Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 20 juillet 2016

VACCINATION : La FSPF renouvelle son engagement en faveur de la santé publique


                                                                                              Communiqué de presse — 19 juillet 2016

L’Ordre national des pharmaciens vient récemment de confirmer son positionnement en faveur de la vaccination à l’officine. La FSPF ne peut que s’en réjouir. Confortée par diverses publications scientifiques et propositions politiques, la Fédération milite, depuis plusieurs années, en faveur de cette évolution professionnelle.

La France est en retard dans ce domaine. Plusieurs pays (Royaume-Uni, Portugal, Irlande, Suisse, Tunisie, Etats-Unis, etc.) ont déjà autorisé la vaccination par le pharmacien, avec des résultats significatifs en termes de couverture vaccinale.

Aujourd’hui les Français se disent prêts à être vaccinés en officine. La FSPF rappelle que les pharmaciens n’ont pas vocation à pratiquer tous les vaccins et à vacciner tout le monde, mais souhaitent uniquement atteindre une population adulte qui ne consulte pas ou peu le médecin pour le rappel des vaccins déjà prescrits. Cette mission sera, bien entendu, accomplie en complément du travail déjà effectué par les médecins, infirmiers ou sages-femmes.

Par sa proximité, sa disponibilité et son accessibilité, le pharmacien peut couvrir les besoins de tous ceux dont la démarche vaccinale est aujourd’hui rendue difficile et accroître la protection des populations, en réduisant les coûts induits par les pathologies ainsi évitées. La France se doit de renforcer sa capacité à enrayer toute insuffisance du taux de couverture vaccinale. Le pharmacien d’officine peut donc jouer un rôle essentiel.

La FSPF rappelle que la mise en oeuvre de cette mission nécessite plusieurs conditions, notamment :
 la formation requise pour pratiquer la vaccination. La FSPF suggère d’intégrer, dans les études initiales, une formation à la vaccination suivie de formations continues (mise à jour sur les différents vaccins proposés, calendrier vaccinal et geste vaccinal) ainsi qu’une formation reconnue pour les pharmaciens en exercice ;

 la détermination des conditions techniques dans lesquelles ces vaccinations devront être réalisées. Le pharmacien devra disposer d’un local adapté à la vaccination assurant la confidentialité ;
 une rémunération adaptée, fixée dans la convention nationale pharmaceutique ;
 la fixation des modalités de transmission de l’information au médecin traitant ;
 le volontariat des pharmaciens. La vaccination devant rester une possibilité.

La FSPF appelle les Pouvoirs publics à jouer résolument la carte de la santé publique et s’engage à accompagner toutes les étapes de cette évolution.

NDLR : MGEFI et Vaccination : Next » 1 2

jeudi 16 juillet 2015

Le site de réservation d'hébergement étudiant arrive à Paris et lance un site en français


Uniplaces : une solution aux problèmes de logement
des étudiants français et européens

Le site de réservation d'hébergement étudiant arrive à Paris et lance un site en français
La start-up Uniplaces pointe son nez à Paris ! L’entreprise anglo-portugaise lance la version française de son site et inaugure sa plate-forme, destinée aux étudiants internationaux en mal de logement.

Ceux qui ont souvent caressé l’idée de partir étudier dans un autre pays d’Europe sans jamais concrétiser ce rêve pourraient nourrir de fausses idées sur le sujet – surtout ceux qui ont vu le film L’auberge espagnole, de Cédric Klapisch.
Trouver un logement lorsqu’on a décroché une place dans une université allemande, italienne, anglaise ou française n’est pas seulement difficile ; cela peut très vite relever de la gageure et se transformer en véritable épreuve. Ce sont d’anciens étudiants internationaux, confrontés au problème lors d’un séjour d’étude à l’étranger, qui ont imaginé la solution.
En 2013, Miguel Amaro, Ben Grech et Mariano Kostelec lancent Uniplaces depuis Lisbonne ; une start-up proposant une plate-forme internationale de réservation de logements étudiants en ligne. Profitant d’un vent d’innovation soufflant en ce moment sur le Portugal comme nouvelle scène européenne à la mode pour les start-up, le succès est rapide. Moins de deux ans après son lancement, Uniplaces emploie une centaine de personnes et propose plus de 30 000 chambres à des étudiants représentant non moins de 68 nationalités. Soit un profit de 8 millions d’euros pour l’ensemble des propriétaires participant à l’aventure.

