MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
vendredi 9 avril 2021
Disparition de Jean-Philippe Huchet
Reportage : happy césarienne à l'IMM
C’est pour cela que l’équipe de la maternité de l’Institut Mutualiste Montsouris a développé la « happy césarienne ».
Explications en images avec le reportage des maternelles.
jeudi 8 avril 2021
Interview de Bruno Huss Président de l'ADOM
Bonjour Bruno Huss, comment a germé l'idée de l'ADOM ?
L’ADOM est née avec l’objectif de créer un réseau de directeurs mutualistes qui leur permettent de se rencontrer, de se retrouver dans un cadre neutre, d’évoquer leurs thématiques métiers, de partager leur expérience et leur retour d’expérience.
Cela dans un cadre convivial et confraternel hors des logiques de concurrence potentielle entre mutuelles. Ce type de réseau existe pour d’autres professions (directeurs financiers, RH, Commerciaux, Informatiques,…) et il avait semblé opportun d’avoir également cela pour les directeurs mutualistes.
Comment le concept de l'association a t-il été accueilli dans l'environnement de la protection sociale ?
L’ADOM a proposé de se positionner sur l’Inter-Livres (Livre I, Livre II, Livre III) et sur l’Inter-Codes (Mutualité, Assurance, Sécurité sociale) qui permet de regrouper l’ensemble des directeurs du secteur de la protection sociale et de l’assurance à but non lucratif. L’ADOM a affirmé son implication au sein de l’Economie Sociale et Solidaire. L’ADOM regroupe aujourd’hui les directeurs des mutuelles 45, des mutuelles d’assurance et des Institutions de Prévoyance à la satisfaction générale.
L’ADOM a également élargit son intervention au niveau de la Francophonie sur la base du partage d’une langue commune qui permet de faciliter les échanges entre directeurs mutualistes francophones, en Europe, Afrique et Amérique.
Les "Matinées de l'ADOM" ont très vite rencontrés leur public... comment en sélectionnez-vous les thèmes ?
Les « évènements ADOM » connaissent, en effet, un beau succès, que ce soit en présentiel avant la crise sanitaire, ou depuis, par webinaire. Ces évènements permettent d’aborder l’ensemble des thématiques métiers que rencontrent un directeur mutualiste et paritaire dans la conduite de son activités. L’ADOM s’appuie pour la réalisation de ces évènements sur un réseau de partenaires qui apportent leurs expertises et leurs solutions potentielle sur les sujets traités. Les thèmes sont traités en fonction de l’actualité, de l’importance, de l’acuité des sujets, au regard des souhaits des adhérents et des propositions des partenaires.
La crise du coronavirus vous at-elle fait perdre des adhérents...
avez-vous enregistré de nouvelles adhésions ?
L’ADOM a adapté son activité au regard de cette crise sanitaire, en modifiant les modalités d’organisation de ses évènements afin de respecter les règles de distanciation. Cela a permis d’élargir la participation de directeurs de Province, de l’Outre-mer et de la Francophonie. La crise sanitaire a amené à aborder des sujets liés à ses impacts, dont la mutation digitale induite. La présence de l’ADOM sur les réseaux sociaux s’est largement développée par une activité régulière et largement relayée. Les contacts se sont multipliés et ont permis d’enregistrer de nouveaux adhérents et de nouveaux partenaires. L’ADOM a souhaité, dans cette période contrainte, de prendre en charge un accompagnement pour ses membres qui le souhaitent.
Quel regard portez-vous sur la gestion de la crise sanitaire par les compléments santé en tant 👉qu'employeurs ? 👉en direction de leurs Adhérents/Clients?
La crise sanitaire est une période compliquée pour les mutuelles et leurs directions qui ont dû adapter leurs organisations et leurs fonctionnements afin de protéger leurs collaborateurs de ce virus tout en continuant à apporter le meilleur service aux adhérents. Les directeurs mutualistes ont fait preuve de beaucoup d’attention envers les salariés pour leur permettre de gérer les impacts de la crise dans les meilleures conditions, dans le cadre des négociations d’accords avec les partenaires sociaux.
