Nora ANSELL-SALLES

samedi 25 février 2023

Aucun médicament ne doit être pris à la légère : zoom sur l'ultra levure

💊Dans quel cas ce médicament est-il prescrit ?

Ce médicament appartient à la famille des antidiarrhéiques d'origine microbienne. Il contient un champignon microscopique (levure) qui favorise la restauration de la flore intestinale.


Il est utilisé dans le traitement d'appoint des diarrhées, en complément des mesures diététiques.


Sous quelle forme le trouve t-on?

ULTRA-LEVURE 50 mg : gélule (blanc) ; boîte de 20

- Non remboursé - Prix libre 

Gélule à 50 mg et à 200 mg :

  • Adulte et enfant de plus de 6 ans : 2 gélules à 50 mg, 2 fois par jour ou 1 gélule à 200 mg par jour.

Sachet :

  • Adulte et enfant de plus de 2 ans : 1 sachet, 2 fois par jour.

Conseils

Une diarrhée peut provoquer une déshydratation, notamment chez l'enfant ou la personne âgée. Cette perte d'eau par l'organisme doit être compensée par des boissons abondantes (bouillon salé, boissons sucrées) car elle peut être à l'origine d'une fatigue, de malaise ou de confusion des idées.

Le régime à suivre en cas de diarrhée repose sur une alimentation légère, à base de :
  • banane, pomme de terre, en soupe ou en purée ;

  • pâtes, riz ou tapioca bien cuits, eau de cuisson du riz ;

  • compote de pommes ou de coings, gelée de coings ou de myrtilles ;

  • biscuits salés ou sucrés.

Doivent être évités : les jus de fruits et les fruits crus, les légumes riches en fibres, les viandes, oeufs, laitages et les boissons glacées.

Ce médicament doit être conservé à l'abri de la chaleur et de l'humidité.

Effets indésirables possibles du médicament ULTRA-LEVURE

Urticaire, rougeur, démangeaisons, réaction allergique.

Très rarement : infection fongique grave, chez des patients immunodéficients ou porteurs d'un cathéter.

Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en ligne.

Quand prendre l'Ultra-levure avec les antibiotiques ?
Comptez environ 2 heures. Vous pouvez par exemple prendre votre traitement antibiotique le matin au petit-déjeuner puis votre probiotique, un peu plus tard dans la matinée. En procédant ainsi vous permettez à votre microbiote de conserver toutes ses capacités sans risque d'être attaqué par l'antibiothérapie".

Quid des yaourts ?

450 ml de yaourt par jour est utile pour votre microbiote intestinal et peut également contribuer à prévenir les effets indésirables des antibiotiques.

Cependant, vous devez porter attention au choix de vos yaourts. Voici les caractéristiques à rechercher :

  • Minimum de 100 millions de cultures vivantes actives par gramme
  • Peu ou pas de sucre
  • Faible teneur en calcium

Il est également essentiel d’attendre au moins deux heures entre la consommation de yaourt et la prise d’antibiotiques. En effet, le calcium contenu dans les produits laitiers, tels que le yaourt, peut se lier aux antibiotiques, ce qui rend l’assimilation des antibiotiques plus difficile.


https://aujourdhui.ma/archives/faut-il-prendre-un-yaourt-en-meme-temps-que-les-antibiotiques-92466


 

Source: Vital

vendredi 24 février 2023

C'est à lire 📚 : "Génération bistouri" de Elsa Mari & Ariane Riou aux Éditions Jean-Claude Lattes

#VendrediLecture

Génération bistouri

Enquête sur les ravages de la chirurgie esthétique chez les jeunes

Elsa Mari, Ariane Riou : 


📖 : une enquête  passionnante à  lire et faire lire aux jeunes et à  leurs  parents  avant d'entreprendre une démarche opératoire... 

Lancement du label "Kitchen Génération"

DERNIÈRE  MINUTE

Mallory  Gabsi  vient de recevoir sa 1ère  ⭐️ accompagnée  de la désignation de "meilleur  jeune chef" lors des prix du guide Michelin  ce lundi 6 mars. Ces distinctions au lendemain  de sa 1ère  année  d'ouverture de son établissement  parisien est un joli cadeau d'anniversaire  pour ce jeune chef et sa brigade.

