MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
mercredi 2 juin 2021
#OsezJoséphine
mardi 1 juin 2021
ENTRETIEN AVEC : Jean-François Tripodi
En fait j'étais positif au Covid-19 depuis 8 jours avec juste une légère fatigue. Je pensais que c'était terminé.
Puis le 12 mai je me suis littéralement effondré, mon médecin traitant m'avait prescrit un oxymètre de doigts je suis tombé en dessous de 90 (taux normal entre 94 et 98%)
Appel au 15, arrivée du SAMU et direct aux urgences de l'hôpital de Martigues. Des urgences j’ai fait un très court passage en pneumo et direct en réanimation. Le tout en quelques heures.
Comme j'étais bien conscient je comprenais bien que ma situation était tendue.
En arrivant en réanimation l'équipe m'a bien expliqué que si je restais sur le ventre cela serait beaucoup mieux, il fallait comprendre « éviter l'intubation » !
J'ai donc fait ce qu'on me demandait et ça a marché.
Il faut savoir que c'est couché sur le ventre que les poumons sont le moins comprimés.
12 jours de réanimation puis retour pour quelques jours – par hasard- dans la même chambre que lors de mon arrivée à l'hôpital et me voilà maintenant en centre de réadaptation.
Comment avez-vous vécu ces moments ?
Tout en d'abord en prenant d'office comme principe que lorsqu'un professionnel de santé s'occupe de vous il faut l'écouter et faire ce qu'il dit.
Ensuite, mais au même niveau d'importance, de la volonté. Il ne faut rien lâcher. Pas à pas mais avec constance.
Facile à dire, pas toujours à faire, j'en suis conscient.
Lorsqu'on est en réanimation on est dans un autre monde.
Bien entendu, branché de partout, mais surtout suivi sans arrêt.
Mais je me suis senti en sécurité.
Je sais que ma famille et mes amis, surtout mon épouse, ont été plus qu'inquiets pour moi. A mon avis plus que moi-même.
Je pensais beaucoup à mes deux petits-fils, il fallait que leur Pépé soit là pour eux.
Hôpital
Pour être honnête je suis très faible et sous oxygène.
Mais de jours en jours mon degré d’autonomie s’améliore
Entendons-nous bien, il s’agit là d’aller du lit jusqu’à la salle de bains, seul, avec un déambulateur, c’est la victoire du jour...donc à renouveler systématiquement.
Comme me l’ont dit, l'équipe de réanimation, puis maintenant l'équipe du centre, j'avance plutôt bien.
Ne rien lâcher ! C'est mon principe.
On parle de Jean-François Tripodi sur tiktok
https://vm.tiktok.com/ZMeTy6uoA/
Quand avez pris la décision de rendre hommage à l'équipe médicale qui a pris soin de vous ?
Effectivement vous l'avez bien compris mon post LinkedIn a aussi comme objectif de valoriser l'équipe médicale.
Les retours directs que j'ai reçus ou les commentaires sur le post, montrent que cela a été compris.
Pourquoi ? Tout simplement pour transmette la prise de conscience réelle que le médical doit être associé à un accompagnement humain pour favoriser la guérison.
Je suis conscient que j'ai eu la chance d'être atteint dans une période pas trop compliquée pour l'hôpital.
Couché dans un lit médicalisé avec des tuyaux de partout, avoir une infirmière ou une aide-soignante qui vient passer du temps avec vous, pour parler de la famille, des enfants, de la vie...
C’est également l’occasion pour elles de passer des messages positifs, mine de rien !
Cela fait plus que du bien.
En fait je ne me suis pas senti "un malade" mais une "personne particulière".
C’est peut-être bête, mais juste les petites attentions personnalisées, par exemple ma préférence pour le jus d’orange, et bien c'est énorme lorsqu'on est dans cette situation.
Ils ont même autorisé mon épouse, que je tiens à remercier ici pour tout l'amour qu'elle me donne, à venir me voir.
Un bien fou pour moi et pour elle.
