Nora ANSELL-SALLES

jeudi 14 novembre 2024

Nouvelles de Julian Letry

 Au centre Julian Letry au lancement  hier au soir du livre "RÊVES "

Voir le clip :

Julian Letry donne de ses nouvelles...

🖋Bonjour vous m'avez rencontré vous m'avez vu sûrement sur les réseaux sociaux marcher 470 km pour rejoindre ma sœur à La Baule.

RETROUVEZ ICI L'INTERVIEW  DE
JULIAN LETRY :
https://pressentinelle2.blogspot.com/2024/09/interview-portrait-julian-letry.html

 Vous m'avez vu m'engager, je porte avec fierté les couleurs de l'association que je vais vous présenter Jeune et Engagé , vous m'avez promis de me suivre, d'en être je compte sur votre parole. 
 cette fois-ci j'ai besoin de que vous marchiez et que vous engagiez à venir voir quelque chose d'énorme je compte sur vous !
Nous sommes ravis de vous présenter notre projet centré sur la prévention de la délinquance, qui constitue un enjeu majeur pour notre société. Au cours des dix dernières années, nous avons eu l’opportunité de rencontrer plus de 100 000 jeunes dans plus de 400 établissements scolaires en région parisienne, à Paris et à Lyon. Grâce à notre engagement soutenu, nous avons pu évaluer notre impact sur 10 établissements scolaires sensibilisés 9 établissements scolaires reconduisent notre intervention chaque année.

Nous avons également constitué un club regroupant une centaine de jeunes actifs, dont 4000 nous suivent quotidiennement. Parmi eux, 200 sont formés pour intervenir directement au sein de leurs établissements. Il est particulièrement encourageant de constater que 10 % de ces jeunes engagés se dirigent actuellement vers des études en droit, témoignant ainsi de l’impact positif de notre action sur leur parcours éducatif et personnel. Ces jeunes créent des liens et s'engagent activement, offrant ainsi un soutien précieux au sein de l'association.
Nous vous attendons à partir de 18h30 à Domont dans le 95 Val-d'Oise nous finirons cet événement vers 21h30 pour la pendaison de crémaillère dans lequel vous allez pouvoir découvrir rencontrer les acteurs que nous sommes et que peut-être vous serez ou que vous nous aiderez à faire connaître merci de me confirmer votre présence car il y a une organisation et tu es une collation et pour organiser cela on a besoin d'avoir le nombre exact merci de votre soutien à très bientôt.
 Julian


NE CESSEZ JAMAIS DE RÊVER 

C'EST À LIRE 📚 

"RÊVES" 
80 Françaises et Français imaginent l'avenir de leur pays... aux éditions Débats publics. 

Voir le clip

Hier soir, nous nous sommes rendus à la soirée d’inauguration d’un livre collaboratif au Pavillon Élysée. Parmis les 80 français qui nous parlent de leurs rêves pour leur pays, retrouvez Paul, fondateur de Jeune et Engagé. Il y évoque ses ambitions pour les jeunes français, et nous parle du projet de la Marche de Julian qui l’a grandement marqué. 

RÊVES, disponible dans toutes les bonnes librairies dès aujourd’hui !

mardi 12 novembre 2024

Idée cadeaux pour Noël et fêtes de fin d'année

📚 LIVRES 
À OFFRIR ET S'OFFRIR :

Les Misérables pour tous ! 
Jean Valjean, les Thénardier, Cosette sont entrés au panthéon des personnages les plus célèbres de la littérature. Victor Hugo a écrit avec les Misérables, un roman d’aventures, de passion et de haine, de vengeance et de pardon et une épopée du peuple aux prises avec l'Histoire, pleine de bruits et de fureur.

Résumé 

La bataille de Waterloo, Paris, les barricades, les bagnes et les usines… Fantine, Cosette, Jean Valjean, Gavroche, les Thénardier… Les événements, les lieux et les héros les plus célèbres de toute la littérature française dans un roman d’aventures, de passion et de haine, de vengeance et de pardon, tout à tour tragique et drôle, violent et sentimental, historique et légendaire, noir et poétique. Le chef-d’œuvre de Victor Hugo, mille fois adapté et traduit, à découvrir dans sa version originale.



EN SAVOIR PLUS : 
🤔 Quelles sont les versions des Misérables ?
Dessins animés
1977 : Cosette.
1979 : Jean Valjean Monogatari (L'Histoire de Jean Valjean), téléfilm d'animation de Takashi Kuoka.
1981 : Les Misérables, téléfilm d'animation.
1988 : Les Misérables, téléfilm d'animation.
1992 : Les Misérables, série télévisée d'animation en 26 épisodes.

🤔 Quelle est la première version des Misérables ?
Une tempête sous un crâne est le premier d'une série de trois films de 1933 qui constituent la saga adaptée du roman de Victor Hugo, Les Misérables.


🤔 Triomphe mondial, la comédie musicale « Les Misérables » va-t-elle enfin séduire en France ?

Répétition de la nouvelle production du Théâtre du Châtelet des Misérables à la Fondation FIMINCO à Romainville
Mathieu Richer Mamousse pour « M Le magazine du Monde »
M le mag
Scènes
Triomphe mondial, la comédie musicale « Les Misérables » va-t-elle enfin séduire en France ?

Depuis quarante ans, le spectacle inspiré du chef-d’œuvre de Victor Hugo connaît un succès inégalé dans le monde entier, mais a été boudée lors de ses tentatives de retour dans l’Hexagone. Une désaffection qui pourrait prendre fin avec la nouvelle version du spectacle, sur la scène du Théâtre du Châtelet, à Paris, à partir du 20 novembre.

REGARDS CROISÉS SUR LA CONDITION FÉMINE DANS LE MONDE [suite]: après le 1er volet consacré au continent Africain voici le second consacré à Asie centrale

Regards croisés sur la condition féminine dans le monde Suite à la publication du 1er volet consacré au  continent Africain.

🌏 Ce second volet est consacré à la condition  féminine en Asie centrale.

À l'instar du volet précédent vos contributions sont les bienvenues. 
Bonne lecture
Nora Ansell-Salles 


AVANT PROPOS :
L'Asie centrale est une région d' Asie délimitée par la mer Caspienne au sud-ouest, la Russie européenne au nord-ouest, la Chine occidentale et la Mongolie à l'est, l'Afghanistan et l'Iran au sud et la Sibérie au nord. Elle comprend le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l'Ouzbékistan.


🔷️ La condition des femmes en Asie centrale avant 1991
Dans les sociétés patriarcales d'Asie centrale, en majorité musulmanes, la division des rôles entre hommes et femmes avant la période soviétique était très spécifique : seuls les hommes occupaient les postes de pouvoir, les femmes étant exclues de nombreuses sphères.

Travaillant surtout dans l’agriculture, elles jouaient néanmoins un rôle économique non négligeable.

Pendant l’ère soviétique, une politique de libération de la femme fut mise en place, accompagnée d'un discours sur la « modernisation » de la condition féminine. L’égalité des sexes fut même inscrite dans la législation des républiques. Malgré ces vœux pieux et à quelques exceptions près, notamment dans les domaines scientifique et artistique, la société soviétique centre-asiatique demeura dominée par les hommes. Dans leur grande majorité, les femmes restèrent cantonnées à la sphère domestique et à un rôle de mères-épouses, tandis que les hommes continuèrent de détenir pouvoirs politique et économique.

1991, les indépendances et la question des droits des femmes

L’égalité femmes-hommes est inscrite dans les constitutions de chacun des pays centrasiatiques. Ces derniers ont ratifié la Déclaration universelle des droits de l’Homme dès les indépendances et signé la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes de l’ONU qui favorise l’insertion des femmes dans tous les domaines, en modifiant les lois et par l'éducation. Les États d’Asie centrale sont également signataires de la Déclaration et du Programme d'action de Beijing (4ème Conférence mondiale sur les femmes, en 1995, qui avait pour objectif d’atteindre l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes partout dans le monde). Progressivement, les principes d’égalité et de droits des femmes ont été traduits, à des degrés divers, dans les lois nationales au cours des années 1990.

Pourtant, malgré ces engagements étatiques, la participation des femmes reste limitée. Dans la vie politique, elles sont peu nombreuses à des postes de décision au niveau national, même s’il faut noter la présence de candidates lors des scrutins présidentiels au Kazakhstan (2019), en Ouzbékistan et au Kirghizstan (2021). Quelques-unes ont pu accéder à des postes de maires, députés, ministres ou gouverneurs de région. Au niveau social, les femmes sont mariées très jeunes, ce qui est un frein supplémentaire pour leur accès à l’éducation (elle leur est parfois interdite après le mariage). Au niveau économique, elles ont accès à des postes moins qualifiés, essentiellement dans le secteur agricole ou le secteur public (éducation et santé), et les écarts salariaux sont importants. Enfin, les violences, notamment conjugales, à leur égard sont très nombreuses. De vastes progrès restent à réaliser dans le domaine de la protection juridique et pour l’accès aux droits des femmes.

« Ala kachuu », l’enlèvement des fiancées

« Ala Kachuu » (« attraper et courir » en kirghiz) est l’acte d’enlèvement d’une jeune fille par un homme pour l’épouser (initialement, la fuite était organisée par un couple dont les familles refusaient l’union ; elle a ensuite évolué). L’origine de cette pratique ancienne répandue dans toute l'Asie centrale est l’objet de versions concurrentes. La tradition a connu un nouvel essor après 1991 : aujourd'hui, elle est surtout pratiquée au Kirghizstan, en milieu rural.
deux époux souhaitent surtout perpétuer la tradition. Sans consentement mutuel, cette pratique est d’ailleurs illégale et punie par la loi kirghize qui peut infliger une amende conséquente et/ou une peine de prison (jusqu’à 10 ans depuis 2019). Il n’en reste pas moins que, selon ONU-Femmes, près de 12 000 femmes subissent chaque année des « Ala kachuu » au Kirghizstan, le chiffre le plus élevé de toute l'Asie centrale.