La satisfaction des adhérents est restée la priorité des préoccupations des directions des mutuelles afin de garantir un niveau de protection de haut niveau, et en particulier dans le domaine de la santé et de l’accès aux soins.
Quels sont vos projets à court et long terme pour l'ADOM ?
L’ADOM a l’objectif de poursuivre et de renforcer son rôle de réseau privilégié des directeurs mutualistes, inter-livre et inter-codes. Dans ce cadre, elle va multiplier ses évènements, avec la reprise, dès que possible, des Matinées en présentiel mais également le maintien de webinaires qui permettent une participation élargie. Le réseau des partenaires va continuer à être élargi afin de couvrir l’ensemble des thématiques métiers des directeurs mutualistes. L’ADOM a reporté sa prochaine Journée Annuelle au 22 septembre 2021 et espère y retrouver ses membres pour des échanges pertinents et toujours conviviaux.
Propos recueillis par
Nora ANSELL-SALLES auprès de Bruno Huss, président de l'ADOM
Contact ADOM
Bruno HUSS
Président
Association des Directeurs des Organismes de Mutualité francophone, inter-Livres et inter-Codes
Siège social : 255 rue de Vaugirard - 75015 Paris
Bureau : Maison de la Mutualité - 1 rue François Moisson - CS 30555 - 13236 Marseille cedex 2
Port. : 06 76 10 07 66 - Tél. : 04 91 23 41 63
www.asso-adom.fr - president@asso-adom.fr
Quoi de neuf à l' ADOM ?
mercredi 7 avril 2021
7 avril : Journée mondiale de la santé
Cette année encore, la Journée Mondiale de la Santé est un peu particulière et il est plus que jamais essentiel de prendre soin de soi, de sa santé mais aussi des autres. Toutes les formes de soutien sont bonnes pour apporter un peu de positif dans le quotidien de chacun ...
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Amélie LOCHERT
Chargée de communication RP et Réseaux Sociaux
Agence BernasCOM
Communication RP et e-RP Sport - Forme
Tel : + 33 7 81 29 18 15
lundi 5 avril 2021
Zoom sur les perturbateurs endocriniens
LES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS, PARLONS-EN !
Dans le cadre de l'Observatoire Maison Verte, mené pour la 3ème fois avec l'IFOP, la marque pionnière de l’écologie en France depuis 30 ans, fait le point : Les Français sont-ils conscients des risques liés à leur santé au sein de leur foyer ?
85% des français ont déjà entendu parler des perturbateurs endocriniens, MAIS seuls 18% savent précisément de quoi il s'agit...
Le dernier observatoire mené par Maison Verte en janvier 2021 a permis d'identifier que 64% des Français s'inquiètent de leur potentielle exposition aux perturbateurs endocriniens (PE) mais qu'ils ne savent pas toujours les identifier.
Si le Bisphenol A (66%), les parabènes (64%) et le plomb (61%) sont bien identifiés par les Français comme perturbateurs endocriniens, certaines idées reçues perdurent : 15% d'entre eux pensent encore que l'acide lactique est concerné, et 6% des Français croient que le bicarbonate de soude est un PE. En revanche seuls 48% des Français en sont conscients pour le Teflon et les composants perfluorés.
Pourtant les PE sont susceptibles d'être présents partout : dans l’air, les produits alimentaires, les produits nettoyants, les vêtements, les meubles, les jouets, les cosmétiques. Il parait complexe de les éviter totalement mais il est possible de limiter les risques en adoptant quelques réflexes de prévention au quotidien (voir détails dans le communiqué en pièce jointe).
Maison Verte, marque pionnière de l'écologie en France qui propose depuis 1990 des produits d'entretien écologiques, place la santé des consommateurs au cœur de ses préoccupations et choisit d'agir en amont. La marque s’impose une liste restrictive de composants permettant d'écarter plus de 500 matières autorisées par les réglementations mais nocives pour la santé ainsi que les perturbateurs endocriniens.
jeudi 1 avril 2021
Retour sur les "Rencontres Mutualistes 2021" du 1er avril 2021
mercredi 31 mars 2021
Rencontres mutualistes 2021
lundi 29 mars 2021
IMM : Paroles de patients et visiteurs (suite)
Avez-vous relayé le journal de bord publié par Roger Motte sur Instagram /Twitter ?
