Nora ANSELL-SALLES

vendredi 23 janvier 2015

Santé mobile et connectée : les innovations sont encore à venir !

Une fois n'est pas coutume j'ai un chouchou parmi les candidats le Chèque Santé
#TSM2015
@dmdsante
DOSSIER DE PRESSE
Conférence de presse
jeudi 15 janvier 2015
contacts presse : LauMa communication
Tél. 01 73 03 05 20 • contact@lauma-communication.com • @laumacom
Laurent Mignon • Port. 06 10 17 54 84 • laurent.mignon@lauma-communication.com
Pauline Jagot Lacoussière • Port. 06 87 78 04 74 • pauline.lacoussiere@lauma-communication.com
TSM 2015 2 PARIS
sommaire
Santé mobile et connectée : informer, éduquer et décloisonner ! 3
Guillaume Marchand
Fondateur et Président de dmd Santé, Président des Trophées de la Santé Mobile
Les Trophées de la Santé Mobile 4
Les Prix de la Santé Mobile 2015 5
• Catégories applications mobile de santé
destinées aux professionnels de santé, les lauréats
• Catégories applications mobile de santé
destinées au grand public ou aux patient, les lauréats
L’assureur, nouvel acteur de la santé mobile et connectée 7
4 questions à François Larcher
Responsable Projet & Innovation, Groupe Pasteur Mutualité
Les Tremplins de la Santé Mobile 10
• Les 8 finalistes
Sanofi : stimuler l’innovation pour offrir des solutions de santé
au plus proche des besoins des patients 14
Santé mobile et connectée, comment réguler ? La table ronde 15
TSM 2015 3 PARIS
ÉDITO
Santé mobile et connectée : informer, éduquer et décloisonner !
Informer, éduquer et décloisonner, voici les 3 mots sous lesquels je souhaite placer cette deuxième
édition des Trophées de la Santé Mobile. Des trophées qui s’adressent tout aussi bien aux applications
mobiles qu’aux objets connectés et sont tournés vers les patients, le grand public, les professionnels de
santé, les entreprises de santé, les start-ups, les pouvoirs publics…
Informer, car l’information doit être la base de la santé mobile et connectée. Trop souvent présentée
comme un gadget, la santé mobile et connectée est tout simplement l’avenir de la santé. Il est donc
temps de rétablir certaines vérités : la brosse à dents connectée n’est pas un gadget ! Elle a sa
place dans l’éducation à la santé bucco-dentaire et est porteuse de sens dans le cadre du suivi de la
prévention des maladies parodontales, notamment, chez les diabétiques. Faciliter la géolocalisation des
points de diffusion gratuite des préservatifs via une application mobile est pratique mais c’est aussi un
geste de sensibilisation contre les infections sexuellement transmissibles… Seule l’information permettra
de replacer la santé mobile et connectée où elle a tout sa place : dans la santé !
Éduquer, comment penser une application mobile ou un objet connecté de santé sans penser à la
nécessité de développer l’éducation qui va avec ? Il s’agit donc d’introduire la santé mobile et connectée
dans les programmes de formation initiale et continue des professionnels de santé et de développer
des programmes d’éducation thérapeutique incluant le bon usage des applications mobiles et des
objets connectés. De fait, et sans rentrer dans le débat sur la frontière avec le dispositif médical et le
“comment” réguler ce nouveau monde, ceux-ci sont ou seront des produits de santé en tant que tels.
En dernier lieu, j’ai choisi le verbe “décloisonner”. Notre système de santé français, s’il veut conserver ses
valeurs, se doit de cesser d’agir en silo. Comment peut-on imaginer reconfigurer l’hôpital et le tourner
vers la ville sans prendre en compte l’avis des professionnels de santé libéraux, leurs besoins et attentes
en termes d’échanges d’informations ? Comment déclarer que le patient est au coeur du parcours de
soins sans le solliciter dans la construction de celui-ci et lui demander ce qu’il est prêt à partager avec
son médecin ? Comment parler d’innovation sans faciliter le développement des entreprises innovantes
en collaborant simplement et efficacement avec les professionnels de santé ? Comment aborder le
bon usage des produits de santé sans permettre aux entreprises de santé d’accompagner la vie de ces
produits au plus prêt des patients via la santé mobile et connectée ?
La santé mobile et connectée est une chance ! D’abord pour nous tous en tant que patients ou
potentiels patients, puis pour les professionnels de santé et pour la relation médecin-patient qu’elle peut
permettre d’enrichir. Mais elle est également une chance de reconstruire notre système de santé et de
l’orienter du soin vers le prendre soin, du curatif vers le préventif. Encore faut-il informer, éduquer et
décloisonner !
Guillaume Marchand
Fondateur et Président de dmd Santé
Président des Trophées de la Santé Mobile
TSM 2015 4 PARIS
les trophees de la santé mobile
Les applications et leur éligibilité
Est éligible aux Trophées de la Santé Mobile toute application santé pour smartphones et
tablettes recommandée sur www.dmdpost.com. Pour cela, elle doit avoir obtenu une note égale
ou supérieure à 16/20 de la part du panel d’évaluateurs indépendants et bénévoles, composé de
professionnels de santé, patients et bien portants.
Les applications en lice pour les Trophées sont séquencées en 2 grands thèmes : celles à
destination des personnes malades et du grand public d’un côté, évaluées par un jury composé
de représentants d’associations de patients ; et celles à destination des professionnels de santé
de l’autre, évaluées uniquement par les représentants de sociétés savantes ou d’associations de
professionnels de santé.
6 Trophées décernés
Le 26 janvier, 6 Trophées seront donc attribués parmi les applications ayant reçu un Prix dans
leur catégorie :
• Le Trophée 2014 de l’application mobile de santé “coup de coeur des internautes”
avec le soutien de Interaction Healthcare et de FrenchWeb
(ce Trophée ayant fait l’objet d’un vote en ligne ouvert à tous).
• Le Trophée 2015 de l’application de suivi santé
avec le soutien d’Orange Healthcare et de Pharmaceutiques
• Le Trophée 2015 de l’application mobile professionnels de santé
avec le soutien du Groupe Pasteur Mutualité et de What’s Up Doc, le magazine des jeunes
médecins
• Le Trophée 2015 de l’application mobile patients/grand public de santé
avec le soutien de Withings et de Doctissimo
• Le Grand Trophée 2015 de l’application mobile de santé
avec le soutien de Sanofi Diabète
• et, nouveauté 2015, le Grand Trophée de l’objet connecté de santé
avec le soutien de 20 Minutes Se coacher
TSM 2015 5 PARIS
les prix de la santé mobile
Répartis entre les applications à l’attention des professionnels de santé (19 catégories) et les
applications destinées aux grand public et aux patients (15 catégories), ces Prix sont destinés
à mettre en lumière les applications mobiles de santé au sein de leur domaine spécifique :
santé au quotidien, santé des enfants, maladies cardiaques, diabète... pour le versant grand
public ; cardiologie, néphrologie, soins infirmiers, anesthésie-réanimation, pneumologie... pour
les professionnels de santé.
À noter, dans certaines catégories, aucune application n’était malheureusement éligible, soit
parce qu’elle n’avait pas obtenu la note minimale de 16/20 sur www.dmdpost.com, soit parce
qu’il n’existait pas d’application francophone dans cette thématique. De plus, le jury se réservait
le droit de ne pas décerner de Prix dans certaines catégories voire de Trophées...
Sur les 34 catégories représentées, les membres du jury ont du se prononcer sur 23 catégories.
De fait, dans 11 catégories aucune application n’étaient éligibles. Au final, ce sont 18 Prix qui ont