Comme c'était dimanche elle avait apporté un super goûter pour toute l'équipe.
En résumé pour répondre, c'était tout simplement une évidence, un petit geste pour les mettre en valeur.
Comment est né l'idée du visuel et de sa conception à la fois originale, et forte ?
Ce visuel est l’œuvre de l’équipe communication Carte Blanche Partenaires, très touchée également par ma situation. L’idée était de montrer, de manière très visuelle, la victoire contre ce virus.
Les masques en arrière-plan rappellent qu’il est extrêmement important de continuer à se protéger et protéger les autres.
Personne n’est épargnée et la victoire est belle.
Cette récente expérience personnelle va-t-elle changer le regard du DG de Carte Blanche Partenaires que vous êtes, si oui de quelle façon ?
Elle a confirmé ce que je pense depuis toujours et que nous appliquons dans les services mis à disposition par Carte Blanche Partenaires.
L'accompagnement personnalisé est une clef importante dans le parcours de santé et de soins.
En revanche j'ai découvert les problèmes quotidiens des soignants, comme l'ordinateur qui ne marche pas...
Il se trouve que j'étais en réanimation lors de la journée de grève des services de réanimation (pour eux ça veut dire écrire "en grève" sur leur blouse et travailler).
Je n'oublierai pas tout ce que j'ai entendu et vu pendant ces 12 jours.
🔎ZOOM SUR: Carte blanche
Pouvez-vous retracer en quelques mots votre parcours professionnel ?
De formation informatique je suis "rentré en Mutualité" pour informatiser une mutuelle sur Marseille.
J'y ai rapidement quitté le service informatique pour prendre en charge toute la gestion.
Après avoir changé de mutuelle pour un groupe paritaire où j'avais la responsabilité de la santé et de la prévoyance individuelle et avoir créé des agences dans tout le Sud de la France; j'ai finalement quitté Marseille pour monter sur Paris.
Un passage dans le régime des mines avec un excellent souvenir de la chaleur humaine avec les adhérents.
Et j'ai créé la Direction de la Santé à la MFP (l'ancienne !)
Pour rapidement aller créer Ligne claire pour la MNH, la MNT et la MG, la première plateforme d'analyse de devis et de conseil santé. Une belle réussite qui continue sa vie.
Mais l'objectif était d'apprendre par les devis pour aller vers des réseaux de soins. Les trois mutuelles ayant pris des chemins différents cela n'a pas été possible.
Je me suis lancé dans le conseil en créant une activité basée sur l'évaluation. Autant de la santé des Marocains que des besoins en contrats de prévoyance des agents d'assurance.
Mais cela manquait de concret, j'ai donc arrêté cette activité.
Pour devenir le Conseiller du Président du Groupe UGIM, retour en Mutualité Fonction Publique. Une belle expérience, L'UGIM aurait pu devenir le groupe mutualiste de référence de la fonction publique.
Quand et comment votre route professionnelle a-t-elle croisé Carte Blanche Partenaires ?
Tout simplement SwissLife et Henner, les deux actionnaires de l'époque, m'ont proposé un vrai challenge en 2010.
Carte Blanche Partenaires est historiquement le plus ancien réseau de soins, on parle d’ avant et après la 2eme guerre mondiale !
Le Groupe Henner en est à l'origine, en 2001 SwissLife a rejoint Carte Blanche en devenant majoritaire.
L'idée était simple, rester sur les socles stratégiques de réseau ouvert et de partenariat pour développer l'activité autant par le tour de table d'actionnaires que par des clients. Portée par l'amélioration des services existants et le développement de nouveaux services.
Je passerai tous les détails de l'histoire mais depuis Carte Blanche est régulièrement à l'origine d'innovations marquantes pour notre secteur. C'est devenu l'ADN socle.
Quelles incidences la crise sanitaire a-t-elle eu sur Carte Blanche Partenaires ?
Les dernières grandes grèves des transports avant la pandémie nous avez fait réfléchir sur les postes de travail et le travail à distance.
