Nora ANSELL-SALLES

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jeudi 19 août 2021

PORTRAIT DE FEMME : Fatima TRICOIRE

La rédaction de "Mine d'Infos" a rencontré Fatima TRICOIRE, Coach certifiée,  fondatrice et présidente de la Maison du Second Souffle et de RNS COACHING 
« Résilience Nouveau Souffle », spécialisée dans le coaching de santé globale (bien-être mental et social). (Ré)concilier travail et santé, est en effet devenu un enjeu de taille pour la société.

🎙Fatima TRICOIRE bonjour, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Mon parcours m’a amenée à me consacrer à des sujets d’actualité, en lien avec des problématiques face auxquelles les entreprises se sentent le plus souvent impuissantes : la qualité de vie personnelle et la qualité de vie au travail.

Ayant été moi-même touchée par la maladie – avec une longue interruption professionnelle pour convalescence, j’ai dû expérimenter de multiples transitions de vie, tant personnelles que professionnelles. Je peux témoigner des conflits intérieurs qu’elles ont suscités en moi mais aussi d’un incroyable élan, qui a été l’occasion pour moi de renaître, d’explorer ma nature profonde et de m’interroger sur le sens que je donne à ma vie aujourd’hui. Ce parcours a contribué à développer mes capacités d’écoute, d’analyse et d’ouverture, qualités essentielles et fondamentales pour exercer le métier de coach.

Ces compétences acquises, confortées par dix-sept années d’expérience professionnelle au sein de Pôle Emploi, en qualité de chargée de Ressources Humaines et de conseillère à l’emploi dans la réinsertion professionnelle, m’ont incitée à me former pour devenir une professionnelle de l’accompagnement, tant pour les particuliers que pour les entreprises.

J’ai obtenu, en 2018, mon diplôme de coach/consultant en développement professionnel et personnel – formation certifiante, reconnue par l’Etat RNCP1 / niveau 7 européen (Master 2). À cette occasion, j’ai soutenu un mémoire de fin d’études sur le « Rôle et l’impact du coaching pour les actifs souffrant de maladies chroniques ».

J’ai poursuivi mon projet en 2019, en complétant mon parcours par un cursus de formation dispensé par un organisme partenaire de l’Institut Curie : destiné à aider, préparer et accompagner le retour au travail après une maladie ou après un accident de la vie, ce dispositif a pour objet de transformer le retour à la vie professionnelle en événement fondamentalement positif, tant pour la personne concernée que pour l’équipe et l’organisation.

Depuis, j’ai décidé de vivre l’aventure entrepreneuriale en créant RNSCOACHING.

« J’ai à cœur d’amener chacun à créer et maintenir cet équilibre si précieux que nous appelons la bonne santé »

Mes valeurs : résilience - engagement - bienveillance - humanisme - authenticité -

Leçon de vie face à la maladie! 

🎙Comment avez-vous fait de votre maladie une force ?

J’ai appris que les autres ne changeront pas à mon égard…malade ou pas malade. 
J’ai mis du temps à l’intégrer!

J’ai accepté ma situation en changeant juste ma position, sortir de mon rôle de victime, avoir une autre vision des choses et…j’ai commencé mon parcours de #résilient. 

Accepter, c’est aller à la découverte de soi ponctuée d’expériences qui vont changer radicalement notre vision de la vie…

« La maladie est un avertissement qui nous est donné pour nous rappeler à l’essentiel ».
Sagesse tibétaine 

Comment ma vie aujourd’hui aurait-elle été sans cette maladie?

Question Stérile n’est-ce pas?

La maladie m’a obligée à changer ma façon de vivre, modifier mes schémas de pensées, d’être, de paraître… 
Mon écosystème a été bouleversé, ma vie a été désorientée mais au final c’était pour mieux me retrouver. 
J’apprends à vivre avec mes douleurs physiques, mes troubles de sommeil, ma fatigue… mon #handicapinvisible!