Lors de son discours  sur scène le jeune chef s'est  écrié "vive la cuisine".


Alors que le compte Instagram officiel de "Top Chef" vient d'annoncer,  le 7 février dernier, la date de diffusion  du 1er épisode  de la saison 14 : 1er mars 2023 à 21 h 10.
On apprend  dans le même  teaming le lancement
d'un nouveau label "Kitchen Génération", dont l'objet est de mettre en avant et d'encourager les jeunes chefs.


UN LANCEMENT EN " GRANDES POMPES"
lors d'une soirée costumée dans l'univers de Louis XIV, auquel ont participé plusieurs personnalités, conquises par le chic de cette époque surnommée "grand siècle".


Parmi les convives, Virginie Ledoyen qui a fait une apparition remarquée, l'humoriste Arnaud Ducret et d'autres vedettes telles que la pétillante Frédérique Bel et Bruno Solo. Le jeune et talentueux Chef Mallory Gabsi était également de la partie. 

"Kitchen Génération"
ce veut  un label sélectif qui réunit des Chefs talentueux issus de la nouvelle génération de la gastronomie française et internationale. Déjà étoilé ou en quête de l'étoile Verte, avec Toques Gault & Millau, ce sont tout autant de certifications qui valorisent leurs talents. Jeunes d’âge ou d’esprit, innovants et parfois décalés, chefs de leur restaurant, ce sont les créateurs de la “belle cuisine” de demain.  


Album souvenir d'un lancement  très  "grand siècle" 


      UN AN BIENTÔT... 
Ouvert le 5 mars 2022,
L'équipe du Restaurant  "Mallory Gabsi"
situé 28 rue des Acacias à  deux pas de l'Etoile fêtera  son 1er anniversaire d'ouverture dans  quelques jours.
Un concert de louanges  du côté des clients et des riverains auprès de qui le charisme de la brigade et de son jeune chef a redonné vie au quartier.

Crédit photos:  people @rachidbellak) (top chef)

Propos recueillis  par  Nora  Ansell-Salles 

 

mercredi 22 février 2023

Santé au travail : l’Observatoire et les propositions de la Mutualité Française21 février 2023

Santé au travail : l’Observatoire et les propositions de la Mutualité Française
21 février 2023

  🎬 Clip vidéo

Quel est l’état de santé des Français au travail ? Comment favoriser le bien-être dans sa vie professionnelle ? Quelles sont les maladies professionnelles et les secteurs d’activité les plus touchés ? Comment préserver les plus de 55 ans dans la vie active ? Telles sont les questions que la Mutualité Française a éclairé dans son Observatoire et son podcast « la santé au travail, kit pratique »


Dix chiffres clés
Plus de 200 000 travailleurs décèdent chaque année de maladies professionnelles au sein de l’Union européenne.
La France se situe en haut du classement des pays européens avec 3,5 accidents mortels du travail pour 100 000 personnes en emploi en 2019, niveau 2 fois supérieur à la moyenne européenne (1,7 accident mortel).
En France, 1,1 million de sinistres ont été déclarés pour 19,6 millions de salariés du privé et près des trois-quarts ont donné lieu à un arrêt de travail
Les troubles musculo-squelettiques sont à l’origine de 88 % des maladies professionnelles. En 2019, 45 000 personnes étaient concernées.
Le secteur de la construction enregistre le plus fort taux d’accidents : 53,4 accidents du travail avec arrêt pour 1 000 salariés, contre 33,5 sur l’ensemble des secteurs.
52% des actifs se sentent mal informés sur les questions liées à la santé au travail comme les maladies professionnelles ou les souffrances psychiques.
39% des Français considèrent que leur travail dégrade leur santé.
On comptabilise 2,8 médecins du travail pour 100 000 habitants dans le Cantal vs 20,4 médecins pour 100 000 habitants à Paris.
30% des travailleurs non-salariés et des exploitants agricoles bénéficient d’une couverture en prévoyance (incapacité, invalidité et décès) vs 92 % chez les salariés.
Les accidents et maladies liés au travail coûtent à l’Union européenne plus de 3,3 % du PIB par an.
Fatigue, stress, perte de motivation, douleurs physiques régulières ou burn-out : 91% des actifs indiquent avoir connu des difficultés de santé au travail. En France, les maladies professionnelles ont explosé ces 2 dernières décennies, nous plaçant parmi les pays européens enregistrant les chiffres les plus élevés sur les accidents au travail. En 2019, on comptabilise 733 accidents du travail mortels. Cela représente en moyenne deux décès par jour, sans compter les accidents de trajet entre le domicile et le lieu de travail (283 décès) et les maladies professionnelles (175 décès) [1]. Environ 5 à 10 % des travailleurs sont à court ou moyen terme exposés à un risque de désinsertion professionnelle en raison de leur état de santé ou d’un handicap[2].

