Nora ANSELL-SALLES

mardi 29 janvier 2019

Le conseil santé


29/01/2019Comment la maladie de Lyme s'attrape-t-elle ?

Par Caroline Paré

 

 

 

 

La piqûre de tique est à l’origine de cette maladie. Les arachnides transmettent la bactérie Borrelia aux animaux, comme aux humains… Une éruption cutanée apparaît souvent à l’endroit de la morsure, divers symptômes s’en suivent (fièvre, frissons, céphalées, fatigue, douleurs musculaires et articulaires), ce qui n’empêche pas la maladie de Lyme d’être encore mal diagnostiquée et d’être sujette à de nombreux débats.
Comment la maladie de Lyme s'attrape-t-elle ? Quels signes doivent alerter ? 

Pr Yves Hansmann, responsable des Maladies infectieuses et tropicales au CHRU de Strasbourg et auteur de «La maladie de Lyme, Au-delà de la Polémique», aux Editions Solar


 
Retrouvez l'émission intégrale en cliquant ici. 
 

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Bilal Hassani défendra les couleurs de la France à l'Eurovision


VIDEO. Eurovision : Bilal Hassani nous explique les paroles de «Roi»



Marie Poussel

27 janvier 2019, 10h50 | MAJ : 27 janvier 2019, 10h57

Début janvier, le jeune chanteur nous avait expliqué les paroles du titre qu’il va pouvoir désormais défendre à l’Eurovision.

Avec ses perruques multicolores, son look de diva, son énergie solaire, et sa voix à la Christophe Willem, c’est donc Bilal Hassani qui défendra les couleurs de la France à l’Eurovision. Le jeune chanteur de 19 ans, passé par « The Voice Kids », a remporté samedi soir le concours «Destination Eurovision». Nous l’avions rencontré début janvier. «L’Eurovision n’est pas ringarde, mais ultra-stylée», nous avait-il alors confié, avant de decrypter face caméra les paroles de sa chanson « Roi », coécrite avec le duo Madame Monsieur.

Bilal Hassani nous explique les paroles de «Roi» 
Bilal Hassani en route pour l'Eurovision 2019 : « J'ai chanté avec mon coeur et le public a suivi »

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21 RÉACTIONS

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abonnement.345

le 27 janvier 2019 à 20h52

J’ai rien contre lui c’est une personnalité différente . Mais sûrement de part mon âge et l’éducation « de l’époque » je suis perturbé quand je ne défini pas le genre . Je laisse tombé, je laisse ça aux jeunes moi c’est mort je suis paumé..

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Bm@power

le 27 janvier 2019 à 20h28

Un marocain blond et avec un lissage parfait , on aura tout vue ! Pas étonnant que le plus vieux métier du monde soit courant dans leur pays!

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pypatche

le 27 janvier 2019 à 17h59

On va encore terminer 3 ème en partant du bas. Cruelle déception pour ce garçon . C'est à croire que la France ne veut plus organiser ce genre de spectacle qui revient trop cher. Économies obliges. .

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Demo

le 27 janvier 2019 à 16h02

que la France se retire de cette mascarade

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Demo

le 27 janvier 2019 à 16h01

quel honte

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Retenue à la source : pas de panique...




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Impôt à la source: que faire si le taux sur votre fiche de paie n'est pas celui que vous attendiez?


 28/01/2019 à 17h52


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En recevant votre première fiche de paie avec prélèvement à la source de votre impôt sur le revenu, vous constaterez peut-être que le taux appliqué n'est pas celui que vous attendiez. Pas de panique. Voici comment y remédier.

C'est le moment fatidique pour 25 millions de salariés français, ils vont recevoir leur première fiche de paie, et le salaire qui va avec, amputé pour 14,5 millions d'entre eux du prélèvement à la source de leur impôt sur le revenu. Les autres ne sont pas concernés puisqu'ils ne sont pas imposables. Et ce sera aussi le moment pour ces contribuables de vérifier que le taux de prélèvement appliqué est le bon. En cas d'erreur, voici les différentes raisons possibles et la marche à suivre pour y remédier.