J’ai décidé d’en faire une force. 
La maladie peut avoir altéré tes capacités et parfois tes compétences  d’antan mais je vous assure, on en déploie d’autres. D’autres modes de perception et d’appréciation de la vie qui sont autant d’atouts de #Résilience et de #Transformation utiles pour soi mais aussi pour les autres. 

« Tout le bonheur du monde est dans l'inattendu.”
Disait Jean D’Ormesson

L’inattendu réserve souvent de belles promesses!

Propos recueillis par Nora Ansell-Salles 

🎬clip vidéo 

👉C'est à lire
Lisez cet article : "Retrouver le goût de vivre après une épreuve... c'est possible !".

vendredi 20 janvier 2017

La gale : une maladie toujours d'actualité...



Les Mardis de l'Académie de médecine
24 janvier 2017,14 H 30



Conférence invitée

Notre santé, l’Europe et le monde : enjeux et acteurs. De l’OMS à l’Union Européenne et les autres acteurs internationaux qui interagissent avec la France par Yves CHARPAK (Médecin de santé publique et épidémiologiste. Vice-Président de la Société Française de Santé Publique)

 LA GALE
 une maladie toujours d’actualité
chez l’Homme et l’animal 
Organisateurs : André-Laurent PARODI et Jacques GUILLOT

Sarcoptes scabiei : quel est ce parasite ? Comment se transmet-il et quelle pourrait être son origine ? par Jacques GUILLOT (Équipe de recherche Dynamyc, Université Paris-Est Créteil. Unité de Parasitologie-Mycologie-Dermatologie, École nationale vétérinaire d’Alfort)
Sarcoptes scabiei est un acarien ectoparasite obligatoire. Sa présence dans la couche cornée de l’épiderme est à l’origine de la gale dite sarcoptique. Cette ectoparasitose, très contagieuse, a été décrite chez de nombreuses espèces de mammifères dont l’homme et la plupart des animaux domestiques. Sarcoptes scabiei est un acarien microscopique de contour ovalaire et pourvu de pattes très courtes. L’ensemble du cycle évolutif se déroule à la surface de la peau ou dans des galeries creusées dans la couche cornée de l’épiderme. La durée du cycle (environ deux semaines) et la grande prolificité des sarcoptes femelles permettent parfois la prolifération des parasites et facilitent grandement leur dissémination. La transmission se fait par contact direct ou par l’intermédiaire de l’environnement dans lequel l’acarien est capable de survivre pendant une courte période. La diversité génétique de S. scabiei n’est pas clairement définie et l’unicité de l’espèce a longtemps fait l’objet de controverses. On distingue classiquement des variétés adaptées à une espèce animale ou un groupe zoologique. Ces variétés semblent le plus souvent inter-transmissibles mais leur développement est abortif chez les hôtes anormaux. La diversité des sarcoptes doit être appréciée à l’échelle des populations.

La gale sarcoptique chez l’Homme : un enjeu de Santé publique? par Olivier CHOSIDOW (Équipe de recherche EpiDermE Université Paris-Est Créteil. Service de Dermatologie, CHU Henri Mondor – Créteil)
La gale est un enjeu de santé publique en raison de son incidence/prévalence élevée, de l’atteinte de populations fragiles, ie, patients sans domicile fixe, enfants, sujets vivants dans des institutions de santé soumises à des épidémies. Dans les pays à faible niveau de ressource, la gale est fréquente et souvent compliquée d’impetigo, lui meme responsible de glomérulonéphrite et de rhumatisme articulaire aigu. Le traitement est basé sur l’ivermectine oral ou les topiques scabicides comme la perméthrine à 5% ou le benzoate de benzyle à 10%. Le traitement n’est pas toujours optimal et le risque de résistance possible.

