Nora ANSELL-SALLES

vendredi 18 janvier 2013

Rapport Le Déaut :


des avancées confirmées mais toujours un malaise des jeunes chercheurs sur leur représentativité

Le rapport remis le 14 janvier au premier ministre confirme les avancées relatives aux attentes des jeunes chercheurs proposées dans les précédents rapports, avec certaines améliorations. La CJC reste cependant sceptique sur la volonté des acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche de donner une juste représentativité aux jeunes chercheurs.

La CJC s’était réjouie de la prise en compte en compte des problématiques des jeunes chercheurs dans les précédents rapports1. Le rapport Le Déaut, nouvelle étape dans la préparation de la future loi, confirme un certain nombre d’avancées sur les problématiques des jeunes chercheurs : l’intégration du doctorat hors du secteur académique, la limite du nombre de doctorants par encadrant, l’accès des docteurs à la fonction publique, l’accueil des jeunes chercheurs étrangers et la lutte contre la précarité dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche.

Jean-Yves Le Déaut conforte le statut du doctorat comme expérience professionnelle et la nécessité de résorber la précarité à tous les niveaux : accumulation des contrats non pérennes, contractualisation des doctorants… Aussi, il souhaite responsabiliser les établissements grâce à l’application de la Charte du chercheur et au Code de conduite pour le recrutement des chercheurs, promus au niveau européen2.

Le rapport laisse cependant une ambiguïté sur le droit à la représentativité des chercheurs non permanents. Ces derniers (doctorants et docteurs non titulaires) ont des problématiques communes justifiant une unicité de leur représentation dans les instances de l’ESR. Les solutions proposées ne permettent pas leur représentation juste et authentique, ce qui empêche l’existence d’une réelle démocratie dans la gouvernance des établissements. En effet, dans les propositions, les docteurs chercheurs non permanents (« post-docs », ATER…) ne sont pas intégrés au sein du collège « jeunes chercheurs » et les doctorants sont maintenus au sein d’un collège « étudiants, doctorants et autres usagers » du conseil d’administration, niant le caractère professionnel du doctorat.




Analyse

Jeunes chercheurs étrangers : des avancées pour leur accueil

La CJC se félicite de la proposition d’extension de la durée de carte de séjour mention « scientifique-chercheur » qui permet d’inclure les droits sociaux3. Le principe de réduction des délais par une meilleure organisation des procédures et par une meilleure coordination des acteurs concernés, tout comme le renforcement de l’information des bénéficiaires de la carte scientifique-chercheur, permettront également de renforcer l’attractivité de la recherche en France. Mais la CJC souligne également la nécessité de conférer à ce titre un caractère pluri-annuel dès la première attribution, afin de répondre également aux problèmes rencontrés dans leurs démarches administratives par les jeunes chercheurs étrangers qui étaient déjà en France avant leur première mission de recherche4.

Jeunes chercheurs : un malaise sur leur représentation

La CJC tient à souligner que les propositions du rapport ne permettent pas une représentation satisfaisante des jeunes chercheurs. Les doctorants et chercheurs docteurs non titulaires ont les mêmes problématiques : ils sont des chercheurs non permanents. Il est donc légitime que cette représentation soit commune dans un collège qui reconnaisse le caractère professionnel de leur activité.

La proposition de création d’un collège au Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire (CEVU) des doctorants sur le même modèle que celui du Conseil Scientifique (CS) pose un double problème. Tout d’abord, les docteurs non permanents ne sont pas intégrés au sein de ce collège ; ensuite le collège doctorants du CS est présenté comme un collège « usagers ». Un usager est un bénéficiaire du service public d’enseignement et de recherche. Or les doctorants ne sont pas bénéficiaires mais producteurs de ce même service public, aussi ils ne peuvent être convenablement représentés dans un statut qui n’est pas le leur. Le rapport Le Déaut sur ce point maintient l’ambiguïté du statut du doctorant, voire se révèle contradictoire alors même qu’il réaffirme la nécessité de reconnaître pleinement le caractère professionnel du doctorat par des modifications de l’article L612-7 du Code de la recherche5. La valorisation du doctorat ne pourra être pleinement réalisée que si l’université, au sein même de ses structures, cesse d’assimiler l’étudiant et le jeune professionnel de la recherche6. Il en est de même pour l’intégration d’un doctorant dans les listes des usagers au Conseil d’Administration (CA)7.

Lors de la concertation du ministère du 19 décembre autour du projet de loi d’orientation, la création d’un collège spécifique « doctorants » avait été proposée au sein d’un conseil académique qui réunirait le CS et le CEVU, ce dont la CJC s’était félicitée tout en demandant au ministère d’intégrer les docteurs non permanents et d’étendre cette proposition au CA. Or dans le rapport Le Déaut, il semble que la proposition d’un collège « étudiants, doctorants et autres usagers » au CS et au CEVU soit un retour en arrière par rapport aux espoirs que la proposition du ministère avait suscités chez les jeunes chercheurs.