Un taux non actualisé

Votre taux ne correspond pas à celui que vous aviez demandé en effectuant une modification sur la plateforme permettant de gérer son prélèvement à la source c'est peut-être parce qu'il n'a pas encore été pris en compte par l'administration. En effet, comme l'avait précisé l'administration fiscale, toute modification de taux de prélèvement effectué entre le 1er et la 15 janvier serait prise en compte pour la paie de février (envoyée fin février) et pour celles effectuées après le 15 janvier, il faudra attendre la paie de mars. Gerald Darmanin s'est montré plus prudent dans son point presse du 28 janvier: "nous avons deux mois pour appliquer ce taux", a-t-il déclaré.

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Toujours selon le ministre des Comptes publics, cette situation concernerait quelques centaines de milliers de personnes. Dans cette situation, vous n'avez donc qu'à attendre que le taux soit actualisé par le fisc et ce dernier vous remboursera le trop-perçu, s'il y a, dans les mêmes délais. "Evidemment il y aura régularisation si nous devons de l'argent", rappelle Gérald Darmanin.

Un taux neutre appliqué par défaut

Il se peut également que votre taux ne soit pas celui qui correspond à votre réel taux d'imposition si on vous a appliqué un taux neutre par défaut. Le taux neutre ne se base que sur votre salaire, et ne prend donc pas en compte votre situation familiale et vos éventuels revenus complémentaires. Vous pouvez décider d'y être soumis si vous ne voulez pas communiquer ces informations à votre employeur. Et l'administration fiscale peut également vous l'appliquer d'office dans deux cas:
Si vous n'avez pas déclaré de revenus en 2018. Cela peut concerner les jeunes en emploi qui viennent de quitter le foyer fiscal de leurs parents, les salariés qui démarrent tout juste un nouveau job et dont l'employeur n'a pas encore reçu le taux, les expatriés rentrés en France l'an dernier, etc. L'administration n'a pas d'informations sur vous et ne peut donc pas faire autrement que d'appliquer un taux neutre. Il faudra attendre la prochaine période de déclaration de revenus pour pouvoir transmettre ces informations au fisc et ainsi bénéficier d'un taux personnalisé.
Si vous avez fait une erreur ou un oubli dans la déclaration de votre situation familiale en 2018. En d'autres termes, si vous avez eu un enfant ou vous êtes mariés et que vous ne l'avez pas déclaré, vous êtes soumis au taux neutre. Dans ce cas-là, vous pouvez sans plus attendre déclarer en ligne ce changement de situation. "Votre taux de prélèvement, et vos acomptes mensuels ou trimestriels si vous en avez, seront ainsi immédiatement calculés en fonction de votre nouvelle situation", précise l'administration fiscale.

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Gerald Darmanin garantit qu'il n'y a aucune erreur de taux effectuée par l'administration fiscale "à sa connaissance". Si le taux qui a été transmis l'été dernier suite à l'émission des avis d'impôts n'a pas été modifié, il n'y a "aucune raison que ce ne soit pas le taux qui soit transmis à [votre ]employeur" et appliqué sur votre bulletin de paie de ce mois de janvier, assure le ministre de l'Action et des Comptes publics.

Hugo Baudino

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lundi 28 janvier 2019

Retenue à la source

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28 mars 2019 : Ateliers du dialogue social


Ateliers du dialogue social de proximité


Jeudi 28 mars 


de 9 h à 12h30


Au cours de 4 ateliers, représentants des salariés et DRH partagent leurs approches des conditions d'un dialogue social plus proche du terrain.


A la Maison des Associations de Solidarité
10 rue des terres au curé - 75 013 Paris

Participation gratuite - Inscrivez-vous

9h-10h30

Atelier 1 - Expression collective des salariés : quelle place pour les représentants du personnel et les managers de l'entreprise dans le cadre des approches participatives et des référendums ?

Partenaire expert : Alteo
L’approche participative dans l’entreprise, sous toutes ses formes, se développe. Au-delà de la possibilité d’organiser un référendum, comment concrétiser ce souhait de donner plus de place à l’écoute et à l’expression collective des salariés ?

Gregory Lewandowski - Délégué syndical CGT Thales


Adel Rachedi - Délégué syndical CAT à la MAIF


Sébastien Crozier - Président CFE-CGC Orange


Gabriel Artero - Président CFE-CGC Metallurgie


Atelier 2 - Quel accompagnement individuel des salariés en recherche de nouveaux horizons professionnels ou en difficultés ?

