Nora ANSELL-SALLES

jeudi 11 octobre 2012

Agir pour les jeunes filles favorise le développement


COMMUNIQUE DE CATHERINE COUTELLE,

DEPUTEE, PRESIDENTE DE LA DELEGATION AUX DROITS DES FEMMES

ET A L’EGALITE DES CHANCES ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMES

DE L’ASSEMBLEE NATIONALE

 

 

11 octobre, 1ère journée internationale des filles

Agir pour les jeunes filles favorise le développement

 

Le 11 octobre 2012, première « Journée internationale des filles », à l’initiative de l’ONU : la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les Hommes et les Femmes de l’Assemblée Nationale présidée par Catherine Coutelle, Députée, entend à cette occasion affirmer sa solidarité avec les actions en faveur des jeunes filles, et attire l’attention de l’opinion sur la persistance des graves discriminations et des très fortes inégalités dont elles pâtissent à travers le monde.

 

Il est important d’avoir conscience que, particulièrement dans les pays en développement, le risque reste très fort qu’elles soient les premières victimes de toutes sortes de violences, d’être obligées au mariage, de subir des mutilations, d’être victimes de guerre, ou encore qu’elles subissent la pauvreté de façon plus appuyée que les garçons.

 

La formation de la jeunesse joue un rôle essentiel : investir dans l’éducation des jeunes filles contribue à libérer leur potentiel, donc collectivement celui des sociétés dans lesquelles elles vivent, et par conséquent d’améliorer également la santé et le niveau de vie de la prochaine génération. Aujourd’hui encore, 75 millions de filles en âge d’être scolarisées n’ont pas accès à l’éducation[1]. De plus, 96 millions de jeunes femmes (contre 57 millions de jeunes hommes) âgées de 15 à 24 ans ne savent ni lire ni écrire[2]. Or une année de plus d’école primaire augmente leurs revenus futurs de 10 à 20%, une année en plus d’école secondaire de 15 à 25%.

 

Les programmes internationaux pour le développement jouent un rôle majeur dans la promotion de l’éducation, de la contraception et des luttes contre les violences faites aux jeunes filles. L’effort doit être soutenu, la période qui s’ouvre sera déterminante : elle sera marquée par la perspective des 20 ans de la conférence internationale sur la « population et le développement » en 2014, et par la renégociation des Objectifs du Millénaire post 2015. Ces programmes doivent permettre une meilleure prise en compte des besoins spécifiques des jeunes filles dans les aides au développement, et aussi de faire de la coopération internationale un réel outil de lutte contre les inégalités femmes - hommes.

 

Le 11 octobre, « journée internationale des filles », nous rappelle que la lutte pour l’égalité entre les sexes se joue dès le plus jeune âge. Il faut penser les actions en termes combinés d’éducation, de travail, de santé, mais aussi de changement des représentations de la féminité et de la masculinité. En France, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, et tout particulièrement Laurent Fabius à l’international et Najat Vallaud-Belkacem sur le territoire national, y travaillent, mettant en œuvre les engagements de François Hollande. La Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes salue les avancées nationales et internationales en la matière, avec le souhait appuyé et permanent de veiller à l’effectivité des droits.

 

Contact : Jérôme Picaud 01 40 63 65 61 / 05 49 47 47 87

 



[1] ONU, The World’s Women, 2010
[2]  Source : ONG PLAN

Dépistage néonatal de la surdité, la SFORL met en garde


 

l’absence d’organisation nationale nuit à la prise en charge des troubles de l’audition
et des maladies rares associées

 

 

 La surdité est une pathologie fréquente, qui concerne 1 enfant sur 1 000 à la naissance (lire le tableau Epidémiologie des différents types de surdité). Si de nombreux pays ont organisé le dépistage néonatal des troubles de l’audition, la France est longtemps restée en marge, affichant un taux de détection de ces troubles de l’ordre de 25 %, contre, par exemple, 98 % au Danemark (lire l’encadré : Le dépistage néonatal de la surdité, le retard français).

 

 Le 23 avril 2012, un arrêté1 faisant suite à la loi votée en décembre 2010, a rendu obligatoire le dépistage de la surdité néonatale permanente. Cet arrêté précise que le programme doit être « mis en oeuvre par les agences régionales de santé conformément à un cahier des charges national établi par arrêté des ministres chargés de la santé et de la protection sociale » (article 4).

