Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 31 janvier 2025

🟥 EXCLUSIF: l’IMM dans la tourmente 👉 les premières réactions...

🔷️ LE DIRECTEUR DE L'IMM S'ADRESSE AUX PATIENTS

Information patients : Point sur la situation de l’IMM

🖋Chère patiente, Cher patient,

Vous avez peut-être lu dans la presse que l’IMM traversait une période difficile, et nous souhaitons aujourd’hui vous informer directement de la situation. Notre établissement a demandé son placement en redressement judiciaire, étape nécessaire pour assainir notre situation financière.

Nous savons que cette nouvelle peut susciter de l’inquiétude, c’est pourquoi nous tenons à vous rassurer : l’IMM poursuit normalement ses activités et rien ne change pour vous.

L’IMM connait en effet des difficultés financières depuis longtemps, en raison d’une situation immobilière complexe qui vient impacter lourdement notre budget. Pour autant, notre activité est en forte hausse, et nous figurons tous les ans dans les classements des meilleurs hôpitaux au plan national comme international. Nous sommes donc sereins et confiants dans la capacité de l’IMM à assurer sa transformation sur le long terme avec le soutien des autorités sanitaires.

Tous nos services sont et resteront pleinement opérationnels : tous les soins, consultations, hospitalisations, interventions… sont assurés avec les mêmes garanties d’excellence et de sécurité.

Nos professionnels sont mobilisés pour continuer à assurer nos missions de service public et à vous apporter au cours des années à venir les soins de la plus haute qualité, toujours sans dépassement d’honoraires.

Si vous avez la moindre question, nous vous invitons à nous contacter sur la ligne dédiée (ouverte du lundi au vendredi de 9h30 à 18h) : 01.56.61.65.71.

Nous vous remercions de votre confiance,

Jean-Michel Gayraud (Directeur général) et les équipes de l’IMM

🟥 DERNIÈRE MINUTE 

Le Conseil d’Administration de Mass annonce le placement en
redressement judiciaire de l’Institut Mutualiste Montsouris.

Le conseil d’administration de MFPass (Mutualité Fonction Publique Action Santé Social)* annonce
avoir pris la décision de déposer une déclaration de cessation de paiement auprès du tribunal aux Affaires Economiques de Paris, suite aux difficultés économiques persistantes de son hôpital privé à but non lucratif. Dans son jugement du 3 février, le tribunal a placé l’établissement en
redressement judiciaire.
Depuis sa création, l’IMM est devenu un établissement de soins reconnu, qui exerce une mission de service public et permet l’accès aux soins à tous, sans dépassement d’honoraires. 
En 2024, l’IMM
figurait au Palmarès des 50 meilleurs hôpitaux de France, et était même classé 2ème Etablissement de
Santé Privé d’Intérêt Collectif (ESPIC). Il défend un modèle à but non lucratif d’accessibilité des soins
pour tous et d’excellence scientifique, sans dépassement d’honoraires.
Cependant les difficultés persistantes depuis de nombreuses années liées principalement au
financement de l’immobilier sans aide à la contractualisation suffisante, ont été aggravées ces
dernières années par les effets de la crise sanitaire, les impacts combinés de l’inflation et l’insuffisance
de revalorisations salariales dans le financement par la tarification à l’activité (T2A) dans un contexte
hospitalier très dégradé.
Si, depuis 2 ans, la gouvernance de l’IMM a étudié très activement différents schémas de partenariats pour pérenniser la situation économique et médicale de l’établissement, il est devenu indispensable
de prendre des mesures pour assurer l’avenir de l’établissement, et permettre la continuité de sa mission dans de meilleures conditions.
La période qui s’ouvre permettra à l'hôpital de bénéficier d'un délai légal pour élaborer un plan de redressement solide, en collaboration étroite avec l'ensemble de ses partenaires.

👉 Ce plan visera notamment à :
🔺️ Optimiser les ressources humaines et matérielles ;
🔺️ Renforcer les partenariats avec d’autres acteurs du système de santé ;
🔺️Valoriser les nouvelles activités et services ;
🔺️Trouver des équilibres économiques pérennes.

« L’IMM est un établissement d’excellence, composé de praticiens reconnus pour leur haut niveau de
compétences. La procédure engagée a pour but de permettre à d’éventuels repreneurs ou partenaires
de proposer un projet pérenne pour la continuité de notre centre hospitalier et pour le bien de la
communauté du personnel et des patients. Cette procédure s’inscrit bien dans la volonté de tous de surmonter cette situation économique difficile. Nous restons confiants quant à l’issue de cette démarche » déclare Jean-Michel Gayraud, Directeur général de l’IMM.
L’Institut Mutualiste Montsouris tient à rassurer l'ensemble de ses patients, ses équipes, et ses
partenaires : la continuité des soins est une priorité absolue. L'établissement restera pleinement opérationnel et continuera à assurer avec le même niveau de qualité les missions de service public qui lui sont confiées.
Une communication régulière sera faite en direction des patients, de la communauté des soignants et de tous les salariés.
Les établissements médicosociaux, seront également concernés par la procédure engagée par MFPASS. Ces établissements bénéficieront d’une attention particulière afin de veiller au maintien et à l’autonomie de l’activité du médicosocial durant cette période.
Des CSE extraordinaires, de toutes les structures, ont été convoqués et une note d’information
adressée à l’ensemble des salariés.

*La MFPass – Mutualité Fonction Publique Action Santé Social – est une Union mutualiste constituée de mutuelles
de la Fonction publique de livre II et de livre III : Matmut, MASFIP, MDD Atlas, MGÉFI, MGEN, MNT, MMJ, Mutuelle
de l'INSEE
Communiqué  de l'IMM


🔷️AVANT PROPOS 
lnformée de la situation financière critique de l'Institut Mutualiste Montsouris, 
 "vaisseau amiral" de la Mutualité Française, "Mine d'infos" a proposée aux différents acteurs et parties concernés de livrer leur regard sur le dossier. 
Cette page sera actualisée régulièrement de nouveaux points de vue.


🔷️ REGARDS CROISÉS 


Synthèse - janvier 2025
de sources proches du dossier

🖊 "L’Institut Mutualiste Montsouris  est un établissement hospitalier de soins privés à but non lucratif (sans honoraires) participant au service public (ESPIC), né, en 1999, du regroupement du Centre médico-chirurgical (CMC) de la Porte de Choisy et de l’Hôpital International Universitaire de Paris (HIUP).

Pourquoi l’IMM est un Hôpital singulier ?
L’IMM est un hôpital d’excellence ouvert à tous. Cette excellence est avérée par les nombreuses innovations où il a été pionnier (coelioscopie en chirurgie digestive, robotique et thérapies focales en urologie, vidéo chirurgie en chirurgie thoracique,…) et par les autres domaines de haute technicité (cardio-vasculaire, orthopédie,…) appuyés sur plateau technique et de soins critiques d’excellence. Celle-ci s’illustre également sur le versant médical couvrant l’ensemble des spécialités et notamment en pédo-psychiatrie assurant la prise en charge experte des adolescents et des  jeunes adultes.
Hôpital ouvert à tous, avec des parcours de soins dédiés aux personnes en situation de handicap (notamment dans le Département mère-enfant) et aux patients âgés. Hôpital avec mission de service public, sans honoraires et qui a obtenu, grâce à la forte implication de ses 1500 salariés, le plus haut label de certification de la Haute Autorité de Santé (HAS) : « Haute qualité des soins ».

Pourquoi l’IMM est en péril ?
1/ Cause principale : Financement de la construction par l’IMM lui-même
Inauguré en 1999 (soit 5 ans avant le passage à la tarification à l’activité, T2A), l’IMM n’a pas bénéficié d’aide spécifique à l’immobilier pour sa construction, contrairement aux établissements ayant effectué des regroupements après les années 2000 (aides de l’État dans le cadre du passage à la T2A).
Si l’IMM a bien eu des aides, le montant global de celles-ci (total des Aides à la Contractualisation : AC) ont toujours été nettement inférieures à celles reçues par les autres ESPIC de la région (2 à 5 fois moins depuis le passage en T2A en 2008 !) laissant de fait à l’IMM le financement  de la construction de l’hôpital. Un emprunt dédié à l’immobilier a donc dû être contracté par l’IMM auprès de ses mutuelles propriétaires (qui se substituaient donc à l’État) et de banques, pour un montant de 120 millions d’euros (hors équipements).
Le remboursement de ces emprunts a donc pesé très fortement sur l’exploitation, détruisant progressivement les fonds propres, réduisant la trésorerie et les capacités des investissements (indispensables et coûteux  dans un établissement à haute technicité médicale).
Cette situation du financement de l’immobilier par l’IMM seul, sans aides dédiées de l’État , est d’autant plus  singulière que, d’une part, l’IMM a mission de service public (largement assurée, notamment durant la crise sanitaire) et d’autre part, que l’IMM finance donc lui-même une construction qui, au terme de la concession allouée, jusqu’en 2043, reviendra à cette échéance…à l’État !
2/ Cause aggravante : évolution des tarifs défavorable aux activités chirurgicales et interventionnelles de haute technicité
Établissement spécialisé et reconnu pour l’innovation et les prises en charge complexes, l’IMM, qui a fait le choix de maintenir cette offre d’excellence technologique ouverte à tous,  est particulièrement impacté par l’évolution défavorable de la valorisation des activités chirurgicales et interventionnelles. L’impact économique de ce choix, fait dans l’intérêt des  patients mais pénalisant pour les finances de l’institution, est aggravé par l’inflation des coûts des matériels innovants requis.
3/ Conscient de ses handicaps, l’IMM n’a pourtant cessé de se transformer pour y faire face.
De fait, l’IMM a entrepris régulièrement des adaptations fortes pour pallier ces difficultés singulières : développement de l’activité (x 2 depuis la mise en place de la T2A en 2008), élargissement de l’offre de soins, adaptation des parcours de soins (développement de l’ambulatoire, paradoxalement mal valorisé, et des courts séjours), évolution du case mix (augmentation de la part d’activité médicale vs activité interventionnelle), augmentation de la productivité (ratio de performance et de productivité parmi les meilleurs d’Ile-de-France ces dernières années, cf tableaux 1, 2 et 3),…




4/ Désengagement des mutuelles propriétaires
Au fil des années, les mutuelles propriétaires (les 2 principales étant la MATMUT et la MGEN) n’ont pas su (manque de détermination, pourtant légitime car hôpital à mission de service public, vis-à-vis des tutelles)  et n’ont pas pu (les tutelles  considérant sans doute que « les mutuelles sont riches et n’ont qu’à payer !») obtenir l’équité  des aides de l’État (vis-à-vis des autres ESPIC) : elles ont donc décidé de s’y substituer mais sans jamais régler le problème de fond de la dette immobilière.
De fait, malgré son activité en hausse et ses efforts réguliers d’adaptation (toujours en cours et amplifiés), l’IMM a vu sa situation financière se dégrader, notamment en raison de ce « boulet » de la dette immobilière, non accompagnée par les tutelles. En 2023, les mutuelles propriétaires ont alors décidé de se désengager progressivement  et de ne plus financer, à la place de l’État, un immobilier de service public.

