Nora ANSELL-SALLES

jeudi 5 octobre 2023

C'est à lire 📚 Patient partenaire, patient expert de l'accompagnement à l'autonomie de Thérèse Psiuk



"Patient partenaire, patient expert" 📖

De l'accompagnement 
Accompagner le patient et ses proches vers une plus grande autonomie.

Accompagner le patient et ses proches vers une plus grande autonomie
Le patient expert est souvent évoqué pour qualifier les patients atteints de maladies chroniques qui, très souvent, suivent une formation en éducation thérapeutique. Les auteurs souhaitent démontrer que ce concept peut être étendu à tous les patients, pour en faire des patients partenaires de leur guérison, au cœur de leur processus de soin. Expert inné de sa santé, le patient invite autour de son parcours de prise en charge de multiples acteurs, soignants mais également accompagnateurs et aidants.

Ce livre a pour vocation d’élargir le champ de vision des professionnels de santé, en considérant le patient expert comme une entité active, à densifier par son rapport au soin, au soignant et à tout argument qui lui permettra une meilleure compréhension de son mal et des décisions qui seront prises.

A travers de nombreux témoignages et une enquête fournie, les auteurs démontrent que des patients et des proches aidants bien accompagnés par les équipes de professionnels de santé peuvent devenir autonomes dans leur expertise. 

🔎Zoom sur l'auteure
Thérèse Psiuk est experte à l’ANAP (agence nationale pour l’aide à la performance) dans le groupe hôpital numérique depuis le 29 juin 2015, membre du comité de pilotage d’un master 1 et 2 à l’université de Lille « Coordination des trajectoires de soins ». Elle est également membre du comité de pilotage du DU « Soins en gérontologie » (Lille) et intervenante sur le raisonnement clinique et les outils « Parcours de soins, plans de soins types, chemins cliniques » et la pédagogie des adultes.

mercredi 4 octobre 2023

C'est à lire 📚 : "Le commando vert" de Raphael Soudain aux éditions du Panthéon

#vendrediLecture📖



🗓 Sortie le 10 octobre 2023

Le commando vert
Le village d'Oroupas au cœur de la crise


✒️ Ce premier roman de Raphael Soudain, dépeint une biodiversité qui se confronte à la corruption et à la moralité. 

Passionnant,  ce livre a toute sa place dans votre sac pour vous distraire durant les trajets dans les transports. Attention de ne pas rater la station... 

Nora ANSELL-SALLES 


L'avis de l'éditeur :

Un commando de chasseurs de primes se plonge dans un dilemme sombre et palpitant.


RÉSUMÉ :
Pour pallier l'arrivée d'une crise économique due à la pénurie de charbon, l'État corrompu de Foudor vend ses réserves naturelles aux enchères et refuse de payer le commando jouant les chasseurs de primes. Ses membres mis en difficulté se voient donc contraints d'accepter un sombre contrat visant à éliminer la tribu vivant dans l'une des réserves... Le commando basculera-t-il du côté obscur de la morale ?

🔎Zoom sur l'auteur :​​​​​

Raphael Soudain concilie avec ce premier roman deux de ses passions : la biodiversité avec les enjeux que sa protection soulève et la littérature, depuis les mangas jusqu’aux essais géopolitiques.


mardi 3 octobre 2023

Taisez-vous Elkabbach

          Cliptiktok🎬

Disparition  aujourd'hui, de cette grande plume du journalisme qu'était 
Jean-Pierre Elkabbach à  l'âge  de  86 ans.


Bravo l'Institut mutualiste Montsouris

Le magazine américain Newsweek vient de publier le classement des meilleurs hôpitaux du monde et cette année encore, l’IMM figure dans le classement !

Bravo aux équipes de cardiologie, de chirurgie cardiaque et d’oncologie qui, comme les années précédentes, sont classées parmi les meilleurs services du monde, ainsi qu’à l’ensemble des équipes pour cette belle récompense qui salue le travail accompli au service des patients de l'institut mutualiste Montsouris!

lundi 2 octobre 2023

La foundation Royal Canin fait le bilan de son programme de dépistage du cancer du sein par les chiens, en partenariat avec l'Institut Curie



Invitation Média
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Octobre Rose : la foundation Royal Canin fait le bilan de son programme de dépistage du cancer du sein par les chiens, en partenariat avec l’institut Curie.
 