 

 La rédaction du cahier des charges devrait associer professionnels de la santé, représentants de toutes les associations de patients, quelle que soit leur position sur le dépistage néonatal, et les instances chargées de la mise en oeuvre du programme.

En l’attente de la rédaction du cahier des charges, le dépistage n’est toujours pas organisé dans les maternités, à l’échelle de tout le territoire2 : elle dépend des initiatives ponctuelles de certains établissements ou encore des centres experts vers lesquels les pédiatres orientent les parents, avec deux conséquences :

 

Ø La mise à mal de l’égalité d’accès aux soins, chère à la Ministre Marisol Touraine ;

Ø L’engorgement des centres experts qui ont du mal à faire face à la demande consécutive à la publication de l’arrêté du 23 avril 2012.

 

 

 1http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025794966&dateTexte=&categorieLien=id

2 Des régions comme la Haute-Normandie, la Basse-Normandie, la région Champagne-Ardenne et l’Alsace ont ainsi bénéficié de programmes pilotes de dépistages systématiques.  

 

Le professeur Françoise Denoyelle (service d’ORL pédiatrique de l’hôpital Trousseau, Paris) alerte : «Avec la publication de l’arrêté, le dépistage néonatal de la surdité est devenu obligatoire. Mais comme rien n’est organisé à l’échelle nationale dans les maternités, les pédiatres adressent les enfants aux centres experts qui sont débordés. Nous ne pouvons pas assumer le dépistage pour les 800 000 naissances annuelles ».

Et si les centres sont débordés, c’est que les enjeux du dépistage néonatal de la surdité sont importants :

 

 

Ø En effet, l’acquisition du langage se joue durant les deux premières années de l’enfant. A cet âge, c’est en entendant sa famille et son entourage lui parler que l’enfant commence son apprentissage de la langue maternelle. Et s’il n’entend pas, il ne parlera pas. S’il entend mal, la qualité de son langage s’en trouvera affectée. Ces difficultés retentissent directement sur ses capacités à communiquer et à s’intégrer en collectivité, avec parfois pour conséquences, des troubles psychologiques importants, préjudiciables à son développement et à l’équilibre de toute la famille. Mais en l’absence de dépistage, la surdité est difficile à détecter, car les enfants sourds babillent comme les autres, et réagissent aux vibrations provoquées par les bruits forts (porte qui claque).

 

 

ØPar ailleurs, dans près d’un tiers de cas, la surdité est associée à d’autres troubles qu’elle permet d’identifier : contamination intra-utérine au cytomégalovirus (à l’origine de 10 à 15 % des surdités profondes), troubles de l’équilibre, maladie rare à l’origine d’anomalies du coeur, des yeux ou de la thyroïde, dont les conséquences peuvent être très graves si elles ne sont pas détectées. Le dépistage néonatal de la surdité et le bilan précoce évaluant les causes de celle-ci permettent aussi de repérer ces maladies et de les prendre en charge. Son intérêt dépasse donc les seuls bénéfices en termes d’audition.

 

Le dépistage néonatal de la surdité est inclus dans un dispositif global qui met l’accent sur l’accompagnement et l’information des familles : ce sont elles qui décident de la prise en charge des troubles de l’audition. De fait, le dépistage de la surdité n’aboutit pas nécessairement à la mise en œuvre d’une réhabilitation auditive, si tel n’est pas le souhait de la famille.

 

Concrètement, comment le dépistage se passe-t-il ?

Le dépistage consiste en un test d’audition objectif, automatisé, indolore et non-opérateur dépendant, reposant sur deux examens :

 

ØLa mesure du potentiel auditif évoqué, c’est-à-dire l’enregistrement, grâce à des électrodes, des réactions du tronc cérébral aux sons ;

 

ØLa mesure des otoémissions acoustiques, c’est-à-dire du bruit provoqué par les contractions des cellules de l’oreille interne, qui témoignent de l’audition.

 

Dans 98 à 99 cas sur 100, la réponse au test est normale. Dans 1 à 2 cas sur 100, elle évoque la possibilité d’une surdité, mais celle-ci peut être transitoire, l’audition du nouveau-né se trouvant parfois affectée par la persistance de liquide amniotique dans le conduit auditif.