Et pour s’assurer de la pérennité du système, Uniplaces mise sur le gagnant/gagnant. D’un côté, fini les galères pour les étudiants étrangers qui disposent désormais d’un moyen pratique et sûr de réserver un hébergement à distance, avec toutes les garanties. Les photos mises en ligne sont réalisées par des photographes professionnels d’Uniplaces, qui visite les logements disponibles avant la mise en ligne sur son site. Et pour les propriétaires, il s’agit d’un moyen aisé de pénétrer le marché du logement étudiant – soit une manne de quelques 19 milliards d’euros en Europe – et de rentabiliser leur bien immobilier au maximum en ayant un taux d’occupation élevé.
Troisième pays le plus demandé en 2014, après les Etats-Unis et le Royaume-Uni et 6ème au classement des exportateurs d’étudiants nationaux, la France s‘est tout naturellement imposée comme un acteur incontournable ces dernières années, selon le PDG d’Uniplaces, Miguel Amaro, qui précise que Paris, à elle-seule, accueille près de 60 000 étudiants internationaux chaque année. Et Paris n’est qu’une première étape pour la start-up qui compte très vite proposer ses services dans d’autres villes de l’hexagone.
En partenariat avec le puissant Erasmus Student Network (ESN) et d’autres partenaires prestigieux du monde de l’éducation internationale, Uniplaces est implémentée dans 9 pays : France, Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, Italie, Pays-Bas, Portugal, Autriche et Pologne.

En savoir plus:
Gabrielle Narcy
Marketing Manager France
Email: gabrielle@uniplaces.com
Skype: gabrielle.narcy
https://www.uniplaces.com/fr/

mercredi 14 janvier 2015

43% du grand public pensent que le groupe témoin ne reçoit pas de traitement



Enquête qualitative PACE¹ : des essais cliniques méconnus du grand public et peu accessibles aux patients souffrant de cancer
Les patients sont-ils bien informés des essais cliniques en cours ? Savent-ils comment ces essais se déroulent ? Sont-ils enclins à y participer ? Pour répondre à ces questions, les laboratoires Lilly ont mené une enquête qualitative PACE (Patient Access and Cancer Care Excellence) auprès de patients atteints de cancer et de leurs proches, dans 6 pays – Allemagne, Italie, Royaume-Uni, Japon, Etats-Unis et France1.

Ce volet qualitatif fait suite à la vaste enquête d’opinion PACE2 menée en 2013 auprès de la population générale, des patients et du personnel soignant pour déterminer leur niveau de connaissances sur les traitements et les soins en cancérologie, sur le système de santé de leur pays et l’implication des malades.


Les principaux résultats de l’enquête qualitative révèlent un manque d’information et une méconnaissance des patients et de leurs aidants sur les essais cliniques. En effet, de nombreux patients pensent que s’ils font partie du groupe dit « témoin », ils ne bénéficieront pas d’un traitement contre le cancer.
Le cancer est à l’origine de 7,6 millions de morts en 2008, soit environ 13% de la mortalité mondiale3. En France, le nombre de décès par cancer est estimé en 2012 à 148 0004. Seulement 15% des patients français ont participé à un essai clinique².