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­ ­Vendredi 6 octobre 2023, de 9H à 12H

À l'Atelier Royal Canin, 142 Boulevard Saint-Germain, Paris 6ème.

À l’occasion d’Octobre Rose, la foundation Royal Canin, en partenariat avec l’institut Curie, a le plaisir de vous convier à un évènement autour de ses programmes K-DOG, visant à terme à développer de nouvelles méthodes de dépistage du cancer du sein.


Les journalistes, accompagnés s’ils le souhaitent de leurs animaux de compagnie, seront accueillis autour d’un petit-déjeuner de bienvenue à partir de 9h. 


À 9h20, une conférence sera proposée pour détailler l’avancée du projet K-DOG et présenter le projet M-DOG, animée par plusieurs intervenants : 

 
Isabelle Fromantin, infirmière spécialisée dans la prise en charge des plaies tumorales du sein à l’institut Curie, initiatrice des projets K-DOG ;
Anne-Sophie Thomas, manager de la fondation Royal Canin ;
Ludivine Mercier, Directrice de la marque et expérience consommateur Royal Canin France ;
Snoopy, chien de médiation de l’institut Curie.

 Les journalistes pourront également découvrir une exposition revenant en image sur la chronologie du projet K-DOG. Des échanges libres avec les intervenants sont prévus.

 
Lancé en 2016, le projet K-DOG consiste à former des chiens au dépistage des cancers du sein grâce à leur odorat. Alternative douce et non-invasive pour les patientes, cette nouvelle méthode de dépistage offre également l’avantage d’être peu coûteuse. L’initiative du projet K-DOG, porté par l’institut Curie en France et la Fondation Royal Canin, a vocation à perfectionner ses protocoles et l’entraînement de ses chiens renifleurs afin de transmettre son savoir-faire à travers le monde, et de permettre à terme le dépistage de plusieurs maladies (autres types de cancers, malaria, diabète, Parkinson, etc.). 

 
L’initiative M-DOG sera également mise à l’honneur à cette occasion. Il s’agit d’un projet innovant de médiation canine destiné à accompagner les soignants et les patients traités à l’Institut Curie. Arrivé en janvier dernier dans l'hôpital parisien de l’institut Curie, le chien Snoopy joue le rôle de médiateur auprès des patients et des soignants. Il s’agit de la toute première fois en France qu’un hôpital recrute un chien, à temps plein, dans une unité de soins.


 

🔴 Le nombre de places étant limité, l’accréditation est obligatoire. 

POUR VOUS ACCRÉDITER : 

Camille Bourgeois - camille.bourgeois@chefcab.fr - 06 30 52 89 79



À propos de la Foundation Royal Canin

Créée en décembre 2020, la Foundation Royal Canin est une organisation à but non lucratif dédiée au soutien de projets soutenant le rôle positif des animaux de compagnie dans la société. La Foundation Royal Canin a investi trois domaines d’intervention dans lesquelles les chats et les chiens contribuent à améliorer la santé et le bien-être de l'homme :

La santé et le bien-être des chiens de travail
Les animaux de compagnie au service de la santé médicale
Les animaux de compagnie au service de la santé mentale humaine
La Foundation Royal Canin vise à impacter sur le long terme la société et la santé humaine. Les projets susceptibles d'être soutenus couvrent des domaines cruciaux tels que la détection des maladies, la formation de chiens d'assistance ou le soutien aux animaux de compagnie thérapeutiques, dans tous les pays du monde. Chaque année, les projets sont soumis et votés par les plus de 8 000 associés Royal Canin, et dix à quinze projets sont sélectionnés pour bénéficier d'un soutien financier. Pour en savoir plus sur la Royal Canin Foundation, visitez le site www.royalcaninfoundation.org.