Les modèles animaux de la gale : comment fonctionnent-t-ils ? Nous permettront-t-ils de trouver de nouvelles stratégies thérapeutiques ? par Charlotte BERNIGAUD (Équipe de recherche Dynamyc, Université Paris-Est Créteil et École nationale vétérinaire d’Alfort Service de Dermatologie, CHU Henri Mondor- Créteil)
La gale humaine est une parasitose cutanée due à l’acarien microscopique Sarcoptes scabiei var. hominis. Cette parasitose est toujours un problème important de santé publique, principalement dans les pays tropicaux ou sub-tropicaux. Cependant l’arsenal thérapeutique demeure limité et comporte surtout des molécules à usage topique. L’ivermectine, molécule de la famille des lactones macrocycliques est la seule molécule orale disponible. Elle a une efficacité reconnue mais certains échecs ont été rapportés. La plupart des molécules ne sont pas ovicides et leur demi-vie, plus courte que le cycle du parasite, implique de proposer plusieurs doses. Des alternatives thérapeutiques sont donc nécessaires à courte échéance, notamment en pédiatrie et dans les pays à forte endémie. Des molécules à usage vétérinaire comme celles appartenant à la famille des lactones macrocycliques ou des isoxazolines, peuvent présenter un intérêt pour le traitement de la gale humaine. La mise en place de modèles expérimentaux animaux a permis le développement préclinique de nouvelles molécules acaricides. Notre équipe dispose actuellement d’un modèle porcin.

Textes des interventions sur demandes
 

mardi 13 septembre 2016

Le ciss prend soin de notre e-santé

Prendre soin de votre e-santé ! Les conseils du CISS
Parce que le déploiement des ressources du numérique et des solutions digitales modifie considérablement le paysage de la prise en charge sanitaire, et plus globalement le rapport de l’individu à sa santé, le CISS propose la définition d’une série de principes pour renforcer les droits et les capacités de l’ensemble des utilisateurs actuels et futurs de la e-santé, autour de la notion clé de « parcours de santé » des personnes.


Le parcours de santé des personnes, aiguillon du développement de la e-santé
Le parcours de santé d’une personne commence à sa naissance et, d’une façon ou d’une autre, chacun d’entre nous entretient, de manière consciente ou non, un rapport singulier à la santé physique et psychique tout au long de sa vie. 

Que les personnes soient bien portantes ou confrontées à la maladie, qu’elles aient des enfants en bas âges ou qu’elles soient vieillissantes, pour chacun des épisodes de la vie et pendant la maladie, les outils numériques peuvent être réellement utiles. Ils peuvent concourir à rompre l’isolement en permettant aux personnes de « réseauter » sur le net, ils contribuent à démocratiser l’accès à l’information médicale, trop longtemps retenue par des sachants peu partageurs, ils facilitent la diffusion des campagnes publiques qui tirent également parti de l’audience de certains medias numériques, ils permettent l’échange et le partage de données dématérialisées, etc. 

La m-santé (pour « santé mobile »), les datas et les algorithmes dessinent ainsi de nouveaux rapports individuels et collectifs à la santé qu’il s’agit de permettre aux personnes d’appréhender pour qu’elles soient en mesure de les utiliser dans leur intérêt, au bénéfice de leur santé et de leur qualité de vie.

La faible conscience des risques de mésusage des données de santé par certains fournisseurs de solutions de e-santé représente un risque sur lequel il faut sensibiliser les utilisateurs.
De façon à ne pas empêcher les facilitations considérables que ces outils peuvent apporter en vie réelle, le CISS propose de promouvoir les usages utiles du numérique en santé dans un contexte de développement de l’économie de services, tout en rappelant l’existence des risques ainsi que la nécessité d’adapter notre système aux vigilances requises par la dématérialisation massive des données personnelles.