Recherche nouveaux partenaires
1/ Option initiale: rapprochement/fusion avec la Fondation Hôpital Saint Joseph (FHSJ)
En 2023 les mutuelles ont engagé un dialogue avec l’ARS qui les a orientées vers un rapprochement/fusion avec la Groupe Hospitalier St Joseph (FHSJ).
Malgré l’échec d’une 1ère tentative de rapprochement en 2014 et malgré les réticences de nombreuses équipes de l’IMM, celles-ci, en responsabilité, ont participé activement aux groupes de travail bilatéraux dans toutes les spécialités dès le printemps 2024.
En octobre, après 9 mois de travaux approfondis, une nette dégradation des discussions bilatérales de terrain et le manque de cohérence du projet n’ont pu être que constatés: défauts de complémentarité et doublons multiples, divergences fortes de culture, de stratégie, de pratiques, concurrence de partenariats en cancérologie (Institut Gustave Roussy pour la FHSJ vs Institut Curie pour l’IMM,…..). La poursuite de ce projet de rapprochement/fusion FHSJ/IMM mettant à l’évidence en péril la pérennité de nombreuses équipes de l’IMM, son président du conseil d’administration a décidé de suspendre ce processus.
2/ Ouverture d’autres perspectives
En accord avec la majorité de la communauté médicale, le   président et le directeur général de l’IMM se sont alors tournés vers son partenaire historique, l’Institut Curie, pour lui proposer un rapprochement renforcé. Un partenariat entre les 2 institutions avait en effet déjà été initié dès 2005 et s’est renforcé au fil des années aboutissant en 2019 à la création d’un Groupement de Coopération Sanitaire (GCS). Celui-ci inclue des collaborations très larges, plébiscitées par les équipes des deux institutions: en pneumologie et chirurgie thoracique (Institut du Thorax Curie Montsouris), urologie, oncologie, gynécologie, digestif, soins critiques, biologie, orthopédie, cardiologie,…
Dans l’attente du retour de l’Institut Curie à la proposition de l’IMM, et malgré une augmentation forte d’activité en 2024 (avec un excédent brut d’exploitation positif), la fragilité financière chronique (liée principalement au poids de la dette immobilière et au refus des mutuelles de prolonger leur participation) a contraint l’IMM à engager un processus de redressement judiciaire le 29 janvier 2025. Celui-ci concernant la structure juridique globale porteuse de l’IMM, MFPass, elle engage de fait les autres structures intégrées en son sein, notamment le centre de santé pour handicapés, La Gabrielle (300 salariés et 500 jeunes adultes handicapés pris en charge)…
L’IMM, fleuron médico-chirurgical reconnu en France et à l’international, a également toujours porté haut les couleurs de la Mutualité. Ses mutuelles propriétaires décident aujourd’hui de s’en désengager pour se tourner vers des activités plus lucratives: cela est naturellement leur droit mais il est très regrettable qu’elles n’aient pas su préalablement construire un projet de reprise cohérent et pérenne, préservant la cohésion des équipes, de leurs expertises et leurs stratégies, qui sont pourtant les clés de voute de  l’excellence offerte à tous et dont elles semblaient si fières.

L’heure est donc désormais à l’ouverture à tous les horizons de repreneurs non encore étudiés et potentiellement en complémentarité avec l’Institut Curie.
Pour les patients, il faut pérenniser l’offre de soins singulière de l’IMM !"
   

Jean Davant

Directeur Associé Valmen Groupe

🖊 "La création de l’IMM nous transporte dans une autre époque, à la fin des années 90. Je connaissais déjà une de ses composantes, le centre médico-chirurgical de la porte de Choisy (CMC), pour y avoir officié 3 années de suite sur des jobs d’étudiants durant le mois de juillet. Je me souviens à cette époque de l’énergie insufflée par mon père dans ce projet pour réunir 2 établissements de culture et de taille différente.

L’hôpital international de l’université de Paris (HIUP) était dans une situation financière délicate, avec la nécessité de mener un important projet immobilier de restructuration, alors que le CMC devait s’agrandir et diversifier ses spécialités.

Grâce aux moyens de la m

Mutualité, à une volonté politique forte mais aussi, à une convergence sans casse sociale, l’IMM est devenu un établissement de pointe dans plusieurs disciplines médicales tout en préservant cette philosophie d’établissement privé à but non-lucratif.

Mes 2 enfants y sont nés et je n’oublierai jamais le regard fier de mon père, à la maternité, quand il les a vus pour la première fois.

L’IMM est sans doute un des plus grands projets de sa carrière. Si l’on veut aujourd’hui le sauver et continuer à offrir la meilleure qualité de soins au plus grand nombre, les plus beaux esprits et de grands moyens sont nécessaires. On peut facilement imaginer pourquoi le contexte politique du moment n’aide pas mais, la force de la Mutualité, c’est aussi de n’avoir jamais arrêté de rêver."


🔹️Didier Bazzoki 

Président - Think tank CRAPS (Cercle de Recherche et d’Analyse de la Protection Sociale)

🖊 "Sauvons l’Institut Mutualiste Montsouris !

L’Institut Mutualiste Montsouris (IMM) n’est pas un hôpital comme les autres.

Né en 1999 de la volonté du Président de la Mutualité française d’alors, Jean-Pierre Davant, et de celle des mutuelles de la fonction publique, sa réputation est le fruit jusqu’à maintenant d’une lignée de grands chirurgiens, qui exercèrent d’abord, depuis les années 1970, au « CMC de la porte de Choisy ». L’IMM figure cette année encore au palmarès des 50 meilleurs hôpitaux de France du magazine le Point. Participant au service public hospitalier, l’IMM se hisse au sommet du classement dans 20 catégories de spécialités, et notamment pour la chirurgie carcinologique. Des générations de fonctionnaires, de mutualistes, comme des personnalités de tous ordres, dont un P

président de la République, y ont été opérés avec succès et soignés dans des conditions d’excellence, autant technique que de qualité humaine et de bienveillance.

L’IMM accorde une grande importance à l’équité et à la solidarité. Par exemple, il se distingue par l’absence de dépassements d’honoraires médicaux, autant que par la notoriété de son pôle spécialisé en pédopsychiatrie. Celui-ci est de longue date et, aujourd’hui, encore une ressource clé pour des adolescents en grandes difficultés, avec des programmes adaptés à la prise en charge somatique de l’anorexie.

L’IMM cultive aussi l’excellence dans le domaine de la recherche et de l’innovation médicale. Il a été parmi les premiers à introduire le robot chirurgical et la cœlioscopie en France, ainsi que des techniques avancées de vidéochirurgie. Son centre de recherche clinique a joué un rôle essentiel dans le développement de nouvelles approches thérapeutiques.

Mais hélas, la médecine d’excellence ne semble désormais plus reconnue à sa juste valeur.

Nous apprenons ces jours-ci une détestable nouvelle. L’IMM est menacé de disparition ou de dépeçage ! On croit rêver ! Mais comment en est-on arrivé là ?

On aura beau jeu de critiquer les gestionnaires, les médecins et les personnels de l’IMM. Mais la réalité est toute autre.

L’IMM fait les frais d’une série d’évènements externes et d’influences diverses, dont la conjonction est mortifère :

Un endettement important, qui fut nécessaire pour financer les importants investissements dans la modernisation des infrastructures et l’acquisition d’équipements médicaux de pointe ;

La tarification à l’activité (TAA), un mécanisme de financement qui attribue des ressources en fonction des actes réalisés et non sur la base des besoins réels ou des coûts spécifiques de l’hôpital. La TAA favorise les activités de chirurgie courante ou de médecine, aux dépens de la chirurgie complexe ou hautement spécialisée, que pratique l’IMM. Du reste, les Centres Hospitaliers et Universitaires publics, qui ont des caractéristiques d’activité analogues, ont accumulé un déficit de 1,3 milliard d’euros en 2024. Les médecins, les personnels et les patients en subissent les conséquences délétères au quotidien, mais les CHU, eux, ne peuvent disparaitre ;

Les effets du Ségur de la Santé, qui a légitimement augmenté la rémunération des personnels hospitaliers à l’issue de la crise du Covid-19, mais sans que ce soit intégralement répercuté par l’État dans l’allocation des ressources attribuées aux hôpitaux ;

Enfin, le choix, respectable, opéré par l’IMM de maintenir le coeur de son projet stratégique sur des activités médico-chirurgicales complexes ou de haute technicité, d’intérêt scientifique général, alors que d’autres établissements ont choisi de manière opportuniste un « case mix » d’activités chirurgicales ou médicales plus rentables, ce qui leur permet d’atteindre ainsi l’équilibre des comptes.

