Nora ANSELL-SALLES

vendredi 9 février 2024

☕ café nile exceptionnel : « Nomination de Frédéric Valletoux au ministère de la santé : qu'en pensent les médecins libéraux ? »



café nile exceptionnel
Nomination de Frédéric Valletoux au ministère de la santé : qu'en pensent les médecins libéraux ?

Franck Devulder
Président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF)
Février 2024
14
de 8h30 à 10h00
📍 sur Microsoft Teams


Au terme d'une attente que certains ont jugée notablement longue, Frédéric Valletoux vient d'être nommé ministre délégué chargé de la santé et de la prévention. En plaçant à ce poste un spécialiste (et défenseur) de l'hôpital, Emmanuel Macron et Gabriel Attal nomment également un politique qui devra manœuvrer avec habileté et prudence parmi les acteurs de santé.

Les médecins libéraux avaient vivement réagi aux positions du nouveau ministre, d'abord lorsqu'il était président de la Fédération hospitalière de France (FHF), ensuite lorsqu'il a en tant que député porté une proposition de loi qui, dans sa version initiale, prévoyait notamment la participation obligatoire des médecins libéraux à la permanence de soins des établissements de santé. Casus belli pour les médecins libéraux, cette proposition de loi avait déclenché une grève parmi ces derniers.

A l'heure où les négociations conventionnelles entre médecins et assurance maladie viennent de reprendre, sur fond d'attractivité du secteur libéral et de revalorisation du montant des consultations médicales, comment la CSMF voit-elle la nomination de Frédéric Valletoux ? Comment la confiance entre les deux parties pourra-t-elle être rétablie ? Qu'en pensent les médecins libéraux ?

Pour répondre à ces questions, nous recevrons à un café nile exceptionnel le Docteur Franck Devulder, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), mercredi 14 février de 8h30 à 10h.

En espérant avoir le plaisir de vous retrouver, merci de confirmer votre présence en vous inscrivant. Le lien vous permettant de participer vous sera communiqué à l'issue de l'inscription.


Contact: 
Nile - 65 rue Galande - 75005 


Nouveau gouvernement Attal

jeudi 8 février 2024

INTERVIEWS/PORTRAITS D'AMBASSADEURS : Liliane Massala ambassadeur du Gabon en France


        🎬 ClipTiktok

🎤 Interview réalisée le 2 janvier 2024


🔷️ AVANT PROPOS

Née le 26 septembre 1964 au Rwanda. Liliane Massala est une haute fonctionnaire et diplomate gabonaise.

🔹️Carrière nationale

Elle commence sa carrière en tant que conseillère adjointe à la présidence de la République du Gabon, ensuite conseillère personnelle du président de la République. De 2007 à 2009, elle est directrice de cabinet adjointe du président de la République, chargée des affaires africaines et internationales. Poste où, elle a, entre autres, déverrouillé la communication présidentielle lors des déplacements du chef de l’État à l'intérieur du pays et à l'extérieur. En 2006, elle organise des échanges entre le président et les principaux candidats à la première élection présidentielle libre en République démocratique du Congo.

De 2009 à 2012, elle est conseillère du président de la République au département des affaires internationales. En 2010, elle conduit, dans le cadre de la promotion du Gabon et notamment pour la zone économique à régime privilégié de Nkok, une mission économique à Belgrade (Serbie) et en République de Saint-Marin.


De 2012 à 2020, elle assure les fonctions de secrétaire générale au ministère des Affaires sociales, ainsi qu'au ministère de la Communication et de l'Économie. De son passage au ministère des Affaires sociales, on retiendra entre autres, l'ouverture de deux classes de 6e à l'Immaculée Conception, au profit des enfants de l’École nationale les Enfants Déficients Auditifs (ENADA), afin de leur permettre l'accès aux études secondaires. L'ENADA est une école créée par le missionnaire américain Dr Andrew Foster en 1982, où on apprend le langage des signes aux enfants sourds-muets dont le cursus s'arrêtait en classe de CM2 jusqu'à son arrivée. Une formation qu'elle jugeait insuffisante pour l'insertion professionnelle des enfants sourds-muets. Elle incite le ministère à ouvrir des classes du collège et fait venir des formateurs français de Montpellier, spécialisés dans la formation en langage des signes, afin qu'ils puissent fournir aux enseignants gabonais des outils nécessaires pouvant les aider à dispenser des cours aux collégiens déficients auditifs avec des méthodes d'enseignement adaptées et des plus modernes. Elle quitte le ministère en 2014, laissant derrière elle deux classes de 6e.

Son passage au ministère de la Communication et de l'Économie numérique est marqué, entre autres, par la mise en place d'un projet d'incubateur d'entreprises numériques facilitant aux jeunes gens le processus de création de leur entreprise ainsi que l'étude de la viabilité de leur projet. Ces derniers sont formés par des professionnels venus du monde entier qui leur apprennent à concevoir et développer des applications. Elle a œuvré également pour la protection des enfants en ligne.

