Nora ANSELL-SALLES

vendredi 19 janvier 2024

ACTUALITÉS AFRIQUE

𝗗𝗶𝘀𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗶𝗻𝘁ég𝗿𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗣𝗿é𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗯𝗮𝗴𝗯𝗼 à 𝗹𝗮 𝗰é𝗿é𝗺𝗼𝗻𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝗽𝗿é𝘀𝗲𝗻𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝘃œ𝘂𝘅 𝗱𝘂 𝗡𝗼𝘂𝘃𝗲𝗹 𝗔𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗗𝗶𝗿𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶 - 𝗠𝗲𝗿𝗰𝗿𝗲𝗱𝗶 𝟭𝟳 𝗷𝗮𝗻𝘃𝗶𝗲𝗿 𝟮𝟬𝟮𝟰


Je vous remercie d'avoir organisé cette cérémonie pour me souhaiter la bonne année. Je vous suis reconnaissant parce que les lèvres peuvent mentir mais la réalité, elle ne ment pas. Quand je vois cette salle aussi pleine, et que j'écoute les contenus des différents messages, j'en suis heureux et je dis, c'est bon, le Parti est en marche. 

Messieurs les Vice-présidents,
Messieurs les responsables de la Direction exécutive,
Madame la présidente du Comité de Contrôle,
Monsieur le président du CSP, 
Vous tous, Mesdames et Messieurs les élus, les présidents des Institutions du Parti, les militants de base, je vous salue.

Vous savez, je suis resté un peu caché ces derniers temps parce que j'étais malade, j'avais la goutte. Le pharmacien Dano Djédjé m'a expliqué d'où ça vient, ce que c'est, les médecins aussi mais ils m'ont soigné. Je suis guéri ! 

Vous savez le monde aujourd'hui le monde est en train de traverser une période difficile et les gens ne voient pas la profondeur. Mais il faut qu'ils voient, savoir ce que signifie les guerres entre la Russie et l'Ukraine et entre Gaza et Israël. C'est très important ça. C'est le monde entier qui change de fondamentaux, de repères. Jusqu'à présent, depuis 1988, nous vivions sur les acquis de la chute du mur de Berlin. On dit que le communisme est mort et c'est sur ces acquis que la diplomatie mondiale s'est construite. C'est depuis lors que pour ce qui concerne les ex colonies françaises, François Mitterrand a demandé aux gens d'ouvrir et de faire le multipartisme. Ça été la même chose pour les ex colonies britanniques, etc. Aujourd'hui, on se rend compte que les choses ne sont pas aussi faciles. Les États-Unis croyaient qu'ils dirigeaient le monde seul depuis que Moscou s'était écroulé avec le mur de Berlin. Que nenni ! Les États-Unis se rendent qu'ils sont menacés sur le plan économique par l'hégémonie naissante de la Chine et sur le plan militaire par l'hégémonie russe. Voilà les nouvelles données. Se rendant compte de cela, que faut-il faire ? Sinon, le problème de l'Ukraine, c'est un petit problème. En 2022, j'avais demandé la cessation des belligérances. Et, les américains ont poussé. Ils se retrouvent devant l'impossibilité qui était visible depuis longtemps. L'impossibilité de vaincre la Russie. Mais qu'est-ce-que l'Ukraine par rapport à la Russie ?L'Ukraine résiste mais ce ne sont pas eux qui se battent. C'est l'Otan sous le label de l'Ukraine. Nous voyions les premiers déploiements de la force de l'Otan depuis la chute du mur de Berlin. Et pour la Russie, c'est très important de refuser que l'Ukraine rentre dans l'union européenne et dans l'Otan. Poutine se retrouve donc dans la même situation de Kennedy en 1962. En 1962, Koutchev a installé des bases militaires, des fusées militaires à Cuba. Kennedy a dit : "c'est insupportable que j'ai sous mon nez des armes balistiques de la Russie à quelques kilomètres des frontières américaines". D'où la naissance de ma crise qu'il y a eu. Mais la sagesse avait fini par l'emporter. Koutchev avait retiré ses fusées et les américains avaient cessé de tempêter. Aujourd'hui, on assiste à la même situation à l'inverse. Les américains veulent faire de l'Ukraine un pays de l'Union européenne et un pays de l'OTAN pour installer les bases militaires de l'OTAN en Ukraine, c'est-à-dire à quelques kilomètres de Moscou. Et ça, Poutine ne peut pas l'accepter. Poutine a la même réaction que Kennedy. On dit que Moscou a attaqué l'Ukraine mais on ne dit pas pourquoi. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. 

