Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 2 mars 2016

La pension de réversion pour toutes et tous !

Vu pour vous



Communiqué 1er mars 2016
La pension de réversion pour toutes et tous !
Dans une communication exclusive sur Yagg en date du 1er mars, Marisol Touraine, ministre de la Santé, annonce la fin d’une discrimination envers les couples mariés de même sexe. C’est une victoire pour AIDES et ses partenaires qui dénonçaient cette inégalité depuis la loi sur le mariage pour tous. Désormais, les années de PACS seront donc prises en compte pour déterminer l’ouverture du droit à réversion du ou de la conjointe survivante d’un couple marié de même sexe.
La pension de réversion est le versement d'une part de la pension de retraite d'une personne décédée au profit du ou de la conjointe survivante dès lors que celui ou celle-ci a plus de 55 ans et un revenu ne dépassant pas un certain plafond. Dans certains cas, un nombre minimum d’années de mariage est exigé (entre 2 et 4 ans).
La loi sur le mariage pour tous ne datant que de mai 2013, il était mathématiquement impossible pour les couples de même sexe de remplir les conditions d’ancienneté de mariage nécessaires à l’ouverture de droits à réversion. Suite au décès d’un-e des deux conjoint-e-s, la personne survivante se retrouvait donc privée d’une ressource à laquelle elle avait pourtant droit !
En répondant positivement à la demande exprimée par de nombreuses associations de prendre en compte les années de PACS dans le calcul de l’ancienneté du mariage, Marisol Touraine met donc fin à cette discrimination pour les couples marié-e-s avant le 31 décembre 2014.
« Depuis le début de l’épidémie de VIH, nous avons vu de trop nombreuses personnes se retrouver en situation de précarité extrême au moment du décès de leur conjoint-e, sans aucun droit sur l’histoire du couple ou son patrimoine. C’est pourquoi AIDES a milité pour le mariage puis pour la réversion pour toutes et tous » explique Aurélien Beaucamp, Président de AIDES, « Cela va très concrètement changer la vie de nombreuses personnes et les sortir de situations de précarité injustifiées et injustifiables. »
Cette annonce répond à l’une des 23 propositions formulées dans le rapport remis au gouvernement sur le vieillissement des personnes LGBT et vivant avec le VIH rédigé en 2013 par AIDES, le groupe SOS, et SOS homophobie. Ces propositions visent à renforcer l’accès aux droits et aux soins pour des personnes âgées, LGBT ou vivant avec le VIH.
Profitons aujourd’hui de cette avancée pour rappeler que bien d’autres propositions de ce rapport telles que l’accès aux maisons de retraite pour les personnes vivant avec le VIH, la reconnaissance de l’intimité et de la sexualité dans l’âge, l’expérimentation de lieux d’accueil communautaires permettant un accueil inclusif respectant l’identité de genre, l’orientation sexuelle et l’état de santé des personnes restent en chantier !

lundi 11 janvier 2016

Vaccins : 7 propositions pour restaurer la confiance dans la population...

La vaccination une nouvelle fois au cœur des polémiques... Une situation qui  ne peut que perturber les patients les plus fragiles, qui ne savent plus trop qui croire et que faire... Il est temps qu'une position claire accompagnée de recommandations sérieuses soit publiée et diffusée largement!

DERNIERE MINUTE : OBLIGATION VACCINALE

 Protéger sans contraindre, c’est possible 

 L’Académie nationale de médecine et le Conseil National de l’Ordre des Médecins rappellent que la vaccination est le moyen le plus efficace pour assurer la protection de nos concitoyens contre certaines maladies contagieuses, à titre à la fois individuel et collectif.

