Nora ANSELL-SALLES

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jeudi 29 juin 2023

🔴ALERTE INFO :MGÉFI

La Mgéfi confirme sa stratégie d’ouverture au sein de la fonction publique
Le 29/06/2023
Le plan stratégique Magellan 2020-2023 prévoit un développement de la Mgéfi au travers notamment de l’ouverture à d’autres versants de la fonction publique. La Mgéfi a ainsi fait le choix de proposer très prochainement une offre labellisée à destination des territoriaux et est d’ores et déjà en situation de répondre aux appels d’offres sur ce champ de la fonction publique en contrat collectif.


A l’occasion de son Assemblée générale des 28 et 29 juin à Nîmes, la Mgéfi affirme sa volonté de se développer et de proposer son savoir-faire et son excellence opérationnelle au service des agents territoriaux.
La Mgéfi est une mutuelle spécialiste de la fonction publique. Elle accompagne depuis 14 ans les agents des ministères économiques et financiers. Son expertise relative aux besoins des fonctionnaires du MEFSIN en santé et prévoyance est solide et dans le cadre de la réforme de la PSC, la Mgéfi souhaite élargir son champ d’action. « Le sujet pour notre mutuelle est de regarder la ligne d’horizon, la Mgéfi a un besoin primordial d’élargir sa population couverte en renforçant la part des fonctionnaires actifs » précise Bruno Caron, président de la Mgéfi.
La fonction publique territoriale (FPT) représente un marché ouvert et aux besoins diversifiés. La multiplicité des collectivités, de leur typologie, la diversité des possibilités de contrat, collectif obligatoire ou non, individuel labellisé… le grand nombre des acteurs d’OCAM déjà présents, font de la FPT un marché à réel potentiel. « Les ambitions de développement de la Mgéfi se concrétiseront dans un cadre raisonnable et raisonné, notre mutuelle a toute sa place dans la complémentaire santé des fonctionnaires des collectivités territoriales, qu’elle saura accompagner au plus près de leurs besoins », indique B. Caron.

Dans cette perspective la Mgéfi signe lors de son AG une convention partenariale avec l’AIO Santé, spécialiste et détenteur de contrats collectifs territoriaux. Depuis plus de 60 ans l’AIO Santé propose des offres en complémentaire santé adaptées aux fonctionnaires. Elle a été créée par des fonctionnaires territoriaux, notamment des secrétaires de mairies, qui souhaitaient avoir une complémentaire santé et une meilleure prise en charge de leur couverture santé.

Une ambition de développement qui illustre des travaux concrets et d’heureuses perspectives dans la cadre du Groupe Matmut.
La Mgéfi est entrée dans le Groupe Matmut au 1er janvier 2023. En effet, il n’y avait pas de représentation fonction publique en santé et prévoyance au sein du groupe et la Mgéfi recherchait un espace de pleine et totale expression.
Dès le 1er janvier, les travaux ont commencé pour les équipes, les chantiers ont été lancés et l’expertise du groupe a pu bénéficier à la Mgéfi afin d’accélérer certains processus SI notamment. Aussi, courant juillet, la Mgéfi sera en mesure de proposer une offre labellisée à destination des territoriaux, 100% digitalisée. « Ce travail commun des équipes Mgéfi, Matmut et Ociane Matmut augure de belles perspectives » se réjouit B. Caron.
Dans le même esprit, la Mgéfi affirme qu’elle sera au rendez-vous de la réforme de la PSC, en souhaitant que la prévoyance soit en inclusion de l’offre santé. En effet, dans une démarche engagée d’équité et de mécanismes de solidarité, la Mgéfi conforte sa vision d’une protection globale accessible à tous.