Partenaire expert : Oasys Consultants
Face aux difficultés individuelles du personnel qui ressurgissent sur le lieu de travail, comment accompagner des salariés, en recherche d’assistance pour leur quotidien ou pour leur avenir professionnel ?

Claude Monnier, - DRH de Sony Music


Jean-Paul Vouiller - Délégué syndical CFTC HPE


Frédéric Buonafortuna, Secrétaire général adjoint FO, Groupe Saur


Pause café 30 mn


11h-12h30

Atelier 3 - Quels outils et moyens humains pour décliner les accords sur le terrain et suivre leurs effets ?

Partenaire expert : Stimulus

Quand des accords sont signés, comment s’assurer qu’ils seront bien mis en œuvre et par quels moyens ? Comment se partagent les responsabilités de l’employeur, des managers, des représentants syndicaux ?

Bernard Salengro - Expert santé au travail à la CFE-CGC expert


Christine Fourage - Secrétaire générale SNPEFP CGT


Xavier Burot - Secrétaire fédéral CGT des Sociétés d'Etude


Atelier 4 - Quels dispositifs officiels et accords d'entreprise valorisent aujourd'hui les compétences des acteurs d'un dialogue social de proximité : représentant du personnel et manager ?

Partenaire expert : Sextant expertise

Plusieurs voies sont possibles pour permettre à un salarié de se reconvertir, mais comment valoriser les compétences acquises dans le cadre des relations sociales au quotidien dans l’entreprise ? Des moyens et des dispositifs existent, ceux qui en ont bénéficié viennent témoigner.

Catherine Pinchaut, secrétaire nationale CFDT,


Philippe Detrez, conseiller confédéral CGT,


Jean-Christophe Sciberras, DRH de Solvay,


Wilfried Silbert - chargé de mission à la DGEFP, sur la certification des représentants du personnel et des mandataires syndicaux

Formulaire d'inscription

Une matinée organisée et animée par


 

La "chose" mutualiste connue des Français...



http://www.miroirsocial.com/actualite/16765/le-mutualisme-finalement-pas-si-meconnu-des-fran-ais

Alimentation et santé..



VÉGÉTARIEN, VÉGAN OU FLEXITARIEN ?
CE QUI EST BON POUR LA SANTÉ
DU Dr. ÉDOUARD PÉLISSIER

| ÉDITIONS ODILE JACOB | 


Une étude publiée en octobre dans la revue scientifique Nature préconise le régime flexitarien pour lutter contre le réchauffement climatique. 

Lire l'article du Monde : "Quel régime alimentaire devons-nous adopter pour sauver le climat ?"


Le docteur Édouard Pélissier s’attache à comprendre en toute objectivité quel modèle alimentaire serait le plus souhaitable à la fois pour nous, et pour la planète. 
Le docteur Édouard Pelissier prône le régime flexitarien. 



Revoir nos habitudes alimentaires est d’une importance cruciale si nous voulons réduire notre impact sur la planète. Faut-il passer à une alimentation basée uniquement sur le végétal ? Faut-il ne plus manger de viande ? 

On pourrait penser qu’en remplaçant les calories et les protéines de la viande ou du lait par celles des céréales ou du soja, on divisera l’impact écologique par dix, mais est-ce aussi simple que cela ? 

EN LIBRAIRIE


Le docteur Édouard Pélissier est chirurgien en cancérologie, membre de l’Académie des sciences de New York et auteur d’une centaine de publications dans des revues médicales nationales ou internationales. Il est l’auteur chez Odile Jacob, de plusieurs ouvrages :La Brioche tue plus que le cholestérol(2012) et La Vérité sur les sucres et les édulcorants (2013),Les Recettes scientifiques de la longévité heureuse (2015).CONTACT PRESSE : 

