Nora ANSELL-SALLES

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jeudi 13 mars 2014


L’Afpa et la Confédération Générale des SCOP signent une convention de coopération

 

 Entreprises de l’économie sociale et solidaire, l’Afpa (Association nationale pour la formation professionnelle des adultes) et la Confédération Générale des SCOP signent une convention de coopération. Ce partenariat a pour objectif de favoriser des synergies entre les deux réseaux. Il est signé pour une durée de trois ans.

 

 La confédération générale des SCOP (CG SCOP) accompagne les entrepreneurs coopératifs dans leur projet de création, de reprise et de développement d’entreprises. Une Scop est une entreprise coopérative dans laquelle les salariés sont associés majoritaires. L’ambition du réseau des SCOP et plus largement du modèle coopératif, est de favoriser l’insertion professionnelle par l’entreprenariat collectif.

 

 Opérateur de référence de la formation professionnelle en France, l’Afpa accompagne vers et dans l’emploi les demandeurs d’emploi et les salariés à toutes les étapes de leur vie professionnelle. Elle leur offre un service personnalisé, adapté à la réussite de leur parcours et de leur insertion.

 

 Entreprise d’utilité sociale, l’Afpa considère que son action sera renforcée par une coopération au sein du mouvement de l’économie sociale et solidaire et en particulier avec le réseau national des SCOP.

 

Ce partenariat marque la volonté d’assurer un continuum étroit entre les deux organismes au service de l’insertion et de la réussite professionnelle des stagiaires de l’Afpa, en les informant et les sensibilisant à l’entreprenariat collectif et coopératif pendant leur formation, puis en offrant, à ceux qui le souhaiteront, un accompagnement personnalisé pour la création de leur activité après leur formation.

 

Il permettra ainsi de proposer un « service plus », à tous les stagiaires Afpa -quelle que soit leur formation- qui souhaitent créer ou reprendre une entreprise, et plus particulièrement à ceux qui suivent l’accompagnement ou la formation de « gestionnaires repreneurs d’entreprise ou créateurs ».

 

 Par la signature de cette convention, l’Afpa et le réseau des SCOP souhaitent promouvoir :

 

· auprès de leurs partenaires et financeurs, des actions d’information via leurs sites internet respectifs, par une page web dédiée,

 auprès des formateurs et des stagiaires de l’Afpa, des actions d’information, via notamment des supports de communication, pour promouvoir le modèle d’entreprenariat coopératif.

 auprès des collaborateurs des SCOP, des actions d’information sur les services offerts par l’Afpa en matière de gestion prévisionnelle des emplois, de validation des acquis, et de formation professionnelle continue.

 

Dans un premier temps, trois régions (Ile de France, Bretagne et Rhône-Alpes) étudieront les meilleures modalités de cette coopération. Un comité de pilotage national est chargé du suivi de la mise en œuvre de ce partenariat dans les trois régions d’expérimentation.

 

A propos de la Confédération Générale des SCOP

Porte-parole des Scop et des Scic auprès des pouvoirs publics et des acteurs politiques, économiques et sociaux, la Confédération générale des Sociétés coopératives et participatives a pour mission de coordonner et d’animer le réseau des Scop et Scic, présent sur tout le territoire avec 13 unions régionales et 3 fédérations de métiers (BTP, industrie et communication).

Le réseau propose un service complet aux 2 200 Scop et Scic adhérentes et aux porteurs de projet : accueil et suivi personnalisé, accompagnement juridique, solutions de financements adaptées à la création d’entreprises comme à leur développement, formations, échanges professionnels...

www.les-scop.coop

mardi 3 décembre 2013

La Mutualité Française et la MIVILUDES signent une convention cadre


pour informer sur les risques de dérives sectaires dans le domaine de la santé

 
 
Thérapies complémentaires : un fort développement,  une nécessaire vigilance sur le risque de dérives sectaires avéré

 

Il existe de nombreux termes pour qualifier les médecines non conventionnelles, qui peuvent présenter des ambigüités et reflètent des conceptions bien différentes : médecines douces, médecines naturelles, médecines parallèles, médecines alternatives, médecines complémentaires …

 

L’Académie de Médecine préconise celui de « thérapies complémentaires » car « il évite l’appellation tout à fait injustifiée de "médecines" et implique que ces pratiques ne sont que de possibles compléments aux moyens de traitement qu’offre la médecine proprement dite, à laquelle elles ne sauraient se comparer ni se substituer ».