 

À propos de l'Institut Curie

L’Institut Curie, 1er centre français de lutte contre le cancer, associe un centre de recherche de renommée internationale et un ensemble hospitalier de pointe qui prend en charge tous les cancers y compris les plus rares. Fondé en 1909 par Marie Curie, l’Institut Curie rassemble sur 3 sites (Paris, Saint-Cloud et Orsay) plus de 3 700 chercheurs, médecins et soignants autour de ses 3 missions : soins, recherche et enseignement. Fondation reconnue d’utilité publique habilitée à recevoir des dons et des legs, l’Institut Curie peut, grâce au soutien de ses donateurs, accélérer les découvertes et ainsi améliorer les traitements et la qualité de vie des malades. Pour en savoir plus : curie.fr

Contacts presse : 
Catherine Goupillon-Senghor - catherine.goupillon-senghor@curie.fr – 06 13 91 63 63 

Elsa Champion – elsa.champion@curie.fr – 07 64 43 09 28

dimanche 1 octobre 2023

🟥 Interview "à coeur ouvert" avec le grand reporter Alain Hamon

         Clip tiktok🎬

AVANT PROPOS 

Journaliste français spécialiste des affaires policières et judiciaires, 

Alain Hamon, est né le 3 février 1951 au Havre.

Il débute sa carrière en 1969 comme correspondant de presse dans l'Oise, pour Le Progrès de l’Oise, puis l'AFP, Le Figaro et RTL.

En 1973, il intègre la rédaction de RTL. Reporter, il va couvrir durant 22 ans les faits divers les plus retentissants et, comme chroniqueur judiciaire, les procès les plus importants. 
Devenu en 1981, grand reporter pour la radio de la rue Bayard, il va aussi intervenir à l'international (guerres au Tchad en 82 et 83, au Liban à la même époque, aux Malouines, à Sarajevo, dans le golfe, coup d'État en Roumanie, tremblements de terre en Algérie, en Arménie, en Iran...), les boat-people, le procès d'Idi Amin Dada.

En 1993, il crée sa propre agence de presse : CREDO, installée 30, rue des Acacias Paris XVIIe arrondissement, dans les anciens locaux des célèbres studios Harcourt. 

Dans les années 2000, il collabore à plusieurs magazines télévisés d'enquête (Zone Interdite, Le Droit de savoir, Envoyé Spécial).

Il intervient régulièrement aujourd'hui pour le magazine "Au bout de l'enquête, la fin du crimes parfait ?" de France 2.

Auteur de nombreux ouvrages sur les crimes et faits divers, il prépare actuellement son 1er polar...



Bonjour Alain Hamon, 
vous n'avez pas votre pareil, pour commenter et décrypter les grandes affaires policières.

Les férus de faits divers criminels vous connaissent bien, pour suivre depuis des années vos reportages, chroniques et analyses des grandes affaires judiciaires. 

Ils sont nombreux à dévorer vos livres. 

L'article de "Mine d'Infos" consacré à votre livre "Bonjour on vient pour l'affaire" a fait un tabac!

a fait plaisir aux abonnés des pages
dédiées aux habitants et commerçants du 17ème, qui espèrent votre retour dans le quartier...

Bref, vous manquez à vos amis parisiens, et aux habitués de votre ancien quartier [depuis votre départ pour la Corse] qui espèrent vous recroiser bientôt rue des Acacias...

Pour autant l'homme public est beaucoup plus connu que l'homme privé...

👉 Si vous deviez faire votre auto portrait que diriez-vous de vous ?

Ayant rangé mon égo depuis longtemps au magasin des accessoires, j'ai pris pour habitude d'expliquer qu'après avoir été grand reporter, je suis devenu (l'âge aidant) "gros" reporter. Mais depuis, je surveille ma ligne. Peut être parce que depuis juillet j'ai à mes côtés  "quelqu'une" qui compte beaucoup pour moi... À part ça, je suis le pur produit de la presse à l'ancienne, passé par toutes les petites portes, ayant débuté "sur le tas", propulsé à RTL grâce à un grand reporter génial des années 80, Claude Fouchier. Le reste, c'est énormément de travail et beaucoup de chance...