été attribués.
Prix de la Santé Mobile 2015, catégories applications mobile de santé
destinées aux professionnels de santé, les lauréats
19 catégories, 12 avec des Apps éligibles, 9 prix attribués versus 7 en 2014
• Outils transversaux : URG de Garde
Conception l’équipe du Professeur Frédéric Adnet, service d’urgence de l’Hôpital
Avicenne de Bobigny, réalisation John Libbey Eurotext
• Radiologie / anatomie : Musculoskeletal Ultrasound
Conception Dr. Jean-Louis Brasseur, Dr. Gérard Morvan et Pr. Nicolas Sans,
réalisation Qualia Systemes
• Hépato-gastro-entérologie : Hepatoweb Mobile
Conception et réalisation Didier Mennecier
• Néphrologie : iRein AFU
Conception Association Française d’Urologie, développement SPdesigner
• Rhumatologie : Indice Algo Fonctionnel Lequesne
Conception et édition Laboratoires Expanscience
• Gynécologie : Protocoles
Conception Réseau Aurore, réalisation Matelli
• Pneumologie : Guide des thérapeutiques inhalées dans l’asthme et la BPCO
chez l’adulte
Conception et réalisation Elsevier Masson
• Oncologie : Onco-Logik
Conception et réalisation Réseau ONCOLOR
• Soins Infirmiers : iPansement
Conception et réalisation Elevate
TSM 2015 6 PARIS
les prix de la santé mobile
Prix de la Santé Mobile 2015, catégories applications mobile de santé
destinées au grand public ou aux patients, les lauréats
15 catégories en tout, 11 avec des apps éligibles, 9 prix attribués versus 12 en 2014
• Santé au quotidien : mesvaccins
Conception Groupe d’Études en Préventologie, réalisation Paul-Henri Koeck
• Diabète : DiabetoPartner
Conception et réalisation MSD France, en partenariat avec la Fédération Française
des Diabétiques
• Sida et MST : TUP
Conception et réalisation MSD France avec l’Association HF Prévention
• Allergie, asthme et maladies respiratoires : ArbrallegiK,
Conception et réalisation laboratoire ALK Abelo en partenariat avec le Réseau
National de Surveillance Aérobiologique
• SEP et autres maladies neurologiques : SAMSEP
Conception Merck Serono, développement Callimedia
• Maladies rhumatismales et autres maladies des os et articulations : Arthmouv
Conception et développement Sanofi France
• Maladies du foie et des intestins : HepatoWeb HD
Conception et réalisation Didier Mennecier
• Cancer, lymphomes, leucémies : iChemoDiary
Conception et réalisation MSD France
• Santé de l’enfant : Ludicalm
Conception et réalisation Sylvie Marie Brunet
TSM 2015 7 PARIS
l’ass ureur, nouvel acteur de la santé mobile et connectée
Le Groupe Pasteur Mutualité est un groupe mutualiste d’assurances de premier plan, administré
par des professionnels de santé. En résumé, les adhérents du Groupe Pasteur Mutualité sont
tout autant des professionnels de santé que de “potentiels patients”. Cette spécificité entraine
une expertise particulière portée, notamment, par François Larcher, Responsable Projet &
Innovation. Questions-réponses autour de 4 points clés liés à la santé mobile et connectée.
Comment accompagner le développement des pratiques des professionnels de santé ?
L’ensemble des retours que nous avons aujourd’hui de la part des praticiens démontre que la
confiance ou la défiance dans les nouvelles technologies n’est pas un problème. D’ailleurs, un
sondage du printemps dernier indiquait que seuls 12 % des 30 % de médecins n’utilisant pas
d’application mobile de santé dans leur pratique ne le faisait pas en raison d’un problème de
confiance.
La réalité est, de fait, plus simple. Les professionnels de santé ont un réel manque de temps,
notamment pour ceux exerçant en libéral. Ce manque de temps les empêche de réaliser une veille,
d’étudier les applications mobiles de santé pouvant les aider dans leur pratique. Ce phénomène
est d’autant plus important que, vu de l’extérieur, le marché des applications mobiles de santé
semble être un réel labyrinthe. Comment trouver l’application utile ? Être certain que ce soit la
bonne sans passer trop de temps à les essayer les unes après les autres ? La défiance n’est donc
pas vis-à-vis de la santé mobile en tant que telle mais elle s’exprime face à chaque application.
Et lever cette défiance implique du temps pour chercher, comparer, analyser en fonction de ses
besoins et de sa pratique.
Peut-on réellement demander à un professionnel de santé, en fin de semaine, après avoir exercé
70 heures, de réaliser des tests… Dans le monde hospitalier, ce manque de temps peut être
pallié, en partie seulement, par le bouche-à-oreille et la recommandation entre pairs mais dans
le monde libéral, les échanges sont moins nombreux et les pratiques plus diversifiées.
De ce constat est donc née l’idée d’aider, d’accompagner ces médecins, ces professionnels de
santé dans le décryptage de ce monde des applications mobiles de santé. Pour ce faire, nous
avons développé, en partenariat avec dmd Santé, une application spécifique : “GPM e-santé”.
Elle permet de retrouver facilement et simplement les applications mobiles de santé selon sa
spécialité, sa pratique et de bénéficier des évaluations réalisées par dmd Santé.
Quel est l’impact des applications mobiles et des objets connectés de santé sur la relation
médecin-patient ?
Dans le domaine des applications de relation médecin-patient, il semble que tout reste à faire.
Selon le même sondage, moins de 10 % des médecins ont déjà téléchargé une application pour
ensuite la conseiller à leurs patients… Ce taux de 10 % n’est pas étonnant. Comment conseiller
une application à son patient alors qu’on ne connaît pas bien ce secteur ? Je tiens toutefois
à nuancer ce propos et à préciser que les choses évoluent. De plus en plus couramment des
patients demandent l’avis de leur médecin sur des applications mobile ou des objets connectés.
De fait, aucun médecin, aucun professionnel de santé n’échappe à cette demande des patients.
Le patient est le moteur de la santé mobile et connectée. Avec la généralisation de cette
demande, l’ensemble du corps médical et paramédical est entraîné dans cette dynamique.
TSM 2015 8 PARIS
l’ass ureur, nouvel acteur de la santé mobile et connectée
De plus et contrairement à ce que certains auraient pu craindre, la santé mobile ne distend
pas les liens entre patient et médecin. Elle permet de prolonger la consultation et le permettra
encore plus avec le développement des objets connectés de santé. Il est donc nécessaire
d’accompagner les professionnels de santé dans cette numérisation de la santé.
Les échanges que nous avons aujourd’hui avec les médecins ne sont pas “Est-ce que les
patients ne vont pas devenir médecin ? Est-ce les applications ne vont pas se substituer aux
professionnels de santé ?” mais s’articule autour de “Comment les applications et les objets vont
améliorer, voir rendre plus intelligente, la relation qui s’opère lors de la consultation ?”. Notre rôle
et notre volonté d’assureur de professionnels de santé sont donc de favoriser le développement
de cette nouvelle relation.
Les objets connectés de santé provoquent-ils un nouveau choc du numérique en santé ?
Après le web avant-hier, les applications mobiles hier et aujourd’hui, les objets connectés sont
effectivement un nouveau pallier. Mais le vrai pallier n’est pas tant l’objet en lui-même que les
données qu’il génère et donc l’usage qui peut en être fait notamment dans la pratique médicale
quotidienne.
Une étude récente précisait que 13 % des Français possèdent un objet connecté de santé et
parmi ceux-ci 25 % partageraient leurs données avec leur médecin et ce principalement en leur
