Activité physique et Santé: 1ers échos d'une manifestation réussie
Animateur: 
Jacques DRAUSSIN*, Rédacteur en chef du magazine « Bien Sûr Santé »
Contact: jacques.draussin@biensur-sante.com  
 
COUP DE PROJECTEUR EN IMAGES SUR L'AG 
Signé Roger BONGOS
Table ronde : Santé et efforts physiques!
Cancer avec diabète surpoids
http://youtu.be/EcfS47oRcuI
Comment éviter le cancer et l'AVC ?
Conseil et mode d'emploi des  Prof Alain DIBIE et Thierry BOUILLEThttps://www.youtube.com/watch?v=i40fSLSx03s
Intervenants:
Arnaud NICOLAS, Titulaire d’un master en Activité Physique Adaptée, responsable ingénierie et développement pour la société IMAPS
Présentation du portail "Oxygène" mise en place par  la MGEFI  en début d’année pour ses adhérents : Thème : « Garder le Rythme, Garder la Santé : Mon Programme Oxygène »
Résumé d'intervention: 
Depuis le début d’année 2014, la Mgefi a mis à disposition à l’ensemble de ses adhérents un portail Web de prévention sur la thématique du sport santé : « Mon Oxygène, votre programme sport santé !».
En vous rendant sur l’URL suivant : https://mgefi.programme-oxygene.fr/mgefi/ et en vous créant un compte (dans le carré vert en haut à droite « Pas encore de compte ? »), vous aurez accès à un ensemble de services : 
- De l’information sport santé : fil d’actualité, dossiers thématiques, FAQ et quiz,
- Des questionnaires permettant d’évaluer votre : niveau d’activité physique, motivation, risque cardio-vasculaire, âge physiologique et qualité de vie. Chaque questionnaire vous fournira des conseils et des préconisations en matière d’activité physique et/ou sportive adaptés en fonction de vos résultats,- Une orientation vers une offre sportive adaptée à votre profil. Cette géolocalisation est structurée selon 3 niveaux :
1er niveau : sport « loisir », destiné à un public sans contre-indication particulière,
2ème niveau : regroupant les activités physiques et sportives pour un public avec des caractéristiques spécifiques :
Sédentaire,
De plus de 65 ans,
Perte d’équilibre,
Surpoids,
Retour de blessure,
Femmes enceintes,
Pathologies sans contre-indication,
Etc.
3ème niveau : programmes adaptés pour des personnes atteintes de pathologies chroniques avec complication et contre-indication (diabète, cancers, maladies cardio-vasculaires).
Il est important de pratiquer avec des professionnels formés : des éducateurs en Activités Physiques Adaptés, ceux des fédérations sportives et des associations formés sur les activités et sur les publics spécifiques. Cette géolocalisation certifie la qualification des éducateurs en fonction des différents niveaux de qualification.
Un certificat médical de non contre-indication vous sera demandé pour pratiquer une Activité physique et Sportive (APS) dans ces structures. Il est important de consulter son médecin avant toute reprised’APS.
L’accès au portail est gratuit pour l’ensemble des adhérents MGEFI. L’ensemble des données est anonymisé et celles-ci sont stockées dans descoffres forts numériques.
 