🔹️Carrière internationale

Elle est nommée, le 3 septembre 2020, Ambassadeur du Gabon en France, représentant permanente du Gabon auprès de la francophonie (OIF) avec juridiction au Portugal, à Andorre, à Monaco et en Suisse. Le journal Échos du Nord, dans sa publication du 29 janvier 2020, rapporte que dès sa prise de fonction à l'ambassade du Gabon à Paris, elle ouvre les portes, jadis barricadées, pour des raisons de sécurité à tous ses concitoyens sans distinction. Elle sollicite Ségolène Royal, pour animer une série de conférences virtuelles sur les questions environnementales au profit des étudiants gabonais de France, afin de permettre à ces derniers d'approfondir leurs connaissances dans le domaine de la protection de l'environnement et de la biodiversité. Une série de visioconférences est délivrée dès le 28 janvier 2021dans la bibliothèque de l'Ogooué, au sein de l'ambassade, par Ségolène Royal.

Le Gabon s'engage, sous l'impulsion du président Ali Bongo, dans une politique de développement durable pour lutter contre le changement climatique : lors de la COP 21, c'est le premier pays à soumettre son Plan d'action climat destiné à réduire de 50 % ses émissions de gaz effet de serre. La protection de l'environnement et de la biodiversité étant un projet important pour le Gabon, afin d'accompagner cette politique, l'État gabonais octroie des bourses d'études en environnement en France à ses étudiants. Liliane Massala est nommée par Louise Mushikiwabo présidente du groupe restreint sur la situation politique en Haïti en janvier 2021, mission qui porte sur la recherche de solution de sortie de crise de Haïti. Elle a été comptée par le groupe des Ambassadeurs Francophones de France pour faire partie du Conseil d’administration.


🔹️Réalisation chère au cœur de l'Ambassadeure, la création de la fondation Christine Bahati du nom de sa mère.


👉 Si vous deviez faire votre autoportrait, que diriez-vous de vous ?

Se définir en toute objectivité est un exercice hétéroclite qui revêt une certaine aisance pas toujours évidente. Néanmoins, je me qualifierais de « femme à plusieurs chapeaux » si je vois ce que j’ai eu à endosser comme rôle tout au long de ma vie, des responsabilités que j’ai été fière d’assumer, aussi bien sur le plan professionnel, social que personnel.


👉 Le parcours politique de votre père vous a amené à beaucoup voyager... "Les voyages forment la jeunesse" dit-on. Diriez-vous qu'ils ont constitué, vous concernant, un atout, pour votre future carrière, ou au contraire un handicap ?

Il faut que jeunesse se fasse et les voyages forment tout être, aiguise la perception du monde au travers des différents environnements et la capacité d'adaptation. Je puis affirmer que ce fut un atout important. Les fonctions occupées par feu mon Papa et qui nous ont conduits à travers le monde, étaient, sans aucun doute, les prémisses de mon éducation fonctionnelle et professionnelle.

Voyager étant une forme de richesse, j’ai eu, très jeune, l’opportunité de vivre, de côtoyer, d’observer et de grandir dans des milieux et environnements différents. Cela fut très bénéfique pour mes frères, mes sœurs et moi. Il est vrai que chaque séparation des personnes que nous rencontrions au fil des séjours, était très difficilement vécue. Cependant, ayant une grande fratrie, les liens se renforcent au point de considérer aujourd’hui mes frères et sœurs comme mes véritables amis.


👉 À quelle carrière vous destiniez-vous à 18 ans?

À une carrière scientifique, rêvant depuis toute petite d’être médecin, pédiatre,
pour prendre soin de la santé des enfants que j’aime beaucoup. Hélas. J’ai finalement suivi une tout autre voie pour plusieurs raisons, notamment familiales.


👉 À quelle époque et dans quelle circonstance le monde de la diplomatie a-t-il croisé votre route ?

Les fonctions de mon Père m’ont permis de baigner dans un milieu diplomatique. Mes camarades de classe étaient pour la plupart des enfants des diplomates ou des hauts fonctionnaires internationaux. Les conversations dans le salon de mes parents portaient essentiellement sur la politique et sur les relations diplomatiques entre les pays. Ensuite, j’ai commencé ma carrière à la Présidence de la République gabonaise sous l’autorité directe de feu Monsieur le Président Omar BONGO que j’ai côtoyé vingt-deux ans durant, sans discontinuer. Il était considéré comme un grand diplomate. Je ne pouvais pas rêver meilleur mentor.


👉 Par quel chemin, détourné ou pas, êtes vous devenue Ambassadeur ?