adressant des rapports PDF ou en leur faisant visualiser les données, lors des consultations,
sur l’écran de leur smartphone ou de leur tablette. Ce principe, encore réalisable avec un faible
nombre d’utilisateurs, ne pourra plus être pratiqué demain lorsque un large nombre de Français,
malades ou non, souhaiteront adresser leurs données à leur médecin.
De plus et dès aujourd’hui, certains patients ont directement inscrit l’e-mail de leur médecin dans
leur application afin que celle-ci adresse automatiquement les rapports, les relevés de tension,
de poids… Il est donc nécessaire que le praticien guide le patient dans un usage approprié des
objets connectés et des données qui en sont issues. Malheureusement, aujourd’hui, il n’y a pas
encore de guide de bonne pratique, de recommandation spécifique à ce domaine.
Aucun médecin n’a intérêt à recevoir tous les matins les relevés de poids de ses patients, sauf
cas particulier évidemment. Le médecin doit donc apprendre et découvrir les possibilités de ces
outils pour indiquer à ses patients qu’il lui suffit de recevoir une courbe de tendance, d’évolution
du poids tous les mois ou selon le rythme approprié. Le médecin doit donc s’impliquer dans la
santé mobile pour que celle-ci soit au bénéfice de la relation médecin-patient et de la santé du
patient.
Derrière ce sujet de l’appropriation de la santé mobile et connectée et des données qui y sont
liées, il est évident que le patient devient de plus en plus acteur de sa santé et les professionnels
de santé en sont de plus en plus conscients au fil de leur rencontre avec des patients connectés.
Il est donc temps que la formation médicale, initiale ou continue, s’empare de ce champ et
permette de mettre les médecins non seulement au niveau des pratiques des patients mais
surtout leur permette de définir leurs pratiques en fonction de leurs patients et des connaissances
scientifiques et médicales.
C’est pourquoi, courant 2015 nous allons dédier des colloques à la e-santé, sur Paris, puis en
région, afin de favoriser le décryptage de la santé mobile et connectée. C’est ce qu’on pourrait
appeler le premier niveau de la formation.
TSM 2015 9 PARIS
l’ass ureur, nouvel acteur de la santé mobile et connectée
Quel est aujourd’hui l’usage que doit avoir un assureur, tel que le Groupe GPM, de la santé
mobile et connectée ?
Tout d’abord, je tiens à préciser qu’en France lorsque l’on parle de santé connectée et d’assurance,
une crispation se produit, un apriori se dévoile, liés à l’exploitation des données. Pourtant, une
exploitation des données, en un sens qui consisterait à créer un risque individuel alors que le
système d’assurance repose sur la mutualisation du risque, est d’abord et avant tout un pur
fantasme.
Le réel intérêt des assureurs santé, en tout cas celui qui correspond aux valeurs et à la vision
du Groupe GPM, est de dire : aujourd’hui, l’assureur évalue un risque et fait payer une prime en
fonction de l’évaluation de ce risque, puis, en cas de maladie, de sinistre, au sens assurantiel,
compense le sinistre. Demain, l’utilisation des données de santé, de façon intelligente, doit
permettre à l’assureur d’être un coach, un accompagnant.
Un assureur est évalué sur sa capacité à évaluer ou rembourser un sinistre. Il devrait l’être sur sa
capacité à, si ce n’est éviter, tout du moins faire diminuer le nombre et l’impact des sinistres de
ses adhérents. De plus, il est évident que les nouvelles générations ne voudront plus payer pour
une assurance qui n’intervient qu’après le sinistre. Ils vont rechercher une assurance qui apporte
un service tout au long de sa couverture.
Le vrai rôle de l’assureur est donc d’être un réducteur de risques et non un compensateur de
sinistres. En terme d’assurance santé, la santé mobile et connectée est donc une chance car
elle peut nous permettre d’accompagner et d’apporter à nos adhérents de réels services ; des
services tournés davantage vers la prévention et donc vers une baisse de la sinistralité.
TSM 2015 10 PARIS
leS TREMPLINS DE LA SANTÉ MOBILE
Un booster d’innovation
Pour Guillaume Marchand, s’arrêter au constat du nécessaire développement d’innovations ne
pouvait être suffisant. C’est pourquoi, pour cette deuxième édition des Trophées de la Santé
Mobile et afin de stimuler l’innovation, dmd Santé a initié les 1ers Tremplins de la Santé Mobile
aux côtés, notamment, de Wellfundr, la première plateforme de crowdfunding en France dédiée
à la santé et la e-santé.
L’objectif est clair : mettre en exergue les meilleurs projets d’applis ou d’objets connectés de
santé aujourd’hui en France et favoriser leur éclosion !
51 projets issus de start-up, de professionnels de santé, d’étudiants… de toute la France
“La diversité des dossiers reçus, allant de la prévention à la formation des professionnels de
santé, en passant par le soutien à l’observance thérapeutique ou la compensation du handicap,
démontre non seulement la capacité d’innovation liée à la santé mobile et connectée mais
également une vraie volonté d’amener des solutions à forte valeur ajoutée pour les patients
en prenant en compte leurs besoins et usages dans leur globalité. Cette volonté d’aider
concrètement les patients en s’intégrant dans leur quotidien pourrait également s’adresser à
l’ensemble des acteurs : les aidants, les familles, médecins, pharmaciens, infirmiers…” tient à
souligner le Dr Emmanuel Capitaine, Président du Jury des Tremplins de la Santé Mobile et
Responsable Innovation, Sanofi France.
De fait, parmi les 51 dossiers :
• 11 s’adressent à une pathologie spécifique (diabète, maladie de Parkinson, Alzheimer…)
ou à compenser un handicap (perte de la voix…),
• le même nombre de projets s’oriente sur l’amélioration des aspects médico-sociaux,
la gestion des cabinets médicaux, des services hospitaliers, des pharmacies, la santé
publique…
• 8 sont destinés à favoriser la prévention en santé ou à développer l’activité physique,
• 5 participent à l’autodiagnostic et / ou à l’automédication,
• 5 sont dédiés à l’éducation thérapeutique du patient, la formation initiale ou continue
des professionnels de santé et les bonnes pratiques…
• les 11 autres projets s’étendent sur des domaines aussi diversifiés que l’observance,
la pharmacovigilance, les urgences, l’accompagnement, la relation médecin-patient
ou la téléconsultation.
51 projets, 8 finalistes…
Sur la base des dossiers reçus, les membres du jury des Tremplins de la Santé Mobile ont
sélectionné 8 finalistes qui pitcheront en direct, le 26 janvier 2015, devant le jury et le public des
Trophées de la Santé Mobile afin de soutenir leurs idées.
Se basant sur des critères de sélection bien définis (pertinence du projet, caractère innovant,
viabilité économique…), les membres du jury ont retenu pour la finale 8 projets, 5 issus de startups
et 3 déposés par une interne en ORL, un enseignant-chercheur en psychologie de la santé
et un particulier.
TSM 2015 11 PARIS
leS TREMPLINS DE LA SANTÉ MOBILE
Les 8 finalistes
Abracadacook d’Abracadacook
L’innovation d’AbracadaCook, par le biais d’applications mobiles et de réseaux sociaux, permet
de simplifier et « normaliser » l’organisation des menus pour les personnes ayant une alimentation
spécifique à une pathologie ou celles souhaitant avoir une alimentation saine et équilibrée. Une
table d’association entre les ingrédients et leur « contribution santé » est établie pour chaque
pathologie. L’innovation de service d’AbracadaCook consiste à apporter un conseil personnalisé,