Pour toute une génération d’adhérents et de militants mutualistes, en leur mémoire, et pour le service de l’intérêt général des générations futures, il serait irresponsable de laisser sombrer l’IMM à l’occasion d’une crise budgétaire qui n’a rien d’irréversible. Un plan de redressement financier ménageant la pérennité de l’institution est possible, moyennant la renégociation d’une dette coûteuse, une accessible diversification de l’activité médicale, une remise à niveau de la capacité d’investissement et aussi quelques économies de fonctionnement.

Si l’on veut sauver l’IMM, c’est maintenant !"


Dr Jean-Martin Cohen  Solal 

Ancien directeur général de la Mutualité Française 

🖋 "J’ai des liens avec l’Institut Mutualiste Montsouris en tant que responsable mutualiste en tant que médecin et aussi en tant que patient. Je l’ai connu avant même sa création, du temps du CMC, de la porte de Choisy et de l’HIUP puis j’en ai suivi le projet, la construction et le démarrage. 

Je réagis surtout en tant que médecin et en tant que patient pour souligner la qualité de l’accueil et la très grande qualité des soins. Je connais de nombreux médecins ou même de Chefs de Service de l’APHP, qui ont choisi de se faire soigner ou opérer à l’IMM. J’ai adressé beaucoup de patients, toujours très satisfaits de l’accueil et de la prise en charge médicale. En tant que patient j’ai d’abord l’expérience de père et grand-père, puisque ma fille a accouché en plein COVID dans d’excellentes conditions malgré le contexte. Personnellement j’ai été hospitalisé deux fois, opéré très récemment. Je dois souligner la compétence et l’empathie des équipes. Je note que l’IMM est aussi le lieu de beaucoup d’innovations. Je pense par exemple au développement de la cœliochirurgie, de l’utilisation des robots chirurgicaux , de la prise en charge de la psychiatrie infantile juvénile, de la mise en œuvre du principe du patient debout et de la gestion de la douleur. Dans ce domaine, l’intervention que j’ai récemment subie est naturellement très douloureuse, j’ai pu constater comment l’équipe soignante a su la rendre tout à fait supportable, ce qui, au delà du confort apporté, permet une rééducation plus rapide et plus efficace. 

Je souhaite donc que l’IMM continue à permettre aux patients de bénéficier de sa qualité de l’accueil et de l’excellence des soins prodigués."


Marie-Claire Carrère-Gee
Ancienne sénatrice Elle fut nommée ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de la 
Coordination gouvernementale dans le gouvernement Michel Barnier

🖊 "L’Institut Mutualiste #Montsouris a été placé aujourd’hui en procédure de redressement judiciaire. 
Une reprise de l’IMM devra respecter tout ce qui fait l’identité et les valeurs de cet établissement de santé de référence à #Paris : 
✅des soins d’excellence pour tous
✅avec les meilleures équipes
✅sans dépassement d’honoraires. 
Il doit impérativement s’agir d’une reprise en SECTEUR 1.
@yannickneuder @ARS_IDF @IMMontsouris"


Médecin parisien 

qui ne fréquente pas l'IMM, qui a interrogé plusieurs de ses relations qui le fréquentent.

🖋"Je vous livre bien volontiers le résumé des commentaires points forts et points faibles de

sur l'Institut Mutualiste Monsouris

Points forts :

1. Expertise médicale remarquable et force des équipes pluridisciplinaire 

2. Modernité des installations et équipements ce qui permet des diagnostics et traitements efficaces.

3. C’est un institut mutualiste, 


Points faibles :

1. les délais d'attente pour obtenir un rendez-vous et sur place peuvent être longs.

2. Le lieu peut ne pas être facilement accessible, en fonction des transports en commun."


Raphael Fuzelier Bourgadel 
Professionnel de santé engagé pour la défense du secteur 1, qui se bat 
actuellement pour empêcher la fermeture de la Croix-Rouge et pour la sauvegarde de la clinique du Moulinet dans son plan de reprise. 

🖋🏥 "Réunion hier soir  [3 février] avec le collectif des usagers pour la défense des services publics afin d’établir un plan d’action pour la sauvegarde et le maintien en secteur 1 des cliniques du Moulinet (Paris 13e) et l’Institut Mutualiste Montsouris (Paris 14e). Agissons pour nos services publics ! Pétition chng.it/6XmN95mFLt "


Dr Vladimir MITZ 

Chirurgien plasticien 

🖋 "Je ne connais pas directement l’Institut mutualiste Montsouris, mais je sais que c’est un endroit d’excellence parce que les médecins qui y travaillent sont salariés et bien payé ce qui fait qu’ils font remarquablement bien leur travail.

J’ai donc le plus grand respect pour cet établissement, et tous les patients que j’ai eu et qui sont passés entre leurs mains ont été extrêmement satisfaits des interventions chirurgicales diverses qu’ils y ont subi."


Daniel Lenoir

Sauver l'IMM

🖊 "J’ai appris la semaine dernière que L’Institut mutualiste Montsouris avait demandé son redressement judiciaire. Je dois dire que cette nouvelle m’a profondément touché. Je suis attaché à l’IMM pour deux types de raisons :

  • d’une part j’ai été directement impliqué dans le projet quand je dirigeais la Mutualité Fonction Publique (entre 1994 et 199è) présidée à l’époque par Maurice Duranton, et dont tout le monde semble avoir oublié que c’est lui au premier chef qui avait permis au projet d’arriver à son terme ;
  • d’autre part pour des raisons personnelles : je suis suivi par les soignants de l’IMM depuis cette époque et l’établissement détient sur moi un dossier médical presque complet, tel que je le rêvais quand j’avais lancé ce projet à la Cnam, et ma fille Aurélie y a été opérée avec succès, à l’adolescence, des conséquences de l’accident dont elle avait réchappée à l’âge de trois ans et c’est là qu’elle a accouché il y a presqu’un an de mon petit fils Camille.

C’est pourquoi j’ai signé la pétition  « SAUVER L’INSTITUT MUTUALISTE MONTSOURIS » sur Change.org et que je réponds positivement, même si c’est avec retard, à la sollicitation de Nora Ansell-Salles qui a commencé à constituer un dossier sur son blogue MINE D’INFOS avec l’IMM dans la tourmente les premières réactions…, après l’interview du député Rodrigo Arenas Le député Rodrigo Arenas lance une pétition pour SAUVER L’INSTITUT MUTUALISTE MONTSOURIS.

Je voudrais revenir sur les difficultés que rencontre ce fleuron de l’économie sociale et solidaire hospitalière, ce qu’on appelle technocratiquement depuis la loi « Hôpital Patient Santé Territoire », les Espic (pour Etablissements de santé privé d’intérêt collectif).

Bien sûr, la cause principale de cette situation est d’ordre macroéconomique : comme je l’ai déjà écrit à de nombreuses reprises le taux d’évolution de l’Ondam depuis 2008 ne permet pas de couvrir l’évolution des coûts de la santé, notamment à l’hôpital. C’est ce que révèle l’intervention récente du directeur général de l’APHP, Nicolas Revelavouant un déficit de l’ordre d’un demi milliard d’Euros. Mais les Espic comme l’IMM ne bénéficient pas d’une forme de « garantie de l’Etat » comme les hôpitaux publics.

C’est ce qui m’amène à une forme de regret : en 2006-2007, j’avais porté au sein de la Mutualité Française dont j’étais le directeur général un projet de Fonds d’investissement hospitalier mutualiste qui aurait dû être le support financier du Groupe hospitalier de la Mutualité française, créé fin 2006. Ce Fonds, à qui aurait été transférée la propriété du foncier et de l’immobilier, avait vocation à jouer le même rôle que les fonds, en général étrangers, qui ont investi dans l’hospitalisation privée lucrative ou dans les Ehpad (ou les crèches), mais en respectant les valeurs de l’économie sociale, et notamment en demandant des taux de rendement des capitaux très inférieurs à ceux à deux chiffres réclamés (avec les conséquences que l’on sait) par ces opérateurs, avec un engagement dans la durée. Ce projet s’est heurté à l’opposition conjuguée des directeurs financiers des mutuelles fascinés (c’était avant la crise financière de 2007-2008) par les taux de rendements permis par les marchés financiers, et des directeurs d’établissements réticents à l’idée que ce fonds se dote d’un outil de surveillance de la gestion des établissements pour éviter l’accumulation de déficits trop importants.

Il est probablement trop tard pour relancer ce projet pour sauver l’IMM (encore que). Mais ma conviction reste forte que si l’on veut que l’économie sociale et solidaire, notamment sa branche mutualiste, investisse dans les établissements sanitaires et sociaux, ce qui est une nécessité si l’on veut éviter les effets délétère de la financiarisation de ce secteur, elle doit se doter d’outils financiers permettant de porter les investissements considérables qui seront de plus en plus nécessaires dans ce domaine.

Paris, Croulebarbe, le 3 février 2025.



Témoignage anonyme 
d'une personne  qui  suit l'IMM depuis sa création. 

🖊 "L’IMM est un établissement mutualiste à but non lucratif participant au service public depuis sa création et qui, contrairement aux cliniques privées environnantes et aux activités privées en vigueur dans les grand CHU parisiens, ne pratique aucun dépassement d’honoraires. Dans la filiation du CMC de la porte de Choisy, il porte un haut degré d’excellence médicale avec un plateau technique performant. Excellence largement reconnue y compris sur le plan international tout en restant un établissement à taille humaine centré sur le patient.

