Nora ANSELL-SALLES

vendredi 11 février 2022

Mutuelles : Mgefi, un divorce... et un ralliement...

La Mgefi, seul opérateur référencé à Bercy jusqu’en mai 2024, couvre près de 82 % des personnels du ministère de l’économie et des Finances, dont les effectifs totaux attei
atteignaient, à fin 2019, 136 884 agents.© Eric Beracassat / Hans Lucas
La mutuelle de la Fonction publique a décidé de quitter le groupe Vyv pour entamer un rapprochement avec la Matmut. Des fiançailles avec la mu

mutuelle rouennaise plus naturelles qu’elles n’y paraissent.

À l’aube de son tout nouveau plan stratégique « Vyv 2025 », le premier groupe mutualiste français se serait sans doute bien passé d’un tel rebondissement…

Pour lire l’intégralité de cet article, connectez-vous ou testez gratuitement l’accès en mode abonné


Sur le même sujet : 

http://pressentinelle2.blogspot.com/2022/02/quelle-mgefi-demain.html

Le coup de griffe de Jacques Draussin...

Lucy in the Sky with Diamonds

Alors que l’ambiance depuis le début de l’année n’est pas particulièrement planante et que l’épreuve du Dry january vient de s’achever, on apprend que des chercheurs canadiens pensent pouvoir utiliser le LSD comme médicament contre l’addiction à l’alcool.

L’étude, dont les résultats viennent d’être publiés dans le média universitaire The Conversation ayant été réalisée sur des poissons zèbres, on pourrait évidemment être tenté de croire que les scientifiques étaient eux-mêmes placés sous l’emprise de drogues psychédéliques.

Or, il n’en est rien. Il se trouve que le LSD, banni depuis les années soixante-dix du monde de la recherche y fait un retour en force. Le

Lysergsäurediethylamid chanté en 1967 par les Beatles au cœur de leur période Sergent Pepper’s lonely hearts club band, confirme des vertus thérapeutiques soigneusement masquées jusqu’ici.

Le bon docteur Hofmann qui, en 1938, avait découvert la substance dans son laboratoire de Bâle en cherchant un traitement contre la migraine, était loin de se douter de la place que prendrait plus tard le LSD dans la contre-culture américaine, la beat generation et les palais de justice.

Son potentiel en psychothérapie et en addictologie, en regard des effets hallucinatoires que ses célèbres usagers ont largement

expérimentés, pourrait cependant rester confiné dans les laboratoires. Du moins en France, où le bad trip que suffit encore à provoquer le cannabis thérapeutique chez nos ministres de l’intérieur ne laisse pas augurer d’un avenir médical radieux au LSD.

Jacques DRAUSSIN


Contact  et abonnement à l'info lettre: Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com

Ado et asthmatique... la galère!

Web série "Respire"
Des Ados parlent à d'autres ados...

Vous êtes vous-même asthmatique et/ou connaissez un adolescent asthmatique qui vit mal sa maladie...  faites lui connaître la série "Respire" faite par des ados pour des ados.  N'hésitez pas à relayer largement cette info qui peut sauver des vies.

REGARDEZ Les épisodes 5 et  6


💻 A lire sur le même sujet 
👉ASTHME DE L' ADOLESCENT : Françoise Pariente ICHOU lance un appel à la 
presse pour relayer son action...



Élysée 2022 – INÉGALITÉS SOCIALES DE SANTÉ : UNE PREUVE DE PLUS...

C'est à lire : Le billet du Dr Philippe Leduc reproduit avec son aimable autorisation.

Bonne lecture & bon week-end à tous.

"La double voire la triple peine"

Une question avant tout politique qui devrait intéresser toutes les politiques publiques

Think Tank Economie Santé - Blog - Ph Leduc

https://www.lesechos-events.fr/think-tank/blog/think-tank-economie-sante/elysee-2022-inegalites-sociales-de-sante-une-preuve-de-plus/ 

jeudi 10 février 2022

Etienne Caniard côté jardin...


Chez Etienne Caniard, l'arbre cache parfois la forêt...

Bonjour Etienne Caniard, les lecteurs de "Mine d'infos" connaissent bien le militant engagé, l'homme d'action, bref l'homme public, beaucoup moins l'homme privé... et sa passion pour les bonsaïs...


- Comment est née votre passion pour les bonsaïs ?