Soutenir le développement de la e-santé en tablant sur le parcours de santé
Résolument usager-centré, le CISS pointe les étapes essentielles d’une utilisation de la e-santé profitable à chacun tout au long de son parcours de santé :
1. Le numérique au service du bien-être et de la promotion de la santé
2. Le numérique au service de l’information et du partage d’expériences entre internautes et des usages participatifs
3. Le numérique au service de la prévention primaire et du suivi comportemental des personnes bien-portantes
4. Le numérique au service de l’amélioration de la prise en charge des personnes malades
5. Le numérique au service de la coordination des acteurs de la prise en charge des personnes malades
6. Le numérique au service de la qualité et de la sécurité des soins urgents
7. Le numérique au service du virage ambulatoire
8. Le numérique au service des communautés de patients
9. Le numérique au service de l’usage collectif et pertinent des données de santé dans une perspective de santé publique
10. Le développement éthique et responsable du numérique en santé

La note « POUR UN PATIENT ACTEUR DE LA QUALITE DE SON PARCOURS DE SANTE, le numérique en santé »

Téléchargeable depuis une page dédiée du site du CISS, www.leciss.org/esante-conseilsciss, cette note développe chacune des 10 séquences indiquées ci-dessus ainsi que les « conseils » du CISS s’y rapportant.

mercredi 1 juin 2016

Coup de projecteur sur : Eg’art



Donnez un "coup de pouce" à l'association en relayant largement l'information dans vos réseaux. Merci d'avance pour eux.

Le 6 juin prochain, 
les artistes de l'association seront les invités d'honneur
 de la 9è édition du Prix Ocirp Handicap à la Maison de la Radio à Paris, 
A cette occasion  ils exposeront leurs œuvres
 et distribueront le catalogue réalisé.

  
COUP DE PROJECTEUR SUR :
 Eg’art

Eg’art - pour un égal accès à l'art a pour objet de permettre aux personnes isolées ou dans une situation porteuse d’exclusion (en situation de handicap mental ou psychique, enfermement, maladie…) ayant un talent avéré dans le domaine des arts visuels, d’exposer et de vendre leurs œuvres (peinture, dessin, sculpture, installation, photographie, vidéo…).

Aujourd'hui Eg'art représente : 
Eszter FORRAI, Gaël DUFRENE, Luca BLOOD, François PEETERS, Yaniv JANSON, Emmanuel MAROE, Nicolas SIMON, Philippe DELAGE, Jérôme TURPIN, Yvo KONINGS, Sébastien PROUST,  Louis-François TONNELLE, Julien DEMERVAL, Stéphane LEDROIT et Grégoire KOUTSANDREOU.

Premier portrait réalisé en partenariat avec Lindependante Productions " Gaël Dufrene, le dessinateur de machines".

Extrait du journal de Gaël Dufrene daté du 18 juillet 2015:
"CHERS TOUS, CHERE MATHOUZE, CHERES FRANGINES,
Branle bas de combat...tout le monde sur le pont!
La semaine dernière Bernadette me gâte en m'annonçant par courriel que j'aurai le droit à un article de 8 pages sur mes activités dessinatrices dans le magazine Artension, rubrique HEROS! N° 133, de Septembre/Octobre 2015.
Une revue qui je crois est publiée a quelques 50 000 exemplaires.
Puis mercredi, Eg'art m'a demande pour le lendemain après-midi si j'étais libre pour photographier une douzaine de dessins de locomotives et d'autres machines par un professionnel Monsieur Erwan Caté - pour ledit article dans Artension...On ne demande plus 12 mais 50 pour faire aussi un catalogue!
Mille millards de mille bises habituellles,  
LE GALOUP"

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Mais aussi....Sébastien Proust qui a vendu sa première œuvre, en Juin 2015.

"Sébastien est très heureux et fier. C'est vraiment revalorisant pour lui. Merci encore de votre dévouement auprès de tous ces artistes en quête de reconnaissance afin de pouvoir s’apprécier en tant qu'individu à part entière. Merci mille fois pour eux."
Madame Laborrier Proust Lydie, sa maman.






Grégoire Koutsandréou vend sa première oeuvre avec Eg'art dès son entrée dans l'association, lors de l'exposition "Sans Exclusion" organisée dans une galerie d'art contemporain à Paris en décembre 2015.



L’association joue le rôle d’agents d’artistes. A ce titre, elle fait connaitre et reconnaître par les milieux artistiques et culturels des artistes à part entière ; dont la situation particulière rend difficile l’accès aux circuits culturels et artistiques.
Nous conseillons les artistes afin que soit protégée leur propriété artistique;nous organisons des expositions et nous vendons leurs œuvres de façon à ce que les artistes soient rétribués équitablement.


