Nora ANSELL-SALLES

jeudi 13 mars 2014


L’Afpa et la Confédération Générale des SCOP signent une convention de coopération

 

 Entreprises de l’économie sociale et solidaire, l’Afpa (Association nationale pour la formation professionnelle des adultes) et la Confédération Générale des SCOP signent une convention de coopération. Ce partenariat a pour objectif de favoriser des synergies entre les deux réseaux. Il est signé pour une durée de trois ans.

 

 La confédération générale des SCOP (CG SCOP) accompagne les entrepreneurs coopératifs dans leur projet de création, de reprise et de développement d’entreprises. Une Scop est une entreprise coopérative dans laquelle les salariés sont associés majoritaires. L’ambition du réseau des SCOP et plus largement du modèle coopératif, est de favoriser l’insertion professionnelle par l’entreprenariat collectif.

 

 Opérateur de référence de la formation professionnelle en France, l’Afpa accompagne vers et dans l’emploi les demandeurs d’emploi et les salariés à toutes les étapes de leur vie professionnelle. Elle leur offre un service personnalisé, adapté à la réussite de leur parcours et de leur insertion.

 

 Entreprise d’utilité sociale, l’Afpa considère que son action sera renforcée par une coopération au sein du mouvement de l’économie sociale et solidaire et en particulier avec le réseau national des SCOP.

 

Ce partenariat marque la volonté d’assurer un continuum étroit entre les deux organismes au service de l’insertion et de la réussite professionnelle des stagiaires de l’Afpa, en les informant et les sensibilisant à l’entreprenariat collectif et coopératif pendant leur formation, puis en offrant, à ceux qui le souhaiteront, un accompagnement personnalisé pour la création de leur activité après leur formation.

 

Il permettra ainsi de proposer un « service plus », à tous les stagiaires Afpa -quelle que soit leur formation- qui souhaitent créer ou reprendre une entreprise, et plus particulièrement à ceux qui suivent l’accompagnement ou la formation de « gestionnaires repreneurs d’entreprise ou créateurs ».

 

 Par la signature de cette convention, l’Afpa et le réseau des SCOP souhaitent promouvoir :

 

· auprès de leurs partenaires et financeurs, des actions d’information via leurs sites internet respectifs, par une page web dédiée,

 auprès des formateurs et des stagiaires de l’Afpa, des actions d’information, via notamment des supports de communication, pour promouvoir le modèle d’entreprenariat coopératif.

 auprès des collaborateurs des SCOP, des actions d’information sur les services offerts par l’Afpa en matière de gestion prévisionnelle des emplois, de validation des acquis, et de formation professionnelle continue.

 

Dans un premier temps, trois régions (Ile de France, Bretagne et Rhône-Alpes) étudieront les meilleures modalités de cette coopération. Un comité de pilotage national est chargé du suivi de la mise en œuvre de ce partenariat dans les trois régions d’expérimentation.

 

A propos de la Confédération Générale des SCOP

Porte-parole des Scop et des Scic auprès des pouvoirs publics et des acteurs politiques, économiques et sociaux, la Confédération générale des Sociétés coopératives et participatives a pour mission de coordonner et d’animer le réseau des Scop et Scic, présent sur tout le territoire avec 13 unions régionales et 3 fédérations de métiers (BTP, industrie et communication).

Le réseau propose un service complet aux 2 200 Scop et Scic adhérentes et aux porteurs de projet : accueil et suivi personnalisé, accompagnement juridique, solutions de financements adaptées à la création d’entreprises comme à leur développement, formations, échanges professionnels...

www.les-scop.coop

Café nile avec Bernard Geneste le 19 mars 2014 de 8h30 à 10h au Sir Winston : "Expertise sicentifique et expertise juridique : tout ceci fonctionne-t-il bien ?"

Les jours qui se suivent apportent leurs lots de va-et-vient dans les décisions réglementaires. Après le retrait, puis la ré-autorisation de prescription de Diane 35, c’est au tour de certains anti-arthrosiques de connaître un mouvement de flux et de reflux sur le territoire français. Alors que l’ANSM engageait une procédure auprès du PRAC (Pharmacovigilance Risk Assessment Committee) pour obtenir que leur soient supprimées leurs autorisations de mise sur le marché, elle prit, sans attendre la fin des démarches, une recommandation de non-prescription auprès des médecins. Mais la suite de cette aventure franco-européenne s’avère curieuse, puisque le PRAC revenant sur des avis intermédiaires, laisse à ces médicaments la possibilité d’être, sous condition, toujours prescrits… Au passage, on soulignera également les contradictions autour d’un avis de transparence restreignant la prescription et le remboursement d’un médicament (pourtant laissé à la prescription des généralistes par l’ANSM) et qui s’est vu, lors d’une réponse de la Ministre de la Santé et des Affaires Sociales à un député, rétabli dans sa prescription première et son remboursement à l’Assemblée Nationale.

 

Ces confusions, nombreuses, pourraient n’être que des sujets de brèves de comptoir d’hyper-techniciens réglementaires, scientifiques et juristes. Plus sérieusement, elles interpellent les malades, les professionnels de santé  et les citoyens eux-mêmes : est-ce un excès de zèle en lié à la sécurité sanitaire ? Une application pointilleuse du principe de précaution ? Une bataille feutrée entre quelques-unes des 23 agences qui interviennent sur la santé ? Ou simplement un mauvais fonctionnement des institutions ?

 

Bernard Geneste, avocat associé chez CMS Bureau Francis Lefebvre viendra débattre le 19 mars prochain, de 8h30 à 10h au Sir Winston (5 rue de Presbourg 75116 Paris) sur le thème :

 

« Expertise scientifique et expertise juridique : tout ceci fonctionne-t-il bien ? »

Découvrez le blog de nile en suivant le lien http://loeildenile.eu

Consultez le site de nile  www.nile-consulting.eu
Globe-Docteur.com :
la e-consultation de qualité arrive en France

Globe-Docteur.com, le nouveau site de télémédecine est désormais accessible en France. Lancé sur le concept des sites de e-santé, en pleine croissance aux États-Unis, au Canada mais aussi en Suisse, il met en relation des médecins expérimentés et des patients ou des personnes s’interrogeant sur une question médicale.


