Nora ANSELL-SALLES

jeudi 6 mars 2014

ACADEMIES MEDECINE ET PHARMACIE : à propos de l'information médicament et santé

Pour une information du public scientifiquement fondée, impartiale, facilement accessible et
compréhensible dans le domaine du médicament
 


Rapport commun
de l’Académie nationale de médecine
et de l’Académie nationale de pharmacie

 

Au nom d’un groupe de travail commun :

 

Président : Gilles Bouvenot
Au titre de l’Académie nationale de médecine : Monique Adolphe, Gilles Bouvenot, Yves Chapuis, Jean-Paul Giroud, Patrice Queneau, Jean Sassard, Jean-Paul Tillement, avec la participation de Pierre Bégué et Michel Lhermitte

Au titre de l’Académie nationale de pharmacie : Alain Astier, François Chast, Jean-Pierre Foucher, Jean-Loup Parier


Liens d’intérêts:
Le rapporteur déclare un lien d’intérêt intellectuel : il a été membre du Collège de la Haute Autorité de santé (HAS) de 2004 à 2014 et a présidé la commission de la transparence de la HAS de 2003 à 2014.

 
L’Académie nationale de médecine et l’Académie nationale de pharmacie considèrent que le foisonnement et la diffusion incontrôlables dans les médias et sur Internet d’informations souvent contradictoires sur les médicaments, y compris les vaccins, aboutissent à une perte des repères et parfois à une perte de confiance dans les messages des institutions officielles. Préoccupées par les effets délétères pour la santé publique que sont susceptibles de provoquer certaines de ces informations, quand elles sont alarmantes, caricaturales, insuffisamment fondées ou même erronées, elles émettent un certain nombre de recommandations destinées à permettre de faire davantage émerger, à titre de repère indiscuté, dans ce contexte de confusion et de dissonance, une information objective, impartiale, scientifiquement fondée, facilement accessible et compréhensible pour le public. Ces recommandations s’adressent aux émetteurs d’informations les plus qualifiés que sont d’abord les pouvoirs publics et les autorités et agences de santé dont les trop nombreux silences, mais aussi le manque de réactivité et la production de messages peu adaptés au grand public ne permettent pas une présence suffisamment forte et visible dans les débats et polémiques ; ensuite à l’Assurance maladie qui devrait davantage donner accès aux très nombreuses données dont elle dispose et davantage les exploiter ; aux sociétés savantes qui doivent se garder de cautionner et de promouvoir des informations prometteuses mais non encore confirmées ; aux professionnels de santé qui restent les sources principales d’information du public et les meilleurs relais des informations émanant des autorités et dont la crédibilité des messages repose non seulement sur l’actualisation de leurs connaissances mais aussi sur leur indépendance; enfin, aux associations de patients et aux patients qui, dans leur quête d’informations, doivent prioritairement recourir à leurs médecins et à leurs pharmaciens, en particulier ne jamais interrompre brutalement un traitement en cours ou modifier sa posologie sans leur en avoir préalablement parlé et faire preuve de la plus grande prudence vis-à-vis de documents ou messages électroniques ou non dont l’origine et la qualité ne sont ni identifiées ni validées.
Recommandations

 
L’Académie nationale de médecine et l’Académie nationale de pharmacie :
rappellent que les médicaments, développés, évalués et surveillés avec la rigueur scientifique nécessaire, guérissent, soulagent et transforment la vie d’un nombre considérable de personnes ;
considèrent que le foisonnement et la diffusion incontrôlables dans les médias et sur Internet d’informations souvent contradictoires sur les médicaments, y compris les vaccins, aboutissent, dans le public, à une perte des repères et parfois à une perte de confiance dans les messages des institutions officielles ;
sont de plus en plus préoccupées par les effets délétères pour la santé publique que sont susceptibles de provoquer certaines de ces informations, quand elles sont alarmantes, caricaturales, insuffisamment fondées ou même erronées ;
ont décidé, dans le but de contribuer à faire davantage émerger, à titre de repère indiscuté dans un contexte de confusion et de dissonance, une information objective, impartiale, scientifiquement fondée, facilement accessible et compréhensible par le public, de faire les recommandations qui suivent.
 
