Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 15 novembre 2013

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Alerte info : La FNMF recrute un journaliste

Martin Hirsch prend les commandes

Apnées du sommeil, ronflements :

Vazaha LEO, initiative pour la formation

C'est à lire : 2 nouveaux ouvrages psycho

Libres propos : Audioprothèse : le problème

Bertrand Delanoë accueillera François

J -2 avant la Journée Mondiale de la

Projet de loi sur l’économie sociale

 

 

Si vous aussi êtes sur twitter, je vous propose de rester en contact sur la toile : @pressentinelle2

 

En dehors des infos santé/ protection sociale/ RH/ Mutuelle etc... vous retrouverez au fil de l'eau les actualités de la  Mgefi également  sur le blog Mine d'Infos : http://pressentinelle2.blogspot.fr/



 

Rappel : Les responsables de la MGEFI - Mutuelle Générale de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, qui vient d'être certifiée ISO 9001 par l'AFNOR le mois dernier, sont à disposition des journalistes pour livrer leur regard, témoignage, ou expertise ... pour les sujets liés à la santé ou à la protection sociale.

 



 
La MGEFI en faits et chiffres

■ Créée le 13 septembre 2007.

■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.

■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.

■ 260 collaborateurs au service des adhérents.

■ Un réseau de 800 militants.

■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya *

■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR

■ www.mgefi.fr

 
 
 
Dans 4 semaines, les services du Siège de
la MGEFI seront installés dans leurs nouveaux
locaux 6 rue Bouchardon Paris 10ème.
 
 
 
 

Très bon week-end

 

 

mardi 30 avril 2013

LIBRES PROPOS signés Jacques Draussin




Question : le fait que Marlboro ait décidé de se lancer dans la commercialisation de sa propre cigarette électronique est-il le signe incontestable de la dangerosité d'un produit encore mal évalué, ou plutôt celui du début de la fin de la cigarette tabac et de ses dégâts sanitaires ?


S'interroger, à travers la stratégie d'un fabricant emblématique, sur l'accélération de la substitution d'un marché mondial de 2 000 milliards de dollars qu'il domine par un marché de 2 milliards de dollars dont il est absent est un joli cas d'école.


La e-cigarette est sans doute encore une niche pour la plupart des industriels du tabac mais la décision d'Altria (fabricant de Marlboro) intervient après celle de Reynolds American, Lorillard, Imperial Tobacco ou Japan Tobacco…


La part de marché conquise par les vapoteurs devrait déjà doubler d'ici à 2016 : Il n'y a pas de e-fumée sans feu marketing.

 
On attendait pour la semaine dernière les conclusions de la Food and Drug Administration qui établiront les règles d'encadrement de la commercialisation des cigarettes électroniques aux Etats-Unis.


Apparemment, les résultats des études entreprises ont toujours besoin d'être affinés et il faudra encore patienter quelques semaines avant de savoir si la e-cigarette est, comme sa cousine maudite, à placer ou non au niveau des tueurs en série.


La décision de Marlboro d'entrer dans le jeu sans plus tarder anticipe-t-elle une décision publique favorable à la e-cigarette ou est-elle une première réponse symbolique au déclin inéluctable des ventes de tabac ?
 
Quoiqu'il en soit, on sait déjà que la guéguerre sympathique à laquelle se livrent en France des dizaines d'acteurs artisanaux sera vite balayée par l'offensive programmée des géants du marché du tabac.
 
 
Ceux-ci ont, de toute façon, depuis longtemps fait une croix sur leurs perspectives de développement classique en Occident : l'avenir de la cigarette se trouve désormais concentré sur l'Asie et l'Afrique où fumer est encore loin d'avoir fini de tuer.
 
 Jacques Draussin



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NDLR : MGEFI et Jacques Draussin

 

Comme chaque année désormais, Jacques Draussin animera la table ronde qui clôturera l’Assemblée parisienne de la MGEFI le 4 juin prochain de 11h30 à 13h à l’Espace Charenton.

Le thème de cette année : Perturbateurs endocriniens et Santé environnementale

Contact presse de la table ronde : nansellsalles@mgefi.fr

jeudi 10 janvier 2013

LIBRE PROPOS : BERNARD GRANGER


M. Edouard Couty a présenté devant les trois groupes ayant participé aux discussions du pacte de confiance pour l’hôpital ses pré-conclusions, qui pourront être affinées ou modifiées une fois reçues les dernières contributions des participants.