Des patients mal informés sur les essais cliniques
Une grande partie des patients ayant répondu à l’enquête qualitative PACE révèlent ne pas s’être vus proposer de participer aux essais cliniques. La plupart affirme que leur médecin ne leur a pas parlé de cette option lors de leur prise en charge. Ces déclarations confortent les résultats de l’étude quantitative PACE où 73% des patients, en général, affirmaient n’avoir jamais abordé le sujet avec leur médecin². « La qualité de prise en charge des patients inclus dans des essais cliniques est souvent meilleure que celle des patients non inclus. Les médecins doivent prendre le temps d’informer leurs patients sur les essais cliniques et leurs bénéfices pour leur santé pour faciliter la participation des patients aux choix thérapeutiques qui les concernent », affirme le Docteur Hélène Espérou, Directrice du projet Médico-scientifique et de la Qualité UNICANCER5.

Les patients ayant parlé des essais cliniques avec leur médecin ont eu le sentiment de ne pas être toujours écoutés, de ne pas avoir d’échanges avec lui. « En prenant connaissance de mon âge, l’oncologue s’est demandé, à voix haute, si je pouvais intégrer un essai clinique. Il en a ensuite discuté avec son interne et tout s’est décidé en 2 minutes. En lisant les critères d’inclusion, il a vu que les patients devaient avoir moins de 40 ans. J’avais 40 ans, je n’étais donc pas éligible.», regrette un patient français. D’autres ont ressenti que leur médecin les prenaient de haut lorsqu’ils abordaient le sujet ou coupaient court à la discussion, les laissant perplexes voire un peu effrayés¹.



Le médecin est perçu comme le seul à pouvoir proposer un essai clinique à son patient et ce dernier a confiance en son jugement.
Une méconnaissance des essais cliniques pouvant générer des réticences à y participer
Les interviews de patients et de proches réalisées dans le cadre de l’étude qualitative PACE mettent en évidence leur méconnaissance des essais cliniques. En effet,
de nombreux patients pensent que s’ils font partie du groupe dit « témoin », ils ne bénéficieront pas d’un traitement contre le cancer¹. « Je ne veux pas m’amuser avec les médicaments et prendre le risque de recevoir le placebo », explique un patient américain. Or, les patients atteints d’un cancer et qui sont dans le groupe « témoin » reçoivent systématiquement le traitement standard6. En revanche, les patients



lorsqu’ils participent à un essai clinique savent que tous les patients reçoivent un traitement.
 La plupart des malades pense que les essais cliniques ne servent qu’à ceux qui souffrent d’un cancer à un stade avancé et dont le traitement standard a échoué. « Je pense que les essais cliniques sont proposés quand tout



 
74% des personnes interrogées déclarent que si elles étaient atteintes d’un cancer, elles participeraient à une étude clinique dans l’espoir de recevoir un traitement qui prolongerait leur espérance de vie²

72% des interviewés affirment que si elles étaient elles-mêmes malades, elles aimeraient participer à des essais cliniques. Cela, d’autant plus que cette participation permettrait d’aider les futurs patients¹



Depuis plus de cinquante ans, Lilly s’engage à proposer des médicaments qui changent la vie et aident les personnes qui vivent avec un cancer et leurs proches. Lilly est déterminé à poursuivre dans cette voie et continuer à améliorer la vie des personnes souffrant du cancer dans le monde.

En investissant plus de 24% de son chiffre d’affaires global dans la R&D et plus particulièrement en oncologie, Lilly se place aujourd’hui dans le peloton de tête des entreprises françaises qui s’engagent dans la recherche.

La vision de Lilly est d’accompagner les changements de prise en charge du cancer, se donnant comme priorité l’accès rapide à l’innovation.
Lilly france en quelques chiffres
6 domaines thérapeutiques d’expertise : les neurosciences, l’oncologie, l’endocrinologie, la santé de la femme, l’urologie, le cardiovasculaire et les soins intensifs.

Plus de 2 300 collaborateurs en 2014 répartis sur deux sites : le siège social à Neuilly-sur-Seine et le site de production à Fegersheim, en Alsace

1er site de production du groupe à Fegersheim spécialisé dans les traitements injectables



Capital Image
Stéphanie Chevrel

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espoir est perdu et qu’il n’y a pas d’autre alternative. Les patients qui y participent n’ont pas d’autre choix », témoigne un patient français.