Les Académies nationales de médecine et de pharmacie recommandent :


1. Aux pouvoirs publics :
d’amplifier les campagnes officielles en faveur du bon usage des médicaments, particulièrement lorsque la santé publique est en cause ;
d’adopter une politique de communication claire et pérenne en faveur de la vaccination, y compris par des campagnes ciblées ;
de poursuivre leur politique d’exigence en termes de déclaration d’intérêts éventuels, pour toute personne s’exprimant dans le domaine de la santé publique et en particulier dans celui du médicament ;
de s’assurer, en les coordonnant, de la cohérence des messages officiels issus des différentes institutions et autorités de santé ;
de faire en sorte que le contenu de la base publique de données sur le médicament :



- ne soit pas une simple compilation de monographies destinée aux professionnels, mais soit rendue accessible au grand public par un travail d’auteur et une rédaction plus appropriée à cet usage ;

- soit actualisée périodiquement et même conjoncturellement en cas de survenue d’un débat public ou d’une crise médiatique ;

- évolue dans les meilleurs délais vers un service public d’information en santé ;
de veiller à ce que la formation initiale des professionnels de santé comme le contenu et les modalités de leur développement professionnel continu soient indépendants de toute influence extérieure, y compris pour leur financement.

2. Aux Autorités et agences de santé :
d’intervenir en première ligne, rapidement, de manière non ambiguë et cohérente, face à la diffusion d’informations erronées, à plus forte raison en cas de polémique ou de crise, pour rappeler le canon de leur doctrine ;
de rappeler régulièrement mais aussi conjoncturellement que :



- tout médicament est « à risque » et que l’octroi de son Autorisation de mise sur le marché signifie que les avantages qu’il procure l’emportent sur les inconvénients ou les accidents qu’il est susceptible d’induire ;

- l’utilisation d’un médicament en dehors de son indication ou selon des modalités ne respectant pas son AMM peut avoir des effets délétères et ne se conçoit qu’à titre exceptionnel, dans un encadrement contrôlé.
d’améliorer la lisibilité de leurs prises de position et de leurs productions, d’en faire des synthèses en langage compréhensible par tous ;
de veiller à la clarté des informations fournies dans les notices situées dans les conditionnements ;
dans le domaine spécifique de l’automédication :

- d’apporter une information claire, pratique et adaptée sur tous les symptômes qui en sont justiciables ;

- de fournir une information validée sur la réelle efficacité des médicaments concernés.


3. A l’assurance maladie :
de développer ses campagnes médiatiques à destination du public et ses actions auprès des professionnels de santé, afin de contribuer à la dissémination à grande échelle d’informations scientifiquement fondées et validées ;
de donner accès aux épidémiologistes et d’exploiter davantage les très nombreuses données dont elle dispose qui sont non seulement susceptibles de mieux faire connaître les pratiques et de détecter les dérives mais encore, par le croisement avec d’autres bases de données comme le PMSI, d’imputer des accidents à un médicament donné et d’orienter de manière pertinente les messages et campagnes officiels.
 
 
Lire le rapport : http://www.calameo.com/books/003152624dd3b41568339

8 Mars, journée des femmes . médecins, aussi !

En cette journée internationale pour leurs droits, les femmes exerçant la médecine libérale rappellent qu’elles sont toujours victimes d’injustices, inégalement traitées pour leur protection sociale maternité.

Malgré la promulgation de la loi mais faute de parution des décrets nécessaires la situation reste inchangée : en cas d’arrêt de travail pour grossesse pathologique, les femmes médecins exerçant en libéral ne perçoivent aucune indemnité, contrairement aux femmes médecins-salariées.
MG France réclame une autre mesure de simple justice : l’« Avantage Supplémentaire Maternité » assurant aux femmes exerçant la médecine libérale, un revenu leur permettant d’assumer les frais professionnels qui courent pendant la période de congé maternité.

Les contrats de « Praticien Territorial en Médecine Générale », proposés par la Ministre de la Santé dans le cadre du Pacte santé territoire, sont l’illustration de ce besoin de protection sociale. Nombre de jeunes consœurs ont choisi ce contrat d’installation, contrairement à d’autres dispositifs antérieurs ou existants ne la prenant pas en considération.

La féminisation de la profession est une réalité : elle impose, au nom de l’équité, ces mesures urgentes de protection sociale pour les femmes en exercice libéral.
Mesdames les Ministres de la Santé et des Droits des Femmes, osez–les !
 

Dr Laure LEFEBVRE
Dr Nicole BEZ
Dr Martine LANGLOIS

Référence du communiqué de presse : N° 303 (à rappeler en cas de demande d'info complémentaire)

4 jours/4 nuits de course en relais pour le don d'organes

Du 2 avril au 6 avril 2014 aura lieu la 28ème édition de la Course du Cœur. Cette course exceptionnelle de 4 jours et 4 nuits rassemble 240 coureurs de grandes entreprises autour d'une équipe de 15 coureurs greffés, pour parcourir en relais les 750 km qui séparent Paris de Bourg Saint Maurice - Les Arcs, en Savoie.