A sa création, le financement de l’opération immobilière a été entièrement assuré par les
mutuelles de la fonction publique en direct ou en prêt. Il convient de rappeler que ceci a été rendu possible par la vente du CMC de la porte de Choisy (terrain et immeuble) actif de la MFP
pour financer ce projet dans le cadre d’un bail emphytéotique avec l’État et d’une concession de
service public. Ceci est devenu compliqué dès la mise en place de la T2A en 2004 (l’IMM a été
inauguré en 1999). A ce problème initial, il convient de rappeler que contrairement notamment aux hôpitaux publics, l’IMM dispose d’un taux d’encadrement administratif bien inférieur à ce qui est régulièrement constaté. En revanche le taux d’encadrement médical et soignant est lui beaucoup plus important. Depuis toujours le choix a été fait de privilégier les professionnels au contact du patient. Dans un environnement de plus en plus concurrentiel cela entraine automatiquement un surcoût. Sans oublier que pendant de nombreuses années les privés non lucratif ont connu un différentiel de charge de plus de 7% par rapport au public pour la même rémunération à activité identique.
Un hôpital n’est pas une entreprise mais doit être géré comme une entreprise et il est
extrêmement difficile de le faire quand vous découvrez en cours d’exercice les tarifs retenus par
les pouvoirs publics. Tarifs non pas basés sur une réalité mais pour faire simple, sur le calcul
d’un coût moyen qui dans ce cas pénalise fortement la qualité et l’innovation, pierre angulaire
de l’IMM.
Au-delà de la faille initiale, qui le pénalise fortement, comme beaucoup de ses collègues du
privé non lucratif l’IMM a engrangé des surcoûts et des moindres rémunérations même s’il convient de souligner que ses tutelles de proximité ont essayé plusieurs fois d’amoindrir ses
difficultés structurelles. Mais d’autres établissements dans la même situation ont connu des
accompagnements plus importants et plus réguliers.
Le premier réflexe serait d’incriminer les mutuelles qui refuseraient de remettre au pot et
porteraient ainsi la responsabilité de la situation. Mais les mutuelles en question ont largement accompagné l’IMM et ce depuis le début.
Bien sûr on peut imaginer et travailler sur un tour de table plus large de la gouvernance
mutualiste, voire de l’ouvrir à d’autres grands acteurs de l’ESS. Mais ceci ne règlera pas le
problème structurel, éventuellement cela permettra juste de gagner du temps dans l’attente d’une véritable réforme du financement hospitalier qui est programmée au mieux à l’horizon 2028. Cela permettra aussi de travailler sur un projet partenarial, indispensable aujourd’hui, mais dans une démarche cohérente et positive et non pas le dos au mur.
Mais ne soyons pas naïfs, des acteurs hospitaliers et autres ne verraient pas d’un mauvais œil la
fermeture de l’IMM : un concurrent en moins, des postes hospitalo-universitaires à récupérer, des professionnels médicaux et soignants notamment disponibles sur le marché, un « budget »
à redistribuer……
En tout cas mon soutien est entier à la direction générale, qui se dépense sans compter depuis
de nombreuses années, bien sûr à la communauté médicale et  l’ensemble des personnels pour leur engagement pour cet établissement qui compte peu d’équivalent en France et dont légitimement ils sont très attachés.

Nora Tréhel
Ancienne responsable mutualiste, élue personnalité  de l'année  en 2019

🖊 "Je souhaite vivement que des solutions soient trouvées pour assurer l'avenir de l'IMM unique en son genre et indispensable à l'offre de soins sans dépassements d'honoraires. 
Il est choquant que les pouvoirs publics ne s'investissent pas davantage pour apporter les soutiens financiers pour que l'IMM pérennise ses missions au service des besoins de la population ; on ne peut demander à mon sens tous les efforts au seul mouvement mutualiste ... aussi j'espère que la mobilisation de tous les acteurs de ce fleuron mutualiste saura convaincre les pouvoirs publics de s'engager davantage ..."


Noëlle Chevesson
Free-lance 

🖊"Quelle tristesse de lire que l’Institut va être placé en redressement judiciaire. Comment peut-on en arriver là et laisser cet ESPIC à ce funeste destin ? 

Pourtant aux fils des années il a prouvé qu’il méritait ses étoiles et il les a gagnées !

En 2020, dans le classement des hôpitaux français, il était 36ème, en 2021, 34ème et en 2024 32 ème et primé pour le traitement de 21 pathologies !

De très belles enseignes mutualistes qui ont pignon sur rue sont à son chevet, espérons qu’elles considèreront l’Institut Montsouris comme une vraie priorité."


Témoignage de Patient 
Cadre mutualiste
🖊 "J’ai une opinion très positive sur l’IMM. C’est un bel institut d’apparence propre et sereine. C’est important pour un lieu de soins et c’est même surprenant en plein Paris. Un bel environnement apaisant qui offre une jolie vue arborée lorsque l’on attend en salle de soins.
Les personnels sont très gentils, notamment l’accueil, car ce n’est pas toujours le cas ailleurs. La bienveillance est de rigueur. On se sent bien pris en charge du début à la fin. Le patient est au cœur du parcours, cela se ressent. Et on est bien aidé pour les démarches qui sont simples, moins compliquées parfois que dans d’autres établissements. Le service de prise en charge à notre arrivée est rapide et il y a un suivi sérieux. 
L’offre de soins est de qualité a des prix maîtrisés.
C’est un environnement médical de confiance ou je me fais soigner avec la certitude qu’ils ont le souci du malade.
J’aurai du mal à dire quels sont les points faibles.
Et autour de moi je n’ai pas eu de retours négatifs.
Je regretterai sincèrement la fermeture de ce centre qui apporte une autre image des pôles santé parisiens parfois trop tournés vers le lucratif."

Dr Éric Barret
Réaction publiée sur X
🖊 "L'hôpital Montsouris encore appelé Institut MUTUALISTE Montsouris, « Contrôlé par une structure à but non lucratif, où dominent les mutuelles MGEN et Matmut »🥺😱😳
Tout ce qui pourrait amener à une prise de conscience est bon prendre.
Suivre Eric Barret sur X, lui témoigner votre soutien, échanger ou suivre les futurs épisodes d'une  histoire incroyable ! @barret_e

🟦 POSITION SUR LE DOSSIER des Hôpitaux Saint-Joseph & Marie-Lannelongue  
(qui contactée n'a pas souhaité allez au-delà des éléments mentionnés dans son communiqué  de presse
du 23 janvier 2025)
Extrait du CP concernant le rapprochement :

Fondation Hôpital Saint-Joseph & Institut Mutualiste Montsouris

🖊 " Suite des discussions engagées il y 18 mois... 

La Fondation Hôpital Saint-Joseph et l’Institut Mutualiste Montsouris (IMM), voisins et complémentaires, partagent le même statut d’ESPIC (Établissement de Santé Privé d’Intérêt Collectif), assurant ainsi une prise en charge de qualité sans dépassement d’honoraires pour leurs patients.

Il y a 18 mois, le Président de l’IMM a proposé à la Fondation d’explorer un rapprochement entre nos deux structures, dans un objectif commun d'améliorer le parcours de soins et la prise en charge des patients sur notre territoire.

Au 1er semestre 2024, des groupes de travail paritaires, animés par des médecins, ont étudié les opportunités d’intégration, débouchant début septembre sur un consensus favorable et porteur d’espoir.

Cependant, l’IMM a souhaité rester autonome et a sollicité l’Institut Curie, ce qui a conduit à la suspension temporaire du processus en octobre, tout en maintenant un dialogue régulier entre les différentes parties.

Début janvier 2025, l’Institut Curie a fait savoir qu’il ne pouvait pas répondre seul aux attentes et besoins de l’IMM.

Dans ce contexte, la Fondation Hôpital Saint-Joseph reste pleinement engagée, à l’écoute et continue de maintenir des échanges réguliers avec l’IMM et tous les partenaires de santé du territoire. 

La Fondation souhaite trouver des solutions durables pour garantir la qualité des soins aux patients et apporter son soutien à la communauté médicale et paramédicale, particulièrement éprouvée en cette période complexe. Elle mettra tout en œuvre pour permettre la continuité et le développement d’activité de l’IMM tout en assurant la pérennité de ses emplois, extrêmement qualifiés.

Rodrogo Arenas
Député auteur d’une pétition en faveur de l’IMM en décembre 2024 : Sauver l’Institut Mutualiste Montsouris : un symbole d’excellence médicale en péril.

🖊 "Depuis son inauguration en 1999, l’Institut Mutualiste Montsouris (IMM) s’est hissé parmi les institutions les plus respectées de la médecine française. Né de la fusion du Centre Médico-Chirurgical de la Porte de Choisy et de l’Hôpital International de l’Université de Paris, l’IMM a su conjuguer innovation, pluridisciplinarité et humanisme pour répondre aux défis de la santé moderne. 
Aujourd’hui, cet établissement emblématique est à l’aube d’un péril majeur. Victime d’un modèle économique déséquilibré et de l’indifférence des décideurs publics, sa survie est gravement 
compromise.

Une institution d’exception au service de tous

L’IMM n’est pas un hôpital comme les autres. Premier centre français pour les hépatectomies, 
référence internationale dans le traitement des cancers de la prostate et du poumon, précurseur en chirurgie robotique et mini-invasive : cet établissement est le creuset d’une expertise unique, où la 
médecine de pointe rencontre un véritable souci de l’humain.

Son excellence ne s’arrête pas aux prouesses techniques. L’IMM s’est également imposé comme un modèle d’inclusivité, notamment pour les personnes en situation de handicap. Tout, dans cet établissement, est pensé pour accueillir chaque patient sans distinction : fauteuils roulants disponibles dès l’entrée, espaces adaptés dans les unités de soins et une maternité exemplaire dans son accessibilité. Avec ses équipements spécifiques – comme une table de gynécologie électrique ou des chambres équipées pour les patientes à mobilité réduite –, la maternité incarne cette vision inclusive. 
Les salles de bain adaptées, avec strapontins pour les douches et dispositifs pour les soins du bébé, complètent ce dispositif tourné vers l’égalité d’accès aux soins.