Tous les collaborateurs sont équipés de micro-ordinateurs portables avec une connexion Web sécurisée. C'est comme si nous étions au bureau.
Même le plateau téléphonique d'accompagnement des Professionnels de Santé est virtualisé
Et toute l'activité est en mode projet avec tous les outils de partage nécessaires.
Fermer les locaux n'a donc pas été un réel souci.
Nous avons fait livrer à tous les collaborateurs un grand écran supplémentaire car dans nos activités travailler sur double écrans est très pratique et permet de répondre aux problèmes de postures et de santé visuelle.
Le temps passant les collaborateurs ont demandé à revenir au bureau et nous avons organisé des jours de présence par roulement avec la mise en place d’une jauge.
Je suis bien conscient que selon la situation il n'est pas facile de rester chez soi pour travailler.
Nous avons aussi déclenché une formation sur le travail à distance (pour tous les collaborateurs) ainsi que sur la gestion d’une équipe hybride (pour les managers). Ces deux formations ont rencontré un grand succès .
Comment va Carte Blanche Partenaires aujourd'hui ?
Plus que bien.
En 2010 nous avions donc 2 clients-actionnaires et 2,3 M de Personnes Protégées couvertes.
Aujourd'hui nous avons 9 Groupes actionnaires avec l'entrée récente du Groupe Aéma via Aésio Mutuelle et Apivia Macif Mutuelle et, 36 clients, nous sommes connectés avec les grands gestionnaires et opérateurs de tiers-payant.
Au 1er janvier 2022 nous dépasseront les 12,5 Millions de personnes protégées.
En pleine pandémie avec les effets que l’on connait sur l’activité des opticiens nous avons renouvelé notre réseau optique avec un réel succès, près de 7.500 professionnels de santé constitue notre réseau.
Nous restons toujours et de loin de 1er réseau en optique.
Idem pour de le dentaire et l'audioprothèse.
Notre service Mon Devis Décrypté (optique, dentaire et audio) connait un beau succès.
L'objectif donné en 2010 est dépassé.
Quels sont ses objectifs à l'horizon 2025 ?
Déjà à court terme absorber la forte croissance en gardant la grande qualité de services qui est une autre de nos différences.
En fait nous revenons sur les hôpitaux...
Le projet ROC permet de développer les flux informatiques entre les établissements et les Assureurs santé.
Nous avons modélisé des services basés sur ces flux pour accompagner nos bénéficiaires avant, pendant, et après une hospitalisation.
Propos recueillis par Nora Ansell-Salles auprès de Jean-François Tripodi
A propos de Carte Blanche Partenaires
Expert en services santé innovants pour ses clients organismes complémentaires santé, Carte Blanche Partenaires est un pivot de la relation entre complémentaires santé, assurés et professionnels de santé avec pour objectif de faciliter l’accès à la prévention et aux soins pour les bénéficiaires tout en gérant la maîtrise des dépenses de santé.
Carte Blanche Partenaires intervient dans le domaine des réseaux de professionnels de santé et de l’accompagnement santé avec un réseau de plus de 280 000 partenaires ; dont plus de 7 500 opticiens, 8 900 chirurgiens-dentistes, 3 500 centres d’audioprothèse. Les services de Carte Blanche Partenaires sont accessibles aujourd’hui à 8 millions de personnes et 12,5 millions en 2022. www.carteblanchepartenaires.fr
Principaux dirigeants:
Directeur Général, Jean-François TRIPODI, entouré de son Comité de Direction composé de : Caroline DEMOUCELLE, Directrice Santé – Carole DELANNOY, Directrice Communication et Marketing - Murielle ENJOLRAS, Directrice Relation Client et Vincent THOMAS-ANDRAU Directeur Administratif et Financier.
Le Conseil d’Administration est présidé par Pierre FRANCOIS, Directeur Général Santé et Prévoyance Swisslife
Carte blanche Partenaires en Chiffres ...
