La
consommation des médicaments prescrits à l'hôpital mais délivrés en ville a
dépassé en 2013, pour la première fois, celle des médicaments prescrits et
consommés à l'hôpital. Une évolution permise par de réelles innovations
pharmaceutiques et une meilleure organisation des filières ville-hôpital, mais
qui donne une image tronquée du marché du médicament à l'hôpital, que l'on
réduit au seul segment intra-hospitalier.
MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
mercredi 15 octobre 2014
Hôpital et Médicament : un marché peut en cacher un autre
MINE D'INFOS: NOEL approche....
MINE D'INFOS: NOEL approche....: Attention pensez à lister vos cadeaux La meilleure surprise est à la fois celle qui étonne mais demeure familière et person...
MINE D'INFOS: Grégoire Moutel élu au Comité de déontovigilance B...
MINE D'INFOS: Grégoire Moutel élu au Comité de déontovigilance B...: Le Docteur Grégoire Moutel est élu Président du Comité de déontovigilance des Entreprises du Médicament L...
Grégoire Moutel élu au Comité de déontovigilance Bravo à lui
Le Docteur Grégoire Moutel est élu Président du
Comité de déontovigilance des Entreprises du Médicament
|
Le Bureau du Leem
a élu, le 14 octobre 2014, le Docteur Grégoire Moutel à la
présidence du Codeem (Comité de déontovigilance des entreprises du médicament) pour
un mandat de trois ans.
Ilsuccède à Yves Médina, premier président du Codeem de 2011 à 2014.Grégoire
Moutel est médecin (endocrinologue de formation), praticien hospitalier,
universitaire et maître de conférences des universités. Spécialiste du droit de
la santé et de l’éthique, il est
titulaire d’une habilitation à diriger des recherches.
Créé fin 2011, le Codeem répond à la volonté des Entreprises du
Médicament de se doter d’une autorité indépendante, intégrée à l’organisation
professionnelle. Il est le gardien de la déontologie du
secteur, force de proposition et d’alerte, et doté de moyens propres et d’une
capacité de sanction.
Le Président du Codeem est responsable de la mise en œuvre des missionsde
l’organe déontologique, telles que prévues à l’article 11 de ses statuts (cf
encadré). Représentant del’organe de veille déontologique auprès des tiers,il a
la charge d’animerle Codeem et veille au bon fonctionnementde la Commission de
déontologique qu’il préside.
« Notre industrie dispose
aujourd’hui, grâce au Codeem, d’une instance indépendante et impartiale, portée
pendant trois ans par Yves Médina que je tiens à remercierpour l’ensemble de
son action et pour son investissement personnel dans la création de cette institution,a
déclaré PatrickErrard, Président du Leem. Il
appartient maintenant à Grégoire Moutelde poursuivre cette impulsion et
d’accompagner nos entreprises dans leur démarche éthique et responsable».
Le Bureau du Leem
a également procédé à l’électiondes membres des trois collèges du Codeem et des
deux magistrats de la Section des litiges et sanctions :
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Collège «
Personnalités qualifiées »
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Alain ANQUETIL
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(renouvelé)
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Bernard CHARPENTIER
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(renouvelé)
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Collège «
Parties prenantes »
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Véronique FAUCHIER
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(renouvelée)
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Anne-Sophie LAPOINTE
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(nouveau membre)
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Pierre-Albert LEFEBVRE
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(membre désigné par le Coppem)
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Collège «
Industriels »
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(nouveau membre)
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Pierre-André POIRIER
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(nouveau membre)
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Corinne LE GOFF
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(renouvelé - membre administrateur)
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Magistrats
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Jean-Bertrand DRUMMEN
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(renouvelé) Section des litiges et sanctions
|
Marie-Hélène TRIC
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(nouveau membre)Section des litiges et sanctions
|
LE CODEEM EN
QUELQUES MOTS :
Le Codeem – Comité
de déontovigilance des entreprises du médicament – est une structure originale
dont la composition tripartite (3 experts en éthique et déontologie, 3
représentants des parties prenantes et 3 représentants des industriels) et
l’irrévocabilité du mandat de ses membres désignés pour trois ans, garantissent
l’indépendance. Il a pour mission :
- de veiller au
respect par les entreprises du médicament des règles déontologiques du secteur ;
- de recommander
au conseil d’administration du Leem l’adoption de nouvelles règles ou de
meilleures pratiques ;
- de donner des avis
individuels ou des conseils aux entreprises du médicament ;
- de sanctionner
les manquements à la déontologie, sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion
du Leem ;
- de proposer des
médiations en cas de différends entre industriels
ou avec des associations de patients.
