Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 17 janvier 2014

MG France soutient les légitimes revendications des médecins de montagne.


Comme tous les généralistes, les médecins de montagne sont confrontés à la stagnation des cotations et forfaits, malgré la progression des coûts inhérents à leur pratique : indemnités de déplacement bloquées à leur niveau de 1996, prise en charge d'une entorse (YYYY011) bloquée au tarif de mars 2005.

Comme tous les généralistes, les médecins de montagne sont confrontés à une discrimination tarifaire par rapport aux autres spécialités : en témoigne l'interdiction d'utiliser la MPC de 2 euros pour les consultations, et l'abattement de 21,8 % sur chaque radiographie pratiquée.

MG France constate que le décalage croissant entre le coût inhérent à l'exercice et la tarification en vigueur compromet chaque jour un peu plus la viabilité économique de nombreux cabinets, en montagne comme en ville ou en campagne.

MG France rappelle qu'il est illusoire de penser maintenir une offre de soins adéquate si les coûts de l'exercice ne sont pas répercutés sur les tarifs médicaux.

 
Contacts :
·         Dr Claude LEICHER - Tél : 06 25 20 01 88
·         Dr François WILTHIEN - Tél : 06 13 60 54 31
·         Dr Jacques BATTISTONI - Tél : 06 62 61 09 99
Référence du communiqué de presse : N° 294 (à rappeler en cas de demande d'info complémentaire)

mercredi 19 décembre 2012

LIBRES PROPOS : Appel à propositions sur la tarification hospitalière


A la suite de la rencontre de la délégation du MDHP avec la Ministre de la Santé (voir compte rendu ci-joint), notre collègue Anne Gervais a été sollicitée pour participer à la commission chargée de faire des propositions pour une réforme de la tarification hospitalière. La position générale du MDHP est rappelée dans le document joint.

 

Le but de la commission ne peut être une complexification sans fin de la T2A et de ses contrôles, qui constituent déjà une usine à gaz coûteuse, enfonçant l’hôpital dans la logique comptable et remplaçant la complémentarité par la concurrence.

 

Nous appelons les collègues, les équipes soignantes, les cliniciens de terrain et les différentes sociétés savantes à faire des propositions concernant les modes de financement qui paraissent les mieux adaptés à leurs pratiques médicales.

 

Ces propositions doivent s’inscrire dans le respect du principe « du juste soin au juste coût » et dans le cadre d’une politique de santé publique visant à favoriser la pertinence, la qualité et la prévention plutôt que la recherche de la rentabilité et la course à l’activité.

 

Merci de transmettre vos critiques sur les tarifs T2A de vos spécialités et vos remarques sur les dysfonctionnements actuels conduisant à adapter la pratique médicale au mode de financement.

 

Merci aussi de faire des propositions pouvant intégrer les différentes possibilités et alternatives :

 

- pour l’hospitalisation: définir dans votre spécialité les activités et séjours pour lesquels la T2A est pertinente, et ceux pour lesquels d'autres modes de financement sont souhaitables (dotation, prix de journée, etc.) en prenant en compte non seulement les activités au sein des services mais aussi les activités dites « transversales », les liens avec l’aval et l’amont.

 

- pour l’ambulatoire et  pour l’intégration du pré et post hospitalisation dans le « parcours de soins »: envisager non seulement les consultations et l’hôpital de jour, mais aussi, par exemple, l’hôpital de ½ journée, les consultations pluri-professionnelles, les consultations paramédicales, les forfaits de prises en charge ambulatoires spécifiques.

 

Merci d’adresser vos commentaires et vos propositions à  precarit2a@yahoo.fr

 

Bien cordialement.

 

Anne Gervais, Bernard Granger, André Grimaldi, Christophe Marguet.