L’innovation va plus loin encore avec des services uniques en France : des calques thermoformés permettent aux patientes malvoyantes de mieux visualiser les échographies obstétriques, tandis que 
des consultations adaptées en langue des signes ou destinées aux personnes en situation de handicap moteur ou visuel assurent un accompagnement personnalisé.

Mais l’engagement de l’IMM ne se limite pas aux soins physiques. L’établissement joue un rôle crucial dans la prise en charge de la santé mentale, en particulier chez les adolescents et jeunes adultes, une population souvent en situation de précarité psychologique. Dans ces moments charnières de 
construction personnelle et professionnelle, les pressions sociales et l’isolement peuvent provoquer des crises graves. En leur offrant un accompagnement accessible et adapté, l’IMM agit en prévention, limitant les drames individuels et contribuant à la résilience de notre société.

Une crise économique aux racines structurelles

Malgré une augmentation de 13 % de son activité sur les trois dernières années, l’IMM se trouve aujourd’hui au bord du gouffre financier. Sa dette dépasse 120 millions d’euros, et une fermeture pourrait survenir courant 2025 si des solutions ne sont pas rapidement trouvées.

Cette situation alarmante ne résulte pas d’une mauvaise gestion, mais de l’injustice d’un modèle économique inadapté. L’IMM, en tant qu’Établissement de Santé Privé d’Intérêt Collectif (ESPIC), assume les mêmes missions de service public qu’un hôpital public : accessibilité des soins, réinvestissement des bénéfices dans l’innovation, et qualité irréprochable de la prise en charge. 
Pourtant, son financement, similaire à celui des hôpitaux publics, n’est pas assorti des subventions indispensables pour compenser ses coûts.

Géré par des mutuelles, l’IMM n’est pas soumis aux règles des marchés publics, mais partage leurs exigences. La gestion de spécialités lourdes comme la chirurgie cardiaque ou la psychiatrie, couplée aux investissements nécessaires dans des domaines comme la santé mentale, pèse lourdement sur les finances de l’établissement.

Une crise politique révélatrice d’un système défaillant

Au-delà de l’IMM, cette situation met en lumière un problème systémique : la marchandisation 
croissante du système de santé, où la logique comptable supplante l’intérêt public. Les ESPIC sont poussés à fonctionner dans un cadre concurrentiel, jonglant avec des tarifs plafonnés, des coûts fixes 
en hausse et des réformes favorisant les soins ambulatoires – souvent moins rémunérateurs.
Par ailleurs, les augmentations salariales décidées au niveau national, comme celles du Ségur de la Santé, n’ont pas été accompagnées de financements suffisants pour absorber ces hausses. Ainsi, des 
choix politiques, déconnectés des réalités des établissements, asphyxient progressivement des 
structures comme l’IMM et la livre à la commercialisation de la santé.
Ce modèle fondé sur la rentabilité dévoie la mission essentielle des hôpitaux : garantir des soins de 
qualité accessibles à tous. Il est impératif de repenser ce paradigme pour replacer le soin aux patients au cœur de nos politiques de santé.

Un impact désastreux pour les patients et le personnel

La fermeture de l’IMM serait une catastrophe. Les patients dépendant de ses services, notamment en santé mentale, devraient se tourner vers des hôpitaux publics déjà saturés, allongeant les délais 
d’attente et dégradant la qualité des soins.
Pour le personnel, cette fermeture serait une tragédie. Les efforts immenses déployés par ces professionnels, incarnant à la fois l’excellence et l’humanisme de cet établissement, seraient réduits à néant. Ce serait également un signal funeste pour les autres ESPIC, confrontés aux mêmes défis.

Un appel à la mobilisation générale

L’heure est à l’action. Sauver l’IMM, c’est préserver bien plus qu’un hôpital. C’est défendre une vision de la santé où excellence, innovation et inclusion se conjuguent pour tous. Deux fois déjà, en octobre et en décembre, j’ai interpellé la ministre de la Santé. Mais les paroles ne suffiront pas. Une pétition a 
été mise en ligne pour rassembler le soutien citoyen autour de cette cause.
Ensemble, nous avons le pouvoir de garantir la pérennité de l’IMM et d’affirmer haut et fort que la 
santé est un droit fondamental, pas un privilège. Face à l’urgence, la mobilisation doit être massive et déterminée. Signons, agissons, et sauvons ce symbole d’excellence et d’humanité pour les générations à venir.

L’IMM est bien plus qu’un hôpital : il est une promesse. Une promesse que la santé, en France, peut encore rimer avec humanisme, excellence et progrès. Mais cette promesse, aujourd’hui, repose sur nous. 

Daniel Lenoir

Sauver l’IMM

🖊 "J’ai appris la semaine dernière que L’Institut mutualiste Montsouris avait demandé son redressement judiciaire. Je dois dire que cette nouvelle m’a profondément touché. Je suis attaché à l’IMM pour deux types de raisons :

  • d’une part j’ai été directement impliqué dans le projet quand je dirigeais la Mutualité Fonction Publique (entre 1994 et 199è) présidée à l’époque par Maurice Duranton, et dont tout le monde semble avoir oublié que c’est lui au premier chef qui avait permis au projet d’arriver à son terme ;
  • d’autre part pour des raisons personnelles : je suis suivi par les soignants de l’IMM depuis cette époque et l’établissement détient sur moi un dossier médical presque complet, tel que je le rêvais quand j’avais lancé ce projet à la Cnam, et ma fille Aurélie y a été opérée avec succès, à l’adolescence, des conséquences de l’accident dont elle avait réchappée à l’âge de trois ans et c’est là qu’elle a accouché il y a presqu’un an de mon petit fils Camille.

C’est pourquoi j’ai signé la pétition  « SAUVER L’INSTITUT MUTUALISTE MONTSOURIS » sur Change.org et que je réponds positivement, même si c’est avec retard, à la sollicitation de Nora Ansell-Salles qui a commencé à constituer un dossier sur son blogue MINE D’INFOS avec l’IMM dans la tourmente les premières réactions…, après l’interview du député Rodrigo Arenas Le député Rodrigo Arenas lance une pétition pour SAUVER L’INSTITUT MUTUALISTE MONTSOURIS.

Je voudrais revenir sur les difficultés que rencontre ce fleuron de l’économie sociale et solidaire hospitalière, ce qu’on appelle technocratiquement depuis la loi « Hôpital Patient Santé Territoire », les Espic (pour Etablissements de santé privé d’intérêt collectif).

Bien sûr, la cause principale de cette situation est d’ordre macroéconomique : comme je l’ai déjà écrit à de nombreuses reprises le taux d’évolution de l’Ondam depuis 2008 ne permet pas de couvrir l’évolution des coûts de la santé, notamment à l’hôpital. C’est ce que révèle l’intervention récente du directeur général de l’APHP, Nicolas Revelavouant un déficit de l’ordre d’un demi milliard d’Euros. Mais les Espic comme l’IMM ne bénéficient pas d’une forme de « garantie de l’Etat » comme les hôpitaux publics.

C’est ce qui m’amène à une forme de regret : en 2006-2007, j’avais porté au sein de la Mutualité Française dont j’étais le directeur général un projet de Fonds d’investissement hospitalier mutualiste qui aurait dû être le support financier du Groupe hospitalier de la Mutualité française, créé fin 2006. Ce Fonds, à qui aurait été transférée la propriété du foncier et de l’immobilier, avait vocation à jouer le même rôle que les fonds, en général étrangers, qui ont investi dans l’hospitalisation privée lucrative ou dans les Ehpad (ou les crèches), mais en respectant les valeurs de l’économie sociale, et notamment en demandant des taux de rendement des capitaux très inférieurs à ceux à deux chiffres réclamés (avec les conséquences que l’on sait) par ces opérateurs, avec un engagement dans la durée. Ce projet s’est heurté à l’opposition conjuguée des directeurs financiers des mutuelles fascinés (c’était avant la crise financière de 2007-2008) par les taux de rendements permis par les marchés financiers, et des directeurs d’établissements réticents à l’idée que ce fonds se dote d’un outil de surveillance de la gestion des établissements pour éviter l’accumulation de déficits trop importants.

Il est probablement trop tard pour relancer ce projet pour sauver l’IMM (encore que). Mais ma conviction reste forte que si l’on veut que l’économie sociale et solidaire, notamment sa branche mutualiste, investisse dans les établissements sanitaires et sociaux, ce qui est une nécessité si l’on veut éviter les effets délétère de la financiarisation de ce secteur, elle doit se doter d’outils financiers permettant de porter les investissements considérables qui seront de plus en plus nécessaires dans ce domaine.

Paris, Croulebarbe, le 3 février 2025.




Bruno Huss
Président de l'ADOM-Association des Directeurs des Organismes de Mutualité francophone, inter-Livres et inter-Codes

🖊"J’espère qu’une solution va être trouvée, car c’est vraiment un bel établissement."

🗞 REVUE DE PRESSE 

des principaux articles parus :

17/01/2025
Hospimedia
L'état financier de l'Institut Mutualiste Montsouris devient particulièrement difficile

24/01/2025
APM
LE GH Paris Saint Joseh et L'Institut Curie pourraient reprendre l'IMM

24/01/2025
AFP
Un grand hôpital parisien menacé de redressement
judiciaire

24/01/2025
BFM
Paris: un grand hôpital du sud de la capitale menacé de redressement judiciaire

24/01/2025
Whats up Doc / AFP
L’institut Montsouris menacé de redressement judiciaire, les finances sont plombées

24/01/2025
Le Parisien
À Paris, l’institut Mutualiste Montsouris menacé de redressement judiciaire

24/01/2025
France 3 Région
Quel avenir pour l'institut Montsouris, grand hôpital parisien menacé de redressement judiciaire ?

