Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 16 mai 2014

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■ Créée le 13 septembre 2007.

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mardi 13 mai 2014

La crise de la pilule en France : vers un nouveau modèle contraceptif ?

 
Les pilules de 3e et 4e génération ont fait l'objet d'une controverse importante fin 2012 - début 2013 à propos du risque de thrombose veineuse associé à leur utilisation. Quelles en ont été les conséquences sur la contraception en France ? Analysant l'enquête Fecond menée quelques mois après par l'Inserm et l'Ined, Nathalie Bajos, Mylène Rouzaud-Cornabas, Henri Panjo, Aline Bohet et Caroline Moreau ont examiné les évolutions récentes en matière de pratiques contraceptives et la contribution du débat médiatique à ces changements.




Le débat médiatique de fin 2012 - début 2013 sur les pilules n'a pas entraîné de désaffection vis-à-vis de la contraception : parmi les femmes concernées - ni stériles, ni enceintes, ayant des rapports hétérosexuels et ne voulant pas d'enfant - seules 3 % n'utilisaient aucun moyen contraceptif en 2013, soit la même proportion qu'en 2010. Près d'une femme sur cinq déclare toutefois avoir changé de méthode depuis le débat médiatique.





Le recours à la contraception orale a fortement baissé, passant de 50 % en 2010 à 41 % en 2013, une baisse qui concerne uniquement les pilules de 3ème et 4ème générations. Certaines femmes, notamment les plus jeunes, se sont reportées sur les pilules de seconde génération. Tandis que d'autres ont opté pour le stérilet (pour les plus diplômées), le préservatif ou des méthodes dites naturelles - abstinence périodique, retrait - (pour les plus précaires).


Les événements médiatiques et politiques semblent donc avoir contribué à une diversification des pratiques contraceptives mais aussi à une recomposition des inégalités socio-économiques autour de l'accès à la contraception.
 
 
 
Ci-joint Population & Sociétés n° 511 intitulé "La crise de la pilule en France : vers un nouveau modèle contraceptif ?".
 
 http://www.ined.fr/fr/ressources_documentation/publications/pop_soc/
 


Auteurs : Nathalie Bajos, Mylène Rouzaud-Cornabas, Henri Panjo, Aline Bohet, Caroline Moreau et l'équipe Fécond.


Responsables scientifiques :

nathalie.bajos@inserm.fr, caroline.moreau@inserm.fr

Contacts presse Ined :

service-presse@ined.fr / Corinne LE NY-GIGON, Tél. : +33 (0)1 56 06 57 28 / Mimouna KAABÈCHE-SMARA, Tél. : +33 (0)1 56 06 20 11

Contact presse Inserm :

presse@inserm.fr / Priscille RIVIÈRE, Tél. : +33 (0)1 44 23 60 97


lundi 2 décembre 2013

L'Ined publie son rapport d'activité 2012


Quel est l'impact des politiques familiales en Europe ? La prédominance de la pilule diminue-t-elle au profit d'autres méthodes contraceptives ? Quelles sont les conditions de la fin de vie en France ? Comment évoluent les migrations entre l'Afrique et l'Europe ? L'Ined fait le point sur ces questions en produisant des résultats et travaux de recherches en matière de démographie et publie aujourd'hui son rapport d'activité 2012.

 

En 2012, l'Ined a poursuivi son développement de partenariats tant en France qu'à l'étranger et s'est particulièrement investi dans la coopération internationale avec les centres de recherches étrangers au Nord comme au Sud. Il est, par ailleurs, porteur du laboratoire d'excellence « iPOPs » (Individus, Populations, Sociétés) qui a connu sa première année d'exercice permettant ainsi l'accueil de nombreux chercheurs et doctorants.

 

L'année aura été également marquée par le démarrage de grands projets de recherche et par la publication de nombreux résultats qui ont permis d'éclairer le débat social, à l'image de l'enquête « fin de vie » ou de travaux sur le vieillissement dans les DOM.

 

L'Ined est un établissement public à caractère scientifique et technologique, placé sous la tutelle du ministère du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social et du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche. Il a pour mission de mener des recherches sur les différentes problématiques démographiques : fécondité, famille, vieillissement, santé, mortalité, migrations, genre, histoire, économie...Pluridisciplinaire, il assure également la diffusion de l'information sur la démographie en France comme à l'étranger et contribue à la « formation à la recherche et par la recherche ».

 

Près de 700 publications scientifiques, 33 thèses en cours, 34 nationalités représentées, 61 projets de recherche.

mardi 21 mai 2013

Vers une contraception mieux adaptée au profil de chacun

 
Dans le cadre de la conférence de presse de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, et à l'occasion du lancement le 18 mai de la campagne « La contraception qui vous convient existe» de l'INPES, la Haute Autorité de Santé met à la disposition des pouvoirs publics, des professionnels de santé et du grand public des outils pour répondre aux problématiques liées à la contraception.


Malgré un taux de contraception élevé en France, il subsiste un nombre important de grossesses « non prévues ». Un tiers de ces grossesses est dû à l'absence de contraception tandis que les deux autres tiers surviennent sous contraception. La Haute Autorité de Santé (HAS) s'est intéressée aux moyens d'agir. Après avoir publié deux documents fin mars, elle met aujourd'hui à la disposition des pouvoirs publics et des professionnels de santé des outils pour répondre aux besoins des femmes.