Avec plus de 40 % de salariés en arrêt maladie au moins une fois par an chaque année, l’absentéisme lié à des accidents et maladies liés au travail coûte à l’économie de l’Union européenne plus de 3,3 % du PIB par an[3].

La vie professionnelle et le métier exercé sont des déterminants de santé et d’espérance de vie considérables : un cadre a une espérance de vie supérieure de 6,4 ans par rapport à un ouvrier et chez les ouvriers, la fréquence d’accident du travail mortel est presque 5 fois plus élevée que chez les cadres. Et les secteurs d’activité les plus accidentogènes sont : la construction, le commerce, les transports, l’hébergement, la restauration, le secteur de l’’intérim et le médico-social.

Une offre en santé au travail et une protection en prévoyance insuffisantes
Avec plus de la moitié des médecins âgés de plus de 65 ans, la « médecine du travail » est la 4ème spécialité médicale la plus âgée de France. Cette crise de la démographie médicale a une répercussion directe sur le suivi en santé au travail. 61 % des salariés du secteur privé n’ont pas bénéficié d’une visite avec un service de médecine du travail au cours de l’année et 6 % des salariés n’en ont jamais bénéficié. Mais ce sont en particulier les travailleurs indépendants et chefs d’entreprise qui constituent l’angle mort de la santé au travail : ils sont 2,8 millions sans suivi en santé au travail.

La majorité des actifs (52 %) se sentent mal informés sur différents aspects liés à la santé au travail comme les maladies professionnelles physiques ou les souffrances psychologiques liées au travail, voire confient manquer d’informations sur les interlocuteurs à contacter en cas de souffrance au travail[4]. Ce déficit en services de santé au travail a aussi des conséquences sur les dirigeants qui se sentent en manque d’accompagnement et en manque d’information, qu’il s’agisse des actions à mener pour améliorer la santé des salariés au travail ou sur ce que recouvre effectivement le mal-être au travail.

Enfin, la couverture en matière de prévoyance (décès, incapacité, invalidité) est très inégalitaire. Les contrats de prévoyance proposés par les organismes d’assurance complémentaire garantissant le versement d’indemnités complémentaires à celles de la Sécurité sociale en cas d’arrêt de travail, d’incapacité, d’invalidité ou de décès mais ne protègent pas tous les travailleurs : Les salariés des grandes entreprises sont mieux couverts que les fonctionnaires et les indépendants et en moyenne les cadres sont mieux protégés que les non-cadres. L’appréhension des risques de prévoyance est contrastée. À titre d’illustration, la moitié des employeurs considère que la prévoyance est un facteur d’attractivité et l’autre moitié que c’est une source de charges sociales supplémentaires. Or le vieillissement de la population active en lien avec le recul de l’âge de départ en retraite accroît les besoins en matière de prévoyance lourde. Cet élargissement des risques rend nécessaire une mutualisation large afin d’assurer financièrement la solidarité.

Améliorer les conditions de travail et développer les actions de prévention
Ouvriers exposés aux gestes répétitifs ou aux postures debout prolongées, cadres et professions libérales exposés aux écrans ou en position assise et statique, les difficultés observées affichent de vraies différences selon les catégories de métiers et doivent nous inciter à avoir une approche spécifique de la santé au travail. Cependant, la première cause de maladies professionnelles demeure les troubles musculosquelettiques qui désignent les pathologies inflammatoires et dégénératives de l’appareil locomoteur, et les maladies psychiques progressent.