Je fais toujours suivre aux équipes concernées.
Comment les équipes ont-elles réagi ?
Elles me remercient car évidemment ça leur fait toujours plaisir et ils transmettent à toute leur équipe ensuite lorsque ça les concerne.
Un commentaire sur les bémols évoqués ?
Pour les points noirs, il faudrait enquêter car on a aussi de bons retours sur ces sujets.
Comment l'IMM, traverse t-il la crise du Coronavirus ?
Pour le Covid, nous avons accueilli au total plus de 220 patients au Printemps (1ere vague), nous en avons aussi accueilli beaucoup lors de la 2e vague et nous en avons actuellement dans deux unité Covid en hospitalisation et en réanimation. Les interventions graves et urgentes sont et ont toujours été assurées, les patients atteints de cancer sont bien sûr toujours soignés, les interventions en ambulatoires sont maintenues, notre maternité poursuit son activité mais le reste est assez perturbé évidemment.
Propos recueillis auprès du Dr Dominique Gossot et de Laurence Bourgine par Nora Ansell-Salles
samedi 27 mars 2021
IMM : paroles de patients
Roger Motte, bonjour, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis Grand Reporter. Un pur autodidacte, formé sur le terrain. Je travaille depuis 1984 pour la télévision françaiseJe suis un ancien Téléglobetrotter de "La Course Autour du Monde", c'est cette émission qui me met le pied à l'étrier en 1981/1982. Aujourd'hui, je travaille toujours pour les Journaux Télévisés et les Magazines de France 2.Comment avez-vous connu l'IMM ?C'est mon médecin pneumologue, la docteure Balavoine de l'hôpital Saint-Louis, qui m'a prévenu que je serai opéré à l'IMM. Je n'avais jamais eu affaire à l'IMM avant.
Dans quel contexte y avez-vous été hospitalisé ?Pour une opération thoracique suite à la découverte par hasard d'un nodule inquiétant dans un de mes poumons.Comment vous est venue l'idée de publier sur vos comptes (Instagram & Twitter) un journal de bord ?Je suis journaliste depuis 40 ans, cela à toujours été mon rôle de rendre compte des évènements, de témoigner sur tous les terrains du monde, je ne pouvais que continuer (modestement et brièvement) à le faire sur ce terrain de la maladie et de l'hôpital par ce biais des RS ; cela me semblait naturel. Je voulais aussi montrer que l'on peut - qu'il faut - aborder ces situations de fragilité avec sérénité et confiance. J'espérais avec cette modeste contribution donner l'exemple du patient en confiance et préparé à accepter le diagnostic. Je pense qu'il est primordial quand la maladie vous touche de garder sa liberté et cette liberté ne s'acquiert que dans une acceptation totale et entière de ses soucis. La vérité doit toujours se regarder en face, encore un réflexe de reporter (sourire) ! C'est plus facile à dire qu'à faire, j'en conviens !Comment ces publications ont-elles été perçues ?J'ai eu peu de retours car je suis très peu actif sur les RS. C'était essentiellement des messages retour de sympathie et d'amitié. Et de soulagement suite aux résultats médicaux (après l'opération et la première biopsie) très positifs pour moi et même inespérés par rapport aux prévisions de départ. La famille et les amis sont toujours soulagés dans ce cas, ces publications ont aussi permis cela.Vos commentaires étaient plutôt élogieux pour l'établissement et ses équipes... Si vous aviez eu des critiques à formuler les auriez-vous publiées de la même façon ?Oui, absolument ! J'ai, par mon expérience personnelle, un respect immense et indéfectible pour tout le personnel soignant français, ce personnel m'a déjà sauvé la vie deux fois. Je connais aussi par mon métier les difficultés du corps médical français depuis de nombreuses années mais également sa qualité et son immense professionnalisme. Si j'avais eu des griefs ou critiques