L'objectif de cette course, organisée par l'association Trans-Forme, est de sensibiliser le grand public au don d'organes et de prouver que la greffe offre une nouvelle vie aux malades.



Découvrir le programme : http://fr.calameo.com/books/003152624c80dc3c181a2
 

L'INSTITUT PAUL BOCUSE et EMLYON Business School ouvrent à la rentrée


un nouveau programme, le MSc in International Hospitality Management
 
 
Nouveau : l'INSTITUT PAUL BOCUSE et EMLYON Business School lancent le MSc in International Hospitality Management. Ce programme dont l'ouverture est prévue le 25 août prochain, est le fruit d'un nouveau partenariat entre l'INSTITUT PAUL BOCUSE, école internationale spécialisée dans le management de l'hôtellerie, de la restauration et des arts culinaires et EMLYON Business School, école de management de renommée mondiale : deux institutions d'excellence qui partagent désormais des campus internationaux adjacents à Lyon-Ecully (France) et à Shanghai (Chine).


Le MSc in International Hospitality Management a pour objectif de répondre aux enjeux liés aux évolutions du secteur de l'industrie hôtelière d'aujourd'hui.
Il se caractérise par une approche dynamique et novatrice de l'enseignement favorisant l'analyse stratégique, la créativité et l'innovation managériale. Il privilégie également un apprentissage par projets et renforce ainsi le développement des compétences des étudiants en les plaçant en situation réelle.


Le MSc in International Hospitality Management apporte de solides compétences en marketing, management des ressources humaines, des opérations, finance... avec des enseignements spécialisés dans l'innovation stratégique, la création d'entreprise, le management de l'innovation, le commerce électronique, le design de marques ou encore l'Hospitality lifestyle ; toutes ces matières sont dispensées
entièrement en anglais par des enseignants et professionnels dont l'expertise est mondialement reconnue.
 
 
 
 



 
 
 
La dimension internationale du programme est renforcée par le séjour sur le campus Asie d'EMLYON et le restaurant-école de l'INSTITUT PAUL BOCUSE à Shanghai - plateforme incontournable des grands développements économiques et de l'Hospitality industry du 21ème siècle. Travaux de groupes, visites d'entreprises et gestion de projets réels au sein d'entreprises du secteur ponctuent le cursus et renforcent l'approche expérientielle du programme. Enfin, un stage obligatoire à l'étranger, de quatre à neuf mois, selon le projet professionnel de l'étudiant, vient finaliser la formation.



Les entreprises recherchent des managers performants qui non seulement comprennent les attentes de leurs clients sur des marchés globalisés, mais maîtrisent aussi les enjeux spécifiques de l'industrie hôtelière et de ses modèles économiques complexes. Ce nouveau programme répond vraiment à leurs attentes en réunissant le meilleur de l'expertise de nos deux établissements et en s'appuyant sur l'innovation et l'esprit entrepreneurial au cœur de notre approche pédagogique.
Bruno Bonnell, Président d'EMLYON Business School.
 



L'hôtellerie, la restauration, l'art culinaire, c'est une belle histoire qu'il faut savoir restituer et réinventer. En ce sens, ‘l'Hospitality industry' est un secteur d'activités parmi les plus dynamiques au monde où l'innovation managériale, technologique, architecturale, ainsi que la créativité et l'entrepreneuriat constituent des atouts majeurs. La formation dispensée sur les deux campus, à l'INSTITUT PAUL BOCUSE et EMLYON Business School, à Ecully et à Shanghai, permettra aux participants de développer les compétences indispensables au manager international de demain, dans un environnement d'excellence, riche de la diversité culturelle et de la complémentarité de ses expertises.
Hervé Fleury, directeur général de l'INSTITUT PAUL BOCUSE.

 

Ouverture : 25 août 2014
Toutes les informations sur le site dédié :
www.msc-hospitality.com
 
 
CP_NEW_MSc _EMLYON_INSTITUTPAULBOCUSE.pdf
Plaquette MSc Hospitality 2014_planche.pdf
Présentation EMLYON Dec2013.pdf
Dossier de presse_2014.pdf
Institut_Paul_Bocuse.jpg
EMLYON - credit AirTech.jpg
 
 
 
 

MINE D'INFOS: LE CHIFFRE : 288 354€ c'est le montant...

MINE D'INFOS: LE CHIFFRE : 288 354€ c'est le montant...: MERCI Chers Anges Gardiens,   Nous avons eu l'immense plaisir de vous accueillir lundi soir à l'Olympia pour notre Gala « To...