Anne Vaudoyer 06 63 04 00 62 | anne@anneetarnaud.com
Laura Invernon 06 58 05 69 62 | laura@anneetarnaud.comDÉCOUVRIR LE LIVREFwww.anneetarnaud.com

dimanche 27 janvier 2019

samedi 26 janvier 2019

RDV sur Instagram

Je suis sur Instagram sous le nom @nansellsalles. Installez l’application pour suivre mes photos et vidéos. https://www.instagram.com/invites/contact/?utm_medium=user_system_sheet&utm_campaign=default.ig_ci_landing_site_0621.control&utm_source=ig_contact_invite&utm_content=1fcqq9k

1er RDV de janvier

Découvrez le Tweet de @MutElles : https://twitter.com/MutElles/status/1084849220753022976?s=09

Prochain RDV MutElles

Découvrez le Tweet de @MutElles : https://twitter.com/MutElles/status/1088430140634353664?s=09
Le besoin d’expression a surpris des maires. Les Parisiens veulent plus de justice fiscale et sociale, la baisse du train de vie de l’État… y compris dans la capitale. https://www.ouest-france.fr/politique/grand-debat-national/des-cahiers-de-doleances-bien-remplis-aussi-paris-6193527

Sur l'agenda de l'ADOM au 25 février 2019


Cher collègue,
 
Nous avons le plaisir de vous convier, avec notre partenaire l’IPSE (Institut de la Protection Sociale Européenne), à la 2ème Matinée ADOM 2019, qui se tiendra le lundi 25 février au 255 rue de Vaugirard (Salle de conférence) -75015 Paris, à partir de 9h30sur le thème de : «Mutuelles et Europe» (cf. programme ci-joint).
 
N’hésitez à vous y inscrire rapidement à : contact@asso-adom.fr . Le nombre de place étant limité.
 
En attendant le plaisir de vous retrouver à l’ADOM, nous vous adressons nos meilleures salutations mutualistes.

Bruno HUSS
Président
Association des Directeurs des Organismes de Mutualitéfrancophone, inter-Livres et inter-Codes
Siège social : 255 rue de Vaugirard - 75015 Paris
Bureau : Maison de la Mutualité - 1 rue François Moisson - CS 30555 - 13236 Marseille cedex 2
Port. : 06 76 10 07 66 - Tél. : 04 91 23 41 63
www.asso-adom.fr -president@asso-adom.fr
   @AdomMutualite - https://www.linkedin.com/groups/8567164www.viadeo.com/p/002o79d7dzvqcjw -https://www.instagram.com/adom_mutualite/
 
   
 

vendredi 25 janvier 2019

Merci à tous

Le Blog Mine d'infos vient de passer la barre des 900 000 VUES.

Un blog n'est rien sans ses lecteurs. 
Merci à tous!

Pour information l'info la plus lue cette semaine donne la parole à 12 intellectuels signataires d'une lettre ouverte dénonçant un déni de justice.

Rappel: "Mine d'infos" publie les actualités, témoignages, événements de ses lecteurs (attachés de presse, communiquants, ou simples citoyens).

Les contenus n'engagent que les auteurs et sont sous leur seule responsabilité.


Si vous aussi souhaitez faire publier gracieusement un post, contactez la rédaction de Mine d'infos:
Pressentinelle2@gmail.com
Bon week-end à tous


Discours d'Agnès Buzyn prononcé le 24 janvier 2019



 

SEUL LE PRONONCE FAIT FOI

 

 

Discours d’Agnès Buzyn

Jeudi 24 janvier 2019

Congrès de l’Encéphale

 

Mesdames, Messieurs les professionnels de santé,
Mesdames et messieurs,
 
Je tiens avant toute chose à vous adresser mes vœux les plus chaleureux pour cette année 2019.
 
Cette année s’annonce intense à bien des égards et je pense évidemment à ce grand moment démocratique que doit être le débat national et les suites qui en seront données.
 
Vous avez placé ce 17èmecongrès de l’Encéphale sous le prisme de la confrontation de votre discipline, la psychiatrie, à l’épreuve du réel.
 
Nous faisons depuis quelques semaines l’épreuve du réel, mesurant dans des proportions que nous n’avions peut-être pas suffisamment anticipées, le malaise de la société tout entière. Ce malaise est grand et il faut l’entendre.
 
Les psychiatres n’ont pas découvert ce malaise en 2018. Pour tout vous dire, moi non plus, mais peut-être que les remèdes que nous avions commencé à administrer étaient sinon trop lents, à tout le moins trop tardifs.
 