Les parents sont donc informés qu’il n’est pas possible de conclure au vu de ces premiers tests, et on leur propose de réaliser des tests auditifs complémentaires après 2 ou 3 semaines.

Les seconds tests permettent de confirmer la surdité dans 1 cas sur 10.

Dans ce cas :

 

Øun bilan complet est réalisé, afin de comprendre l’origine de la surdité, et de détecter d’éventuels troubles ou anomalies associées ;

 

 

Øune prise en charge globale de la famille est organisée : durant plusieurs semaines, médecins, psychologues, orthophonistes, psychomotriciens3, infirmières, accompagnent les parents, le temps nécessaire à l’acceptation du diagnostic et à l’information sur tous les modes de communication possibles (langage des signes compris), comme sur les possibilités de réhabilitation de l’audition.

 

Epidémiologie des différents types de surdité

 

Surdité moyenne
Surdité sévère
Surdité profonde à totale
Déficit de 40 à 70 décibels (dB)
Déficit de 70 à 90 (dB)
Déficit supérieur à 90 (dB)
40 % des enfants dépistés
20 % des enfants dépistés
40 % des enfants dépistés
L’enfant est capable d’entendre une voix de forte intensité.
Ses difficultés d’audition ralentissent l’acquisition du langage.
L’enfant entend quelques bruits mais ne distingue pas la voix humaine.
Seuls les bruits très intenses sont entendus : à titre d’exemple, un marteau-piqueur correspond à l’émission de 100 dB.
L'enfant n'a aucune perception de la voix et aucune idée de la parole.

 

Au terme de cette première étape, la plupart des parents choisissent de s’engager dans une réhabilitation de l’audition. L’enfant est alors appareillé, dans un premier temps.

Dans un second temps, en cas de surdité sévère ou profonde, et si les parents souhaitent s’engager dans un projet d’acquisition du langage oral, il pourra être envisagé de réaliser un implant qui, accompagné d’un suivi orthophonique adapté, optimisera les chances de développement d’un langage oral de qualité.

3Les psychomotriciens sont impliqués dans la gestion des troubles de l’équilibre parfois associés à la surdité.  

Selon un consensus international, la prise en charge de la surdité durant les deux premières années de la vie chez un enfant qui ne comporte pas de troubles ou de handicaps associés, permet l’intégration de l’enfant dans un milieu scolaire ordinaire à l’entrée en cours préparatoire.

 

Le dépistage néonatal de la surdité Le retard français

Ainsi, en 2011 …

 

Ø 10 pays européens disposaient d’une loi rendant obligatoire le dépistage néonatal de la surdité.

Ø 16 pays disposaient de fortes recommandations en faveur du dépistage.

Ø Dans 13 pays, la couverture du dépistage était de l’ordre de 90 %.

 

Au Danemark, la surdité permanente néonatale est dépistée dans 98 % des cas quelques jours après la naissance (contre 25 % en France). C’est également le cas depuis plus de dix ans, en Suisse, en Belgique, en Grande-Bretagne, au Canada, et dans une majorité d’états des Etats-Unis.

 

Edilivre passe la barre des 5 000 auteurs et lance 22 Clubs Auteurs à travers la France



 

L’éditeur continue de séduire de nouveaux auteurs en franchissant un cap symbolique et porte à 22 le nombre de ses Clubs Auteurs, soit un pour chaque région de France.

Saint-Denis, le 11 octobre 2012
Edilivre, société d’édition qui a pour objectif de rendre l’édition plus accessible, est fière de dépasser aujourd’hui le cap symbolique des 5 000 auteurs et d’annoncer le lancement de son réseau de 22 Clubs Auteurs régionaux à travers toute la France.

Afin de renforcer les liens et les échanges au sein de sa communauté d’auteurs, Edilivre s’associe avec eux dans chaque région de France à travers la création de « Clubs Auteurs Edilivre ». L’objectif de ces clubs est de créer des communautés d’auteurs régionales afin de permettre à leurs membres de se rencontrer, lors de dîners ou d’échanges littéraires, et de s’entraider, lors de salons ou dédicaces, en partageant leur passion.
Tout nouvel auteur est donc invité lors de l’édition de son livre à rejoindre le Club Auteur de sa région. Chaque club bénéficie d’une Page Facebook sur laquelle les auteurs membres peuvent échanger et partager leurs bonnes pratiques.
Edilivre organise également tout au long de l’année le « Prix des Clubs Auteurs Edilivre » durant lequel les auteurs d’une région sont invités à juger les livres d’auteurs d’une autre région.