👉 Quand avez-vous décidé de devenir journaliste ?

Dès l'école primaire. Au Havre, quand j'étais au lycée, mon père me laissait lire ses journaux préférés : France Soir, Le Parisien Libéré, l'Aurore, Paris Jour, le quotidien communiste local : Le Havre Libre... Et aussi le Canard Enchaîné et l'Os à moelle de Pierre Dac. Assidu aux cours de Français, d'Histoire-géo, de langues, je profitais de ceux de mathématiques que j'exécrais pour faire mes revues de presse. Ce serait reporter et rien d'autre. Au travers des reportages et des enquêtes je faisais la connaissance de journalistes qui devenaient mes idoles, mes modèles... et bientôt mes confrères... Car ma force sera de commencer très jeune, comme CLP (correspondant local de presse), pour Le Progrès de l’Oise, un bi-hebdo d'infos départementales de Compiègne. Ce fut le 1er coup de chance. Du Havre, je rejoignais ma mère qui tenait un café-restaurant dans un bourg voisin. Arrivé par le dernier train, plus de taxi. Une femme en 4L m'emmène jusqu'au bout des 15 km que j'avais à parcourir : c'est la rédactrice en chef du Progrès. informée de ma passion, en 20 minutes de route, elle me recrute comme CLP sur l'arrondissement de Senlis. Nous sommes en 68, je viens de poser le bout d'un pied dans le journalisme. Ensuite, c'est beaucoup de chance. Sur mon secteur vont se succéder d'énormes affaires criminelles : le tueur de l'ombre (à Nogent sur Oise); Le mage de Compiègne (qui laissait les gens sans soins en leur conseillant de prier); l'affaire du gendarme Lamarre. Chance et...culot ! Ainsi vais-je proposer mes services à l'AFP où le chef du reportage m'engage par téléphone, avant de me recommander à son homologue du Figaro. Je deviens correspondant pour les deux rédactions. Enhardi, je déborde de mon secteur et je vais couvrir le rapt de la petite
Sophie Duguet près de Soissons. N'ayant pas l'âge d'avoir le permis, je couvre les affaires en scooter. Et en 1971, j'ajoute RTL à mon portefeuille de correspondances. En juin 93, j'intègre le 22 rue Bayard. Coïncidence, destinée : quand j'étais gosse, à la maison au Havre, nous n'écoutions QUE Radio Luxembourg (l'ancêtre de RTL); et en primaire, pour une piécette de théâtre de fin d'année, je suis désigné pour jouer... un reporter radio (!).


👉 Pourquoi les faits divers ?

Pour plusieurs raisons objectives : d'abord parce qu'en presse locale, pour laquelle vous couvrez d'abord la vie de la cité, quand un fait divers vous tombe dessus, vous allez pouvoir tenir vos lecteurs en haleine, parfois plusieurs jours de suite; ensuite grâce à cela, vous allez pouvoir exprimer votre goût de la narration, de l'écriture, du détail, et aussi de l'investigation.
Ensuite, parce que, comme je l'ai déjà exprimé, j'en ai eu beaucoup en peu de temps sur mon secteur d'activités dans l'Oise. De plus, à mes yeux, il n'y a pas de petit ou de gros fait divers, de petites ou de grosses histoires : il y a ce qui est intéressant et ce qui ne l'est pas.
Et puis, s'il fallait ajouter une raison subjective à mon goût pour le fait divers, je dirais que lorsque lycéen je dévorais les quotidiens, leurs pages en étaient pleines. J'ai donc très tôt baigné dedans...


👉 Vous êtes un fin limier... vous auriez pu être flic ?