envers le personnel de l'IMM, je l'aurais dit en tentant de comprendre la situation. Par nature et par ma profession, je ne suis méfiant de personne, pour ne pas dire curieux de tout le monde, j'essaie autant que possible de rester objectif et rigoureux dans mes analyses.Avec le recul quel est le meilleur souvenir de votre séjour ?L'accueil des équipes, aussi bien au service thoracique du 7ème qu'au bloc opératoire. La qualité de l'anesthésie et de la prise en compte des douleurs. Le suivi pendant 48 heures derrière l'opération. J'avais une chambre avec une vue panoramique magnifique sur Paris, ça aide. (sourire) C'est important de se sentir bien "chez soi" avant une opération aussi délicate.Un bémol... un point à améliorer ?Le WIFI dans les chambres ! Heureusement que j'ai peu publié finalement... (sourire) L'attente pour la visite pré-opératoire... Je verrais au rdv de contrôle s'il en est de même pour la visite post-opératoire. ;-)Recommanderiez- vous l' IMM ?Oui, absolument ! L'organisation y est très efficace, la propreté des services impeccable, l'attente aux guichets d'accueil très raisonnable, le personnel très professionnel et d'une grande compétence.J'ai même aimé les sandwiches du bar (sourire). J'ai aussi apprécié d'avoir un coffre-fort et un frigidaire dans ma chambre. Les chambres individuelles ne sont pas à des tarifs modestes, il faut avoir une bonne mutuelle, j'ai été aussi privilégié de ce côté-là. Le dossier médical de sortie est très complet et explicite, mes médecins référents ont tous été avertis en temps et en heure. C'est un gage de sécurité.Comment allez-vous aujourd'hui ?Je vais très bien, merci ! Ma capacité pulmonaire est très bonne. Seules des douleurs récurrentes dans la poitrine me fatiguent encore un peu mais elles s'estompent lentement, on est dans les temps. Reste à connaître le bilan complet de la biopsie. Je suis optimiste.ZOOMSUR LE JOURNAL DE BORD de Roger MOTTE :
https://www.instagram.com/p/CLmrMyiBIcU/?igshid= 1ayiuroukpcxk
https://www.instagram.com/p/CLmsha0B7ig/?igshid= 144sdqa61d659
https://www.instagram.com/p/CLq5e_XBP07/?igshid= afh6pl1bmr3u
https://twitter.com/rogermotte/status/ 1363915239549526016?s=19
https://twitter.com/rogermotte/status/ 1363915236894531584?s=19
https://twitter.com/rogermotte/status/ 1363959582431838208?s=19
https://twitter.com/rogermotte/status/ 1364817937933225985?s=19
https://twitter.com/rogermotte/status/ 1371427426698473472?s=19
https://twitter.com/rogermotte/status/ 1372610026326663180?s=19
MICRO TROTTOIR🎙
👉 témoignage d'un chauffeur de taxi G7 qui charge régulièrement devant l' Institut mutualiste Montsouris.
Vous stationnez souvent devant l'Institut mutualiste Montsouris ?
Oui très régulièrement.
Les clients que vous prenez devant l’IMM parlent-ils de l'hôpital au cours du trajet ?
J'ai pour habitude de demander aux personnes que je prends en charge devant un hôpital s'ils sont venus en consultation ou pour visiter un proche, histoire de rompre la glace... Vous savez c'est pas toujours facile de traverser les épreuves de la vie surtout en ce moment avec le coronavirus...
Que vous disent-ils sur l'IMM ?
Je n'entends que des éloges sur cet établissement. Les clients louent particulièrement le fait que l'établissement ne prend pas de dépassements d'honoraires, qu'il est calme, que les équipes sont à l'écoute et que les locaux ne sentent pas l'hôpital. C’est important de se sentir bien.
Recommanderiez-vous cet établissement ?
Sans problème, et j'y consulterais moi- même en cas de besoin, " je touche du bois" jusqu’ici tout va bien (sourire). Cet hôpital et les retours que j’en ai par mes clients m’ inspire confiance. Savoir que l'on y a accès à de bons médecins sans payer des dépassements d'honoraires faramineux c'est réconfortant.