 

Trois vaccins sont actuellement obligatoires en France (diphtérie, tétanos, poliomyélite) et ne couvrent qu’une faible partie des risques infectieux encourus sur notre territoire. Tous les autres vaccins sont « recommandés », alors qu’ils protègent contre des maladies à prévalence élevée et à fort impact en santé publique. Des maladies comme l’hépatite B, les infections à papillomavirus oncogènes en cause dans le cancer du col de l'utérus, notamment, ou bien les méningites à méningocoques pour lesquelles la vaccination est seulement recommandée, ont paradoxalement un bilan plus lourd que des maladies pour lesquelles la vaccination est obligatoire. L'actualité récente a rappelé également que des maladies devenues rares, comme la rougeole, voire en voie de disparition, comme la diphtérie ou le tétanos, peuvent encore survenir, entraînant de graves séquelles, sinon des décès, lorsque la couverture vaccinale est insuffisante.



En savoir plus: http://pressentinelle2.blogspot.fr/2016/01/obligation-vaccinale-trouvons-un-chemin.html

COMMUNIQUE DE PRESSE
Lundi 11 janvier 2016
Michèle RIVASI (députée européenne, vice-présidente du Groupe Verts / ALE, Agrégée en biologie)

Remise du rapport Hurel
VACCINS :
Pour un vrai débat public pluraliste
7 propositions pour restaurer la confiance dans la population

Le vaccin est aujourd'hui sur la sellette. L'érosion de la confiance (dans la population, mais aussi dans le corps médical) s'explique notamment par les deux retentissants scandales des campagnes vaccinales contre l'hépatite B et la grippe H1N1 ces dernières années, les révélations de collusions public / privé au niveau de l'expertise et des autorités sanitaires en France, les doutes pesant sur les risques sanitaires des adjuvants ou excipients présents dans les vaccins (sels d'aluminium, mercure…), la sous-évaluation volontaire des risques et les dérives commerciales du vaccin devenu un jackpot pour les laboratoires pharmaceutiques en panne d'innovation.

Par ailleurs, le tribunal correctionnel d'Auxerre a condamné, le 7 janvier, à deux mois de prison avec sursis les époux Larère, poursuivis depuis 2014 pour ne pas avoir vacciné leur fille de trois ans contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. Ce vaccin DT-polio est obligatoire en France mais introuvable en pharmacie en raison d'une pénurie organisée. Cette criminalisation des parents récalcitrants est scandaleuse.

Dans ce contexte, la Ministre de la Santé Marisol Touraine a confié à Sandrine Hurel la rédaction d'un rapport relatif à la politique vaccinale en France dont les conclusions doivent être rendues publiques demain. Nous en attendons une transformation de cette politique vaccinale. Celle-ci doit notamment intégrer le principe de précaution inscrit dans le préambule de notre Constitution et mettre fin à l'emprise de l'industrie pharmaceutique.

Marisol Touraine s'est également engagée à organiser un débat public sur les vaccins en France. Pour nourrir ce débat qui doit être mené de manière transparente et doté d'une organisation permettant la pleine participation de tous les acteurs, 7 revendications sont incontournables :
· METTRE FIN AUX CONFLITS D'INTERETS PAR LA MISE EN PLACE D'UN POLE D'EXPERTISE INDEPENDANT
· RENFORCER LA PHARMACOVIGILANCE
· RENFORCER LA RECHERCHE PUBLIQUE
· EN FINIR AVEC L'OBLIGATION VACCINALE
· REMETTRE SUR LE MARCHE UN DTPolio sans aluminium
· ADOPTER UN MORATOIRE SUR LE GARDASIL
· RECONNAITRE LES VICTIMES DES VACCINS ET LES INDEMNISER

Ces exigences s'inscrivent dans le débat public recommandé en septembre 2014 par le Haut Conseil de la Santé Publique (HSCP), que nous espérons voir mené par le CNDP.

La perte de confiance envers les vaccins marque la fin d'une époque : celle de la sacralisation de la parole des « sachants ». Finie l'époque où les français déléguaient aveuglément leur santé à leur médecin. Nous sommes maintenant dans une relation plus égalitaire entre le médecin et son patient, celui-ci ayant accès plus facilement à l'information scientifique. L'échange que cela permet est la garantie d'un choix éclairé dont on est peu habitué dans le domaine de la vaccination.