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MINE D'INFOS: Le 30 Acacias retrouve le feu des projecteurs gr...: Dernière minute Jour "J" tout le monde s'active pour ce soir 18H3O. Une pensée pour les autres occupants des lieux qu...
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MINE D'INFOS: Appel mondial pour la santé des femmes et des enfa...: Lancement à Paris d’un appel mondial pour la santé des femmes et des enfants ...
Appel mondial pour la santé des femmes et des enfants
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MINE D'INFOS: Grands Prix de l’Innovation 2014
MINE D'INFOS: Grands Prix de l’Innovation 2014: Jean-Louis Missika dévoile les 40 finalistes des Grands Prix de l’Innovation 2014 Jeudi 16 octobre à 10h45, Hôtel de Ville (4e) ...
Grands Prix de l’Innovation 2014
Jean-Louis Missika dévoile les 40 finalistes des
Grands Prix de l’Innovation 2014
Jeudi 16 octobre à 10h45, Hôtel de Ville (4e) |
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MINE D'INFOS: HandiCaPZéro choisi par SmartVision
MINE D'INFOS: HandiCaPZéro choisi par SmartVision: Kapsys choisit l'expertise et l'expérience d'HandiCaPZéro pour le support technique du SmartVision Kapsys annonçai...
HandiCaPZéro choisi par SmartVision
Kapsys choisit l'expertise et l'expérience d'HandiCaPZéro
pour le support technique du SmartVision
Kapsys
annonçait il y a quelques mois la commercialisation du SmartVision, le premier
smartphone Android conçu pour les personnes non-voyantes et
malvoyantes.
Afin de
répondre au mieux aux besoins des utilisateurs du SmartVision, Kapsys complète
ce lancement produit en proposant un accompagnement efficace, sur-mesure et
entièrement gratuit.
Ainsi,
Kapsys a fait le choix de confier le support technique du SmartVision à
l'association nationale HandiCaPZéro. Les deux organisations partagent
l'objectif commun de faciliter l'autonomie quotidienne des personnes
non-voyantes et malvoyantes.
Handicapzéro
assure désormais le support technique du SmartVision et répondra ainsi à toutes
les questions des utilisateurs par téléphone et par email.
Ce
partenariat s'inscrit donc dans la continuité de la démarche de Kapsys : rendre
l'expérience smartphone accessible à tous, en offrant un accompagnement de
qualité aux utilisateurs du SmartVision.
Aram
Hékimian, fondateur et PDG de Kapsys
"L'information
visuelle est omniprésente et les personnes non-voyantes et malvoyantes n'y ont
pas accès. Il était donc fondamental pour Kapsys d'assurer un support technique
de qualité à ces personnes et c'est pourquoi notre choix s'est naturellement
porté vers HandiCaPZéro, la référence dans ce
domaine."
Patrice
Cailleaud, président d'HandiCaPZéro
"Le
paysage de la téléphonie mobile est en constante évolution. Opérateurs,
constructeurs, développeurs participent à le rendre de plus en plus accessible.
Le rapprochement d'HandiCaPZéro de Kapsys, spécialiste de technologies
innovantes à destination des personnes déficientes visuelles, s'est imposé comme
une évidence."
tout
savoir sur ce service
Pour
contacter le support technique SmartVision-Handicapzéro :
- un
numéro de téléphone : 01.53.40.99.36 (prix d'une communication nationale depuis
un poste fixe en France métropolitaine) du lundi au jeudi de 13:30 à 17:00 et le
vendredi de 13:30 à 16:00.
- un
e-mail support-technique@handicapzero.org
Vous
pouvez également consulter la FAQ du SmartVision sur
handicapzero.org.
Pour
faciliter la prise de contacts, chaque pack produit est doté d'une étiquette en
braille et en caractères agrandis qui mentionne les infos pratiques du support
technique.
à
propos de Kapsys
Créée
en 2007 à Mougins, Technopole de Sophia Antipolis, par Aram Hekimian,
entrepreneur spécialiste des technologies télécom et ancien co-fondateur de
Wavecom, Kapsys est une société française passée maître dans le secteur de la
technologie vocale qui conçoit et commercialise des produits numériques de
mobilité et de communication pour seniors et déficients visuels. Conçus pour
faciliter le quotidien des personnes, les produits Kapsys bénéficient de
fonctions innovantes, accessibles à travers des interfaces simples et
intuitives.
à
propos d'HandiCaPZéro
HandiCaPZéro
(créée en 1987) facilite l'autonomie quotidienne des personnes aveugles et
malvoyantes.