Mon chemin n’a connu aucuns détours pour arriver à ces fonctions d’Ambassadeur. Après 25 ans à la Présidence de la République gabonaise (de 1987 à 2012) en tant que Conseiller et Directeur de Cabinet adjoint du Président de la République, et 8 ans dans la haute administration en qualité de Secrétaire générale de ministère, j’ai été appelée un soir de 2020 par le Ministre des Affaires étrangères me demandant mon curriculum vitae sans m’en préciser la raison. Je me suis présentée le lendemain à son cabinet pour m’entendre dire que j’étais pressentie pour être Ambassadeur du Gabon en France. Dans un premier temps, j’ai décliné cette proposition ayant d’autres projets à l’époque, ce à quoi, le Président de la République m’a fait répondre que je ne pouvais pas refuser, et que, selon lui, j’étais la meilleure candidate à ce poste. Dès lors, je me suis entièrement investie dans la réussite de ma mission.


👉 Comment avez-vous vécu votre nomination ?

Un honneur et un défi, certainement. Durant tout mon parcours professionnel, je ne me suis jamais sentie en concurrence avec les hommes et je considère que les hommes et les femmes ont des capacités identiques même s’il faut que la société évolue encore pour permettre à plus de femmes d’accéder à des postes de responsabilité. Il faut tout de même reconnaître que le Gabon est en avance dans ce domaine par rapport à beaucoup d’autres pays africains. Cela étant, j’espère que mon exemple sera utile à d’autres femmes pour qu’elles aient davantage confiance en elles et qu’elles n’hésitent pas à candidater pour des postes à plus fortes responsabilités.


👉 L’entreprenariat, la cause des femmes, les défis environnementaux, et la transition écologique sont quatre dossiers qui vous tiennent à cœur…

* L’entreprenariat est tout d’abord une passion et symbolise pour moi, la liberté. Mon dernier diplôme universitaire, est le « Master in Business Administration » (MBA) obtenu de l’UQAM (Canada) en vue de me préparer à l’entreprenariat. Cette passion provient de mes différents passe-temps/hobbies des week-ends, qui, au fil du temps, ont donné naissance à des projets réussis à Libreville. D’où mon besoin sans cesse de pousser et d’accompagner les jeunes dans l’entreprenariat qui est l’un des meilleures manières de réussir le développement d’un pays. C’est à cette passion que je souhaiterais entièrement me consacrer pour les dernières années de ma vie active.

* La cause des femmes est au niveau de la place que nos sociétés africaines leur ont réservée jusqu’à ces dernières décennies. C’est-à-dire, inégale selon les pays. Comme indiqué précédemment, le Gabon est en avance sur ce sujet mais il reste encore beaucoup à faire. J’ai longtemps défendu cette cause au sein d’associations qui aidaient les femmes, notamment dans la lutte contre les grossesses précoces qui sont des freins à la carrière des jeunes femmes; le harcèlement sexuel en milieux scolaires et professionnels; la discrimination à l’embauche; la violence et la spoliation des veuves, sont des sujets qui me révoltent et qui imposent un engagement plus important et ferme pour le développement social de nos pays.

* Les défis environnementaux appartenant à un pays riche en ressources, aussi bien fossiles, végétales que minérales, les questions de l’environnement et sa préservation constituent un sujet majeur pour notre continent en particulier. Aujourd’hui, la planète entière fait face à des défis environnementaux considérables. En Afrique, le défi est de veiller à la préservation de notre écosystème forestier encore intacte. Ceci passe par la sensibilisation notamment des plus jeunes.

* La transition écologique implique le développement des énergies renouvelables, la protection de l’environnement incluant les espaces naturels et notre manière de concevoir l’urbanisation et les infrastructures. Construire et mettre en place des réalisations éco-responsables, par exemple.

Le Gabon vit aujourd’hui en grande partie grâce à ses ressources pétrolières. Le développement des énergies renouvelables aura forcément un impact financier pour notre pays mais c’est également une opportunité car le Gabon dispose d’atouts indéniables dans les domaines de la forêt, de l’écotourisme et de l’agriculture. N’oublions pas qu’il fait partie du « Bassin du Congo », région du monde considérée comme le deuxième poumon de la planète. Pour cette raison, nous avons des responsabilités «planétaires ». A nous de les assumer tout en transformant ces responsabilités en atouts économiques, en investissant intelligemment sur le long terme.

                                  AMBASSADEUR - UN JOB À PLEIN TEMPS


🔹️Francophonie: Participation active du Gabon à la 44ème session de la CMF 7/11/23


🔹️Clôture de la Semaine de l’Indépendance à Paris le 17/8/23


👉 Comment décririez 24H d'une journée d'Ambassadeur, côté cour et côté jardin…?

Ce sont les 24 heures préparées à l’avance si on les veut réussies même si nous faisons régulièrement face aux imprévus. Mes tâches du lendemain sont inscrites la veille dans un bloque notes. Très matinale de nature, mes journées commencent par la prière, suivie des exercices physiques, deux ingrédients majeurs pour créer de bonnes vibrations et éviter de passer à côté de ma journée. Globalement, j’ai toujours 4 à 5 séances de travail à l’Ambassade ou à l’extérieur ; une ou deux visio-conférences ; des courriels ; de nombreux parapheurs qui m’accompagnent quelquefois à la maison.