Contact: arnaud.nicolas@imaps.fr
Dr Alain DIBIE, Cardiologue à l' IMM, Directeur de l'Ecole européenne de cardiologie (EEC).
Les bienfaits de l'activité physique: retour d'expérience d'un  service de cardiologie de L'IMM
Résumé d'intervention:
Activité  Physique et système Cardiovasculaire
En 
dehors  de  toute 
pathologie  cardiaque, l’activité  Physique (AP), entretenue  par 
une  pratique  sportive régulière, a un  effet 
bénéfique pour la santé et  le
système cardiovasculaire. C’est  ce  que 
l’on appelle  en  médecine 
la  prévention  primaire. 
Le 
meilleur  marqueur de  l’espérance 
de vie est la capacité physique. Celle ci  peut être évaluée par la  mesure de la consommation maximale d’oxygène.
L’espérance   de vie  d’un sujet 
est  d’autant plus  faible 
que sa consommation maximale d’oxygène est  faible. Il a été démontré que si la
capacité  physique d’un sujet est  faible en dessous  d’un seuil critique, (inférieur à 5 METs), la  mortalité augmente de façon significative.
Le  MET (Metabolic equivalent of  the
Task) est  une  valeur 
calculée qui correspond à 3,5ml O2/mn/Kg. Cette  unité est 
utilisée  pour mesurer la capacité
physique  d’un sujet lors d’un test
d’effort. Le  niveau de capacité  physique 
varie  selon  l’âge et 
le  sexe. Par exemple, si l’entrainement  physique 
régulier permet  d’obtenir  un 
gain de  1MET entre 5 et 6 MET,
le  risque  de 
mortalité  globale  diminue de 13% et le  risque 
de survenue  d’un  accident cardiovasculaire de 15%. 
Quelle activité  physique régulière ? Une  heure 
de marche  3 fois  par semaine peut être considérée comme  une 
activité physique  régulière.
Peut-on reprendre ou
débuter  une  activité physique même après 65 ans ?
Oui, une étude nord américaine a  permis d’observer dans  une 
population d’hommes de   plus  de
65 ans, suivie  pendant  plusieurs années, que  l’AP régulière était associée à une
amélioration de la capacité  physique et
à une  baisse  de la 
mortalité. L’AP  permet  d’éviter la 
prise  de  poids, qui 
est  un  facteur prédictif d’espérance de vie.
Cela 
veut  dire  que 
le  mode  de vie est prépondérant sur  l’espérance  de vie 
et  la qualité de la  vie  en
avançant en  âge. Il faut simplement  respecter 
les  règles  hygiéno-diététiques en  ayant une alimentation  équilibrée 
pauvre en alcool, en graisses animales, sans tabac, une Tension  Artérielle 
contrôlée, un poids  stable   bien entretenu par la  pratique d’activité  physique 
régulière qui maintient la 
masse  musculaire et  la consommation maximale  d’oxygène, garante d’une  meilleure espérance de vie.
Ceci
est aussi  vrai pour les patients qui
sont atteint de  maladies  cardiovasculaires.
Après  un accident cardiaque par  infarctus 
du myocarde ou une 
insuffisance  cardiaque débutante,
le traitement médical immédiat est indispensable.
IL faut dans 
un second  temps,  entreprendre une  réadaptation 
cardiovasculaire physique  et  musculaire de 
réentrainement.  Cette  réadaptation est  intégrée au programme  d’éducation 
thérapeutique du  patient. Elle  permet d’améliorer la  capacité 
d’extraction  d’oxygène  par 
les  muscles (VO 2max) y
compris  du cœur  qui 
est  un  muscle 
comme  les autres. Cette
réadaptation cardiaque est encadrée et suivie 
dans  des  programmes adaptés à  chaque 
patient en fonction  de son  âge  et  de la sévérité  de sa 
maladie  cardiaque.
L’entrainement  physique   a 
pour effet  d’augmenter les
capacités du cœur,  de diminuer la  fréquence 
cardiaque  et  la 
fréquence  respiratoire,
d’augmenter  le  débit 
Cardiaque .Elle  est  couplée 
au  contrôle des facteurs  de risque 
cardiovasculaires que sont la sédentarité,  le diabète , l’hypertension artérielle ,
le  taux 
de cholestérol  trop élevé,
le  tabac,  la surcharge 
pondérale, le stress essentiellement. Tous ces éléments d’amélioration
sont  obtenus  de 
façon  progressive dans  des 
programmes  de  16 
semaines aménagés en fonction  de
chaque  cas. Ils ont pour
conséquence  de  diminuer les 
réhospitalisations pour 
insuffisance  cardiaque et
d’amélioration  la  vie au quotidien du  patient et la survie  de 
plus  de  20% 
par an. Cette  action  thérapeutique 
s’appelle  la  prévention 
secondaire.
Au  total, on comprend que  dans 
toute situation de 
prévention  primaire  ou secondaire,  la  capacité  physique 
est  primordiale,  liée  au  maintien 
d’une  activité  physique 
régulière  faisant  partie 
de  notre  mode 
de vie. Mais  il faut  aussi 
reprendre  une activité  physique 
régulière et encadrée   après
une  maladie  cardiaque  
associée  aux  bonnes 
règles hygiéno-diététique garantes d’un 
meilleur  confort  de vie 
et  d’une  véritable 
augmentation  de  l’espérance 
de vie.
Dr Thierry BOUILLET, Cancérologue des hôpitaux, co-fondateur et président de la Fédération Cami Sport et Cancer;
Bénéfice de l'activité physique et sportive en cancérologie
Résumé d'intervention:
  