Après avoir franchi la barre des 4 000 en juin dernier, l’éditeur dépasse le cap des 5 000 auteurs tout en conservant son esprit communautaire et en continuant d’améliorer ses services.

« Nos auteurs ont été enchantés d’apprendre le lancement de club dans leur région. Ils ont déjà commencé à se rencontrer et à prévoir l’organisation d’événements locaux »
, commente David STUT, Directeur Général d’Edilivre. « Cette démarche prouve à nouveau l’importance qu’Edilivre attache à renforcer son esprit communautaire. Notre réseau de Clubs Auteurs couvre à présent toute la France et nous espérons pouvoir rapidement étendre cette initiative à l’ensemble des pays francophones dans lesquels nous sommes présents ».

A propos d’Edilivre :

Créée en 2007, Edilivre est une société d’édition qui a pour objectif de rendre l’édition plus accessible aux auteurs. La société édite près de 5 000 auteurs à travers le monde (France, Belgique, Suisse, Canada, Maroc, Tunisie, Congo…) et présente un catalogue de plus de 8 000 livres, en format papier et numérique.



Des journées de prévention à destination des étudiants du Nord-Pas-de-Calais


Rencontres Santé : UNIVERSANTE-NUTRISPORT

 

Des journées de prévention à destination des étudiants du Nord-Pas-de-Calais

 

Pour la 3ème année, la Mutualité Française Nord-Pas de Calais et l’ULCO (Université du Littoral Côte d’Opale) mettent en place les journées « UNIVERSANTE-NUTRISPORT » avec le soutien du Conseil Régional Nord-Pas-de-Calais.

 

Ces journées rentrent dans le cadre d’UNIVERSANTE, une démarche de santé publique conduite par le laboratoire RELACS (Recherche Littorale en Activités Corporelles et Sportives), dont la mission est de mobiliser les étudiants autour de l’éducation à la santé et à la pratique sportive.

 

_ Une précarité et un renoncement aux soins plus importants chez les étudiants

 

De récents sondages1 ont mis en avant les difficultés économiques et sociales des étudiants :

 

_ plus d’1 étudiant sur 4 déclare rencontrer des difficultés financières ;

 

_ plus d’1 étudiant sur 3 montre des signes de mal-être (tristesse, déprime, suicide…) ;

 

_ et plus de 34% énoncent également avoir renoncé à consulter un médecin au cours des 12 derniers mois, que ce soit par manque de temps ou de moyens financiers.

 

Aux côtés des nombreux pôles d’excellence et avec les atouts dont dispose notre région, la santé ne doit pas être le « parent pauvre » des étudiants. C’est pourquoi la Mutualité Française Nord-Pas de Calais accompagne le projet Nutrisport dans le cadre de son programme de prévention « Promotion de la santé ».

 

_ Universanté-Nutrisport, une réponse concrète aux besoins de santé des étudiants

 

Réparties sur plusieurs sites universitaires (voir page 2), ces journées annuelles sont ouvertes à l’ensemble des étudiants de l’ULCO et offrent la possibilité à chacun de réaliser un bilan de santé complet et de participer à de nombreuses animations de prévention :

 

_ Le bilan de santé est réalisé à partir de nombreux tests physiques et psychologiques 2 . Il conduit à une orientation vers un ou plusieurs professionnels de santé présents, permettant ainsi une prise en charge immédiate et personnalisée.

 

_ Le « Village Santé » est composé de nombreux stands proposant des animations ludo-préventives (relaxation, dégustation équilibrée…), autour de 3 thématiques : l’alimentation, l’activité physique et les addictions.

 

Au regard du succès de cette initiative, le laboratoire RELACS et l’INSERM3 se sont rapprochés afin de mettre en place un partenariat ayant pour objectif de développer ce projet à l’échelle nationale.

 

Un bon exemple à suivre...

 

1 3ème Enquête Nationale sur la Santé des Etudiants, réalisée par la LMDE (Mutuelle des Etudiants) en mai 2011.