 Or, un Français sur deux[5] considère que les entreprises ne sont pas mobilisées sur le sujet de la prévention en santé au travail (amélioration des conditions de travail, développement d’actions). De leur côté, beaucoup d’entreprises reconnaissent ne pas être impliquées en matière de prévention (seuls 43 % des dirigeants indiquent avoir mis en place au sein de leur entreprise une politique globale de prévention en matière de santé au travail). La Cour des Comptes signalait en 2022 que les actions de prévention ne font pas partie du quotidien de tous les travailleurs Français[6].

Les difficultés au travail sont fréquentes mais encore taboues : seule la moitié des personnes ayant déjà été confrontées à ce type de situation déclare en avoir parlé. Les salariés privilégient leur médecin traitant ou les proches (collègues, entourage) pour évoquer le sujet. Mais il est important de souligner que parmi les ressources existantes dans le cercle professionnel, seule la médecine du travail apparaît comme un interlocuteur possible loin devant les structures de l’entreprise (ressources humaines ou organisations syndicales). L’accès aux soins en santé au travail doit donc être facilité.

Perçues comme jouant un rôle sur la santé de leurs salariés, les entreprises sont très attendues par les actifs sur leur engagement sur la question de la santé au travail, et notamment sur leurs actions en matière de prévention concernant les souffrances professionnelles (83 %)[7].

Il est donc primordial de questionner tous les leviers de la santé au travail pour développer des protections sociales durables et renforcer les couvertures santé, prévoyance-dépendance, retraite, indispensables pour permettre à chacun de fluidifier des parcours professionnels plus séquentiels. Pour chaque euro investi dans la santé et la sécurité au travail, le gain pour l’employeur est environ deux fois plus élevé. L’amélioration de la santé au travail est donc un chantier majeur qui doit permettre de réduire les inégalités d’espérance de vie.

Une exposition différenciée aux risques professionnels : les salariés aidants et le maintien des seniors dans la vie active
Le vieillissement de la population des salariés associé au développement des pathologies chroniques entraine une augmentation de la morbidité et du nombre d’arrêts de travail. La durée moyenne des arrêts est plus de trois fois plus longue chez les seniors de plus de 60 ans que chez les jeunes de moins de 20 ans.

 De plus, en 2030, un actif sur 4 sera proche aidant. Le rôle d’aidant représente une charge importante, avec un impact sur la santé physique et psychique (difficulté de conciliation vie professionnelle-vie personnelle, isolement et charge mentale). Cette conséquence de notre société vieillissante doit être prise en compte dans la santé au travail des plus de 55 ans.

La santé et le bien-être au travail sont des déterminants essentiels du taux d’emploi des seniors et de la prévention de la désinsertion professionnelle. Le recul de l’âge de départ en retraite ne peut se faire sans des mesures pour assurer le maintien en emploi des travailleurs âgés alors que près d’un salarié sur deux n’est plus en emploi avant son départ à la retraite.

« La santé doit trouver pleinement sa place dans le monde professionnel. Face aux inégalités, il convient d’engager une réponse forte en prévention, en prévoyance, sur les inégalités et en faveur des conditions d’emploi des seniors. Pour cela, nous sommes convaincus du rôle des collectifs solidaires pour prévenir les aléas de la vie et assurer pour toutes et tous un bien-être au travail » rappelle Eric Chenut.

Consultez l’Observatoire complet de la Mutualité Française disponible ici.

Retrouvez les focus par région ici

Retrouvez les 10 propositions de la Mutualité Française en faveur de la santé au travail qui s’articulent autour de 3 axes :

Développer une culture de la santé au travail
Faciliter l’accès aux soins en santé au travail
Permettre à chacun d’accéder à une meilleure protection
Le podcast « Santé au travail, kit pratique »
Animé par Marion Ledéan, RH « Santé au travail, Kit Pratique » est un podcast composé de 5 épisodes produit par Nouvelles Ecoutes, en partenariat avec la Mutualité Française, qui interroge la santé au travail aujourd’hui dans différents types de métiers.

Grâce à l’intervention d’experts, de témoignages et de données issues de l’Observatoire de la Mutualité Française, « Santé au travail, Kit Pratique » sensibilise aux risques de la santé au travail.

Chaque épisode s’intéresse à une grande catégorie d’actifs : agriculteur, professionnel de santé, cadre, ouvrier et freelance.