Bernadette Grosyeux (à g.), Gaël Dufrene et sa maman, à l'esposition "Sans Exclusion", organisée en partenariat avec la galerie Celal à Paris, du 15 au 23 décembre 2015.





A quoi va servir le financement ?



Ne bénéficiant d'aucun soutien public pour notre action, nous faisons aujourd'hui appel à vos dons pour réaliser le premier catalogue des artistes de l'Association Eg’art.
Les catalogues seront mis à disposition des artistes afin qu'ils présentent leur travail. Les catalogues seront aussi diffusés auprès des annonceurs, des collectionneurs, des amateurs d'art afin qu'ils découvrent nos artistes et leurs œuvres.

A propos du porteur de projet



Eg’Art propose à ceux qui le souhaitent et qui sont sélectionnés (nda : l’association s’est dotée d’un comité de sélection artistique composé par des acteurs du milieu de l’art), une aide pour entrer sur le marché de l’Art puisque le contexte de création des ateliers dédiés à l’expression plastique n’est pas neutre et ne répond pas à l’environnement artistique.
Eg’Art part du principe que chacun, selon son talent, devrait pouvoir prétendre à une reconnaissance artistique basée exclusivement sur l’œuvre d’art créée, qu’il n’est pas normal d’être marginalisé, catégorisé ou cantonné à une activité artistique dans le cadre du médico-social.
Eg'art représente des personnes désireuses d’accéder à la reconnaissance du milieu artistique et culturel, de communiquer sur leurs œuvres en somme d’acquérir une identité professionnelle, un statut celui d’artiste à part entière.
               
                                                                                     - - -

• Vous voulez connaître le travail des artistes accompagnés par l’association, exposer,  vendre ou acheter leurs œuvres,
• Vous connaissez une personne dans une des situations évoquées qui peint, dessine, photographie, sculpte, réalise des vidéos ou des installations ou crée régulièrement,
• Vous êtes dans une de ces situations de création,
• Vous voulez des informations sur l’association ou nous proposer un partenariat,
• Vous voulez vous faire connaître ou faire connaître le travail de votre établissement (dans le domaine culturel, artistique, social, médico-social, sanitaire, psychiatrique…) ou intégrer notre réseau,
• Vous souhaitez obtenir, de manière individuelle ou collective, des informations juridiques (droits d’auteurs, statuts d’artistes, contrat…) ou concernant le fonctionnement des milieux artistiques et culturels.

Contact :
Association Eg'Art - Pour un égal accès à l'Art
6 rue de La Gabrielle 77 411 Claye-Souilly cedex
http://www.egart.fr/

jeudi 13 juin 2013

Première en France : un grand projet de recherche pourrait changer le cours de la maladie de Charcot



Permettre enfin de réels progrès dans la recherche contre la sclérose latérale amyotrophique (SLA, ou maladie de Charcot), c’est l’ambition du grand projet transversal Pulse qui va être mené en France. Sans précédent dans le monde par son envergure, il va permettre, grâce à la participation de 1 000 malades, de constituer des banques de données génétiques, biologiques, électrophysiologiques et d’imagerie sur la SLA. Ces éléments précieux pourront aider à mieux définir les causes de la maladie, anticiper son évolution et trouver de nouveaux traitements. A terme, ils pourront être utilisés par des chercheurs du monde entier.

 Présenté aujourd’hui lors d’un colloque organisé par l’Association pour la recherche sur la sclérose latérale amyotrophique (ARSLA) à quelques jours de la journée mondiale de la SLA (21 juin), le projet Pulse démarrera à l’automne.

Cette grande étude de cohorte PULSE (Pronostic valUe of biomarkers in amyotrophic Lateral Slerosis & Endophenopic study[1] ) va durer une dizaine d’années et devrait porter ses premiers fruits d’ici 3 à 4 ans. Elle sera réalisée dans les 17 centres SLA, structures hospitalières multidisciplinaires créés en régions par le ministère de la Santé sous l’impulsion de l’ARSLA, et renforcera leur collaboration.