Deux grossesses non prévues sur 3 surviennent alors qu'une méthode contraceptive est utilisée. Plusieurs facteurs expliquent cette situation : tout d'abord, il y a un écart entre l'efficacité théorique d'une méthode contraceptive et son efficacité en vie réelle. En effet, la méthode utilisée par la personne n'est pas toujours la plus adaptée à sa situation personnelle. Par ailleurs, il existe en France une notion de « norme contraceptive » qui est utilisée pour caractériser les pratiques contraceptives au cours de la vie. En France, cette norme se traduit par un recours au préservatif en début de vie sexuelle, à l'utilisation de la pilule dès que la vie sexuelle se régularise et au recours au dispositif intra-utérin (DIU) comme alternative à la pilule à partir de 30 à 35 ans, une fois que les femmes ont eu les enfants qu'elles désiraient. Le manque d'information sur les autres possibilités de contraception et cette norme sociale guident souvent le choix et n'aident pas à identifier la méthode la plus adaptée à ses besoins.



Afin de répondre à ce besoin d'information sur les méthodes de contraception disponibles, la HAS a diffusé fin mars un document de synthèse. Celui-ci rassemble toutes les informations sur les méthodes jugées très efficaces par l'OMS et permet aux professionnels de santé de proposer une méthode efficace à chaque personne qui le demande. Ce document était accompagné d'une fiche mémo reprenant les conseils à donner aux femmes pour trouver une contraception adaptée à son propre cas. En effet, la HAS a souhaité souligner l'importance du libre choix de la personne concernée afin que soit prise avec le prescripteur la décision la plus adaptée à son profil.

La HAS complète aujourd'hui cette publication par celle de fiches mémo par situation clinique (au nombre de 8) et d'un rapport sur les freins et les leviers pour le choix d'une contraception adaptée.

Des freins au choix d'une contraception adaptée ...



La HAS rend aujourd'hui public un rapport sur les freins et les leviers à la contraception. Précédé d'un état des lieux des pratiques contraceptives actuelles et des dispositifs d'accès à la contraception, ce rapport met en lumière les difficultés d'accès au choix d'une contraception adaptée et des leviers pour y remédier.

Les freins sont de plusieurs types et concernent les professionnels de santé comme les usagers. Côté professionnels de santé, la HAS a identifié notamment le manque d'actualisation des connaissances sur les méthodes de contraception, ainsi que les conditions d'exercice médical qui peuvent parfois entraver l'accès à une consultation uniquement dédiée à la contraception, pourtant primordiale pour une bonne information de la personne.


Côté usagers, certains freins peuvent être associés à l'existence d'idées reçues telles que la pilule fait grossir, le DIU rend stérile... Ces représentations sont la plupart du temps dues à un manque d'information et de connaissances des moyens de contraception. D'autres obstacles ont été identifiés : la réticence à aborder des questions qui relèvent de l'intime, les difficultés d'accès à certains professionnels de santé ou les contraintes économiques (restes à charges). Enfin, des situations de fragilité peuvent de manière générale entraver le choix d'une méthode contraceptive mais également constituer des facteurs de risque d'échec de la contraception : non-reconnaissance sociale et parentale de la sexualité juvénile, périodes de post-partum ou post-IVG, périodes d'instabilité et/ou de fragilité affectives, situations professionnelles particulières et/ou le mode de vie (travail de nuit, horaires irréguliers et/ou décalés)


... qui peuvent être levés



Afin de dépasser ces difficultés, la HAS propose une synthèse des principales préconisations des institutions ayant exploré cette thématique comme par exemple le fait d'améliorer l'information du grand public pour mettre fin aux idées reçues sur la contraception et la vie sexuelle. Ou encore mieux préparer les professionnels de santé à leur rôle de conseil et d'accompagnement en matière de contraception.


Enfin, pour répondre aux besoins des professionnels de santé d'actualiser leurs connaissances par une information fiable et de qualité, la HAS publie des fiches mémo par situation clinique. Ces fiches aideront le professionnel de santé à trouver avec la personne la contraception la plus adaptée à ses besoins et à sa situation clinique. Ces fiches complètent la première fiche mémo mise en ligne fin mars « Conseils et prescriptions pour la délivrance d'une pilule ».


Les fiches mémo, mises en ligne aujourd'hui, sont au nombre de 7 :



- contraception chez la femme adulte en âge de procréer (hors postpartum et post IVG),

- contraception chez l'adolescente,



- contraception en postpartum,

- contraception en post IVG,

- contraception chez l'homme,

- stérilisation chez l'homme et la femme,

- contraception d'urgence

A ces fiches par situation clinique, la HAS ajoute un tableau de synthèse des méthodes contraceptives et de leur efficacité respective.

Des travaux dans la continuité



La HAS publiera au cours de l'année d'autres travaux pour continuer dans cette perspective d'amélioration des pratiques professionnelles. Elle élabore actuellement une fiche mémo sur l'évaluation et la prise en compte des risques cardio-vasculaires qui sera rendue publique en juin et évalue l'intérêt du dépistage des troubles de la coagulation avant la prescription d'une méthode de contraception.




Consultez le document contraception en cliquant ici


Consultez les fiches memo en cliquant ici




NDLR : MGEFI et contraception
http://www.mgefi.fr/public/Prevention/Internet