
MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de les sourcer. de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI, passionnée d'Afrique & RS] est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Proposer un sujet à la rédaction : pressentinelle2@gmail.com
mardi 7 janvier 2014
MINE D'INFOS: Lutter contre la fraude en santé : une obligation,...
MINE D'INFOS: Lutter contre la fraude en santé : une obligation,...: Sauver l’accès aux soins en luttant contre la fraude Ainsi donc, pour sauver l’assurance maladie et garantir l’accès de tous à d...
Lutter contre la fraude en santé : une obligation, certainement pas LA solution
Sauver l’accès aux soins en luttant contre la fraude
Ainsi donc, pour sauver l’assurance maladie et garantir l’accès
de tous à des soins de qualité, il faudra, en 2014, lutter contre la fraude. C’est
le chef de l’Etat qui dénonce lui-même les abus et les excès… vite associés par
les commentateurs à la fraude. Lutter contre la fraude est évidemment une très
bonne idée, à condition d’avoir en tête que « la fraude des pauvres est une
pauvre fraude », selon l’aphorisme bien connu. Ainsi, en 2010, le rapport
de la Délégation nationale à la lutte contre la fraude indiquait que celle des
arrêts de travail de complaisance atteignait 5,4 millions d’euros quand celle
des établissements de santé pointait à 71,1 millions d’euros !!!
Au fil des rapports publics, les chiffres de la fraude se
précisent. Lorsque les transporteurs sanitaires facturent sur la base d’ordonnances
falsifiées ou volées, le coût pour la collectivité est de 7 millions d’euros
soit 16 000 euros en moyenne par société d’ambulance ! Et, du côté des
infirmiers libéraux, ce sont par exemple 13 millions d’euros qui auraient été
facturés abusivement en 2010 !
Au CISS, personne ne défendra la fraude, quel qu’en soit l’auteur,
mais nous n’acceptons pas que les usagers soient stigmatisés en première ligne,
alors qu’ils ne représentent qu’un peu plus de 3 % de cette fraude.
Ce n’est pas la fraude qui déstructure l’accès aux soins
Pour garantir l’accès de tous à des soins de qualité, il
faut bien entendu lutter contre la fraude, mais ce sera loin d’être suffisant.
Il faut surtout s’engager résolument dans une stratégie nationale de santé
nouvelle recherchant des solutions structurelles plutôt que conjoncturelles.
Rappelons que, selon plusieurs études convergentes, 30 % des soins prescrits ou
administrés sont inutiles. Cela fait près de 60 milliards d’euros. Sans parler
des coûts humains et financiers à économiser en s’attaquant plus et mieux aux
infections nosocomiales et à la iatrogénie médicamenteuse toujours aussi
difficilement évaluables par manque d’accès à des données idoines.
C’est donc en engageant des réformes structurelles que nous
garantirons à tous un accès aux soins de qualité en tout point du territoire.
En effet, à ce prix-là, 60 milliards d’euros tout de même ( !), nous pouvons
faire d’une pierre deux coups : viser l’équilibre comptable de l’Assurance
maladie tout en répondant surtout aux enjeux bien identifiés de notre système
de santé, à savoir de mettre fin aux déserts médicaux, aux dépassements d’honoraires
et aux inégalités d’accès aux soins. Nous pouvons même engager la réforme de l’information
et de l’accompagnement des patients et de leurs proches perdus dans un système
sans boussole. Nous pouvons aussi avoir une pratique de la démocratie sanitaire
à la hauteur de l’affirmation politique dont elle a fait l’objet en France.
La lutte contre
la fraude ne peut pas être LA solution magique pour garantir l’accès de tous à
des soins de qualité. Nous croyons plutôt dans une stratégie nouvelle qui
repose sur la double révolution de la santé publique et de la médecine de
premier recours. En 2014, ce serait idéal pour en faire une bonne année.
Loi de financement de la sécurité sociale pour 2014
Vous trouverez ci-joint le lien vers la « note de nile »
synthétisant les différents articles de la Loi de Financement de la Sécurité
Sociale pour 2014 publiée au Journal Officiel le 24 décembre 2013.
Comme à l’accoutumée, cette note signale également les décrets
précisant les dispositions de la Loi à venir, ainsi que les dispositions et
articles censurés par le Conseil Constitutionnel, suite à la saisine des Députés
et des Sénateurs, respectivement les 4 et 5 décembre 2013.