C’est une approche soucieuse de l’expérience vécue des professionnels de santé et des patients que j’ai souhaité mettre en œuvre depuis maintenant 18 mois.
 
Dès juin 2018, le Ministère des solidarités et de la santé s’est ainsi engagé dans une feuille de route pour la santé mentale et la psychiatrie, en cohérence avec les objectifs de la stratégie nationale de santé, pour répondre aux défis de l’amélioration de l’accès aux soins et de l’accompagnement des personnes vivant avec un trouble psychique.
 
J’ai dit, dès ma prise de fonction, que la psychiatrie était le parent pauvre de notre système de santé. La lucidité n’étant pas une fin en soi, nous avons agi, avec méthode et détermination.
 
Pour crédibiliser ma feuille de route, je souhaite aujourd’hui prendre formellement quatre engagements, en réponse aux craintes qui ont pu être formulées :
 
-D’abord, les moyens dédiés à la psychiatrie seront pérennisés ;
 
-Ensuite, l’offre de pédopsychiatrie sera confortée dans tous les départements manifestement sous-dotés et le renforcement de l’encadrement hospitalo-universitaire sera poursuivi ;
 
-Troisième engagement, une politique ambitieuse de prévention, de lutte contre la stigmatisation et de développement de parcours de soins coordonnés embarquant les professionnels de la ville et de l’hôpital sera déployée et soutenue;
 
-Et enfin le pilotage de cette politique au sein de mon ministère sera incarné.
Je vais revenir dans le détail sur chacun de ces engagements.
Comme je m’y étais engagée en juin dernier, j’ai réuni une nouvelle fois ce matin le comité stratégique de la santé mentale et de la psychiatrie pour dresser un premier bilan d’étape de la feuille de route santé mentale et psychiatrie, et pour dessiner ses perspectives dans les mois à venir.
 
Force est de constater que depuis ma venue l’an dernier ici-même, nous avons avancé.
 
Aujourd’hui, la quasi-totalité des trente-sept actions de la feuille de route, est engagée ou programmée.
D’abord, celles relatives à l’axe 1, sur la promotion du bien-être mental, la prévention et le repérage de la souffrance psychique, des troubles psychiques et du suicide ; ces actions ont avancé de façon notable et j’en citerai trois sur les sept qui sont programmées.
 
L’expérimentation « Écout'Émoi » est déjà lancée dans 3 régions : en Ile-de-France, dans le Grand Est et dans les Pays de la Loire. Elle organise le repérage et la prise en charge de la souffrance psychique chez les jeunes de 11 à 21 ans et elle autorise un forfait de 12 séances financées chez un psychologue libéral.
 
Ensuite, le projet « premiers secours en santé mentale pour les étudiants » se poursuit, en lien avec le ministère de l’enseignement supérieur, 4 ARS et 4 universités.
 
Il s’adresse aux étudiants dans une logique d’aide par les pairs, via une formation sur le modèle des « gestes qui sauvent ». La première formation test aura lieu à Clermont-Ferrand au premier trimestre 2019.
 
Au nombre des actions de prévention du suicide, le déploiement par les ARS du dispositif VigilanS de recontact des suicidants, se poursuit. 
 
J’ai annoncé sa généralisation au congrès de l’Encéphale, il y a tout juste un an. Il est aujourd’hui déployé dans 5 régions. Il le sera dans 12 régions fin 2019, et généralisé en 2020. 
 
Enfin, pour donner aux questions de santé mentale l’ampleur qu’elles méritent, je souhaite que la France organise en 2020 le « Sommet mondial sur la santé mentale ».
 
Après Londres en 2018 et Amsterdam en 2019, et dans le cadre de l’Alliance des défenseurs de la santé mentale et du bien-être, je plaiderai auprès de l’OMS pour que Paris accueille ce sommet ministériel.
 
S’agissant de l’axe 2intitulé « garantir des parcours de soins coordonnés et soutenus par une offre en psychiatrie accessible, diversifiée et de qualité », axe composé de 26 actions, il fait lui aussi l’objet d’un suivi attentif.
 
Je sais les attentes, je sais aussi les impatiences légitimes que suscitent la place, les missions et les moyens de la psychiatrie.
 
