Nora ANSELL-SALLES

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jeudi 15 mai 2014

Libres propos signés LeCiss


Un dossier de la rédaction de www.66millionsdimpatients.org


Ses adeptes sont de plus en plus nombreux. La santé connectée propose à l’utilisateur de devenir acteur de sa santé ou de son bien-être. Passage en revue des outils existants, des usages observés ou envisagés et des conseils de bonne utilisation qu’il convient de respecter.

Traqueur d’activité, pèse personne, lecteurs de glycémie ou autres applis santé diverses et variées, les outils connectés ont en commun la capacité d’enregistrer des données relatives à la santé ou au bien être de l’utilisateur et de les transférer vers des plateformes qui lui permettront de suivre leur évolution et éventuellement de les partager.

« Grâce à la santé mobile, peut-on lire dans un communiqué publié en avril par la Commission européenne (Lien 1), certaines visites onéreuses à l'hôpital pourront être évitées, les citoyens pourront mieux prendre en charge leur propre santé et leur bien-être, et la démarche préventive prendra progressivement le pas sur la démarche curative. C’est aussi une formidable occasion pour l'économie florissante des applis mobiles et pour les entrepreneurs. »


Des débouchés encore inexplorés



Le marché de la santé connectée a explosé ces dernières années en même temps que l’usage du smartphone et de la tablette s’est démocratisé dans les pays développés.

Un marché en plein boom, donc, qui a généré d’importants changements dans les usages aussi bien de la part des patients que des soignants. En 2017, estime la Commission européenne, si son potentiel est pleinement exploité, la santé mobile pourrait permettre d'économiser 99 milliards d’euros en coûts de soins de santé dans l’Union européenne. La santé mobile n’a toutefois pas encore montré tout son potentiel et devrait dans les prochaines années profondément modifier notre façon d’appréhender les questions de santé.


Un encadrement plus strict en vue


Pour le meilleur et pour le pire ? Les données générées par les applis santé ou les objets connectés, qu’elles relèvent de la santé ou du bien-être, sont susceptibles d’apporter de nombreuses informations sur la vie intime des utilisateurs.

Les pouvoirs publics s’annoncent volontiers favorables au développement de la santé connectée. La prise de position récente de la Commission européenne en témoigne. Ils n’en demeurent pas moins attentifs aux possibles excès auxquels ces nouveaux usages pourraient conduire, en matière de respect de la confidentialité notamment ou d’inégalités d’accès aux dispositifs.


Un dossier développé autour de 5 articles