Sûrement pas ! D'abord parce qu'il fallait passer un concours, pas pour être simple correspondant de presse... Ensuite, atavisme paternel peut-être - le père de mon père, et ce dernier étaient des sortes d'anars, fort heureusement pas dangereux - , qui m'ont léguer une forte allergie pour l'ordre établi et tous ceux qui le représentent. Je précise : dans la limite du raisonnable, bien entendu. Mais l'uniforme ne m'a jamais attiré. C'est peut être pour ça que je préfère les gens de police judiciaire aux gendarmes, par exemple. Et ce recul m'a aussi permis de me méfier parfois de la justice qui - parfois - dysfonctionne au détriment du citoyen... Tout ceci ne m'ayant pas empêché - au fil du temps - de me faire quelques très bons amis parmi les flics, les magistrats et les avocats. Et je me dis que, si ceux-là m'apprécient, tout en me traitant parfois professionnellement d'emmerdeur, c'est que je dois pas être complètement à côté de la plaque...


👉 D'où vous vient ce talent de conteur ?

De l'écriture, venu très jeune. Puis celui de le porter à la radio. Car, il faut le dire et le savoir : la radio ça s'écrit, même si l'écriture radio est différente de celle réservée à la presse écrite; peut-être aussi - en radio - la fréquentation de grands aînés à la plume facile ( Georges Penchenier, Claude Fouchier, Philippe Alexandre...) et au goût du récit judiciaire inimitable ( Frédéric Pottecher, Raymond Thévenin).


👉 Quelle partie de votre carrière avez-vous préférée : les affaires judiciaires ou les reportages à l'international ?

Je ne choisis pas. Sans doute les premières ont été pour beaucoup dans ce qu'il serait convenu d'appeler ma petite  "renommée", et puis elles m'ont permis de "griller" au poteau pas mal de consœurs et de confrères; mais les seconds m'ont permis de vivre des moments d'une rare intensité, souvent dramatique, des émotions très fortes. J'exècre les "grands reporters" qui disent pouvoir s'extraire d'une situation dramatique, pour ne pas en subir l'émotion. Pour être reporter il faut aimer les gens. Et si vous aimez les gens et que vous partagez les drames de leur vie, vous êtes forcément touché...


👉 Qu'elle affaire judiciaire vous a le plus marqué ?

Là encore, impossible de n'en citer qu'une : l'assassinat du Prince de Broglie, le meurtre de Robert Boulin, le guet apens pour neutraliser Mesrine, Grégory, Fourniret un des rares à m'empêcher - parfois - de dormir...


👉 Vous avez fait plusieurs papiers sur "l'affaire Grégory" pensez-vous que l'on saura un jour qui a tué ?

Mais on le sait déjà, à quelques détails près ! D'ailleurs, tout est dans le dossier... depuis le début. Et moi qui, à une époque, tapa sur les gendarmes, j'ai depuis battu ma coulpe car ils étaient dans le vrai, depuis le départ. Aujourd'hui on sait qui a enlevé Grégory. On sait que celui qui l'a pris en charge n'est pas son meurtrier. Je dis meurtrier à dessein car rien n'indique que l'on soit en présence d'un acte prémédité, d'un assassinat. On peut imaginer que l'enfant à été remis par son kidnappeur à un groupe d'autres personnes qui, pour une sombre histoire de vengeance familiale, voulait le soustraire quelques heures à ses parents. Malheureusement, un incident est intervenu durant cette courte détention, Grégory en est mort. Restait à se débarrasser du corps. Malheureusement, plus les années passent, plus les témoins - auteurs vieillissent. Certains vont mourir et il sera de plus en plus difficile de coucher sur procès verbal, voire de juger une vérité connue de longue date...


👉 Vous avez couvert plusieurs conflits  internationaux pour RTL, vous est-il arrivé d'avoir peur ?

Comment pourrait-il en être autrement ? Ceux qui disent ne pas avoir peur sont ou inconscients, ou menteurs... À Beyrouth, à Sarajevo, à Timisoara, j'ai parfois passé autant de temps dans les caves - abris d'hôtels, ou le nez dans la poussière des rues où ça chauffait. Mais ça n'a pas été non plus mon quotidien...


         Cliptiktok🎬

👉 Pouvez-vous nous dire quels mots sur vos futurs projets ?