Cette attente et ces impatiences, je les ai entendues et c’est pourquoi des actions de fond, tant sur l’organisation que sur le financement, ont été mises en œuvre en 2018 et vont se poursuivre en 2019 de manière substantielle.
 
Avec son organisation en secteurs, la psychiatrie française a été précurseur de la territorialisation des soins et de la responsabilité populationnelle.
 
Elle doit aujourd’hui mettre en place une politique ambitieuse de prévention, lutter contre la stigmatisation et garantir des parcours de soins coordonnés et soutenus par une offre accessible, diversifiée et de qualité.
 
Je souhaite donc lancer, dès cette année, une mission sur les Centres Médico-Psychologiques pour valoriser et conforter leur place. Les formes de cette mission seront arrêtées très prochainement. Je souhaite également soutenir l’ensemble des démarches qui seront de nature à  consolider le rôle du médecin généraliste, des professionnels de santé de proximité et leur collaboration avec l’hôpital.
 
Ces travaux devront aussi permettre, avec les contributions attendues en 2019 sur les parcours des patients, enfants et adultes, de renforcer et de rénover la place de l’ambulatoire dans ces parcours.
 
Ce n’est qu’à ces conditions que nous pourrons aborder la question des délais d’accès aux professionnels des secteurs de la psychiatrie, non pas parce que nous serions condamnés à accepter le poids excessif des indicateurs, mais parce que la qualité d’une organisation peut être éclairée par l’évolution dans le temps de cet indicateur.
 
Telle est je le sais notre ambition partagée. Votre coopération, celle de toutes les sensibilités que vous représentez et la mobilisation active et constructive du comité de pilotage de la psychiatrie et du comité stratégique, sont indispensables.
 
Je mentionnerai maintenant quelques actions,déjà particulièrement avancées.
 
D’abord, les 10 dispositifs de prise en charge du psycho traumatisme et le Centre national de ressources et de résilience demandés par le Président de la République, sont désormais désignés à la suite d’un appel à projet national et se mettent en place.Leur financement est aujourd’hui engagé à hauteur de 400.000 euros par centre retenu.
 
Ensuite, l’instruction sur l’offre de soins de réhabilitation psycho-sociale, dont je souhaite la généralisation à tous les territoires, est aujourd’hui en cours de diffusion. Je sais l’implication du comité de pilotage de la psychiatrie, qui se reflète tout particulièrement dans ces travaux préparatoires.
 
L’objectif est de garantir aux personnes vivant avec des troubles mentaux invalidants, ou qui connaissent des limitations des fonctions et des habiletés sociales en raison de leur pathologie, un accès à ces nouveaux outils thérapeutiques porteurs de sens et d’espoir pour les patients et leurs proches.
 
Pour garantir le parcours global attendu par les patients et les familles, les projets territoriaux de santé mentale sont en cours de déploiement, et un bilan sera dressé à l’horizon du mois de juillet 2020.
 
Je connais votre engagement dans cette démarche, tant au niveau national par les services du ministère que régional et territorial.
 
Je suis vous le savez très attachée à l’amélioration de la prise en charge des enfants et adolescents, de façon précoce et coordonnée.
 
A ce titre, je me félicite de l’adoption, dans la loi de financement de la sécurité sociale 2019, de l’article permettant le déploiement des plateformes d’orientation et de coordination et la création du forfait précoce pour les jeunes enfants présentant des troubles du neuro-développement, prévues par la stratégie autisme.
 
Les actions visant à renforcer la place de la pédopsychiatrie, améliorer le parcours de soins de l’enfant et de l’adolescent et développer la formation et la rechercheseront poursuivies en 2019.
 
Les questions d’attractivité et de démographie des postes médicaux, notamment en pédopsychiatrie et leurs incidences pour tous les professionnels du secteur, sont essentielles.
 
10 postes de chefs de clinique en pédopsychiatrie ont d’ores et déjà été créés en 2018.
 
En 2019, 10 postes supplémentaires seront créés. Au total, 20 postes seront créés avec un pool de postes de chefs de clinique passant de 48 à 68 postes en deux années.
 