La CJC espère que la réforme proposera la création d’un collège spécifique intégrant les chercheurs non permanents au sein de tous les conseils8 permettant, enfin, une juste représentation pour les jeunes chercheurs.

Encadrement et suivi du doctorat : vers une amélioration des conditions ?

Dans toutes les disciplines, l’échec des projets doctoraux est souvent en partie lié à des problèmes d’encadrement. La CJC relève plusieurs propositions qui permettraient d’améliorer cet encadrement parmi lesquelles : la diminution du nombre de doctorants encadrés par un même directeur doctoral, un suivi individualisé des doctorants, le co-encadrement9, et une formation à la direction de recherche10.

La CJC se questionne sur la pertinence d’une soutenance à mi-parcours11, qui semble en décalage avec les dynamiques propres de chaque projet doctoral.

Amélioration des conditions de travail : vers une résorption de la précarité ?

Dès le début des Assises, la CJC se positionnait pour une gestion des ressources humaines responsables12, d’où sa décision de soutenir le mouvement des « précaires ».

La CJC se félicite des propositions du rapport qui prône « la contractualisation de tous les doctorants », et « la résorption des libéralités et du travail gratuit sur aides sociales »13 par l’augmentation du contingent des contrats doctoraux, tout en procédant à un rééquilibrage dans les disciplines encore sous-dotées. Cette mesure répond pleinement aux souhaits de la CJC.

Pour résorber la précarité des docteurs non permanents, le rapport énonce la nécessité d’un recrutement au plus près du doctorat14 par la mise en place d’une charte encadrant la politique des établissements en termes d’emplois contractuels et de vacataires.

Dans une vision plus générale de la politique de ressources humaines, le rapport souligne la nécessité d’un engagement des établissements à appliquer la « Charte européenne du chercheur et le code de conduite pour le recrutement des chercheurs »15. La CJC et Eurodoc16 rappellent que pour faciliter la mise en place de cette charte et évaluer son application dans les établissements, la Commission Européenne, sous l’impulsion de la France, a mis en place une politique « Human Resources Strategy for Researchers » permettant l’obtention d’un label « HR Excellence in Research »17. Ce dispositif est tout indiqué pour accompagner la transition des établissements vers de meilleures pratiques de gestion de ressources humaines, et devrait être explicitement cité et utilisé. La CJC se tient à la disposition de tout établissement pour partager son expertise à ce sujet vis-à-vis du doctorat et des jeunes chercheurs.

Poursuite de carrière : une valorisation du doctorat hors ESR

La proposition d’accès aux doctorants à des formations destinées à préparer leur poursuite de carrière18, la reconnaissance du doctorat dans les conventions collectives19, l’accès aux fonctions publiques par des concours spécifiques20 sont des propositions qui répondent aux attentes des jeunes chercheurs, dont la CJC se félicite grandement.

La réforme du Crédit Impôt Recherche, pour inciter encore plus les petites et moyennes entreprises à recruter des docteurs en CDI, constitue une proposition qui permettra d’intégrer au mieux les docteurs au tissu économique et social en dehors de l’ESR.

Confédération des Jeunes Chercheurs


Contact presse joignable par téléphone au 06 50 94 77 03.

La CJC (Confédération des Jeunes Chercheurs) est une association de loi 1901, nationale et pluridisciplinaire. Elle regroupe une quarantaine d’associations de doctorant-e-s et de docteurs en emploi académique non permanents, bénévolement impliqués dans la valorisation du doctorat. Au niveau national, de par son expertise sur le doctorat, elle est un interlocuteur privilégié des pouvoirs publics (syndicats, Parlement, Ministères, Élysée, Commission Européenne...), représentée notamment au CNESER (Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche). Au niveau européen, elle participe à la réflexion sur le doctorat et les jeunes chercheurs par l’intermédiaire du conseil EURODOC, dont elle est membre fondateur.



3p. 63, Refonder l’université, Dynamiser la recherche, janvier 2013, Jean-Yves Le Déaut

4Améliorer la situation des jeunes chercheurs étrangers en France, contribution de la Confédération des Jeunes Chercheurs aux Assises territoriales internationales de l’enseignement supérieur et de la recherche, octobre 2012

5p. 125, Refonder l’université, Dynamiser la recherche, janvier 2013, Jean-Yves Le Déaut

6p. 25, Refonder l’université, Dynamiser la recherche, janvier 2013, Jean-Yves Le Déaut

7p. 19, Refonder l’université, Dynamiser la recherche, janvier 2013, Jean-Yves Le Déaut


9p. 126, Refonder l’université, Dynamiser la recherche, janvier 2013, Jean-Yves Le Déaut