À propos de la Mgéfi 🔎
Présidée  par Bruno  Caron, la Mgéfi est la seule mutuelle  référencée  par les Ministères Économiques  et Financiers pour la protection  sociale  de leurs agents. La Mgéfi  propose à ses adhérents une offre complète santé, prévoyance  et services. Depuis le 1er janvier 2023, la  Mgéfi fait partie du Groupe  Matmut, acteur engagé  depuis plus de 60 ans auprès de ses 4,2 millions de sociétaires. Acteur citoyen et responsable, le Groupe Matmut  agit en faveur d'une société plus solidaire, inclusive et active face aux engagements climatiques. Au sein  de la SGAM Matmut, la Mgéfi  s'impose comme  étant  le pôle  Fonction  Publique  et s'inscrit  dans une stratégie de développement aux bénéfices  des agents  publics.

La Mgéfi  en chiffres 🔢
327 165 personnes  protégées 
1212 militants
200 collaborateurs 
Taux de satisfaction adhérents : 91%
Frais de gestion : 13,9%
Taux de redistribution : 85,7%

 
🖋Je tiens à  remercier  les photographes militants "amateurs" et néanmoins  très  pro. sans qui je n'aurais pu constituer  et partager  cet album  photos  de l'AG de Nîmes.
Un grand  merci  à tous.
MGÉFI  UN JOUR MGÉFI  TOUJOURS 🫠
Nora Ansell-Salles 
Rédacteur  en  chef  du blog et des Veilles  Mine  d'Infos. 


samedi 22 janvier 2022

AGENDA "L'avenir des complémentaires santé" le 27 janvier (Université Paris Dauphine)

Bien que le colloque a été indéniablement une réussite, et qu'il apporté un certains nombre de réponses, il convient de garder l'oeil ouvert sur :

👉La question du 100% Sécurité Sociale qui reste  importante à clarifier...

👉Tout comme l'impact du 100% santé sur la gestion des mutuelles qu'il convient de suivre de  près...

👉Ainsi que les conséquences de la PSC des fonctionnaires sur les mutuelles...

En un mot il nous  faut être attentif aux évolutions...

En attendant de retrouver sur cette page le compte rendu des travaux de cette journée, en voici le replay:

🖥 REGARDER LE REPLAY 


👉UN COLLOQUE A NE PAS MANQUER :

« L’avenir des complémentaires santé » le  27 janvier prochain entre 9h00 et 13h00 en direct l'université de Paris Dauphine


Organisé par la Chaire Gouvernance et Régulation de l’Université Paris Dauphine-PSL, ce colloque réunira à la fois les auteurs des études récentes menées sur le sujet, des experts et universitaires spécialistes de l’économie de la santé ou des assurances, ainsi que des représentants des différentes parties prenantes concernées par la question (OCAM, autorités de santé, opérateurs du système de soins).


Le financement des dépenses de santé en France repose sur l’articulation de l’assurance maladie obligatoire (AMO), qui couvre l’ensemble de la population, avec les organismes d’assurance complémentaire maladie (OCAM) qui assurent 13,4 % des dépenses de santé au bénéfice de 95% de la population. Ces chiffres moyens masquent de très fortes disparités dans les taux d’intervention des différents vecteurs de financement : l’AMO couvre l’essentiel des dépenses d’hospitalisation, et les complémentaires couvrent, entre autres, 70% des dépenses d’optiques et 40% des soins dentaires.

La dualité du système de financement trouve son origine dans la création des mutuelles, d’un côté, des instituts de prévoyance, de l’autre, qui ont permis dès le XIXème siècle de mutualiser des risques sociaux, respectivement entre les membres d’une collectivité territoriale ou professionnelle, ou entre employeurs et salariés. L’État est intervenu plus tard, notamment après 1945, pour étendre la prise en charge à un spectre de plus en plus large de catégories de citoyens, jusqu’à garantir une couverture universelle. Cette couverture s’est également étendue au fil du temps à un nombre croissant de catégories de dépenses de santé. Néanmoins, la persistance d’une couverture partielle des dépenses par l’AMO a pérennisé une demande de couverture par un système privé d’assurance complémentaire.