Il faut donc que le monde entier sache ce qui se passe parce que ce qui se passe là-bas nous concerne ici. L'Ukraine est le principal producteur de blé au monde. La Russie est le deuxième producteur de blé dans le monde. Si les ports d'Odessa sont fermés, c'est tout naturellement qu'il y a du blé en moins à l'exportation et donc le prix du blé a son prix qui s'envole. Chers camarades, faites attention à ce qui se passe dans le monde. Je ne vais pas aller plus loin. Mais, je vous ai dit ce que je vous ai dit là, pour que dans vos lectures, vous ne vous contentez pas de lire les pages nécrologiques de Fraternité Matin et ce qui se passe à Zoukougbeu, à Niambézaria. Il faut regarder parce que notre vie est suspendue au contexte global

Quant à ce qui se passe entre Israël et le Hamas, on nous dit que le Hamas a attaqué Israël, c'est vrai. Mais pourquoi le Hamas a bombardé Israël. C'est ça qu'on ne dit pas. L'autre jour, Pierre Kipré m'a rappelé que c'était en 135, qu'on avait vidé la Palestine de tous les juifs. En 135 de notre ère ! Pour ceux qui veulent lire, je les renvoie à Flavius Josephe pour avoir des nouvelles fraîches c'est-à-dire anciennes. Les ayant vidé, ils se sont éparpillés dans le monde. Mais la terre n'est pas restée vierge. Ceux qui vivaient là, ont été retrouvés là en 1948, quand on a voulu implanter la nouvelle Nation des juifs après les horreurs de l'Holocauste que Hitler avait mis en eux. Je vous l'avais dit ici et je répète que les propositions qui avaient été faites étaient le Fouta Djalon pour créer le nouvel État juif, l'Ouganda et la Palestine. Dieu nous a gardés parce que c'était nous qui étions en première ligne. Peut-être que j'aurai été Hezbollah. (Rires). En allant s'installer en Palestine, ils ont dû dégager la terre pour que le nouvel État soit créé. Moi j'habite Mama. Vous voulez y implanter un État et mes parents et moi, on doit aller se faire voir ailleurs. Naturellement, on s'y oppose. La guerre entre ceux qui étaient là qu'on appelle aujourd'hui les Palestiniens et le Nouvel État d'Israël a duré jusqu'à ce qu'un jeune ingénieur qui a pris le surnom de Yasser Arafat devienne le leader des Palestiniens et se mettre à se battre et en même temps négocier pour trouver une solution. La solution qui a été trouvée, qui était à mon avis est la meilleure, c'est une solution à deux États : Un État Palestinien et un État Juif. Deux États dont les frontières vont être négociées et qui vont être côte à côte. Cette solution a permis de calmer la guerre. Et on s'est habitué à voir un Yasser Arafat non pas comme un combattant mais un négociant partout. Aux États-Unis, en France. Je l'ai rencontré avec Simon Pérez, je les ai rencontré tous les deux à l'international socialiste. Je crois qu'Odette Sauyet, tu les a vu aussi. Quand nous étions à Rome. C'était d'ailleurs embêtant pour moi parce Yasser Arafat habitait le même étage que moi. Quand je sors de mon appartement, je ne peux pas avancer, parce que c'était rempli de soldats palestiniens, garde de corps. Alors, solution à deux États jusqu'à ce que Georges Bush Junior des États-Unis et Netanyahou d'Israël refusent d'appliquer la solution à deux États. D'où la résurgence de cette crise. Donc quand on dit que le Hamas attaque, c'est ce qu'il faut dire. Voilà pourquoi ils attaquent. Parce qu'ils n'ont plus d'espoir d'avoir leur État comme ils veulent. Et c'est maintenant voyant le danger, la guerre se lever de nouveau, que l'administration Biden par la voie de son ministre des affaires étrangères revient à la solution à deux États. Mais que de morts ! Que de morts ! Que de morts pour revenir à une solution qui avait déjà été trouvé depuis. Donc espérons que cela va prospérer. Et qu'ils vont marcher vers la même direction. L'Afrique du sud a été la Nation courageuse. Et je suis fier de cela. Elle a déposé plainte contre Israël pour génocide. Pour ceux qui lisent la Bible, Gaza, c'est la où il y avait les Philistins qui avaient été Samson. Donc Gaza n'est pas une ville neutre. Elle est ancienne. Espérons que le caractère génocidaire de la lutte d'aujourd'hui va être reconnu mais surtout, espérons que les négociations vont aller vers la construction de deux États. Sinon, il n'y a pas d'issue. Donc voilà les deux grands conflits mais qui nous concernent. Aujourd'hui c'est l'Afrique du Sud qui est engagée mais parce que les autres chefs d'États africains ne sont pas courageux. Ramaphosa est courageux et l'Afrique du Sud est courageuse. Je salue les sud-africains pour leur implication dans la paix mondiale. Parce cette paix, quand elle est mise à rude épreuve, le monde entier n'est pas tranquille. Je vous ai parlé de ces deux problèmes, mais je ne sais même pas qui a dit un jour, je ne sais même pas comment les gens peuvent penser que l'Ukraine peut battre la Russie. Je ne comprends pas comment même l'Ukraine peut penser que les autres pays peuvent venir se battre pour elle. La Russie qui a marché avec ses soldats jusqu'à Berlin pendant la deuxième guerre. Mais je ne sais pas (Rires). Les gens pensent que quand on parle d'histoire, on a rien à faire, c'est pour s'amuser avec les faits passés. La Russie qui a marché avec ses soldats jusqu'à Berlin. Et ils ont retrouvé le corps de Hitler. Et depuis, on ne sait pas ce qu'est devenu le corps de Hitler. Si l'ONU veut vraiment la paix au Moyen-Orient, il faut remettre sur la table, la solution à deux États. Voilà ce que je voulais vous dire pour le monde pour ne pas que vous ne vous contentez pas de regarder les pages de nécrologie de Fraternité Matin.