👉 Ambassadeur résolument moderne vous êtes très présente sur les réseaux sociaux, par choix ou nécessité ?

Est-ce raisonnable de vivre sans ces outils qui nous permettent de communiquer en temps opportun ? De nos jours, il est important d’avoir une présence aussi bien physique que digitale, en particulier pour une diplomate qui représente les intérêts de son pays à l’étranger. Je suis particulièrement présente sur les réseaux sociaux en vue de donner de la visibilité sur notre travail et sur nos activités.

Mes fonctions m’amènent à côtoyer des personnalités diverses, à voyager dans des pays et lieux différents. Il est important d’emmener avec moi les personnes de plus en plus nombreuses qui me suivent à travers ces diffusions. Cela me permet également d’informer, de communiquer avec ma communauté et de faire la promotion de mon pays. J’ai donc fait le choix d’être présente sur les réseaux sociaux qui devient en fin de compte, une nécessité.


UNE AMABASSADEUR PARTICULIÈREMENT
PRÉSENTE  SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX


👉 Il n'y a pas qu'une vie dans la vie… Pensez-vous déjà à la prochaine étape ?

Je me dis que la vie est une belle aventure et qu’il faut se laisser porter par ses convictions et même ses peurs. Notre détermination et notre destinée feront le reste quand vous avez LA FOI en DIEU comme moteur.

Ainsi, j’ai toujours eu tendance à me projeter dans l’avenir. Cela fait trois ans que j’occupe mes fonctions actuelles, je sais déjà très clairement ce que pourrait être la suite. Je pourrais continuer encore dans la diplomatie ou me lancer dans l’entreprenariat. Les actions humanitaires me tiennent également à cœur. Oui, je suis déjà prête pour la prochaine étape.



👉 Vous avez tenu à honorer l'invitation d’Airaines le 4 juin dernier, dans le cadre des commémorations des combats de la Somme et de la bataille d’Airaines. Cette démarche mémorielle était importante pour vous ?

Je prends part aux commémorations des batailles de la Somme depuis mon arrivée à la tête de l’Ambassade du Gabon en France en 2020. J’ai déjà réalisé trois déplacements dans la ville d’Airaines, devenue pour moi, une partie du Gabon grâce à l’histoire qui nous lie. Bien que le souvenir y évoqué soit douloureux, il est important pour l’histoire et pour la postérité que les combats de la Somme, particulièrement la bataille d’Airaines soient commémorés pour que ces nombreux combattants morts pour la France pour leur courage et sens du devoir reçoivent toute la reconnaissance de la patrie.


Notre compatriote, le Capitaine Charles N’Tchoréré y a laissé sa vie, abattu par les Nazis pour avoir refusé catégoriquement d’être séparé de ses soldats, de voir nié son statut d’officier Français d’origine africaine et d’être trié et jugé selon la couleur de sa peau. Il a jusqu’au dernier souffle, assumé son rang et fait triompher ses principes : l’honneur, la bravoure, l’exemplarité qui ont fait de lui un héros.

Nous ne pouvons pas rester insensibles face à ce sacrifice. Raison pour laquelle, il est plus qu’indispensable de réaliser ce devoir de mémoire pour que la ville d’Airaines soit à la fois digne et fière d’assumer ce drame qui fait désormais partie de son patrimoine local. La ville d’Airaines est devenue au fil des ans, un lieu de souvenir, de recueillement et d’hommages pour que Charles N’Tchoréré comme nombreux autres soldats ne soient injustement oubliés dans cet épisode malheureux de la seconde guerre mondiale, notamment pour les jeunes d’aujourd’hui et des générations futures qui devraient tirer des enseignements pour que ce sacrifice soit à jamais gravé dans l’esprit de tous.


👉 La personne que vous êtes aujourd'hui a-t-elle réalisé une partie de ses rêves d'enfant ?

Je pense avoir réalisé mes rêves d’enfant qui consistaient à l’atteinte de mes principaux objectifs, à savoir, effectuer un travail qu’on aime, fonder une famille, s’entourer des gens bienveillants, voyager, etc. En bonne chrétienne pratiquante, j’observe la nature qui nous entoure et qui représente pour moi, la preuve de la puissance et de l’amour de Dieu. Ma foi en Lui m’a permis de réaliser mes rêves d’enfant qui sont devenus ceux d’adulte que je suis aujourd’hui. Je suis donc infiniment reconnaissante à Dieu.


👉 Si vous aviez la possibilité de faire vous-même les questions/réponses laquelle vous seriez-vous posée et quelle réponse y auriez-vous apportée ?