Nouvel essor des initiatives féministes en Asie centrale

Depuis quelques années, les féministes centrasiatiques dénoncent le recul des droits des femmes et se mobilisent d’autant plus. À l’occasion du 8 mars, Journée internationale pour les droits des femmes, elles reçoivent généralement des fleurs, selon une tradition soviétique qui perdure aujourd’hui encore en Russie et dans les autres anciennes républiques soviétiques, mais la question de leurs droits n’est pas abordée.

Symboliquement, la première manifestation féministe autorisée dans le Kazakhstan indépendant a eu lieu le 8 mars 2021, à Almaty. Elle a rassemblé près de mille participants selon le groupe Feminita, un des organisateurs de la marche. En Ouzbékistan et au Kirghizstan, le phénomène n’est pas nouveau, surtout dans les grandes villes et les participants – essentiellement des femmes – y sont toujours plus nombreux.

Parallèlement, les mobilisations contre les violences sexistes et sexuelles se multiplient. En mai 2020, à la suite de l’agression d’une jeune fille de 17 ans, Evelina, dans la rue en Ouzbékistan, les procédures pénales enclenchées ont été rapidement interrompues, au motif que la jeune femme et son principal agresseur auraient trouvé un accord à l’amiable : cette décision a déclenché une vague inédite de protestations féministes sur les réseaux sociaux, sorte de « #metoo ouzbek » si l’on se réfère à l’ampleur de la mobilisation avec le hashtag #Iamyevelina. Au Kirghizstan, Aizada Kanatbekova, 27 ans, a été retrouvée étranglée en avril 2021, après avoir été enlevée en vue d’un mariage forcé : son meurtre a également suscité une colère générale dans le pays, sur les réseaux sociaux d’abord, puis devant les principaux organes de pouvoir à Bichkek où les manifestants ont réclamé, en vain, la démission des responsables des forces de l’ordre.

La société civile s’organise aussi avec l’objectif de créer et développer des projets en faveur de l’égalité femmes-hommes. En avril-mai 2019, un camp féministe anti-discrimination s’est tenu sur les rives du lac Issyk Koul, au Kirghizstan. Cet événement, baptisé « Fight Like a Girl », a permis échanges et actions de formation entre les 35 jeunes participantes, représentant sept pays (les trois du Caucase du Sud et quatre d’Asie centrale) afin de lutter plus efficacement pour l’amélioration de la situation des femmes dans leurs pays respectifs.

Les groupes féministes se multiplient. L'Initiative féministe de Bichkek, par exemple, rassemble au Kirghizstan des militantes féministes qui prônent l'émancipation collective, la solidarité, le soutien mutuel et la non-violence. Le groupe fait de l’éducation et de la prévention auprès des jeunes, organise des marches et des événements culturels féministes… En mai-juin 2021, 94 activistes et représentants d’associations centre-asiatiques ont participé au Forum Génération Égalité organisé par ONU-Femmes pour demander des changements en Asie centrale.

Comme ailleurs, la pandémie de Covid-19 a contribué à éveiller les consciences sur la recrudescence des violences faites aux femmes. Aliya Suranova, journaliste spécialiste des droits des femmes au Kirghizstan, souligne que pendant le confinement, les violences faites aux femmes ont augmenté de plus de 65 %. Les collectifs féministes dénoncent un grand décalage entre les lois nationales et leur application et demandent la criminalisation de toute forme de violences faites aux femmes et un meilleur accompagnement des victimes.

Le rôle de l’étranger dans l’essor récent des mouvements féministes

Le soutien occidental est multiple, via les associations et ONG internationales présentes sur place comme ONU-Femmes depuis 1999 au Kazakhstan et Tadjikistan et depuis 2012 au Kirghizstan, mais aussi via des programmes du PNUD, de l’OMS ou de l’OSCE... Ces organisations financent des projets et des groupes féministes, forment aux questions de l’égalité femmes-hommes dans les écoles, aident à l’organisation d’événements et soutiennent les États dans la mise en œuvre des lois en faveur du droit des femmes. En témoigne par exemple le financement par ONU-Femmes de l’ONG Ligne ouverte, basée à Bichkek, dédiée à l’accompagnement juridique des femmes enlevées en vue d’un mariage forcé.

Les militantes d’Asie centrale souhaitent néanmoins créer leur propre mouvement. Les féministes des quatre pays se retrouvent régulièrement en ligne pour échanger sur leurs expériences et réfléchir ensemble aux futures actions à mener. La mobilisation est importante parmi la jeunesse urbaine qui a davantage accès à internet et à d’autres modèles que celui imposé par la tradition et la famille.

Réaction de la société et des gouvernements : une forte polarisation

Au Tadjikistan, le président Emomali Rahmon avait annoncé en 2009 que le 8 mars serait rebaptisé Journée de la Mère. Pour autant, des dizaines de femmes ont voulu pour la première fois se rassembler le 8 mars 2020 mais, face aux pressions des forces de l’ordre, cette réunion n’a jamais eu lieu. Un an après, au Kirghizstan, des hommes masqués ont attaqué le regroupement de femmes et les forces de l’ordre ont arrêté environ 70 manifestantes et non les assaillants. Au Kazakhstan, la manifestation du 8 mars 2021 n’a pas été interdite officiellement mais, quelques jours après, des participantes ont été convoquées au tribunal. Deux d’entre elles ont été condamnées à payer des amendes, notamment pour violation de la loi sur les manifestations pacifiques. Très récemment, l’organisation Human Rights Watch a demandé aux autorités du Kazakhstan d’autoriser la marche du 8 mars 2022 qui vient d’être interdite.

En 2019 au Kirghizstan, un festival d’art contemporain féministe, La Feminnale, organisé par l'Initiative féministe de Bichkek, a suscité un tollé en raison de l’exposition d’œuvres en faveur des droits LGBT et d’autres représentant des femmes nues. Une partie de l’exposition a été censurée et la directrice du musée des Beaux-arts de Bichkek, Mira Djangaracheva, a dû démissionner à la suite de ce scandale.

De nombreuses militantes féministes rapportent être suivies, certaines ont même été agressées. Au Tadjikistan, de nombreuses ONG ont dû fermer ces dernières années face à la répression étatique. Les pouvoirs politiques continuent d’exercer un contrôle important sur la société et surveillent avec attention les mouvements de contestation de l’ordre en place.

Néanmoins, la cause progresse et certaines revendications féministes commencent à être prises en compte. Ainsi, en Ouzbékistan, l’ONG locale Sharpa a négocié avec le service de transport de la capitale, Tachkent, afin de lancer une campagne de sensibilisation au harcèlement dans les transports publics le 25 novembre 2021, Journée internationale contre les violences faites aux femmes. Des messages de prévention ont été imprimés sur les tickets de bus et un bouton d’urgence a été créé.

Vignette : Marche organisée à Bichkek (Kirghizstan), dans le cadre de la campagne d’ONU-Femmes « Orange the World », 16 jours d’action contre les violences faites aux femmes, 12 décembre 2020. Pancarte de gauche : « En finir avec le ‘slut shaming’ et la culpabilisation des victimes » ; Pancarte de droite : « Ne te tais pas ! » (avec l’aimable autorisation de @Bishkekfeminists).

* Vassilia MATTEI est étudiante en M2 de Relations internationales à l’Inalco et souhaite travailler dans le domaine de l’égalité femmes-hommes.

🫠 Lien vers la version anglaise 


🔷️ Le rôle de la femme dans la société de l’Asie centrale sous les Timourides et les Sheybanides
Raziya Mukminova
Translated by Alié Akimova
p. 203-212
Traduit du russe par Alié Akimova
1 I. P. Petrushevskij, Islam v Irane v VII-XV vekah, Leningrad, 1966, p. 177.

1La femme a toujours joué un rôle non négligeable dans la vie politique et économique de la société centre-asiatique à toutes les étapes de son développement. Le travail féminin occupe également une place importante dans l’économie. Pourtant, de nos jours encore et même dans les ouvrages scientifiques, on a tendance à ne présenter la femme musulmane que comme une épouse confinée dans un harem et à sous-estimer sa place dans la vie sociale et privée de l’Orient. En fait, du point de vue juridique, la femme était dans une certaine mesure protégée par les lois islamiques, bien que sa condition sociale fût déterminée par le système économique du pays, que dans les pays musulmans la femme ne disposât pas des mêmes droits que l’homme, et que son destin dépendît souvent du père ou du mari (ce qui était du reste le cas en Occident aussi). Certains critiques ont dénoncé une vision partiale de la condition de la femme musulmane. Par exemple, I. P. Petrushevski écrit : « ...dans les pays musulmans les droits de vie et de propriété des épouses étaient protégés bien plus qu’ils ne le furent jamais en Occident1 ».

2 Majmu’e-ye vasâyeq, ms IO Tachkent, n° 1386, fol. 189a (ou 229a, ancienne foliation).

2L’existence du mahr, sorte d’assurance matérielle de la future épouse, était un des points distinctifs entre la situation juridique des femmes orientales et occidentales. D’après les documents (par ex., celui de Samarcande de 15892) le contrat de mariage stipulait que la famille du fiancé garantirait la situation matérielle de la fiancée.