à permettre aux patients de partager leurs recettes et de réduire le sentiment d’isolement. Les
diététiciens valident ensuite les liens établis entre les pathologies et ces recettes. Abracadacook
permet l’interactivité pour les praticiens/diététiciens qui pourront consulter sur une seule
plateforme tous les menus de leurs patients ; évaluer si les menus proposés par un patient
respecte bien les objectifs fixés ; amener des corrections sur les menus et ainsi aider les patients
à s’approprier plus facilement leur « nouvelle » alimentation.
Application mobile de développement et renforcement de la motivation et de la volition
associées aux changements de comportement de Laurent Muller, enseignant-chercheur en
psychologie de la santé
Le projet présenté ici constitue une réponse aux difficultés que rencontre actuellement le
monde médical face à l’inobservance thérapeutique des patients. En effet, il est souvent difficile
de comprendre pourquoi un patient refuse un traitement, ou ne suit pas la posologie indiquée,
ou ne parvient pas à mettre en place des comportements sains comme l’arrêt du tabac, la
pratique d’une activité physique régulière, ou un régime alimentaire équilibré. L’objectif de
ce projet est de pouvoir développer un outil de soutien à la prise en charge des populations
confrontées à une maladie chronique et à une gestion complexe de leur hygiène de vie. Il
s’agit d’un support auquel le monde médical pourra faire appel afin de permettre au patient
d’accéder facilement à un coaching visant à l’aider à surmonter les difficultés liées à sa situation
médicale et aux changements de vie nécessités par cette situation. Non seulement le coaching
offert par l’application visera le développement et le renforcement de la motivation chez le
patient à changer son comportement, mais aussi, il permettra d’accompagner le patient dans
son engagement, ses premiers pas, et d’anticiper les rechutes et les échecs afin de mieux les
prévenir.
Chèque Santé de Care Labs SAS
Chèque Santé est le 1er titre prépayé dématérialisé dédié aux prestations de Santé financé par
l’Entreprise, le Comité d’Entreprise, les Collectivités, les Associations et les Services Sociaux
à l’attention de leurs salariés, usagers, bénévoles, bénéficiaires. La dématérialisation prend la
forme d’applications mobiles disponibles gratuitement : le crédit Chèque Santé® est affecté par
le Client à ses Bénéficiaires ; ces derniers présentent un QR code (via l’application bénéficiaire) au
professionnel de santé de leur choix au moment du règlement de la prestation ; le professionnel
de santé flashe ce QR code avec son propre smartphone, renseigne le montant de la prestation
et fait valider la transaction par un code PIN à son patient ; la demande d’appel de fond est
ainsi transférée au service comptable de la société CARE LABS pour règlement. Le QR code
bénéficiaire peut également être conservé sous la forme d’une carte prépayée ou sur simple
impression papier. Le professionnel de santé qui ne souhaiterait pas utiliser son smartphone
pour procéder ainsi, peut effectuer le règlement à partir de son compte personnel créé sur la
plateforme web du site Chèque Santé.
TSM 2015 12 PARIS
leS TREMPLINS DE LA SANTÉ MOBILE
MyDocteo d’ePOPHYSE
myDocteo est la première application numérique communautaire de régulation du trafic dans
les salles d’attente des cabinets médicaux. Elle permet de façon simple, rapide et gratuite la
communication aux patients, d’une information en temps réel au sujet des retards de consultation
qu’occasionnent parfois les imprévus liés à la pratique consciencieuse des soins à la personne.
Lorsqu’elle est informée d’un retard, l’appli myDocteo délivre l’heure actualisée de leur rendezvous
aux Doctéonautes qui peuvent ainsi se présenter au cabinet de leur praticien quelques
minutes seulement avant qu’il ne les reçoive en consultation. Chacun est ainsi en mesure de
réorganiser son emploi du temps et de profiter de son temps libre où il veut et comme il le
souhaite. Une fonction de rappel automatique de rendez-vous permet également d’éviter les
oublis ou les erreurs de dates. En utilisant myDocteo, les patients gagnent en liberté de vie et
les médecins en confort de travail.
Les bonnes pratiques à portée de main – Pour tous! de 360 Medical
Lancée officiellement en avril 2014, 360 medical est la bibliothèque 2.0 des bonnes pratiques
médicales réservée aux médecins. Cette plateforme, gratuite et actualisée, accessible sur
ordinateur ou smartphone (Application iPhone V1 et V2), leur permet de gagner un temps
précieux en accédant en un instant à l’ensemble des contenus et outils simplifiant leur exercice
et favorisant les bonnes pratiques : recommandations des Sociétés Savantes (sélectionnées
par notre Conseil Scientifique), bibliothèque des médicaments (Source ANSM), documents
pédagogiques pour leurs patients (associations de patients), bibliothèque médicale personnelle
(idem Dropbox médicale), outils de calcul usuels. Les contenus de référence sont sélectionnés
par le Conseil Scientifique de la start-up, présidé par le Pr JY Blay, cancérologue de renommée
internationale. L’objectif du projet est double : donner accès à 360 medical à l’ensemble des
médecins en situation de mobilité en développant l’application Android puis aider les médecins
à sélectionner le meilleur contenu avec une fonction collaborative leur proposant de les qualifier
avec une notation sur la pertinence du document de référence et sa simplicité d’utilisation.
Pill’Up d’Electronic Alliance
Electronic Alliance, créée en 2014 par le Dr. Stéphane Pirnay, pharmacien biologiste expert
toxicologue et un ingénieur électronique Polytech’ Paris expert médical, cherche les solutions
adéquates afin de répondre au problème de l’observance thérapeutique. Pill’Up est un outil
permettant aux patients d’être plus observant. Il l’aide au quotidien, l’accompagne, le soutient
pendant son traitement, afin qu’il se porte mieux. Le dispositif est constitué de trois composants
communiquant : un bouton « intelligent » à coller sur l’emballage des médicaments (flacon,
emballage cartonné,…) qui aide le patient à identifier le(s) médicament(s) à prendre par un
signal lumineux ; une application disponible sur son smartphone personnel qui signale au patient
l’heure de prise de son médicament par un signal sonore et/ou vibrant ; un serveur. Il suffit
d’appuyer sur le bouton à chaque prise de médicament pour que le smartphone mémorise la
prise. Ainsi le patient a accès à un suivi détaillé et personnalisé de ses prises médicamenteuses
tout au long de son traitement. Ces données peuvent être partagées avec les professionnels de
la santé et la famille, grâce au serveur informatique qui est en communication avec l’application.
Ils pourront ainsi suivre l’observance de leurs patients, ou parents pour l’aider à s’améliorer.
TSM 2015 13 PARIS
leS TREMPLINS DE LA SANTÉ MOBILE
Redstep
de Maxime Claval, particulier
Redstep permet d’adapter la puissance du numérique et de ses usages au don du sang. Tout
d’abord, en répondant à un questionnaire en ligne afin de savoir s’il est possible de donner
ou non son sang. Ensuite, par la possibilité de prendre un rdv depuis l’application Redstep,
directement synchronisé avec l’agenda de l’EFS. Ensuite, en y intégrant des challenges, des
défis à relever pour donner son sang et en partageant ces défis sur les réseaux sociaux. Le
premier objectif du projet est de permettre aux personnes qui donnent déjà leur sang, d’avoir