24/01/2025
Quotidien du Médecin
L'institut mutualiste Montsouris menacé de redressement judiciaire ?

24/01/2025
Actus Orange
Paris : un redressement judiciaire menace l'institut Montsouris, grand centre de santé

24/01/2025
Marie France
Paris : un grand hôpital privé en redressement judiciaire, 485 lits et 1470 emplois menacés

24/01/2025
Egora
238 médecins signent une tribune pour sauver un hôpital parisien menacé de redressement judiciaire

24/01/2025
Actu.fr
"Il faut agir au plus vite" : à Paris, le cri d'alerte d'un grand hôpital au bord de la faillite

24/01/2025
Notre Temps
Un grand hôpital parisien menacé de redressement judiciaire

26/01/2025
Lesoir.be
Un grand hôpital parisien menacé de redressement judiciaire

27/01/2025
APM
APMnews - Avenir de l'Institut mutualiste Montsouris: 240 médecins demandent aux pouvoirs publics "d'agir au plus vite"

27/01/2025
Hospimedia
L'institut Curie d'invite aux débats sur la reprise de l'Institut Mutualiste Montsouris

29/01/2025
APM
Institut Mutualiste Montsouris : l'ARS Ile de France sera "attentive au maintien de l'unité de l'établissement" et de "ses valeurs"

29/01/2025
AFP
L'hôpital parisien Montsouris a demandé son redressement judiciaire

29/01/2025
Notre Temps
L'hôpital parisien Montsouris a demandé son redressement judiciaire

30/01/2025
Le Parisien
Paris : en difficulté financière, l’hôpital Montsouris a demandé son redressement judiciaire

30/01/2025
Hospimedia
L'ARS Île-de-France défend "une solution structurelle durable" pour sauver Montsouris

31/01/2025
Mine d'Infos
EXCLUSIF: l’IMM dans la tourmente 👉 les premières réactions...

03/02/2025
L'Humanité
L'insoutenable dette des hôpitaux et les « morts évitables »

03/02/2025
Le Figaro
Paris : l'hôpital Montsouris désormais à la recherche d'un plan de redressement

03/02/2025
Whats up Doc
L'hôpital Montsouris touché, mais pas coulé !

03/02/2025
Notre Temps
L'hôpital Montsouris désormais à la recherche d'un plan de redressement

03/02/2025
AFP
L'hôpital Montsouris désormais à la recherche d'un plan de redressement

03/02/2025
APM News
L'Institut Mutualiste Montsouris placé en redressement judiciaire

04/02/2025
Le Monde
L’Institut mutualiste Montsouris, un hôpital parisien à but non lucratif, placé en redressement judiciaire

04/02/2025
BFM TV
Hôpital Montsouris en redressement

04/02/2025
Hospimedia
L''Institut Montsouris restera "pleinement opérationnel" le temps de son redressement

05/02/2025
Miroir Social
Le Conseil d’Administration de MFPass annonce le placement en redressement judiciaire de l’Institut Mutualiste Montsouris

05/02/2025
Argus de l'Assurance 
Santé : un établissement mutualiste d’excellence placé en redressement judiciaire

06/02/2025
Caducée.net L'Institut  Mutualiste Montsouris au bord du gouffre : anatomie d'une crise systémique

06/022025
Mine d'Infos
Jean-Michel Gayraud, Directeur de l'Institut  Mutualiste  Montsouris-IMM rassure les patients

🫠 PAROLES D'USAGERS

👉 LAURA F.
Cette maternité est exceptionnelle et doit continuer à exister!!! Le personnel soignant mérite de continuer à travailler en ces lieux et de continuer d'être présents pour les futurs parents et tous ces bébés mis au monde grâce à tant de professionnalisme!!

👉 Daniel M.
IMM est exceptionnel pour la qualité des soins pluridisciplinaires et les compétences de tout son personnel.

👉 Didier D.
cet établissement hospitalier est indispensable pour le plus grand nombre de patients et doit rester en secteur 1 pour que les patients puissent se soigner dignement et sans frais.

👉 Ana T.
Le secteur hospitalier est en tension depuis des années. Nous ne pouvons accepter de laisser fermer IMM, essentiel à tous.

👉 Marie-José P.
Le service médical assure par l'Institut Montsouris est indispensable absolument nécessaire pour tous les franciliens.

👉 Sandrine C
L'avenir de notre santé est en jeu.

👉 Michel C.
Ça suffit la casse de notre système de santé publique.

👉 GAP A.
Cet établissement mutualiste est remarquable.

👉 Marie-Pascale L.
Il s'agit d'un hôpital de pointe et d'une exceptionnelle qualité où, chose de plus en plus rare malheureusement, aucun professionnel de santé ne pratique de dépassement.
Cet excellent hôpital, remarquablement organisé et servi par des professionnels médicaux et para-médicaux aussi talentueux que profondément humains, doit ABSOLUMENT continuer à fonctionner !

👉 André M.
Je signe cette pétition parce que la fermeture de l'IMM serait une immense perte et un gâchis insupportable. Il est vital pour beaucoup de patients que l'IMM survive !

👉 Philippe B.
Des équipes médicales au top (par ex rythmologie dans le Top3 en France), sans que les honoraires ne polluent la discussion médicale.

👉 Sandrine V.
Hôpital à taille humaine catégorie C1 en maternité conventionné secteur 1 donc très bien pour se faire soigner sans dépassement d’honoraires.

👉 Jean-Pierre M.
Défense d'un réel service public de santé à financer et non financiariser vers le privé.

👉 Louis-Albert S.
je signe parce que je suis un correspondant professionnel de l’IMM où j’adresse mes patientes si elles le souhaitent (elles ont toujours le choix naturellement de choisir l’établissement où elles doivent être traitées), dans le service de gynécologie chirurgicale, maternité, colposcopies dont les nouvelles stratégies de dépistage de prévention du cancer du col de l’utérus les multiplient
- et aussi un peu l’urologie, pareil
Et pourquoi ?
- d’abord par la qualité des soins y compris du département d’anesthésie s’il est besoin
- ensuite, par le retour des patientes, que la qualité de l’accueil tout court, mais surtout de l’accueil médical et chirurgical est d’un très haut niveau
- mais aussi que je suis bien placé pour juger de l’efficacité
- et ce depuis de très nombreuses années
- d’autres structures bien sûr ont ce même niveau d’excellence, mais en secteur 1, le plus souvent sans reste à charge (en gros vous n’avez rien à sortir de votre porte-monnaie sauf l’hébergement ou quelque chose comme ça)
- c’est juste exceptionnel
alors je signe pour que ça continue
voilà.

👉 Michel D.
Il faut conserver ce centre, rénover il y a peu, très bien situer et très utile dans ce quartier.

👉 Alessandro B.
renseignements, prise en charge dans les différentes phases avant et après intervention… Franchement chapeau et merci !

👉 Ghyslaine Z.
C'est un très bon hôpital
Le personnel est très gentil et surtout très compétent. Il est toujours à l’écoute du malade.

👉 Nadine L.
Accueil, écoute, disponibilité, propreté...
Simplement parfait. Je remercie le Docteur Barret et l’ensemble de l’ équipe médicale qui a été rassurante, bienveillante et efficace durant mon hospitalisation. Très bon suivi, merci.

👉 Sandrine M.
Soignants très compétents et le personnel est à l'écoute
Super plateau technique. Je recommande cet hôpital. Une prise en charge chirurgicale au top, un grand merci au Docteur Moreau. J’ai beaucoup apprécié la compétence ainsi que la gentillesse de la kinésithérapeute lors des exercices de verticalisation lors de mon réveil. Les infirmières, très professionnelles, ont tenu compte de mes douleurs post opératoires.

👉 Lucie B.
Excellente maternité !
Une expérience respectueuse, bienveillante et professionnelle.

👉 Agnese G.
Très bon accueil et très bon suivi
Très bon accueil et très bon suivi depuis la prise en charge aux urgences jusqu’à la sortie de la maternité. Personnel compétent, pédagogue et à l’écoute. Grazie mille!


👉 Propos recueillis par Nora Ansell-Salles

📰 Article libre de droit, sous réserver de sourcer...

 




 


 


samedi 15 juin 2024

#LegislativesAnticipées : déclaration de la Mutualité Française

[ 🚨 #Déclaration de la  Mutualité Française 🚨] A la veille d’échéances électorales majeures pour l’avenir de notre pays, la Mutualité Française appelle à la  mobilisation et au vote en soutien aux valeurs de la République, démocratique, laïque et sociale

#Législatives2024 #mutualisme

jeudi 10 août 2023

Coup de projecteur sur un partenariat Mutualité 65/ Ligue contre le cancer 65


La ligue contre le cancer 65, la Mutualité Française 65 et le Conseil départemental s’unissent pour financer le PIPAC
Lundi 24 juillet à 16h dans les locaux de la Mutualité Française 65 place du Foirail à Tarbes, s’est tenue une Conférence de presse pour présenter le PIPAC et son financement, en présence du Président du département Michel PELIEU, de la Présidente de La Ligue contre le cancer 65 Annette CUQ, de la Présidente de la Mutualité Française 65 Dominique Grillon, du Docteur Amandine PINTO…

En effet tous trois ont financé conjointement un matériel innovant (un injecteur à 2 têtes) d’une valeur de 48 000 euros pour le Centre Hospitalier de Bigorre (Tarbes / Lourdes) permettant la mise en œuvre de la technique PIPAC (Chimiothérapie Intrapéritonéale Pressurisée par Aérosols).