Cette note est libre de droit. Vous pouvez la diffuser sans
restriction.
Elle est en accès libre sur le site
Libellés :
articles,
Conseil Constitutionnel,
Députés,
financement,
Journal officiel,
Loi,
Nile,
Note,
Sécurité sociale,
Sénateurs,
www.nile-consulting.eu
MINE D'INFOS: UNE PROTECTION SOCIALE À RECONQUÉRIRQUELLE PLACE P...
MINE D'INFOS: UNE PROTECTION SOCIALE À RECONQUÉRIRQUELLE PLACE P...: SANTÉ __ PRÉVOYANCE __ RETRAITE UNE PROTECTION SOCIALE À RECONQUÉRIRQUELLE PLACE POUR L’ENTREPRISE ? Compte rendu du Colloque o...
La MGEFI dans la presse
LA REVUE DE LA MUTUALITE FONCTION PUBLIQUE - DEC 13
Titre :
Quels leviers pour négocier la
protection sociale dans les entreprises ?
MINE D'INFOS: UNE PROTECTION SOCIALE À RECONQUÉRIRQUELLE PLACE P...
MINE D'INFOS: UNE PROTECTION SOCIALE À RECONQUÉRIRQUELLE PLACE P...: SANTÉ __ PRÉVOYANCE __ RETRAITE UNE PROTECTION SOCIALE À RECONQUÉRIRQUELLE PLACE POUR L’ENTREPRISE ? Compte rendu du Colloque o...
MINE D'INFOS: MINE D'INFOS: La campagne Alzheimer "Sans mémoire,...
MINE D'INFOS: MINE D'INFOS: La campagne Alzheimer "Sans mémoire,...: MINE D'INFOS: La campagne Alzheimer "Sans mémoire, le silence" r... : 3 Prix qui récompensent la campagne Alzheimer « Sans mém...
MINE D'INFOS: MINE D'INFOS: La campagne Alzheimer "Sans mémoire,...
MINE D'INFOS: MINE D'INFOS: La campagne Alzheimer "Sans mémoire,...: MINE D'INFOS: La campagne Alzheimer "Sans mémoire, le silence" r... : 3 Prix qui récompensent la campagne Alzheimer « Sans mém...
UNE PROTECTION SOCIALE À RECONQUÉRIRQUELLE PLACE POUR L’ENTREPRISE ?
SANTÉ__PRÉVOYANCE__RETRAITE
UNE PROTECTION
SOCIALE À RECONQUÉRIRQUELLE PLACE POUR L’ENTREPRISE ?
Compte rendu du Colloque
organisé le 4 novembre 2013 par MIROIR SOCIAL
en partenariat
avec MGEFI (groupe Istya) et SMI (groupe Covéa)
Crédit photo : Olivier Crenon
Rodolphe Helderlé; Bertrand Da Ros; Serge Brichet
EXTRAITS DE L'INTERVENTION DE SERGE BRICHET - PRÉSIDENT DE LA MGEFI
MGEFI et SMI : deux mutuelles
différentes mais le sens commun d’une solidarité en danger
La MGEFI, mutuelle à laquelle
adhèrent librement 90 % des fonctionnaires actifs et retraités des ministères économique et
financier, et SMI, une mutuelle qui gère les contrats collectifs obligatoires
de 9 000 entreprises étaient les deux partenaires du colloque organisé par
Miroir Social, le 4 novembre dernier. Deux mutuelles aux modèles différents
mais qui convergent sur la place que doit conserver la solidarité dans les
dispositifs de couverture de santé.
Comment vont évoluer les
solidarités entre les âges, entre les niveaux de revenus, entre les catégories
familiales et entre les catégories professionnelles de la couverture de santé ?
Vaste question sur laquelle Serge Brichet, président de la MGEFI, et Bertrand
Da Ros, directeur général de SMI, ont eu l’occasion de rebondir. « D’une
certaine façon, nous présentons les caractéristiques de mutualisation d'un
régime obligatoire. Les cotisations des retraités n’explosent pas et les
conditions d’adhésion sont aménagées pour les jeunes adhérents pendant les deux
ou trois premières années. Ce sont finalement les 35-55 ans qui payent à la
fois pour les jeunes et les retraités alors qu'ils consomment le moins de
prestations. C’est naturellement cette tranche d’âge qui est la plus exposée à
la concurrence. Or, c’est sur elle que repose la cohésion sociale que l’État
doit contribuer à assurer par un renforcement de la compensation des transferts
solidaires », a ainsi lancé Serge Brichet qui rappelle que l’État ne compense
que partiellement l’effort de solidarité intergénérationnel de la mutuelle,
alors que la concurrence se fait de plus en plus aiguisée. « La solidarité
intergénérationnelle peut aussi se penser en faveur des jeunes qui se trouvent
dans les situations les plus précaires », ajoute Serge Brichet qui concède que
la solidarité est plus facile à mettre en place dans des contrats collectifs
obligatoires, comme ceux que gèrent SMI.