des outils leurs permettant de donner plus régulièrement puis de challenger et de proposer à
leurs proches de donner à leur tour. Une fois ces nouveaux potentiels donneurs touchés par le
partage de l’application, le nouveau donneur pourra très rapidement savoir s’il peut donner puis
prendre un premier rdv avec l’EFS, avec un agenda synchronisé. Il devient alors donneur et va
pouvoir à son tour challenger ses proches.
Speaker
de Diane Evrard, interne ORL
Le traitement chirurgical de certaines tumeurs ORL prive le patient de sa voix naturelle de
façon transitoire ou permanente. Une trachéotomie ou une trachéostomie entrave la fonction de
phonation, et nuit à la communication avec autrui. Ce nouveau handicap fonctionnel constitue un
élément majeur d’altération de la qualité de vie. Pour pallier cette difficulté, les patients utilisent
des ardoises avec feutre pour établir un dialogue écrit avec autrui. Un de nos patients ayant
subi une laryngectomie totale s’est affranchi de l’emploi fastidieux d’une ardoise en utilisant sur
tablette numérique une application rudimentaire pouvant transformer un texte écrit en voix
orale. Ce moyen moderne lui permettait de « se faire entendre » de façon fidèle et rapide, si
bien qu’il l’utilisait même pour appeler son épouse au téléphone. Grâce à cet exemple positif,
Diane Evrard, interne en ORL de l’Institut Gustave Roussy, a imaginé développer une application
mobile capable de redonner une voix aux patients qui n’en ont plus. Cette application sera
destinée aux patients ayant une incapacité de parler.
8 finalistes, 4 élus…
Le 26 janvier, en ouverture des Trophées de la Santé Mobile, chacun des 8 finalistes disposera
de 9 minutes pour remporter l’adhésion des membres du jury : 3 minutes pour exposer son
concept et 6 minutes pour répondre aux questions des jurés. L’enjeu est d’importance ! Les 4
projets les plus créatifs et innovants seront félicités ! Les lauréats remporteront alors entre 500
et 5 000 euros via Wellfundr, la 1ere plateforme de financement participatif dédiée au domaine
de la santé, ainsi qu’une offre de béta-test avant la mise en ligne de leur application.
Les Tremplins de la Santé Mobile constituent alors un véritable accélérateur d’idées et de moyens
pour les inventeurs et les jeunes sociétés ayant développé un produit innovant, en lien direct
avec la e-santé. Des entrepreneurs challengés au profit de la santé !
Le 26 janvier, le public pourra assister en direct aux auditions des finalistes et à la remise des
prix aux lauréats du concours. Pour cela, il suffit de s’inscrire via le lien : http://www.tropheessante-
mobile.com.
TSM 2015 14 PARIS
sanofi : stim uler l’innovation pour offrir des solutions
de santé au plus proche des besoins des patients
L’innovation fait partie de l’ADN de Sanofi qui s’attache, depuis plus de 40 ans, à traduire les
avancées scientifiques en réponses aux besoins de santé des personnes. Partout dans le monde,
le groupe oeuvre pour aider chacun à prendre soin de sa santé, à prévenir la maladie ou à la
soigner.
Aujourd’hui, la stratégie d’innovation de Sanofi va bien au-delà des médicaments. Sanofi a pour
ambition d’accompagner les patients dans leur quotidien en leur proposant des solutions de
santé innovantes, intégrées et personnalisées qui améliorent leur prise en charge et leur qualité
de vie.
Si l’on prend l’exemple d’une personne souffrant du diabète, nous recherchons et produisons
non seulement des insulines et des médicaments toujours plus performants, mais nous avons
aussi développé des stylos injecteurs qui facilitent le geste d’injection. Nous accompagnons
également le patient dans la gestion de son diabète au quotidien, grâce à nos lecteurs de
glycémie intelligents et nos applications mobiles. Ce n’est donc plus le patient qui s’adapte au
diabète mais les solutions de traitement du diabète qui s’adaptent à la vie du patient.
Alors que la e-santé contribue aujourd’hui à faire entrer l’industrie pharmaceutique dans la
médecine du futur, il apparaît que les solutions de santé mobiles et connectées sont très
prometteuses pour les patients, les professionnels de santé et les payeurs. Prévention et
dépistage, éducation et coaching, aide à l’adhésion et l’observance, coordination des soins et
télésurveillance…, sont autant de domaines dans lesquels la e-santé peut répondre à des besoins.
Sanofi est un acteur engagé dans la e-santé, avec déjà une offre de solutions de santé mobiles et
connectées, notamment dans le diabète, l’arthrose et l’insuffisance rénale. Bientôt, nous devrions
mettre à disposition des patients et des professionnels de santé une solution de télémédecine
innovante dans le diabète, actuellement en cours de développement.
L’ambition de Sanofi pour les années à venir est de constituer un portefeuille complet de
solutions de santé mobiles, en adéquation avec ses domaines d’expertise, pour répondre aux
problématiques vécues par les patients et les aidants ainsi que l’ensemble des acteurs de soins.
Pour stimuler et accélérer l’innovation, nous sommes au coeur de l’écosystème français de la
e-santé, engagés dans plus de 55 collaborations scientifiques, médicales et technologiques
et constamment à l’écoute d’expertises complémentaires. Devant le foisonnement actuel des
applications mobiles et des objets connectés en santé, Sanofi entend aussi aider les patients et
les professionnels de santé à facilement s’y retrouver et identifier les solutions de santé mobiles
de qualité.
C’est pour cette raison que Sanofi souhaite valoriser l’importance du travail effectué par son
partenaire dmd Santé, et renouveler son soutien à cette start-up française en 2015.
“Chez Sanofi, nous sommes convaincus que la e-santé peut permettre d’améliorer la santé et la
vie des patients et en tant qu’acteur de santé, il en va de notre responsabilité de nous impliquer
dans ce vaste champ d’innovation. Pour relever ce défi, nous avons fait le choix de « l’open
innovation » et dans cette logique collaborative, nous avons la volonté de travailler à l’échelle
locale avec tous les acteurs porteurs de projets pertinents, dont les start-ups à l’image de notre
partenaire dmd Santé.”, explique Gilles Litman, Directeur Stratégie, Développement, Innovation
& Business Excellence, Sanofi France.
TSM 2015 15 PARIS
sante mobile et connectee : comment reguler ?
“Santé mobile et connectée, comment réguler ?” telle est la question qui sera posée lors de la
table-ronde des Trophées de la Santé Mobile, véritable pivot entre les Tremplins et la remise des
Trophées.
De fait, comment concevoir l’innovation, les usages et les pratiques liés à la santé mobile et
connectée sans tenir compte d’un cadre adéquat ?
De la nécessaire régulation liée à la santé - de fait, la santé mobile et connectée n’est pas
l’abri d’une crise sanitaire -, au tout aussi nécessaire espace de liberté permettant à l’innovation
d’éclore en passant par la juste appréciation de la donnée de santé, les intervenants balayeront
tous les aspects de cette question aujourd’hui cruciale.
Avec la participation de :
• Dr Béatrice Falise-Mirat
Directrice des Affaires Publiques d’Orange Healthcare
• Dr Vincent Leroux
Médecin de santé publique, Professeur à l’école Centrale, Responsable du module crise
sanitaire à Paris-Sud, Vice-Président Fondateur de Centrale Santé
• Mr Marguerite Brac de La Perrière
Directrice du département santé numérique du cabinet Alain Bensoussan
• Alexis Normand
Withings
• Guillaume Marchand
Président de dmd Santé