2 L’état de santé de chaque étudiant est évalué à l’aide de différents tests et mesures.

Mesures anthropométriques (poids, taille, masse grasse, tension artérielle) et biologiques (cholestérol,

triglycérides, glycémie.),

Tests physiques généraux (endurance par test de Léger boucher, saut explosif sans élan…)

Questionnaires sur les habitus de vie (sommeil par le Horn et Osberg, pratique d’activité physique,

conduites addictives…)

3 Etablissement public de recherche à caractère scientifique et technologique.

 

NDRL : Retrouvez chaque semaine la veille Mine d’Infos MGEFI

La Mutualité Française dans les médias : découvrez les dernières analyses mensuelles



 La Mutualité Française dans les médias : découvrez les dernières analyses mensuelles

Pour tout savoir sur « L’actualité de la Mutualité Française dans les médias », vous trouverez dans
les analyses médias des données chiffrées (nombre de reprises, type de presse...), la façon dont
sont traités les sujets, de même que l'évolution de certains thèmes au fil des mois...
Pour les visualiser et les télécharger, cliquez ici.


Ndlr: pour tout savoir sur l’actualité de la MGEFI (mutuelle Générale de l’Economie, des Finances et de l’Industrie)  mutuelle adhérente à la FNMF : www.mgefi.fr ou contactez-moi

Nouvelle campagne de communication sur l'accès aux soins


"Sans mutuelle, la santé devient hors de prix."   

En amont de son 40e Congrès, la Mutualité Française alerte de nouveau les institutionnels et

l'opinion publique sur les difficultés d'accès aux soins en France.
Via les deux annonces déclinées, dans la lignée de la campagne sur la dépendance en 2011,
la jeune génération interpelle chacun sur des situations de rupture pouvant conduire à renoncer à

une couverture santé complémentaire.


Cette campagne sera diffusée du 10 au 18 octobre dans la presse quotidienne nationale

(Le Monde, Le Figaro, Libération, Les Echos, Le Journal du Dimanche, Le Parisien /

Aujourd'hui en France) et régionale (57 titres), ainsi que sur les sites internet d'information
et quelques supports représentatifs de l'économie sociale.


Ndlr: des représentants de la MGEFI seront bien entendu présents au congrès de la Mutualité

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MINE D'INFOS: 15 octobre 2012 : Journée mondiale de la douleur

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15 octobre 2012 : Journée mondiale de la douleur


OU EN EST LE PLAN IV "DOULEUR" depuis mars 2012 ?

 

L’Organisation Mondiale de la Santé – O.M.S. parraine chaque année cette journée mondiale et réclame la reconnaissance de la prise en charge de la douleur comme partie intégrante du droit à l’accès à la santé physique et mentale. L'Association internationale pour l'étude de la douleur (IASP) et la Fédération européenne des sections locales de l'IASP (EFIC) coordonnent les actions mises en place pour cette Journée mondiale.

 

Concernant la douleur chronique, selon l'IASP et l'EFIC, une personne sur cinq souffre de douleurs chroniques modérées à fortes, et la douleur rend une personne sur trois incapable ou difficilement capable de mener une vie indépendante. En outre, une personne sur quatre rapporte que la douleur perturbe ou détruit ses relations avec sa famille et ses amis.

 

Où en est le Plan IV douleur ?

 

(…) Le Haut Conseil de Santé Publique (HCSP) a recommandé l’élaboration d’un 4e plan douleur afin de donner un nouveau souffle aux actions entreprises et de s’assurer de la poursuite de l’engagement des pouvoirs publics dans ce champ. Le renforcement de l’exigence du public dans le domaine du soulagement de la douleur passe par une information large et régulière. Cette exigence est un déterminant majeur du changement des pratiques professionnelles. C’est un élément essentiel qui nécessite une volonté politique affichée au niveau ministériel (…).

Rapport mars 2011

 

Où en sont les réflexions du groupe chargé de mettre en œuvre le prochain programme d’actions pour la prise en charge de la douleur et dont les conclusions devaient paraître fin mars 2012 ?

 

Communiqué complet - pétition - voir le fichier joint.

 

 

Contact :

Carole Robert

Coordonnateur des actions en cours : Journée Mondiale, Pétition au Président de la République, Single "Tout reste à faire"

C.D.C. - Collectif des Douloureux Chroniques : http://www.collectif-cdc.org

 

mercredi 10 octobre 2012

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Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2013



Aujourd’hui 10 octobre, le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2013 (PLFSS 2013) est présenté en Conseil des Ministres. Il devrait constituer une nouvelle étape de redressement des comptes sociaux.