En ce qui concerne notre pays, il y a des détournements. Même au niveau de la CAN, je ne sais pas s'il faut dire détournement d'argent ou de billets (Rires). Vous savez, nous on a gouverné pendant 10 ans. Je regarde le pays. Oui, les Ivoiriens sont frileux devant l'argent. Ils sont friands d'argent. Donc, moi je ne donnerai pas de leçons. Mais ce que je peux dire, c'est seulement de rappeler le comportement que j'ai eu à l'époque quand on parlait de détournement d'argent autour de moi, partout. Pour le café cacao, tout le monde parlait de détournement d'argent. La filière café-cacao que nous avons remis aux paysans. Quand j'ai dit, donnez-moi le Pouvoir pour qu je vous le rende, j'ai rendu le Pouvoir aux paysans effectivement. Et ce sont les Sansan Kouao, les Tapé Doh, Bléhoué Aka, etc, c'est eux qui géraient. Je me rappelle bien où le premier jour, j'étais ému de voir Tapé Doh annoncer à la télévision le prix d'achat du cacao et du café. C'était la première fois en Côte d'Ivoire. Quand on parlé de détournement dans la filière café-cacao, je ne veux pas accuser quelqu'un aujourd'hui, mais je veux leur dire ce que j'ai fait, en mon temps. J'ai écrit au Procureur. La lettre existe et elle est sur les journaux, elle est dans les archives de la Présidence. Je lui dit qu'on parle beaucoup de malversations dans la filière café-cacao. Enquêtez pour savoir si c'est vrai ou faux. Mais si vous enquêtez et que vous pensez qu'il y a de quoi poursuivre, alors poursuivez ! Et il a enquêté et il a poursuivi. Des gens qui étaient très proches de moi sont allés en prison parce qu'ils n'ont pas fait ce que je leur disait de faire. Ils ont fait ce que leur poche leur disait de faire. Donc ils sont allés en prison. Je peux rappeler ça à nos amis qui sont au Pouvoir aujourd'hui pour leur dire que c'est comme ça qu'on fait. Enfin, c'est une solution. On demande au Procureur de faire son travail et de le faire jusqu'au bout. Sinon, quand on laisse s'installer de rumeurs de détournements ici, de détournements là, ça paralyse l'économie. Donc, il faut veiller à rendre l'atmosphère saine et propre pour que l'économie puisse avancer. Chers amis, voilà ce que je voulais vous dire. Il y a moyen de sortir de ces goulags de la corruption. La Côte d'Ivoire n'est pas le seul pays où il y a de la corruption. Le seul médicament, c'est de juger les corrompus, les chercher, les trouver, de les laisser s'ils ne sont pas réellement corrompus et de les condamner s'ils sont réellement corrompus. C'est ça qu'il fait faire. Chers amis, voilà ce que je voulais vous dire. 

Maintenant au niveau du Parti, j'ai reçu, il n'y a pas longtemps, le président exécutif et le secrétaire, le président du CSP n'était pas là parce qu'il était en deuil. Yako ! Il faut absolument gagner la bataille de l'implantation de notre Parti. Parce que j'entends des gens dire : "oui, on veut que Gbagbo vienne ici" Oui, je peux bien venir, mais ce n'est pas moi qui implante le Parti. C'est eux, parce que de toutes les façons, si moi je viens, il y aura toujours une foule qui viendra. Mais qu'en est-il de l'implantation ? Quand quelqu'un a un problème, il dit : "je veux voir Gbagbo, je veux voir Gbagbo". Mais enfin, tu es dans un village reculé de Danané, tu es à Sipilou là-bas et tu dis que tu veux voir Gbagbo. Mais Gbagbo va faire quoi ? Tu as des problèmes avec les gens de Sipilou. Réglez vos problèmes. Après Gbagbo peut venir vous rendre visite et vous remercier, vous féliciter d'avoir régler vos problèmes. Mais vous ne pouvez pas lui demander de venir comme un américain : "oui, euh, je suis là. Non hein". Il y a eu un problème entre les femmes après les élections. Mais je vois partout : Gbagbo a réglé le problème. Bon, c'est mon bon nom. Mais si les femmes elles-mêmes n'avaient pas décidé de régler leur problème, la réunion que j'ai convoquée, c'était zéro ! Elles ont discuté et après je les ai reçues. J'ai juste repassé. Mais si le linge est sale, si tu repasses, c'est la saleté que tu reprends partout. Donc implantez le Parti. 