Trois types d’acteurs, aux statuts, régimes fiscaux et modèles économiques différents interviennent dans ce secteur. Au côté des organismes sans but lucratif que sont les mutuelles et les instituts de prévoyance, on trouve les compagnies d’assurance et les bancassurances, attirées, notamment à partir des années 1980, par ce marché en croissance et relativement peu risqué. Ces acteurs ont fortement modifié les pratiques commerciales en différenciant les services proposés aux divers segments de clientèle. Ils ont introduit un fort degré de concurrence dans une activité qui, historiquement, était fondée sur des prestataires opérant de facto sur des marchés protégés. Cette concurrence a été renforcée par différentes interventions de la puissance publique qui y a vu un biais pour faire baisser les coûts de l’assurance complémentaire, et du coup faciliter l’accès aux soins.

Du point de vue des pouvoirs publics, les OCAM ont en effet constitué l’un des vecteurs ayant permis, au cours des dernières décennies, d’améliorer le taux de couverture des dépenses de santé, et partant l’accès aux soins des français, sans peser sur les prélèvements obligatoires. Cela a conduit la puissance publique à encadrer, via des dispositifs fiscaux, l’offre de service des complémentaires santé en instaurant à la fois des « planchers » de prestation et des « plafonds » de remboursement. Par ailleurs, la solvabilisation de la demande a été organisée en mettant en place des transferts fiscaux entre catégories d’assurés.

La combinaison du renforcement de la concurrence et de l’encadrement des pratiques contractuelles a toutefois eu des effets indésirables. L’empilement des réformes au cours du temps a en effet abouti à un système marqué par des inégalités entre assurés, un certain nombre d’inefficacités (telle l’inflation de certaines dépenses) tout en laissant persister des difficultés d’accès à certains types de soins pour une partie des assurés sociaux ou en générant des « reste à charge » élevés pour certaines catégories de dépenses.

Plusieurs rapports récents ont analysé ces dysfonctionnements et ont fait l’objet de discussions. Le Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance Maladie (HCAAM), notamment, s’est penché sur l’organisation du système de financement de la santé et ses évolutions. Un débat s’est même engagé par voie de presse sur le développement d’une « Grande Sécu ». L’un des mérites du débat a été de souligner l’articulation de la question de l’organisation du financement des dépenses de santé avec des problématiques connexes comme la prévoyance, la prévention, la gestion des parcours de soins ou le financement de l’innovation. 

Plateforme d’échanges et de réflexions associant monde universitaire, acteurs de la décision publique et opérateurs des secteurs concernés par les régulations publiques, la Chaire Gouvernance et Régulation organise le 27 janvier 2022 une conférence qui réunira les auteurs des études récentes, des experts et universitaires spécialistes de l’économie de la santé ou des assurances, ainsi que des représentants des différentes parties prenantes concernées par la question : OCAM, autorités de santé, opérateurs du système de soins.

Il s’agira d’évoquer ensemble les problèmes soulevés par l’articulation entre assurance maladie obligatoire et complémentaires santé et de discuter des voies d’évolution qu’il est à la fois raisonnable et réaliste d’envisager pour renforcer la cohérence, l’efficacité et la dynamique de notre système de financement de la santé.

Ce colloque aura lieu en présentiel à Dauphine, avec diffusion des débats en ligne. Il donnera lieu à une synthèse écrite et à un montage vidéo, à l’image de l’ensemble des travaux de la Chaire.


 

PROGRAMME

Introduction : Eric Brousseau, Chaire Gouvernance & Régulation, Université Paris Dauphine-PSL

Table ronde 1 : Enjeux de l’articulation public-privé dans le financement de la santé et de l’offre de soin

Modérateur : Eric Brousseau, Directeur scientifique de la Chaire Gouvernance et Régulation

INTERVENANTS :

  • Brigitte Dormont, Professeure d'économie, Université Paris Dauphine-PSL
     
  • Carine Franc, Chercheuse associée en économie, INSERM (Institut National de la santé et de la Recherche Médicale)
     
  • Pierre Maitrot, Directeur des Affaires Publiques, Groupe Elsan, membre de la FHP (Fédération de l'Hospitalisation Privée)
     
  • Carine Milcent, Professeure d'économie, Paris School of Economics
     
  • Nicolas Peju, Directeur général, Centre  Hospitalier National d'Ophtalmologie des Quinze-Vingts

Table ronde 2 : Les complémentaires santé : Quel modèle économique ? Quelle offre de service ? Quelle régulation ? 