3Le montant du mahr n’était pas fixe ; il dépendait de la fortune de la famille du fiancé et était fixé d’un commun accord par les deux parties. Il faut bien noter que le mahr se différenciait du kalym par le fait qu’il revenait en propre à la fiancée et non à ses parents, tandis que le kalym était payé par le fiancé aux parents de sa future épouse. Conformément au document détenu par la fiancée, il existait deux types de mahr : l’un était en espèces (naqd), dont la jeune épouse prenait possession lors du mariage ; tandis que l’autre, mis de côté (nasiya), lui servait dans le cas où le mari décédait ou le couple divorçait sans raison valable. Selon la shari‘a, en cas de mort du mari et de partage des biens, on en déduisait le mahr et on le remettait à la veuve ; après quoi seulement on partageait les biens du défunt. Certains chercheurs cependant ne font pas de différence entre les deux concepts de mahr et de kalym.

3 Majmu’e-ye vasâyeq, fol. 81b.

4Evidemment, seule une minorité pouvait payer le mahr sous forme de revenu d’une propriété foncière, d’un verger, d’un dokkân ou de location d’une maison ou autres biens. On en a des exemples, mais il faut noter que les informations sur le mahr rencontrées dans les ouvrages des XVe-XVIe siècles restent rares et ne concernent que des femmes de familles aisées. Dans la plupart des cas, le mahr se composait de vêtements, de bijoux, etc. Par exemple, un des documents mentionne une femme qui mit en gage des boucles d’oreille, dont « chacune pesait trois meṣqâl ». Ces boucles d’oreilles lui ayant été données comme mahr, elle pouvait en disposer à sa guise, sans demander l’autorisation de sa famille. Un arrêté juridique rédigé par le qâżi de Samarcande le 31 juillet 1590 confirme le caractère licite de la mise en gage des bijoux-mahr, que l’on considérait comme le bien personnel de la femme3. Ainsi l’existence du mahr et le droit d’en disposer par l’épouse furent légalisés par la loi musulmane.

5Nos matériaux, bien que peu nombreux, apportent des exemples dont l’analyse nous permet de déterminer dans une certaine mesure le rôle et la place de la femme dans la société centre-asiatique de la fin du XIVe au XVIe siècle.

4 T. Fajziev, Temurij malikalar, Tachkent, 1994. Récemment ont paru des recherches importantes sur la (...)

6Comme en témoignent les sources écrites et les recherches déjà publiées, les femmes occupaient une place assez importante à la cour d’Amir Timour et des Timourides4. Elles participaient aux festivités où l’on invitait des hauts dignitaires, aux réceptions des ambassadeurs des pays étrangers, prenaient une part active aux constructions de madrasa, de mosquées, de mausolées, de khânqâh et d’autres constructions monumentales. Parmi les gens qui constituaient de grandes richesses en vaqf pour tel ou tel établissement, on mentionne des femmes riches dont certaines devenaient gestionnaires (motavalli) de leur vaqf. Par exemple, Habiba-Soltan Begom, une princesse timouride, fille de l’émir Jalal al-Din, fit bâtir à Samarcande le célèbre mausolée ‘Eshrat-khana. En 1464, un document de vaqf (vaqf-nâma) fut rédigé à son nom, selon lequel tous ses biens mobiliers (y compris les esclaves) et immobiliers furent dévolus à l’entretien de ce mausolée, où reposaient les restes de Khavand-Soltan, fille de Soltan-Abu Sa’id. D’après ce document, Habiba-Soltan Begom se nomma elle-même motavalli de son vaqf. Son cas n’est pas isolé.

5 R.G. Mukminova, K istorii agrarnih otnoshenij v Uzbekistane XVI v., po materialam vaqf-name, Tachke (...)

7Au XVIe siècle, c’est Mehr-Soltan Khanom (connue aussi comme Mehraban ou Mehri Khanom), une belle-fille de Mohammad Sheybani Khan, qui se détache parmi les femmes de la société centre-asiatique. Selon un vaqf-nâma établi à son nom, elle fit bâtir au centre de Samarcande une maqbara (« palais de quiétude », tombeau), destiné à devenir son propre mausolée. La maqbara se trouvait tout près de la ṣoffa de Sheybani Khan, où celui-ci fut enterré tout comme son fils et le mari de Mehr-Soltan Khanom, Mohammad Timur Soltan, sur la gauche de celle-ci. De cette façon sa tête pouvait reposer, disait le vaqf-nâma, aux pieds de son « vénéré époux », Mohammad Timur. Ce dernier étant mort en 1514, le mausolée a dû être bâti après cette date. Comme en témoigne le document de vaqf, Mehr-Soltan Khanom fit revêtir la ṣoffa de Sheybani Khan de plaques en marbre. Elle fit également bâtir à Samarcande la madrasa Shomaliya, ainsi qu’un arc reliant cette madrasa à une autre, bâtie à l’époque antérieure, sur l’ordre de Mohammad Sheybani Khan5.

8Mehr-Soltan Khanom appartenait à une lignée importante. Elle était la fille du khan du Dasht-e Qipchaq, Burunduq. Celui-ci, après une guerre désastreuse contre Sheybani Khan (avant la conquête par celui-ci des territoires timourides) et, surtout, après son fiasco à Sayram, décida de s’allier à Mohammad Sheybani Khan en mariant sa fille au fils aîné de ce dernier, Mohammad Timur Soltan. De toutes les épouses de Mohammad Timur, Mehr-Soltan Khanom fut la préférée.

9Après la mort de son époux (1514), elle accumula entre ses mains d’immenses richesses. Plus de 160 parcelles de terre, huit villages et lieux-dits habités, des vergers, des prés, des pâturages d’été, des collines et des terrains situés sur les pentes des montagnes ; et aussi des entreprises commerciales, y compris les timcha (entrepôts et magasins spécialisés), plus de 40 dokkân (boutiques), des presses à papier et des ateliers pour la fabrication des feuilles, des moulins, des dépôts, des maisons avec les communs (ḥowli), des bains. Conformément au vaqf-nâma tous ces biens immobiliers furent donnés par Mehr-Soltan Khanom à deux madrasa à Samarcande, mentionnées ci-dessus. Bien que l’une d’elles eût été bâtie par Mehr-Soltan Khanom après la mort de son beau-père, Mohammad Sheybani Khan, elles entrèrent dans l’histoire comme les deux madrasa de Sheybani-Khan.

10Une clause de ce vaqf-nâma attire particulièrement notre attention : Mehr-Soltan se nomme elle-même motavalli du vaqf qu’elle a constitué et elle garde ce titre toute sa vie. Après sa mort, le motavalli devait être nommé parmi ses descendants de sexe masculin, les femmes ne pouvant le devenir qu’en cas d’absence d’un candidat mâle. Le problème du partage des revenus du vaqf occupait aussi une place particulière, car Mehr-Soltan Khanom devait en toucher un cinquième et effectuer la gestion à vie de tous les revenus. Elle pouvait changer à son gré les dépenses initialement prévues par le vaqf-nâma, ainsi que nommer et remplacer les enseignants (modarres) et le personnel de service des madrasa, réviser leurs salaires, conclure ou résilier les baux. Il est noté dans le document : « Elle gérera à sa guise ces (...) biens de vaqf et pourra dépenser les revenus pour ses propres besoins, ou les donner à qui bon lui semblera ». La femme-motavalli avait ainsi affaire aux hommes – les modarres, les serviteurs des madrasa, les locataires des terres du vaqf, des dokkân et des autres établissements de commerce, les fonctionnaires d’État et autres représentants du sexe masculin.

6 Iz arhiva Sheyhov Džujbari. Materialy po zemel’nim i torgovym otnoshenijam Srednej Azii XVI veka, M (...)

11Le nom de Mehr-Soltan Khanom est aussi mentionné dans une autre source, un document des cheikhs Juybari daté de 1558, où elle figure, tout comme dans le Bâbur-nâma, sous le nom de Mehraban Khanom. Ce document, rédigé en rapport avec la vente d’une propriété foncière à Khwaja Mohammad Eslam Juybari, dit : « (...) cette propriété est limitée sur un côté par les terres du village de Gubdin, qui est un vaqf (...) légué par feue (...) Mehraban Khanom6 » – d’où on peut déduire que Mehr-Soltan Khanom mourut avant 1558.

7 [Note de la rédaction : voir la traduction française de Bâbor-nâma par J.-L. Bacqué-Grammont, Le Li (...)

12Un autre fait significatif atteste que Mehr-Soltan Khanom jouissait d’un rang élevé parmi les membres de la dynastie régnante : Babour cite son nom à côté de ceux du grand souverain sheybanide, Kuchkunji Khan (r. 1510-1530), et de son fils, Abu Sa’id Soltan (r. 1530-1533). Selon le Bâbur-nâma en effet, en 935/1528-29 Babour reçut à Agra les ambassadeurs de l’Iran, ceux des principautés indiennes et ceux des sultans « ouzbeks », et donna une fête en leur honneur. Parmi les ambassadeurs du khan sheybanide et des sultans ouzbeks, Babour mentionne Mehraban Khanom et son fils Pulat (Bulat, Fulat) Soltan. Pour
les remercier d’être venus, Babour leur fit remettre des cadeaux et les fit revêtir de chakmân ornés de boutons et de khel’at en soie. On leur fit présent également d’une somme d’argent « correspondant à leur statut7 ». Nous voyons donc que, dans des cas particuliers, la femme musulmane pouvait occuper un poste important.

8 Ẓahir al-Din Muḥammad Babur, Bâbur-nâma (Vaqây’i), ed. Eiji Mano, Kyoto, 1995, p. 37 (5). Cité d’ap (...)9 [Note de la rédaction : voir la traduction de Bacqué-Grammont, Le Livre de Babur, p. 45a].