LE CHIFFRE : 288 354€ c'est le montant...


MERCI

Chers Anges Gardiens,

 
Nous avons eu l'immense plaisir de vous accueillir lundi soir à l'Olympia pour notre Gala « Toutes les femmes chantent contre le cancer » en hommage à toutes les femmes qui se battent contre la maladie.

Nous souhaitons vous remercier du fond du cœur pour votre présence à nos côtés lors de cet événement exceptionnel et vous redire tout le plaisir de vous accueillir dans la famille des Anges Gardiens de notre association !


Grâce à vous, cette soirée a été un très grand succès avec 288 354€ récoltés !
Merci à vous tous, donateurs, mécènes, sponsors, partenaires… pour ces dons si précieux ! Il ne manque désormais que 11 646 € pour atteindre l'objectif de cette soirée et permettre de financer les actions de confort auprès des femmes malades, mamans de malade, compagnes… et adoucir leur quotidien. Ceux qui le souhaitent, peuvent encore contribuer en nous faisant parvenir leurs dons ou en sensibilisant leurs réseaux, via notre plateforme de don en ligne : don.toutlemondechante.net



Vous pouvez également nous aider durant toute l'année :

- déstockez vos invendus, packagings abîmés, changements de collection... de tous vos produits neufs (et alimentaires !).

Avantages pour votre entreprise : vous libérez de la place, vous ne payez pas de destruction et vous défiscalisez le montant de votre don en nature... Vous ne payez pas le transport car nos partenaires nous l'offrent. Nous assurons ensuite la distribution dans les hôpitaux, en votre nom, gratuitement !

Nous sommes à la recherche de produits de tous les secteurs : électroménager, hifi, informatique, décoration, beauté, mobilier maison/jardin, jeux, culture...

- parrainez ou sponsorisez des actions auprès des familles
- organisez des événements, des dîners caritatifs au profit de l'association

- ou tout simplement en parlez de l'association autour de vous, dans votre entreprise, à vos amis, votre famille...
Si vous souhaitez plus d'informations, je serai très heureux de vous rencontrer pour aller plus loin et évoquer ensemble des projets communs, merci de contacter Aurélie Dufourmantelle : aurelie.dufourmantelle@toutlemondechante.net -

Je vous remercie du fond du cœur pour vous soutien et vous invite à découvrir les premières photos de cette soirée extraordinaire : cliquer ici.


Merci de nous « donner des ailes » !
Très sincèrement,
Nicolas Rossignol, Président bénévole et les 350 bénévoles de l'association

MINE D'INFOS: 8 mars : la LMDE se mobilise et appelle les étudia...

MINE D'INFOS: 8 mars : la LMDE se mobilise et appelle les étudia...: Samedi 8 mars se tiendra la Journée Internationale de Lutte pour les Droits des Femmes. A cette occasion, la LMDE se mobilise partout en...

8 mars : la LMDE se mobilise et appelle les étudiants à manifester pour l’égalité femmes-hommes


Samedi 8 mars se tiendra la Journée Internationale de Lutte pour les Droits des Femmes. A cette occasion, la LMDE se mobilise partout en France et appelle les étudiants et les jeunes à manifester pour l’égalité entre les femmes et les hommes.

 

L’égalité femmes-hommes : un inlassable combat !

 

Ces derniers mois, de nombreuses voix se sont élevées pour un retour en arrière concernant l’égalité femmes-hommes partout en Europe. De la remise en cause du droit à l’IVG en Espagne, aux polémiques autour de l’éducation à l’égalité à l’école en France, les discours réactionnaires ont fait ressurgir une vision essentialiste de la société selon laquelle femmes et hommes auraient des rôles « naturels », différents, et qui vise à interdire à la femme tout rôle social et toute liberté.

 

Depuis l’alternance politique de mai 2012, le gouvernement a fait progresser les droits des femmes sur de nombreux fronts grâce à l’action, très majoritairement soutenue par les jeunes, d’un ministère dédié : remboursement à 100% de l’IVG, suppression de la notion de détresse dans la loi sur l’IVG, contraception gratuite pour les mineures, loi sur l’égalité femmes-hommes, etc. Néanmoins, les inégalités entre femmes et hommes perdurent : les écarts de salaries entre femmes et hommes sont toujours de 20% et les femmes assument encore 2 fois plus de tâches ménagères que les hommes. Loin d’être atteinte, l’égalité est un combat de tous les instants ; loin d’être des acquis, les droits des femmes doivent perpétuellement être réaffirmés et défendus !