  
  
  
  
  
Résumé d'intervention:
Une
rencontre de trois mondes à la recherche d’une harmonie de vivre.
L’expression « Mens sana in corpore sana » souligne que cette
notion d’un effet miroir entre l’état du corps et celui de l’esprit est ancienne.
Cette théorie de  l’humanisme
de  la renaissance est restée oubliée
longtemps en cancérologie au sein de laquelle le credo était le repos et la
suspension de toute activité physique au cours et au décours de soins d’un
cancer. 
Il a fallu
la fin des années 80 pour que ce dogme soit exploré à nouveau et que soit
écrite l’histoire moderne de la relation entre l’activité physique et la
maladie cancéreuse. 
Les
premières données scientifiques ont portées sur la fatigue, première plainte
des malades pendant et longtemps après les soins, fatigue particulière car
insensible au repos et frappant à n’importe quel moment de la journée,
aboutissant souvent à des ruptures des liens sociaux. L’activité physique a
d’abord été décrite comme le seul traitement disponible pour cette fatigue si
prégnante. Par la suite, ont été mis en évidence,en cancérologie,des effets bénéfiques
de l’activité physique chez le patient sur sa qualité de vie, son moral, ses
risques de dépression. Outre ces effets psychologiques, les études ont permis de
montrer des effets physiologiques avec la réduction de la prise de poids, si
régulièrement présente après les soins d’un cancer, mais aussi sous forme d’une
amélioration des capacités cardio pulmonaires facilitant les capacités de
déplacement du patient.  
Grace à ces
effets de l’activité physique l’être humain cancéreux frappé d’une double
peine, d’une part en subissant les effets de la maladie et de ses traitements,
et d’autre part en étant atteint d’une forme d’exclusion sociale avec une
raréfaction de son cercle relationnel et un risque accru de perte d’emploi,
retrouve une existence à ses propres yeux mais aussi au travers du regard de la
société en étant capable de redécouvrir des capacités renouvelées de son propre
organisme qu’il croyait définitivement inapte. Ce parcours physique et sportif
devient pour le patient un vrai parcours de reconnaissance avec une reconquête
de ses possibilités physiques et de ses droits sociaux, réalisant une
application pratique de la théorie de Paul Ricœur.
En sus de
ces bénéfices psychologiques, physiologiques, sociaux, l’activité physique
réduit les risques de décès en diminuant les risques derechute des principaux
cancers, en particulier mammaires, coliques ou prostatiques. Cette réduction de
risque de voir un cancer réapparaitre après les soins est voisine de 40 à  50 % et est assez homogène d’un type de
cancer à un autre. 
Outre cet
effet direct sur le cancer, l’activité physique réduit  le risque de décès en diminuant l’incidence
des autres maladies qui surviennent fréquemment après un cancer, soit les
maladies cardio-vasculaires, diabète, maladies neuro dégénératives, ostéo
articulaires. Ces bénéfices sur le cancer et les autres maladies passent par
des effets biologiques de l’activité physique qui sont compris et connus.
Ces
bénéfices majeurs sont obtenus, non pas par un traitement venant de
l’extérieur, mais par un effet issu de la volonté propre du malade, patient qui
devient acteur de sa santé et de sa lutte contre la maladie.
Mais ces
efforts personnels doivent être possibles et acceptés.
La mise en
place d’une politique pratique d’activité physique en oncologie nécessite donc
la rencontre de trois mondes, soignants, soignés, sportifs, souvent parallèles
mais rarement congruents.  
Cette triple
rencontre doit aboutir à un respect de critères incontournables qui ont pour
noms intensité, fréquence, régularité, bonheur et sécurité.
Pour être
biologiquement, psychologiquement et physiologiquement, l’activité physique
doit être pratiquée au moins deux à trois fois par semaine avec une intensité
soutenue et sur une période d’au moins six à douze mois. Pour que l’activité
physique soit acceptée, le patient doit ressentir un sentiment de sécurité lors
de la pratique et y trouver une source de bonheur au travers d’une progression
des exercices physiques.
Le respect
de ces critères nécessite d’une part la mise en place de panel d’exercices
physiques et de pratiques sportives pour que chaque patient trouve une pratique
à sa convenance et d’autre part une formation spécifique d’éducateurs médico
sportifs en oncologie pour les rendre aptes à saisir les blocages et freins
ressentis par le patient, ses aspirations, ses capacités présentes et ses
progrès mais aussi susceptibles de déceler des complications de la maladie
cancéreuse ou des effets secondaires des soins, situations qui peuvent survenir
à tout moment entre deux consultations médicales.
Une union
soignés, soignants, sportifs permettra de mettre en pratique ces programmes de
santé publique. 
Ces
programmes doivent se décliner à deux périodes distinctes de la maladie : 
Pendant et
immédiatement après les soins, période de danger de rechute, de complications
de la maladie et des soins, de doutes et d’angoisses du malade et qui
nécessitent le recours à des éducateurs médico sportifs particulièrement formés
et intervenants dans des programmes dédiés et structurés pour cette population
de patients à haut risque.
Après les
soins, lors du retour à la vie normale de patients cancéreux pour lesquels les
examens médicaux ne retrouvent plus de trace de cancer ou d’effets secondaires
des soins, dans ce cadre des clubs sportifs sensibilisés, recourant à des
enseignants ayant reçus une formation de base adaptée en oncologie, doivent
pouvoir intégrés des patients dans des cours classiques.
Cette
rencontre des trois mondes apporte à chacun des avancées importantes, pour les
patients elles sont évidentes, pour les soignants il s’agit de l’ouverture vers
un nouveau soin longtemps méconnu, efficace et pour une fois peu couteux,  pour le monde sportif l’irruption dans un
rôle nouveau, valorisant et professionnalisant. 
  Th Bouillet
Contact: paola.launay@gmail.com  
Annick LE VERRE, Masseur Kinésithérapeute, Conseillère en techniques corporelles chinoises traditionnelles, Qi-Gong;
Présentation du Qi-Gong et des apports de sa pratique dans l'entretien de la santé.
Résumé d'intervention:
Contact:  Jal.formebienetre@gmail.com 
  