Des hôpitaux comme çà, me font dire qu'en France on est pas soigné en fonction de ses moyens.
EN SAVOIR PLUS SUR 👉 l' IMMIMM | Institut Mutualiste Montsouris Hôpital ouvert à tous"IMM | Institut Mutualiste Montsouris Hôpital ouvert à tous" https://imm.frA lire prochainement sur "Mine d'infos" : la réaction à chaud de l'IMM sur ce très beau témoignage de Roger MOTTE qui a fait chaud au coeur des équipes.
Le continent africain en passe de devenir un dangereux réservoir de pandémies...
Entretien avec le professeur Pierre Kipré à l'occasion de la sortie de l'ouvrage
" Afrique en perspective -
Les enjeux du futur après la crise du Covid-19"
Bonjour Professeur Kipré, comment allez-vous ?
Très bien merci
Vous vivez depuis plusieurs mois en France, avez-vous été touché par la Covid-19 ?
Non ; Dieu merci.
Vous-êtes vous fait testé ?
Oui ; plusieurs fois
Vous êtes vacciné ?
Non pas encore ; cela ne saurait tarder. Mon médecin et ma fille m’y encourage, surtout maintenant que les autorités nous assurent que les vaccins sont fiables.
Quel regard portez-vous sur la gestion du coronavirus dans les pays du Nord... et plus précisément la France
Je constate une mobilisation constante des autorités dans ces pays et un effort d’information permanente du public; malheureusement, certains, notamment en France, semblent se tromper de cible pour des raisons que je ne comprends pas bien : ce ne sont pas les autorités qui sont responsables de la pandémie ; la revendication d’exercice des libertés publiques honore vos peuples ; mais, que valent les libertés si vous êtes mort ? Une minorité ne semble pas aussi engagée que la majorité dans une lutte qui doit être collective ; et ce n’est pas seulement l’affaire des dirigeants politiques.
👉 Pour en revenir à l' ouvrage "Afrique en perspective Les enjeux du futur après la crise du Covid-19"
Comment et dans quelle tête a germé l'idée de traiter le sujet ?
C’est le président Laurent Gbagbo qui, en mars 2020, a eu l’idée de faire réfléchir des intellectuels africains sur les risques et les conséquences de la pandémie qui s’annonçait. Nous en avons discuté et il m’a demandé de réunir des experts pour en débattre et, au besoin, publier un ouvrage qui donne le point de vue africain.
Comment ont été choisi les auteurs du livre ?
J’ai lancé un appel à contribution en faisant jouer aussi mon réseau d’universitaires en Afrique et dans la diaspora africaine. L’effet a été immédiat et, sur la soixantaine de candidatures, j’ai retenu une liste en fonction des spécialités (épidémiologistes et sciences médicales ou pharmaceutiques, sciences de la société, philosophes, etc.), dans une approche pluridisciplinaire, et en tenant compte de la géographie du continent (des compétences dans diverses régions de l’Afrique, d’Alger au Cap)
Quelles retombées en attendez-vous ?
D’abord, exprimer l’analyse et les propositions d’Africains, du continent comme de la diaspora ; ensuite sensibiliser nos leaders d’opinion et responsables politiques à la dangerosité de ce fléau mais, au-delà, à la réalité de nos graves insuffisances que révèle la pandémie. Enfin, ouvrir un débat africain sur cette récurrence des pandémies et des malheurs de toute sorte dans notre continent. Il faut s’arrêter un jour pour faire autre chose ; d’où le titre du premier ouvrage (Oser les ruptures) publié sous ma direction en 2020, après des jours et des semaines de débats entre nous. Le livre qui vient de sortir (L’Afrique en perspective) est, sous ma direction et celle d’un collègue Cap-verdien, José Brito, la conclusion de ce travail en terme de scénarios du futur et de plan stratégique pour l’Afrique à l’horizon 2063 (les 100 de l’Union africaine). Nous espérons être entendus ou au moins ouvrir partout un débat citoyen ; car c’est l’affaire de tous les Africains.
Le secret espoir de ses auteurs n'est-il pas de faire bouger les lignes et les mentalités des populations concernées bien sûr, mais aussi et surtout des décideurs et responsables politiques africains ?