 

Le droit à disposer de son corps doit être garanti à chaque femme

 

Récemment, le droit à l’avortement a été remis en cause en Espagne et le rapport Estrela, visant à faire de l’IVG un droit européen, a été rejeté par le parlement européen. Pourtant, près de 50000 femmes meurent chaque année dans le monde des suites d’un avortement non médicalisé. Le droit et l’accès effectifs des femmes à l’avortement sont donc un enjeu de santé public majeur.

 

En France, le récent rapport du Haut Conseil à l’Egalité démontre que les difficultés restent nombreuses pour les femmes qui souhaitent avorter. Le gouvernement doit aujourd’hui agir pour garantir effectivement ce droit à chaque femme. C’est pourquoi la LMDE demande que la promesse du candidat Hollande d’un centre IVG dans chaque hôpital soit tenue.

 

De même, de nombreuses femmes rencontrent des difficultés à trouver un moyen de contraception adapté à leurs besoins. Le modèle de prescription reste dominé par la pilule, parfois non remboursée et souvent non adaptée aux femmes. Chez les jeunes, ce modèle archaïque du « tout pilule » a de lourdes conséquences : le recours à la pilule chez les 20-25 ans à reculé de 10,4% en 10 ans[1] et 1 étudiante sur 10 dit avoir des difficultés à accéder à la contraception[2]. Il est nécessaire de permettre à chaque femme, et en particulier aux jeunes, de pouvoir choisir la contraception qui lui convienne. Tous les moyens de contraception doivent être remboursés à 100% par la Sécu. 

 

 

L’éducation comme levier de l’égalité

 

L’éducation est le meilleur rempart contre la reproduction des inégalités. De l’école primaire à l’enseignement supérieur, l’éducation est un levier fondamental pour former les jeunes à l’égalité entre tous. C’est pourquoi la LMDE demande un plan de lutte contre les stéréotypes et pour l’éducation à l’égalité dans le système éducatif. Ce plan doit passer par la mise en œuvre de moyens pour appliquer la loi de 2001 sur l’éducation aux sexualités et à l’égalité, un service public d’orientation qui lutte contre les biais liés au genre, ainsi que la lutte contre les violences sexistes dans l’éducation nationale et l’enseignement supérieur.

 

 

La LMDE appelle tous les étudiants et les jeunes à se mobiliser pour les droits des femmes et l’égalité, toute la semaine sur les campus à l’occasion des actions militantes qu’elle organise avec l’UNEF, et à participer à la manifestation nationale :

 

Samedi 8 mars

14H30, Place de la Bastille, à Paris

 

 

 

 

 

 

 

________________________

[1] Enquête FECOND

2 3ème Enquête Nationale sur la Santé des Etudiants

 

 

Qu’est ce que la LMDE ?

Seule mutuelle étudiante nationale, la LMDE est dirigée par et pour les étudiants. En plus de gérer la Sécurité sociale de plus de 920 000 étudiants et la mutuelle complémentaire de 320 000 d’entre eux, elle intervient régulièrement dans le débat public pour défendre ses valeurs de solidarité, d’égalité et de démocratie. Parce que chaque étudiant doit pouvoir suivre ses études dans les meilleures conditions, la LMDE milite au quotidien pour l’amélioration des conditions de vie sanitaires et sociales des étudiants.

La Mutuelle des Etudiants-LMDE, Mutuelle N° 431 791 6 72 soumise aux dispositions du livre 2 du Code de la Mutualité.

 

 

 

 

 

 

 
 
Julien MILLION
 
Administrateur délégué en charge des Relations Presse
Bureau National

 

 

 

 

 

 




[1] Enquête FECOND

[2]  3ème Enquête Nationale sur la Santé des EtudiantsLa Mutuelle des Etudiants-LMDE
Mutuelle soumise aux dispositions du livre 2 du Code de la Mutualité
SIREN : 431 791 672
Siège social : 37 rue Marceau 94200 Ivry-sur-Seine– www.lmde.com - Tél. : 09.69.369.601 (Coût d’un appel non surtaxé à partir d’un poste fixe depuis la France métropolitaine)


MINE D'INFOS: A l’occasion des 20 ans de Sidaction, + de 70 arti...

MINE D'INFOS: A l’occasion des 20 ans de Sidaction, + de 70 arti...:  pour un album au profit de Sidaction. Sidaction s’associe avec Warner Music France pour la sortie d’un nouvel album en novembre...

A l’occasion des 20 ans de Sidaction, + de 70 artistes et personnalités se mobilisent


 pour un album au profit de Sidaction.


Sidaction s’associe avec Warner Music France pour la sortie d’un nouvel album en novembre 2014.