Pour ce qui concerne le Comité de Contrôle, j'ai aussi entendu des gens m'appeller à intervenir. Je voudrais faire une précision. Au Congrès, il y a deux entités qui sont élus directement par le Congrès. Il y a le président du Parti, c'est-à-dire moi, donc ma légitimité repose sur l'élection du Congrès et il y a le comité de contrôle dans son ensemble qui est élu par le Congrès. Moi je n'ai pas le droit d'aller enlever quelqu'un. Non, ce n'est pas le secrétariat général où c'est moi qui nomme les gens. C'est le comité de contrôle. J'avais pensé à convoquer un Congrès extraordinaire pour régler la question, mais là aussi, il faut que je passe par le comité central ou bien alors j'attends le nouveau Congrès qui va arriver en 2025. Mais ça c'est une chose. L'autre chose, au Comité de Contrôle, c'est les actes de banditisme posés contre la présidente du Comité de Contrôle en sa demeure. Ça s'est différent. Ce n'est pas le rôle du Comité de contrôle, l'agression contre la Dame du Comité de Contrôle. La Dame vous invite chez elle. À cause du manque de lieu, beaucoup de nos réunions se font à nos domiciles. Moi-même j'ai convoqué plusieurs réunions du CSP chez moi à domicile. J'ai même convoqué, plus d'une fois, des réunions du CSP élargi à mon domicile. Et tu viens et tu fermes la porte sur elle et tu mets la clé dans ta poche croyant qu'on ne te voit. Mais on te voit cher ami. Et tu mets ça dans ta poche et tu t'asseois. Et quand tu vois que ça chauffe, tu approches une table doucement et puis tu déposes sur la table. Mais on te voit. Je n'aime pas ça parce qu'il faut agir clairement. Un Parti politique, on y vient librement. Personne n'est obligé de venir dans un Parti. Tant qu'on vient librement, on part librement. Si tu n'es pas majoritaire, veux qui sont majoritaires l'emporte et vous passez à chose. Mais on ne peut pas jouer comme ça aux petits bandits. Vous vous levez, vous êtes 15 sur 61 membres et vous dites "Oui, on l'a démet". Mais vous êtes qui ? Démettre quelqu'un qui a été élu par le Congrès ? On l'a demi dans son jardin d'ailleurs hein. Et si ces enfants étaient là et qu'ils s'étaient précipité sur vous pour vous battre. Il y a des comportements qu'il ne faut pas avoir. Nous sommes un Parti où il y a des gens qui ont exercé le Pouvoir d'État. Il faut agir en conséquence. Et ça, cet acte n'a rien à voir avec l'attitude du Comité de Contrôle. J'ai demandé au Président Exécutif de déposer plainte auprès du conseil de discipline. Je n'ai pas encore eu la suite. Mais, l'affaire suit son cours parce que je veux qu'on soit découragé, dans notre Parti de poser des actes de délinquances. Et qu'on pose des actes de maturité. Ago Marthe, tu peux ne pas l'aimer, c'est ton droit, mais il y a des droits que tu n'as pas : fermer la porte sur elle. Tu es qui ? Pourquoi ? Il y a des choses qui se font pas ! Il ne s'agit donc pas d'un dysfonctionnement du comité de contrôle. Ça un Congrès tranchera. Mais il s'agit d'un acte de banditisme. Et je ne peux pas accepter cela !

Chers amis, nous avons beaucoup parlé. Vous m'avez souhaité une bonne année. À vous, je vous demande d'être focus sur les batailles qui viennent. Soyez motivés pour les batailles qui viennent. Je souhaite que vous soyez gaillards et gaillardes. Je souhaite que vous soyez forts. Je souhaite que vous soyez conquérants. Sur tous les terrains où vous serez, soyez conquérants ! On ne gagne pas en politique si on n'est pas conquérant. Soyez conquérants ! Ce sont les conquérants qu'on connait. Battez-vous ! Battez-vous ! Battez-vous ! Battez-vous, le Parti est avec vous. Je vous remercie !