13La grand-mère maternelle de Babour aussi, Esen-Dowlat Begom, épouse du gouverneur de Tachkent Yunus Khan, participa activement à la vie politique et économique de son pays à la fin du XVe siècle. Elle continua même après le décès de son époux et, comme en témoigne Babour lui-même : « Peu de femmes ont jamais égalé ma grand-mère, Esen-Dowlat Begim, pour ce qui est des avis et des conseils. Très intelligente et avisée, la plupart des affaires de l’État se réglèrent d’après ses conseils8 ». Une autre information concernant Esen-Dowlat Begom est d’un intérêt certain : conformément à la tradition, elle fut élevée aux côtés de son mari, Yunus Khan, sur un tapis en feutre blanc, ce qui signifie qu’elle fut admise au rang de khan9.

10 Mirza Muhammad Hajdar, Ta’rih-i Rashidi, trad. A. Urunbaev, R.P. Džalilova et L.M. Epifanova, Tachk (...)

14Esen-Dowlat Begom était une femme courageuse et résolue. Mirza Mohammad Heydar raconte qu’un certain Sheykh Jamal Khar, un émir de Soltan-Sa’id, donna Esen-Dowlat Begom, qui était alors seule, à « l’un de ses hommes qu’il respectait. Celle-ci, à cette nouvelle, n’exprima aucune objection et donna même son accord. L’homme, Khwaja Kalan, apprit avec joie l’accord de la Begom et vint chez elle le soir. Il laissa ses gens de service à l’extérieur et entra dans la maison. Aidée de ses servantes, la Begom fit fermer les portes et attaquer Khwaja Kalan, qui fut tué par les femmes à coups de couteau. Le lendemain matin, elles jetèrent son corps hors de la maison. Lorsque les gens virent le cadavre ils en informèrent Sheykh Jamal Khar, qui exigea des explications. La Begom dit : "Je suis une épouse de Soltan-Yunus Khan, mais Sheykh Jamal m’a donné en cadeau à un autre homme. Ce n’est pas licite selon la shari‘a. Je l’ai tué afin que Sheykh Jamal Khar me tue aussi". Alors Sheykh Jamal loua la Begom avec mille louanges et remerciements, lui exprima sa considération et la renvoya chez le khan10 ».

11 Le nom de Moqabbela (pour Moqâbela ?) Khanom est mentionné dans O. Ekaev, Turkmenistan i Turkmeny v (...)

15La princesse chaghataï de Moghul Khanom, une des femmes de Mohammad Sheybani Khan et fille de Soltan-Mahmud Khan, jouissait aussi d’une grande influence. Sheybani Khan l’épousa en 1503 après la conquête de Tachkent. Les sources écrites l’appellent ‘A’yisha-Soltan Khanom, Moghul Khanom ou Moqabbela ( ?) Khanom11.

16En 1510, au cours de la guerre contre Shah Esma’il Ier, souverain de l’Iran, les troupes de Sheybani Khan se réfugièrent à Marv en attendant les renforts. Sheybani Khan fit appel à son neveu ‘Obeydallah Khan et son fils Mohammad Timur Soltan qui se trouvaient dans le Mavarannahr. Ayant pris Astarabad, Mashhad et d’autres villes, le Chah assiégea Marv, sans toutefois réussir à la prendre. Il feignit alors de battre en retraite pour tromper la vigilance de son adversaire et lui expédia une lettre disant que, puisque Sheybani Khan était un lâche qui se cachait derrière les murs de sa forteresse, Shah Esma’il partait se battre contre le sultan ottoman.

12 ‘Âlam ârâ-ye Ṣafavi, éd. Yâdallâh Shokri, Téhéran, 1350 Sh/1971, p. 312-315 ; Ḥasan Rumlu, Aḥsan al (...)

17Les partisans de Sheybani Khan se divisèrent en deux camps. Certains émirs lui conseillaient de regagner le Mavarannahr, de réunir ses troupes et d’attaquer l’armée iranienne au printemps. Les autres pensaient qu’il fallait attendre l’arrivée de ‘Obeydallah Khan et Mohammad Timur Soltan. La femme du khan ouzbek, Moghul Khanom, reprocha à son mari de refuser la bataille alors que Shah Esma’il était venu à Marv, après avoir fait un long chemin, pour répondre aux lettres de Sheybani Khan qui l’appelaient au combat. D’après l’auteur du ‘Âlam-ârâ-ye Ṣafavi elle aurait dit : « Si vous ne voulez pas combattre, je me battrai moi-même contre Shah Esma’il ». Comme en témoignent plusieurs auteurs, Sheybani Khan se lança à la poursuite de l’armée du Chah, tomba dans le piège et fut tué avec son entourage12.

13 On trouve des exemples similaires en Iran safavide au XVIe siècle, voir Szuppe, « La participation (...)

18Cet épisode révèle le rôle important que l’une des épouses de Sheybani Khan jouait à la cour, et témoigne également de la position des femmes de la haute noblesse à la cour du khan. Il peut paraître invraisemblable que Moghul Khanom ait déclaré qu’elle combattrait contre le Chah d’Iran si son mari ne le faisait pas ; cela montre néanmoins que les épouses des souverains non seulement les suivaient pendant les campagnes militaires, mais pouvaient parfois influer sur les décisions militaires13. La participation de Moghul Khanom à la réunion du khan et de ses émirs où elle pouvait exprimer son opinion témoigne de la part active qu’elle prenait aux décisions politiques, et que la femme d’un khan ouzbek ne menait pas du tout la vie de recluse, dont on fait une caractéristique des femmes orientales de cette époque.

14 Mirza Muhammad Hajdar, p. 51.

19Les sources évoquent aussi la participation des femmes à la défense d’une ville. Selon Mirza Mohammad Heydar, Burunj-Oghlan, le fils aîné d’un célèbre khan du Dasht-e Qipchaq, Abu’l-Khayr (1428-1468), profita de l’absence de Yunus Khan, dont nous avons parlé précédemment, parti à la chasse, pour attaquer son campement. N’ayant pas rencontré de résistance, Burunj-Oghlan pilla les habitants. Il était en train de compter le butin, lorsque les femmes se jetèrent sur ses soldats qui s’étaient installés dans leurs maisons, les battirent et les firent prisonniers. Un proche de Burunj-Oghlan fut aussi capturé, avec le cheval de ce dernier, ce qui empêcha la fuite de Burunj qui fut également saisi par les femmes. Lorsque Yunus Khan, qui, à cette nouvelle, s’était empressé de rentrer, arriva au camp il ne lui resta qu’à faire justice aux ennemis emprisonnés. Il fit décapiter Burunj-Oghlan dont la tête fut piquée sur une lance14.

15 Voir, par exemple, Miniatjury k proizvedenijam Amira Hosrava Dehlavi, Tachkent, 1983, fig. 19.

20Des documents laconiques, mais précieux, nous donnent une idée sur l’instruction des fillettes et adolescentes dans les familles riches. Il existait des écoles spéciales destinées à l’instruction des jeunes filles, ce que reflète la miniature de la fin du XVe et du début du XVIe siècle : dans la ḥojra au-dessus de la classe où étudient les garçons, il y a une fillette avec un livre sur un support et un cahier à la main ; une autre miniature représente un groupe de filles dirigé par une maîtresse15. D’autres montrent des jeunes femmes ou jeunes filles jouant au polo (chowghân). Dans les familles riches on pratiquait aussi l’enseignement à domicile en faisant venir des précepteurs qui s’occupaient de l’instruction des fillettes. Par exemple, Khwaja Mohammad Darzi était le précepteur de la fille du souverain du Ferghana, ‘Omar Sheykh. Golbadan Begom, fille de Babour et première femme historiographe de l’Orient, auteur du Homâyun-nâma, est un exemple du haut niveau d’instruction des femmes musulmanes dans l’Orient médiéval.

16 Voir R. G. Mukminova, « Craftsmen and Guild Life in Samarqand », dans L. Golombek et M. Subtelny (e (...)17 Majmu’e-ye vasâyeq, fol. 118a-122b.

21Les sources documentaires et, en particulier, le recueil de documents Majmu’e-ye vasâyeq, évoquent les occupations des simples citadines. Par exemple, les actes juridiques concernant la formation d’apprentis (shâgerd) par les maîtres artisans présentent un intérêt considérable16. Sur vingt-cinq accords écrits faisant partie de ce recueil, onze ont été conclus avec la participation des mères des garçons destinés à l’apprentissage ; il est alors dit qu’au moment de la conclusion de l’accord, le garçon était à la charge de sa mère, ce qui signifie qu’il n’avait pas de père. Le fait que c’étaient les mères qui s’occupaient de la formation professionnelle de leurs fils est très significatif. Elles devaient amener leurs fils au qâżi-khâna pour conclure un accord officiel avec le maître-artisan17.

18 Majmu’e-ye vasâyeq, fol. 75a.

22Le manuscrit du Majmu’e-ye vasâyeq contient aussi des documents où les femmes sont représentées comme parties prenantes à la vie sociale et familiale. Selon certains documents juridiques, elles pouvaient régler les problèmes de la pension alimentaire de l’enfant ou de la conduite indigne d’un membre de famille. Certaines participaient aux opérations commerciales et, partiellement, au processus de production. D’autres fabriquaient des objets à la maison, se partageant ainsi entre l’artisanat, le ménage et l’éducation des enfants. Le plus souvent, les femmes traitaient les matières premières ou effectuaient une des opérations liées à la fabrication de l’objet artisanal. Mais la femme faisait parfois tout le travail du début jusqu’à la fin. Dans ce cas, on pouvait ajouter à son nom celui de sa profession. Sa’adat-Soltan Muyina-duz, fille de ‘Abdallah, qui vécut à la fin du XVIe siècle à Samarcande, pourrait faire partie de ces femmes, maîtres-artisans18. Son nom, muyina-duz, suggère qu’elle s’occupait de pelleterie et fabriquait des vêtements en fourrure.