45 clients complémentaire santé
8 millions de personnes protégées en 2021 et plus de 12 millions en 2022.
12,3 millions de chiffre d’affaires en 2020
48 collaborateurs sur un seul site à Paris
280 000 professionnels de santé partenaires
+ 7.400 opticiens / + 8.900 chirurgiens-dentistes / + 3.500 audioprothésistes
+ de 3.000.000 de prises en charges traitées par an.
26 rue Laffitte - 75009 PARIS
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dimanche 30 mai 2021
Fête des mères
samedi 29 mai 2021
Choisir sa mort : le regard de Pr Guy Vallancien
Le Point
Existe-t-il une bonne façon de mourir ? Le débat fait rage, mais il est influencé par des considérations religieuses, morales et scientifiques.
Le « droit de mourir » dans la dignité : un débat récurent en Occident. © SANDRINE MARTY / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Par Guy Vallancien (*)
Publié le 14/05/2021 à 07h18
On ne choisit pas de naître, mais on peut décider en toute lucidité de choisir quand et comment quitter le monde. C'est là sans doute notre seule vraie liberté, disparaître lorsqu'on pense avoir fait son temps avant d'en subir les outrages au travers de la déchéance psychologique et intellectuelle d'une maladie neurodégénérative destructrice d'être. Le sujet reste tabou en France et les autorités laïques et religieuses sont particulièrement frileuses, ne désirant pas ouvrir le vrai débat concernant le choix de mourir.
Le Pr Axel Khan mis en examen pour diffamation
"A ce propos, j'ai reçu ma mise en examen pour diffamation d'Alexandra Henrion-Caude", annonce, sur un ton léger, le Pr Axel Kahn sur Twitter samedi 22 mai. La raison ? Le cancérologue explique "avoir tenté d'expliquer l'incroyable dérive d'une chercheuse jadis de qualité par une logique intégriste puis sectaire". Le Pr Axel Kahn avait notamment été interviewé par LCI en octobre dernier sur celle qui a été sa thésarde. Il avait déploré "l'évolution" d'une "chercheuse de grande qualité, très travailleuse", qui s'est illustrée depuis le début de la crise du Covid par ses déclarations "pas tellement différentes des pires positions complotistes".
Ancienne chercheuse à l'Inserm, Alexandra Henrion-Caude est désormais une figure des anti-masque et anti-vaccin. Elle est intervenue dans le documentaire complotiste Hold up et les vidéos de certaines de ses interventions sur les réseaux sociaux et sur Youtube cumulent des milliers, voire des millions de vues. La chercheuse s'est notamment étonnée de la longueur des écouvillons utilisés pour les tests PCR, pensée selon elle pour atteindre "la plaque cribiforme", "un lieu qui permettrait de passer des nanoparticules, des nouveaux modes de thérapie directement au niveau du cerveau".
Malade, le Pr Axel Kahn se met en retrait de la Ligue contre le cancer
Quelques jours après s'être retiré de la présidence de la Ligue contre le cancer, le Pr Axel Kahn, atteint d'un cancer en phase terminale, a accueilli cette poursuite judiciaire avec humour. "Chouette, une ultime bonne action avant de mourir. Gratuite, en plus", a-t-il déclaré sur Twitter.
jeudi 27 mai 2021
Agenda ADOM - Mutualité : Prochaine webinaire le 3 juin 9h00
mardi 25 mai 2021
Sortie livre : le crépuscule du récit révolutionnaire, un regard sur les tourments du débat politique français de la crise des gilets jaunes à celle du coronavirus
Tourmentée, la France s'interroge. Emmanuel Macron serait-il un président inadéquat, comme ses prédécesseurs ?
Au vu des violences qui ont marqué la longue séquence des gilets jaunes, faut-il penser à le remplacer ?
Les batailles incessantes durant la pandémie montrent-elles que le pays a besoin d'une nouvelle rupture ?