Globe-Docteur.com, créé par Elie Boudara, webentrepreneur de 31 ans avec un pool de médecins-conseils, n’a pas pour vocation de « remplacer une consultation en cabinet », précise son fondateur. En revanche, Elie Boudara a constaté que près de huit contacts sur dix avec un médecin peuvent se régler à distance, pour peu que le praticien dispose d’une interface efficace.

Globe-Docteur est simple d’utilisation. Le e-patient s’inscrit, remplit un rapide questionnaire médical et demande un rendez-vous. Il entre ensuite dans une salle de consultation virtuelle où il peut échanger par visioconférence avec son médecin, dialoguer par écrit et lui envoyer les documents nécessaires (analyses, radios, photos…). Les médecins de Globe-Docteur font un compte-rendu de la consultation que le patient peut transmettre à son médecin traitant.

Globe-Docteur respecte scrupuleusement le secret médical. L’ensemble des données sont sécurisées et cryptées. Seul le médecin consulté accède au dossier du patient sauf si ce dernier décide de le partager avec d’autres médecins du site pour continuer son parcours de soins.
Globe-Docteur.com est à destination de toutes les personnes confrontées à une question médicale. Il s’adresse en particulier aux expatriés, aux touristes francophones, aux étrangers qui connaissent la réputation des « French doctor » mais également aux habitants vivants dans les déserts médicaux français et qui ont la plus grande difficulté à décrocher des rendez-vous.




En savoir plus : https://www.globe-docteur.com/fr

Parution du Livre blanc "L'observance des traitements : un défi aux politiques de santé ?"

En France, la non observance concerne près de la moitié des patients atteints de maladies chroniques dont le nombre ne cesse d’augmenter, et l'on estime son coût à 2 milliards d’euros par an, les journées d’hospitalisation induites à 1 000 000 et les décès à 8 000.

 

Selon l’OMS, la non-observance est un "problème d’une magnitude frappante", dont l'impact s'accentue avec la croissance moderne des maladies chroniques.  Les conséquences de cette non-observance sont, en deux mots, une mauvaise santé et des coûts accrus. L'OMS considère que l'efficacité des interventions favorisant l'observance peut avoir un impact bien plus important que n'importe quelle découverte médicale.

 

Face à ce constat, Observia, opérateur de services e-santé spécialisé dans l’observance, annonce la publication du Livre blanc « L’observance des traitements : un défi aux politiques de santé ».  Edité sous l’égide de la Fondation Concorde et sous la direction de Denis Fompeyrine.  Ce Livre blanc, en dressant un état des lieux des conséquences d’une mauvaise observance et du mésusage des médicaments, a pour objectif de sensibiliser les pouvoirs publics et les professionnels de santé à ce qui est devenu un nouvel enjeu de santé publique, à la fois humain et économique. Au-delà de ce constat, le Livre blanc propose quelques bonnes pratiques et réalisations exemplaires ainsi que six mesures à prendre d’urgence.
 
 
Formule 1, HandiCaPZéro lance son dispositif 2014
 
La nouvelle saison de Formule 1 débute dans quelques jours à Melbourne…
 

 
 
 
HandiCaPZéro offre, à tous les amateurs de la discipline, son dispositif d’info accessible :  magazine complet, guide tactile des circuits 2014... en braille, audio et caractères agrandis
 
Pour en savoir plus, accédez au communiqué  
 
 
 

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MINE D'INFOS: Aujourd'hui, c'est la Journée nationale de l'Audit...: 17e Journée Nationale de l’Audition, Bien entendre, c’est profiter à tous les âges de la vie   Bien souvent on considère que l’...

MINE D'INFOS: Quoi de neuf à la MGEFI ?

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Quoi de neuf à la MGEFI ?

Assemblées départementales MGEFI : le calendrier

Du mois d'avril au mois de juin auront lieu les assemblées départementales des adhérents.

Quoi de neuf à la MGEFI ?


Assemblées départementales des adhérents : le calendrier

Du mois d'avril au mois de juin auront lieu les assemblées départementales des adhérents.

Retrouvez la suite de cette info sur  : www.mgefi.fr

 

mgefi.fr en version mobile !

Pour accompagner ses adhérents partout, et les aider à  trouver une réponse à leurs questions quelque soit l’endroit où ils se  trouvent, le site mgefi.fr est désormais disponible en version mobile.

Retrouvez la suite de cette info sur  : www.mgefi.fr

 

Dépistage du cancer colorectal – Campagne mars bleu 2014

La lutte contre le cancer colorectal, qui reste méconnu et trop souvent tabou, constitue une priorité et un enjeu majeur de santé publique.

Retrouvez la suite de cette info sur  : www.mgefi.fr

Aujourd'hui, c'est la Journée nationale de l'Audition

17e Journée Nationale de l’Audition,
Bien entendre, c’est profiter à tous les âges de la vie
 
Bien souvent on considère que l’audition est l’affaire des seniors voire des personnes âgées, mais les trentenaires sont autant touchés.
En effet, comme l’indique la dernière enquête JNA, les oreilles des trente- quarante ans sont fragilisés par les nouvelles sources sonores apparues
dès leur plus jeune âge. Le Dr Foeillet, médecin ORL et secrétaire général de l’association JNA indique « Nous remarquons un glissement des pathologies ORL
autrefois apparentes chez les seniors vers les 40 et 45 ans. » Ce constat est fortement partagé par les différents médecins ORL de France.
Les trente-quarante ans sont aussi parents et n’ont pas forcément intégré
les bonnes pratiques en matière de protection du capital auditif.
Il est donc nécessaire d’agir auprès de cette tranche d’âge, bien souvent délaissée dans le domaine de la santé auditive.



Jeunes, adultes, seniors, tous concernés. Une bonne audition est gage d’un bon développement des relations sociales et de santé tout au long de la vie.

Conférences, contrôles de l’audition, animations sont prévues en cette 17e journée nationale de l’audition, partout en France.


Liste de toutes les actions sur : www.journee-audition.org ou au 0810 200 219 (N° Azur - prix appel local)


 
 
NDLR : MGEFI et AUDITION

Audistya

http://pressentinelle2.blogspot.fr/2014/02/la-mgefi-rejoint-le-reseau-audistya.html 
 
 

mercredi 12 mars 2014

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MINE D'INFOS: Livre Blanc "L'observance des traitements : un déf...: Dans la foulée des 5ème Assises des Technologies Numériques de Santé "Numérique en santé : quelle place pour l'humain?" ...