𝗦𝗘𝗥𝗩𝗜𝗖𝗘 𝗖𝗢𝗠𝗠𝗨𝗡𝗜𝗖𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜

🟥 Interview exclusive de Caroline Yadan députée de la 3ème circonscription de Paris

AVANT PROPOS
Née le 14 août 1968 à Boulogne-Billancourt Caroline  Yadan  est
avocate en droit de la famille. Elle est engagée dans les modes de règlement amiable des différends, depuis près de 30 ans et habitante du 18e arrondissement.
Caroline Yadan est députée de la 3e circonscription de Paris depuis juillet 2022. 

Elle siège à l’Assemblée nationale, au sein de la Commission des Lois.

Particulièrement engagée dans la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et toutes formes de discriminations, 
elle a été responsable du pôle antisémitisme du Cercle de la Licra (think tank) après avoir été membre de la commission juridique de la LICRA durant plusieurs années. Elle est aussi membre active du Laboratoire de la République et de sa commission République laïque.

Déterminée, femme de terrain, elle s'est également impliquée au niveau associatif, contre les violences faites aux femmes, pour accompagner les jeunes collégiens et lycéens à trouver un stage dans le cadre de leurs études ou, encore, comme cofondatrice d’un groupe d’entrepreneurs fondé sur la recommandation d’affaire réciproque.

Engagée dès 2017 auprès d’Emmanuel Macron, elle s’est investie au sein d’un comité local du 18e arrondissement. Elle s’est présentée sur les listes des élections municipales et régionales pour, enfin, se présenter aux élections législatives aux côtés de Stanislas Guerini où elle est élue en juin 2022.

Elle choisit de placer son mandat sous le signe de la promotion de la laïcité et des valeurs de la République.


        🎬 Clip tiktok

Bonjour Caroline Yadan, les lecteurs de "Mine d'Infos" férus, dans leur grande majorité, de sujets liés à la protection sociale, la laïcité et la lutte contre le racisme vous connaissent bien. 

Très présents sur les réseaux sociaux ils  suivent vos comptes Twitter; LinkedIn; Facebook ...

Toute  fois, si la femme publique est connue, la femme privée l'est beaucoup moins...


👉 Si vous deviez faire votre autoportrait que diriez-vous de vous ?

Je suis une femme de terrain, militante de longue date, travailleuse, déterminée et engagée dans les valeurs auxquelles je crois. Je déteste les injustices, je suis authentique et je dis toujours ce que je pense. 


👉 Vous souvenez-vous de votre premier acte militant ? 

Le militantisme fait partie de moi. Je crois que je suis née avec ! J’étais déléguée de classe et je plaidais déjà très tôt, la cause de mes camarades de classe.
J’aime me battre pour les causes qui me paraissent justes.
C’est sans doute pour cela que j’ai choisi le métier d’avocat.
J’ai reçu à 16 ans ma première « médaille » de militante engagée en colonie de vacances car j’avais organisé de nombreux débats sur des sujets de société qui n’étaient pas prévus au programme.


👉 À quelle carrière vous destiniez-vous à 20 ans?

À 20 ans j’étais en fac de droit à Paris I.
J’avais hésité, à l’époque, entre droit et philo, parce que j’avais adoré la philo au lycée et que j’avais eu une très bonne note au bac.
J’ai choisi droit, mais avec option philo du droit!
Je pensais devenir juge pour enfants. Puis avocat s’est imposé au fur et à mesure de mes études.


👉 À quelle époque la politique a-t-elle croisée votre chemin, qu'elles ont été les principales étapes ? 

Je n’avais, jusqu’en 2017, jamais songé à m’engager en politique.
J’étais militante associative, et je ne me reconnaissais dans aucun parti politique ; de plus, la politique me paraissait totalement inaccessible, un autre monde …
Puis Emmanuel Macron est arrivé, et j’ai trouvé son discours sur le dépassement des clivages et la social démocratie très intéressante, au-delà de sa méthode innovante : il suffisait d’un clic de souris pour s’engager dans le mouvement En Marche, ce que j’ai immédiatement fait !
J’ai donc intégré en janvier 2017 le comité local du 18ème, et ai participé à l’élaboration du programme présidentiel grâce à des réunions régulières qui permettaient à chacun, d’enrichir la réflexion du futur candidat.
Puis j’ai été sur la liste des élections municipales aux côtés de Pierre-Yves Bournazel, et sur celles des régionales avec Marlène Schiappa et Laurent Saint-Martin.
Enfin, Stanislas Guerini, qui est un homme exceptionnel, m’a appelée en 2022 pour me proposer d’être sa suppléante, ce qui a constitué une magnifique surprise. Je lui ai évidemment dit un grand oui, car devenir députée (il était très probable qu’il devienne ministre) faisait particulièrement sens, comme la continuité de mon militantisme mais aussi, bien sûr, comme avocat ! Pouvoir être au cœur de la loi pour la faire évoluer est un véritable cadeau de la vie.