En réalité, et c'est la thèse défendue par François Cherix dans Le crépuscule révolutionnaire, la France, ses médias et ses acteurs politiques baignent dans un récit révolutionnaire qui les enferme dans une indignation permanente contre le pouvoir quel qu'il soit.
Fruit d'une lecture mythifiée de l'histoire, ce narratif souterrain idéalisant les barricades génère des réflexes politiques stériles et entretient un climat d'affrontement.
Iconoclaste, cet essai interroge les narrations qui parfois se figent, se raidissent et finissent par paralyser les affaires publiques. Novateur, il tente d'imaginer des récits français et européens valorisant une citoyenneté porteuse de libertés individuelles, mais aussi de responsabilités communes et fécondes.
Contact :
Delphine Cajeux - dcajeux@slatkine.com - 0041 22 960 95 46
Pour en savoir plus
Découvrir le livre : https://www.slatkine.com/fr/
Contact :
Delphine Cajeux
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Entraînement ARGOAT : Un programme de 54 heures pour maîtriser la gestion de crise
Leurs planifications et leurs finances ont été mises à rude épreuve ; leurs certitudes ont été fragilisées ; leurs visions stratégiques mises à mal, et les femmes et les hommes qui constituent leur richesse humaine, ont souffert et souffrent encore, désorientés par cette tempête.
Les crises ne sont pas que sanitaires. Un incendie, un décès, des tempêtes violentes, des sécheresses, des ruptures d'approvisionnements, etc. Elles arrivent souvent à l'improviste et focalisent toujours toutes nos énergies.
En réponse à cette problématique, le Campus Le Keréden, Organisme de formation, et la société Leadership expérience ont mis en commun leurs expertises pour concevoir un parcours innovant et singulier de 54 heures pour maîtriser la gestion de crise : L'Entraînement ARGOAT.
Ce nouveau concept est la transposition des précieux savoir-faire en matière de gestion de crise des armées françaises et de l'OTAN, au profit des dirigeants et collaborateurs d'entreprises, de collectivités et d'administrations.
Ils pourront ainsi améliorer leur résilience et l'efficacité de leurs organisations, en s'immergeant pendant 54 heures continues dans les arcanes de la gestion de crise.
C'est effectivement au coeur de la Bretagne à Locarn, au sein du confortable et récemment rénové Breizh Ecolodge hôtel Le Keréden, que les trois premières sessions de L'Entraînement ARGOAT se dérouleront du 16 au 18 juin, du 25 au 27 août et du 15 au 17 septembre 2021.
Contact :
Benjamin Serpe - benjamin.serpe@leadxp.fr - 0678905247.
Pour en savoir plus :
Campus Le Keréden : https://www.lekereden.bzh/
Breizh Ecolodge hôtel : https://ecolodge.lekereden.
Site internet Leadership expérience : https://leadxp.fr/
Lire le communiqué de presse sur Internet
Vasco Translator M3 : le nouveau traducteur vocal qui traduit plus de 70 langues
Cette société européenne a développé toute une gamme de traducteurs afin de permettre aux gens de pouvoir comprendre et de se faire comprendre face à une personne qui ne parle pas la même langue.
Aujourd'hui, Vasco Electronics a lancé fin 2020 un nouveau traducteur sur le marché : le Vasco Translator M3.
Révolutionnaire par sa taille, grâce à son format de poche, et par ses multiples fonctionnalités, il permet de traduire et parler en plus de 70 langues.
Cela en fait le compagnon idéal des collaborateurs d'entreprises dans le cadre de voyages d'affaires, d'entretiens en présentiel, de visioconférences et de rendez-vous téléphoniques.
Contact :
Karim Bensaid - k.bensaid@vasco-electronics.
Pour en savoir plus
Site web Vasco Electronics : https://vasco-electronics.fr/
Page web Traducteur électronique : https://vasco-electronics.fr/
Page web Vasco Translator M3 : https://vasco-electronics.fr/
Facebook : https://www.facebook.com/
Instagram : https://www.instagram.com/
LinkedIn : https://www.linkedin.com/
Lire le communiqué de presse
lundi 24 mai 2021
Miroir social : miroir de société...