Il ne faut pas craindre le débat sur la politique vaccinale française ! La Ministre de la Santé ne peut plus affirmer d'un ton péremptoire : « la vaccination, cela ne se discute pas ». Il faut faire confiance à l'intelligence collective, à la capacité de compréhension des uns et des autres, loin des oukases de l'ancien temps !

Car comment ne pas être favorable à la vaccination quand on connaît les ravages du passé causés par la polio, le tétanos, la diphtérie ? Au XXe siècle, les vaccins ont permis, avec l'amélioration des conditions de vie et d'hygiène et l'usage des antibiotiques, de fortement diminuer la mortalité infantile et d'éradiquer certaines maladies infectieuses. L'adhésion populaire a été immédiate, car le vaccin était un produit de santé.

Il est malheureusement devenu, depuis les années 80, un produit essentiellement marchand, ce qui a généré (et génère toujours) de nombreuses dérives qui ont alimenté la méfiance de nos concitoyens. 

Restaurer la confiance par un vrai débat public, voilà l'urgence.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Mardi 12 janvier 2016

Michèle RIVASI
(députée européenne, vice-présidente du Groupe Verts / ALE, Professeure Agrégée en biologie)


PLAN D'ACTION POUR LA RENOVATION DE LA POLITIQUE VACCINALE : QUELQUES AVANCéES, BEAUCOUP D'OUBLIéS

La Ministre de la Santé Marisol Touraine a présenté ce matin son plan d'action de rénovation de la politique des vaccins en France suite à la remise du rapport de Sandrine Hurel.
Nous ne pouvons que nous féliciter :
- d'une attention gouvernementale à lutter contre l'opacité de la politique vaccinale en renforçant notamment la pharmacovigilance et la remontée des effets indésirables.
- de la lutte contre les pénuries organisées de vaccins (et nous pensons en l'espèce au DTPolio) via la mise en place de plans de gestion des pénuries.
- du lancement d'une grande concertation publique au sujet de la vaccination en France que nous réclamions depuis des années.
- du renforcement de la recherche publique sur les vaccins.

Cependant, un grand nombre de dérives de l'industrie pharmaceutique concernant les vaccins sont passées sous silence :
- rien est dit sur les conflits d'intérêts (au sein du Comité technique des vaccinations notamment) qui polluent la balance bénéfices / risques. Le rattachement du CTV à la HAS n'est certainement pas un gage d'une meilleure transparence d'ailleurs.
- aucune garantie n'est posée pour assurer une parfaite transparence et neutralité du débat public et de la concertation citoyenne qui doit s'ouvrir. Pourquoi ne pas faire confiance au seul jury citoyen formé à la question pour mener cette concertation. Y accoler un jury de professionnels de santé et d'experts scientifiques est un dévoiement de la conférence citoyenne mise en place dans un grand nombre de pays sur les grands sujets de société.
- à aucun moment dans son discours la Ministre ne reconnaît les scandales sanitaires et les doutes pouvant frapper la politique des vaccins en France. Elle préfère parler de "manipulation" et de "désinformation" et d'arguments irrationnels lorsqu'il s'agit pourtant d'alertes scientifiques avérées.

Enfin, ont été oubliées nos revendications de remettre sur le marché un DTPolio sans aluminium (comme Marisol Touraine s'y était engagée en 2012) et un moratoire sur le vaccin Gardasil si controversé. La reconnaissance des victimes des vaccins et leur nécessaire indemnisation ont aussi été ignorées.
Puisse ce débat public permettre de mettre en avant toutes les craintes concernant les vaccins dans le but de restaurer la confiance de la population. La question de l'obligation vaccinale ne doit pas être au coeur des débats mais seulement l'un des sujets.
Nous serons extrêmement vigilants aux conditions d'organisation de la concertation publique à venir et refuserons de servir d'alibi à un débat sous influence de la Big-Pharma.
Nous réitérons notre souhait que ce soit la Commission nationale du débat public (CNDP) qui mène ce grand débat public.