Livre Blanc "L'observance des traitements : un défi aux politiques de santé"

Dans la foulée des 5ème Assises des Technologies Numériques de Santé
"Numérique en santé : quelle place pour l'humain?"
 
Livre Blanc "L'observance des traitements : un défi aux politiques de santé" en version à télécharger, rédigé sous la direction de Denis Fompeyrine (docteur en psychologie clinique - TR3 de ce jour), sous l'égide de la Fondation Concorde, et les contributions également de Kevin Dolgin (Président d'Observia -TR3) et du docteur Gérard Reach (introduction à la TR3).
 
 
 

Retrouvez les échanges des débats de ce matin sur twitter
 
#tns2014

MINE D'INFOS: Libres propos signés Pr B. GRANGER à l'occasion d...

MINE D'INFOS: Libres propos signés Pr B. GRANGER à l'occasion d...: 13 mars 2009 - 13 mars 2014 Le Mouvement de défense de l'hôpital public fête ses cinq ans   Lorsque nous nous sommes réunis...

Libres propos signés Pr B. GRANGER à l'occasion du 5e anniversaire du mouvement de défense de l'hôpital public


13 mars 2009 - 13 mars 2014

Les 250 signataires du Mouvement de défense de l'hôpital public fête les cinq ans de leur initiative.


Lorsque nous nous sommes réunis le 13 mars 2009 dans l'amphithéâtre Richer de la faculté de médecine Paris Descartes, nous n'imaginions pas que nous allions fonder un mouvement, ni que nous allions nous engager dans un combat de plusieurs années.


Un texte de notre collègue Jean Cabane sur les services et leurs responsables avait suscité de vifs échanges à l'issu desquels il apparaissait que la loi Hôpital, patients, santé et territoire (HPST), dite loi Bachelot, portait dans ses principes une attaque à la vocation et à l'âme de l'hôpital public. Elle supprimait la notion même de service public hospitalier. Dès cette première réunion, qui rassemblait une bonne cinquantaine de praticiens de l'Assistance publique - hôpitaux de Paris, principalement des chefs de service, nous avions défini une ligne politique, à laquelle nous sommes restés fidèles et que nous défendons toujours aujourd'hui.


Cette ligne comportait trois points. Nous souhaitions le maintien du service comme cellule de base de l'organisation des soins : sans les services, qui sera au service des patients ? pour reprendre la belle formule d'André Baruchel. Nous réclamions une gouvernance hospitalière équilibrée entre l'administration, représentante de l'Etat, et les soignants, qui tirent leur légitimité de leur savoir et de leur savoir-faire. Il s'agissait de s'opposer à la dérive comptable et entrepreneuriale qui inspirait la loi HPST, l'esprit commercial de l'entreprise n'étant pas compatible avec notre éthique médicale. Il fallait enfin s'opposer aux suppressions d'emploi, qui relevaient d'une logique comptable. Elles menaçaient, et menacent toujours, la qualité et la sécurité des soins.


Notre premier communiqué, écrit sous la forme d'une lettre au président de la République, a soulevé une grande adhésion. D'emblée aussi nous avons su faire taire les différends qui pouvaient nous opposer sur des points secondaires et passer par-dessus la divergence de nos engagements politiques. L'essentiel était en jeu.


Très vite, notre rassemblement appelé mouvement de défense de l’hôpital public a reçu une large audience, à la fois chez nos collègues en régions, les organisations syndicales de personnels soignants et certains syndicats de directeurs et de cadres hospitaliers. La presse a également fait un large écho à nos nombreuses assemblées générales et nous a permis d'exprimer notre point de vue, alors que la loi Bachelot était en discussion au Parlement.

La manifestation du 28 avril 2009 a été un des sommets de notre action. Organisée main dans la main avec les syndicats de personnels soignants, techniques et administratifs, avec l'appui de tous les syndicats de médecins hospitaliers, nous avons défilé de Montparnasse au Sénat. Nous étions plus de 40 000 personnes appartenant au monde hospitalier, toutes catégories confondues. Nous avions aussi à nos côtés des associations de patients et d'usagers. De nombreuses délégations d'hôpitaux de régions étaient également présentes. Jamais un tel événement ne s'était produit dans l'histoire des hôpitaux français. Au sein de l'AP-HP, 75 % des médecins étaient grévistes ou s'étaient déclarés sympathisants du mouvement. Du jamais vu non plus. A travers toute la France ce jour-là d'autres manifestations avaient eu lieu. Dans certaines villes, le taux de grévistes était également très élevé.


Le gouvernement n'a pas pu faire plus longtemps la sourde oreille. Un premier recul a été obtenu sur les services, dont le mot, devenu tabou, a été rétabli dans la loi, mais l'organisation en pôles a prévalu sur l'organisation en services, même si il en va autrement dans les faits. Sur les autres points, l'exécutif a été intraitable.


Malgré cela, nous avons continué d'alerter l'opinion, notamment en lançant une pétition de défense de l'hôpital public à l'automne 2009. En voici le texte :

"L’hôpital public est votre hôpital, défendez-le avec nous !

Appel du Mouvement de défense de l’hôpital public

Défendez-le parce qu’il assure des soins de qualité pour tous quels que soient les moyens de chacun.


Défendez-le parce que c’est là que se font les grandes recherches d’aujourd’hui qui permettront les progrès de demain.


Défendez-le parce que c’est lui qui assure 80% des urgences, c’est lui qui a fait face hier à l’épidémie de SIDA et à la canicule et qui pourra faire face à une pandémie grippale.

Défendez-le parce que c’est lui qui prend en charge les cas les plus graves ou les plus complexes à tous les âges de la vie.


Défendez-le parce que les autres pays nous l’envient.

La loi HPST dite loi Bachelot a supprimé l’appellation de « Service Public Hospitalier ». Elle ne parle plus que d’ « Etablissement de Santé ». Elle cherche à transformer l’hôpital public en entreprise. Pour être rentable l’hôpital devra sélectionner les pathologies et les patients, et diminuer le nombre de personnels : moins d’infirmières, moins d’aides-soignantes, moins de médecins, moins de secrétaires, moins d’assistantes sociales. Il est prévu de supprimer 20 000 emplois dans l’ensemble des hôpitaux.