Crédit photo : Olivier Crenon
Serge Brichet
Un équilibre collectif fragile
En effet, pas de cotisation en
fonction de l’âge, plus de distinction entre cadres et non-cadres et des
cotisations quasi exclusivement forfaitaires. Pour Bertrand da Ros, « nous ne
prenons pas en compte le niveau de salaire car la contribution de l’employeur,
qui est en moyenne de plus de 50 %, assure le socle de solidarité nécessaire
qui intègre la dimension familiale sans que les célibataires aient l’impression
de payer pour les autres. Mais cet équilibre est fragile et le sera d’autant
plus si le niveau de couverture moyen est revu à la baisse ». Les décrets
d’application de la loi du 14 juin 2013 généralisant la complémentaire de santé
dans les entreprises devraient en effet fixer un plancher et un plafond
resserré sur le panier de soin du futur éligible à une fiscalité allégée. «
C’est la porte ouverte au développement d’options facultatives individuelles
sur la base des contrats collectifs que nous considérons comme une dérive. À la
fois parce que ces options sont des sources de déséquilibre du contrat
obligatoire et parce seuls les salariés qui en ont les moyens peuvent se les
offrir », ajoute Bertrand Da Ros. Paradoxalement, la généralisation de la
complémentaire de santé à tous les salariés du secteur privé pourrait se
traduire par un nivellement par le bas pour les salariés dont les conjoints et
les enfants deviendront des options et sans que rien ne soit fait pour atténuer
la hausse exponentielle des cotisations au moment du passage à la retraite. À
loi Evin de 1989, qui limite la majoration de cotisation à +50 % à niveau de
couverture identique au moment du passage à la retraite, s’avère totalement
déconnectée de la réalité du terrain. Chez SMI par exemple, seuls 20 % des
ex-salariés choisissent de maintenir leurs garanties quand ils passent à la retraite.
Trop cher pour le retraité qui ne bénéficie plus de la contribution de
l’employeur et économique non rentable pour la mutuelle au regard du plancher
fixé sur la majoration. Alors que l’État concède 2 milliards d’euros
d’exonérations de charges sociales pour généraliser la complémentaire de santé
dans le privé, la somme des transferts de solidarité, octroyée dans le cadre
des référencements des opérateurs de santé dans la fonction publique d’État est
de l’ordre de 80 millions d’euros. On est loin des milliards que l’État
employeur devrait mettre sur la table pour mettre en place un régime
obligatoire pour ses fonctionnaires.
Serge Brichet
« Que ce soit en santé ou en
retraite, la notion de complémentaire est un élément essentiel de cohésion
sociale. Ne pas prendre en compte les transferts de solidarité contribuerait à
creuser les écarts et seraient sources de potentielles tensions sociales. »
Bertrand Da Ros
« Les acteurs de la protection
sociale vont développer une stratégie de plus en plus globale entre la santé,
la prévoyance, la dépendance et la retraite. Le niveau de solidarité dépendra
largement de la mise en cohérence de ces différents dispositifs »
Abonnez-vous à Mine d'Infos sur twitter
La
MGEFI en faits et chiffres
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.
■ 260 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.
■ 260 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR
Libellés :
@minedinfos,
@pressentinelle2,
Colloque,
Covéa,
entreprise,
Istya,
MGEFI,
Miroir Social,
prévoyance,
protection,
retraite,
santé,
SMI,
sociale
vendredi 3 janvier 2014
MINE D'INFOS: La campagne Alzheimer "Sans mémoire, le silence" r...
MINE D'INFOS: La campagne Alzheimer "Sans mémoire, le silence" r...: 3 Prix qui récompensent la campagne Alzheimer « Sans mémoire, le silence » . Menée conjointement par Harmonie Mutuelle et la Fondati...
Inscription à :
Articles (Atom)