👉 Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez appris que vous étiez pressentie pour porter les couleurs de votre parti à Paris ?
 
De la fierté, de la joie mais aussi beaucoup d’appréhension : allais-je être à la hauteur de la tâche ? 


👉 Comment s'est passée votre intégration à  l'Assemblée ? 

Le premier jour, j’étais très impressionnée, devant cette majestueuse Assemblée nationale.
Je suis arrivée avec mon cartable, mon mari m’a accompagné, c’était un samedi matin et je me suis sentie comme à la rentrée des classes !
Une vraie exaltation mélangée à de la peur de ne pas comprendre les codes qui m’étaient, il y a dix huit mois, totalement inconnus.
Et j’ai été merveilleusement accueillie par les collègues de mon groupe:  j’ai constaté une vraie solidarité et un véritable soutien notamment des anciens députés. J’ai rencontré de très belles personnes qui sont, au fil des mois devenus des amis.
Après deux mois environ d’adaptation, je m’y sens parfaitement à l’aise.


👉 Le fait de ne pas être issue de la même famille politique que les maires  (LR du 17ème et PS du 18ème, alors que vous êtes Renaissance) a-t-il constitué un obstacle ?

Non. Nous entretenons, avec les maires de ma circonscription, des relations tout à fait cordiales, même si nos points de vue peuvent parfois diverger.


👉 Sur quels dossiers intervenez-vous sur les arrondissements de votre circonscription ?

Sur de très nombreux dossiers de mes administrés. Je reçois plusieurs dizaines de mails par jour qui concernent différents sujets : logement, séjour, travail, propreté, sécurité. J’essaie vraiment d’apporter une réponse à tous.
Je suis heureusement entourée d’une fabuleuse équipe, sans laquelle je ne pourrais pas être opérationnelle comme je le suis.
J’ai souhaité, dès mon élection agir et être une députée de proximité : aller au contact des gens pour les écouter est essentiel à mes yeux.
C’est la raison pour laquelle j’organise régulièrement des permanences mobiles les samedis et dimanches matins, je propose des « cafés avec votre députée » en tête à tête et je tiens une permanence une fois par mois à la mairie du 18ème.
Je rappelle systématiquement que je ne suis pas une élue locale et que je n’ai donc pas la main sur les sujets de voirie, de propreté ou de logement, même si je peux (et je le fais) intervenir auprès des maires.
J’organise également des réunions publiques qui permettent d’aborder des grands thèmes d’actualité ou des problématiques spécifiques de la circonscription.
Je me sens également très concernée par les problématiques de sécurité et d’incivilités, car la sécurité est la première de nos libertés : c’est la raison pour laquelle je rencontre très régulièrement les commissaires des 17ème et 18ème.


👉 Députée est une activité chronophage, vous reste-t-il du temps pour une vie privée ?

Mes enfants sont adultes aujourd’hui, heureusement. J’avoue que je ne sais pas comment font mes collègues qui ont des enfants en bas-âge à gérer. Et mon mari, qui, je crois, est très fier de mon parcours, me soutient énormément au quotidien ! Etre députée est une chance incroyable, j’en ai parfaitement conscience, donc il n’est pas question de me plaindre.




👉 Vous êtes très présente sur les réseaux sociaux... par choix ou nécessité ?

La communication, notamment d’une personne publique, passe aujourd’hui par les réseaux sociaux.
Il faut faire bien sûr, mais aussi faire savoir.
Par ailleurs, les réseaux sociaux sont indispensables pour argumenter et défendre ses combats.


👉 Si vous pouviez faire vous-même les questions/réponses...
Quelle question vous seriez-vous posée et quelle aurait été votre réponse ?

Ma réponse🫠
Je me suis toujours battue contre les extrêmes (qui agissent toujours au nom du Bien et de la Morale), contre les communautarismes, pour les valeurs républicaines. A l’heure où ces extrêmes progressent et portent atteinte à nos valeurs fondamentales, je me sens exactement là où je dois être.


 

🔷️ Femme engagée pour de nombreuses causes, bien avant d'être élue députée.

Vous êtes perçue comme une personne de terrain authentique, sincère, et juste, qui n'a pas sa langue dans sa poche, qui ne lâche rien. Comme en témoignent les commentaires reçus à  la rédaction :



"J’ai connu Caroline dans le cadre d’initiatives citoyennes que le mouvement « En Marche » avait lancé en IDF.
Il s’agissait de trouver des stages pour des collégiens et lycéens puis de les aider à découvrir des métiers pour les guider sur la question "orientation professionnelle".

