Nora ANSELL-SALLES

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jeudi 12 janvier 2023

Voeux d'Emmanuel Macron aux professionnels de la santé : réaction de l'UFML syndicat


Communiqué de presse
Paris, le 7 janvier 2023
Vœux du président, Emmanuel Macron aux professionnels de santé :
destruction programmée de la médecine libérale.
Après plusieurs mois d’alertes lancées par les médecins libéraux autour de l’effondrement de la
médecine libérale en lien avec les politiques sanitaires successives, l’UFMLS attendait du Président de
la République, une écoute et une prise de conscience de l’effondrement en cours du système
sanitaire. Tel n’a pas été le cas. Le Président Macron a dit en préambule de son discours que le
diagnostic posé en 2018, lors de la présentation de « ma santé 2022 »avait été le bon et qu’il fallait
aller « plus vite et plus fort ».
Pendant plus d’une heure, il a présenté des actions déjà existantes ou en cours de mises en place,
comme des faits nouveaux, en une course folle au renforcement de l’échec de sa politique sanitaire.
Présenter le financement de 10 000 assistants médicaux comme une solution aux difficultés d’accès
aux soins des Français liés à la pénurie de médecins libéraux est symbolique de cette absence totale
d’écoute des professionnels de santé, de connaissances de leurs exercices et de leurs difficultés. Pour
l’UFML-S c’est chaque médecin libéral qui doit bénéficier de l’aide d’un ou plusieurs assistants et
c’est leur exercice qui doit leur permettre (comme leurs collègues dentistes) de les salarier. Le
modèle subventionné est le faux nez d’une absence de volonté d’investir et de développer la
médecine libérale.
Alors que la crise est immense, le président, joue petit bras et ne met rien en œuvre pour la
résoudre! Dès lors, parler de « pacte de droits et devoirs » pour la médecine libérale sonne creux…
Les gardes sont pourvues sur 95% du territoire. Et s'il est un devoir urgent, indispensable,
incontournable, c’est celui de l’investissement dans la médecine libérale. Ce devoir, c’est celui du
Président et de son gouvernement. Ils ne le remplissent pas!
S’il est un droit urgent, indispensable, incontournable, c’est celui des Français à bénéficier d’une
médecine libérale en capacité de leur offrir en tout lieu, une médecine humaine, moderne et de
haute technicité. Celle-ci est rendue impossible par les choix présidentiels.

