Nora ANSELL-SALLES

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mardi 17 décembre 2013

Libres propos signés José Bové


L'élevage pris en otage par les margoulins

 

Après la viande de cheval dans les lasagnes de l'affaire Spanghero du début de l'année, la viande mise en cause aujourd'hui dans le Sud de la France à Narbonne, son origine et sa traçabilité pourraient être plus préoccupantes car les prolongements pourraient être d'ordre sanitaire.

En effet, cette viande serait susceptible de provenir de chevaux ayant été utilisés dans le cadre de programmes scientifiques ou issus d'animaux traités aux antibiotiques.

 

  

Pour José Bové - Député européen - Vice-Président de la Commission de l'agriculture et du développement rural

 

"Le nombre de vétérinaires en charge du contrôle des abattoirs est en chute libre. En 2004, on en comptait 1650, il n'y en a plus que 1400 aujourd'hui. Les conséquences sont immédiates. Les possibilités de fraudes se multiplient. Le manque de scrupules d'une poignée d'escrocs jettent le discrédit sur l'ensemble de la filière animale. La dernière crise a entrainé la fermeture d'abattoirs, et de nombreux licenciements. Combien de personnes vont se retrouver sans emploi cette fois-ci ? Les répercussions vont bien au-delà du secteur chevalin. Les consommateurs n'ont plus confiance dans la viande. Ils attendent toujours de l'UE une traçabilité sans faille aussi bien pour la viande que pour les plats cuisinés.. Les producteurs  sont également frappés. Ils éprouvent de plus en plus de difficulté à écouler leurs animaux à un prix couvrant leurs coûts de production.

 

Au cours de ces quinze dernières années, la restructuration de la filière d'abattage a entraîné la disparition de très nombreux petits abattoirs de proximité dont la plupart arrivaient pourtant à répondre aux normes sanitaires européennes. La course au gigantisme des abattoirs notamment liés aux plus grandes entreprises de l'agro-industrie, doit être stoppée. Ces usines où les conditions de travail sont extrêmement éprouvantes doivent être démantelées progressivement pour ré-installer des abattoirs de proximité, plus faciles à contrôler, plus proches des paysans et des consommateurs.

 

Le nombre de vétérinaires doit être augmenté pour qu'ils soient en mesure d'effectuer correctement leur mission et assurer la sécurité alimentaire de millions de consommateurs. Sans une amélioration des conditions de contrôle sanitaire, c'est l'ensemble de l'élevage français qui courent le risque d'être mis à l'index dans les autres pays de l'Union européenne."

 

mercredi 6 novembre 2013

Les vétérinaires s'engagent avec le gouvernement dans la lutte contre l'antibiorésistance


Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, et Stephane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, ont reçu ce jour les représentants du Conseil supérieur de l’ordre des vétérinaires et les organisations syndicales vétérinaires.

Cette réunion a permis de poser les bases d'un engagement de la profession vétérinaire pour réduire le recours aux antibiotiques critiques, dont la maîtrise est impérative pour la santé humaine, en médecine vétérinaire.

Le plan Écoantibio a d'ores et déjà permis de réduire le recours aux antibiotiques de 40% en 5 ans en médecine vétérinaire. Cependant, les efforts doivent être poursuivis pour les antibiotiques critiques, dont la consommation a fortement augmenté dans certaines filières.

Il est convenu que la mesure sur le découplage initialement envisagée sera utilement remplacée par plusieurs dispositions qui seront introduites dans le projet de loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt : inscription dans la loi d'un objectif chiffré de réduction de la consommation d'antibiotiques critiques, mise en place de vétérinaires référents, encadrement renforcé des prescriptions par des recommandations de bonne pratique, élaborées sous l'égide de l'ANSES.