Ne laissez pas faire !

Pour défendre votre hôpital public assurant l’accès égal pour tous à des soins de qualité, signez la pétition nationale qui sera adressée au parlement et au gouvernement.

« Je défends l’Hôpital Public, lieu de formation des professions médicales et paramédicales, de l’innovation et des progrès thérapeutiques, qui offre à tous, sans discrimination, des soins de qualité.


Je m’oppose à son démantèlement qu’annoncent d’une part un nouveau mode de direction qui aura pour souci principal la rentabilité, d’autre part des suppressions d’emplois non justifiées qui altèreront la qualité des soins. L’Hôpital Public doit avoir un financement lui permettant de remplir ses missions."


Au bout de quelques mois, au printemps 2010, nous avions recueilli plus de 1 100 000 signatures. Ce texte n'a guère perdu de son actualité. En effet, malgré le changement d'exécutif, l'inspiration de la politique hospitalière n'a changé qu'à la marge, non en profondeur comme nous le réclamons. Lors des discussions du pacte de confiance à l'hôpital, réintroduisant la notion de service public hospitalier, nous nous sommes largement exprimés, souvent en phase avec les personnels soignants, notamment sur les services, les effectifs et l'organisation spécifique que nécessite l'hôpital. Edouard Couty, dans son rapport final, a exprimé des positions dans lesquelles nous nous reconnaissions, mais le ministère de la santé n'en a pas tenu grand compte et a continué dans la ligne tracée par le gouvernement précédent, à quelques inflexions près.


La perspective d'une loi de santé publique devant être discutée cette année sera une nouvelle occasion de défendre nos convictions et de peser dans le débat pour que l'hôpital public retrouve une place et une organisation à la hauteur des besoins de la population. En effet c’est à partir des besoins de la population et des progrès médicaux que doit se définir la modernisation du système de santé. Cette modernisation ne saurait être la somme de « business plans » et de coûteux partenariats publics privés (PPP). Elle suppose des investissements importants pour la recherche, pour la construction de bâtiments adaptés et pour la mise à niveau des équipements techniques (cf. le manque d’IRM). Elle suppose une rationalisation de l’offre de soins dans les territoires, la suppression des gaspillages, la coopération entre les professionnels et les établissements et une priorité accordée à la médecine de proximité de 1er recours. Une médecine moderne de qualité repose sur un travail d’équipe médicale et paramédicale avec des personnels compétents, stables et suffisamment nombreux, habitués à travailler ensemble. Il faut que le mode de financement des établissements et le mode rémunération des professionnels permettent l’application des principes du « juste soin au juste coût » et d’ « égalité d’accès à des soins de qualité » sans que les professionnels aient en permanence à gérer un conflit d’intérêts avec la sécurité sociale.


Le 13 mars 2009, nous nous sommes engagés dans un combat qui reste d'actualité. Cinq ans après, nous avons bien conscience que le chemin sera long, mais nous le suivons avec la même détermination qu'au premier jour.