Modérateur : François-Xavier Albouy, Directeur de Recherche de la Chaire "Transitions démographiques, Transitions économiques"

Intervenants :


  • Eric Chenut, Président, Mutualité Française

  • Josette Guéniau, Associée fondatrice du cabinet de conseil JGSC, Directrice de l'Obervatoire Santé et Innovation, Institut Sapiens 

  • Florence Lustman, Présidente, France Assureurs (ex FFA)

  • Guillaume Moukala Same, Chargé d'études économiques, Cabinet Asterès et FONDAPOL (Fondation pour l'innovation politique)

  • Erwan Samyn, Rapporteur extérieur, Cour des Comptes

  • Denis Raynaud, Directeur, IRDES (Institut de Recherche et de Documentation en Économie de la Santé)

  • Joëlle Toledano, Professeur Émérite, associée à la Chaire Gouvernance et Régulation, membre du Conseil National du Numérique (CNNUM)

Conclusion : Éric Brousseau

Nous vous attendons nombreux(ses) à cet événement sur place à Dauphine ; il est alternativement proposé en ligne sur la plateforme Livestorm; lien d'inscription en présentiel et lien d'inscription à la plateforme Livestorm ci-dessous:

Inscription à la conférence sur place à Dauphine

=> Salle Raymond Aron  (2ème étage - Université Paris-Dauphine)

Le pass sanitaire sera contrôlé à l'entrée de l'événement.

Pour vous inscrire,  cliquez sur les liens suivants :

Contact:

 Cécile Crétien

Consultante relations presse senior

Mob. | +33 (0) 6 72 72 03 16

47 bis, rue des Vinaigriers | 75010 Paris


mardi 10 mai 2016

2 juin 2016 : Séminaire Bilan ANI SANTÉ

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15 avril 2016
Lettre éditée par Espace social européen - Prix 3 € - Sarl au capital de 120 000 € - RCS PARIS B 480 706 159 (2005B02166)
Principal associé : Pascal Beau - 22 rue Léon Jouhaux, 75010 Paris- Tél. : 01 53 24 13 00 - FAX. : 01 53 24 13 06.
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mardi 5 avril 2016