Or, les essais cliniques sont proposés à tous les stades de la maladie⁵ Certains patients et proches le savent et voient la participation à un essai clinique comme « l’espoir que mon mari et tous les patients, en général, puissent accéder à une nouvelle molécule qui stopperait le cancer. Et que la recherche avance. L’espoir prend le pas sur les risques éventuels » (aidante allemande).

« En France, il reste un certain nombre de réticences et de peurs de la part des patients à participer à des essais cliniques. Les Français ont la chance de pouvoir accéder à l’innovation thérapeutique de façon plus importante que dans un certain nombre de pays par un certain nombre de dispositif dont les essais cliniques. Les associations de patients, à côté des médecins et des promoteurs d’essais cliniques ont un rôle important pour dédramatiser les essais cliniques auprès des patients. Elles peuvent leur expliquer leur déroulement, leur intérêt, voire leurs contraintes de façon concrète et ainsi mettre un terme à cette idée de patient-cobaye », affirme le Docteur Hélène Espérou⁵.



Participer à un essai clinique : une expérience positive
Les patients qui ont la possibilité de participer à un essai clinique, ainsi que leurs proches témoignent, généralement, d’une expérience positive. « Je ne pense pas qu’il y avait des inconvénients ; à part qu’il était difficile pour mon oncle d’aller en consultation ou faire d’autres tests alors qu’il était fatigué ou avait des effets secondaires », témoigne un aidant italien.

La plupart des patients ayant participé aux essais cliniques se sentent privilégiés d’avoir reçu une plus grande attention de la part des médecins et du personnel soignant. « Le patient qui a participé à un essai clinique a été surveillé et pris en charge différemment des autres patients », affirme un aidant allemand.

Cependant, le sentiment de se sentir privilégié disparait chez les patients une fois l’essai clinique terminé. « Vous êtes extrêmement bien informé, mais une fois que vous sortez de l’essai clinique, il n’y a pas une lettre, absolument rien de plus …», regrette un patient français.





« Le cancer n’attend pas, avançons pour les patients »
1 Clinical Trials. ecancer 2014, 8:432 DOI: 10.3332/ecancer.2014.432.

2 Ramers-Verhoeven, C, et al. "New Insights Into Public Perceptions of Cancer." ecancer 2013, 7;349.

3 Globocan 2008, IARC, 2010. http://www.iarc.fr/fr/media-centre/iarcnews/2010/globocan2008.php

4 « La situation du cancer en France en 2013 » Collection état des lieux et des connaissances, ouvrage collectif édité par l’INCa, Boulogne-Billancourt, décembre 2013. http://www.invs.sante.fr/Espace-presse/Communiques-de-presse/2013/Evolution-de-l-incidence-et-de-la-mortalite-par-cancer-en-France-entre-1980-et-2012

5 Témoignages recueillis dans le cadre de la Table Ronde de Lilly Oncology – Décembre 2013

6 Coalition of Cancer Cooperative Groups. "Learn About Cancer Clinical Trials." disponible sur http://www.cancertrialshelp.org/Icare_content/icMainContent.aspx?intAppMode=2. May 13, 2014.



Contacts presse
Lilly France
Véronique Delvolvé-Rosset

Tél : 01 55 49 36 13

Email : delvolve_rosset_veronique@lilly.com

www.lilly.fr

lundi 10 juin 2013

Enquête PACE : les Français face aux cancers


 

Une satisfaction globale des progrès réalisés dans la lutte contre le cancer mais des attentes très fortes en termes d’accessibilité aux nouveaux traitements

Quelles avancées dans la recherche contre le cancer ont été fructueuses ces vingt dernières années ? Combien coûte le développement d’un produit innovant en oncologie ? Quel est le délai requis pour sa commercialisation ? Une vaste enquête d’opinion appelée PACE1 (Patient Access and Cancer Care Excellence) a été menée dans 6 pays – Allemagne, Italie, Royaume-Uni, Japon, Etats-Unis et France – par les laboratoires Lilly avec GfK1 pour déterminer le niveau de connaissances de la population générale, des patients et du personnel soignant sur les traitements et les soins en cancérologie, sur le système de santé de leur pays et l’implication des malades.