J’avoue que vos questions sont très pertinentes et m’ont permis de dire l’essentiel sur moi. Néanmoins, si je devais en rajouter une dernière, ce serait :  


🫠 Et j’aurai affirmé mon bonheur d’être en bonne santé, d’avoir eu des parents formidables, d’avoir croisé sur mon chemin des personnes de grande qualité comme feu Président Omar BONGO, d’être en paix avec ma conscience et aussi, d’être entourée d’amour de mes proches. Ce sont eux qui, le moment venu, sauront exactement quoi dire de moi. C’est tout ce qui m’importe.



👉 En cette période des vœux, que peut-on vous souhaiter ?

🎬

Nous démarrons une nouvelle année et nous avons tous tendance à reprendre les mêmes souhaits ramassés par ci, par-là. Que faisons-nous ensuite une fois cela dit ? Je voudrais vivre cette nouvelle année dans la paix, la bonne santé, la réussite de mes projets et encore plus d’amour. Je saisis cette occasion pour vous remercier de m’avoir offert cette tribune pour échanger et vous souhaiter une belle année 2024 de bonne santé et de plein succès dans vos différentes entreprises.

 
 📷 À l'occasion de l’exposition itinérante des photographies Amazing Gabon à l'ambassade - juin 2023

Ségolène Royal  Présidente de "Désirs d'Avenir pour la Planète". Ancienne Présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes :
"Nous nous sommes rencontrées plusieurs fois car lorsque Liliane Massala a entendu parler des Maternités solaires réalisées par ma Fondation DA planète, notamment au Cameroun, elle a agi pour que des projets identiques voient le jour au Gabon. J’ai pu apprécier son efficacité et sa détermination."
Paris le 7 février  2024
   

📖 C'EST À LIRE 🔹️Liliane Massala est à initiative de l'écrire avec Elikia Mbokolo, du livre sur les 30 ans de médiation en Afrique du Président Omar Bongo, publié aux éditions Archipel une semaine avant son décès.


Peu d'observateurs, voici un demi-siècle, imaginaient que le « Cendrillon » de l'Afrique centrale serait capable de jouer un rôle de premier plan sur la scène africaine et de bénéficier d'une visibilité internationale. Ancienne « colonie », le Gabon a pourtant conquis sans heurts le statut d'Etat souverain. Tardivement créé, il a su prendre en charge la totalité de son territoire et connaît une indiscutable prospérité. Dans une Afrique perçue comme une terre d'émigration, dont la politique étrangère est trop souvent réduite à ses relations avec l'ancienne puissance coloniale, il est une terre d'immigration, ouverte au monde. Fort de la stabilité du pays et des ressources liées à la croissance économique, le président Omar Bongo a déployé depuis 1967, à l'échelle du continent africain, une diplomatie de la paix discrète mais volontariste. La multiplication des « sommets de crise » a vu s'accentuer ce rôle méconnu. Une action que cet ouvrage ― bénéficiant d'entretiens exceptionnels, en particulier avec Abdou Diouf, Kofi Annan, Jacques Chirac, Roland Dumas ― soumet à un bilan critique. Quatre décennies de conflits africains et de médiations sont ainsi évoquées. Autant de réussites, et parfois d'échecs, liés à la personnalité complexe d'Omar Bongo.


Propos recueillis par Nora Ansell-Salles auprès de Liliane Massala et de Ségolène Royal

mardi 6 février 2024

🔷️ AFRIQUE : Interview/ portrait de Denis Deschamps membre de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer

         
 🎬 ClipTiktok

AVANT PROPOS 
Denis Deschamps est membre de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer (ASOM) et ancien Délégué général de la Cpccaf (Conférence permanente des chambres consulaires et organisations intermédiaires africaines et francophones), qu’il a dirigé entre mi-2016 et fin 2023. Il est par ailleurs membre de de l’Académie d’intelligence économique et de la Société d’encouragement pour la promotion de l’industrie nationale.


👉 Bonjour Denis Deschamps, si vous deviez faire votre auto portrait que diriez-vous de vous ?

Arrivé à presque 60 ans, je suis désormais un « ancien » et je peux donc jeter un regard de sage sur mon parcours pour faire une juste appréciation sur ses principales caractéristiques : j’aime en fait me définir comme un « esprit léger », à défaut d’être totalement libre. Autant que cela semble possible dans un monde toujours plus documenté, je considère ainsi mon environnement avec empathie et curiosité, en contrepoids d’un grand « vide intérieur » que je prétend cultiver en secret.


👉 À quelle carrière vous destiniez-vous à 20 ans?

A 20 ans, je croyais à la fois à la Grande littérature et au Service public. Depuis lors, le monde a changé et mes aimables croyances d’alors ont été très sensiblement mises à mal. Sans verser pour autant dans la mélancolie ou penser que j’ai raison malgré tout, je garde mes yeux grands ouverts sur le monde, sachant qu’il n’était pas nécessairement mieux avant (Et pourtant ! : « laudator temporis acti »).


👉 Conférencier, expert  en  géopolitique et géoéconomie...vous  avez plusieurs cordes à  votre  arc... laquelle  préférez-vous ?