 
Sidaction a 20 ans. Il est des anniversaires dont on préférerait se passer… Que de combats accomplis depuis 1994 !
 
Le sida n’est toujours pas vaincu : 35 millions de personnes vivent avec le VIH, 1,6 million de personnes sont décédées en 2012 du sida et 2,3 millions de personnes ont appris leur séropositivité cette même année …

Ce ne sont pas moins de 300 millions d’euros que Sidaction a reversés à la recherche, aux soins, à la prévention et à l’aide aux malades. Nous sommes fiers du chemin parcouru. Sans l’incroyable chaîne de solidarité des médias et des artistes présents depuis le début, nous n’aurions pas réalisé tout cela.


Cette chaîne de solidarité sans faille se traduit aujourd’hui par un nouvel album spécial 20 ans dont un single, «Kiss and Love», composé et écrit par Pascal Obispo et Lionel Florence, sera extrait.


Plus de 70 artistes - chanteurs, humoristes, animateurs… - ont participé à l’enregistrement de cette chanson parmi lesquels :

Amel Bent, Elie Semoun, Florence Foresti, Franck Dubosc, Gad Elmaleh, Maître Gims, M Pokora, Muriel Robin, Nicolas Canteloup, Shy’m, Tal…


L’album, en association avec Warner Music France, sera composé, outre « Kiss and Love », de 20 duos inattendus sur des titres originaux arrangés pour un orchestre symphonique.


Dès la mi-octobre, un clip vidéo réalisé par Fabrice Laffont accompagnera la mise en radio du single.


Sidaction rappelle que l’ensemble des projets musicaux « Ensemble », « Noël Ensemble » et « Love United » dirigé par Pascal Obispo, avait permis de collecter plus de 14 millions d’euros permettant de soutenir pour 50 % des programmes de recherche et de soins et pour 50 % des programmes de prévention et d’aide aux malades en France et à l’international.






Sidaction a 20 ans.

Sidaction a 20 ans. Il est des anniversaires dont on préférerait se passer… Sidaction a 20 ans, parce que les défis face à l’épidémie, en France et dans le monde, sont immenses. Parce que chaque année, près de 2,3 millions de personnes sont contaminées dans le monde, dont 260 000 enfants. Parce que 35 millions de personnes vivent avec le VIH, dont 3,3 millions d’enfants. Parce que chaque année, 1,6 million de personnes meurent de cette infection.
 
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Soutenir Sidaction et exprimer sa générosité en se rendant sur la boutique en ligne de Sidaction : https://boutique.sidaction.org/

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mercredi 5 mars 2014

Résultats de l'enquête JNA 2014 "Les acouphènes et l'hyperacousie"


Résultats de l'enquête JNA - IPSOS - Crédit Agricole : "Acouphènes et hyperacousie" présentés lors de la  Conférence de Presse qui s'est tenue le 4 mars dernier.

 

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Communiqué de presse  de la campagne 2014.

Violences conjugales et familiales


La prise en charge a-t-elle progressé ?

 

 A l'occasion de la Journée de la Femme 2014, L'Académie nationale de médecine tient de nouveau à affirmer son engagement dans la lutte contre les violences envers les femmes

 

L'Académie rappelle qu'elle s'est prononcée sous différentes formes, à plusieurs reprises, depuis le rapport du groupe d'experts réunis en 2000 par la secrétaire d’Etat à la Santé et aux Handicapés pour évaluer l’impact des violences sur la santé physique et mentale des femmes victimes et présenter des propositions susceptibles d’améliorer l’information et la formation du corps médical (1).

Elle a ainsi pris successivement position en 2002 (3, 4) , 2003 (2), 2010 (5), et dernièrement, les 2 et 3 septembre 2013, à l'occasion du Colloque sur « violences faites aux femmes : soins aux victimes, prise en charge des auteurs » organisé à l'Académie, en présence de la Ministre des droits des femmes.

 

L'Académie a recommandé que soient prises les mesures suivantes :

·         assurer d'abord une meilleure connaissance des violences familiales, en recensant et en publiant chaque année le nombre d’homicides et d’assassinats dus aux violences conjugales ;

·         saisir l'occasion de la grossesse pour les mettre en évidence ;

·         assurer la mise à l’abri des femmes victimes, afin d’éviter que les maris extrêmement agressifs ne les retrouvent et ne les tuent ;

·         installer des lieux d’écoute et de prise en charge des hommes violents ; 

·         organiser à l’échelon local des rencontres interdisciplinaires entre médecins, magistrats, policiers et travailleurs sociaux ;

·         renforcer la formation initiale et continue de tous les médecins et les inciter à dépister les violences au moindre soupçon ;

·         organiser une prévention dès l'école primaire et le collège.