Un groupe de travail associant les vétérinaires, le ministère des Affaires sociales et de la Santé, et le ministère de l'Agriculture, se réunira pour étudier les modalités de mise en œuvre des engagements de la profession et notamment des dispositions qui seront insérées dans le projet de loi.

lundi 14 janvier 2013

Vente en ligne de médicaments... Quels enjeux pour les consommateurs et les pharmaciens ?



Comment les Français pourront-ils vraiment acheter leurs médicaments en ligne en toute sécurité ?

 

"Au cœur de la polémique depuis plusieurs semaines, la vente de médicaments sur internet est aujourd'hui autorisée par le Ministère de la Santé et par ordonnance du 19 décembre 2012. Mais quels sont véritablement les intérêts de la vente sur internet de médicaments pour les Français et comment feront-ils pour distinguer le bon grain de l'ivraie ? Pour répondre à toutes ces questions, nous mettons à disposition un Livre Blanc qui dissipe tous les malentendus possibles." Cédric O'Neill, pharmacien et co-fondateur de 1001pharmacies.com

 

 

14 janvier 2012 - 1001pharmacies.com, première plateforme web permettant aux pharmacies de vendre leurs produits de parapharmacie sur internet, met en avant les avantages et atouts de la vente en ligne de médicaments, tout en proposant la mise en place d'un label sécuritaire en conformité avec l'Ordre National des Pharmaciens.

http://www.1001pharmacies.com

 

Pour télécharger le Livre Blanc :

http://www.1001pharmacies.com/livre-blanc-pharmacie-medicament-sur-internet.pdf

"Pas de panique ! Ma pharmacie est en ligne, c'est grave Docteur ? "

 

L'ordonnance présentée par la ministre de la Santé Marisol Touraine adoptée le 19 décembre et complétée par Décret du 31 décembre 2012 a reçu l'approbation du Gouvernement français et autorise à présent la vente en ligne de médicaments, se mettant en règle avec la législation européenne.

 

Le décret précise que « l'activité économique par laquelle le pharmacien propose ou assure à distance et par voie électronique la vente au détail et la dispensation au public des médicaments à usage humain et, à cet effet, fournit des informations de santé en ligne. L'activité de commerce électronique est réalisée à partir du site internet d'une officine de pharmacie. » (article L. 5125-33 du code de la santé publique).

 

Ainsi toute personne proposant la vente en ligne devra le faire au nom d'une pharmacie légale, en conformité avec l'Agence Régionale de Santé et référencée par l'Ordre National des Pharmaciens.

 

 

Les avantages pour les consommateurs

 

La vente de médicaments sur internet permet aux consommateurs de bénéficier de tous les atouts liés à l'e-commerce :

 

- Le choix entre différents canaux de vente : en fonction des situations et de leurs besoins, les clients choisissent de se rendre dans leur pharmacie ou de commander en ligne avec livraison à domicile.

 

- L'expédition à domicile : toutes les personnes à mobilité réduite peuvent désormais commander directement depuis leur domicile et se faire livrer chez eux sans avoir à se déplacer.

- Une disponibilité 24h/24 et 7 jours/7 : une solution vitale pour les personnes travaillant en horaires décalés, surchargées ou indisponibles.

 

-  La confidentialité dans l'achat de produits délicats : un anonymat est préservé dans tous les cas.

 

-  Des prix plus intéressants : la possibilité pour les familles modestes, pour les étudiants, d'accéder à des médicaments moins chers mais toujours respectueux de leur santé et légaux.

 

- La disponibilité : l'assurance que les produits sont disponibles sans déplacements inutiles.

 

- La sécurité : la garantie de provenance des produits, sécurisée par leur vente en pharmacie, et la limitation de la contrefaçon en ligne sur le territoire français.

 

- L'information : l'accès à de l'information de santé complémentaire et à la notice des médicaments lors de l'achat directement en ligne.

 

- Le contact et le conseil : la possibilité d'être rappelé par un pharmacien pour obtenir plus d'informations et lui poser des questions personnelles.