En fait j’ai toujours été fasciné par les arbres, gamin je prélevais déja de jeunes arbres dans la forêt et essayais de les faire pousser sur le rebord de la fenêtre de ma chambre à coté de tout ce que je plantais … graines de haricots dans de la ouate, noyaux de fruits … Autant dire que cela ne ressemblait pas à grand chose et que la mortalité y était élevée, mais probablement était ce le début de ma passion pour les arbres quelle que soit leur taille. Je n’ai jamais eu la chance d’avoir un terrain pour y planter des arbres ( sinon peut être aurais je fait comme « L’homme qui plantait des arbres », ce très beau récit de Giono ) et les voir pousser. Aussi, très

naturellement je me suis contenté de petits arbres dans des boîtes jusqu’à ce que je réalise que cette imitation de la nature, cherchant à la reproduire avec les contraintes de la culture en pot était une vieille tradition chinoise, « bon-sai » pouvant être traduit littéralement par « planté dans un pot » C’est ensuite très progressivement que j’ai découvert le plaisir de marier des techniques horticoles et la recherche de l’esthétique. J’ai longtemps cultivé des bonsaïs comme Monsieur Jourdain faisait de la prose … sans le savoir!

 

A quelle occasion

votre 1er bonsaï a-t-il franchi la porte de votre appartement ?

Aucune idée, les premiers étaient evidemment

le fruit de mes plant

ations, j’ai attendu longtemps avant d’avoir de « vrais » bonsaïs, des achats ou des cadeaux … parfois aussi des bonsaïs récupérés chez des amis qui ne savaient ou ne voulaient se donner la peine de s’en occuper.


Combien en avez-vous aujourd'hui ?

Une cinquantaine peuvent être considérés comme des  bonsaïs, suffisamment anciens avec une mise en forme bien démarrée, certains ayant plusieurs dizaines d’années, un ou deux probablement plus âgés que moi, c'est dire!


Mais si j'y ajoutent tous les plants qui ont entre 1 et 10 ans,  prélevés dans la nature ou issus de graines que j’ai moi même semées. Il y en a peut être entre 150 et 300 … beaucoup ne survivront pas très longtemps mais peut être faudrait-il que j’arrête de les multiplier … je ne m’y suis pas encore résolu

 

- Que vous apporte cette passion ?

D’abord le plaisir de tailler un bonsaï, d’essayer de se projeter dans le futur en imaginant quelles branches doivent être préservées, lesquelles doivent être enlevées ou raccourcies. C’est une occupation qui permet de faire le vide, d’oublier nos préoccupations, nos soucis nos problèmes. Ensuite le plaisir purement esthétique de regarder un bonsaï

qui a trouvé un équilibre, une silhouette élégante, le pot qui lui convient. Et  peut être aussi une dimension plus « intellectuelle » celle de la perception du temps. Qui n’a jamais imaginé devant un arbre multicentenaire celles et ceux qui l’ont vu jeune, les générations qui se sont succédées à l’ombre de ce témoin. C’est encore plus fascinant pour un bonsaï parce que si un arbre peut traverser les siècles sans intervention humaine un bonsaï a besoin de soins constants et c’est extraordinaire de penser à la transmission opérée sur plusieurs générations pour pouvoir admirer aujourd’hui des bonsaïs de 2 ou 300 ans.


C’est une belle leçon qui nous rappelle que nous ne sommes que de passage … en l’occurrence  un passage plus rapide que des plantes en pot!!

 

Quelle part occupe t-elle dans votre vie ?

C’est une vraie passion mais qui n’est pas dévorante. Je passe du temps à m’occuper de mes bonsaïs mais beaucoup moins que ce que l’on pense tout simplement parce que je ne suis qu’un modeste amateur. Ce qui est important c’est de les regarder, de les connaître pour deviner un défaut d’arrosage, l’apparition d’un parasite parce que leur mode de culture les rend evidemment plus rapidement vulnérables.


C’est la seule contrainte … qui

n’en est pas une lorsque l’on prend plaisir à passer les voir en rentrant du travail … c’est comme un jardin un très bon sas entre deux dimensions de nos vies.


- Vous devez vivre dans une forêt miniature... Comment gérez-vous l'espace ... d'ailleurs qui habite chez qui ? eux ou vous ?