MFP, Annick Girardin veut rassurer…

604 du 04 avril 2016
Le rapport sur les missions et l'organisation de la FNMF en conseil national
Le conseil national de la FNMF planchait vendredi 1er avril sur le rapport consacré aux "missions et (à) l'organisation des structures fédérales". Le texte sera soumis au vote lors de l'assemblée générale du 23 juin prochain (durant laquelle son nouveau président sera élu).
Trois axes pour les missions de la fédération : "acteur du mouvement social", "fédération professionnelle", et "soutien des mutuelles par ses services".
- Acteur du mouvement social
Trois aspects à cette fonction : animer le réseau des mutuelles, des militants et des mutualistes pour "faire mouvement "; enrichir le dialogue avec les autres "acteurs du mouvement social" et développer la visibilité de la Mutualité en dehors de nos frontières ; enfin "renforcer l'attractivité et l'influence de la fédération dans le champ de la protection sociale non lucrative".
- Fédération professionnelle
Dans ce cadre, la FNMF sera d'abord chargée de défendre et de promouvoir le modèle mutualiste et les intérêts économiques de ses membres. Une approche "offensive", notamment en réponse à l'Ani santé. Le document évoque un "rapport de force avec ses interlocuteurs" et des "prises de position assumées vis-à-vis des pouvoirs publics".
Autre volet: "penser la fédération comme syndicat d'employeurs". Concrètement, la FNMF reprendra "à son compte les missions de l'Ugem et la responsabilité de la branche Mutualité".
- Soutien des mutuelles
Les services seront "précisés dans leur dimensionnement" et recensés "pour distinguer ceux qu'il faut maintenir au sein de la fédération de ceux qui pourraient être reprise par des tiers, mutualistes ou non".
Décryptage : Clairement un changement d'époque pour pour la FNMF avec des liens renforcés entre la "base" et le niveau fédéral pour mieux asseoir la démocratie de délégation, moins de dépenses, plus d'identité mutualiste.
MFP, Annick Girardin veut rassurer…
Bien que tous les arbitrages interministériels ne soient pas encore rendus, le dossier de la protection sociale complémentaire des fonctionnaires semble se stabiliser. Au sortir d'une rencontre avec la ministre de la Fonction publique, Serge Brichet, président de la MFP (Mutualité Fonction Publique) a apporté quelques précisions :
-Pas de changement de règles sur la procédure de référencement des Ocam (il semble que le rapport Charpin soit "enterré" pour cause de désaccords entre les administrations). Le principe du choix d'Ocam sur la base d'un haut niveau de solidarité pour la FPE prévaudrait. Pas de labellisation des opérateurs en perspective
-Le démarrage de la 2ème phase devrait débuter en septembre prochain.
-La durée du mandat de l'opérateur référencé, resterait à 7 ans mais cela doit encore être confirmé.
-Les aides aux agents publics subiront bien une quasi disparition puisque leur montant de 19 Ms € fixé en 2015 est largement raboté dans le budget 2016. Une inégalité de situation avec le secteur privé qui se creuse.
Pour le présent, la MFP poursuit la mobilisation des agents en liaison avec les fédérations syndicales.
Transition emploi-retraite: le COR fait le bilan
La dernière séance plénière du COR était consacrée aux transitions emploi-retraite. 50,7% des 55-64 ans sont actifs et 47% en emploi, en 2014. La hausse à partir de 2008 est due aux réformes de retraite et restrictions des dispositifs de sortie anticipée du marché du travail.
Entre 2003 et 2014, le taux d'activité des 55-64 ans s'est accru de plus de 12 points. Le taux de chômage grimpe également (+3,3 points) sous l'effet du contexte conjoncturel, du relèvement de l'âge minimal légal de départ et de la suppression progressive de la dispense de recherche d'emploi. Le taux d'emploi est supérieur à la moyenne européenne pour les 55-59 ans (respectivement 67,8% et 65,7%) mais bien inférieur pour les 60-64 ans (respectivement 25,3% et 36,6%). Entre 2009 et 2013, de plus en plus de nouveaux retraités de la Cnav étaient en poste l'année précédent leur départ la retraite, en raison surtout du poids croissant du dispositif carrière longue (22,3% en 2013 contre 3,7% en 2009). La retraite progressive augmente également, mais ne représente que 0,59% du nombre de nouveaux retraités en 2015. Le cumul emploi-retraite augmente depuis la réforme de 2003, avec 369 801 "cumulants" au régime général (soit 2,9% des effectifs) en 2014.
Travail dissimulé, fraudes aux cotisations, les annonces de l'Acoss pour 2015
Selon notre confrère Les Echos, la présentation ce jour des chiffres de la fraude aux cotisations sociales par l'Acoss confirme la montée en puissance et en performance des contrôles Urssaf:
-En 2015, le montant des cotisations récupérées s'élève à 460 Ms € soit une hausse de 13% sur un an. Sur plus de 10 ans de contrôles, le montant annuel récupéré est passé de 41 à 460 Ms €. 87% des entreprises vérifiées ont fait l'objet d'un rappel de cotisations par les Urssaf. Il s'agit davantage de travail dissimulé que d'anomalies comptables puisque l'assiette des salaires redressée demeure la même, autour d'1,3 Md €
-Second point important, le périmètre projeté de la fraude, défini sur la base d'un long et rigoureux travail des Urssaf, s'éleverait entre 6,1 et 7,4 Mds €. on est loin, très loin même des données énoncées par le Conseil national des prélèvements obligatoires qui chiffraient ce montant à 20-25 Mds €.
La Mutualité Française lance une action de prévention sur la nutrition,"Mangez, bougez, c'est facile ! ", à partir du 1er avril. Elle organise également des Rencontres santé, "sous la forme d'un parcours prévention multicanal", sur la vision, l'audition, la glycémie, la tension artérielle et la nutrition. Portées par les mutuelles, ces actions sont proposées dans les entreprises, structures de soins de 1er recours, ou agences mutualistes.
AG2R-La Mondiale, a conclu un partenariat avec Didacthem, cabinet spécialisé en prévention des risques professionnels, concernant l'établissement de référentiels de branche et la gestion du compte personnel de prévention de la pénibilité.
Le dispositif GIPA (Garantie contre les impayés de pension alimentaire) est généralisé à toutes les Caf depuis vendredi dernier.
Le Snitem (Syndicat National de l'Industrie des technologies Médicales), salue la "volonté ministérielle" de "simplifier l'écosystème des entreprises innovantes", suite aux déclarations d'Emmanuel Macron et de Thierry Mandon, lors de sa Journée sur les Start-up innovantes. Le ministre de l'Economie a notamment souligné la nécessité de "constituer un écosystème de financement beaucoup plus actif" et annoncé des effectifs supplémentaires au CEPS.
Les plafonds de ressources pour la CMU-C, de l'ACS, et l'AME progressent de 0,14% en avril. Pour la CMU-C il s'établit à 8 653,16 € pour une personne seule en métropole et pour l‘ACS à 11 681,76 €.
Mutex est partenaires du guide "Entreprises et personnes handicapées 2016", présenté le 25 mars lors de la rencontre Handicap et Entreprises.
22% des Français disposent d'épargne ou d'investissement pour faire face aux conséquences financières d'un décès, d'un accident ou d'une maladie grave, et 12% ont une ou plusieurs assurances, selon une enquête de HSBC. Pour 55% le frein est d'abord financier.
Lettre éditée par Espace social européen - Prix 3 € - Sarl au capital de 120 000 € - RCS PARIS B 480 706 159 (2005B02166)
Principal associé : Pascal Beau / 22 rue Léon Jouhaux, 75010 Paris - Tél. : 01 53 24 13 00 - FAX. : 01 53 24 13 06
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mardi 27 octobre 2015