J’aime avoir un point de vue historique sur l’évolution du monde, qui n’est ni géopolitique, ni même géoéconomique, mais qui m’autorise, dans une certaine mesure, à manifester un point de vue distancié / mesuré : je sais pertinemment que « rien n’est vrai ; tout est permis », qui est le saint principe de réalité énoncé par le roi des montagnes (Edmond About).


👉 À quelle époque et dans quelle circonstance le monde de la géopolitique a-t-il croisé votre route ?

L’autre-monde m’a toujours attiré, en partie en raison de l’histoire ultra-maritime de ma famille et aussi parce que je pense que ce qu’on ne connaît pas est toujours beaucoup plus intéressant que ce qu’on connaît trop. Il y a 35 ans, j’avais étudié l’islam pakistanais, pour finalement me consacrer aujourd’hui et depuis 10 ans à la connaissance de l’Afrique, de préférence francophone.


📷 Quimper (novembre 2023), avec des membres des chambres consulaires du réseau de coopération Cpccaf

👉 Pouvez-vous nous dire deux mots de la conférence du 20 décembre dernier
"Pour une nouvelle Francophonie" / et de votre intervention sur le thème : "Refonder la Francophonie en s’appuyant sur les forces vives de l’Afrique" ?

La francophonie est un sujet qu’il faut défendre raisonnablement, c’est-à-dire aussi sous son angle essentiellement économique et très majoritairement africain. Je souhaite ainsi que la nouvelle Afrique « souveraine » puisse se développer à partir des forces vives du continent et également des acteurs qui les accompagnent, comme le groupe AFD – Agence française de développement en a récemment manifesté la volonté lors d’une conférence organisée le 23 janvier 2024 par AfricaPresse (Alfred Mignot), en présence des ambassadeurs africains de Paris.

Maintenant, il faut espérer que ce type de réunions génère une dynamique positive pour la croissance africaine. Pour cela, je pense qu’il faut que les opérateurs français, avec le soutien de nos acteurs publics (AFD, Proparco, Expertise France, BPI, Business France), puissent effectivement se placer dans une logique de partenariat concret visant à soutenir plus particulièrement l’industrialisation du continent. Car, sans industrie, l’Afrique n’arrivera jamais à absorber la masse considérable de jeunes qui arrivent chaque année sur le marché du travail et les problèmes iront en s’aggravant.


👉 Particulièrement intéressé, pour ne pas dire passionné, par l'Afrique vous avez  pris part à la conférence https://www.africapresse.paris/REPLAY-Grand-succes-de-la-XIIe-Conference-des-Ambassadeurs-Africains-de-Paris 
de Africa presse
dédiée au partenariat renouvelé du Groupe AFD avec l’Afrique  le 23 janvier  dernier.
Pouvez-vous nous en faire le résumé ?

Il y aura d’autres étapes pour l’Afrique et la francophonie. Toutes les bonnes volontés doivent ainsi se mobiliser, car les enjeux ne sont pas négligeables. On peut même craindre qu’ils ne soient effectivement insurmontables, compte tenu notamment de contextes têtus, mais nous devons continuer à croire que nous pouvons, nous devons le faire, comme si nous étions toujours jeunes d’esprit et en mesure de mettre en place une diplomatie économique plus efficace qu’elle ne l’est aujourd’hui.
En tout état de cause, il faut penser d’abord à cette jeunesse africaine à laquelle des anciens, tels que moi, doivent pouvoir encore prodiguer d’excellents conseils. 

       🎬 ClipTiktok


Je nourris à l’endroit de Denis une récente mais profonde amitié. Nous œuvrons tous les deux sur et pour le continent africain à qui nous consacrons beaucoup de notre affection et de notre temps. C’est à ce titre que j’ai eu le plaisir de prononcer le discours d’installation de Denis à l’Académie des Sciences de l’Outre-mer.

Denis est la continuation d’une longue lignée familiale consacrée à l’Afrique, à l’Extrême-Orient et à l’Outre-mer. Les Deschamps ont donné à la France plusieurs personnalités au service du pays, dans ce que l’on appelait à l’époque les colonies. De son arrière-grand-père qui a accompagné Gallieni à Madagascar à son père, ambassadeur aux Comores et au Burkina Faso. Denis continue dans cette voie-là.

Il a construit une carrière tournée vers les coopérations économiques, les partenariats internationaux, l’intelligence économique et l’Afrique. Car l’avenir de l’Afrique n’est pas seulement politique, diplomatique ou militaire, il est d’abord et avant tout économique. Denis se consacre à ce rôle fédérateur depuis des années pour favoriser un environnement favorable au développement. Et il n’oublie pas la dimension importante de la francophonie. Il y croit beaucoup. 

Je voudrais ajouter que Denis dispose d’un sens de l’humour aussi fin que discret, qualité si utile et si unificatrice dans le monde francophone. Cela lui permet de jouer un rôle de rassembleur, de fédérateur d’énergies et de porteur de conviction, en créant une atmosphère empathique autour de lui.