J'ai en route mon prochain bouquin. Je tente la fiction, avec un polar tiré d'un des chapitres de mon dernier document : "Bonjour on vient pour l'affaire". J'espère pouvoir le présenter au prix du quai des Orfèvres. Je viens de participer au tournage d'un énième épisode de l'émission "Au bout de l'enquête" présentée chaque samedi par Marie Drucker sur la 2 à 14h. La première diffusion de cet épisode sur "l'affaire Pierre Conty - les tueurs de l'Ardèche" était programmée le 30 septembre*.
Et j'ai longuement et largement participé au tournage d'une série documentaire en huit épisodes (!) sur la brigade anti gang des années 70/80. Le premier sera diffusé sur Canal + doc's le 27 octobre. Selon le réalisateur, je suis le "fil rouge" des huit épisodes. À force d'être le fil rouge de ce genre de documentaire, je vais pouvoir ouvrir une mercerie...


👉 A la fermeture de votre agence CREDO, vous avez "largué les amarres" pour la Corse... Aujourd'hui vous recherchez un pied à terre dans le 17ème, l'avez-vous trouvé ?

L'agence CREDO existe toujours. Son siège social a juste été transféré chez moi en Corse, où je vis depuis 2007. Mais, jusqu'au déménagement de nos locaux je faisais des AR entre Calvi et Paris. J'avais en effet conservé un studio - bureau au 30 rue des Acacias. Aujourd'hui, je n'ai plus de point de chute fixe à Paris et je suis bien ennuyé car mon amoureuse est parisienne et nous essayons de nous voir le plus souvent possible. Et, coïncidence, elle vit dans le XVIIe, au dessus de la place Clichy. Je cherche donc en effet, un point de chute ou du côté des Batignolles ou même dans mon ancien quartier des Acacias. Je dois d'ailleurs faire mon mea culpa par rapport à l'annonce que vous avez eu l'extrême gentillesse de relayer. Je viens de m'apercevoir que, telle que je l'ai rédigée, on pourrait croire que je veux devenir à nouveau propriétaire. Plus modestement, je recherche ce qu'il est convenu d'appeler une "location saisonnière". Mais au mois, pour au moins 5 mois par an (de novembre à mars par exemple). Un beau studio ou un petit deux pièces ferait l'affaire du moment où, si c'est en étage, il y ait un ascenseur...


👉 Qu'est ce qui vous manque le plus dans le 17ème... Qu'est-ce qui fait selon vous le charme de cet arrondissement ?

C'est peut-être un peu bateau, car il y a d'autres arrondissements où ce doit être le cas, mais je dirais le côté "villages" de certains quartiers. Ainsi, la rue des Acacias**, de l'avenue de la Grande Armée jusqu'à la FNAC avenue des Ternes, c'est un village. Avec une mention spéciale pour le carrefour avenue Carnot - Acacias - rue d'Armaillé, avec Éric de la boucherie de l'Étoile, le Grand Carnot, mais malheureusement Thierry nous a laissé choir, la boulangerie avec les p'tites dames qui stationnent sur le passage protégé pour acheter leur baguette, mon jeune successeur dans les murs du 30 qui cuisine sans doute quelques uns des meilleurs burgers de Paris, mes copines de la pharmacie Française, un peu plus loin le "Crabe marteau" où, un temps, j'avais mes habitudes avec Jacques Pradel, en sortant de son émission "l'Heure du crime" sur RTL... un village !


👉 Si vous aviez la possibilité de faire vous même les questions/ réponses 

🤔 Quelle question vous poseriez-vous ? 

Ma réponse : Chiche ! Mais on refait tout pareil, on a trop rigolé...




Propos recueillis  par  Nora Ansell-Salles  auprès  de  Alain Hamon


Ndlr:
 *Emission disponible en replay
** La rue des acacias possède effectivement  un potentiel d'animation non exploité à ce jour qui mériterait d'être creusé....
Un collectif de commerçants c'est constitué pour tenter  d'exploiter le côté  environnementale... 
Pourquoi pas un "Village Acacias"  sur le modèle du "Village Niel" ou du "Village St Ferdinand"...
Affaire à suivre...