 

En préambule il a déclaré que ces pré-conclusions constituaient une « révision en profondeur de la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (HPST) » de juillet 2009. Au cours de la discussion, il a ajouté que, selon lui, la politique de santé doit relever de la compétence nationale.

 

Il constate que l’hôpital a été soumis à des réformes sans cap, a perdu ses repères et le sens de sa mission. Il se trouve face à une absence de perspectives autre qu’une politique technocratique de maîtrise des dépenses.

 

M. E. Couty a souligné aussi que l’hôpital est créateur de croissance.

 

Voici ses principales propositions :

 

1. Il s’agit de rétablir le service public hospitalier (SPH), aboli par la loi HPST, qui ne définissait que des missions de service public. Ce SPH doit s’inscrire dans un service public territorial de santé pour prendre en compte le parcours des patients. L’accès aux soins doit être organisé selon un système gradué. Le CHU, dont le rôle est régional et inter-régional, doit entretenir des liens avec les autres hôpitaux, y compris pour les missions d’enseignement et de recherche. Les praticiens hospitaliers assurant ces deux dernières missions doivent bénéficier de valences d’enseignement et de recherche.

La psychiatrie doit s’organiser à partir d’un secteur rénové, en lien avec les autres partenaires. Il faut des dispositions législatives particulières sur l’organisation de la santé mentale.

 

2. Le financement ne doit plus viser au 100% tarification à l’activité (T2A), mais reposer sur une partie de financement T2A et une partie d’allocation forfaitaire dans une proportion à définir (50/50, 60/40 ont été cités). Le financement doit reconnaître tous les professionnels et toutes les activités. Il doit accompagner la politique territoriale selon une logique de complémentarité et non de concurrence. La T2A doit prendre en compte la qualité et la pertinence des soins plutôt que leur quantité. Les tarifs ne doivent plus être un instrument de régulation. Il faut respecter le calendrier budgétaire pour que le budget soit connu en début d’année et avoir une vision pluriannuelle, conformément aux conclusions du rapport sénatorial Le Men et Milon (MECCS). Il faut revoir le système du financement des investissements. Un observatoire indépendant devrait être créé pour suivre les réformes du financement hospitalier.

 

3. L’hôpital n’est ni une entreprise ni une administration classique. Actuellement, ce sont des établissements publics d’Etat. Ils devraient être des établissements publics territoriaux de santé.

La gouvernance doit être modifiée. Le conseil de surveillance pourrait être remplacé par un conseil d’établissement, organe de délibération notamment sur la politique financière, avec une fonction de vigilance sur la politique de l’établissement et doté des moyens pour assumer cette fonction de vigilance (comité d’audit, conseils extérieurs). Il aurait aussi un rôle d’arbitrage de premier niveau. Il faut revoir la composition de ce conseil, notamment en rappelant le rôle des élus locaux.

L’exécutif aurait à sa tête le directeur. Il ne s’agirait plus d’un directoire mais d’un conseil de direction, fortement médicalisé. Le directeur, le président de la CME et le directeur des soins en choisiraient les autres membres.

Il convient de rétablir les instances délibératives dans leurs prérogatives (Commission médicale d’établissement – CME, le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail – CHSCT, le Comité technique d’établissement – CTE, la Commission des soins infirmiers, rééducation et médico-technique – CSIRMT).

Les usagers seraient représentés au sein d’un comité des usagers, en remplacement de la Commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge, dont il garderait les attributions. Il serait aussi informé des avis rendus par les différentes instances et aurait un pouvoir d’alerte à l’égard du directeur ou du conseil d’établissement.

Les internes et assistants devraient être mieux représentés au sein de la CME, dont la composition doit donner lieu à concertation.

Le CHSCT devrait comporter deux sections, une pour le personnel médical et une pour le personnel non médical, avec possibilité de sessions plénières. Les représentants médicaux seraient désignés pour partie par la CME et pour partie par les syndicats représentatifs selon un processus électoral à définir.

L’organisation interne ne doit pas répondre à un modèle unique. Il faut laisser une liberté d’organisation aux établissements : en pôles, départements ou fédérations, constitués à partir d’un projet médical. Il faut respecter une cohérence médico-économique et déconcentrer la gestion. La taille de ces structures doit être adaptée à la logique qui prévaut à leur constitution.