Détrompez vous il n’y a qu’un seule bonsaï dans mon appartement. J’ai la chance d’avoir toujours eu, depuis que je suis parti de chez mes parents, un balcon, plus récemment une petite terrasse et maintenant un petit jardin. Il faut bien comprendre que les arbres vivent rarement en appartement et tous ou presque supportent des températures hivernales, du moins à Paris, dés lors que leurs racines sont protégées.


Seules les espèces tropicales ne supportent pas l’hiver dehors mais pour ma part … sauf une exception sur laquelle je reviendrai, j’ai toujours préféré les arbres qui peuvent rester dehors, les ormes de chine, les charmes, les ginkgos, les érables, les genévriers, j’ai même un tilleul offert par un ami proche qui est décédé en début d’année dernière et avec qui nous partagions cette passion … un exemple de la transmission dont je parlais au début de notre entretien.

Évidemment le nombre de bonsaïs a varié selon la taille des balcons … et aujourd’hui ils peuvent s’étendre dans le jardin … ce qui explique leur nombre

 

- Votre femme partage t-elle votre passion et a-t-elle le droit de  toucher aux bonsaïs ?

Elle est sensible à l’esthétique des bonsaïs mais ne s’en occupe pas vraiment … la question est évidemment posée de savoir si cela vient de moi, en clair si je délègue facilement cette responsabilité ou si j’ai du mal à faire confiance!! Un début de réponse quand même,  mon petit fils qui va avoir 7 ans cet été adore les bonsaïs et les taille avec une telle application et un tel soin que je lui fait totalement confiance … il a aussi commencé à semer des graines pour ses futurs bonsaïs!!

 

- Il y a t-il de la place pour d'autres plantes dans votre appartement ?

Vous avez eu la réponse il n’y a qu’un seul bonsaï très peu d'autres plantes dans l'appartement.


- Pouvez-vous nous parler du plus ancien de vos bonsaïs ?

Celui que j’ai depuis le plus longtemps ou le plus vieux? J’ai un bonsaï qui a  probablement connu la fin du 19ème ou au moins le début du 20eme siècle que j’ai acheté il y a quelques années, beaucoup ont quelques dizaines d’années, souvent des cadeaux, quelques uns moins vieux, entre vingt et trente ans que j’ai fait moi même. Mais chacun a une histoire comme ce petit cèdre qui a une dizaine d’années et qui vient du Liban. J’y étais  avec Thierry Beaudet et nous avons eu la chance de monter dans la réserve naturelle du Chouf où nous avons eu l'autorisation de prélever deux minuscules plantuel es sous le cèdre planté par Lamartine en 1833... voilà ce qu'il est devenu aujourd'hui :



- Comment va le bonsaï offert par les équipes de la Mutualité pour votre départ ?

C’est celui qui est dans notre appartement puisque c’est un ficus refusa qui ne supporterait pas de passer l’hiver dehors … il va bien comme on peut le constater.



- Quel bonsaï

représente le Graal pour vous ?

Il existe des bonsaïs fantastiques d’une beauté extraordinaire … mais rien à voir avec les miens la différence est peut être encore plus grande que si je comparais mon tennis à celui de Federer ou de Nadal.

Ce sont de bonsaïs qui exigent des soins constants, une attention continue c'est un vrai travail de professionnel...

Comme ces photos en témoignent:



- Quels conseils donneriez-vous aux lecteurs tentés par l'achat d'un bonsaï ?

De ne pas hésiter mais en commençant modestement avec des espèces plutôt résistantes comme les ormes de Chine qui ont en outre naturellement des feuilles de petite taille ce qui les rend plus élégants. Penser à les arroser, les laisser dehors ou sur un balcon, ne plus les bouger lorsqu’ils ont trouvé l’endroit où ils se plaisent en terme d’exposition, d’ombre, de vent … et à m’envoyer rapidement une photo s’ils ont l’impression qu’il ne va pas bien!!!

Comme Georges Brassens, Étienne CANIARD, vit heureux près de son arbre... 

ou plutôt de ses bonsaïs!

https://vm.tiktok.com/ZML24AxC7/

Merci à lui d'avoir accepté de lever le voile sur une partie plus personnelle de sa vie.

📧: pour tout conseil sur l'entretien de votre bonsaï, envoyez un mail à Etienne Caniard, sans oublier de joindre une photo :

 e.caniard@wanadoo.fr