Le premier épisode est disponible ici et chaque semaine un nouvel épisode sera mis en ligne.

À propos de la Mutualité Française
Acteur majeur de l'économie sociale et solidaire, la Mutualité Française, présidée par Eric Chenut, représente près de 500 mutuelles.

Nées de la volonté de femmes et d’hommes de se protéger solidairement des aléas de la vie, les mutuelles sont des sociétés de personnes à but non lucratif. Elles sont présidées par des militants mutualistes élus. Elles agissent pour la protection sociale de 35 millions de Français et promeuvent le droit de tous à la pleine santé en intervenant en complémentarité et en partenariat avec la Sécurité Sociale et en contribuant au service public de santé.

Les mutuelles, groupes et unions proposent des solutions dans trois domaines d’activités : complémentaire santé, prévoyance-dépendance et épargne-retraite. Avec plus de 2900 services de soins et d’accompagnement mutualistes, elles jouent un rôle majeur pour l’accès aux soins, dans les territoires, à un tarif maîtrisé. Elles sont aussi le 1er acteur privé de prévention en santé par les actions déployées sur l’ensemble du territoire.

Au quotidien, les membres de la Mutualité Française déclinent autour de trois territoires d’engagement - proximité, participation et innovation - sa raison d’être : “Se protéger mutuellement aujourd'hui pour, ensemble, construire les solidarités de demain”.

[1] 804 100 arrêts de travail - chiffres Assurance Maladie

[2] Estimation de l’IGAS

[3] Environ 460 Mds € en 2019

[4] Enquête Harris Interactive pour la Mutualité Française (2023)

[5] Enquête Harris Interactive pour la Mutualité Française (2023)

[6] Rapport réalisé en 2022

[7] Enquête Harris Interactive pour la Mutualité Française (2023)

               
📌 A lire prochainement  l'interview accordée -par Éric CHENUT Président de la Mutualité- à  "Mine d'Infos".

Santé au travail : l’Observatoire et les propositions de la Mutualité Française | Miroir Social 

mardi 21 février 2023

La santé des animaux, c'est aussi la nôtre ! Vendredi 24 février à 9h00 (sur Teams)




 

INVITATION POINT PRESSE (sur Teams)  

VENDREDI 24 FÉVRIER 2023 À 9H

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Emergences des maladies : détecter, répondre & prévenir 

La santé des animaux, c'est aussi la nôtre ! 

À l’occasion de l'édition 2023 du Salon International de l’Agriculture, l’Anses organise un point presse dédié aux enjeux qui lient la santé animale à la santé humaine.

En effet, pour mieux détecter, répondre et prévenir l'émergence de maladies, il est essentiel de prendre en compte la santé et le bien-être des animaux car la santé des animaux, c'est aussi la nôtre ! 

Avec la participation de :

Gilles Salvat, directeur général délégué du pôle recherche et référence,

Charlotte Dunoyer, directrice scientifique de l'axe transversal Santé Animale,

Nicolas Eterradossi, directeur du laboratoire Anses de Ploufragan-Plouzané-Niort,

Elodie Monchâtre-Leroy, directrice du laboratoire Anses de la rage et de la faune sauvage de Nancy,  

Stéphan Zientara, directeur adjoint scientifique du laboratoire Anses de santé animale de Maisons-Alfort,

Nous vous présenterons également en avant-première « Agent tous risques », un nouveau jeu en ligne permettant de se glisser dans la peau d’un scientifique confronté à une nouvelle et inquiétante maladie animale.  

Merci de bien vouloir nous confirmer votre présence en cliquant sur un des liens ci-dessous

J'assisterai

Je n'assisterai pas  

→ Lien de connexion vers la conférence Teams ←

Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre page "L'Anses au Salon International de l'Agriculture 2023"

__________________________________________ 

Contact : presse@anses.fr - 01 49 77 28 20 / 22 26 / 13 77 

 

Si vous ne souhaitez plus recevoir d'informations cliquez ici



lundi 20 février 2023

Orphan Organisation 7 formule deux propositions concrètes à destination de la mission sur la régulation et le financement des produits de santé


Si vous avez des difficultés pour visualiser ce message, consultez le en ligne

Deux propositions concrètes à destination de la mission sur la régulation et le financement des produits de santé
Paris, le 16 février 2023

Le think-tank
 Orphan Organisation 7 créé à l’initiative de nile et composé de huit entreprises pharmaceutiques innovantes et émergentes, formule deux propositions concrètes à la mission de réflexion sur la régulation et le financement des produits de santé mise en place par la Première ministre.