Par ailleurs, je nommerai cette année 6 hospitalo-universitaires supplémentaires en pédopsychiatrie. Ces postes créés représentent une  augmentation de plus de 25% du nombre de HU titulaires depuis ma prise de fonction, passant de 36 à 47.
 
Je souhaite également que les capacités d’accueil de pédopsychiatrie soient augmentées : la priorité sera mise sur les départements qui ont une capacité faible ou inexistante.
 
Enfin, dès la rentrée de septembre 2019, les premiers infirmiers en pratiques avancées dans le champ de la psychiatrie commenceront leur formation.
 
Parallèlement, nous avançons sur l’amélioration de la qualité des pratiques.
 
Un groupe de travail du COPIL psychiatrie a permis de définir un plan de réduction du recours aux soins sans consentement et à la contention que je salue. Je connais déjà votre engagement en la matière, qui doit être salué.
 
Il se poursuit aujourd’hui par des missions d’expertise et de soutien, à la demande des acteurs territoriaux, notamment des présidents de CME.
 
Une première vague de séminaires régionaux a ainsi été réalisée en 2018 en régions Nouvelle Aquitaine, Normandie, Grand-Est, Hauts-de-France, Occitanie et PACA.
 
Une seconde vague d’accompagnement est prévue en 2019 en régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne et Pays-de-Loire.
 
La prise en charge des personnes détenues fait quant à elle l’objet d’une stratégie partagée avec le ministère de la justice.
 
Les préconisations que la mission conjointe de l’IGAS et de l’Inspection générale de la Justice vient de remettre, permettront de préciser les besoins de la deuxième tranche d’UHSA.
 
Au-delà des pratiques, je souhaite développer la recherche en psychiatrie et en pédopsychiatrie.
 
Malgré la grande qualité des travaux réalisés, la structuration des acteurs de la recherche doit être renforcée, en lien avec les dispositifs existants.
 
A cette fin, un groupe de travail placé sous l’égide du Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation et du Ministère des solidarités et de la santé a été initié.
 
Il doit contribuer à faire de la psychiatrie et de la santé mentale un champ privilégié de recherche. 
 
S’agissant de l’axe 3 de la feuille de route intitulé « améliorer les conditions de vie et d’inclusion sociale et la citoyenneté des personnes en situation de handicap psychique » :
 
L’objectif des soins continus et des accompagnements pour les personnes souffrant de troubles psychiques graves et persistants, est de leur garantir une vie de qualité et une participation sociale et citoyenne la plus accomplie possible.
 
Des actions y contribuent et concernent notamment la pair-aidance ; l’emploi ; le logement ; le recours effectif aux soins et aux aides pour tous.
 
La généralisation de l’emploi accompagné à l’ensemble des territoires continuera d’être soutenue.
 
Elle constitue aussi une des mesures de la stratégie nationale pour l’autisme au sein des troubles du neuro-développement.
 
Nous doublerons les crédits dédiés, portant le financement de l’Etat de 5 M€ en 2017 et en 2018, à 7 M€ en 2019.
 
L’offre de logement pour les personnes ayant des troubles psychiques est également en cours de développement, conformément aux engagements que nous avions pris.
 
Ainsi, depuis la première réunion du Comité stratégique de la santé mentale et de la psychiatrie en juin dernier, un cadre juridique clair permettant le développement de l’habitat inclusif pour les personnes handicapées et les personnes âgées a été inscrit dans la loi ELAN du 23 novembre 2018.
 
Il s’agit là d’une troisième voie entre l’hébergement en établissement et le logement autonome.
 
Ce mode d’habitation regroupé est assorti d’un projet de vie sociale et partagée. Il sera financé par un forfait « habitat inclusif » créé par la loi ELAN. Ce forfait, porté à 15 M€ pour 2019, devra permettre de financer environ 250 habitats inclusifs. 
 
Pour les plus précaires, la Stratégie quinquennale pour le logement d’abord et la lutte contre le sans-abrisme, complète cette offre de logement.
 
Notre objectif est de créer 10.000 places de pensions de familles, dont 1/3 de résidences accueil dédiées à des personnes en situation de précarité ayant des troubles psychiques, au lieu des 7500 places initialement prévues par le plan de relance 2017.
 