23Certaines sources brossent un tableau des conditions de vie difficiles et de la servitude des femmes du milieu des artisans pauvres. Un document de reconnaissance de dette, fait à Samarcande et attesté par un sceau du qâżi le 13 octobre 1589, oblige un artisan chitgar (imprimeur sur tissu) à suivre les ordres de son créancier, sans quoi, affirme la décision du qâżi, il devra divorcer de sa femme ! Cet exemple montre que la société musulmane pouvait parfaitement ignorer l’opinion et les souhaits de la femme, à la merci du créancier de son mari. La question de son avenir était apparemment réglée sans aucune participation de sa part.

24Il y avait des femmes qui travaillaient dans les bains contre rémunération en argent, car les bains privés appartenant aux riches citadins rapportaient de gros revenus. Il existait des bains royaux, des bains publics de la ville réservés aux femmes des jours fixes de la semaine, des bains pour les fiancées. L’un de ces derniers se trouvait à Boukhara. Le bain de la fiancée au ḥammâm, pendant lequel on lui lavait les cheveux en les tressant en petites nattes, faisait partie de la cérémonie du mariage. Ce rite se déroulait habituellement à la maison ou bien au ḥammâm public ordinaire mais, comme en témoigne un document de Boukhara, les grandes villes possédaient des bains spéciaux pour les fiancées avec un personnel particulier.

25Les sages-femmes se transmettaient leur savoir de génération en génération. Certaines citadines qui avaient besoin d’argent gagnaient leur vie comme pleureuses et en lavant les défuntes.

19 [Zeyn al-Din Maḥmud Vâṣefi], Zejn od-din Mahmud Vasifi, Badâye’ al-vaqâye’, éd. A.N. Boldyrev, Mosc (...)

26Des chanteuses et des danseuses aussi exerçaient leur métier contre une rémunération. En 1512, la chanteuse Chakari Changi quitta le Khorassan pour le Mavarannahr avec une caravane qui comptait 500 personnes. Zeyn al-Din Vasefi, contraint de quitter Hérat à la suite de la persécution menée par Shah Esma’il contre les partisans du sunnisme, en faisait partie19.

27Ces mentions de musiciennes, chanteuses, danseuses, pleureuses, baigneuses et autres prouvent que les femmes n’étaient nullement recluses dans la société médiévale centre-asiatique. Les sources écrites semblent ainsi suggérer que, malgré les limitations sociales imposées par l’islam, les femmes, et surtout celles qui appartenaient à l’élite, jouaient parfois un rôle important dans la vie de l’État.

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Notes

1 I. P. Petrushevskij, Islam v Irane v VII-XV vekah, Leningrad, 1966, p. 177.

2 Majmu’e-ye vasâyeq, ms IO Tachkent, n° 1386, fol. 189a (ou 229a, ancienne foliation).

3 Majmu’e-ye vasâyeq, fol. 81b.

4 T. Fajziev, Temurij malikalar, Tachkent, 1994. Récemment ont paru des recherches importantes sur la question de la femme dans le monde turco-iranien à différentes périodes de l’époque islamique, sa participation à la vie sociale, politique, aux actions militaires. Voir, entre autres, Bahriye Uchok, Ženshchiny-pravitel’nicy v musulmanskih gosudarstvah, trad. Z.M. Bunjatov, Moscou, 1982 ; W. Walther, Women in Islam, from Medieval to Modem Times, introd. Guity Nashat, Princeton – New York, 1993 (édition mise à jour) ; L. Peirce, The Imperial Harem. Women and Sovereignty in the Ottoman Empire, Oxford University Press, Oxford, 1993 ; M. Szuppe, « La participation des femmes de la famille royale à l’exercice du pouvoir en Iran safavide au XVIe siècle », parties 1 et 2, Studia Iranica 23/2 (1994), p. 211-258, et Studia Iranica 24/1 (1995), p. 61-122.

5 R.G. Mukminova, K istorii agrarnih otnoshenij v Uzbekistane XVI v., po materialam vaqf-name, Tachkent, 1966, p. 21.

6 Iz arhiva Sheyhov Džujbari. Materialy po zemel’nim i torgovym otnoshenijam Srednej Azii XVI veka, Moscou-Leningrad, 1938, doc. 379, p. 473.

7 [Note de la rédaction : voir la traduction française de Bâbor-nâma par J.-L. Bacqué-Grammont, Le Livre de Babur, Paris, Imprimerie Nationale, 1985, p. 320a.]

8 Ẓahir al-Din Muḥammad Babur, Bâbur-nâma (Vaqây’i), ed. Eiji Mano, Kyoto, 1995, p. 37 (5). Cité d’après la traduction de Bacqué-Grammont, Le Livre de Babur, p. 55b.

9 [Note de la rédaction : voir la traduction de Bacqué-Grammont, Le Livre de Babur, p. 45a].

10 Mirza Muhammad Hajdar, Ta’rih-i Rashidi, trad. A. Urunbaev, R.P. Džalilova et L.M. Epifanova, Tachkent, 1996, p. 118-119.

11 Le nom de Moqabbela (pour Moqâbela ?) Khanom est mentionné dans O. Ekaev, Turkmenistan i Turkmeny v konce XV-pervoj polovine XVI v., Achgabad, 1981, p. 49.

12 ‘Âlam ârâ-ye Ṣafavi, éd. Yâdallâh Shokri, Téhéran, 1350 Sh/1971, p. 312-315 ; Ḥasan Rumlu, Aḥsan al-tavârikh, éd. C. Seddon, Baroda, 1931, vol. I, p. 119 ; Mirza Muhammad Hajdar, p. 196, 236 ; Ekaev, Turkmenistan i Turkmeny, p. 49-50.

13 On trouve des exemples similaires en Iran safavide au XVIe siècle, voir Szuppe, « La participation des femmes », II, p. 63-66, 101.

14 Mirza Muhammad Hajdar, p. 51.

15 Voir, par exemple, Miniatjury k proizvedenijam Amira Hosrava Dehlavi, Tachkent, 1983, fig. 19.

16 Voir R. G. Mukminova, « Craftsmen and Guild Life in Samarqand », dans L. Golombek et M. Subtelny (ed), Timurid Art and Culture : Iran and Central Asia in the Fifteenth Century, Leiden-New York-Cologne, E.J. Brill, 1992, p. 29-35.

17 Majmu’e-ye vasâyeq, fol. 118a-122b.

18 Majmu’e-ye vasâyeq, fol. 75a.

19 [Zeyn al-Din Maḥmud Vâṣefi], Zejn od-din Mahmud Vasifi, Badâye’ al-vaqâye’, éd. A.N. Boldyrev, Moscou, 1961 (2e édition), p. 18 et suiv.

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ReferencesBibliographical reference

Raziya Mukminova, “Le rôle de la femme dans la société de l’Asie centrale sous les Timourides et les Sheybanides”, Cahiers d’Asie centrale, 3/4 | 1997, 203-212.

Electronic reference

Raziya Mukminova, “Le rôle de la femme dans la société de l’Asie centrale sous les Timourides et les Sheybanides”, Cahiers d’Asie centrale [Online], 3/4 | 1997, Online since 03 January 2011, connection on 13 November 2024. URL: http://journals.openedition.org/asiecentrale/488

About the authorRaziya Mukminova

Institut d’Histoire, Académie des Sciences de l’Ouzbékistan, Tachkent, Ouzbékistan

By this author

Les routes caravanières entre villes de l’Inde et de l’Asie centrale : déplacements des artisans et circulation des articles artisanaux [Full text]

Published in Cahiers d’Asie centrale, 1/2 | 1996

TranslatorAlié Akimova

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FULL TEXT ISSUES28 | 2020
Cities of the future in Central Asia Astana-Bishkek-Dushanbe in the mirror of the past?27 | 2018
Health and Migrations in Central Asia26 | 2016
1989, a Year of Political Mobilisations in Central Asia25 | 2015
Water in Central Asia. Contemporary Issues and Challenges24 | 2015
Literature and Society in Central Asia: new sources for the Study of Culture and Power from the Fifteenth century to the Present23 | 2014
Le Kazakhstan en mutation21/22 | 2013
L’archéologie française en Asie centrale19-20 | 2011
La définition des identités17/18 | 2009
Le Turkestan russe : une colonie comme les autres ?15/16 | 2007
Les islamistes d’Asie centrale : un défi aux États indépendants ?13/14 | 2004
Gestion de l'indépendance et legs soviétique en Asie centrale11/12 | 2004
Les Montagnards d’Asie centrale10 | 2002
Karakalpaks et autres gens de l’Aral : entre rivages et déserts9 | 2001
Études karakhanides8 | 2000
La Mémoire et ses supports en Asie centrale7 | 1999
Patrimoine manuscrit et vie intellectuelle de l'Asie centrale islamique5/6 | 1998
Boukhara-la-Noble3/4 | 1997
L’héritage timouride : Iran – Asie centrale – Inde, XVe-XVIIIe siècles1/2 | 1996
Inde-Asie centrale : routes du commerce et des idéesALL ISSUES

  
🔷️ Où en sont les droits des femmes en Asie centrale ?
Des experts en matière de droits humains et d’égalité des genres ont publié en novembre dernier une version actualisée de l’Index de la paix et la sécurité des femmes, traitant de la situation des femmes dans 177 pays. Les républiques d’Asie centrale se situent à peu près au milieu du classement : le Turkménistan domine le classement régional, devançant nettement ses voisins. Le média Fergana présente des doutes quant aux conclusions des analystes internationaux.
Source : Société et Culture


🔷️Droits des femmes en Asie centrale : un état des lieux toujours inquiétant
DÉCRYPTAGE. Lors de la journée internationale des droits de la femme, plusieurs manifestations ont eu lieu dans les grandes villes d’Asie centrale, mobilisant des militants luttant pour de meilleures conditions pour les femmes. Les pays centrasiatiques ont encore beaucoup à faire pour l’égalité hommes-femmes. La société dominée par une vision patriarcale ne laisse pas les femmes jouir des mêmes droits et opportunités que les hommes. Les violences domestiques et les féminicides sont toujours des problèmes qui persistent notamment à cause de l’inaction partielle des gouvernements. Décryptage d'un droit des femmes toujours en suspens.