Ces propositions, issues du rapport publié le 1er février 2023 par le think tank et disponible en ligne, visent à permettre à la France de devenir le leader européen de l’innovation en santé en renouant avec son attractivité pharmaceutique tout en garantissant la mise à disposition des derniers traitements aux malades.

Les deux propositions formulées par OO7 nécessitent avant toute chose la création d’un label d’entreprises émergentes et innovantes, géré par l’Agence de l’Innovation en Santé (AIS), reconnaissant les spécificités et la fragilité économique de celles-ci. Pour les entreprises ainsi labellisées, deux propositions concrètes devraient être mises en œuvre :

■ la prise en compte des externalités qu’elles génèrent sur le territoire dans la construction du prix. En effet, ces entreprises sont fortement créatrices de valeurs (recherche, développement, essais cliniques, emplois, compétences, …); et leur non-prise en considération dans la fixation du prix des thérapies aboutit à des impasses industrielles graves
■ la transformation de leurs remises dues à l’Acoss en investissements sur le sol français. Cette solution pourrait permettre une accélération de l’investissement en santé en France et un gain d’attractivité important pour notre pays. La liste des investissements pouvant donner droit à des crédits de remises pourrait être prévue par un avenant au contrat, entre les entreprises labellisées et le CEPS, travaillé en amont par l’Agence de l’Innovation en Santé.
Ces deux propositions, pouvant être mises en œuvre par l’administration en quelques mois, permettront à la France de traduire en action ses discours politiques pro-innovation en santé.

En mettant en place un dispositif spécial de prise en compte des spécificités des entreprises émergentes et innovantes, notre pays permettra une véritable accélération des implantations industrielles en France et des mises à disposition de thérapies innovantes au bénéfice des malades.
  
Le rapport d’Orphan Organisation 7 est disponible librement sur notre site.

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Contact : Vincent Daël, vincent.dael@nile-consulting.eu, 06 62 02 34 60
 

À propos de OO7
Créée à l’initiative de nile, Orphan Organisation 7 (OO7) se présente comme la collective des entreprises innovantes et émergentes spécialisées ou non dans les maladies rares et placées dans une situation de fragilité économique marquée par la « vallée de la mort ». Le dénominateur commun des entreprises OO7 repose sur un fort potentiel de croissance, un investissement majeur dans la R&D en France et une fragilité économique importante. OO7 regroupe Alnylam, Amarin, CTRS, GenSight Biologics, Intercept, Nanobiotix, PTC Therapeutics et Santhera et a vocation à réunir les entreprises confrontées aux mêmes problématiques.
Fondée en 2007, nile est une agence conseil en affaires publiques dédiée aux acteurs de santé.
 
Copyright © 2023 nile, Tous droits réservés.
Liste de presse généraliste, spécialisée et professionnelle 
nile - 65 rue Galande - 75005 Paris



Communiqué de presse ARKOPHARMA nouveauté produit ARTICULATIONS

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Contact presse
Céline Garraffo-Baratelli
Attachée de Presse
Poste : 1266 | Ligne directe : +33 (0)4 92 08 31 23
E-mail : celine.baratelli@arkopharma.com
Standard : +33 (0)4 93 29 11 28
Web : www.arkopharma.fr

Le 2ème Tournoi douanier de football SAID BELQOLA se tiendra à Genève du 6 au 8 septembre 2023


Bonjour
Le 2ème Tournoi douanier de football SAID BELQOLA qui se tiendra à Genève du 6 au 8 septembre 2023 a reçu les inscriptions suivantes :
Tournoi féminin, 5 équipes sont inscrites:
Suisse, RDC,  Cameroun, Mali et Côte d'Ivoire. 
Sauf désistement d'une équipe,  le tournoi féminin est complet. 
Tournoi masculin, 10 équipes sont inscrites :
RDC,  Bénin, RCA,  Cameroun,  Burkina Faso,  Suisse,  Tunisie,  Mali et Côte d'Ivoire, Niger.
Il reste 2 équipes à inscrire au maximum. 
Vous pouvez devenir sponsor de cette compétition douanière en écrivant à aidf@sfr.fr 
Bien cordialement 
Luc Doumont 
Président AIDF

📣APPEL A LA PRESSE : Avenir Santé Sud Haute-Marne...