Propos recueillis  par  Nora  Ansell-Salles  auprès  de Denis  Deschamps et de Étienne  Giros

🔷️ Les éléments  de cet article  sont libres de tout droit, sous réserve  de les sources.

lundi 5 février 2024

🟥 TRIBUNE : Mettons fin à la propagation impunie de fausses informations médicales !

AVANT PROPOS 
Les signataires de cette tribune représentent des dizaines de milliers de médecins, qui dénoncent les dérives constatées sur les réseaux sociaux et dans certains médias à grande audience, qui partagent et diffusent de fausses informations scientifiques et médicales et qui mettent en danger la santé publique en général et celle de nos patients en particulier.


Nous, médecins, chercheurs, et sociétés savantes médicales, sommes très préoccupés par les dérives constatées sur les réseaux sociaux et dans certains médias à grande audience, qui partagent et diffusent de fausses informations scientifiques et médicales. Nous tenons à réaffirmer notre soutien indéfectible envers les professionnels de la santé qui s'efforcent de fournir au grand public des informations claires et loyales, fondées sur les données scientifiques. 
  
Récemment, nous avons entendu que les vaccins anti-COVID seraient inefficaces, ou pire, responsables de cancers ou de la maladie de Creutzfeldt-Jakob alors qu’aucune donnée épidémiologique ne rapporte une quelconque augmentation de ces maladies en lien avec la vaccination. D’autres n'hésitent pas à affirmer que les vaccins anti-COVID sont responsables d'accidents vasculaires cérébraux ou d'infarctus du myocarde, en contradiction avec plusieurs études épidémiologiques dont deux études françaises menées par EPI-PHARE, études qui n’ont constaté aucun lien entre ces pathologies et les vaccins à ARNm. Par ailleurs, aucune donnée crédible de biologie moléculaire ne corrobore l'idée d'une intégration de brins d'ADN vaccinaux dans le génome humain à partir de vaccins à ARN messager. Ces déclarations inquiétantes mettent en lumière la volonté de certains de semer la confusion et la peur dans le grand public avec des informations non étayées. Il est essentiel de rappeler que les affirmations médicales doivent reposer sur des données solides issues de la science. Les effets indésirables des vaccins s’observent pour l’essentiel dans les jours qui suivent les injections, au plus tard quelques semaines après. Ainsi, suite au constat de thromboses graves chez des sujets jeunes avec l’un des vaccins anti-COVID utilisant un vecteur viral, son utilisation a été suspendue sans jamais rien cacher au public. Ces cas sont néanmoins demeurés très rares et illustrent le fait que le système national et international de pharmacovigilance a parfaitement fonctionné. 
  
Nous déplorons que certains individus et médias profitent de la crédulité d’une partie de la population, contribuant ainsi à mettre leur santé en danger. Dans ce contexte, il est plus que jamais impératif de soutenir la législation sur les dérives sectaires actuellement en cours de révision à l'Assemblée Nationale, plus précisément en introduisant des sanctions pour ceux qui incitent à abandonner ou dénigrer un traitement médical reconnu. De même, l'article 27 de la loi de 1881 sur la liberté de la presse concernant la publication, la diffusion ou la reproduction de fausses nouvelles qui s'applique en cas de trouble à la paix publique devrait également concerner les cas de mise en danger de la santé publique. 
 
Face à la désinformation médicale relayée par des opportunistes, qui ont le plus souvent quelque chose à vendre, nous appelons à une régulation plus stricte des réseaux d’information pour protéger les citoyens. Nous réaffirmons notre soutien à la vaccination, pour prévenir plutôt que guérir. Nous affirmons la primauté de l’éclairage de la démonstration scientifique. Nous réaffirmons notre engagement médical total contre les maladies. Il est temps de choisir le camp de la santé contre toute forme d’obscurantisme. 
    