🔷️Féminisme en Asie centrale : de plus en plus de voix s’élèvent
Source : Posted on31/01/2022AuthorVassilia MATTEI*Culture, Société

En 2018, Zere Asylbek, militante féministe et chanteuse de 19 ans, a suscité une vague d’indignation au Kirghizstan après la sortie du titre Kyz (Fille) qui encourageait les femmes à vivre librement. Par son clip volontairement provocateur, elle souhaitait susciter un débat de société qui s’est retourné contre elle – et sa tenue –, lui valant même des menaces de mort.

Marche organisée à Bichkek (Kirghizstan), dans le cadre de la campagne d’ONU-Femmes « Orange the World », 16 jours d’action contre les violences faites aux femmes, 12 décembre 2020. Pancarte de gauche : « En finir avec le ‘slut shaming’ et la culpabilisation des victimes » ; Pancarte de droite : « Ne te tais pas ! » (avec l’aimable autorisation de @Bishkekfeminists).En 2021, Zere Asylbek, devenue un symbole de l’essor du féminisme centre-asiatique, a sorti plusieurs titres engagés, dont un dénonçant les violences conjugales et un autre s’opposant aux injonctions faites aux filles. Plus largement, depuis quelques années, en Ouzbékistan comme au Kazakhstan, au Kirghizstan et au Tadjikistan, les femmes se mobilisent pour faire entendre leur voix en descendant dans la rue et en multipliant les actions sur les réseaux sociaux. Toujours plus nombreuses, elles célèbrent les dates phares de l’agenda féministe, dénoncent les violences faites aux femmes ou lancent des projets en faveur de l’égalité femmes-hommes.


vendredi 8 novembre 2024

SEEPH 2024 Communiqué de presse Association Nationale de l'Audition


Semaine Européenne de l’Emploi des Personnes Handicapées

Du 18 au 24 novembre 2024

 

Handicap sensoriel auditif

« Un appel à la responsabilité citoyenne dans les entreprises»

 

La dernière étude réalisée en partenariat avec l’Association des Centres de Prévention Agirc-Arrco, en octobre 2024 montre qu’1 salarié sur 2 âgé de 50 à 64 ans est appareillé (1) mais également que 50% des personnes reçues qui présentent des pertes auditives ne sont pas équipées. Autres chiffres d’importance. En France, 15% de la population souffre d’acouphènes (2) dont l’âge moyen de survenue est de 41 ans (3). 6 millions de personnes sont également concernées par l’hyperacousie (amplification des sons à l’intérieur de la tête). Environ 1 000 implants cochléaires sont posés chaque année en France chez les personnes adultes. Le handicap sensoriel auditif revêt différentes réalités et pas uniquement celle de la presbyacousie (perte des capacités auditives avec l’avancée an âge). L’association lance un appel aux entreprises.

 

Lever le plafond de verre sur le handicap auditif dans l’entreprise

 

Les études anthropologiques révèlent que le handicap auditif est perçu de manière négative depuis des siècles, engendrant des violences sociétales. Ces visions colportées hantent encore les esprits. Là où la presbytie s’est libérée ; la presbyacousie demeure enfermée sous « un plafond de verre » culturel. Le terme « sourd » est par lui seul un « verrou » de ce plafond de verre renvoyant à l’idée de « ne plus rien entendre du tout ». Il ne reflète donc pas la majorité des situations de malentendances et bloque l’acceptation de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé, laissant penser que cette reconnaissance va signifier une moindre contribution à la valeur ajoutée dans le travail collectif. Il est donc nécessaire de s’attaquer aux signifiants culturels au sein des programmes de handicap.

 

Mieux faire connaître les dispositifs

 

22% des actifs en poste de travail ont indiqué l’absence de politique RH inclusive dans leur entreprise (source Association Nationale de l’Audition - Baromètre Bruit et santé auditive 9e vague oct.2024). De même 1 travailleur sur 5 interrogé déclare un manque de communication interne.

Autre indication issue de ce baromètre : seulement 50% connaissent les dispositifs liés aux accords-cadres et à la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé ; seulement 37% indiquent connaître le dispositif Agefiph et 50% sont au fait du 100% santé applicable à l’audioprothèse.

 

 

Etude des données issues des prises en charges réalisées par les Centre de Prévention Agirc-Arrco sur une population de 3 300 personnes en activité professionnelle âgée de 50 à 64 ans.
Source Haute Autorité de Santé
Source Etude du Poids Sociale et Economique des Acouphènes en France réalisée par l’Association en partenariat avec France Acouphènes
A retrouver sur l’espace presse journée-audition.org

 

Prendre en compte l’ensemble des réalités des pertes auditives au sein du corps social des entreprises

 

1 000 surdités professionnelles sont enregistrées chaque année par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (Source CNAMTS). Or, le baromètre Bruit et Santé Auditive au Travail révèle une stagnation de la mise à disposition des protections individuelles contre le bruit dans les secteurs traditionnellement exposés aux bruits.

 

Par ailleurs, nous ne mesurons pas encore à ce jour le risque de dégradation des fonctions auditives lié à l’omniprésence des expositions sonores dans les autres secteurs d’activité. Il est fortement probable que ce qui est appelé « fatigue auditive » puisse correspondre à des microtraumatismes sonores qui répétés finissent par se transformer en symptômes acouphènes et pertes auditives ou/et déclencher des prédispositions génétiques. Cette omniprésence des expositions sonores est à considérer comme ototoxique aux côtés des autres effets négatifs sur la santé et la performance.

 

Enfin, l’étude réalisée en partenariat avec les Centres de Prévention Agirc-Arrco (1) a fait apparaître 3 clusters chez les 50 -64 ans en activité professionnelle : pertes auditives, acouphènes et vertiges.

 

Participer au repérage des troubles de l’audition

 

Parce que le rôle de l’audition est insuffisamment considéré parmi les déterminants de santé globale, et parce que de fait ni le questionnement ni le repérage n’est systématisé, en dehors de problématiques déjà prégnantes, l’association invite à une action citoyenne de dépistage au sein des entreprises, en lien avec les services de médecine du travail. 22% des entreprises ont déjà proposé ce type d’action.

 

 

Par ignorance, par croyances, par stigmatisation, par sentiment d’impuissance l’audition reste un facteur de déni de la santé et de la performance dans les programmes de santé et des politiques inclusives. Pour aller plus loin dans la culture inclusive, il devient nécessaire de combattre tous les signifiants stigmatisants, qui malgré soi, restent véhiculés dans la communication et les comportements : lever le voile de la honte, lever le voile du sentiment d’impuissance face au désarroi et à la souffrance des personnes concernées, lever le plafond de verre tels sont les leitmotiv de l’action citoyenne. Elle doit faire partie des valeurs éthiques des entreprises. L’Association Nationale de l’Audition (ex : Association JNA) accompagne les entreprises et l’ensemble des écosystèmes depuis 28 ans en France. Elle a initié le mouvement prévention.

 

Contact presse : Sébastien Leroy 06 33 62 68 18

 



A propos de l’Association Journée Nationale de l’Audition JNA 

Depuis sa création, l’association JNA est engagée et milite pour relever les défis de l’audition en France : 

Pour l’information santé dans le domaine de la santé auditive ;
Pour l'éducation à la santé auditive dès le plus jeune âge ; 
Pour une prise en charge médicale de qualité équitable sur l’ensemble du territoire et pour toutes les populations dont celles les plus éloignées du parcours général de santé ; 
Pour une systématisation du questionnement des capacités auditives dans les prises en charge médicale ;
Pour le développement des dépistages de repérage à visée d'orientation médicale ; 
Pour que l'audition de la population fasse partie de la veille sanitaire.
 

L’association JNA réalise des études sur la base de données de santé afin de contribuer à une meilleure connaissance des enjeux médicaux, sanitaires et socio-économiques de l’audition.

 

Prochaine campagne nationale Journée Nationale de l’Audition, jeudi 13 mars 2025. 

L’association est éligible à l’intérêt général et veille depuis sa création en 1996 au respect de ses valeurs de neutralité et d’indépendance. Pour en savoir plus : journee-audition.org

 

 


Idées cadeaux Noël 🤶🎄🎅🎁 : une série haletante qui éclaire les dessous de la géopolitique mondiale

Pour les fêtes, offrez  une échappée palpitante au cœur des intrigues géopolitiques avec la trilogie Mystères à Istanbul de Marie-Victoria-Frédérique Fuzelier. 

Entre espionnage, manipulations et rivalités internationales, cette série captivante se démarque par son ancrage dans les enjeux contemporains et une narration qui retient le souffle.

Ce polar offre bien plus qu’une simple lecture d’évasion. Avec des thèmes comme la désinformation et les luttes de pouvoir, Mystères à Istanbul explore les zones d’ombre de notre monde moderne, en alliant le rythme effréné du thriller à une profondeur rarement rencontrée dans la fiction.

En savoir plus




Unis-Cité au Salon des Maires & des collectivités - novembre 2024

Unis-Cité présente au Salon des Maires et des Collectivités Locales qui se tiendra du 19 au 21 novembre 2024 à Paris.

Cet événement sera l'occasion de découvrir leurs initiatives innovantes, d’échanger sur les enjeux sociétaux qui tiennent à cœur l'association et de rencontrer des jeunes engagés au sein de notre société.