Pour la prise en charge des patients et pour l’enseignement, la structure la plus reconnue est le « service », mot qu’il ne faut pas avoir peur de prononcer. Sa constitution est organisée à partir d’une discipline et du travail en équipe. Il faut autoriser des expérimentations et faire confiance aux professionnels.

Le management doit être participatif et une charte des managers (administratifs et médicaux) doit être élaborée et figurer dans le règlement intérieur des établissements. Il faut aussi assurer la sincérité de la présentation des informations, notamment comptables.

Disposer d’un système d’information performant est une priorité.

Il faut reconnaître le rôle et les fonctions des cadres.

Le président de la CME doit être responsabilisé dans le management, notamment concernant les contrats de pôles/départements/fédérations, et les nominations de responsables médicaux à la tête de ces structures et des services. Cette nomination doit se faire conjointement avec le directeur, lequel a le dernier mot en cas de désaccord. Elles se font pour une durée déterminée à partir d’une liste d’aptitude établie par la CME. Le président de la CME doit être aussi responsabilisé en matière de dialogue social, notamment à l’égard des PH.

 
4. Dans ses relations avec les pouvoirs publics, l’hôpital ne doit plus être soumis à des injonctions contradictoires. Il faut favoriser les initiatives des acteurs de terrain. Il faut donner aux hôpitaux une visibilité pluri-annuelle et respecter le calendrier budgétaire. Les contrats de retour à l’équilibre financier ne peuvent pas être l’alpha et l’oméga de la politique contractuelle entre établissements et ARS. Il faut laisser s’organiser les coopérations à l’initiative des acteurs et ne les imposer qu’en cas de nécessité. Les autorisations d’activités doivent s’inscrire dans la logique du parcours de soins et de l’organisation territoriale. Il convient de préciser la nature des relations entre directeurs d’établissements et directeurs généraux d’ARS. Le plan régional de santé doit s’articuler avec le schéma de cohérence territoriale. Il faut redonner plus de rôle aux élus, notamment au niveau des ARS.

 

Dans la discussion, E. Couty a dit qu’il faudrait envisager une réflexion particulière pour l’organisation et le fonctionnement de l’Assistance publique – hôpitaux de Paris.

 

Globalement, ces propositions ont été bien accueillies. Le rapport définitif sera rédigé d’ici la fin du mois de janvier. Nous saurons en février ce que la ministre des Affaires sociales et de la Santé en aura retenu.

 
Bernard Granger.

jeudi 6 septembre 2012

LIBRE PROPOS de Guillaume Duval Rédacteur en chef d’Alternatives Economiques

 « Vous trouvez ci-joint pour information un papier paru également dans le quotidien Libération la semaine dernière qui cherche à expliquer pourquoi, dans le contexte de la récession européenne, il faudrait absolument se libérer de la contrainte des 3 % de déficit public l’an prochain et comment on pourrait argumenter cette position auprès de nos voisins et des institutions européennes en s’appuyant en particulier sur la référence aux déficits structurels, centrale tant dans le 6 pack que dans le TSCG.

Il ne m’a pas échappé que telle n’était pas le chemin que souhaitaient prendre pour l’instant Jean-Marc Ayrault et François Hollande mais, bien qu’absolument convaincu qu’il faille stopper rapidement la dérive de l’endettement public,  j’ai aussi l’intime conviction que si la France retombe en récession en 2013 et compte l’an prochain au bas mot 300 000 chômeurs de plus à cause de cette politique budgétaire, la gauche sera profondément et durablement disqualifiée dans l’opinion et le projet européen encore plus menacé qu’aujourd’hui. Sans compter que l’objectif des 3 % ne sera au final pas atteint non plus à cause de la récession et de la baisse des recettes publiques qu’elle occasionnera. Il ne fait pas de doutes à mes yeux que tenir ses engagements constitue en soi plutôt une bonne chose mais il faut savoir aussi ne pas s’y accrocher à tout prix lorsque les circonstances ont changé. Et qu’il apparaît clairement que leur tenue aggraverait au contraire la situation déjà difficile des Français et représenterait un danger supplémentaire pour l’avenir de la gauche et de l’Europe… »

Dernier ouvrage : "La France d'après, rebondir après la crise", éd. les Petits matins