Nora ANSELL-SALLES

Affichage des articles dont le libellé est prescriptions. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est prescriptions. Afficher tous les articles

mercredi 26 juin 2013

Plan d’actions sur les contraceptifs oraux combinés : point de situation à juin 2013


Dans le cadre de son plan d’actions sur les contraceptifs oraux combinés (COC), l’ANSM publie une nouvelle mise à jour des données sur l’évolution de l’utilisation de ces contraceptifs en France. La tendance observée se poursuit fin mai, avec une baisse de 43 % des prescriptions des COC de 3ème et de 4ème génération et une hausse de 34 % des COC de 2ème génération. La part des prescriptions de COC de 1ère et de 2ème génération par rapport à celles des COC de 3ème et de 4ème génération est actuellement de 73 % et de- 27 %.

Par ailleurs, les résultats de l’étude réalisée par la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnamts) en lien avec l’ANSM sur les risques des différentes générations de COC et portant sur plus de 4 millions de femmes, sont rendus publics. Ils confirment l’existence d’un doublement du risque d’embolie pulmonaire avec des COC de 3ème génération par rapport à celui des 2ème génération et apportent des données supplémentaires sur l’effet du dosage d’estrogène.

 

Le cinquième état des lieux de l’ANSM sur l’évolution des prescriptions des COC en France, qui porte désormais sur 6 mois (de décembre 2012 à mai 2013), confirme la poursuite des tendances observées. En mai 2013, la baisse des ventes des COC de 3ème et de 4ème génération par rapport à mai 2012 est de 43 % et, dans le même temps, les ventes de COC de 1ère et de 2ème génération augmentent de 34 %. La proportion des COC de 1ère et de 2ème génération est actuellement de 73 % (contre 52 % un an plus tôt). La vente de COC de 2ème  génération avec une teneur en estrogènes de 20 μg d'éthinylestradiol a augmenté de plus de 90 % sur la période décembre 2012-mai 2013 par rapport à la même période de l’année précédente.

 

Les ventes des  autres contraceptifs estroprogestatifs non oraux (les anneaux vaginaux notamment) affichent une baisse de l’ordre de 11 %. Inversement, les ventes des autres dispositifs (implants, stérilets) augmentent de 25 %. L’augmentation la plus marquée concerne les dispositifs intra-utérins (DIU) au cuivre dont les ventes progressent de 43 %. La diminution des ventes globales de contraceptifs (hors préservatifs) sur la période est de 3,7 %.

 

Le suivi des IVG réalisé par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) jusqu’à février 2013 ne montre pas d’évolution particulière.

 

La tendance observée de la diminution du recours aux COC de 3ème et de 4ème génération et le transfert des prescriptions vers les COC de 2ème génération les plus faiblement dosés en estrogènes prend un relief particulier au regard des conclusions de l’étude conduite par la Cnamts, avec la collaboration de l’ANSM. Cette étude a évalué le risque d’événements graves liés à la prise de COC en France, à partir d’une cohorte de 4,3 millions de femmes âgées de 15 à 49 ans ayant eu au moins un COC remboursé par l’Assurance Maladie entre le 1er juillet 2010 et le 31 décembre 2011 (base Système national d’information interrégimes de l’assurance maladie – Sniiram). Ces données ont été chaînées[1] avec celles du PMSI[2] qui portent sur les hospitalisations.

Les résultats confirment ceux des récentes études internationales, à savoir un doublement du risque d’embolie pulmonaire des COC 3ème génération par rapport aux COC 2ème génération. Ce travail montre aussi que les COC de 2ème génération les plus faiblement dosés en estrogènes sont associés à des risques moindres d’embolie pulmonaire et d’infarctus du myocarde.   

 

Une précédente étude publiée en mars par l’ANSM montre un nombre annuel de décès par accident thromboembolique veineux attribuables aux COC de 3ème et de 4ème génération plus important que celui attribuable aux COC de 1ère et 2ème génération.