UN HÔPITAL COMME UN PONT ENTRE DEUX VILLES, être équitable et pérenne



Si la thématique de la santé est à la mode depuis quelques années, elle revêt une situation particulière chez nous dans le Centre et Sud Haute-Marne. Pour situer Grand-Est, diagonale du pauvre, entre Dijon, Nancy et Reims. Je vais vous dérouler un bref résumé de la situation. 

 

Ce qui fait la différence : afin de sauver les services de soins sur le territoire, afin de recruter des soignants, et de rester viables, afin d'être accessibles au plus grand nombre de patients ruraux du secteur, nous sommes prêts à voir nos services actifs migrer à 15 et 20  km entre deux agglomérations plutôt que de conserver voire reconstruire deux établissements neufs, financés à moitié par le Conseil Département (c'est original, la nouvelle loi 3DS LOI n° 2022-217 du 21 février 2022 le permet) qui ne sauront recruter. Car de petites tailles, dans un département rural et industrieux qui se dépeuple, déjà exsangues, sans projet de soins pour l'un, inaccessible pour l'autre...
 

Je suis Elisabeth Cardot de Langres, 52200, petite sous-préfecture, en perte de vitesse malgré une implication associative importante, des remparts remarquables (l'hôpital est inséré dedans et offre une vue imprenable sur les champs et la vallée de la Marne et au loin les Vosges, parfois les Alpes) et une météo flatteuse pour les frileux. J'ai rejoint depuis peu une Association Égalité-Santé en cours de création, suite aux travaux du comité de pilotage Égalité-Santé. 330 soignants adhérents à ce jour. 

Quel est l'objet de cette association ? 
Notre association, dans les suites des travaux du COPIL, souhaite promouvoir et défendre l'égalité d'accès à des soins de qualité sur notre territoire Centre et Sud Haute-Marne et lutter contre la dégradation de l'offre de soins.

Quel est l'état des lieux ? La moitié Centre et Sud du département, 171 000 habitants en tout pour le 52, 110 000 habitants pour ce bassin, dispose de 3 hôpitaux : Bourbonne à visée rééducative, Langres et Chaumont pour Urgences, médecines, chirurgie en lien avec le groupe privé Elsan*, un peu de Surveillance médicale continue, du SSR et pour Chaumont, ville préfecture Maternité et Pédiatrie en plus. Ces hôpitaux sont en souffrance comme partout en France, avec désaffection des soignants, fermetures de lits, déficit, lequel est abyssal à la préfecture. Mais il y a des nuances.

*(À Langres en 1996 nous avons été pionnier dans l'association public-privé non lucratif c'est à dire sans dépassement d'honoraire, Chaumont a suivi en 2016)

Que s'est-il passé ?
 Les annonces du Ségur arrivant au moment des élections au Conseil Départemental une proposition de restructuration a été faite. Qui a accéléré les évolutions en cours depuis 20 ans, de regroupement en GHT avec direction commune par Chaumont et sous la coupe du CHU voisin Dijon (21).

Ce qui dérange ? 
La proposition de l'ARS et du Conseil Départemental CD (qui se propose de financer largement les évolutions bâtimentaires, à savoir 50 millions (plus 20 millions provenant des fonds du GIP Haute-Marne / Bure / enfouissement nucléaire dont le président est le président du CD de la Haute-Marne) des 140 millions envisagés pour la construction de deux hôpitaux neufs dans chacune des deux villes) consiste à diminuer largement la voilure en sous-préfecture pour excentrer l'offre à la préfecture.** L'inquiétude du PETR Pôle d'équilibre Territorial et Rural, c'est à dire des territoires éloignés se joint à l'inquiétude liée à la gestion déficitaire du CH préfectoral actuel, et aux craintes sur la réalité d'un budget de construction d'un hôpital : la somme budgétée correspond à une baisse drastique des lits.