Oui ; et ce n’est pas un secret ; nous le disons clairement dans les deux ouvrages.
Avez-vous déjà reçu des réactions de leur part ?
Pas directement ; mais ce qui nous importe c’est que chacun en tire profit et que cela commence à apparaître dans les politiques publiques. Sous cet angle, il est trop tôt pour se prononcer.
Pour faire un zoom sur la population africaine il semble qu'il y ait un "hic"! Certains observateurs soulignent que la population des pays africains est jeune, que les symptômes du Coronavirus se traduisent chez elle par uniquement 2 à 3 jours de fièvre (souvent confondus avec une crise de palu) qui favorise la propagation de la maladie, d'autant que bien souvent le port du masque et le respect des gestes barrières ( régulièrement rappeler par sms) soient peu respectés...
Oui, vous avez raison ; surtout que certains gouvernements n’ont pas des statistiques fiables. La 2è vague que nous vivons en ce moment montre une forte augmentation des contaminations et des décès, même si l’Afrique continue d’avoir moins de morts que les autres continents.
L' Afrique qui ne dispose pas suffisamment de doses de vaccins, ne risque-t-elle pas de constituer un dangereux réservoir ?
Le fond du problème est plus important que cela, au-delà de la nécessité d’avoir des vaccins déjà réalisés ailleurs, Le problème est celui de voir les pays africains se doter de structures de recherches autonomes par mutualisation de leurs moyens pour affronter certaines maladies graves qu’on ne voit parfois que chez nous. Or nous restons des consommateurs et l’Afrique importe plus de 90% des médicaments pour se soigner. Cette médecine coûte chère et donc les populations démunies se tournent vers des médecines traditionnelles pas toujours efficaces. Il faut se donner les moyens d’aller loin avec les moyens modernes ; surtout que beaucoup d’experts africains ont été formés à ces méthodes modernes dans nos universités. IL faut que l’Afrique réalise un saut scientifique et technologique réel au lieu de toujours copier les autres ou attendre tout des autres. Sinon, notre continent risque d’être un dangereux réservoir de toutes les pandémies. Merci, madame, de m’avoir reçu.
Une interview de
Nora Ansell-Salles
jeudi 25 mars 2021
C’est à lire : analyse particulièrement intéressante de Terra nova sur la pandémie de covid-19
La lutte contre la pandémie de Covid-19 a largement rouvert le débat sur les dépenses de santé. Au-delà même des urgences actuelles qui justifient des dépenses nouvelles mais sans doute temporaires, c’est la manière même de conduire le débat public sur le niveau d’engagement collectif en faveur de la santé qui doit se transformer.
Depuis 1996, le montant des dépenses de santé est régulé au travers de l’Objectif national de dépense d’assurance maladie (ONDAM). Proposé par le gouvernement, celui-ci fait l’objet d’un débat au Parlement dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale.
Au cours de la décennie 2010, l’hôpital public, dans le cadre de ce mode de régulation, s’est vu allouer des ressources plus en fonction des exigences de la politique des finances publiques qu’en considérant les moyens nécessaires pour délivrer des soins de qualité. Les tensions liées à cette politique restrictive sont apparues avant la première vague COVID. Mais après cette crise, le rapport de forces politique ayant profondément changé, les besoins du système de soins, du moins ceux des établissements de santé, ont dû être réappréciés. En rupture, avec la décennie précédente, le gouvernement a augmenté fortement les moyens consacrés aux établissements de santé à l’occasion du « Ségur de la santé ».