 

Des pratiques de prescription qui vont dans le bon sens

 

Il convient de souligner la pertinence des pratiques des prescripteurs depuis le mois de décembre dernier. En effet la prescription de COC de 3ème  et de 4ème génération a diminué de façon très marquée et l’augmentation importante de l’utilisation des COC de 2ème génération est presque exclusivement le fait de prescriptions de pilules faiblement dosées en estrogènes (20 μg). Les pratiques de prescripteurs vont donc largement dans le sens d’une minimisation des risques liés aux COC.

 

L’ensemble de ces données, obtenues dans le cadre du plan d’actions sur les COC mis en œuvre depuis le début de l’année, est intégré au dossier présenté aux instances européennes par l’ANSM. Les conclusions de l’arbitrage européen, dont la procédure a été déclenchée dès janvier 2013 par la France en vue de restreindre l’utilisation des COC de 3ème et 4ème génération en deuxième intention, sont attendues à l’automne, après une première évaluation par le comité européen pour l’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC) au cours du mois de juillet 2013.

lundi 22 avril 2013

Si l'information sécu vous intéresse...


Mise en place de la déclaration sociale des indépendants


Dans un communiqué du 11 avril 2013, le RSI présente la nouvelle « déclaration sociale des indépendants » (DSI), qui remplace depuis le 1er avril la déclaration commune des revenus (DCR). Prévue dans le cadre des mesures de simplification administrative, la DSI est composée d'un formulaire simplifié permettant aux chefs d'entreprise indépendants « de déclarer leurs revenus professionnels plus rapidement ».

 Ce nouveau dispositif permet de faire sa déclaration par papier ou en ligne, de remplir une déclaration unique pour l'ensemble des activités professionnelles et de transmettre automatiquement les données qu'il contient aux organismes en charge des cotisations (Urssaf, CNAVPL et autres organismes conventionnés RSI). Le RSI précise que la déclaration en ligne se fait sur le site net-entreprises.fr, et permet aux travailleurs indépendants de disposer de 15 jours supplémentaires pour effectuer leur déclaration (jusqu'au 11 juin), de bénéficier de contrôles sur la cohérence et la saisine des données, d'imprimer et d'enregistrer une attestation de leur déclaration ou encore d'opter pour la régularisation anticipée de leurs cotisations sociales. Cette déclaration permet également de déterminer le régime de sécurité sociale habilité à rembourser les dépenses de soins (régime de l'activité principale) des personnes exerçant simultanément une activité indépendante et une activité salariée ou une activité non salariée agricole.



 

 

Conflit autour de la surveillance des médicaments. Comment mieux repérer les prescriptions inadéquates ?

Un article de Ouest France du 31 mars 2013 évoque le cas d'une société vannetaise, Celtipharm, spécialisée dans l'analyse des données médicales, qui propose d'analyser, en temps réel, et de manière anonyme, les feuilles de soins électroniques. Si la CNIL a émis en septembre 2011 un avis favorable, le projet est bloqué par le GIE Sésam-Vitale et la CNAMTS. Les deux organismes redoutent que les patients puissent être identifiés.

 "Les boîtes noires, qui garantissent la confidentialité des données, existent pourtant. Dans notre procédé, les informations que nous recevons sont déjà anonymes", assure pourtant le dirigeant de la société. Si l'enjeu est économique pour Celtipharm, face à son concurrent américain IMS Health, il est aussi de santé publique... Dans l'immédiat, Marisol Touraine, qui souhaite pourtant réorganiser la surveillance du médicament en France, ouvre le parapluie.
 L'article reproduit sur le site celtipharm.org

 

 ameli.fr lauréat des Trophées des acteurs de l'économie numérique dans la catégorie des services publics




La quatrième édition des ACSEL du Numérique, organisée par l'Association de l'économie numérique, a récompensé le 10 avril 2013 le portail ameli.fr de l'Assurance Maladie, dans la catégorie « Services publics ». Ce prix "reconnaît ainsi le dynamisme et la qualité de la stratégie digitale de l'Assurance Maladie, notamment au travers de son site Internet www.ameli.fr, du compte Assuré et de son site mobile.