  Pr B. Granger


Les professeurs et les praticiens hospitaliers,

Véronique Abadie (Necker Paris), René Adam (Paul Brousse Villejuif), Henri Agut (Pitié Salpêtrière Paris), Jean-François Albino (Ajaccio), Zahir Amoura (Pitié Salpêtrière Paris), Fabrizio Andreelli (Pitié Salpêtrière Paris), Annick Ankri (Pitié Salpêtrière Paris), Joël Ankri (Sainte Perine Paris), Guillaume Arlet (Tenon Paris), Elisabeth Aslangul (Cochin Paris), Patrick Assayag (Kremlin Bicêtre), Patrick Aubourg (Kremlin Bicêtre), Pierre Aucouturier (Inserm Paris), Bernard Augereau (HEGP Paris), Yannick Aujard (Robert Debré Paris), Jean Azerad (Pitié Salpêtrière Paris), Xavier Balguerie (Charles Nicolle Rouen), Zina Barrou (Pitié Salpêtrière Paris), Béatrice Barry (Bichat Paris), André Baruchel (Robert Debré Paris), François Baudin (Cochin Paris), Anne Bauters (CHRU Lille), Franck Baylé (Sainte-Anne Paris), Pierre-Yves Benhamou (La Tronche Grenoble), Hakim Bécheur (Bichat Paris), Amine Benyamina (Paul Brousse Villejuif), Francis Berenbaum (Saint Antoine Paris), Jean-François Bergmann (Lariboisière Paris), Boris Bienvenu (Caen), Marc-Olivier Bitker (Pitié Salpêtrière Paris), Jacques Blacher (Hôtel Dieu Paris), Hervé Blanchard (Cochin Paris), Jacques Boddaert (Pitié Salpêtrière Paris), Catherine Boileau (Bichat Paris), Christian Boitard (Cochin Paris), Olivier Bouchaud (Avicenne Bobigny), Pierre Bougnères (Kremlin Bicêtre), François Bourdillon (Pitié Salpêtrière Paris), Pierre Bourgeois (Pitié Salpêtrière Paris), Daniel Brasnu (HEGP Paris), Pierre Henri Brechat (Lariboisière Paris), Ghislaine Brefort (Lariboisière Paris), François Bricaire (Pitié Salpêtrière Paris), Catherine Buffet (Kremlin Bicêtre), Chrstian Brun Buisson (Mondor Créteil), Jean Cabane (Saint Antoine Paris), Emilie Calenda (Charles Nicolle Rouen), Claire Carette (Ambroise Paré Paris), Alain Cariou (Pitié Salpêtrière Paris), Nicole Casadevall (Saint-Antoine Paris), Bernard Cassou (Sainte Périne Paris), Yves Catonné (Pitié Salpêtrière Paris), Dominique Cazals-Hatem (Beaujon Paris), Gilles Chaine 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Mourier Colombes), Gilles Dhonneur (Mondor Créteil), Didier Dreyfuss (Louis Mourier Colombes), Dominique Dupagne (Paris), Christophe Dupont (Necker Paris), Jean Michel Dupont (Cochin Paris), Jean Dupouy-Camet (Cochin Paris), Daniel Dusser (Cochin Paris), Gilles Edan (Rennes), Fabienne Elgrably (Cochin Paris), Jean François Emile (Ambroise Paré Boulogne), Marc Espié (Saint Louis Paris), Jean-Noël Fabiani (HEGP Paris), Alain Faye (HEGP Paris), Brigitte Fauroux (Necker Paris), Anne-Marie Fischer (HEGP Paris), Alain Fischer (Necker Paris), Hervé Fleury (Bordeaux), Bruno Frachet (Rothschild Paris), Jacques Frija (Saint Louis Paris), René Frydman (Foch Suresnes), Olivier Gall (Necker Paris), Noël Garabédian (Necker Paris), Antoine Garbarg-Chenon (Trousseau Paris), André Gaston (Mondor Créteil), Anne Gervais (Bichat Paris), Alain Gaudric (Lariboisière Paris), Jacques Gilquin (Hôtel Dieu Paris), Henri Gin (Bordeaux), Brigitte Girard (Tenon Paris), Pierre-Marie Girard (Saint Antoine Paris), 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Lvovski (Charles Nicolle Rouen), Dominique Malier (Pitié Salpêtrière Paris), Jacqueline Mandelbaum (Tenon Paris), Jean-Paul Marie (Charles Nicolle Rouen), Christophe Marguet (Charles Nicolle Rouen), Xavier Mariette (Kremlin Bicêtre), Loïc Marpeau (Charles Nicolle Rouen), Hélène Martelli (Kremlin Bicêtre), Jean Marzelle (Henri Mondor Créteil), Emmanuel Masmejean (HEGP Paris), Rafiq Masmoudi (HEGP Paris), Philippe Massin (Bichat Paris), Marie France Maugourd (Georges Clémenceau Champcueil), Vincent Maunoury (CHRU Lille), Smahane Medjahed (Charles Richet Villiers le Bel) Michel Meignan (Mondor Créteil), Jeanine Melière (CHU Besançon), Jean Claude Melchior (Raymond Poincaré Garches), Jean-Christophe Mercier (Robert Debré Paris), Jean-Philippe Metzger (Pitié Salpêtrière Paris), Jean-Louis Misset (Saint Louis APHP), Delphine Mitanchez (Trousseau Paris), Véronique Morize (Corentin Celton Issy les Moulineaux), Emmanuel Mortier (Louis Mourier Colombes), Stéphane Mouchabac (Saint Antoine Paris), Dominique Musset (Antoine Béclère Clamart), Jean Naudin (Marseille), Bernard Odier (ASM 13 Paris), Eric Oksenhendler (Saint Louis Paris), Thomas Papo (Bichat Paris), Yves Parent (Pau), Arnaud Patenotte (Sémur en Auxois) Christophe Peillon (Charles Nicolle Rouen), Antoine Pelissolo (Henri Mondor Créteil), Julie Peltier (Tenon Paris), Alfred Penformis (Besançon), Christian Perronne (Raymond Poincaré Garches), Jean-François Pinel (Rennes), Marc Pocard (Lariboisière Paris), Stanislas Pol (Cochin Paris), José Polo Devoto (Antoine Béclère Clamart), Thierry Poynard (Pitié Salpêtrière Paris), Alain Prigent (Kremlin Bicêtre), Gérard Reach (Avicenne Bobigny), Michel Reynaud (Paul Brousse Villejuif), Christian Richard (Kremlin Bicêtre), Sylvie Richeton (Mondor Paris), Daniel Ricquier (Necker Paris), Vincent Rigalleau (Bordeaux), Diana Rodriguez (Trousseau Paris), Pierre Ronco (Tenon Paris), Flore Rosenberg (Cochin Paris), Willy Rosenbaum (Saint Louis Paris), Dominique Rouchon (Pau), Elisabeth Rouveix (Ambroise Paré Boulogne), Isabelle Roy (Saint Anne Paris), Dominique Safa (Raymond Poincaré Garches), José-Alain Sahel (Quinze-Vingt Paris), Marc Samama (Cochin Paris), Franck Schillo (Besançon), Patrick Schrurando (Lariboisière Paris), Georges Sebbane (René Muret Sevran), Dominique Séret Bégué (Gonesse), Daniel Sibertin-Blanc (CHU Nancy), Gerald Simonneau (Kremlin Bicêtre), Ghislaine Sterkers (Robert Debré Paris), Brigitte Soudrie (Hélio-Marin Hendaye), Sabine Soussan (Ambroise Paré Boulogne), Felipe Suarez (Necker Paris), Pierre Taboulet (Saint Louis Paris), Catherine Tardif (Charles Nicolle Rouen), Maité Tauber (Toulouse), Florence Thibaut (Cochin, Paris), Nicolas Thiounn (HEGP Paris) José Timsit (Cochin Paris), Christophe Trivalle (Paul Brousse Villejuif), Alain Sobel (Hôtel Dieu Paris), Dominique Valla (Beaujon Clichy), Christian Vallée (Raymond Poincaré Garches), Bruno Varet (Necker Paris), Marie Paule Vazquez (Necker Paris), Jean-Paul Vernant (Pitié Salpêtrière Paris), Francis Vrtovnik (Bichat Paris), Laurence Weiss (HEGP Paris), Jean-Philippe Wolf (Cochin Paris), Alain Yelnik (Lariboisière Paris), Delphine Zenaty (Robert Debré Paris), Cécile Zimmerman (Besançon).

Liste des très nombreux collègues ayant signé le texte rédigé à l'occasion du 5e anniversaire de la création du mouvement de défense de l'hôpital public. Le combat continue. B. Granger.
 