La plupart de ces recommandations ont à ce jour été suivies d'effet, et l'Académie se réjouit qu'elles soient désormais mises en œuvre par des mesures concrètes et efficaces :

·         La connaissance du phénomène est nettement meilleure: la délégation d'aide aux victimes du Ministère de l'intérieur (DAV) publie chaque année depuis 2006 une étude nationale des décès au sein du couple recensant, sur tout le territoire, les assassinats, les meurtres, les violences suivies de mort sans intention de la donner, commis par l’un des deux partenaires, quel que soit son statut : conjoint, concubin, « pacsé », y compris les « ex » qui sont les plus dangereux;

·         la législation a été considérablement améliorée : depuis 2004, huit nouvelles lois et de nombreuses circulaires ont été adoptées et/ou complétées afin de protéger les femmes, d'éloigner les hommes violents et de les soigner ;

·         de nouveaux dispositifs d'information et de protection des femmes sont apparus ou ont été perfectionnés ;

·         les professionnels qui appliquent les lois (justice, gendarmerie, police ) ont modifié leur comportement ;


·         la prise en charge des agresseurs est désormais mieux assurée ;


·         une consultation au quatrième mois de grossesse a été créée.


 

Toutefois, les médecins, pris entre le respect de la vie privée, le secret professionnel et le devoir de porter secours, restent réticents.  La création de plusieurs diplômes d'université(DU) sur le sujet, l'ajout d'un item intitulé « violences sexuelles » dans le programme de l'épreuve nationale classante prévu en 2016, et l'insertion du sujet dans le programme d'étude des sages femmes devraient pallier cette faille du système.

 

Par ailleurs, une prévention dès l'école primaire serait souhaitable, mais s'avère délicate à organiser. En effet, si la création expérimentale d'un programme intitulé « ABCD de l'égalité », destiné à transmettre dès le plus jeune âge « une culture de l'égalité et du respect entre les filles et les garçons », est une heureuse initiative a priori, on peut émettre des réserves sur son origine et sur la manière dont ce programme sera appliqué, se limitant effectivement à promouvoir le respect et l'égalité des chances entre les filles et les garçons ou suggérant plus ou moins insidieusement l'absence de toute différence entre les deux sexes.

 

Enfin, l'Académie ne peut que regretter la persistance du phénomène entretenue, entre autres, par le climat de violence que secrète notre société, le délitement de la famille, le nombre croissant de séparations et de divorces, le chômage.

 

 

Bibliographie

1-HENRION R.- Les femmes victimes de violences conjugales, le rôle des professionnels de santé. La documentation française. Paris, 2001

2- Information, 17 juin 2003 : « Mutilations génitales féminines,mariages forcés et grossesse précoce » Bull.Acad.Natl Med, 2003, 187, 1051-1066  http://www.academie-medecine.fr/publication100035081/

3- Séance thématique. Les violences familiales. Bull. Acad. Natle Med, 2002, 186, 935-938 et 1001-1002, séance du 4 juin 2002 http://www.academie-medecine.fr/publication100034942/

4- Communiqué, 19 novembre 2002 : «  Les violences familiales. » Recommandations Bull. Acad. Natle Med, 2002, 186, 75-84-186 http://www.academie-medecine.fr/publication100034983/

5- « Violences conjugales : soigner les auteurs pour sauver les victimes » . Bull.Acad.Natle Med. 2010, 194, 1519-1523, séance du 23 novembre 2010 http://www.academie-medecine.fr/publication100036226/

 

 

 

 

 

L’accord-cadre sur le sport pour tous et de haut niveau s’ouvre aux militaires blessés

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a co-signé avec le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, la ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Education populaire et de la Vie associative, Valérie Fourneyron, et la ministre déléguée aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l’Exclusion, Marie-Arlette Carlotti, le renouvellement de l’accord-cadre sur le sport pour tous et le sport de haut niveau de 2003, désormais complété d’un protocole additionnel au profit des militaires blessés, mardi 4 mars 2014.