10p. 124, Refonder l’université, Dynamiser la recherche, janvier 2013, Jean-Yves Le Déaut

11p. 126, Refonder l’université, Dynamiser la recherche, janvier 2013, Jean-Yves Le Déaut

12Dépêche AEF, 10 septembre 2012 : La CJC plaide pour « une politique de ressources humaines responsable » vis-à-vis des jeunes chercheurs

13p. 124, Refonder l’université, Dynamiser la recherche, janvier 2013, Jean-Yves Le Déaut

14p. 122, Refonder l’université, Dynamiser la recherche, janvier 2013, Jean-Yves Le Déaut

15p. 122, Refonder l’université, Dynamiser la recherche, janvier 2013, Jean-Yves Le Déaut

16Améliorer l’attractivité et le rayonnement de la recherche française, contribution d’Eurodoc aux Assises territoriales internationales de l’enseignement supérieur et de la recherche, octobre 2012


18p. 123, Refonder l’université, Dynamiser la recherche, janvier 2013, Jean-Yves Le Déaut

19p. 127, Refonder l’université, Dynamiser la recherche, janvier 2013, Jean-Yves Le Déaut

20p.126, Refonder l’université, Dynamiser la recherche, janvier 2013, Jean-Yves Le Déaut

38ème anniversaire de la loi Veil relative à l’IVG :


 Marisol Touraine et Najat Vallaud Belkacem se sont rendues à la maternité des Lilas

 A l’occasion du 38 ème anniversaire de la loi Veil du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, et Najat Vallaud Belkacem, Ministre des Droits des femmes, Porte parole du gouvernement, se sont rendues ce jour à la Maternité des Lilas.

 

Ce déplacement était l’occasion de rendre hommage aux personnes et associations qui ont porté depuis les années 1960 le combat pour permettre aux femmes d’avoir accès à ce droit fondamental et de répondre à des « situations de détresse », comme le dira la loi de 1975.

Les Ministres ont rappelé l’engagement du gouvernement à assurer l’exercice de ce droit si chèrement conquis.

L’accès effectif des femmes qui le souhaitent à l’IVG doit être assuré. Il s’agit pour cela de lever :

les obstacles financiers : le gouvernement a d’ores et déjà fait voter, dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2013, le remboursement à 100%, pour toutes les femmes, de l’IVG.

 

les obstacles territoriaux :

o Dans le cadre des projets régionaux de santé élaborés par chaque Agence régionale de santé une attention particulière et spécifique doit être portée à la disponibilité du recours à l’IVG. Un diagnostic et, le cas échéant, un plan d’action seront proposés pour chaque territoire.

o Les instructions données au début du mois de juillet 2012 pour garantir l’accès aux centres d’IVG pendant l’été seront renouvelées cette année.

 

L’accès des femmes qui le souhaitent à l’IVG est un droit fondamental. Le gouvernement a agi pour que l’exercice effectif de ce droit soit une réalité.

jeudi 17 janvier 2013

MINE D'INFOS: Optique : des PME dynamiques en danger

MINE D'INFOS: Optique : des PME dynamiques en danger: Un tissu économique vecteur d’emplois et d’innovations, mais une filière aujourd’hui menacée     Paris, le 16 janvier 2013, Alor...

MINE D'INFOS: Fondation de l’Avenir

MINE D'INFOS: Fondation de l’Avenir: Cette année encore, la Fondation de l’Avenir était présente à la coupe du monde de combiné nordique à Chaux-Neuves les 12 et 13 janvier 2...

MINE D'INFOS: Sécurité des patients

MINE D'INFOS: Sécurité des patients: Prévenir les erreurs médicales par l'accréditation des médecins   Renforcer la sécurité des patients est une des missions principal...

MINE D'INFOS: Sécurité des patients

MINE D'INFOS: Sécurité des patients: Prévenir les erreurs médicales par l'accréditation des médecins   Renforcer la sécurité des patients est une des missions principal...

MINE D'INFOS: Congrès de Pneumologie de Langue Française

MINE D'INFOS: Congrès de Pneumologie de Langue Française: 17ème Congrès de Pneumologie de Langue Française 1er au 3 février à Lille Grand Palais.   Le dossier de presse, remis ce matin lo...

Congrès de Pneumologie de Langue Française

17ème Congrès de Pneumologie de Langue Française

1er au 3 février à Lille Grand Palais.
 
Le dossier de presse, remis ce matin lors de la conférence de présentation du congrès, met en lumière 5 sujets :


◊ BPCO, les nouveaux visages de la maladie (Fil rouge)
◊ Les maladies de la plèvre (Fil orange)
◊ Sommeil et apnées : dernières actualités scientifiques
◊ Cancers bronchiques : avancées de la recherche et question du dépistage précoce

◊ Cigarette électronique : derrière le brouillard, une situation à éclaircir !