Ainsi, il a fallu une crise sanitaire pour que soient révélés les limites du mode actuel de régulation des dépenses de santé. Effectivement, la manière dont est actuellement structuré le débat autour des dépenses de santé est profondément inadapté tant d’ailleurs pour les établissements de santé que pour les soins ambulatoires. Centré sur la valorisation des efforts de maitrise des dépenses, il est organisé autour de sujet annexes mais ne prend pas en compte les réalités concrètes qui comptent vraiment : la demande de soins et son évolution, les effectifs mobilisés pour délivrer les soins, leurs conditions de travail et leur niveau de rémunération, le niveau des investissements dans le système de santé. A partir de ce constat, la note esquisse des propositions pour rénover le cadre du débat sur les ressources à allouer à notre système de soins. Télécharger le (PDF,
Maladies rares : appel à projet
LA FONDATION GROUPAMA LANCE L'APPEL A PROJET POUR SON PRIX DE RECHERCHE : UNE BOURSE DE 500 000 EUROS
Depuis plus de 20 ans, la Fondation Groupama, engagée dans la lutte contre les maladies rares, soutient la recherche. Elle lance aujourd'hui l'appel à projet pour son Prix de Recherche Maladies Rares. Doté de 500 000 euros, il a pour objectif de soutenir durant 5 ans une équipe dirigée par un(e) chercheur(cheuse) confirmé(e) ayant ouvert une voie courageuse dans les maladies rares. Date limite de dépôt des dossiers : le 16 mai 2021.
« Récompenser de vraies avancées scientifiques pour accélérer la lutte contre les maladies rares, c'est l'une des grandes ambitions de la Fondation Groupama. Il y a 5 ans, nous sélectionnions une équipe CNRS/Institut Jacques Monot pour la soutenir dans son étude de la Dysplasie Epithéliale Intestinale, une pathologie infantile rare, spontanément mortelle dans les premières années de vie. Notre Prix a permis à cette équipe de biologistes, biophysiciens et cliniciens d'accélérer ses propositions de réponses thérapeutiques ciblées en vue d'une diminution de la dépendance des enfants à la nutrition parentérale. A travers ce nouveau Prix, nous poursuivons nos efforts de soutien à la recherche en matière de maladies rares. Rappelons que celles-ci n'ont de rare que le nom et qu'elles touchent 3 millions de personnes en France. », souligne Sophie Dancygier, déléguée générale de la Fondation Groupama.
La Prix de Recherche Maladies Rares de la Fondation Groupama
Le soutien à la recherche est l'une des missions phares de la Fondation qui a, depuis sa création, financé les travaux de 40 chercheurs. Le Prix contribuera au financement d'un programme de recherche innovant portant exclusivement sur les maladies rares, avec à sa tête un chercheur statutaire travaillant dans un laboratoire français.
Les programmes sélectionnés devront s'appuyer sur une approche pluridisciplinaire et porter sur une recherche clinique et/ou fondamentale. Le thème de la recherche doit contribuer à améliorer la connaissance et le diagnostic des maladies rares (identification de gènes responsables, compréhension des mécanismes à l'origine des maladies, etc.) ou permette le développement de nouveaux traitements.
Le montant du prix s'élève à 100 000 euros par an pendant 5 ans, soit au total un soutien de 500 000 euros pour des frais d'équipement, de fonctionnement ou de personnel.
Participer à l'appel à projets
Après une pré-sélection réalisée par les Professeurs de médecine administrateurs de la Fondation, les porteurs de projet retenus sont auditionnés par le Comité Scientifique.
Mis en place il y a 5 ans, ce comité est composé de 8 personnalités reconnues dans les domaines de la médecine et de la recherche.
Pour en savoir plus et candidater, les porteurs de projets sont invités à se rendre sur le lien suivant : https://
À PROPOS DE LA FONDATION GROUPAMA
En 2000, à l'occasion de son centenaire, Groupama choisissait d'incarner ses valeurs mutualistes de solidarité et de proximité en créant une Fondation dont l'ambition est de vaincre les maladies rares. À cette époque, la lutte contre ces pathologies n'est encore quasiment pas prise en compte et pourtant, elles concernent 3 millions de personnes. Au-delà d'un enjeu de santé publique, les maladies rares sont aussi une question de société. Ainsi, les actions de la Fondation Groupama se concentrent autour de ses trois axes stratégiques :
- le soutien à la recherche, avec le Prix de recherche Maladies rares et un soutien à des projets d'envergure menés par des centres de références, plateformes maladies rares ou équipes de recherche,
- l'amélioration du quotidien des patients et de leur famille, avec le Prix de l'Innovation sociale et l'accompagnement de projets initiés par les associations et institutions
- la sensibilisation des professionnels de la santé et du grand public. .