PLFSS 2016: y voir plus clair

 
539 du 26 octobre 2015
PLFSS 2016: y voir plus clair
L'Assemblée nationale se prononcera sur l'ensemble du PLFSS 2016 demain, retour sur les modifications majeures apportées au texte lors de son examen. Des ajustements ont été apportés à la complémentaire santé des plus de 65 ans (article 21), mais les OCAM ne sont pas satisfaits (FNMF et Fnim, cette dernière demande le retrait de l'article). La prépondérance du critère prix a été supprimée, "le montant des primes est apprécié au regard des garanties offertes par le contrat proposé" précise l'exposé des motifs de l'amendement. Les termes de "mise en concurrence" sont supprimés car ils "induisent en erreur quant à la nature de la procédure proposées qui consiste à sélectionner toutes les offres répondant aux critères mentionnés aux articles L. 864-1 et L. 864-2". Pourront être écartées des offres "dont le montant des primes serait anormalement bas". Les garanties devront "au moins être aussi favorables" que pour les contrats responsables. Les offres retenues seront donc sélectives et labellisées. Double peine pourrait-on dire! On est clairement dans un processus type ACS. L'évolution du montant des primes sera plafonnée. Quant à la TSA, elle donne lieu à une baisse de 2% sous forme de crédit d'impôt pour les bénéficiaires dont les modalités sont fixées par un décret en Conseil d'Etat.
La création du "chèque santé" (article 22) a été votée, il pourra être mise en place par accord collectif à partir du 1er janvier 2016. A été ajoutée une période dérogatoire d'un an pendant laquelle une décision unilatérale de l'employeur (sauf si contraire aux accords de branche) pourra prévoir le versement d'une contribution aux salariés non couverts à titre collectif et obligatoire.
Concernant l'article 39 instituant la protection universelle maladie (PUMA), la délégation de gestion aux mutuelles pour le RO relève bien de l'habilitation de droit mais elles reçoivent une délégation de gestion dont les modalités sont fixées par un décret en Conseil d'Etat. Un amendement prévoit le maintien dans la loi des remises de gestion et les délégations pourront être retirées "en cas de défaillance".
A noter également, le rejet par les députés d'une hausse significative du prix du tabac, portée par Michèle Delaunay. Les députés ont par ailleurs refusé la suppression progressive des exonérations de cotisations patronales dans les bassins d'emploi à redynamiser (BER), les zones de restructuration de la défense (ZRD) et aux zones de revitalisation rurale (ZRR).
Lettre éditée par Espace social européen - Prix 3 € - Sarl au capital de 120 000 € - RCS PARIS B 480 706 159 (2005B02166)
Principal associé : Pascal Beau - 22 rue Léon Jouhaux, 75010 Paris- Tél. : 01 53 24 13 00 - FAX. : 01 53 24 13 06.
Rédaction : Pascal Beau et Émilie Guédé (01 53 24 13 12). Administration /abonnements : Patricia Chinon (01 53 24 13 05) p.chinon@espace-social.com - Iconographie : Cocktail Santé (01 53 24 13 02). - Commission paritaire : N° 0316 T 87714 -
ISSN : N° 0999-7822. Tous droits de reproduction réservés.
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lundi 13 avril 2015