Véronique Abadie (Necker Paris), René Adam (Paul Brousse Villejuif), Henri Agut (Pitié Salpêtrière Paris), Jean-François Albino (Ajaccio), Zahir Amoura (Pitié Salpêtrière Paris), Fabrizio Andreelli (Pitié Salpêtrière Paris), Annick Ankri (Pitié Salpêtrière Paris), Joël Ankri (Sainte Perine Paris), Guillaume Arlet (Tenon Paris), Elisabeth Aslangul (Cochin Paris), Patrick Assayag (Kremlin Bicêtre), Patrick Aubourg (Kremlin Bicêtre), Pierre Aucouturier (Inserm Paris), Bernard Augereau (HEGP Paris), Yannick Aujard (Robert Debré Paris), Jean Azerad (Pitié Salpêtrière Paris), Xavier Balguerie (Charles Nicolle Rouen), Zina Barrou (Pitié Salpêtrière Paris), Béatrice Barry (Bichat Paris), André Baruchel (Robert Debré Paris), François Baudin (Cochin Paris), Anne Bauters (CHRU Lille), Franck Baylé (Sainte-Anne Paris), Pierre-Yves Benhamou (La Tronche Grenoble), Hakim Bécheur (Bichat Paris), Amine Benyamina (Paul Brousse Villejuif), Francis Berenbaum (Saint Antoine Paris), Jean-François Bergmann (Lariboisière Paris), Boris Bienvenu (Caen), Marc-Olivier Bitker (Pitié Salpêtrière Paris), Jacques Blacher (Hôtel Dieu Paris), Hervé Blanchard (Cochin Paris), Jacques Boddaert (Pitié Salpêtrière Paris), Catherine Boileau (Bichat Paris), Christian Boitard (Cochin Paris), Olivier Bouchaud (Avicenne Bobigny), Pierre Bougnères (Kremlin Bicêtre), François Bourdillon (Pitié Salpêtrière Paris), Pierre Bourgeois (Pitié Salpêtrière Paris), Daniel Brasnu (HEGP Paris), Pierre Henri Brechat (Lariboisière Paris), Ghislaine Brefort (Lariboisière Paris), François Bricaire (Pitié Salpêtrière Paris), Catherine Buffet (Kremlin Bicêtre), Chrstian Brun Buisson (Mondor Créteil), Jean Cabane (Saint Antoine Paris), Emilie Calenda (Charles Nicolle Rouen), Claire Carette (Ambroise Paré Paris), Alain Cariou (Pitié Salpêtrière Paris), Nicole Casadevall (Saint-Antoine Paris), Bernard Cassou (Sainte Périne Paris), Yves Catonné (Pitié Salpêtrière Paris), Dominique Cazals-Hatem (Beaujon Paris), Gilles Chaine (Avicennes Bobigny), Michelle Chaker (Inserm Paris), Philippe Chanson (Kremlin Bicêtre), Julien Charpentier (Cochin Paris), François Chast (Hôtel Dieu Cochin Paris), Marie Paule Chauveheid (Bichat Paris), Jean-Paul Chigot (Pitié Salpêtrière Paris), Valèrie Chigot (Saint Joseph Paris), Olivier Chosidow (Henri Mondor Créteil), Jacques Cosne (Saint Antoine Paris), Julie Cosserat (IMM Paris), Aurore Coulomb (Trousseau Paris), Sophie Crozier (Pitié Salpêtrière Paris), Florence Cymbalista (Avicenne Bobigny), Luc Cynober (Cochin Paris), Eric Daugas (Bichat Paris), Stéphane Dauger (Robert Debré Paris), Quentin Debray (Paris), Nathalie De Castro (Saint Louis Paris), François de Fournière (Pau), Maud Dehennault (CHRU Lille), Loïc de Portual (Jean Verdier Bondy) Jean Yves Delattre (Pitié Salpêtrière Paris), Valérie Delbos (Charles Nicolle Rouen), Pascal Delmon (Charles Nicolle Rouen), Philippe Delpech (Necker Paris), André Denjean (Robert Debré Paris), Jean-Pascal Devailly (Bichat Paris), Bruno Devergie (Creil), Jean-Charles Deybach (Louis Mourier Colombes), Gilles Dhonneur (Mondor Créteil), Didier Dreyfuss (Louis Mourier Colombes), Dominique Dupagne (Paris), Christophe Dupont (Necker Paris), Jean Michel Dupont (Cochin Paris), Jean Dupouy-Camet (Cochin Paris), Daniel Dusser (Cochin Paris), Gilles Edan (Rennes), Fabienne Elgrably (Cochin Paris), Jean François Emile (Ambroise Paré Boulogne), Marc Espié (Saint Louis Paris), Jean-Noël Fabiani (HEGP Paris), Alain Faye (HEGP Paris), Brigitte Fauroux (Necker Paris), Anne-Marie Fischer (HEGP Paris), Alain Fischer (Necker Paris), Hervé Fleury (Bordeaux), Bruno Frachet (Rothschild Paris), Jacques Frija (Saint Louis Paris), René Frydman (Foch Suresnes), Olivier Gall (Necker Paris), Noël Garabédian (Necker Paris), Antoine Garbarg-Chenon (Trousseau Paris), André Gaston (Mondor Créteil), Anne Gervais (Bichat Paris), Alain Gaudric (Lariboisière Paris), Jacques Gilquin (Hôtel Dieu Paris), Henri Gin (Bordeaux), Brigitte Girard (Tenon Paris), Pierre-Marie Girard (Saint Antoine Paris), Sylvie Godier (Charles Nicolle Rouen), Bernard Granger (Cochin Paris), André Grimaldi (Pitié Salpêtrière Paris), Gilles Grateau (Tenon Paris), Jean Pierre Grunfeld (Necker Paris), Christian Gisselbrecht (Saint Louis Paris), Corinne Guérin (Cochin Paris), Edmond Guillibert (HEGP Paris), Christian Guy-Coichard (Saint Antoine Paris), Didier Hannequin (Charles Nicolle Rouen), Julien Haroche (Pitié Salpêtrière Paris), Agnès Hartemann (Pitié Salpêtrière Paris), Tristan Hazelzet (Charles Nicolle Rouen), Olivier Henry (Emile Roux Limeil Brévannes), Serge Herson (Pitié Salpêtrière Paris), Emmanuel Houdart (Lariboisière Paris), Gérard Huchon (Val de Grâce Paris), Céline Hugo (Pau), Christian Jacquot (HEGP Paris), Philippe Jaury (Paris Descartes), Luc-Marie Joly (Charles Nicolle Rouen), Guillaume Jondeau (Bichat Paris), Katayoun Jondeau (Ambroise Paré Boulogne), André Kahan (Cochin Paris), Jean Pierre Kahn (CHU Nancy), Tania Kharitonnoff (Dax), Frédérique Kuttenn (Pitié Salpêtrière Paris), Sylvie Labrune (Ambroise Paré Boulogne), Laurent Labrune (CH de Savoie), Philippe Labrune (Antoine Béclère Clamart), Florence Lacaille (Necker Paris), Jean Lacau Saint Guily (Tenon Paris), Danièle Laforge (Cochin Paris), Amina Lalhou (Charles Foix Ivry), Etienne Larger (Cochin Paris), Laurent Laroche (Quinze-Vingts Paris), Jean-Marie Launay (Lariboisière Paris), Véronique Leblond (Pitié Salpêtrière Paris), Fabrice Lecuru (HEGP Paris), Antoine Leenhardt (Bichat Paris), Véronique Lefebvre des Noettes (Emile Roux Limeil Brévannes), Phuc Lehoang (Pitié Salpêtrière Paris), Marc Lejay (Necker Paris), Henri Lelièvre (CH Sud Francilien Corbeil), Françoise Le Pimpec-Barthes (HEGP Paris), Jean Pierre Lépine (Lariboisière Paris), Michel Leporrier (Caen), Frank Le Roy (Charles Nicolle Rouen), Guy Leseche (Bichat Paris), Philippe Levy (Beaujon Clichy), Olivier Lortholary (Necker Paris), Francis Louarn (Albert Chenevier Créteil), Isabelle Loury-Larivière (Pau), Dominique Luton (Bichat Paris), Virginie Lvovski (Charles Nicolle Rouen), Dominique Malier (Pitié Salpêtrière Paris), Jacqueline Mandelbaum (Tenon Paris), Jean-Paul Marie (Charles Nicolle Rouen), Christophe Marguet (Charles Nicolle Rouen), Xavier Mariette (Kremlin Bicêtre), Loïc Marpeau (Charles Nicolle Rouen), Hélène Martelli (Kremlin Bicêtre), Jean Marzelle (Henri Mondor Créteil), Emmanuel Masmejean (HEGP Paris), Rafiq Masmoudi (HEGP Paris), Philippe Massin (Bichat Paris), Marie France Maugourd (Georges Clémenceau Champcueil), Vincent Maunoury (CHRU Lille), Smahane Medjahed (Charles Richet Villiers le Bel) Michel Meignan (Mondor Créteil), Jeanine Melière (CHU Besançon), Jean Claude Melchior (Raymond Poincaré Garches), Jean-Christophe Mercier (Robert Debré Paris), Jonathan Messika (Louis Mourier Colombes), Jean-Philippe Metzger (Pitié Salpêtrière Paris), Jean-Louis Misset (Saint Louis APHP), Delphine Mitanchez (Trousseau Paris), Véronique Morize (Corentin Celton Issy les Moulineaux), Emmanuel Mortier (Louis Mourier Colombes), Stéphane Mouchabac (Saint Antoine Paris), Dominique Musset (Antoine Béclère Clamart), Jean Naudin (Marseille), Marie-Hélène Nicolas-Chanoine (Beaujon Clichy), Bernard Odier (ASM 13 Paris), Eric Oksenhendler (Saint Louis Paris), Thomas Papo (Bichat Paris), Yves Parent (Pau), Arnaud Patenotte (Sémur en Auxois) Christophe Peillon (Charles Nicolle Rouen), Antoine Pelissolo (Henri Mondor Créteil), Reine Pelladon (Besançon), Julie Peltier (Tenon Paris), Alfred Penformis (Besançon), Christian Perronne (Raymond Poincaré Garches), Jean-François Pinel (Rennes), Marc Pocard (Lariboisière Paris), Stanislas Pol (Cochin Paris), José Polo Devoto (Antoine Béclère Clamart), Thierry Poynard (Pitié Salpêtrière Paris), Alain Prigent (Kremlin Bicêtre), Gérard Reach (Avicenne Bobigny), Michel Reynaud (Paul Brousse Villejuif), Jean-Damien Ricard (Louis Mourier Colombes), Christian Richard (Kremlin Bicêtre), Sylvie Richeton (Mondor Paris), Daniel Ricquier (Necker Paris), Vincent Rigalleau (Bordeaux), Diana Rodriguez (Trousseau Paris), Pierre Ronco (Tenon Paris), Flore Rosenberg (Cochin Paris), Willy Rosenbaum (Saint Louis Paris), Dominique Rouchon (Pau), Elisabeth Rouveix (Ambroise Paré Boulogne), Isabelle Roy (Saint Anne Paris), Dominique Safa (Raymond Poincaré Garches), José-Alain Sahel (Quinze-Vingt Paris), Marc Samama (Cochin Paris), Franck Schillo (Besançon), Patrick Schrurando (Lariboisière Paris), Georges Sebbane (René Muret Sevran), Dominique Séret Bégué (Gonesse), Daniel Sibertin-Blanc (CHU Nancy), Jean-Pierre Siffroi (Trousseau Paris), Gerald Simonneau (Kremlin Bicêtre), Alain Sobel (Hôtel Dieu Paris), Brigitte Soudrie (Hélio-Marin Hendaye), Sabine Soussan (Ambroise Paré Boulogne), Ghislaine Sterkers (Robert Debré Paris), Felipe Suarez (Necker Paris), Pierre Taboulet (Saint Louis Paris), Catherine Tardif (Charles Nicolle Rouen), Maité Tauber (Toulouse), Florence Thibaut (Cochin, Paris), Nicolas Thiounn (HEGP Paris) José Timsit (Cochin Paris), Christophe Trivalle (Paul Brousse Villejuif), Dominique Valla (Beaujon Clichy), Christian Vallée (Raymond Poincaré Garches), Bruno Varet (Necker Paris), Marie Paule Vazquez (Necker Paris), Jean-Paul Vernant (Pitié Salpêtrière Paris), Francis Vrtovnik (Bichat Paris), Laurence Weiss (HEGP Paris), Jean-Philippe Wolf (Cochin Paris), Alain Yelnik (Lariboisière Paris), Delphine Zenaty (Robert Debré Paris), Cécile Zimmerman (Besançon).
 