Cet accord-cadre et son protocole additionnel actent la collaboration entre ces quatre ministères afin de permettre le développement de la pratique du sport pour tous et de haut niveau, et de favoriser la réinsertion par le sport des militaires blessés. L’accord-cadre évolue pour introduire, en particulier, plus de souplesse et d’adaptabilité dans le recrutement et la gestion des sportifs de haut niveau sur l’ensemble des disciplines sportives. 88 postes sont réservés aux sportifs de haut niveau (dont 72 postes de civils ou de militaires pour le ministère de la Défense et 16 postes de militaires pour le ministère de l’Intérieur) auxquels pourront s’ajouter d’autres sportifs recrutés dans le cadre du dispositif « Handicap » du ministère de la Défense et le personnel militaire ayant accédé au haut niveau. L’ensemble de ces sportifs formera « l’Armée de champions », nom officiel de l’équipe placée sous la responsabilité du commissaire aux sports militaires commandant le Centre national des sports de la défense (CNSD).



Par le protocole dédié aux militaires blessés, les quatre ministres s’engagent à mettre en commun, dans leurs domaines respectifs, les moyens nécessaires à la pratique du sport pour les blessés. Ils prévoient également de développer des actions solidaires d’accompagnement vers leur réinsertion et leur reconversion. Ce protocole formalise et pérennise également l’organisation des Rencontres militaires blessures et sports (RMBS), organisées annuellement depuis 2012 au Creps (centre de ressources, d’expertise et de performance sportives) de la Région Centre, en lien avec le pôle ressources nationale sport et handicap. Le protocole prévoit enfin des coopérations dans le domaine de la recherche ergonomique et fonctionnelle.



« Reconnaissante des sacrifices consentis par ses militaires blessés, la France a en effet le devoir de les accompagner dans leur parcours de réadaptation. Dans ce sens, la pratique sportive doit être encouragée, car elle représente un important vecteur d’intégration et de réinsertion socio-professionnelle des personnes en situation de handicap et des militaires blessés », ont conjointement déclaré les ministres concernés.

Ils rappellent aussi que six des quinze médailles françaises ont été remportées par des représentants du ministère de la Défense aux derniers Jeux olympiques d’hiver de Sotchi, montrant ainsi l’efficacité du dispositif de partenariat pour les sportifs de haut niveau.

 

 





 



Santé bébé : protéger les dents de lait contre les caries


Les dents de lait sont trop précieuses pour ne pas en prendre soin dès le plus jeune âge !

Pour protéger les dents de lait le plus longtemps possible contre les caries, tout en respectant la santé de bébé, Nûby propose trois produits 100% naturels qui accompagneront l'enfant, de ses premières poussées dentaires jusqu’à la venue des dents définitives : un gel gingival, un gel dentaire nettoyant et un dentifrice.

Récompensée en janvier 2014 par le Baby Product Award de l’Innovation, la gamme de soin Citroganix  de Nûby est la première gamme 100% naturelle composée de 12 produits, pour le soin et l’hygiène de bébé, qui créent une barrière naturelle contre les bactéries et autres germes. Sans phénoxyéthanol, sans paraben, à la fois curative et préventive, la gamme Citroganix contient un  actif, le Citrox, efficace à 99,99 % contre les germes (bactéries, levures, champignons et protozoaires) et qui possède une activité rémanente de 4 heures.

Parmi ces 12 produits de la gamme CitroganixTM , le gel gingival, le gel dentaire nettoyant et le dentifrice apportent une réponse adaptée aux soins des gencives et des dents de lait.





Communiqué UNSSF 4 mars 2014

L'UNSSF accueille les déclarations de Madame Touraine comme une 1ère étape pour répondre aux besoins de reconnaissance de la sage-femme à l'hôpital comme en ville. Ces mesures vont dans le sens des propositions rédigées et portées par l’UNSSF lors des différents groupes de travail. Madame Touraine rappelle son attachement à la santé des femmes et désire y associer pleinement les sages-femmes tout au long de leur vie et pas seulement au moment de la naissance. Elle s’engage à reconnaître le caractère médical des compétences des sages-femmes en ville comme à l’hôpital par 5 mesures :
la création d’un statut médical de sage-femme des hôpitaux au sein de la Fonction Publique Hospitalière,
la valorisation des compétences médicales de la sage-femme,
de nouvelles responsabilités confiées aux sages-femmes,
la formation des sages-femmes renforcée,
une revalorisation salarial.

L’UNSSF est prête à poursuivre les travaux dans cet objectif.

Le salaire est une composante de la reconnaissance professionnelle. Nous souhaitons que cette revalorisation salariale soit à la hauteur du niveau reconnu de responsabilités médicales de la sage-femme.

La question statutaire étant clarifiée, l’UNSSF appelle les sages-femmes de tous modes d’exercice à rester vigilantes et  les invite à rejoindre l’UNSSF pour poursuivre les travaux nécessaires à la mise en oeuvre concrète de ces mesures dans les services de maternité et dans les cabinets libéraux.

compétences

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