La notion d’activité
physique est liée à la pratique des arts énergétiques : le Qi Gong est un
art du mouvement destiné à entretenir une libre circulation des souffles (Qi)
dans le corps et l’esprit afin de préserver et d’entretenir sa santé.
La pratique (Gong) des mouvements lents, souples,  associés à une respiration naturelle et
profonde, et à une mobilisation mentale fluide, favorise la circulation des
souffles et la régulation des émotions.
Contrairement à l‘exercice physique occidental qui fait
dépenser de l’énergie, accélère le rythme cardiaque et respiratoire, le Qi Gong
permet d’emmagasiner de l’énergie, de la régénérer, et d’harmoniser le rythme
cardiaque et respiratoire. Il régule les « trois trésors » : le
jing (essence), le Qi (souffles) et le shen (mental), en agissant sur la
circulation des souffles dans les méridiens qui parcourent le corps. 
A la fois préventif dans une recherche de bien-être, et
thérapeutique dans le traitement de maladies diagnostiquées selon la médecine
traditionnelle chinoise, le Qi Gong peut être pratiqué par tous et à tout âge. 
Dans le cadre du projet de la MGEFI, le Qi Gong représente
une alternative intéressante pour la santé des personnes concernées, pour
la prévention des maladies, et l’économie de santé.
* Vous avez aimé le ton vif et percutant de Jacques DRAUSSIN qui anime chaque année la table ronde... sans attendre celle de l'an prochain vous pouvez retrouver sa patte et sa griffe en vous inscrivant dès à présent à sa newletter -gratuite- sur le site : www.biensur-sante.com
et sur twitter: @biensursante
* * Vous pouvez retrouvez les reportages de Roger Bongos, qui a filmé la table ronde pour la deuxième fois sur www.afriqueredaction.com
 et sur twitter: @bongosroger /@afriqueredac  
CONTACT PRESSE
Nora Ansell-Salles
nansellsalles@mgefi.fr / 06 70 74 15 42 / 06 60 43 58 09
@pressentinelle2 / @minedinfos
NDLR: MGEFI et IMAPS
La MGEFI en faits et chiffres 
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.
■ 260 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya *
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.
■ 260 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya *
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR

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