Pendant plusieurs années nous avons travaillé ensemble pour organiser des forums en partenariat avec le CIDJ. Ces événements avaient beaucoup de succès.
Caroline a fait preuve d’une énergie, d’un travail très soigné dans les nombreuses tâches qu’elle s’imposait dans l’équipe. Elle avait un leadership naturel au sein du groupe qui gérait le secteur parisien (le mien est celui des HDS)
Nous avons créé une association chacune par la suite sans jamais nous perdre de vue pour nous entraider dans nos objectifs communs.

La sachant avocate et en connaissance de son professionnalisme, j’ai eu le besoin de me faire défendre dans le cadre de violences conjugales et Caroline m’a trouvé d’abord un confrère ultra compétent et spécialisé de la question puis après son triste départ vers un monde meilleur (car cet homme était un ange) Caroline s'est chargée de prendre la suite de mon affaire qui a évolué de manière assez tragique.

Sans rien avoir, ni attendre en retour, simplement grâce au privilège de la connaître Caroline s’est investie de manière très rigoureuse pour ma famille et sans elle, je ne suis pas certaine que l’affaire est été résolue si rapidement.

Dernièrement deux choses, après les événements du 07/10/2023 sur une boucle de RS départementale j'ai relevé un propos que je trouvais antisémite et là aussi j'ai demandé à Caroline d'écrire une note que je transmettrai, connaissant son engagement et la teneur de ses mots que je trouve d'une justesse vraiment remarquable.
Cela a bien fonctionné la personne a été reçue puis sortie du groupe de parole. 

Maintenant que vous avez une idée du personnage, je vous affirme que Caroline avant même d'avoir été élue et d'en être une exceptionnelle à présent, est une personne de terrain, avec des qualités humaines innombrables qui plus est, en voie de disparition de nos jours.
Que c'est une personne sincèrement engagée sur plusieurs causes comme le combat contre l'antisémitisme / le racisme.
La lutte contre les inégalités de destinées, des jeunes au sein des établissements scolaires, notamment et tellement d'autres..."



"Caroline a l’esprit d’équipe et de camaraderie, elle est drôle et d’une vive intelligence.
Son courage est incroyable et elle n’a peur en rien pour les causes qu’elle défend, tenace c’est un vrai leader.

Ses défauts 
N’a peur de rien et peut se mettre en danger.
Sensible et parfois fragile.
C’est un être exceptionnel, j’ai de la chance de l’avoir dans ma vie !"



"Décrire Caroline en une phrase relève de la gageure tant ses qualités sont nombreuses. C’est avant tout une femme de convictions, passionnée et très engagée, qui porte haut et fort les nombreux combats qui sont les siens : laïcité, antisémitisme, lutte contre l’injustice…
Travailleuse acharnée, dotée d’une pugnacité sans faille prête à déplacer les montagnes pour atteindre l’objectif qu’elle s’est fixé, Caroline est par ailleurs attachante, sensible et généreuse. C’est une chance que d’être à ses côtés pour partager ses combats". 


🔹️Enseignant
"Je vis rue Championnet, sur la circonscription de Mme Yadan. Ce qui me frappe, c’est sa faculté à être présente sur le terrain (je l’aperçois régulièrement à certains endroits de sa circonscription le we, comme au métro Guy Môquet où elle parle avec les gens qui passent et répond à leurs questions), mais aussi à être très présente à l’AN sur des sujets très importants comme la laïcité, l’éducation ou encore son investissement pour les otages du Hamas. Elle me paraît très dynamique dans son engagement pour les valeurs et les principes de la République et la démocratie. Elle semble croire sincèrement en ce qu’elle fait. Je ne partage pas nécessairement son engagement politique (je suis à gauche) mais voilà ce qui m’apparaît".
 


"Ma perception de Madame Yadan : 
personne accessible (ses fameuses "permances mobiles") et à l'écoute des gens.
Chose rare de nos jours chez les politiques, elle agit (elle ne fait pas que de la communication).
Défaut éventuel : elle parle beaucoup. Elle
pourrait être plus concise"


Caroline Yadan est une personnalité déterminée engagée qui va au bout de ses convictions une Wonder woman un exemple pour beaucoup d'acteurs de terrain. Une actrice politique qui tient ses engagements et sa parole donnée. 


Notre association rencontre l’ensemble des acteurs locaux y compris les différents élus de notre arrondissement de toutes sensibilités politiques ( Mairie et Députés ) . Nous connaissons donc bien Caroline Yadan que nous avons rencontré sur le terrain lors des Législatives de 2022 puis depuis son élection ! 
Avec Stanislas Guerini , Caroline Yadan est très sensible aux sujets que nous portons : aide aux plus démunis, sujets écologiques et sportifs ! Elle a répondu toujours présente pour nous venir en aide ! Nous souhaitons l’en remercier! LE 17E PARISIEN


"Je présenterais Caroline Yadan avant tout comme quelqu'un de profondément engagé". 