Présentation Miroir social pour Mines
d'Infos
par Jacky Lesueur responsable des
partenariats Miroir Social (*)
Pouvez vous en qq mots nous présenter
Miroir Social, et son approche du traitement de
l'actualité sociale?
Miroir Social est un site
d'information affilié au SPIIL (syndicat de la presse indépendante
d'information en ligne) qui a vu le jour
en 2007 et qui s'est développé avec le soutien de plusieurs acteurs de l'ESS
sur la base d'une approche éditoriale "double face " :
●
participatif , pour permettre à l'ensemble des
membres de publier gratuitement des informations dans toute leur
diversité.
●
journalistique, pour développer des contenus
complémentaires sur abonnement
En termes
d'informations, quels sont les principaux sujets traités ?
Les actualités publiées par ses membres et
les contenus éditoriaux de ses
journalistes reposent sur un réseau d'échange qui compte plus de 14.000 membres
de tous les horizons. (Représentants des directions des ressources humaines,
des Institutions de prévoyance, du monde mutualiste ou associatif, élus des institutions représentatives du
personnel, responsables syndicaux,
cabinets de conseil , services juridiques et bien d’autres sont en fait les rédacteurs des actualités du Miroir
Social)
L'éventail des sujets ainsi
abordés dans ce lieu d'échanges important
est donc très large : les conditions de travail, la
protection sociale sous ses différents aspects , les rémunérations , l'égalité
professionnelle, le paritarisme, la formation professionnelle , l 'emploi, l'hygiène et la sécurité, la
prévention,. ..
L'idée étant de pouvoir
constituer une banque de données significative pour ses membres et mettre en
relation directe l’ensemble des acteurs du dialogue social.
C’est ainsi le sens des rencontres organisées par le média
sous la forme de petits déjeuner (le Café social) avant la pandémie et en ligne
depuis. Les sujets ? Nous nous efforçons de proposer des thèmes raccordés aux
problématiques qui remontent des publications des membres et de notre travail
de veille journalistique.
Vous pouvez regardez les rediffusion de nos 23 derniers directs sur ce lien
https://app.livestorm.co/miroirsocial
Quel est le profil actuellement de votre réseau et le public
concerné?
Sur les 14.000 membres du média:
●
42
% représentent le personnel
●
35
% représentent les directions
●
23
% représentent des intervenants externe
Miroir Social propose des
services d’accompagnement éditoriaux aux entreprises qui recherchent un regard
distancié pour produire une information structurée qui intègre des objectifs de
communication.
(*) pour en savoir plus :
vendredi 21 mai 2021
La Mutualité organise sa gouvernance
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Restitution des oeuvres d'art à l'Afrique : le professeur Pierre Kipré met les points sur les "i"
Suite à la publication de l'article
"Faut-il rendre les oeuvres d'art à l'Afrique ?"
https://pressentinelle2.blogspot.com/2021/04/faut-il-rendre-les-oeuvres-dart-lafrique.html
Le professeur Pierre Kipré a accepté de nous donner sa position sur
la question de la restitution des
biens culturels africains
De quels biens s’agit-il ? Il s’agit de biens
culturels de nature diverse. Il y a des objets pris aux populations africaines
vaincues pendant la conquête coloniale. Il y a ceux « achetés » à vil
prix pendant la colonisation, dans les villages, par les administrateurs
et affairistes ou explorateurs ou ethnologues coloniaux. Il y a enfin les vols
commis dans les musées africains lors de troubles internes (ou guerres civiles)
depuis les indépendances africaines. Tous ces objets sont des biens culturels
qui n’ont pas, dans nos sociétés africaines, la destination purement artistique
que nous connaissons aujourd’hui, mais une utilité politique et spirituelle,
religieuse ou simplement usuelle, même si leur composition est toujours
artistique. Elles sont le produit d’une sensibilité collective et n’ont pas de
signature individuelle. Nous avons donc affaire à un art collectif de nature
différente de ce qu’est l’objet d’art en Occident et dans l’Afrique
contemporaine.