« Nous franchissons aujourd’hui une nouvelle étape dans la lutte contre la SLA » s’est félicitée Marie-France Cazalère-Fouquin, présidente de l’ARSLA. « Les malades et leurs proches attendent un traitement avec impatience. L’étude Pulse, que nous soutenons activement depuis son origine, va ouvrir de nouvelles pistes vers la guérison. »

En effet, si de réels progrès ont été accomplis depuis 25 ans en matière de prise en charge des malades, la multiplicité des causes de la SLA, de ses formes et de son évolution n’ont pas encore permis la découverte d’un traitement curatif.

L’ARSLA est doublement engagée dans ce protocole de recherche innovant : l’association de patients co-préside le comité de pilotage du projet et le finance en large majorité grâce aux dons qu’elle reçoit. Elle va y consacrer à terme plus d’un million d’euros.


Vers une médecine personnalisée
« L’évolution de la SLA est très différente d’un patient à l’autre, et imprévisible. C’est pourquoi nous devons catégoriser les patients en fonction des différentes formes de la maladie, sachant que certaines touchent à peine 10 % d’entre eux » a déclaré le Dr David Devos, neuro-pharmacologue au CHU de Lille et coordonnateur et investigateur de ce projet initié par le Professeur Vincent Meininger.

La France a été précurseur en créant des bases de données cliniques sur la SLA. Ces nouvelles données permettront de compléter ces banques parmi les plus riches au monde. L’objectif ? Faciliter les travaux des chercheurs et les aider à trouver des traitements adaptés à une population large ou à des sous-groupes de patients en fonction de leur profil.

« Les banques de données que nous allons créer dans le cadre de Pulse vont nous aider à surmonter cette hétérogénéité de la maladie, à évaluer sa progression et savoir quel sera l’impact d’un traitement d’un patient à l’autre. En quelque sorte, le début d’une médecine personnalisée. » a ajouté le Dr Devos.
1 400 volontaires attendus
Pulse inclura 1 400 personnes, dont 1 000 malades, soit un sixième de l’ensemble des patients SLA, ce qui est considérable. Des « populations témoins » seront également incluses : 100 volontaires sains proches des malades ; 300 volontaires atteints d’une maladie neurologique (maladies d’Alzheimer et de Parkinson), pour comparer les différents marqueurs avec la SLA.

Ce projet Pulse a été présenté lors d’un colloque organisé au ministère de la Santé par l’ARSLA, pour faire un bilan sur les avancées réalisées depuis 25 ans, et dresser un panorama des défis à relever dans la recherche de traitements et la prise en charge des malades de la SLA.

À cette occasion, l’ARSLA a interpellé les pouvoirs publics sur la nécessité de renforcer le modèle des centres SLA, en ouvrant un dix-huitième centre en Bretagne, où cette prise en charge spécialisée fait défaut.

 

 
 


jeudi 30 mai 2013

La protection sociale maladie en voie de réorganisation : quel avenir pour le mouvement mutualiste ?


Quatre questions à Serge Brichet, président de la MGEFI à l'occasion de la prochaine assemblée générale de Reims des 18 et 19 juin 2013.


Qu’attendez-vous de l’assemblée générale de Reims ?

Cette assemblée générale se situe en plein cœur d’une actualité sociale et mutualiste particulièrement dense, marquée notamment par l’ANI et les problématiques qu’il soulève, ainsi que le travail engagé par les mutuelles de fonctionnaires concernant la gestion du RO (régime obligatoire). Autant de dossiers à forts enjeux stratégiques pour la MGEFI pour qui ces derniers mois ont été marqués par son adhésion à l’UMG ISTYA.
Nos travaux permettront également d’engager une réflexion sur l’adaptation de notre système contributif.