"Caroline Yadan est une députée dévouée à ses engagements et à ses combats, infatigable militante et toujours présente pour les habitants de sa circonscription"



"Je trouve que Caroline Yadan, suppléante de Stanislas Guérini, est vraiment dans l'action avec un dynamisme rayonnant. Son activité d'avocate, exercée avec passion la désigne en politique potentiellement comme une élue de qualité".


🔷️ Mais on ne peut pas satisfaire ou plaire à tout le monde...

certains lecteurs aimeraient vous voir davantage, avoir plus d'occasions de mieux vous connaître à l'instar de ce commentaire qui revient souvent : 

🔹️"Elle a l'air sympathique, mais je ne la vois pas assez souvent, pour la juger, j'aimerais mieux la connaître, mais je comprends que son agenda ne lui permet pas d'être aussi présente que les habitants le voudraient".



"J'ai mené une petite enquête auprès des commerçants et habitants de mon quartier pour faire remonter leur perception de notre députée. Il en ressort que comme moi ils l'apprécient beaucoup.
Seul bémol : certains se plaignent de pas la voir assez souvent "en vrai". Comme les personnes présentent à la fête de Noël du 16 décembre [7 rue Ernest roche] où tous ont apprécié sa gentillesse et le temps passé [près de 
2H] avec les enfants et leur famille. Ils espèrent d'ailleurs tous la revoir souvent..."


Vos prises de positions politiques déroutent parfois à l'instar de ce témoignage :

🔹️"Caroline Aydan 
est une personne très engagée sur le combat contre l’antisemistime et c’est tout à son honneur. En revanche j’observe que ce combat n’est pas celui pour lequel son titulaire a été élu et qu’il prend visiblement beaucoup d’envergure dans son emploi du temps . En cela c’est peut être difficile à comprendre pour son électorat".

Seul avis négatif, celui de ce lecteur qui a souhaité resté anonyme 

🔹️"Personne méprisante qui ne s’intéresse pas à sa circonscription ni à ses habitant(e)s. Aucune empathie ni compréhension des enjeux . Une personne hypocrite et décevante. La qualité c’est cette capacité à faire croire le contraire". 


Un témoignage largement remis en cause par l'ensemble des contributions reçues (sous couvert ou non d'anonymat) bien illustrés par ces deux témoignages eux aussi anonymes :

🔹️"Députée mais surtout femme engagée très droite et intelligente" 

🔹️ "C’est une femme engagée et sincère qui met toute son énergie au service de l’humain. Elle est sans concession sur l’universalisme et la laïcité". 



👉Vous reconnaissez-vous dans ce portrait ? 

C’est toujours un peu étrange de lire des portraits de soi. Certains me touchent particulièrement et me feraient presque rougir 
Ces citations me font plaisir car ils reconnaissent tous (sauf un qui a le courage de son anonymat, mais on ne peut pas plaire à tout le monde surtout quand on défend des sujets qui sont souvent source de polémique) ce que je suis profondément : quelqu’un de vrai et d’engagé. 

Il va de soi que la défense de l’antisémitisme (mais aussi des discriminations et des inégalités) reste l’un des combats essentiels de mon engagement comme militante et comme politique. Croyez-moi, je rêverais de la disparition de ce fléau qui est le signe du délitement profond de la société, le signe d’un effondrement moral qui concerne chacun de nous, mais c’est malheureusement loin d’être le cas. Je rassure le témoin qui a voulu rester anonyme et qui s’inquiète de «l’envergure » de ce combat dans mon emploi du temps : s’il va sur le site de l’Assemblée nationale, il constatera par lui-même que mon activité de députée concerne de très nombreux autres sujets, que j’ai déjà été responsable de multiples textes de lois et que je fais même partie des 150 députés les plus actifs !
Enfin, je souhaiterais être davantage encore sur le terrain, mais il faudrait pour cela que je me fasse cloner ou que j’y aille après minuit lorsque je sors de l’Assemblée, mais je risque de ne pas y voir grand monde !  


        🎬 Cliptiktok


"Caroline est une femme d'engagement, de convictions et je dirais même de combat, quand il s'agit de défendre les valeurs de la République. Je l'ai rencontré dans le premier quinquennat du Président Macron, dans le 18eme et j'ai d'abord été marqué par son dynamisme et ses multiples engagements, cela m'impressionnait ! Au moment de repartir en campagne lors des élections de 2022, lui proposer d'être ma suppléante était pour moi une évidence. Depuis ce jour, elle continue de m'impressionner en se démenant sur tous les fronts, à l'Assemblée pour une justice plus humaine notamment, sur le terrain des 17eme et 18eme arrondissement, sur le champ humain tout simplement pour faire revenir nos otages depuis le 7 octobre".


Propos recueillis par  Nora  Ansell-Salles  auprès de Caroline  Yadan et Stanislas  Guérini