COMMUNIQUE DE CATHERINE
COUTELLE,
DEPUTEE, PRESIDENTE DE LA
DELEGATION AUX DROITS DES FEMMES
ET A L’EGALITE DES CHANCES ENTRE
LES HOMMES ET LES FEMMES
DE L’ASSEMBLEE NATIONALE
11 octobre, 1ère
journée internationale des filles
Agir pour les jeunes
filles favorise le développement
Le 11 octobre 2012, première « Journée internationale des
filles », à l’initiative de l’ONU : la Délégation aux droits des
femmes et à l’égalité des chances entre les Hommes et les Femmes de l’Assemblée
Nationale présidée par Catherine Coutelle, Députée, entend à cette occasion
affirmer sa solidarité avec les actions en faveur des jeunes filles, et attire
l’attention de l’opinion sur la persistance des graves discriminations et des
très fortes inégalités dont elles pâtissent à travers le monde.
Il est important d’avoir conscience que, particulièrement dans les pays en
développement, le risque reste très fort qu’elles soient les premières victimes
de toutes sortes de violences, d’être obligées au mariage, de subir des mutilations,
d’être victimes de guerre, ou encore qu’elles subissent la pauvreté de façon
plus appuyée que les garçons.
La formation de la jeunesse joue un rôle essentiel : investir dans l’éducation des jeunes filles
contribue à libérer leur potentiel, donc collectivement celui des sociétés dans
lesquelles elles vivent, et par conséquent d’améliorer également la santé et le
niveau de vie de la prochaine génération. Aujourd’hui encore, 75 millions
de filles en âge d’être scolarisées n’ont pas accès à l’éducation[1].
De plus, 96 millions de jeunes femmes (contre 57 millions de jeunes hommes) âgées
de 15 à 24 ans ne savent ni lire ni écrire[2].
Or une année de plus d’école primaire augmente leurs revenus futurs de 10 à
20%, une année en plus d’école secondaire de 15 à 25%.
Les programmes internationaux pour le développement jouent un rôle majeur
dans la promotion de l’éducation, de la contraception et des luttes contre les
violences faites aux jeunes filles. L’effort doit être soutenu, la période qui
s’ouvre sera déterminante : elle sera marquée par la perspective des 20
ans de la conférence internationale sur la « population et le développement »
en 2014, et par la renégociation des Objectifs du Millénaire post 2015. Ces
programmes doivent permettre une meilleure prise en compte des besoins
spécifiques des jeunes filles dans les aides au développement, et aussi de
faire de la coopération internationale un réel outil de lutte contre les
inégalités femmes - hommes.
Le 11 octobre, « journée internationale des filles », nous rappelle
que la lutte pour l’égalité entre les sexes se joue dès le plus jeune âge. Il
faut penser les actions en termes combinés d’éducation, de travail, de santé,
mais aussi de changement des représentations de la féminité et de la
masculinité. En France, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, et tout
particulièrement Laurent Fabius à l’international et Najat Vallaud-Belkacem sur
le territoire national, y travaillent, mettant en œuvre les engagements de François
Hollande. La Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre
les hommes et les femmes salue les avancées nationales et internationales en la
matière, avec le souhait appuyé et permanent de veiller à l’effectivité des
droits.
Contact : Jérôme Picaud 01 40 63
65 61 / 05 49 47 47 87
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