"Unis-Cité, pionnière et experte du Service Civique, œuvre depuis près de 30 ans pour permettre aux jeunes d’agir concrètement aux côtés des acteurs des territoires tout en préparant leur avenir. Nous sommes convaincus que le Service Civique en collectif et dans la diversité constitue une véritable force de mobilisation de la jeunesse et un vecteur essentiel de cohésion sociale.Chaque année, Unis-Cité déploie plus de 10 000 missions de Service Civique sur des thématiques variées telles que l’inclusion numérique, la protection de l’environnement, la lutte contre l’isolement des plus vulnérables, etc. Nous accompagnons également les collectivités dans le développement de leurs propres programmes de mobilisation de jeunes en Service Civique."

Une occasion d'échanger avec :

Marie TRELLU-KANE, Co-Présidente d’Unis-Cité, fondatrice et auteure de plusieurs ouvrages sur l'engagement citoyen.
Nathalie HANET, Directrice Générale d’Unis-Cité, ancienne Coordinatrice Nationale pour les métiers du soin et de l’accompagnement.
Loane ROMÉ, Ambassadrice d’Unis-Cité et jeune engagée pour la paix et les droits humains.
Erwann MOSSOT, Ambassadeur d’Unis-Cité et défenseur du sport pour tous, bientôt professeur.
Thématiques à explorer :

Le Service Civique : un engagement citoyen incontournable
Le Service Civique Écologique : répondre aux urgences environnementales
Le plaidoyer d'Unis-Cité pour un “autre service national” : repenser l'engagement de la jeunesse
Lieu : Salon des Maires et des Collectivités Locales, Paris
Dates : Du 19 au 21 novembre 2024
Stand : Unis-Cité


 

LOGSanté soutient l’élargissement du DP-Ruptures à l’ensemble des acteurs de la chaîne de distribution du médicament

LOGSanté soutient l’élargissement du DP-Ruptures à l’ensemble des acteurs de la chaîne de distribution du médicament
Communiqué de presse, Paris, le 7 novembre 2024

LOGSanté, fédération nationale des dépositaires pharmaceutiques, exprime son soutien à l’amendement gouvernemental au PLFSS 2025 visant à instaurer un système d’information sur la disponibilité des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM), sur la base de l’actuel DP-Ruptures. Ce système d’information représente une avancée pour améliorer l’information sur la disponibilité de ces médicaments essentiels pour les patients.

L’amendement gouvernemental introduit plusieurs modifications législatives, notamment l’obligation pour les pharmacies d’officine, les PUI et les établissements pharmaceutiques, dont les dépositaires, de renseigner un système d’information sur la disponibilité des MITM et sur leurs niveaux de stocks. Cette mesure est bénéfique pour la transparence et la gestion des stocks. Elle nécessitera cependant une clarification des modalités de déclaration.

Un risque de chevauchement des déclarations entre dépositaires et exploitants
LOGSanté informe le Gouvernement sur le risque de chevauchement des déclarations faites par les dépositaires et les laboratoires exploitants pour un même stock, dont l’exploitant reste le propriétaire1. Ce chevauchement pourrait déprécier la qualité des données du système d’information, rendant nécessaire une coordination accrue entre acteurs et avec les autorités pour assurer l’exploitabilité des informations.

Un questionnement sur la fréquence des déclarations et le financement du système d’information
LOGSanté s’interroge sur la fréquence à laquelle les déclarations devront être effectuées. Une fréquence trop élevée pourrait s’avérer contre-productive. D’autre part, le financement de ce système d’information reste en suspens. Étant d’intérêt de santé publique, l’État doit le prendre à sa charge.

Un engagement résolu à collaborer avec les autorités et les acteurs de la chaîne du médicament
LOGSanté réaffirme son engagement à améliorer les approvisionnements en produits de santé et à collaborer avec les autorités publiques et l’ensemble des acteurs de la chaîne d’approvisionnement afin d’accroître la disponibilité des médicaments, en particulier des MITM. Si la mesure proposée par le Gouvernement est adoptée, nous souhaitons engager rapidement un dialogue pour assurer le succès de sa mise en œuvre et anticiper ses implications pour les dépositaires pharmaceutiques.

Qui sommes-nous ?
LOGSanté est l’organisation professionnelle des prestataires de services logistiques le long de la chaîne des produits de santé. Outre le statut pharmaceutique de dépositaire, les membres de notre organisation ont aussi d’autres statuts pharmaceutiques leur permettant d’exercer les missions qui leur sont confiées (importateur-distributeur de substances actives, site physique d’importation de semi-finis et produits finis, fabricant limité au stockage de matières premières et produits semi-finis permettant d’approvisionner les lignes de production, fabricant limité au conditionnement secondaire). D’ordre et pour le compte d’un fabricant, importateur ou exploitant, nous assurons le stockage et les approvisionnements en produits de santé, de la matière première au produit fini, et fournissons des services logistiques pharmaceutiques et non pharmaceutiques complémentaires.
Établissements pharmaceutiques de services sans activité marchande propre, nous distribuons 70% des volumes de médicaments en France, dont 95% à destination des hôpitaux, 70% à destination des grossistes-répartiteurs et 35% à destination des pharmacies d’officine.

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1 Les dépositaires sont des établissements pharmaceutiques assurant, d’ordre et pour le compte d’exploitants, fabricants ou importateurs, le stockage de produits de santé dont ils ne sont pas propriétaires, en vue de leur distribution en gros et en l’état
Contact :
Germain Hezard – 06 72 88 02 60 – g.hezard@logsante.org 


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Un engagement collectif renouvelé pour une "Génération sans Carie"

Retour sur le 25e Colloque de Santé Publique de l'UFSBD :

Un engagement collectif renouvelé pour une "Génération sans Carie"

Paris, 7 novembre 2024 – L'Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire (UFSBD), en partenariat avec l'Assurance Maladie, a tenu son 25ème Colloque de Santé Publique : "Génération sans Carie : tous acteurs dans nos cabinets dentaires !" au ministère de la Santé et de l’Accès aux Soins

L’objectif de ce colloque était de préparer les chirurgiens-dentistes au lancement de l’évolution du programme M’T DENTS : annualisé dès Avril 2025 !


Cet événement a rassemblé des chirurgiens-dentistes et des institutions en santé publique, tous engagés dans une démarche ambitieuse pour la santé orale des jeunes générations.

 

En ouverture du colloque, le directeur général de la Santé - le Dr Grégory EMERY - a souligné l’importance de replacer la santé orale au cœur de la santé. Pour ce dernier, ce programme « Génération sans Carie » aura également des effets favorables pour ces jeunes dans la prévention d’autres maladies non transmissibles comme le diabète, l’obésité, les maladies cardiovasculaires…  

 

Une mobilisation institutionnelle et professionnelle

L’ambition "Génération sans carie", portée par les partenaires conventionnels*, et mise en œuvre par l'Assurance Maladie, incarne un virage significatif vers la prévention bucco-dentaire. Marguerite CAZENEUVE, directrice déléguée de l’Assurance Maladie, et Benoît PERRIER, Président de l’UFSBD, ont affirmé une volonté commune de favoriser une transformation du système pour préserver la santé orale des jeunes.

 

 « Offrir un suivi préventif régulier jusqu'à 24 ans, doit contribuer à créer des générations sans carie. Si on arrive à faire cela tous les ans jusqu’à 24 ans, on aura réussi un virage : c’est toute une génération dont le capital dentaire sera préservé. La promotion de la santé dentaire dès le plus jeune âge, ça change la donne » a déclaré Marguerite CAZENEUVE.

 

Le président du Conseil National de l’Ordre des Chirurgiens Dentistes , le Dr Alain DURAND, a renouvelé son soutien à la mission essentielle que mènent tous les membres de l’UFSBD en proximité, et cela depuis près de 60 ans, qualifiant chaque acteur de terrain UFSBD « d’influenceur de la santé orale » !

 

Une journée dédiée à l’accompagnement des pratiques professionnelles

Les participants ont été invités à explorer les nouvelles pratiques et approches préventives lors de cette journée. La matinée a permis de définir les enjeux stratégiques et les objectifs du programme "Génération sans Carie", tandis que l'après-midi a donné lieu à des conférences pratiques sur l'intégration de la prévention dans les cabinets dentaires.

En annualisant les bilans préventifs pour les jeunes de 3 à 24 ans dès le 1er Avril 2025, le programme vise un meilleur accompagnement de cette tranche d’âge, avec la possibilité de mise en œuvre d’actes cliniques préventifs. Ce programme sera accompagné d’une campagne de communication massive dans les médias et d’actions de proximité en milieu scolaire. Sur des secteurs prioritaires, les enfants de grande section de maternelle bénéficieront de séances de sensibilisation collectives complétées de dépistages individuels. Des actions complémentaires seront mises en place vers les publics les plus éloignés du système de santé.

 

Une révolution dans la santé orale : réussir ensemble pour l'avenir

L’ambition de ce colloque est de pouvoir préparer la profession à accueillir et accompagner tous ces jeunes avec des évolutions dans les pratiques professionnelles.

 

« Il est du devoir de chaque professionnel de prendre en charge ces jeunes patients. Le Conseil National de l’Ordre des Chirurgiens-Dentistes y sera particulièrement vigilant » Dr Alain DURAND – président du Conseil National de l’Ordre des Chirurgiens-Dentistes.

 

Pour le président de l’UFSBD, le Dr Benoît PERRIER : « Nous avons tous une responsabilité professionnelle pour que ce lancement soit un succès au service de la santé publique. Ce programme donne tout son sens à l’engagement quotidien des professionnels au sein de leur cabinet : apporter les meilleurs soins notamment en matière de prévention ».