Santé mobile et connectée : les innovations sont encore à venir !

Paris, le 15 janvier 2015 • En amont des Trophées de la Santé Mobile, qui seront décernés
le 26 janvier prochain, dmd Santé a dévoilé les prix des applications mobiles de santé
de l’année dans les différentes catégories. Parmi ces prix se trouvent donc les futurs
Trophées de la Santé Mobile 2015 ! Pour Guillaume Marchand, Président de dmd Santé
et fondateur des Trophées de la Santé Mobile : “Il reste encore du chemin à parcourir,
des innovations sont attendues. De fait, sur 34 catégories cette année, seulement 18
prix ont été attribués par le Jury”.


Prix des applications mobiles de santé destinées aux professionnels de santé,
9 lauréats sur 19 possibles…
Alors que le taux d’équipement des professionnels de santé en smartphone et/ou tablette est de
près de 70 % selon l’une des toutes dernières enquêtes réalisées, sur les 19 catégories existantes,
seules 12 disposaient d’applications éligibles (ayant obtenu une note égale ou supérieure à
16/20 lors des évaluations réalisées par dmd Santé) et le Jury n’a finalement attribué que 9 prix,
une légère progression comparé à l’an dernier où 7 prix avaient été décernés.
Les lauréats par catégorie :
• Outils transversaux : URG de Garde
Conception l’équipe du Professeur Frédéric Adnet, service d’urgence de l’Hôpital Avicenne
de Bobigny, réalisation John Libbey Eurotext
• Radiologie / anatomie : Musculoskeletal Ultrasound
Conception Dr. Jean-Louis Brasseur, Dr. Gérard Morvan et Pr. Nicolas Sans,
réalisation Qualia Systemes
• Hépato-gastro-entérologie : Hepatoweb Mobile
Conception et réalisation Didier Mennecier
• Néphrologie : iRein AFU
Conception Association Française d’Urologie, développement SPdesigner
• Rhumatologie : Indice Algo Fonctionnel Lequesne
Conception et édition Laboratoires Expanscience
• Gynécologie : Protocoles
Conception Réseau Aurore, réalisation Matelli
• Pneumologie : Guide des thérapeutiques inhalées dans l’asthme et la BPCO chez l’adulte
Conception et réalisation Elsevier Masson
• Oncologie : Onco-Logik
Conception et réalisation Réseau ONCOLOR
• Soins Infirmiers : iPansement
Conception et réalisation Elevate
communiqué spécial Trophées la Santé Mobile
Contacts presse : LauMa communication • Tél. 01 73 03 05 20 • contact@lauma-communication.com
Laurent Mignon  • laurent.mignon@lauma-communication.com
Pauline Jagot Lacoussière  • pauline.lacoussiere@lauma-communication.com
Prix des applications mobiles de santé destinées aux patients ou au grand public,
9 lauréats sur 15 possibles…
Si l’écart est moins flagrant que pour les applications destinées aux professionnels de santé,
le constat global reste similaire. De fait, l’an dernier ce sont 12 prix qui avaient été attribués, la
nouvelle édition montre donc que le champ des possibles est largement ouvert.
Les lauréats par catégorie :
• Santé au quotidien : mesvaccins
Conception Groupe d’Études en Préventologie, réalisation Paul-Henri Koeck
• Diabète : DiabetoPartner
Conception et réalisation MSD France, en partenariat avec la Fédération Française
des Diabétiques
• Sida et MST : TUP
Conception et réalisation MSD France avec l’Association HF Prévention
• Allergie, asthme et maladies respiratoires : ArbrallegiK
Conception et réalisation laboratoire ALK Abelo en partenariat avec le Réseau National
de Surveillance Aérobiologique
• SEP et autres maladies neurologiques : SAMSEP
Conception Merck Serono, développement Callimedia
• Maladies rhumatismales et autres maladies des os et articulations : Arthmouv
Conception et développement Sanofi France
• Maladies du foie et des intestins : HepatoWeb HD
Conception et réalisation Didier Mennecier
• Cancer, lymphomes, leucémies : iChemoDiary
Conception et réalisation MSD France
• Santé de l’enfant : Ludicalm
Conception et réalisation Sylvie Marie Brunet
Pour François Larcher, Responsable Projet & Innovation du Groupe Pasteur Mutualité, ces
résultats montrent qu’il est plus que jamais utile d’accompagner les professionnels de santé
dans la santé mobile et connectée : “L’ensemble des retours que nous avons aujourd’hui de la
part des praticiens démontre que la confiance ou la défiance dans les nouvelles technologies
n’est pas un problème (…) La réalité est, de fait, plus simple. Les professionnels de santé ont un
réel manque de temps, notamment pour ceux exerçant en libéral (…)”.
Le 26 janvier prochain, à l’occasion des Trophées de la Santé Mobile 2015, 4 Trophées et 1 Grand
Trophée seront décernés parmi les applications ayant reçu un prix :
• Trophée 2015 de l’application mobile de santé de suivi
• Trophée 2015 de l’application mobile de santé destinée aux patients ou au grand public
• Trophée 2015 de l’application mobile de santé destinée aux professionnels de santé
• Trophée 2015 de l’application mobile de santé coup de coeur des internautes
• Grand Trophée 2015 de l’application mobile de santé
communiqué spécial Trophées la Santé Mobile
Contacts presse : LauMa communication • Tél. 01 73 03 05 20 • contact@lauma-communication.com
Laurent Mignon  • laurent.mignon@lauma-communication.com
Pauline Jagot Lacoussière  • pauline.lacoussiere@lauma-communication.com
De plus, et pour la 1ère fois, un Grand Trophée 2015 de l’objet connecté de santé sera également
attribué.
Les Tremplins de la Santé Mobile, un booster d’innovation
Pour Guillaume Marchand, s’arrêter au constat du nécessaire développement d’innovations ne
pouvait être suffisant. C’est pourquoi, pour cette deuxième édition des Trophées de la Santé
Mobile et afin de stimuler l’innovation, dmd Santé a initié les 1ers Tremplins de la Santé Mobile
aux côtés, notamment, de Wellfundr, la première plateforme de crowdfunding en France dédiée
à la santé et la e-santé.
L’objectif est clair : mettre en exergue les meilleurs projets d’applis ou d’objets connectés de
santé aujourd’hui en France et favoriser leur éclosion ! Pari d’ores et déjà gagné puisque plus
de 50 dossiers de candidature ont été reçus. Le 26 janvier après-midi, 8 porteurs de projets,
présélectionnés par le jury pitcheront en direct devant l’assemblée des Trophées. Il incombera
aux membres du jury, présidé par le Dr Emmanuel Capitaine, Responsable Innovation Sanofi
France, de les départager.
Les 8 projets sélectionnés pour la finale du 26 janvier 2015 sont :
• Abracadacook, de Abracadacook
• Application mobile de développement et renforcement de la motivation et de la volition
associées aux changements de comportement, de Laurent Muller, enseignant-chercheur en
psychologie de la santé
• Chèque Santé, de Care Labs SAS
• MyDocteo, d’ePOPHYSE
• Les bonnes pratiques à portée de main – Pour tous! de 360 Medical
• Pill’Up, d’Electronic Alliance
• Redstep de Maxime Claval, particulier
• Speaker de Diane Evrard, interne ORL
Les Trophées de la Santé Mobile, au-delà de la célébration, un espace de réflexion
“Santé mobile et connectée, comment réguler ?” telle est la question à laquelle les différents
participants de la table-ronde des Trophées tâcheront de répondre. De fait, comment concevoir
l’innovation, les usages et les pratiques liés à la santé mobile et connectée sans tenir compte
d’un cadre adéquat ?
communiqué spécial Trophées la Santé Mobile
Contacts presse : LauMa communication • Tél. 01 73 03 05 20 • contact@lauma-communication.com
Laurent Mignon  • laurent.mignon@lauma-communication.com
Pauline Jagot Lacoussière  • pauline.lacoussiere@lauma-communication.com
De la nécessaire régulation liée à la santé - de fait, la santé mobile et connectée n’est pas
l’abri d’une crise sanitaire -, au tout aussi nécessaire espace de liberté permettant à l’innovation
d’éclore en passant par la juste appréciation de la donnée de santé, Béatrice Falise-Mirat,
Directrice des Affaires Publiques d’Orange Healthcare, le Dr Vincent Leroux, médecin de
santé publique, professeur à Centrale, Responsable du module crise sanitaire à Paris-Sud,
Vice-Président Fondateur de Centrale Santé, Mr Marguerite Brac de La Perrière, directrice du
département santé numérique du cabinet Alain Bensoussan, Alexis Normand de Withings et
Guillaume Marchand de dmd Santé, balayeront tous les aspects de cette question aujourd’hui
cruciale.
Les Trophées de la Santé Mobile, un espace de convergence
Organisés en partenariat avec des associations de patients, des sociétés savantes et des
associations de professionnels de santé, les Trophées de la Santé Mobile sont également
l’occasion de faire vivre l’écosystème de la e-santé, de la santé mobile et connectée : des startups
aux entreprises de telecoms, en passant par les entreprises de pharmaceutiques ou de
technologies médicales.
Pour Gilles Litman, Directeur Stratégie, Développement, Innovation & Business Excellence,
Sanofi France, cette convergence est toute naturelle : “Développer des solutions de santé
mobile implique de nombreuses compétences qu’un laboratoire pharmaceutique ne peut
pas à lui seul toutes maîtriser. Convaincus que la santé mobile et connectée peut permettre
d’améliorer la santé des patients, nous avons donc fait le choix de nous y impliquer avec nos
partenaires, dans une logique d’alliance de compétences. Etre au coeur d’écosystèmes associant
différents acteurs et expertises présente de nombreux atouts pour stimuler l’innovation. Nous
sommes donc constamment ouverts et à la recherche de savoir-faire complémentaires aux
nôtres, avec la volonté de travailler à l’échelle locale avec tous les acteurs porteurs de projets
pertinents, comme les start-ups telles que dmd Santé que nous soutenons pour la deuxième
année consécutive dans les Trophées de la Santé Mobile”.
A propos de dmd Santé et de dmdpost.com
dmd Santé est une start-up créée en juillet 2012 par deux médecins et un ingénieur informatique
santé, experts en santé mobile qui participent activement à accroître la confiance et la reconnaissance
accordées à celle-ci. dmdpost.com est la première plateforme d’évaluation des applications mobiles et
des objets connectés de santé. Elle permet au grand public, aux patients et aux professionnels de santé
de s’orienter dans la santé mobile et de choisir ses applis... Des applications et des objets évalués par des
professionnels de santé, des patients et des personnes issues du grand public : un véritable GPS de la
santé mobile et connectée.
A propos de Sanofi
Sanofi est un leader mondial intégré de la santé qui recherche, développe et commercialise des solutions
thérapeutiques centrées sur les besoins des patients. Sanofi possède des atouts fondamentaux dans
le domaine de la santé avec sept plateformes de croissance : la prise en charge du diabète, les vaccins
humains, les produits innovants, la santé grand public, les marchés émergents, la santé animale et le
nouveau Genzyme. Sanofi est coté à Paris (EURONEXT : SAN) et à New York (NYSE : SNY).
communiqué spécial Trophées la Santé Mobile
Contacts presse : LauMa communication • Tél. 01 73 03 05 20 • contact@lauma-communication.com
Laurent Mignon • laurent.mignon@lauma-communication.com
Pauline Jagot Lacoussière •  pauline.lacoussiere@lauma-communication.com