 

Risque de dérives sectaires en santé

La Miviludes indique, dans son guide « Santé et dérives sectaires » publié en 2012, que « les dérives sectaires dans le domaine de la santé représentent près de 25% de l’ensemble des signalements [qu’elle reçoit] ». Ce chiffre est en constante augmentation.

 

Elle identifie notamment ce type de risque pour certaines thérapies complémentaires. Leur nombre très important (plusieurs centaines) ne facilite pas l’évaluation de ces pratiques.

 

Profil des personnes ayant recours aux thérapies complémentaires

Selon un sondage de l’IFOP réalisé en novembre 2007, « Les Français et les médecines naturelles » :

 

Près de 4 des Français sur 10 se tournent vers les médecines non conventionnelles.

Le profil type serait une femme de 30 ans, de catégorie socioprofessionnelle moyenne ou supérieure, résidant dans une commune urbaine.

 

Toutefois, dans sa note d’octobre 2012, le Centre d’Analyse Stratégique estime que le profil des usagers se diversifie et que cela concerne tous les profils, quels que soient l’âge, le genre ou le niveau socioculturel.

 

Le choix du praticien se fait 3 fois sur 4 par bouche à oreille. On peut toutefois noter une certaine complémentarité entre la médecine allopathique et les médecines non conventionnelles : dans un tiers des cas, le nom du praticien est indiqué par le médecin traitant.

 

Recevoir les éléments par mail : nansellsalles@mgefi.fr

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

lundi 25 novembre 2013

Les métiers de la Mutualité L'Union des Groupements Employeurs Mutualistes et la Mutualité Française signent un accord de partenariat avec l'Académie de Paris

Près de 1 000 lycéens étaient réunis ce matin à la Maison de la Mutualité à Paris pour une présentation des métiers de la Mutualité. A cette occasion, Alain Hernandez, Président de l'Union des Groupements Employeurs Mutualistes (UGEM), Roland Berthilier, Secrétaire Général de la Mutualité Française, et François Weil, Recteur de l'Académie de Paris, chancelier des universités, ont signé un accord de partenariat.

 
Cet accord vise notamment à informer les collégiens et lycéens, leurs familles, les chefs d'établissement et les personnels enseignants sur les quatre familles de métiers proposés par la Mutualité :

- la prévention et la promotion de la santé : animateur de prévention,

- la protection sociale, santé-prévoyance : téléconseiller(ère), conseiller(ère) mutualiste, spécialiste prestations santé ou chargé(e) d'études techniques,
- les soins et l'accompagnement : dentiste, opticien ou audioprothésiste,

- les métiers supports : contrôleur(euse) interne, juriste.

 
La Mutualité qui emploie en France 85 000 personnes, dont 15 000 professionnels de santé, prévoit en effet d'embaucher environs 10 000 collaborateurs d'ici 2018*.

 
L'accord de partenariat signé ce jour décline au niveau académique l'accord-cadre national signé le 25 juillet 2008 entre le Ministre de l'Education nationale et le Président de l'UGEM qui prévoyait notamment :

- l'orientation des élèves tout au long de leur cursus secondaire,

- un accompagnement à la formation professionnelle initiale en accueillant les élèves de 5ème et de 3ème lors de leurs parcours découverte de l'entreprise,

- une participation à la formation des personnels de l'éducation nationale par le biais de stages dans les entreprises mutualistes,

- une réflexion portant sur l'articulation entre les diplômes de l'enseignement technologique et professionnel et les besoins en qualification de la branche Mutualité.
 

Dans le cadre de ce partenariat, un livret ONISEP et un site internet dédié www.metiers-mutualite.com présentent les différents métiers de la Mutualité.

 
* Sources DADS 2010 et bilan social de branche sur les données 2011 réalisée par l'Observatoire de l'emploi et des métiers en mutualité.