Comment se concrétise votre adhésion à Istya ?
Nous sommes désormais totalement impliqués dans les instances de l’union et participons à de nombreux travaux techniques et politiques : actuariat, systèmes d’information, solvabilité, gestion des contrats collectifs, ressources humaines, coordination politique, prévention, communication… Au rythme de ces derniers, Istya poursuit sa structuration et se révèle de plus en plus comme un acteur majeur de notre environnement mutualiste.

C’est la première fois, qu’à l’occasion d’une table ronde consacrée aux évolutions de la protection sociale, la MGEFI invite à débattre un économiste de la santé...
Avec d’éminents représentants des familles mutualistes, fonctionnaires et interprofessionnelles… La volonté de la MGEFI est de pouvoir ouvrir et enrichir sa réflexion sur les grands sujets d’actualité. Même si le débat interne est nécessaire, il pourrait se révéler moins pertinent si nos analyses n’étaient jamais confrontées aux visions extérieures. Pour nous, c’est aussi une façon de conforter les connaissances de nos délégués.

 

Quels sont les prochains défis pour la MGEFI ?

Le futur référencement, au premier chef d’entre eux, sans minorer les autres dossiers stratégiques. À quelques « encablures » de la prochaine procédure nous travaillons, avec la Mutualité fonction publique et les fédérations syndicales, pour proposer des adaptations règlementaires au dispositif existant. En interne, nous poursuivons toutes les actions destinées à améliorer la qualité du service à l’adhérent. Cette démarche constante à la MGEFI devrait d’ailleurs tout prochainement être reconnue avec la certification de la mutuelle pour sa relation adhérents.


Retrouvez en accès gratuit, la suite de l’article sur : www.miroirsocial.com



Entreprises : MGEFI,

 
 
 
 


 



jeudi 7 mars 2013

un bilan positif pour l'opération "Bus diabète 2012"


Objectifs

 

Un double objectif

1. Sensibiliser managers et employés ainsi que le grand public sur le diabète, ses éventuelles complications et sur l’alimentation équilibrée

2. Amener les participants à connaître la maladie pour mieux la prévenir (dépistage proposé sur quelques sites)

 

Un dispositif multi-sites

•Un bus-info circulant dans Paris et la région parisienne (12 au 17 novembre) ;

•Des interventions en salle organisées à Paris et à Lyon pour les entreprises qui ne pouvaient pas recevoir le bus ;

•Un barnum déployé sur les places publiques (parking centre commercial, Place du Change à Nantes, La Défense).

 

 

Chiffres-clés

 

Sur une semaine :

•1000 + participants sensibilisés

•636 questionnaires collectés

•600+ dépistages réalisés

•11 entreprises participantes

•15 sites

 

 

Suggestions

 

•Plus d’information sur les autres maladies

•Hypertension

•Dépistage de cholestérol

•Dépistage des risques cardiovasculaires

•Dépistage du cancer (cancer du sein notamment)

 

 

Entreprises participantes

 

•Air France

•Club Méditerranée

•Carrefour

•GDF-SUEZ

•Edenred (Ticket Restaurant)

•Lafarge

•Manpower

•Novo Nordisk

•Orange

•Sodexo

•Technitoit

 

Partenaire media : APCO Worldwide

 

 

Partenaires associés

 

•Abbott Diabetes Care

•Association « Bon Pied, Bon OEil » (Nantes)

•Association Française des Diabétiques

•FOOD Programme européen sur l’alimentation équilibrée

•Réseau Paris-Diabète

•Réseau DIANEFRA 93

•UNFM

•Ville de Nantes

•Ville de Paris

•AGEFIPH

En Guadeloupe :

•Entraide Gwadloup

•Réseau Karudiabète

 

 

Le film (5 min) réalisé sur l'opération bus diabète 2012  est disponible sur YouTube: http://www.youtube.com/watch?v=li2Ph1q3nhc

 

 

En savoir plus

www.santeenentreprise.com <http://www.santeenentreprise.com>  
 
Retrouvez l'actualité des actions sur Facebook :
 https://www.facebook.com/pages/Travailler-ensemble-avec-les-maladies-chroniques/114258551954308?fref=ts