En France, les principaux résultats de l’enquête révèlent que 59% de la population sont satisfaits des avancées effectuées ces vingt dernières années dans la lutte contre le cancer¹. En revanche, 60% regrettent la lenteur de la mise à disposition des molécules innovantes aux patients¹. Deux perceptions partagées par l’ensemble des personnes auditées dans le monde.

Le cancer est à l’origine de 7,6 millions de morts en 2008, soit environ13% de la mortalité mondiale2. En France, le nombre de décès par cancer est estimé en 2011 à 147 5003.

Une bonne connaissance générale en oncologie mais des idées reçues persistantes

Les résultats de l’enquête PACE soulignent la bonne compréhension en oncologie de la population générale. A l’image des 5 autres pays interrogés, près d’1 Français sur 2 (48%)¹ considère que l’annonce du diagnostic n’est plus synonyme de mort assurée (contre 65% des Américains)¹. Cet optimisme relatif est partagé par les patients (67%)¹ et les personnels soignants (56%)¹.

34% des Français estiment également que le taux de mortalité par cancer a diminué¹. En effet, le taux de décès attribué au cancer a baissé de 22 % chez l'homme et de 14 % chez la femme, en vingt ans, en France¹.

Cependant, certains clichés persistent chez les Français interrogés :
            ®     
46% pensent que le cancer est une seule et même pathologie¹ sévissant dans toutes les parties du corps. Les chercheurs ont pourtant recensé plus de 200 types de cancers d’origines différentes (environnementales, génétiques ou biologiques)¹
            ®     
70% estiment que la Recherche est menée par le secteur public¹ tandis que 58% voient les laboratoires comme un acteur majeur de la Recherche en France¹.

« Le niveau de connaissance est relativement faible car on est en face d’un paradoxe. On a une maladie qui tue près de 150 000 personnes par an en France, et nos concitoyens veulent à la fois qu’on les guérisse mais ne veulent pas trop en savoir et surtout ne pas savoir s’ils ont eux-mêmes une conduite à risque » explique le Professeur Philippe Rougier, ex-Chef de service Oncologie Digestive à Hôpital Européen Georges Pompidou. « Le niveau de connaissance varie en fonction des niveaux socio-économiques, des expériences personnelles et des âges : il augmente brutalement quand l’individu ou un de ses proches est atteint d’un cancer » affirme-t-il.

« Au-delà de l’envie du malade d’en savoir plus ou non et de son niveau socioculturel, le niveau de connaissance sur la maladie dépend aussi de la qualité de l’information disponible » ajoute Bernard Delcour, Président de l’Association Française des Malades du Myélome Multiple (AF3M).

 

60% des Français pointent du doigt le délai d’attente trop long pour l’accessibilité des patients aux molécules innovantes¹

59% de la population estiment que les progrès en oncologie ont été remarquables ces vingt dernières années¹ ; la moitié des Français interrogés se dit d’ailleurs satisfaite du financement de la lutte contre le cancer¹. Un point de vue que ne partagent pas les 74% des patients¹ et 81 % des personnels soignants¹ qui attendent davantage de financement. Ce manque d’investissement est aussi dénoncé par une bonne majorité de la population des cinq autres pays participant à l’enquête PACE¹.

Autre point important soulevé par 60% de la population française¹ : le temps d’attente beaucoup trop long des patients pour accéder aux produits innovants. En effet, les patients sont 86% à se plaindre de ce délai¹ contre 65% des personnels soignants¹. Pour la recherche et le développement de nouveaux produits innovants, 77% des Français attendent plus de coopérations au niveau international¹. Et 3 personnes sur 4 souhaitent une meilleure collaboration entre les différents acteurs de la lutte contre le cancer¹, à savoir les pouvoirs publics, les ONG, les institutions académiques et les entreprises du médicament, afin d’accélérer les progrès en oncologie.