Soulignons que cette position est loin de faire l’unanimité chez les professionnels de santé, comme chez  une grande majorité de patients d'ailleurs... 
Pour sa part l’Académie de médecine ne devrait pas manquer de livrer son sentiment sur le sujet lors de sa conférence du 2 février prochain.


POUR INFORMATION

COMMUNIQUE DE PRESSE du 12 janvier 2016


Marisol TOURAINE engage un plan d’action pour la rénovation de la politique vaccinale

Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, a engagé aujourd’hui un plan d’action pour la rénovation de la politique vaccinale, à la suite de la remise du rapport de l’ancienne députée Sandrine HUREL. Décliné en 4 axes, ce plan d’action poursuit un objectif clair : agir, auprès des particuliers, des professionnels de santé et des industriels, pour renforcer la confiance dans la vaccination.
Construit sur la base des recommandations de Sandrine HUREL, ancienne députée, chargée par le Premier ministre d’une mission sur la politique vaccinale, le plan d’action pour la rénovation de la politique vaccinale présenté aujourd’hui par Marisol TOURAINE propose 4 axes d’intervention : informer, coordonner, sécuriser l’approvisionnement et débattre.
1 – Informer : assurer une meilleure information du grand public et des professionnels de santé
· Publication d’un bulletin trimestriel à destination des professionnels de santé ;
· Création d’un « Comité des parties prenantes », sous l’égide de la direction générale de la santé (DGS) composé de professionnels de santé, d’associations d’usagers et d’institutionnels, pour mieux comprendre les réticences éventuelles et anticiper les situations de crise ;
· Accélération de la mise en œuvre du carnet de vaccination électronique, entièrement personnalisé, pour améliorer le suivi du statut vaccinal des patients.
· Mise en place d’un site Internet dédié par la future « Agence nationale de santé publique » (ANSP) ;
2 – Coordonner : assurer une meilleure gouvernance de la politique vaccinale
· Formalisation, sous l’égide de la DGS, des échanges entre le ministère, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (ONIAM) pour améliorer les connaissances sur les effets indésirables ;
· Rattachement du Comité technique des vaccinations (CTV) à la Haute autorité de santé (HAS) pour unifier les instances d’expertise et renforcer son indépendance.
· Soutien à la recherche sur les vaccins et le développement de solutions facilitant et fiabilisant leur production, en lien avec le ministère chargé de la recherche.
3 – Sécuriser l’approvisionnement : lutter contre les tensions d’approvisionnement et les pénuries de vaccins
· Obligation pour les industriels produisant des vaccins inscrits au calendrier vaccinal de mettre en place des plans de gestion des pénuries (constitution de stocks réservés au territoire national, mise en place de chaînes alternatives de fabrication des vaccins et identification de différentes sources d’approvisionnement en matières premières). Ces obligations sont assorties de sanctions en cas de non respect (mesure votée dans le cadre du projet de loi de modernisation de notre système de santé) ;
· Simplification des autorisations d’importation, notamment via l’harmonisation des conditionnements, afin de pallier un éventuel manque de vaccins en France.
La Ministre réunira par ailleurs, avant la fin du mois, les industriels ainsi que le comité vaccination du LEEM, pour qu’ils lui remettent des propositions pour empêcher toute rupture d’approvisionnement des vaccins inscrits dans le calendrier vaccinal et assumer ainsi leurs responsabilités.
4 – Débattre : lancer une grande concertation citoyenne sur le sujet de la vaccination
La concertation citoyenne sera organisée en trois temps tout au long de l’année 2016, par un comité d’orientation qui sera présidé par une personnalité qualifiée, Alain FISCHER, Professeur en immunologie pédiatrique et titulaire de la chaire Médecine expérimentale au Collège de France :
· L’expression des opinions. Dès le mois de mars, une plateforme web recueillera les contributions citoyennes, professionnelles, associatives, institutionnelles. A partir du mois de mai, un jury de citoyens, un jury de professionnels de santé et un jury d’experts scientifiques analyseront ces contributions en n’écartant aucune des questions de fond que se posent les Français. Faut-il maintenir une différence entre les vaccins obligatoires, d’une part, et les vaccins recommandés, d’autre part ? Quelle perception du bénéfice/risque individuel ? Quelle acceptation du risque lié à la vaccination ou à la non-vaccination
· L’échange. Au mois d’octobre, un débat public national permettra d’échanger sur les avis des jurys et le contenu des contributions citoyennes.
· Les propositions. Sur la base de l’ensemble des contributions recueillies, le comité d’orientation formulera dès décembre 2016 des conclusions sur l’évolution de la politique vaccinale.
« Se vacciner, c’est un droit individuel, mais c’est aussi un devoir collectif. Se vacciner, c’est se protéger, mais c’est aussi protéger les autres et en particulier les plus fragiles. », a déclaré Marisol TOURAINE.