S’y ajoute l’extension du dispositif « Un chez soi d’abord » de 4 à 22 métropoles, prévu d’ici 2022.
 
Il s’agit là d’un ensemble de mesures, qui toutes participent à un objectif commun : l’accès à un logement personnel et son maintien dans la durée, avec le soutien d’accompagnements adaptés.
 
Je vous avais fait part de mon engagement à préserver le budget de la psychiatrie, à le prioriser dans les plans d’investissement régionaux, à adapter ses ressources et à faire évoluer son modèle de financement.
 
Cet engagement s’est traduit dès cette année de manière très concrète avec le dégel intégral des crédits mis en réserve au début de l’exercice 2018, soit 64M€. Ce dégel intégral est une première, et doit permettre de redonner du souffle aux établissements.
 
Par ailleurs, j’ai décidé d’aller encore plus loin en allouant une enveloppe supplémentaire de 50 millions d'euros à la fin de l’année 2018 pour consolider les moyens des établissements et services de psychiatrie.
 
Cette enveloppe supplémentaire n’a rien d’un coup d’éclat, puisque ce financement est reconductible.
 
Au-delà de ces 50 millions, je souhaite impulser et soutenir plus particulièrement des initiatives locales innovantes, et créer un fonds d'innovation organisationnelle en psychiatrie.
 
Doté de 10 millions d'euros, ce fonds sera mis en place dès cette annéeselon des modalités en cours de définition.
 
Pour se rénover, les établissements psychiatriques pourront émarger aux financements nationaux en faveur de l’investissement prévus dans « Ma santé 2022 » et engagés dans la LFSS 2019.
 
La psychiatrie sera également prioritaire dans les programmes régionaux d’investissements des ARS, dont je salue la mobilisation et la très grande énergie déployée : l’objectif très clair est de combler le retard d’investissements et donner les moyens de rénover les établissements.
 
Enfin, je rappelle que les travaux menés l’an dernier ont contribué à définir des critères de modulation des dotations budgétaires dans l’objectif d’une réduction des inégalités territoriales et d’une meilleure allocation des ressources.
 
Trois régions historiquement sous-dotées ont ainsi pu bénéficier de dotations renforcées en 2018 : le Centre-Val de Loire, la Réunion et les Pays de la Loire. Ces travaux se poursuivront en 2019, en lien avec l’engagement des réflexions et des travaux de la mission de Jean-Marc AUBERT, sur la réforme des modes de financement.
 
Elle sera déployée en liaison étroite avec les professionnels et les règles de financement seront désormais mises au service du développement de la psychiatrie.
 
Des propositions concrètes et attendues seront dévoilées le 29 janvier prochain.
 
Au total, si l’on tient compte de ces investissements additionnels, ajoutés aux moyens de la feuille de route, ce sont 100 millions supplémentaires par an pour la psychiatrie et la santé mentale, dès cette année.
 
Le chemin parcouru depuis notre précédente rencontre est donc conséquent. Celui qu’il nous reste à parcourir ne l’est pas moins.
 
Les prochaines étapes sont programmées ; elles seront rythmées par des déplacements et des rendez-vous au cours desquelles nous aurons tous cet esprit constructif qui nous a déjà permis de mettre sur les rails les projets qui redonneront du souffle à la psychiatrie.
 
Enfin, la psychiatrie étant un sujet prioritaire de mon action et de mon ministère, je souhaite que l’action puisse être portée au quotidien, et incarnée sur les territoires.
 
C’est pourquoi j’ai décidé de nommer prochainement un délégué ministériel à la psychiatrie et à la santé mentale, chargé de piloter au plus près des acteurs et au quotidien le déploiement de la feuille de route de la psychiatrie et de la santé mentale, et de la porter sur les territoires.
 
Mesdames, messieurs, 
Je vous renouvelle mes vœux les plus chaleureux. Je forme aussi aujourd’hui le vœu collectif que nous réalisions l’ambition portée par notre feuille de route, c’est-à-dire l’ambition d’un changement de regard sur la santé mentale et la psychiatrie.
 
Mais plus qu’affaire de vœux, je sais que cela est affaire de volonté. Je connais votre engagement ; soyez assurés du mien.  
 
Je vous remercie.
 
 
 
 

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