Quel est l’objet de ces demandes de restitution ?
La position de certains gouvernements et d’une partie des classes moyennes
africaines d’aujourd’hui est celle d’une restitution de nos biens artistiques
au nom d’une identité nationale à laquelle renverraient ces objets. C’est
possible, mais incertain parce qu’il s’agit d’un art collectif, attaché à des
communautés spécifiques et non à toute « la nation » d’ailleurs
encore en construction. Cette position relève souvent d’une opération de
communication politique à destination de citoyens à qui l’on voudrait
servir une sorte de « roman national ».
Il faut, à mon avis, raison gardée ; car, pour
les prises coloniales, il faut comprendre qu’on ne refait pas l’histoire et
l’exercice du « droit de pillage du vainqueur » en cas de guerre est
de toutes les époques, dans tous les peuples de la terre. Si on veut corriger
les épisodes injustes qui caractérisent la prédation coloniale que nos peuples
ont connue, il faut aujourd’hui des actes « symboliques » de
reconnaissance de la prédation coloniale par restitution de quelques œuvres
emblématiques plutôt que de vouloir la restitution de la totalité de ces biens
au nom d’une soi-disant « politique de réparation des préjudices
de la colonisation ». Penser autrement relève plus de la propagande
politique que de la justice vraie. La colonisation a été un tout et nous en
gardons encore des traces, plus visibles encore, dans des domaines essentiels
de notre vie quotidienne.
Pour les autres biens, produits d’actes délictueux et
nombreux dans les collections privées, il est aujourd’hui très difficile et
parfois impossible d’en déterminer le caractère frauduleux. Il faut donc, soit
engager des enquêtes indépendantes pour les qualifier de délictueux soit
investir des sommes considérables pour les racheter aux propriétaires actuels.
Les Etats africains peuvent-ils se lancer dans cette quête pour retrouver leurs
biens ? Je n’en suis pas sûr, car ils ont d’autres urgences.
Alors, il faudrait négocier des accords de partenariat
d’Etat à Etat ou, sous l’égide des Etats où se trouvent ces biens culturels,
des accords entre musées (publics et privés) pour une plus grande circulation
des biens identifiés (expositions conjointes et fréquentes dans les pays
d’origine) pour que les populations d’origine profitent pleinement des œuvres
réalisées par leurs ancêtres, œuvres faisant partie du patrimoine artistique de
l’humanité.
Telle est ma position sur ce sujet sensible pour
certains Africains, hélas.
Propos recueillis par Nora Ansell-Salles auprès du professeur Pierre Kipré
RÉACTIONS DE LECTEURS REÇUS PAR MAIL📧
✒Pour la restitution des œuvres d'art en Afrique pourvu que les Dirigeants africains en préservent la conservation pour les générations à venir.
James Vanga ancien cadre mutualiste ivoirien
✒Bonjour Madame
Je viens de lire l'article et je suis entièrement d'accord avec le Pr Pierre Kipré
Il y'a quelques années, je regardais une émission sur une chaine française anciennement appelée "NT1" et maintenant "TFX"
Dans cette émission intitulée HISTOIRE EXTRAORDINAIRE
Il a été fait référence à deux statuettes qui ont été prise en Côte d'Ivoire précisément à Lakota qui est le département d'où nous sommes originaires
Ces statuettes sont aujourd'hui dans un musée aux USA
Il faut bien que nos objets nous soit restitués
Lucas Atteby juriste ivoirien
✒Je trouve que la réflexion de Pierre Kipré va à l'essentiel.
Des experts pourraient naturellement développer certains points :
- la question de la prescription ;
- l'élargissement aux objets pillés dans d'autres continents ;
- l'examen critique des textes, y compris internationaux, encadrant actuellement la restitution des biens culturels.
Jacqueline C. - France
C'est à lire :