 

Pour atteindre cet objectif, l'ensemble des mesures inscrites dans le PLFSS 2013 représentent 5 milliards d'euros de recettes supplémentaires et 2,4 milliards d'euros d'économies de dépenses pour tous les régimes de sécurité sociale. Les recettes nouvelles, présentées comme "des mesures de justice qui visent à faire contribuer chacun en fonction de ses moyens", font également appel à la solidarité entre générations dans la perspective de la réforme de la dépendance. En soutien de la stratégie de santé publique du Gouvernement, quelques mesures contribuent à lutter contre la consommation d'alcool et le tabagisme (hausse des droits applicables à la bière et au tabac). Le PLFSS doit également permettre la poursuite de la réorganisation des soins pour répondre aux évolutions sanitaires et aux changements de société. Enfin, l'ONDAM sera limité à 2,7 %.

 

Les caisses nationales se sont déjà prononcées sur ce Projet de Loi. Alors que le Régime Social des Indépendants (RSI) s’est prononcé favorablement, il en est autrement du côté du régime général : le conseil de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS), tout comme l’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie (UNCAM), ont émis un avis négatif. L’UNOCAM a fait savoir qu’elle était favorable au projet. Reste qu’au gré de la discussion parlementaire, le texte devrait être passablement amendé.

 

En savoir plus

 

Vous trouverez en suivant le lien www.nile-consulting.eu une note descriptive des articles du Projet de Loi tel que rédigé par le Gouvernement. Cette note est libre de droit, vous pouvez donc la diffuser à votre gré.

Pierre Fabre annonce des résultats positifs de phase III avec le propranolol


 Pierre Fabre annonce des résultats positifs de phase III avec le propranolol dans le traitement des  hémangiomes chez les nourrissons.

 

 CASTRES, le 10 Octobre 2012 –LeLaboratoires Pierre Fabre Dermatologie (PFD), filiale du groupe Pierre Fabre, annoncent aujourd’hui les résultats positifs d’une étude clinique de phase III, dite «HEMANGIOL»sur l’utilisation du propranolol en solution buvable dans le traitement des hémangiomes infantiles. Cette formulation orale pédiatrique de propranolol a été développée par Pierre Fabre Dermatologie en conformité avec le Règlement pédiatrique européen qui encourage le développement de médicaments spécifiquement conçus pour les enfants.

 

Au cours de l’étude, le traitement par propranolol a permis une guérison complète ou quasi complète de l’hémangiome pour une large majorité des nourrissons traités, àldifférence de l’absence quasi totale d’effet avec le placebo. Les analyses complémentaires des données recueillies sont en cours. a

A la suite de ces résultats, Pierre Fabre Dermatologie prévoit de déposer prochainement une demande d’autorisation de mise sur le marché spécifique aux enfants (PUMA, Pediatric Use Marketing Autorisation) auprès de l'Agence européenne du médicament (EMA). Aux Etats‐Unis, où le traitement bénéficie du statut de médicament orphelin, une demande sera déposée dans les mêmes délais auprès de l’agence américaine (FDA, Food and Drug Administration).

A l’occasion de ces résultats positifs de phase III, Jacques Fabre, Directeur Général de Pierre Fabre SA a déclaré : «Csuccès dans le développement du premier traitement efficace et sûr de l’hémangiome infantile est conforme ànotrvolonté de faire de la dermatologie un des axes prioritaires de notre croissance dans le médicament. Ce projet HEMANGIOL mené en étroite collaboration avec le CHU et l’Université de Bordeaux est emblématique de l’approche partenariale avec laquelle nous entendons mener nos efforts de R&D ».e e

Pour rappel, la découverte en 2007 de l’intérêt du propranolol par le Dr Christine Léauté‐Labrèze dans les hémangiomes infantiles a été perçue comme une révolution thérapeutique(1) par de nombreux cliniciens. A la suite des résultats publiés par l’équipe de dermatologie pédiatrique du CHU de Bordeaux en 2008(2) et dans le cadre d’un programme de développement conclu avec les Laboratoires Pierre Fabre Dermatologie, le projet HEMANGIOL a vu le jour pour évaluer l’efficacité d’une forme pédiatrique adaptée de ce médicament pour le traitement des hémangiomes infantiles