Le Dr Amandine PINTO a expliqué que cette technique améliore de façon très significative la prise en charge des patients dans le traitement des carcinoses péritonéales d’origine colorectale, gastrique, ovarienne ou d’une maladie rare comme le pseudomyxome péritonéal ou le mésothéliome péritonéal. La PIPAC consiste à vaporiser de la chimiothérapie directement dans l’abdomen d’un patient lors d’une laparoscopie (cœlioscopie de l’abdomen) sous forme d’aérosol.

Dominique GRILLON a salué ce financement commun. « En france seuls 21 établissements de soins possèdent ce matériel. En Région Occitanie, seul, l’Institut Régional du Cancer de Montpellier, en dispose. Les Hautes-Pyrénées ont donc le privilège de l’acquérir et le le privilège de compter parmi ses nouveaux chirurgiens Mme Amandine PINTO, chirurgienne digestive, spécialiste de cette technique et qui a reçu en 2017 le Prix des Chirurgiens de l’Avenir dans le parcours cancérologie. Nous avons participé à ce financement suite au travail de notre Directrice Myriam PUYO et de son équipe qui a vu là une occasion de mettre en avant nos valeurs parmi lesquelles l’accès aux soins les plus innovants pour tous et toutes… »

Annette CUQ : « Le Conseil d’administration du Comité départemental de la Ligue contre le cancer et moi-même sommes ravis de pouvoir enfin concrétiser un projet qui nous tient à cœur depuis plusieurs mois.

Par l’intermédiaire du Dr Philippe DEGUIRAL oncologue médical et le Dr LE COSTUMIER qui était Président de la commission médicale du CH de Tarbes-Lourdes, nous avons pu rencontrer le Dr Amandine PINTO chirurgienne digestive qui a présenté à notre conseil scientifique son projet en décembre 2022.

Très rapidement nous avons pris la décision en Conseil d’administration de participer financièrement (à hauteur de 16 000€) à l’acquisition du PIPAC et avons vu l’intérêt de cette nouvelle approche thérapeutique pour le bien-être de nos concitoyens du département et peut-être au-delà.

Nous sommes fiers d’être aux côtés du Dr Amandine PINTO avec la Mutualité française grâce à la persévérance de sa directrice Myriam PUYO et le Conseil départemental qui répond toujours favorablement à nos sollicitations. Merci Mr le Président.

Je terminerai mon intervention par un grand merci aux membres organisateurs du Maxi-Loto Lions et Rotariens de Lourdes, Tarbes, Argelès-Gazost, Bagnères-de-Bigorre et Cauterets qui nous octroient depuis 38 ans ! tous les ans, un magnifique chèque. Celui du loto 2022 à hauteur de 14 000€ a donc été entièrement affecté à la participation financière du PIPAC. C’est pour eux une vraie concrétisation de l’utilisation de ce don ! C’est pourquoi je tenais à leur présence à mes côtes à cette conférence de presse. (étaient présents le Président du Rotary de Lourdes Pierre CASTERAN, le Président du Lions de Lourdes Julien POQUE et le Vice-Président David TOURNABIEN). Merci aussi à la générosité du public.

A noter également que La Ligue contre le cancer 65 a déjà participé il y a 2 ans (et aussi grâce à Josette BOURDEU) au financement d’un module d’intelligence artificielle pour le Dr Pierre ANDRAU dans le cadre du dépistage du cancer colorectal… »

Michel PELIEU : « Jai répondu favorablement pour contribuer à ce financement dès lors que cela concerne une de mes préoccupations majeures celle de la santé des Hauts-pyrénéens. Je remercie les 2 autres financeurs. Dr PINTO vous jouissez d’une grande réputation professionnelle si bien que le Conseil départemental n’a pas hésité à répondre favorablement à l’unanimité à cette acquisition. C’est une chance pour le Département d’avoir des chirurgiennes comme vous d’une telle qualité avec de tels projets innovants… »

Au final la Mutualité Française 65 a participé à hauteur de 22 000 euros, La Ligue contre le cancer 65 à hauteur de 16 000 euros et le Département à hauteur de 10 000 euros.

samedi 8 avril 2023

FIN DE VIE: Charles Biétry prépare son suicide assisté... Et vous que feriez-vous dans la même situation ❓️

Atteint de la maladie de Charcot, Charles Biétry se sait condamné. Cet ancien journaliste de 79 ans, figure de Canal+, qui a révolutionné la couverture du sport à la télévision, a annoncé qu'il comptait préparer son suicide assisté, dans une longue interview donnée au journal l'Equipe, samedi 8 avril 2023.



CONVENTION  CITOYENNE : FIN DE VIE
Les propositions

MUTUALITÉ 
Retrouvez le replay de la table ronde « Fin de vie : comment concilier liberté et dignité ? »

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Vers un modèle français de la fin de vie

Le 2 avril, la Convention citoyenne sur la fin de vie a présenté ses conclusions et son rapport final. Elle a ainsi adopté 65 propositions visant à améliorer et renforcer le cadre d’accompagnement de la fin de vie (garantir l'accès aux soins palliatifs, renforcer la formation des professionnels de santé, mieux informer, …) et s'est prononcée pour une ouverture à l'aide active à mourir (suicide assisté et euthanasie) sous conditions. Le 3 avril, après avoir reçu des membres de la Convention et salué le travail réalisé, Emmanuel Macron a notamment annoncé "un plan décennal national pour la prise en charge de la douleur et pour les soins palliatifs, avec les investissements qui s'imposent" et un projet de loi d'ici la fin de l'été. Il s'agit de concevoir "un modèle français de la fin de vie". D'autres travaux contribueront aussi au débat comme le rapport de la mission parlementaire d'évaluation de loi Clayes-Léonetti, le rapport de la Cour des comptes sur les soins palliatifs attendu d'ici juin, l'avis de la commission temporaire Fin de vie du CESE prévu le 10 mai, dont la rapporteure est Dominique Joseph, et les synthèses des groupes de travail pilotés par A. Firmin Le Bodo (professionnels de santé) et O.Véran (parlementaires) qui ne seront pas rendues publiques. Les réactions à ces propositions et annonces sont nombreuses. Côté professions de santé, l'Ordre des médecins d'une part, et 14 organisations d'autre part, ont rappelé leur opposition à la légalisation de l'aide active à mourir et leur souhait d'une meilleure application de la loi Clayes-Leonetti et du développement des soins palliatifs. Les Libéraux de santé veulent être associés aux réflexions. Côté associations, satisfaction de l'ADMD et opposition de Soulager mais pas tuer. Côté politiques, Renaissance prendra position le 15 avril, Les Républicains sont divisés, le RN est opposé à l'euthanasie et la gauche est globalement plutôt favorable à une évolution législative. La Mutualité Française se félicite des travaux 

 complémentaire santé 2019 et la réforme 100% santé : analyse fédérale de l’étude DREES

Les éléments de cette enquête récurrente présentent une vue objectivée du niveau des garanties en 2019 sur les postes optique, audiologie et prothèses dentaires. Elles confirment, sans surprise, le fait qu’une part importante des garanties a dû augmenter, et donc que les OCAM ont contribué largement à cette réforme. On peut néanmoins s’interroger sur la connotation donnée par la DREES à certains de ses constats.

Direction santé de la Mutualité  Française 

🤔 Et vous, placé dans une  situation similaire, que feriez-vous ?


mercredi 22 février 2023

Santé au travail : l’Observatoire et les propositions de la Mutualité Française21 février 2023

Santé au travail : l’Observatoire et les propositions de la Mutualité Française
21 février 2023

  🎬 Clip vidéo

Quel est l’état de santé des Français au travail ? Comment favoriser le bien-être dans sa vie professionnelle ? Quelles sont les maladies professionnelles et les secteurs d’activité les plus touchés ? Comment préserver les plus de 55 ans dans la vie active ? Telles sont les questions que la Mutualité Française a éclairé dans son Observatoire et son podcast « la santé au travail, kit pratique »


Dix chiffres clés
Plus de 200 000 travailleurs décèdent chaque année de maladies professionnelles au sein de l’Union européenne.
La France se situe en haut du classement des pays européens avec 3,5 accidents mortels du travail pour 100 000 personnes en emploi en 2019, niveau 2 fois supérieur à la moyenne européenne (1,7 accident mortel).
En France, 1,1 million de sinistres ont été déclarés pour 19,6 millions de salariés du privé et près des trois-quarts ont donné lieu à un arrêt de travail
Les troubles musculo-squelettiques sont à l’origine de 88 % des maladies professionnelles. En 2019, 45 000 personnes étaient concernées.
Le secteur de la construction enregistre le plus fort taux d’accidents : 53,4 accidents du travail avec arrêt pour 1 000 salariés, contre 33,5 sur l’ensemble des secteurs.
52% des actifs se sentent mal informés sur les questions liées à la santé au travail comme les maladies professionnelles ou les souffrances psychiques.
39% des Français considèrent que leur travail dégrade leur santé.
On comptabilise 2,8 médecins du travail pour 100 000 habitants dans le Cantal vs 20,4 médecins pour 100 000 habitants à Paris.
30% des travailleurs non-salariés et des exploitants agricoles bénéficient d’une couverture en prévoyance (incapacité, invalidité et décès) vs 92 % chez les salariés.
Les accidents et maladies liés au travail coûtent à l’Union européenne plus de 3,3 % du PIB par an.
Fatigue, stress, perte de motivation, douleurs physiques régulières ou burn-out : 91% des actifs indiquent avoir connu des difficultés de santé au travail. En France, les maladies professionnelles ont explosé ces 2 dernières décennies, nous plaçant parmi les pays européens enregistrant les chiffres les plus élevés sur les accidents au travail. En 2019, on comptabilise 733 accidents du travail mortels. Cela représente en moyenne deux décès par jour, sans compter les accidents de trajet entre le domicile et le lieu de travail (283 décès) et les maladies professionnelles (175 décès) [1]. Environ 5 à 10 % des travailleurs sont à court ou moyen terme exposés à un risque de désinsertion professionnelle en raison de leur état de santé ou d’un handicap[2].