 

À noter que le vote au CD s’est fait sous pression puisque les électeurs étaient menacés d’être exclus de la majorité s’ils ne soutenaient pas le projet phare de la mandature. Une conseillère a ainsi été exclue de sa majorité dès la fin de la séance.

 

** Le maire de chacune des deux villes se satisfait d’avoir gardé son hôpital, d’avoir des murs neufs qu’importe le fonctionnement prévisible en interne.

Comment être force de proposition en vue de l'égalité à l'accès aux soins dans le contexte sanitaire national ? 
Des médecins libéraux, soucieux de recruter des jeunes confrères, des médecins hospitaliers, des élus, des représentants des usagers, des représentants du personnel ont entamé une démarche conjointe et constructive. Cette démarche comporte une cartographie de l'accès aux services et les courbes isochrones mettent en évidence une perte de chance flagrante pour les bordures est et sud du territoire. Une proposition de recentrer en zone neutre, à proximité d'un Y autoroutier le plateau technique chirurgical et les services qui en sont tributaires a été présentée aux élus, aux soignants et aux habitants.

Une conférence de presse sans les acteurs : Suite à ce travail, lancé par elle-même, l'ARS a rendu sa copie, sans document écrit, au cours d'une conférence de presse à huis clos le 16 décembre 2022. https://www.grand-est.ars.sante.fr/media/103262/download?inline https://jhm.fr/projet-hopitaux-chaumont-langres-haute-marne-140-millions/


Alors ? 
Notre association souhaite poursuivre ce travail pour convaincre

- que le projet présenté n'est malheureusement pas équitable,

- qu’il n’est pas viable en terme de recrutements médical et paramédical ; 

- que la fuite des usagers hors-département va se répéter pour l'activité chirurgicale. Comme cela a été le cas lors du transfert de la maternité (250 accouchements à Langres à la fermeture ; +50 à Chaumont l’année suivante ; il en manque 200, soit 4/5) ; 

- que ces constructions neuves, prévues à Chaumont pour un grand hôpital et à Langres pour un SSR et un petit service d'urgences sans lits d'aval, sont vouées à l'échec et donc à la gabegie d'argent public ;

- que les sommes prévues sont insuffisantes. 

Nous voulons convaincre de l'intérêt de recentrer ce plateau technique.

Et donc ? 
Nous n'avons pas les moyens financiers ni politiques pour convaincre l'ARS, le département et les élus des deux villes concernées : en politique il vaut mieux être d'accord... Nous continuons le travail de sensibilisation de la population pour essayer de faire vaciller ce qui nous semble une erreur. Nous avons besoin du soutien de la presse.

Comment ? 
La page facebook Égalité-Santé se met seulement en place : 

Un blog diffuse également nos publications : 
Nous avons partagé des informations sur les pages de l'Association Avenir Santé Sud Haute-Marne : 
Des publications sur nos pages personnelles sont aussi à notre actif. Deux manifestations dont une de grande ampleur (2 200 manifestants dans un secteur dont la ville phare loge 7600 habitants) à la veille des élections des députés. Des réunions d'informations. ...

Pourquoi
 je vous sollicite ? 
Nous aimerions une publication dans la presse hors Haute-Marne pour attirer l'attention du Ministère. Entre autres. Et une information de la population en général.

 

Nos moteurs : La santé et l’offre de soins. Aucun des membres de l’Association n’a d’intérêt personnel à voir les vieux hôpitaux quitter leurs préfecture et sous-préfecture. La commune centrale au nœud, aux portes  d’autoroute A5 et A36 s’appelle Rolampont ; le pont pouvant symboliser le lien entre les deux territoires centre et sud et l’envie de travailler ensemble. « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin » cet adage semble juste quand on parle de pérennité du projet.
Là où chaque hôpital de France se bat pour tout garder chez lui, nous, soignants, proposons de nous regrouper au Centre ; voilà ce qui fait la différence.

Que faire ? 
Si vous êtes intéressée et d'accord pour écrire quelque chose vous pouvez me joindre au 0658963651. Suite à quoi je vous mettrais en rapport avec la présidente pressentie de l'Association, le Dr Véronique Midy. 


✍️Je vous remercie de m'avoir lue jusqu'ici. J'espère avoir suscité votre intérêt. Elisabeth Cardot