La généralisation du SAS, proposée comme solution est déjà en cours et se heurte aux manques de
médecins régulateurs et de médecins effecteurs, au regard de la pression constante de la demande
de soins sur les cabinets libéraux. L’accélération annoncée sur les délégations d’actes est, tant sur la
forme que sur le fond du discours, une insulte aux médecins libéraux et un mépris de la médecine
qu’ils exercent.
« Les Français devront avoir recours à d’autres professionnels pour renouveler leurs ordonnances pour
des maladies chroniques , pour le dépistage »
Mais qui conseille notre Président ? Y a-t-il seulement quelqu’un ? Le renouvellement d’ordonnance,
c’est la médecine libérale vue depuis le comptoir du Balto! C’est une médecine presse-bouton, une
médecine de bon à tirer, qui n’existe que dans les fantasmes de celles ou ceux qui voient les
médecins comme leur petit personnel, là pour leur délivrer sans réfléchir ce qu’ils sont venus
chercher. Cette déclaration laisse à penser que c’est sa vision de la médecine libérale et de la
médecine générale en particulier.
« Beaucoup de généralistes devraient déléguer deux ou trois ordonnances par an à l’infirmier référent
ou au pharmacien référent ».
Au-delà du concept très Macronien du doigt mouillé, cette vision jupitérienne de l’exercice médical
libéral est d’une naïveté confondante. Elle valide son absence totale de connaissance de ce qu’est la
pratique médicale. Il n’y a pas de renouvellement d’ordonnance! Une ordonnance est réévaluée, le
patient réexaminé, son traitement discuté, mesuré, modifié si il y a lieu, en fonction de ses effets, des
événements, de la clinique, du moment…
Nous affirmons que parler de « renouvellement d’ordonnance » est une insulte faite aux médecins.
Parler de deux ou trois ordonnances à « déléguer » à un infirmier ou un pharmacien référent est une
idée déconnectée de la réalité de la pratique, une absurdité !
Pour lui, le dialogue entre médecins et paramédicaux permettra de trouver « la bonne fréquence »
« S’ils sont malins, ils délèguent aux paramédicaux…les actes qui ont le moins de valeurs »
Le président évolue manifestement dans une dimension qui lui est propre… Ce dialogue est constant,
mais jamais cette question ne sera abordée, parce qu’elle n’a pas lieu de l’être, à moins de vouloir
attenter à la qualité de la médecine … Parler d’êtres « malins » et de déléguer à d’autres des actes de
« moins de valeurs » est indigne de la fonction présidentielle. C'est l’expression, la encore, d’un
profond mépris à l’égard de celles et ceux qui portent le soin.
Plus grave encore: le Président déclare « le médecin traitant doit être la porte d’entrée, mais pas le
verrou de notre système. D’ici à la fin de l’année, 600 000 patients en affections de longue durée se
verront proposer un médecin traitant ou plus exactement une équipe de référence »
il pulvérise le concept de médecin traitant, pour une dilution de la responsabilité au sein d’une
équipe. En médecine, la dilution de la responsabilité est dangereuse. Il avoue ici sa vision des
communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS). En effet le maillage complet du
territoire national par les CPTS est prévu fin 2023 dans la lettre de cadrage du ministre de la Santé
François Braun au directeur de l’assurance maladie. Or, une de leurs missions régaliennes est de fournir un médecin traitant à chaque patient! « In vitro », sur le papier, le problème est donc résolu!
Sauf que, le nombre de médecins n’a pas augmenté (ce n’est pas la volonté Macronienne) et que
tous les médecins libéraux, ne sont pas dans les CPTS! Pour répondre à cet engagement impossible, il
change les règles du jeu, et pulvérise le concept de médecin traitant pour un concept fumeux et
brinquebalant : l’équipe traitante!
Quelques points positifs :
La question de l’importance des rendez-vous non honorés qui reçoit l’onction présidentielle.
Cependant quid de la possibilité de leur facturation?
Le management bicéphale, est une demande de l’UFML-S depuis des années, qui ne marchera,
rappelons le ici, que si le représentant des soignants est élu par ses pairs et si chacune des deux
parties à un droit d’opposition lors de toute décision.
Et … rien d’autre… La question de la suppression de la TAA date du discours de Nevers en septembre
2018, l’aménagement des 35 h à l’hôpital ou le paiement des heures supplémentaires sont des sortes
de monstres du loch Ness que beaucoup connaissent, mais dont personne n’a jamais à ce jour pu
vérifier l’existence!
Après avoir entendu ce discours, les médecins libéraux sont sûrs de plusieurs choses:
▪ Le président de la République ne les connaît pas, ne les entend pas, et n’a, à l’évidence, aucune
volonté d’écouter leurs problématiques.
▪ Il veut ubériser la médecine libérale, changer le paiement à l’acte pour plus de forfaits et autres
modes de rémunérations, diluer la responsabilité médicale et faire disparaitre l’existence du médecin
traitant.
▪ Le président de la République ne fait pas le choix du développement de la médecine libérale,
médecine pourtant moins couteuse et plus proche du patient, et n’aborde pas une fois dans son
discours, la moindre volonté de développer les installations en médecine libérale.
▪ Le Président de la République poursuit plus vite et plus fort, des réformes en échec depuis 2018.
▪ Il fait le choix de la confrontation et d’un conflit dur avec les médecins libéraux
L’UFML-S en prend acte, et prend acte du sabotage présidentiel des négociations conventionnelles.
Nous mettrons toute notre énergie à poursuivre le mouvement engagé avec collectifs et syndicats
de médecins libéraux.
Nous présenterons, dans quelques jours, à la presse, les résultats d’un travail engagé depuis
plusieurs semaines à l’opposé des choix présidentiels, en faveur de l’investissement large dans la
médecine libérale, d’une amélioration de la santé publique et d’un gain économique pour le pays.
Relations presse :
Laurent Payet /Sagda Draz/ Langage et Projets Conseils
laurent@lp-conseils.com / sagda@lp-conseils.com/ 01 53 26 42 10 / 06 89 95 48 87
UFML syndicat : le syndicat de l'union française pour une médecine libre


   

mercredi 3 février 2016

Harmonie Mutuelle dématérialise désormais les droits de ses adhérents

Harmonie Mutuelle dématérialise désormais les droits de ses adhérents

Paris, le 2 février 2016 - Pour répondre aux nouveaux usages et besoins de ses adhérents, Harmonie Mutuelle vient de rendre accessible, sous une forme numérique, les informations sur les droits des adhérents dans le cadre de leurs relations avec les professionnels de santé.

De nouveaux services en ligne facilitent la relation des adhérents avec les professionnels de santé et aussi avec la mutuelle

Comment se décline la dématérialisation des droits des adhérents ?