Plus d'informations sur : www.fondation-groupama.com
Contact presse :
Leslie Toledano - leslietoledano.rp@gmail.com - Tel : 06 10 20 79 60
mardi 23 mars 2021
L' Afrique face au coronavirus...
Bon à savoir : la Mutualité propose une prise en charge des consultations des psychologues
La Mutualité Française propose une prise en charge des consultations de psychologues
Un an après le 1er confinement, alors que le malaise des Français n’a jamais été aussi important, les mutuelles de la Mutualité Française (FNMF), en lien avec les assureurs de la Fédération Française de l’Assurance (FFA) et les institutions de prévoyance, ont décidé de s’engager à rembourser les consultations avec un psychologue dès le premier euro facturé au patient.
Les conséquences de la pandémie de Covid19 sur le moral des Français ont mis sur le devant de la scène les insuffisances structurelles du secteur de la prise en charge et de l’accompagnement de la santé mentale et les inégalités face à cet enjeu. Selon une récente étude de l’Ifop, 30 % des Français qualifient leur moral de « mauvais », alors qu’ils étaient 16 % lors du 1er confinement. Et 47 % des Français estiment leur vie difficilement supportable tandis que seuls 17 % des Allemands pensent la même chose.
Face à ce malaise, la Cour des Comptes a d’ailleurs préconisé, dans un rapport du 6 février 2021, d’« étendre l’expérimentation engagée dans quatre départements, autorisant la prise en charge de psychothérapies menées par des psychologues libéraux, sur prescription des médecins traitants ».
Souhaitant renforcer la prise en charge de la santé mentale et leur contribution à la situation exceptionnelle générée par l’épidémie de COVID-19, les mutuelles membres de la FNMF ont donc pris la décision, en Conseil d’administration de la Mutualité Française, de prendre en charge dès le premier euro facturé au patient, les consultations de psychologues, après orientation médicale. Un minimum de 4 séances par année pourra être prises en charge dans une limite de 60 euros par séance. Les représentants des organismes complémentaires à l’assurance maladie initieront prochainement un échange avec les représentants des syndicats professionnels des psychologues et des médecins, pour la mise en œuvre de cette mesure.
Engagement constant des mutuelles
« L’engagement de nos mutuelles a toujours été constant pour améliorer la prise en charge de la santé mentale et participer pleinement à la lutte contre le Covid-19 avec leurs services de santé et leurs professionnels qui sont encore mobilisés plus que jamais sur tout le territoire », rappelle Thierry Beaudet, président de la Mutualité Française. « Avec ce nouveau geste, nous avons souhaité apporter une réponse pérenne à cet enjeu de société et venir en aide aux Français, et en particulier les jeunes, dont le moral a été ébranlé par les confinements successifs et les restrictions liées à la crise sanitaire ».
Télécharger le communiqué de presse en PDF
À propos de la Mutualité Française
Présidée par Thierry Beaudet, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles en France. Elle représente 518 mutuelles dans toute leur diversité : des complémentaires santé qui remboursent les dépenses des patients, mais aussi des établissements hospitaliers, des services dédiés à la petite enfance et des crèches, des centres dentaires, des centres spécialisés en audition et optique, des structures et services tournés vers les personnes en situation de handicap ou les personnes âgées.
Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Avec leurs 2 800 services de soins et d’accompagnement, elles jouent un rôle majeur pour l’accès aux soins, dans les territoires, à un tarif maîtrisé. Elles sont aussi le 1er acteur privé de prévention santé avec plus de 8 000 actions déployées chaque année dans toutes les régions.
Plus d’un Français sur deux est protégé par une mutuelle, soit 35 millions de personnes.
Les mutuelles sont des sociétés de personnes à but non lucratif : elles ne versent pas de dividendes et l’intégralité de leurs bénéfices est investie en faveur de leurs adhérents. Régies par le code de la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.
Présidées par des militants mutualistes élus, les mutuelles représentent également un mouvement social et démocratique, engagé en faveur de l’accès aux soins du plus grand nombre.
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