HÉPATITES VIRALES

Les progrès thérapeutiques ne doivent pas occulter la priorité vaccinale 
Communiqué de presse de l’Académie de Médecine du 12 janvier 2016




Les hépatites virales sont cosmopolites et représentent un fardeau considérable justifiant des recherches fondamentales et cliniques, qui ont connu dans les dernières décennies un essor sans précédent, permettant d'envisager une élimination à terme de ce fléau responsable de plus d'un million de décès par an dans le monde et à l'origine, avec le carcinome hépatocellulaire, du cinquième cancer le plus fréquent.

La prévention vaccinale s’étend aux 5 virus
Disponible depuis plus de 30 ans, la vaccination contre le VHB est le moyen de plus efficace pour éliminer progressivement l’hépatite B et l’hépatite D. Contre le VHA, un vaccin inactivé très efficace permet depuis  une vingtaine d'années d’immuniser les enfants et les adultes à risque. Contre le VHE, un vaccin recombinant est homologué et commercialisé depuis 2011 pour les personnes à risque de plus de 16 ans, mais seulement en Chine. Contre le VHC, enfin, des résultats prometteurs ont été obtenus dans le cadre du projet Hepatibivax à Tours avec un candidat vaccin bivalent combinant les protéines d’enveloppe du VHB et du VHC.

On va pouvoir guérir  les hépatites chroniques
Dans le cas de l’hépatite B, le traitement permet actuellement d’arrêter la réplication du virus et d’empêcher la maladie hépatique de progresser, mais il faut développer de nouvelles molécules pour éradiquer le virus avant l’âge de 50 ans et envisager la guérison complète. Les progrès sont beaucoup plus spectaculaires dans le traitement de l’hépatite C avec l’utilisation combinée des antiviraux d’action directe qui ciblent différents mécanismes de la réplication virale, entraînant l’éradication du VHC et la guérison dans plus de 95% des cas.

Pionnière dans les différentes méthodes de contrôle des hépatites virales, la France a paradoxalement la population la moins bien protégée du fait de polémiques infondées contre la vaccination, comme vient de le démontrer, en juin dernier,  le non-lieu requis par le parquet de Paris dans l'enquête sur le vaccin contre l'hépatite B, faute de lien établi entre la prise du vaccin et le déclenchement de certaines pathologies neurologiques.

L'Académie nationale de médecine se félicite des progrès thérapeutiques mais considère que, ne serait-ce que du fait de leur coût très élevé, la vaccination reste la solution la plus efficace pour envisager l'élimination du fléau mondial que représentent les hépatites aiguës et chroniques. C'est pourquoi, elle recommande :
- d’améliorer l’application des recommandations vaccinales contre l’hépatite B et de poursuivre le rattrapage de cette vaccination jusqu’à l’âge adulte afin de limiter la perte de chance vis-à-vis du risque de cirrhose et de cancer du foie aux âges exposés à un risque maximal d’infections ;
- de mettre en œuvre une véritable politique de dépistage des porteurs du VHB et du VHC, l’efficacité des traitements actuellement disponibles permettant d’envisager la suppression de ce réservoir. On estime en effet que 55% et 40% de personnes infectées respectivement par le VHB et par le VHC en France ignorent leur statut.