un siècle d'évolution de la pyramide des âges en France

1914-2014 : un siècle d'évolution de la pyramide des âges en France
 
L'histoire d'un pays se lit à livre ouvert dans sa pyramide des âges, et mieux encore quand on suit cette dernière au fil du temps. La pyramide des âges de la France n'a cessé d'évoluer depuis le déclenchement de la guerre de 1914-1918. Effectuant un arrêt sur image tous les vingt ans, soit les années 1914, 1934, 1954, 1974, 1994 et 2014, Gilles Pison, de l'Institut national d'études démographiques, retrace un siècle d'évolution de la population française en se penchant plus particulièrement sur les conséquences de la première guerre mondiale et attire notre attention sur la situation démographique d'aujourd'hui : une légère baisse de la fécondité depuis 4 ans, sans doute conjoncturelle et liée à la crise économique, et une diminution de l'excédent des naissances sur les décès, tendance de fond appelée à se poursuivre dans les prochaines décennies.

Au 1er janvier 1914, à la veille de la première guerre mondiale, la pyramide des âges de la France a la forme régulière d'une meule de foin. Vingt ans plus tard, en 1934, la pyramide porte les stigmates de la guerre : un large creux d'abord du côté masculin lié à la mort de 1,5 million de soldats, et une deuxième échancrure affectant cette fois les deux sexes, due au déficit de naissances pendant la guerre. Lorsque ces générations creuses parviennent à l'âge de fécondité, 25 à 30 ans plus tard, elles produisent en écho une troisième échancrure.

Un événement de taille vient élargir la base de la pyramide des âges au sortir de la seconde guerre mondiale : le baby-boom, qui entraîne un surcroît de naissances pendant près de trente ans. Avec le temps, les baby-boomers deviennent plus âgés et le renflement se déplace vers le haut de la pyramide. Son effet s'inverse : après avoir rajeuni la population, il contribue à la vieillir.

Réduites d'environ 20 % à partir de 1974, les naissances se maintiennent ensuite à peu près à un même niveau. Alimentée depuis 40 ans par des apports à peu près constants, la pyramide de 2014 a un profil remarquablement vertical dans sa moitié inférieure. Situation unique au monde, car la plupart des pays développés présentent aujourd'hui une pyramide des âges dont la base est devenue très étroite, comme l'Allemagne par exemple.

En France, sauf catastrophe, cette base verticale devrait engendrer dans quelque temps une pyramide aussi régulière que celle du 1er janvier 1914. Les stigmates que la première guerre mondiale a laissés dans la pyramide des âges sont en voie de disparaître après l'avoir marquée pendant près de cent ans.


Bilan démographique 2013 : un excédent naturel en baisse

Le solde naturel atteint 219 000 personnes en France métropolitaine en 2013 (780 000 naissances moins 561 000 décès), le reste de la croissance étant dû au solde migratoire (la balance des entrées et des sorties), que l'Insee estime à 50 000 personnes.

Le solde naturel a tendance à diminuer d'année en année, il était 20 % plus élevé il y a cinq ans en 2008 (264 000). Les naissances ont été légèrement moins nombreuses en 2013 qu'en 2012 (moins 10 000). L'indicateur de fécondité, après avoir atteint un niveau élevé de 2,02 enfants par femme en 2010, a un peu diminué depuis et atteint 1,97 en 2013. L'espérance de vie à la naissance a progressé : 78,7 ans pour les hommes et 85,0 ans pour les femmes en 2013, contre 78,5 et 84,9 en 2012. Les décès ont cependant été légèrement plus nombreux en 2013 qu'en 2012 (plus 2 000), la population ayant vieilli.

Le solde migratoire reste modéré (0,8 ‰), la France se situant encore à un niveau bas pour l'Europe : le solde migratoire approche 3 ‰ au Royaume-Uni en 2012, 5 ‰ en Allemagne et en Autriche, 6 ‰ en Italie, 9 ‰ en Suisse et 10 ‰ en Norvège.

L'excédent naturel (3,4 ‰ en 2013) devrait continuer à diminuer dans les prochaines années, les évolutions étant déjà inscrites dans la pyramide des âges : le nombre de femmes en âge d'avoir des enfants sera stable, et le nombre de naissances pourrait l'être aussi. À l'inverse, à mesure que disparaîtront les générations du baby-boom, le nombre de décès augmentera pour rejoindre celui des naissances.


Ci-joint lien vers  Population & Sociétés n° 509 intitulé "1914-2014 : un siècle d'évolution de la pyramide des âges en France": http://fr.calameo.com/publish/books/convert.php?sid=ade7367e234822097c215902843d81c9&bkcode=003152624e2a828fa93a6


 

mardi 11 mars 2014

Europe : La Mutualité salue l’adoption de la directive Omnibus II


La Mutualité Française salue l’adoption de la directive Omnibus II par le Parlement européen

 

La Mutualité Française salue l’adoption de la directive Omnibus II par le Parlement européen parce qu’avec son entrée en vigueur le 1er janvier 2016, elle marque la fin d’une étape importante dans le processus de mise en place de Solvabilité II, et qu’elle confirme le principe de proportionnalité.

 

 

Etienne Caniard, Président de la Mutualité Française déclare à ce sujet : « La Mutualité Française qui s’est engagée depuis le début de ce processus il y a plusieurs années, reste entièrement mobilisée pour que toutes les mutuelles puissent mettre cette réforme en ouvre de façon proportionnée aux enjeux financiers et à la taille de leurs entreprises ».

 

Consciente des ressources importantes nécessitées par Solvabilité II, la Mutualité Française s’est fortement mobilisée sur le respect du principe de proportionnalité, sur  accompagnement de ses membres pour passer le cap du déploiement de Solvabilité II, et sur la reconnaissance de son modèle de gouvernance démocratique et son adaptation au nouveau contexte prudentiel.

 

Sur toutes ces questions et notamment sur celle de la proportionnalité, les demandes répétées de la Mutualité Française ont été entendues par la Commission Européenne : le texte Omnibus II intègre un dispositif laissant aux superviseurs nationaux la latitude de décliner localement l’application de la proportionnalité et ses allégements éventuels. A ce stade, l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) compte adapter les exigences de reporting au regard de la taille et du risque porté par les mutuelles.

 

Ces adaptations et la possibilité d’utiliser des simplifications permettront ainsi aux plus petits acteurs d’aborder plus efficacement la phase de préparation avec les tests à blanc programmés par l’ACPR en 2014 et 2015.

 

La Mutualité Française et ses membres s’étaient déjà fortement mobilisés pour participer avec succès à un test à blanc en septembre 2013. Une réussite et un engagement salués par l’ACPR et qui sont le fruit d’un programme de formation à la carte et de mise à disposition d’outils pédagogiques de la Mutualité Française auprès de l’ensemble des mutuelles adhérentes. Ces actions se poursuivront et se renforceront jusqu’en 2016.