« Avant d’être autorisées sur le marché français, toutes les molécules innovantes sont souvent autorisées bien avant aux Etats-Unis. En France, le volet réglementaire a pris le dessus. On cherche avant tout à se couvrir des risques d’image, financiers et sanitaires. Une telle approche très réglementée est antinomique avec une démarche d’innovation. La prise d’initiative doit être primordiale. Il faut viser une démarche plus globale qui prenne mieux en compte la qualité de vie des malades, développer des approches projets qui garantissent un haut niveau de sécurité sanitaire tout en simplifiant les processus et en réduisant les délais. Tout cela convergera vers une meilleure maîtrise des coûts » souligne Bernard Delcour.

« Le public n’a pas conscience de la rigidité des critères qui s’appliquent à l’industrie et de la notion de « service médical rendu », c’est-à-dire du fait qu’un produit est jugé à la fois sur son efficacité et sur sa tolérance » ajoute le Professeur Philippe Rougier

 

Optimiser l’accès des patients aux essais cliniques pour leur faire bénéficier des traitements innovants et faire avancer la recherche

Les résultats de l’enquête PACE mettent en avant que 72% des Français souhaitent que les patients puissent participer à des essais cliniques¹. En effet, 56% de la population générale¹ considèrent que les essais cliniques offrent aux patients l’opportunité de faire progresser la recherche mais aussi de recevoir un traitement meilleur. Actuellement, seulement 15% des patients en France ont déjà participé à un essai clinique¹ ; 68% des patients affirment n’avoir jamais abordé ce sujet avec leur médecin¹.

« Le rôle des médecins pour optimiser l’accès des patients aux essais cliniques est très important. Cela demande une certaine discipline parce qu’il existe beaucoup d’essais de types différents : les essais cliniques peuvent être menés par  les industriels, en particulier pour évaluer les  nouveaux produits, ces essais ne pouvant inclure qu’un nombre limité de patients ; ceux qui sont soutenus par le gouvernement à travers  les programmes hospitaliers de recherche clinique (PHRC) et ceux menés par les sociétés savantes » précise le Professeur Rougier.

Enfin, 89% de la population française ne verraient aucune objection à ce que les médecins et les chercheurs exploitent leurs données médicales pour améliorer la recherche en oncologie¹. Près de 9 patients sur 10 en feraient de même pour aider les autres malades¹.

 

« Le cancer n’attend pas, les malades non plus ! »

Références

[1] Etude PACE (Patient Access and Cancer Care Excellence) réalisée par les laboratoires Lilly auprès de la population, de patients atteints de cancer et de personnels soignants le cancer en Allemagne, en France, en Italie, au Royaume-Uni, au Japon et aux Etats-Unis – août/octobre 2012. En France, 500 personnes issues de la population générale, 100 patients et 102 personnels soignants ont été interrogés du 24 août au 4 octobre 2012.
[2] Une des plus grandes entreprises mondiales d’études, de sondages
[3] Globocan 2008, IARC, 2010. 
http://globocan.iarc.fr/factsheets/populations/factsheet.asp?uno=900
[4] « La situation du cancer en France en 2012 » Collection état des lieux et des connaissances, ouvrage collectif édité par l’INCa, Boulogne-Billancourt, décembre 2012.
http://www.e-cancer.fr/publications/69-epidemiologie/629-la-situation-du-cancer-en-france-en-2012
[5] Dynamique d'évolution des taux de mortal- Collection Rapports & synthèses, ouvrage collectif édité par l’INCa, Boulogne-Billancourt, novembre 2010.
[6] Cancer Research UK, “Can cancer be prevented?”, http://www.cancerresearchuk.org/cancer-info/healthyliving/introducingcancerprevention http://www.cancerresearchuk.org/cancer-info/healthyliving/introducingcancerpreventionAccessed January 11, 2013.FRCPR00110 - Mai 2013

mercredi 6 février 2013

C'est à lire : « Clés du savoir être interculturel » de Laurent Goulvestre - Editions AFNOR

 
 



Réussir à l’international ? Tous les hommes d’affaires, expatriés, cadres et capitaines d’industrie en rêvent. Pourtant, peu sont réellement préparés et font du business comme avec des français.