Avec plus de 40 % de salariés en arrêt maladie au moins une fois par an chaque année, l’absentéisme lié à des accidents et maladies liés au travail coûte à l’économie de l’Union européenne plus de 3,3 % du PIB par an[3].

La vie professionnelle et le métier exercé sont des déterminants de santé et d’espérance de vie considérables : un cadre a une espérance de vie supérieure de 6,4 ans par rapport à un ouvrier et chez les ouvriers, la fréquence d’accident du travail mortel est presque 5 fois plus élevée que chez les cadres. Et les secteurs d’activité les plus accidentogènes sont : la construction, le commerce, les transports, l’hébergement, la restauration, le secteur de l’’intérim et le médico-social.

Une offre en santé au travail et une protection en prévoyance insuffisantes
Avec plus de la moitié des médecins âgés de plus de 65 ans, la « médecine du travail » est la 4ème spécialité médicale la plus âgée de France. Cette crise de la démographie médicale a une répercussion directe sur le suivi en santé au travail. 61 % des salariés du secteur privé n’ont pas bénéficié d’une visite avec un service de médecine du travail au cours de l’année et 6 % des salariés n’en ont jamais bénéficié. Mais ce sont en particulier les travailleurs indépendants et chefs d’entreprise qui constituent l’angle mort de la santé au travail : ils sont 2,8 millions sans suivi en santé au travail.

La majorité des actifs (52 %) se sentent mal informés sur différents aspects liés à la santé au travail comme les maladies professionnelles physiques ou les souffrances psychologiques liées au travail, voire confient manquer d’informations sur les interlocuteurs à contacter en cas de souffrance au travail[4]. Ce déficit en services de santé au travail a aussi des conséquences sur les dirigeants qui se sentent en manque d’accompagnement et en manque d’information, qu’il s’agisse des actions à mener pour améliorer la santé des salariés au travail ou sur ce que recouvre effectivement le mal-être au travail.

Enfin, la couverture en matière de prévoyance (décès, incapacité, invalidité) est très inégalitaire. Les contrats de prévoyance proposés par les organismes d’assurance complémentaire garantissant le versement d’indemnités complémentaires à celles de la Sécurité sociale en cas d’arrêt de travail, d’incapacité, d’invalidité ou de décès mais ne protègent pas tous les travailleurs : Les salariés des grandes entreprises sont mieux couverts que les fonctionnaires et les indépendants et en moyenne les cadres sont mieux protégés que les non-cadres. L’appréhension des risques de prévoyance est contrastée. À titre d’illustration, la moitié des employeurs considère que la prévoyance est un facteur d’attractivité et l’autre moitié que c’est une source de charges sociales supplémentaires. Or le vieillissement de la population active en lien avec le recul de l’âge de départ en retraite accroît les besoins en matière de prévoyance lourde. Cet élargissement des risques rend nécessaire une mutualisation large afin d’assurer financièrement la solidarité.

Améliorer les conditions de travail et développer les actions de prévention
Ouvriers exposés aux gestes répétitifs ou aux postures debout prolongées, cadres et professions libérales exposés aux écrans ou en position assise et statique, les difficultés observées affichent de vraies différences selon les catégories de métiers et doivent nous inciter à avoir une approche spécifique de la santé au travail. Cependant, la première cause de maladies professionnelles demeure les troubles musculosquelettiques qui désignent les pathologies inflammatoires et dégénératives de l’appareil locomoteur, et les maladies psychiques progressent.

 Or, un Français sur deux[5] considère que les entreprises ne sont pas mobilisées sur le sujet de la prévention en santé au travail (amélioration des conditions de travail, développement d’actions). De leur côté, beaucoup d’entreprises reconnaissent ne pas être impliquées en matière de prévention (seuls 43 % des dirigeants indiquent avoir mis en place au sein de leur entreprise une politique globale de prévention en matière de santé au travail). La Cour des Comptes signalait en 2022 que les actions de prévention ne font pas partie du quotidien de tous les travailleurs Français[6].

Les difficultés au travail sont fréquentes mais encore taboues : seule la moitié des personnes ayant déjà été confrontées à ce type de situation déclare en avoir parlé. Les salariés privilégient leur médecin traitant ou les proches (collègues, entourage) pour évoquer le sujet. Mais il est important de souligner que parmi les ressources existantes dans le cercle professionnel, seule la médecine du travail apparaît comme un interlocuteur possible loin devant les structures de l’entreprise (ressources humaines ou organisations syndicales). L’accès aux soins en santé au travail doit donc être facilité.

Perçues comme jouant un rôle sur la santé de leurs salariés, les entreprises sont très attendues par les actifs sur leur engagement sur la question de la santé au travail, et notamment sur leurs actions en matière de prévention concernant les souffrances professionnelles (83 %)[7].

Il est donc primordial de questionner tous les leviers de la santé au travail pour développer des protections sociales durables et renforcer les couvertures santé, prévoyance-dépendance, retraite, indispensables pour permettre à chacun de fluidifier des parcours professionnels plus séquentiels. Pour chaque euro investi dans la santé et la sécurité au travail, le gain pour l’employeur est environ deux fois plus élevé. L’amélioration de la santé au travail est donc un chantier majeur qui doit permettre de réduire les inégalités d’espérance de vie.

Une exposition différenciée aux risques professionnels : les salariés aidants et le maintien des seniors dans la vie active
Le vieillissement de la population des salariés associé au développement des pathologies chroniques entraine une augmentation de la morbidité et du nombre d’arrêts de travail. La durée moyenne des arrêts est plus de trois fois plus longue chez les seniors de plus de 60 ans que chez les jeunes de moins de 20 ans.

 De plus, en 2030, un actif sur 4 sera proche aidant. Le rôle d’aidant représente une charge importante, avec un impact sur la santé physique et psychique (difficulté de conciliation vie professionnelle-vie personnelle, isolement et charge mentale). Cette conséquence de notre société vieillissante doit être prise en compte dans la santé au travail des plus de 55 ans.

La santé et le bien-être au travail sont des déterminants essentiels du taux d’emploi des seniors et de la prévention de la désinsertion professionnelle. Le recul de l’âge de départ en retraite ne peut se faire sans des mesures pour assurer le maintien en emploi des travailleurs âgés alors que près d’un salarié sur deux n’est plus en emploi avant son départ à la retraite.

« La santé doit trouver pleinement sa place dans le monde professionnel. Face aux inégalités, il convient d’engager une réponse forte en prévention, en prévoyance, sur les inégalités et en faveur des conditions d’emploi des seniors. Pour cela, nous sommes convaincus du rôle des collectifs solidaires pour prévenir les aléas de la vie et assurer pour toutes et tous un bien-être au travail » rappelle Eric Chenut.

Consultez l’Observatoire complet de la Mutualité Française disponible ici.

Retrouvez les focus par région ici

Retrouvez les 10 propositions de la Mutualité Française en faveur de la santé au travail qui s’articulent autour de 3 axes :

Développer une culture de la santé au travail
Faciliter l’accès aux soins en santé au travail
Permettre à chacun d’accéder à une meilleure protection
Le podcast « Santé au travail, kit pratique »
Animé par Marion Ledéan, RH « Santé au travail, Kit Pratique » est un podcast composé de 5 épisodes produit par Nouvelles Ecoutes, en partenariat avec la Mutualité Française, qui interroge la santé au travail aujourd’hui dans différents types de métiers.

Grâce à l’intervention d’experts, de témoignages et de données issues de l’Observatoire de la Mutualité Française, « Santé au travail, Kit Pratique » sensibilise aux risques de la santé au travail.

Chaque épisode s’intéresse à une grande catégorie d’actifs : agriculteur, professionnel de santé, cadre, ouvrier et freelance.

Le premier épisode est disponible ici et chaque semaine un nouvel épisode sera mis en ligne.

À propos de la Mutualité Française
Acteur majeur de l'économie sociale et solidaire, la Mutualité Française, présidée par Eric Chenut, représente près de 500 mutuelles.

Nées de la volonté de femmes et d’hommes de se protéger solidairement des aléas de la vie, les mutuelles sont des sociétés de personnes à but non lucratif. Elles sont présidées par des militants mutualistes élus. Elles agissent pour la protection sociale de 35 millions de Français et promeuvent le droit de tous à la pleine santé en intervenant en complémentarité et en partenariat avec la Sécurité Sociale et en contribuant au service public de santé.

Les mutuelles, groupes et unions proposent des solutions dans trois domaines d’activités : complémentaire santé, prévoyance-dépendance et épargne-retraite. Avec plus de 2900 services de soins et d’accompagnement mutualistes, elles jouent un rôle majeur pour l’accès aux soins, dans les territoires, à un tarif maîtrisé. Elles sont aussi le 1er acteur privé de prévention en santé par les actions déployées sur l’ensemble du territoire.

Au quotidien, les membres de la Mutualité Française déclinent autour de trois territoires d’engagement - proximité, participation et innovation - sa raison d’être : “Se protéger mutuellement aujourd'hui pour, ensemble, construire les solidarités de demain”.

[1] 804 100 arrêts de travail - chiffres Assurance Maladie

[2] Estimation de l’IGAS

[3] Environ 460 Mds € en 2019

[4] Enquête Harris Interactive pour la Mutualité Française (2023)

[5] Enquête Harris Interactive pour la Mutualité Française (2023)

[6] Rapport réalisé en 2022

[7] Enquête Harris Interactive pour la Mutualité Française (2023)

               
📌 A lire prochainement  l'interview accordée -par Éric CHENUT Président de la Mutualité- à  "Mine d'Infos".

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