 

Ce colloque a montré la mobilisation de toutes les structures professionnelles, au travers de leurs présidents, pour que ce programme de prévention soit un succès : les Chirurgiens-Dentistes de France (CDF), La Fédération des Syndicats Dentaires Libéraux (FSDL), le Conseil National de l’Ordre des Chirurgiens-Dentistes (CNOCD), la Conférence des Doyens, la Société Française d’Odontologie Pédiatrique (SFOP), la Société Française d’Orthopédie Dento-Faciale (SFODF), la Société Française d’Endodontie (SFE).

 

Au-delà de cette « Génération sans Carie », ce colloque marque un tournant majeur dans le développement de la santé orale en France. Le directeur général de la Santé a annoncé la mise en place, dès 2025, d’une nouvelle feuille de route en faveur de la Santé Orale tout au long de la vie.

 

Différentes capsules vidéo, ainsi que la retranscription intégrale des interventions,
seront disponibles dès le début d’année 2025

Contact Presse UFSBD : 

ufsbd@ufsbd.fr - 01 44 90 72 84



 

*CNAM : La Caisse Nationale d’Assurance Maladie

UNOCAM : L’Union Nationale des Organismes Complémentaires Santé

CDF : Les Chirurgiens-Dentistes de France

FSDL : La Fédération des Syndicats Dentaires Libéraux

 

Déplacement de Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet en Nouvelle-Calédonie

 


Déplacement de Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet en Nouvelle-Calédonie
NOTE AUX REDACTIONS

Paris, vendredi 8 novembre 2024

 

Version à jour au 8 novembre 2024 susceptible d’évolutions

Dans le cadre d'une mission parlementaire de concertation et de reprise du dialogue, le Président du Sénat M. Gérard Larcher et la Présidente de l’Assemblée nationale, Mme Yaël Braun-Pivet iront à la rencontre des élus et de la population de Nouvelle-Calédonie du 11 au 13 novembre 2024.

PROGRAMME PRÉVISIONNEL :

🟥 Accréditations obligatoires à l’adresse suivante :

communication@nouvelle-caledonie.gouv.fr

 

Lundi 11 novembre

 

7h30    Commémoration de l’Armistice du 11 novembre, Place Bir Hakeim

Séquence ouverte à toute presse accréditée

Micro tendu à l’issue

 

8h30    Coutume d'arrivée et d'accueil au Sénat coutumier

Séquence ouverte à toute presse accréditée

 

8h45    Echanges avec les sénateurs coutumiers

Séquence fermée à la presse

 

9h45    Entretien avec M. Louis Mapou, Président du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie suivi d’un échange avec les membres du Gouvernement

Séquence fermée à la presse

 

10h50  Entretien avec Mme Veylma Falaeo, Présidente du Congrès de la Nouvelle-Calédonie

Séquence fermée à la presse

 

 

 

13h20  Commémoration de l’Armistice du 11 novembre au monument aux morts de Koné

Séquence ouverte à toute presse accréditée

 

14h00  Coutume d'arrivée et d'accueil à l’Hôtel de la province Nord

Séquence ouverte à toute presse accréditée

 

14h15  Entretien avec M. Paul Neaoutyine, Président de l’Assemblée de la province Nord

Séquence fermée à la presse

 

17h10  Entretien avec Mme. Sonia Backès, Présidente de l’Assemblée de la province Sud

Séquence fermée à la presse

 

18h15  Entretien avec M. Jacques Lalié, Président de l’Assemblée de la province des Îles Loyauté

Séquence fermée à la presse

 

 

Mardi 12 novembre

 

8h30    Séance solennelle du Congrès de la Nouvelle Calédonie

Allocution du Président du Sénat, M. Gérard Larcher et de la Présidente de l’Assemblée nationale, Mme. Yaël Braun-Pivet devant les membres du Congrès

Séquence ouverte à toute presse accréditée

 

9h00    Séance de travail au Congrès

Séquence fermée à la presse

 

15h30  Déplacement au Mont-Dore Sud en navette maritime 

Séquence ouverte à toute presse accréditée

 

16h00  Echanges avec le maire du Mont-Dore et les habitants 

Séquence ouverte à toute presse accréditée

 

17h00  Echanges avec les agents des forces de sécurité intérieure du Mont-Dore à la Gendarmerie du Mont-Dore

Tour images

 

18h00  Rencontre avec les Calédoniens à la Mairie de Nouméa

Séquence ouverte à toute presse accréditée

 

 


Mercredi 13 novembre 2024

 

7h30    Echanges avec les acteurs économiques à Kenu In, Dumbéa

Tour images

 

9h15    Entretien avec les représentants syndicaux

Séquence fermée à la presse

 

10h45  Visite du Centre pénitentiaire de Nouméa

Séquence ouverte à toute presse accréditée

 

12h30  Entretien avec le comité “Paroles, Mémoires, Vérité et Réconciliation”Hôtel Chateau Royal

Tour images

 

15h00  Entretien avec les maires de Nouvelle-Calédonie au Congrès de la Nouvelle-Calédonie

Tour images

 

16h30  Séance de travail au Congrès de la Nouvelle-Calédonie

Séquence fermée à la presse

 

19h00  Interview du Président du Sénat, M. Gérard Larcher et de la Présidente de l’Assemblée nationale, Mme Yaël Braun-Pivet par Calédonia, Nouvelle Calédonie la 1ère et Radio Rythme Bleu

En direct sur les trois chaînes de télévision et radio

 




Santé :"Mes cartes homéo" du Dr François Mulet aux éditions Leduc

APPRENDE ET S'AMUSANT...

.... grâce  au coffret "Mes cartes homéo" du docteur François Mulet. 

Il s’agit d’un jeu ludique composé d’un jeu de cartes et d’un livret qui explique les bases de l’homéopathie. 

Sur chacune des cartes, une face présente une maladie et l’autre face, l'accompagnement que propose l’homéopathie.

Ce jeu à destination de toute la famille remet l’homéopathie au cœur des pratiques de soin.

Le docteur François Mulet est médecin généraliste, homéopathe et chercheur, il a à cœur avec "Mes cartes Homéo" de transmettre ses savoirs homéopathiques au plus grand nombre. 


mardi 5 novembre 2024

MARKETING D’INFLUENCE : coup de projecteur sur les résultats de l’étude Reech 2024

Marketing d’influence : l’étude Reech 2024

Etude Reech - 8ème édition

L'étude annuelle Reech interrogeait les marques en 2022 puis les consommateurs en 2023.

En 2024, Reech a décidé de redonner la parole aux créateurs de contenu. Ils ont été près de 1300 créateurs à répondre à plus de 40 questions, dans un contexte d’actualité très chargé pour le secteur.

L’année 2023 a été marquée par la nouvelle loi influence, promulguée le 9 juin. La transparence des promotions commerciales, l’influence responsable ou encore le cyber-harcèlement sont des sujets d’actualité sur lesquels les créateurs ont également été amené à réagir.

Afin d’apporter plus de contexte aux réponses, nous avons ajouté des données obtenues grâce à notre technologie propriétaire Reech Influence Cloud ainsi qu'une analyse du traitement médiatique de l'influence par Synomia, une société du même groupe que Reech.

➡️ Accédez à l’étude complète

lundi 4 novembre 2024

Invitation à la conférence de presse de la SEEPH 2024

Conférence de presse de présentation de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées (SEEPH) 2024

 

En présence de la ministre déléguée aux Personnes Handicapées

 

L’Agefiph, le FIPHFP et LADAPT lanceront la 28e SEEPH sur le thème :

« Handicap et parcours professionnel : Comment assurer une vraie égalité des chances ? »

A l’occasion de la SEEPH2024 qui aura lieu du 18 au 24 novembre :

Françoise Descamps-Crosnier, présidente du Comité national du FIPHFP

Christian Ploton, président de l’Agefiph

Bruno Pollez, président de LADAPT

Vous invitent à une conférence de presse de présentation de la thématique 2024

Mardi 5 novembre 2024

à partir de 8h45 (début de la conférence de presse à 9h00)au Musée Social Cédias,

5 rue las Cases - 75007 Paris

Métro Solférino (L12)

Promouvoir l’insertion dans le monde du travail des personnes en situation de handicap est une question d’égalité et d’inclusion sociale prioritaire, mais leurs permettre ensuite, d’avoir un déroulement de carrière le plus normal possible  c’est encore mieux.

C’est pourquoi la SEEPH 2024 a pour thème cette année l’égalité des chances dans les parcours professionnels, avec notamment la publication des résultats d’une analyse IFOP exclusive  intitulée :

« Égalité des chances en emploi : une réalité pour les personnes en situation de handicap ? »

Programme prévisionnel :

 

8h45 - Accueil des participants

9h00 - Introduction de la conférence de presse par la journaliste Laetitia Bernard

9h10 - Présentation des résultats de l’étude IFOP par Frédéric Dabi, directeur général de l’IFOP

9h30 –  Réactions de Françoise Descamps Crosnier, Présidente du FIPHFP, de Christian Ploton, Président de l’Agefiph et de Bruno Pollez, président de LADAPT à l’étude IFOP, suivies de leurs prises de parole respectives

9h50 - Intervention de Rémy Taranto, médaillé de bronze d’aviron aux Jeux Paralympiques de Paris 2024

10h00 - Conclusion par Madame Charlotte Parmentier-Lecocq, ministre déléguée aux Personnes handicapées auprès du ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes

10h10 - Questions de la salle

10h30 – Fin de la conférence de presse

RÉSERVÉ AUX SEULS JOURNALISTES

Inscriptions via ce lien avant le 4 novembre :


Contacts presse :

Agefiph

Bastien Depond –agefiph@wellcom.fr

 

FIPHFP

Fanny Auverny fauverny@image7.fr 

 Anatole Flahault : aflahault@image7.fr 

 

LADAPT

 Jarousseau jarousseau.magalie@ladapt.net 

Carmen Borissova carmen.borissova@akkanto.fr 

 

Musée Social Cédias,
5 rue las Cases - 75007 Paris