Laurent Goulvestre décline, dans ce livre, bonnes pratiques et clés de compréhension pour faire des affaires à l’export sereinement. A mettre d’urgence dans la valise de tous les hommes d’affaires, ce livre donne les sésames de la réussite professionnelle à l’étranger dans sept pays clefs que sont le Japon, la Chine, les USA, l’Inde, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la Russie.

Petit tour d’horizon international ?

Savoir gérer le temps au Japon
: Les Japonais ont une conception du temps linéaire extrêmement rigide. Arriver à l’heure, c’est déjà être en retard. 15 minutes en avance, c’est le bon temps…

L’art subtil du cadeau avec les chinois.
Bien que cela soit une tradition bien ancrée, offrir un cadeau en Chine engage celui qui l’accepte à rendre l’équivalent sous une forme ou sous une autre. Le cadeau n’est pas là pour faire plaisir mais pour sceller une relation ...

Aux Etats-Unis
, vraie ou fausse décontraction ? Ils vous appelleront rapidement par votre prénom en vous tutoyant et porteront une tenue vestimentaire décontractée. Attention, ces apparences sont trompeuses et il ne faudra jamais sous-estimer la position hiérarchique du partenaire américain sur la seule base de son attitude.

En Inde, alors c’est oui ou c’est non ?
Quand on communique avec un Indien, il a tendance à faire un signe de tête en forme de huit horizontal que l’on traduit aisément par un « je vous ai compris » mais en aucun cas à la validation des propos évoqués. Ce signe de la tête est très perturbant car notre cerveau voit quelque chose de négatif qui ne doit pas être interprété comme tel.

Au Royaume-Uni, d’abord de la diplomatie
. Dans les affaires, les britanniques n’aiment pas froisser leurs interlocuteurs et ils utilisent souvent la diplomatie dans leurs relations et cela , ce qui irrite forcément leurs partenaires. Ce qui est apparemment pris pour de l’hypocrisie ou du snobisme « à la British », n’est en fait qu’une volonté de ne pas froisser l’autre.

Les allemands clairs, précis et rigoureux.
Ils adoptent naturellement un mode de fonctionnement communautaire, avec une recherche permanente du consensus. Ils sont réceptifs à un argumentaire solide et motivé et cherchent en permanence une cohérence et une précision dans les propos.

En Russie, aller droit au but.
Lors des réunions, allez droit au but et alignez chiffres et arguments. Les Russes ne prêtent pas beaucoup d’attention aux longues présentations… En Russie, on achète plus à une personne qu’à une entreprise. La relation est avant tout basée sur la confiance et les promesses doivent être tenues même si elles ne sont que verbales.

L’atout de ce livre : il est le seul sur le marché à faire des perceptions croisées entre les 7 pays et les 7 cultures proposées. Ce que pense un Russe d’un Japonais, ou encore un Américain d’une Chinois... L’auteur analyse les valeurs, les attitudes et les comportements associés à ces 7 pays et ainsi dépasse les clichés.

Les clés du savoir être interculturel
est disponible sur la


Réf. : 3465387 - ISBN: 978-2-12-465387-4


A propos d’AFNOR Editions



AFNOR Editions a publié, en 2012, 50 ouvrages d’experts reconnus, qui abordent 14 thèmes de l’économie et les préoccupations des professionnels et des particuliers : efficacité professionnelle, construction, agroalimentaire, gestion des risques, management, relations et négociation internationales… Pour un public plus averti, AFNOR Editions publie des recueils (format livre et CD) qui réunissent un ensemble de normes et réglementations sur des thématiques sectorielles ou d’actualité. L'association AFNOR et ses filiales constituent un groupe international au service de l'intérêt général et du développement économique. Il conçoit et déploie des solutions fondées sur les normes, sources de progrès et de confiance.