Libres propos signés Luis Godinho

Le 26 février dernier, dans une conférence de presse, le Collège National d’Audioprothèse (CNA), le Syndicat National des Entreprises de l’Audition (Synea) et le Syndicat National des Audioprothésistes (UNSAF) présentaient leurs positions en matière de relations avec les OCAM.

Aujourd’hui, nous nous inquiétons des conditions déséquilibrées imposées par la plateforme Kalivia (Malakoff Médéric et l'Union Harmonie Mutuelles) aux professionnels de l’audioprothèse pour intégrer son réseau et de leurs conséquences pour nos patients.

Un communiqué intitulé "Réseau Kalivia audioprothèse : un appel à un partenariat équilibré entre Complémentaires et Professionnels de Santé." a été diffusé jeudi 9 avril.
Il est disponible sur cette page :
http://www.unsaf.org/site/communiques-de-presse/communique-de-presse-cna-synea-unsaf-reseau-kalivia-audioprothese-un-appel-a-un-partenariat-equilibre-entre-complementaires-et-professionnels-de-sante.html


Luis Godinho Président Syndicat National des Audioprothésistes - UNSAF 19 rue d'Odessa 75014 PARIS Tél. : 01.43.22.38.40 Mail : l.godinho@unsaf.org Twitter : @Luis__Godinho

lundi 30 mars 2015

les soins oculaires et l'achat de lunettes

 NE PERDEZ PAS LE FIL DE L'OPTIQUE

Results for #optique

Top / Tout


Satisfaction et critère de choix: que pensent les Français des #opticiens?bit.ly/1CyYY4c #sondage @KrysGroup @IpsosFrance#lunettes



Etude récente assez critique sur les réseaux en optique

Rapport Ipsos-Krys - La santé oculaire des Français ...

www.ipsos.fr/.../rapport_ipsos-krys_-_la_sante_oculaire_des_francais_-_...
o    En cache
Les soins oculaires et l'achat de lunettes – Ipsos pour KRYS GROUP, Juillet 2013. Sondage Ipsos pour. KRYS GROUP. Échantillons : Une enquête réalisée ...
  



Article basé sur cette étude "Ocam : les Français se montrent critiques vis-à-vis des réseaux" : http://www.opticien-presse.fr/2015/03/18/ocam-les-francais-se-montrent-critiques-vis-a-vis-des-reseaux/



NDL: MGEFI ET OPTIQUE