  • Depuis l’application mobile d’Harmonie Mutuelle
Elle permet de consulter en temps réel les informations présentes sur la carte d’adhérent. Gratuite, elle donne accès, depuis son smartphone, sous Android et iPhone, aux droits des adhérents mais aussi à ceux des bénéficiaires du contrat.

  • Depuis l’espace réservé des adhérents
Le duplicata de la carte mutualiste est, depuis janvier 2016, téléchargeable depuis l’espace adhérent Mon Compte. Au format numérique ou imprimé, celui-ci a la même valeur que la carte mutualiste délivrée par la mutuelle.

  • Depuis l’espace réservé des professionnels de sané
Les professionnels de santé peuvent également, sur leur espace, consulter en temps réel les droits des adhérents et ceux de leurs bénéficiaires.


Une innovation indispensable pour les besoins des adhérents

La dématérialisation des droits des adhérents correspond aujourd’hui à la nécessité de s’adapter aux besoins des usagers. Face à l’intégration croissante d’internet et du mobile dans la vie professionnelle et personnelle et comme outil relationnel, ce service est une réponse apportée par Harmonie Mutuelle aux enjeux d’amélioration de la performance et des services rendus. En effet, en 2015, 55% des Français possèdent un smartphone.

La santé connectée est un marché en quête de crédibilité et un pilier de l’économie en devenir qui constitue une vraie rupture. D’après la 3e vague de l’Observatoire Entreprise et Santé, conduite par Viavoice pour Harmonie Mutuelle, la santé est un investissement positif, perçue à la fois comme une nécessité, une sécurité et une obligation légale, économique ou éthique. La dématérialisation des droits des adhérents en est une illustration concrète et pratique.

Mais il s’agit surtout d’une innovation qui témoigne de la volonté d’Harmonie Mutuelle d’accélérer la digitalisation de ses services pour couvrir les besoins d’autonomie, d’immédiateté, de praticité et de simplicité.

Cette dématérialisation des droits des adhérents complète ainsi les autres services digitaux d’Harmonie Mutuelle.




lundi 8 juin 2015

FAISONS DE LA SANTÉ UN DÉBAT PUBLIC

Paris, le 8 juin 2015
COMMUNIQUE DE PRESSE
FAISONS DE LA SANTÉ UN DÉBAT PUBLIC
 

« Notre système de santé est aujourd’hui à la croisée des chemins ».

Laurent BERGER, Secrétaire Général de la CFDT, Danièle DESCLERC-DULAC, Présidente du CISS, Etienne CANIARD, Président de la Mutualité Française, Luc BERILLE, Secrétaire Général de l’UNSA appellent, dans une tribune conjointe, à construire avec l’ensemble des parties prenantes (patients, professionnels de santé, partenaires sociaux et mutuelles) des réponses en faveur de la transformation de notre système de santé.

Inégalités d’accès aux soins, inefficience de l’organisation de la prise en charge des soins, dégradation des conditions de travail pour les salariés de la santé et de l’accompagnement, interventions de moins en moins appropriées aux besoins de la population, … Autant de défis majeurs qui rendent indispensables l’évolution de notre système de santé pour garantir sa pérennité.
Tel est le constat partagé par les auteurs du texte, qui identifient deux paradoxes que les pouvoirs publics ne parviennent pas à résoudre :

- l’augmentation des dépenses de santé sans parvenir à limiter le renoncement économique à certains soins, en raison du recul du remboursement des soins courants par l’assurance maladie obligatoire ;
- la place des complémentaires santé, devenues aujourd’hui indispensables pour assurer l’accès aux soins, sans qu’aucun débat n’ait jamais eu lieu sur le rôle respectif et la ligne de partage entre régime obligatoire et complémentaires.

Face à ce contexte, Laurent BERGER, Danièle DESCLERC-DULAC, Etienne CANIARD et Luc BERILLE dressent quatre priorités d’actions :

1. Maîtriser les restes à charge.
2. Améliorer l’organisation du système de soins et de santé.
3. Redéfinir le pilotage des politiques de santé et l’articulation entre l’assurance maladie obligatoire et les complémentaires pour une meilleure responsabilisation concertée de chacun des partenaires.
4. Refaire de la santé un enjeu de citoyenneté.


Cette initiative est le fruit de la volonté commune de promouvoir une vision partagée des questions de santé et de mettre la santé dans le débat public.