   ✒️ SIGNATAIRES 
 
Dominique Deplanque, Président de la Société Française de Pharmacologie et 
Thérapeutique 
Manuel Rodrigues, Président de la Société Française du Cancer 
Mathieu Molimard, président honoraire du Collège National de Pharmacologie Médicale 
Jérôme Barrière, Membre du conseil scientifique de la Société Française du Cancer 
Rémi Salomon, Président de la Conférence Nationale des Présidents de CME de CHU 
Alain Fischer, Président de l’Académie des Sciences 
Bernard Castan, Président de la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française 
Olivier Saint Lary, Président du Collège National des Généralistes Enseignants 
Christophe Leclercq, Président de la Société Française de Cardiologie 
David Laharie, Secrétaire Général de la Société Nationale Française de Gastro-Entérologie 
Luc Mouthon, Président de la Société Nationale Française de Médecine Interne 
Nathalie Salles, Présidente de la Société Française de Gériatrie et de Gérontologie 
Jean Yves Blay, Président d’Unicancer 
François Vrtovsnik, Président de la société Française de Néphro Dialyse et Transplantation 
Virginie Gandemer, Présidente de Société Française de Lutte contre les Cancers et les 
Leucémies de l'Enfant et de l'Adolescent 
Jean-Marc Classe, Président de la Société Francophone de Chirurgie Oncologique 
Véronique Vendrely, Présidente de la Société Française de Radiothérapie Oncologique 
Didier Mayeur, Président de l’Association Francophone des Soins Oncologiques de Support Annie Pierre Jonville-Bera, Présidente du réseau des Centres Régionaux de 
Pharmacovigilance 
Joelle Micallef, Présidente du réseau des Centres d'Évaluation et d'Information sur la 
Pharmacodépendance-Addictovigilance, 
Jérôme Marty, Président de l’Union Française pour une Médecine Libre-Syndicat 
Franck Devulder, Président de la Confédération des Syndicats Médicaux Français 
Agnès Giannotti, Présidente de MG France 
Mélanie Rica, Présidente Médecins pour Demain 
Patricia Lefébure, Présidente de la Fédération des Médecins de france 
Patrick Gasser, Président de l’Union Syndicale Avenir Spé - Le Bloc 
Patrick Pelloux, Président de l’Association des Médecins Urgentistes de France 
Jérémy Darenne, Président de l’Association Nationale des Etudiants en Médecine de 
France 
Raphaël Dachicourt, Président du Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants 
Florie Sullerot, Présidente de l’InterSyndicale Nationale Autonome Représentative des 
Internes de Médecine Générale 
 
 
 

   


dimanche 4 février 2024

La chirurgie esthétique chez les hommes devient courante!

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La chirurgie esthétique chez les hommes devient courante! Par le Dr Vladimir  Mitz 

On assiste progressivement à une montée en puissance de la demande de chirurgie esthétique chez l'homme; on était parti d'environ 8% des demandes en 1990 pour arriver actuellement jusqu'à 14 %, dans les statistiques faites par l'ISAPS, une société de chirurgie esthétique qui s'étend dans le monde entier et dont les chiffres sont considérés comme les plus fiables dans le domaine de la statistique en chirurgie esthétique. 
Cette demande en augmentation est constatée par tous les praticiens à des degrés divers; en effet les opérations les plus demandées par les hommes ne sont pas celles qui sont les plus demandées par les femmes; ainsi l'opération la plus fréquente chez l'homme reste les implants capillaires, dont les techniques ont fait d immenses progrès grâce à la robotisation du prélèvement de chaque cheveux et de la greffe par l'implantation toujours grâce à ce stylo robot: Il y a ainsi très peu de perte de greffons. 
Puis viennent les interventions concernant les paupières qu'il faut rajeunir, des gestes d'injection d'acide hyaluronique ou de Botox au niveau du visage, et aussi la sculpture du corps en enlevant la graisse au niveau de l'abdomen et du tronc. 
La demande de lifting cervico-facial est plus rare que chez la femme, avec des variantes techniques, telle la cervicoplastie qui consiste à enlever directement l'excédent de peau et de graisse formant le double menton. 
Enfin les opérations trans genre connaissent un certain succès notamment dans les centres spécialisés dont il en existe un certain nombre dans les grandes villes universitaires, oùu des collègues se sont spécialisés dans ces opérations ; mais bien sûr il est plus difficile de recréer l'anatomie masculine si l'on part d'un corps féminin, plutôt que l'inverse qui est de féminiser un homme: tous les étages du visage du torse et des organes génitaux peuvent être alors transformés avec un succès confondant. 
Dans mon expérience l'homme est un excellent patient, il sait exactement ce qu'il veut car il s'est renseigné auparavant sur Internet,ou il vient par recommandation via le bouche à oreille; il est moins inquiet que la que la femme avant une opération de chirurgie esthétique, par contre il est très exigeant: Il est fréquent que les hommes demandent une petite retouche au niveau des opérations des paupières supérieures tombantes, et qu'on soit obligé de pratiquer des retouches tel un relèvement du sourcil, appeler brow lift aux États-Unis. 
Un élément positif dans le développement de la demande de chirurgie masculine est représenté par ce que font les acteurs iconiques qui ont plus de 50 ans, et dont l'apparence améliorée par la chirurgie esthétique décomplexe certains hommes qui étaient jusque-là très 
réticents, pour ne pas céder aux sirènes de la chirurgie esthétique;celle ci est considérée comme une futilité inutile pour séduire; le changement de paradigme vient du fait que l'homme aussi a besoin de se plaire, ce qui fait que l'apparence en selfie, constatée surtout après le confinement lié à la covid, et que l'on appelle communément l'effet zoom, joue un rôle certain dans la prise de conscience d'un vieillissement inéluctable mais qui devient insupportable. 
Dr Vladimir  Mitz 



Lien vers l'ensemble des interviews & tribunes que le Dr Vladimir Mitz a accordé à "Mine d'Infos"