 

Cette stratégie digitale s'inscrit pleinement dans l'approche multicanale globale de l'Assurance Maladie pour assurer une synergie entre services dématérialisés et services proposés par les caisses d'Assurance Maladie", se félicite la CNAMTS dans un communiqué. "Une information qui ne soulèvera pas forcément l'enthousiasme des nombreux médecins libéraux ayant été confrontés un jour à un bug ou à une panne informatique sur le site de la CNAM ou dans l'utilisation des téléservices à destination des professionnels...", souligne le Quotidien du médecin qui relaie la nouvelle. Outre le succès d'audience considérable des trois composantes (ameli.fr, ameli.direct et ameli-sante), le compte personnalisé compte à présent près de 11,5 millions d'assurés inscrits au 31 mars. Une version mobile a été mise au point. La sortie officielle d'une application smartphone est fixée au 22 avril 2013. L'espace téléservices pour les professionnels de santé (Espace pro) affiche quant à lui plus de 3 millions de connexions - pour 180 000 utilisateurs distincts en mars 2013.
 Le communiqué de la CNAMTS
La vidéo sur You Tube - Interview de Sandrine LORNE - Directeur du programme Portail assuré et GRC multicanal - et Christine LEROY - Responsable Internet à la Direction de la communication

 

VIDAL lance le portail d'information sur le médicament pour les médecins libéraux et devient partenaire de 1001pharmacies.com


Une dépêche TIC Santé nous annonce la sortie d'un nouveau site du groupe VIDAL : "la base de données en ligne du médecin libéral". Le leader dans le domaine de l'information sur les produits de santé présente le site comme un "outil d'aide à la décision thérapeutique et de sécurisation de la prescription". Accessible gratuitement en ligne, Vidal.fr est destiné aux médecins libéraux, à leurs remplaçants, aux internes en médecine et aux médecins retraités. La recherche d'informations sur un médicament, une substance, un produit de parapharmacie ou même une recommandation VIDAL est simple grâce à un moteur de recherche. Le filtrage est possible selon différents critères (laboratoire, type de produit, classe, substance, forme / voie / couleur, liste, remboursement, type, indication / pathologie, commercialisation), explique la dépêche. Le site permet également aux utilisateurs de consulter les Recos Vidal (stratégies thérapeutiques) et des fiches de toxicologie (base Tox'In), d'effectuer une recherche par classification, d'utiliser l'outil de détection d'interactions médicamenteuses et de rechercher des équivalences internationales. Le site offre aussi un fil d'actualités professionnelles.


VIDAL a par ailleurs annoncé un partenariat avec le premier portail de vente en ligne de produits de santé 1001pharmacies.com. Les patients pourront bénéficier, via le portail de l'un des vendeurs pionniers sur la toile française, des fiches « VIDAL grand public ». L'intégration de la base de données VIDAL permettra de générer des alertes en cas d'interactions médicamenteuses.
Dépêche TIC Santé

 


Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 549 du 14 avril 2013

 

·         1 - Le blog secusante.fr - Renaissance du blog de Claude Frémont - (1214)


·         3 - Le compte rendu CFTC "Salaires fin de partie , match tronqué les perdants sont les salariés" - (602)

·         4 - Le point de vue de Claude Le Pen dans Les Echos - L'accord emploi ou la création d'une « Sécu bis » - (416)


·         6 - La grande saga des antihypertenseurs - 5e et dernier épisode - François Pesty - (353)

Sources : © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale
Vos commentaires ou suggestions sont les bienvenus, contactez-Gérad Bieth