En
partenariat avec des entreprises et des collectivités, l'association propose
gratuitement des dispositifs accessibles : éditions adaptées (braille,
caractères agrandis, audio Daisy), web... dans les domaines de l’information, la
santé, l’emploi, la vie pratique, le sport, les loisirs... handicapzero.org
mardi 14 octobre 2014
MINE D'INFOS: 2 études inédites dressent un état des lieux de l’...
MINE D'INFOS: 2 études inédites dressent un état des lieux de l’...: Du tissu industriel français du médicament : Pour le Leem, il est urgent de consolider les positions françaises pour assurer la croissan...
2 études inédites dressent un état des lieux de l’appareil productif de médicaments en France
Du tissu
industriel français du médicament :
Pour le Leem, il est urgent de consolider les positions françaises
pour assurer la croissance industrielle de demain
Deux études inédites, réalisées à la
demande du Leem, dressent un état des lieux détaillé et prospectif de
l’appareil productif de médicaments en France. L’hexagone continue de compter
parmi les grands producteurs mondiaux de médicaments, mais ses positions
doivent aujourd’hui être renforcées. Recul des investissements, vieillissement
du portefeuille de produits, difficultés à capter les nouvelles productions… le
Leem interpelle les pouvoirs publics sur les mesures à prendre.
Dans un contexte marqué par une fragilisation globale du tissu productif
français, le maintien d’une activité industrielle de premier plan dans le
secteur pharmaceutique constitue un défi majeur. Ce défi concerne non seulement
l’emploi, mais aussi l’accès à l’innovation thérapeutique et l’indépendance
stratégique du pays en matière de santé. Plus qu’une photographie détaillée de
l’appareil de production français, les deux enquêtes publiées aujourd’hui analysent
la dynamique des investissements productifs pharmaceutiques et
biotechnologiques en France, et s’interrogent sur les moyens de relancer la
production hexagonale de médicaments.
Réalisées par les cabinets Arthur D. Little et Roland Berger, ces études
sont présentées dans le cadre d’un colloque que le Leem et Polepharma
organisent à Paris sous l’intitulé : « Production
pharmaceutique : la France face à ses responsabilités ! ».
Un recul des investissements productifs
La première étude, menée par le cabinet Arthur D. Little à la demande du
Leem et de Polepharma, porte sur le niveau et la nature des investissements
réalisés dans l’appareil productif français de médicaments et de vaccins. Elle
révèle qu’en 2013, les 224 sites pharmaceutiques et biotechnologiques français
ont investi 810 millions d’euros, ce qui correspond à un recul de 120 M€ par
rapport à la dernière enquête, qui portait sur l’année 2010.
La majeure partie de ces investissements (60 %) a été réalisée sur des
sites de production de médicaments chimiques, produits souvent matures et
exposés à court ou moyen terme à la concurrence des génériques. Relativement
modestes (entre 1 et 5 M€ en moyenne par site), ces investissements ne visent
généralement pas à développer les capacités de production ou à conquérir de
nouveaux marchés, mais à adapter l’outil de production aux évolutions
réglementaires.
Les investissements réalisés sur les sites biologiques (vaccins notamment)
représentent quant à eux 40 % des investissements observés sur la période.
Moins émiettés car répartis sur une trentaine de sites seulement, ils sont
souvent d’une plus grande ampleur et viennent soutenir la mutation vers le
biologique. Visant à l’extension des capacités et au développement vers
l’export, les investissements sur les sites biologiques ont, pour la plupart,
été décidés il y a plusieurs années (4 ou 5 ans), et sont maintenant entrés en
fin de cycle.
Sur un plan général, la baisse des investissements observée ces trois
dernières années soulève aujourd’hui des questions sur la croissance future de
la production industrielle française. « Les sites de
production, particulièrement ceux d’origine française hors ″Big Pharma″, ont
assez peu investi pour aller chercher la croissance à l’export hors
d’Europe », soulignent les auteurs de l’étude. Ainsi, plus de 2/3 des sites implantés en France ne sont pas homologués
pour exporter vers les Etats-Unis, pourtant premier marché mondial des produits
de santé. Pour les sites dépendants de laboratoires établis hors de France, la
décision d’investissement échappe très souvent (dans 80 % des cas) aux
responsables de sites. Or, vu des sièges internationaux, la complexité et
l’imprévisibilité du système français ne sont pas contrebalancées par une
perception plus fine des atouts français, et sont souvent jugées
dissuasives.