MINE D'INFOS: 1ère norme volontaire sur la Thalasso

MINE D'INFOS: 1ère norme volontaire sur la Thalasso: Thalassothérapie : une norme volontaire pour protéger le consommateur et renforcer la qualité de service Climat marin, eau de m...

MINE D'INFOS: Le regard de Martial Olivier-Koehret sur la SANTE

MINE D'INFOS: Le regard de Martial Olivier-Koehret sur la SANTE: La santé malade L'édito de Martial Olivier-Koehret Mercredi 21 janvier 2015 Contrairement à ...

1ère norme volontaire sur la Thalasso



Thalassothérapie : une norme volontaire pour protéger le consommateur et renforcer la qualité de service

Climat marin, eau de mer et boues marines... : la norme définit des critères essentiels à respecter

Saint-Denis, 13 janvier 2015 - La norme volontaire XP X50-844 définit ce qu'est un centre de thalassothérapie et propose des exigences sur la prestation de services afin d’améliorer et d’harmoniser les pratiques en matière d’hygiène, de soins et d’équipements. Elle vise à limiter la multiplication des établissements revendiquant de manière abusive des activités de thalassothérapie.
Le syndicat national de la thalassothérapie, France Thalasso, a sollicité AFNOR fin 2013 en réaction à la multiplication des établissements de bien-être revendiquant des activités de thalassothérapie sans même utiliser d’eau de mer. Un an de travail collégial permet aujourd’hui de publier la norme XP X50-844 qui définit, pour la première fois dans le cadre d’une démarche de normalisation, le concept de la thalassothérapie. Elle implique « l’utilisation combinée des bienfaits du milieu marin, qui comprend le climat marin, l’eau de mer, les boues marines, les algues, les sables et autres substances extraites de la mer. »
Soins à proposer, hygiène, sécurité et compétences du personnel
Au-delà de la définition du concept, la norme volontaire liste une série de critères à respecter. Par exemple, un centre de thalasso doit proposer à minima des soins individuels (enveloppements ou applications de dérivés marins, dans des baignoires adaptées programmables équipées de jets - nécessitant l’intervention de personnel - ou des douches à distance et/ou allongés) ainsi que des soins collectifs en bassin et/ou piscine.
Parmi les nombreux aspects relatifs à l’hygiène, la norme propose par exemple que les baignoires soient vidangées, nettoyées et désinfectées après chaque client. Des procédures de nettoyage des locaux et des équipements doivent être définies. Concernant la sécurité des installations techniques et des locaux, les exigences de la réglementation sont rappelées. Des points précisent aussi des règles élémentaires, tels que l’équipement des sols des zones humides intérieures en antidérapants.
Les compétences minimales du personnel du centre de thalasso sont également précisées, avec le rappel des métiers existants tels que ceux d’hydrothérapeute, d’esthéticienne, d’hydro-esthéticien(ne) et de masseur-kinésithérapeute.
Normaliser pour faire connaître
Normaliser la qualité des services revient à s’accorder, de manière collective et par consensus, sur des exigences minimales, afin de les faire connaître du plus grand nombre. Cette norme volontaire aidera les professionnels à tirer le secteur de la thalassothérapie vers le haut, pour le bénéfice des consommateurs. Les établissements qui revendiqueront son application se distingueront de ceux qui sont non conformes à la norme[1].
La norme XP X50-844 est à la disposition de tous les centres de thalassothérapie, qu’ils soient ou non rattachés à une structure d’hébergement. A la différence de la réglementation, elle pourra facilement évoluer à la demande des utilisateurs. Un examen de son efficacité sera coordonné par AFNOR fin 2017.
* Les organisations mobilisées pour élaborer collectivement la norme XP X50-844 : France Thalasso, AFNOR Certification, ANTAGUA, Association SPA-A, Alliance Pornic, Carnac thalasso et SPA resort, CIDEES, Complexe Thalassothérapie Serge Blanco, DGCCRF, Direction générale de Santé, Lux Eléments, Novotel Thalassa Dinard, Thalassa Sea & SPA (ACCOR), Thalasso Benodet, Thalazur Cabourg.

[1] En cas de déclaration abusive de respect de la norme XP X50-844, le code de la consommation sanctionne la pratique commerciale trompeuse de 37 500 euros maximum pour la personne physique et 187 500 euros pour la personne morale, avec possibilité pour le tribunal d'ordonner la cessation des pratiques et la publication du jugement : Code de la consommation : article L. 121-1-1-1 I 1° à 4.
Pour commander la norme XP X50-844 « Thalassothérapie - Exigences relatives à la prestation de service » 

Contacts presse : pour recevoir la norme en service de presse ou toute question :
Olivier Gibert - presse@afnor.org
Danièle Klein -  kleinrp@orange.fr


Qu'est-ce qu'une norme volontaire ?
Une norme volontaire est un document de référence publié par AFNOR, élaboré à la demande et avec le concours actifs des parties intéressées, fédérées de manière représentative (industriels, consommateurs, associations, syndicats, collectivités locales…). Co-construite de manière itérative, une norme fournit des principes et des exigences pour une activité ou ses résultats. Les normes volontaires vivent : elles sont revues systématiquement et a minima tous les cinq ans. Les utilisateurs décident leur maintien, leur mise à jour ou leur annulation.


Les normes volontaires en chiffres
33 399 normes volontaires étaient disponibles à fin 2013, dont 1% rendues d’application obligatoire par la réglementation2 194 nouvelles normes ont été publiées en 2013 (88% d’origine européenne ou internationale), dont 1 250 mises à jour. 1936 ont été supprimées. 


A propos du Groupe AFNOR
Au service de l'intérêt général et du développement économique, le Groupe AFNOR conçoit et déploie des solutions fondées sur les normes volontaires, sources de progrès et de confiance. Les missions d'intérêt général sont assurées par l'association dans le cadre d'un décret qui lui confère l'animation et la coordination du système français de normalisation, la représentation des intérêts français dans les instances européennes et internationales de normalisation, l'élaboration et la diffusion des normes volontaires. Les activités de formation, d’évaluation et de certification sont quant à elles dans un environnement concurrentiel et en respectent strictement les règles. La direction générale du Groupe est assurée par Olivier Peyrat. Plus d'informations sur www.afnor.org




NDLR : MGEFI ET AFNOR
 Qualité de la relation adhérent 



Pièces jointes : cp-Thalasso.docx

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Si le message ne s'affiche pas correctement, cliquez ici


OPERATION MAINS PROPRES SUR LA SANTE (la suite) : création d'un site internet ad-hoc + interventions médiatiques

 Michèle Rivasi reprend les armes

Après une semaine de trêve suite à la tragédie de Charlie-Hebdo qui nous a tous bouleversé, nous relançons notre opération « coup de poing » pour en finir avec la corruption et les conflits d’intérêts dans le monde de la santé et du médicament en particulier.