 Mardi 2 février
14h30 Conférence sur la vaccination Organisée par François BRICAIRE et Yves BUISSON
« Vaccinations » Introduction par François BRICAIRE (membre de l’Académie nationale de médecine)
Communications
• « Les Français face à la vaccination » par Jocelyn RAUDE (EHESP - Département
SHSCS Rennes et Montréal)
• « Les maladies auto-immunes et les vaccinations » par Thomas HANSLIK
(Médecine interne, Hôpital Ambroise Paré, Boulogne-Billancourt)
• « Et si l’on cessait de vacciner ? » par François BRICAIRE (membre de
l’Académie nationale de médecine)
• « Pharmacovigilance des vaccins en France » par Jean-Louis MONTASTRUC
(membre de l’Académie nationale de médecine)
Conclusion par Yves BUISSON (membre de l’Académie nationale de médecine)
Académie de médecine 16 Rue Bonaparte, 75006 Paris
Contact : 
Nicole Priollaud
nicole.priollaud@wanadoo.fr


MGEFI et Vaccination

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Vaccination que dit la Mutualité Française ?


   Promotion de la vaccination - Mutualité française Centre
www.centre.mutualite.fr/Pages...ET.../Promotion-de-la-vaccination
Depuis plusieurs années, la Fédération Nationale de la Mutualité Française (FNMF) est partenaire de la Semaine Européenne de la Vaccination (SEV).

La vaccination - Mutualité française Centre

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Cet article traitera de la "Vaccination" en compagnie d'Aurélie André, chargée de mission prévention et promotion de la santé (Mutualité Française Centre), qui ...

C'est la rentrée, pensez à vous faire vacciner ! - Mutualité ...

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13 oct. 2015 - La Mutualité Française Limousin s'associe à l'Agence régionale de santé en relayant sa campagne ... Semaine de la vaccination octobre 2015

Nouvelles recommandations pour les vaccinations ...

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La vaccination contre la coqueluche n'est pas obligatoire mais fortement ... cas de rougeole en France, les recommandations concernant la vaccination ont été ...

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www.rhonealpes.mutualite.fr/.../Depistage-vaccination-en-station2
D'autres professionnels proposeront également des dépistages VIH, Hépatites et autres Infections Sexuellement Transmissibles ainsi que des vaccinations ...

Vaccins et vaccination - Priorité Santé Mutualiste

www.prioritesantemutualiste.fr/psm/medicaments.../vaccins-et-vaccinatio...
Médicaments et dispositifs Vaccins et vaccination : Priorité Santé Mutualiste. ... Comme chaque année en France, l'hiver sera marqué par l'arrivée de l'épidémie ...

Vaccination : êtes-vous à jour ? - Mutualite francaise Loire

www.mutualite-loire.com › Nos actualités
La 9e édition de la Semaine de la vaccination se tiendra du 20 au 25 avril 2015. Elle est l'occasion pour chacun de faire le point sur ses vaccins et de les mettre ...

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www.mutualite31.fr/grippesaisonniere.php
La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière se déroule du 28 septembre 2012 au 31 janvier 2013. L'Assurance maladie invite tout ...

[PDF]la vaccination - Macif Assurance auto habitation moto santé

https://m.macif.fr/.../8.%20Mieux%20connaitre%20la%20Vaccination%20...
Vaccination de rattrapage possible jusqu'à 14 ans. De 16 à 18 mois ... Premier mouvement social du pays, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des ...

Semaine européenne de la vaccination, la Mutualité (...)

www.mutualistes.com/Semaine-europeenne-de-la.html
28 avr. 2011 - La semaine européenne de la vaccination a débuté le 26 avril, elle se terminera le 2 mai. En France, la priorité est la vaccination contre la ...