Une concurrence avant tout européenne
A ce constat de lente évaporation des investissements, s’ajoute celui
d’une fragilisation de l’appareil productif. Le cabinet Roland Berger s’est
attaché, à la demande du Leem, à cartographier le tissu industriel
pharmaceutique et à en analyser les forces et faiblesses. Côté forces, la
France demeure une grande puissance industrielle du médicament, avec une
contribution majeure à la balance commerciale (+ 8,8 Md€ en 2013), une
place de n°2 en Europe en termes d’emplois industriels (autant
que l’aéronautique), et une valeur sociétale (charges sociales, impôts et
taxes rapportés au pays) de l’ordre de 7,2 Md€.
Mais en dépit des importants atouts reconnus aux sites français, en termes
de savoir-faire, d’équipements, de productivité, les signaux de vigilance
s’accumulent. L’instabilité des décisions politiques, le poids de la fiscalité,
la complexité du droit social français et l’impact de l’évolution des prix en
France jouent un rôle important sur les décisions d’investissements.
Plus préoccupant, les 40 800 emplois directs de production
pharmaceutique sont générés par des molécules chimiques (pour 85 % d’entre eux)
et à forte maturité (pour 75 % d’entre eux). Ces emplois sont particulièrement
exposés, puisque les produits dont ils dépendent sont faiblement pris en
charge, positionnés sur des prix modestes, et exposés à court ou moyen terme à
la concurrence des génériques.
En dépit de son leadership dans la production de vaccins, la France affiche
des performances décevantes sur la production de médicaments biologiques (elle
ne produit que 3 % des anticorps monoclonaux consommés localement) et de
médicaments nouveaux. « La France est en forte difficulté
pour capturer les lancements de médicaments et assurer le renouvellement de son
activité industrielle, précise l’étude. La concurrence est avant tout
européenne ». Sur les 130 nouvelles molécules autorisées en Europe en 2012-2014,
seulement 8 seront produites en France. Par comparaison,
l’Allemagne en produira 32, le Royaume-Uni 28, l’Irlande 13, de même que
l’Italie.
Des mesures d’urgence pour maintenir et
renouveler la production française
Les études réalisées par Roland Berger et Arthur D. Little confirment en
grande partie les projections réalisées en 2012, déjà à la demande du Leem, et
formulent aujourd’hui une série de préconisations dont certaines sont déjà
défendues par les industriels :
Pour
préserver les volumes de production des médicaments traditionnels et les
emplois qui y sont rattachés, les deux cabinets préconisent notamment de
favoriser l’investissement et la localisation en France par l’outil fiscal
(crédit d’impôt sur les taxes pharmaceutiques), par la valorisation de la
production locale dans la fixation du prix ou encore par la reconnaissance
d’un ″Label Europe″ dans les procédures de marchés publics. Ils
conseillent d’encourager la production en France de médicaments génériques
en simplifiant la production précoce d’ ″autogénériques″ par les
détenteurs de princeps et en valoriser la production France/Europe dans la
fixation des prix. Enfin, en matière d’export, ils recommandent une
simplification des procédures d’exportation et une aide (sous forme de
crédit) pour l’homologation des sites.
Pour
stimuler l’investissement dans les productions d’avenir (notamment la
bioproduction), les
deux cabinets d’études préconisent d’améliorer les conditions d’accès au
marché, notamment par une réduction des délais d’obtention des
autorisations de mise sur le marché, des évaluations du service rendu et
de la fixation des prix. Ils recommandent plus de cohérence dans la
régulation des prix, notamment par une stabilité des prix pour les
produits très innovants ou par la mise en place d’une vision pluriannuelle
des niveaux de prix. Enfin, concernant les capacités de bioproduction, les
auteurs des deux études conseillent la mise en place d’un guichet unique
permettant la concentration des capacités de bioproduction et une
structuration de l’offre de formation.
« Nos grands voisins européens ont compris
que, pour attirer les investissements en santé, il fallait agir de façon
volontariste en termes de régulation, de fiscalité, d’accès au marché ou de
normes sociales. Ils ont compris qu’il fallait réunir les conditions de la
visibilité, de la lisibilité et de la prédictibilité, et offrir aux entreprises
des perspectives sur trois à cinq ans, analyse Patrick
ERRARD, président du Leem. Notre pays a longtemps été présenté
comme une référence en matière de recherche, de production et d’accès à
l’innovation dans le domaine pharmaceutique. Dans tous ces domaines, l’image
qu’elle véhicule est aujourd’hui brouillée. N’attendons pas pour redresser le
cap et doter notre pays d’une vraie politique industrielle. Quand on aime
l’entreprise, on préserve son outil de production ».
Etudes Roland Berger et Arthur D. Little à télécharger sur www.leem.org
MINE D'INFOS: Quoi de neuf à la MGEFI ?
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