1) Un site internet ad-hoc a été mis en place en partenariat avec ANTICOR, la revue PRESCRIRE et l’association FORMINDEP pour inviter le personnel médical notamment à SIGNER L'appel POUR UNE OPERATION MAINS PROPRES SUR LA SANTE.

http://mains-propres-sur-la-sante.fr/
o Pour en finir avec les conflits d’intérêts
o Pour réaliser 10 milliards d’euros d’économies par an
en révisant la politique du médicament

AIDEZ-NOUS A FAIRE PRESSION SUR LE MINISTERE DE LA SANTE

En parrallèle, nous travaillons une campagne de cyber-pétition citoyenne via CHANGE.ORG.
Par ailleurs, les signataires de l'appel ont sollicité un rdv avec la Ministre de la Santé Marisol Touraine.

2) A lire aussi la tribune parue la semaine dernière sur Reporterre.
http://reporterre.net/Operation-Mains-propres-sur-la
............................
REPORTERRE
Le quotidien de l'écologie


3) Enfin, sur Médiapart, un entretien d'une demie-heure sur notre opération.

http://www.mediapart.fr/journal/france/140115/michele-rivasi-operation-mains-propres-sur-la-sante




Retrouvez l'actualisation de cette page: http://pressentinelle2.blogspot.fr/2015/05/appel-pour-une-operation-mains-propres

MINE D'INFOS: Le regard de Martial Olivier-Koehret sur la SANTE

MINE D'INFOS: Le regard de Martial Olivier-Koehret sur la SANTE: La santé malade L'édito de Martial Olivier-Koehret Mercredi 21 janvier 2015 Contrairement à ...

Le regard de Martial Olivier-Koehret sur la SANTE

La santé malade


L'édito de Martial Olivier-Koehret

Mercredi 21 janvier 2015


Contrairement à ce que pourraient nous laisser croire les annonces d’une augmentation du tarif de la consultation des médecins, ce ne sont pas les médecins qu’il faut soigner.

Ne nous trompons pas de malades : c’est la santé qui est en crise, une crise profonde qui dure depuis longtemps.

Concrètement pour la population, cette crise se manifeste par des difficultés d’accès aux soins ainsi qu’une progression régulière des renoncements aux soins qui s’explique par l’augmentation continue des restes à charge. A noter que les refus de soins se font également de plus en plus fréquents.

Il résulte de cette situation une dégradation des indicateurs de santé de la population en particulier pour certaines catégories (jeunes, personnes âgées, précaires). Cette baisse de qualité est un paradoxe pour le 2e pays le plus dépensier au monde en matière de santé par habitant et le 1er pays au monde en matière de dépenses de santé à l’hôpital par habitant.

Sur fond de déficits, l’insatisfaction de la population et la grogne des professionnels de santé tant en ville qu’à l’hôpital augmentent donc sensiblement.

Pour les fêtes de fin d’année, tout cela est soudain devenu un problème de médecins plus que de professionnels de santé. La solution a été identifiée avec une facilité déconcertante : retirer le projet de loi de santé pour que surtout rien ne change sans proposer de projet alternatif mais en exigeant des moyens financiers supplémentaires pour les médecins libéraux.

Au regard de la gravité des problèmes posés aux malades, aux professionnels et au pays, il est impensable de rester sur un statu quo.

Nous devons interrompre la progression des inégalités sociales de santé et restaurer l’accès aux soins pour tous. Apporter des solutions dans ce sens est non seulement nécessaire mais aussi franchement urgent.

L’insatisfaction des malades, relayée par les élus et les associations de patients, porte sur l’organisation des soins et notamment sur la continuité des soins. Comment trouver un professionnel de santé lorsqu‘on en a besoin ? Comment obtenir une réponse quant à un traitement en cours ? Comment bénéficier des soins les plus adaptés à son état de santé ?

La réponse à ces attentes passe par:
  • un renforcement de l’intervention des médecins généralistes
  • le développement des coopérations entre les professionnels de santé du premier recours

S’agit-il de soigner les médecins ou de soigner les malades ?

Demander des moyens est légitime pour les médecins. Encore faut-il qu’ils répondent aux besoins de la population et que les moyens obtenus aillent aux médecins généralistes de premier recours - dont la population a le plus besoin - et au développement des coopérations pluriprofessionnelles indispensables pour une prise en charge adaptée des soins aux malades.

Considérer que les médecins ne sont pas assez rémunérés pour leur travail à partir d’un acte valorisé à 23 euros est légitime.

Le calcul pourrait a priori être simple pour une augmentation de 2 euros et un passage à 25 euros par rapport aux 23 actuels pour près de 270 millions d’actes. Pourtant, l’addition et surtout les bénéficiaires ne s’arrêtent pas là car la valeur du C impacte d’autres activités que la consultation des médecins généralistes, notamment les médecins spécialistes qui pratiquent de plus en plus le C2 généralisé par les derniers accords conventionnels.

L’augmentation impacte enfin le montant de la prise en charge des cotisations sociales des médecins conventionnés tout comme de nombreuses autres activités (accueil des urgences hospitalières, établissements pour personnes âgées, etc.). On jongle avec des centaines de millions d’euros.

Pour garantir que les réponses apportées concourent véritablement à l’amélioration de l’accès aux soins, de la gradation des soins et des coopérations pluriprofessionnelles, les négociations à venir doivent associer toutes les parties prenantes, représentants des médecins libéraux et aussi des autres professionnels de santé, de la pluri-professionnalité et des patients.


Martial Olivier-Koehret
Président de Soins Coordonnés
Médecin Généraliste - Président de Soins Coordonnés
14 bis rue Escudier, 92104 Boulogne-Billancourt
01 48 25 39 78




Ce texte est également paru sur le blog www.martialolivierkoehret.net



MINE D'INFOS: MINE D'INFOS: Optic 2ooo revisite la 2ème paire

MINE D'INFOS: MINE D'INFOS: Optic 2ooo revisite la 2ème paire: MINE D'INFOS: Optic 2ooo revisite la 2ème paire : Pour la rentrée 2013, Optic 2ooo innove en lançant « Les Inimitables ». Vingt-cinq ans...

La MGEFI dans la presse

Argus presse MGEFI




Titre : Deux acteurs de la mutualité Harmonie mutuelle et la MGEN annoncent leur rapprochement

Évoqué il y a quelques semaines, les deux groupes mutualistes MGEN et Harmonie Mutuelle ont signé aujourd’hui devant plusieurs journalistes une lettre d’intention destinée à officialiser leur partenariat, censé faciliter l’accès aux soins et les démarches de leurs adhérents. Un rapprochement stratégique qu'il sera intéressant de suivre avec attention, car cette initiative peut constituer un véritable tournant dans la recomposition du paysage mutualiste. Les deux groupes protègent déjà 8,2 millions de personnes en France…

… Un processus ne manquera pas de soulever des questions sur le positionnement et le devenir de l'UMG Istya qui rassemble déjà autour de la MGEN un certain nombre de mutuelles de la fonction publique telles que la MGEFI (finances), la MGET (équipement), la Mcdef (défense), la MNT (territoriaux), la MAEE (affaires étrangères), dont certaines semblent déjà vouloir être associées à la démarche...
Lire l'article :www.france-handicap-info.com  du 20 janvier 2015