Coup de projecteur : https://twitter.com/etiennecaniard/status/607904009534480384

Contacts presse :
CFDT
 Isabelle PORET
01 42 03 80 12 / iporet@cfdt.fr
CISS
 Marc PARIS
01 40 56 94 42 – 06 18 13 66 95 / mparis@leciss.org
FNMF
 Constance BAUDRY
06 85 29 82 22 / constance.baudry@mutualite.fr
 Christelle CROS
06 75 80 58 39 / christelle.cros@mutualite.fr
UNSA
 Patricia REJNERO
06 75 07 89 84 / patricia.rejnero@unsa.org

jeudi 19 mars 2015

Serge Brichet invité du Café nile le mercredi 25 mars de 8h30 à 10h au Sir Winston : « Professionnels de santé et assureurs complémentaires : quelles relations pour la couverture maladie de demain ? »


 Serge BRICHET
 invité du Café nile
mercredi 25 mars de 8h30 à 10h
au Sir Winston :
« Professionnels de santé et assureurs complémentaires : quelles relations pour la couverture maladie de demain ? »






INVITATION

Rendez-vous le 25 mars 2015

8h30 / 10h au Sir Winston

5 rue de Presbourg 75116 Paris


 Il reste encore des places si vous souhaitez participer ! contactez Olivier Mariotte pour vous inscrire



2015 est une année particulière pour l’Assurance Maladie car nous fêtons les 70 ans de la « Sécu ». Issue des ordonnances de 1945 élaborées par le Conseil National de la Résistance au sortir de la guerre, la protection sociale a évolué. Il sera bon de s’interroger sur le sens de cette évolution, sur le maintien ou la perte des valeurs qui ont présidé à sa conception et à sa mise en œuvre. C’est précisément ce que nous ferons lors des prochains Etats Généraux de la Santé en Régions (10 et 11 septembre à l’Abbaye de Fontenay) qui auront pour thème cette année « Quelles valeurs pour le socle de solidarité ? ».


L’une des raisons majeures de ce questionnement est la place que représentent actuellement les assureurs complémentaires dans la couverture du risque maladie. Les derniers textes qui précisent l’assurance complémentaires santé sont d’ailleurs singuliers, l’Etat fixant par décret les conditions précises de ce que sont ces contrats, émanant d’entreprises privées.


Cet encadrement étatique pose question car il va influer profondément sur la gestion complémentaire du risque et ses corollaires essentiels que sont les contrats et relations entre ces assureurs et les professionnels de santé. Liaisons fatales pensent certains, les prises de positions syndicales à ce sujet sont fortes et montrent une posture défensive des acteurs de la santé.


Serge Brichet, président de la Mutuelle Générale de l’Economie, des Finances et de l’Industrie (MGEFI), président de la Mutualité Fonction Publique (MFP) et membre du Conseil des présidents d’ISTYA (l’union mutualiste de groupe composée de la MGEN, la MNT, la MGET, la MAEE, la MCDEF et la MGEFI) nous fera le plaisir et l’honneur de venir débattre avec nous, le 25 mars prochain, de 8h30 à 10h au Sir Winston (5 rue de Presbourg 75116 Paris) sur le thème :

« Professionnels de santé et assureurs complémentaires : quelles relations pour la couverture maladie de demain ? »



Par ailleurs voici quelques courtes vidéos qui font suite au café nile du 18 mars avec Claude Leicher sur le projet de loi de santé. 


Inscriptions : olivier.mariotte@nile-consulting.eu



Interpellez en direct Serge Brichet
 sur twitter :  #cafenile
Retrouvez les Cafés nile en Podcast !


A propos de la MGEFI - Mutuelle Générale de l'Économie, des Finances et de l'Industrie
Présidée par Serge Brichet*, la MGEFI regroupe la quasi-totalité des agents actifs et retraités relevant des Ministères Économique et Financier. Parce que la Sécurité sociale ne prend en charge qu'une partie des frais médicaux et d'hospitalisation, la MGEFI intervient en complément des remboursements versés par le régime obligatoire. Le statut des agents des Ministères Économique et Financier nécessite une réponse adaptée. C'est pourquoi la MGEFI intègre dans son offre des garanties de prévoyance destinées à protéger ses adhérents face aux événements les plus graves et aux risques les plus lourds, qui peuvent intervenir tout au long de la vie, non couverts par le statut de la Fonction Publique.
* Serge Brichet est par ailleurs Président de la MFP - Mutualité Fonction Publique


La MGEFI en faits et chiffres
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 276 000 adhérents et 336 000 personnes protégées.
■ 220 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR
■  www.mgefi.fr

 


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01 40 46 78 00 / 06 07 94 61 73
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01 44 10 87 22 / laurence.tribillac@mfp.fr





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