 Prochaines communications:
◊ Un focus dédié aux maladies orphelines
-        LAM : nouveauté traitement
-        HTAP : Rappel et dernières avancées
-        Mucoviscidose de l’adulte
-        Les fibroses pulmonaires : nouveauté traitement)
 
◊ Un focus spécial nouveautés
-        Mucoviscidose sublinguale, où en est-on ?
-        Nanoparticules et pathologies respiratoires ? Quoi de neuf ?
-         Recherche en pneumologie

 

Contact presse
Recevoir  le dossier de presse : Deleuze Alexandra <a.deleuze@ljcom.net

Sécurité des patients


Prévenir les erreurs médicales par l'accréditation des médecins

 

Renforcer la sécurité des patients est une des missions principales de la HAS. L'accréditation des spécialités à risque est un des exemples forts du travail accompli par la HAS et les professionnels de santé dans ce domaine. En effet, la gestion des risques dans certaines spécialités dites « à risques » permet aux professionnels, à partir de l'analyse des événements porteurs de risques (EPR), d'identifier des situations à risques et de travailler à des solutions pour éviter que ces erreurs médicales ne se reproduisent. Cette démarche s'appuie sur la participation des professionnels de santé concernés à un programme de réduction des risques de leur spécialité incluant la mise en œuvre de recommandations et la participation à des formations spécifiques.

 

Cette conférence de presse sera l'occasion de faire le bilan de la procédure d'accréditation pour les 18 spécialités médicales concernées (nombres de médecins accrédités, nombres d'EPR répertoriés...), de rappeler les principaux EPR par spécialité et de présenter les nouveaux outils élaborés pour améliorer la sécurité des patients.

 

 

 

Conférence de presse

Mercredi 23 janvier 2013 à 8h45

Faculté de médecine - Paris Descartes

Salle Bouin - salle des thèses - Entresol

15, rue de l'école de Médecine 75 006 Paris

(Métro Odéon ou St Michel)

C'est à lire : « Pathologies des toilettes » Sous la direction de G. Amarenco, A. Senéjoux

Avec la collaboration de X. Deffieux, J.-J. Labat  Et la participation de A. Guinet, J. Kerdraon, T. Puy-Montbrun,  L. Siproudhis et G. Valancogne -  Editions Springer
 
 Lieux privés et intimes, les toilettes ont de tout temps constitué une préoccupation pour leurs usagers et ce pour de multiples raisons. Hygiène locale laissant à désirer, pathologie urinaire ou de la défécation, dermites du siège en tout genre, hémorroïdes et autres pustules du séant peuvent en effet gâcher le quotidien de beaucoup d’entre nous et ce de façon répétée. Impossible en effet de s’y soustraire : le besoin naturel d’aller aux toilettes se répète généralement plusieurs fois par jour…
 
A défaut de constituer un livre de chevet, cet ouvrage trouvera sans doute sa place au(x) cabinet(s)…
Cet ouvrage propose un panorama complet des troubles urinaires et digestifs, de leur diagnostic et des solutions thérapeutiques adaptées. Il s’adresse tant aux professionnels des spécialités concernées comme l’urologie, la proctologie et la rééducation qu’aux médecins généralistes et aux kinésithérapeutes.
 
Les auteurs
 
Gérard Amarenco est professeur en médecine et exerce à l’hôpital Tenon à Paris où il est chef du service de Neuro-Urologie et d'Explorations Périnéales. Agnès Senéjoux est secrétaire générale de la Société française de colo-proctologie et médecin au Centre Hospitalier Privé Rennes Saint-Grégoire.
 
Sommaire
Avant-propos. - Histoires de… chasses… . - Usage des toilettes chez les jeunes filles : tabous, us et coutumes. - Les toilettes et la physiologie de la poussée. - Toilettes et soutien périnéal. - Physiologie de la défécation. - Toilettes et organes des sens. L’odorat, le toucher, la vision et le reste… . - Dis-moi comment tu pousses, je te dirai qui tu es (?) - Fécalo-délire. - Atteintes neurologiques centrales et poussée défécatoire. - Atteintes neurologiques périphériques et poussée défécatoire. - Hypertonie anale, constipation et dyschésie. - Dyschésies fonctionnelles. - Poussée et boule recto-anale. - Défécation et rectorragies. - Constipations et dyschésies. Poussée et prolapsus interne (intussusception rectale). - Poussée et prolapsus vésical. - Poussée, vagin, utérus et prolapsus. - Défécation et fissure anale. - Défécation et hémorroïdes. Défécation, miction et syndrome douloureux pelvien chronique. - Le siège, ses douleurs et ses misères. Douleurs pudendales, douleurs sacrées. - Le siège, « ses boutons et ses furoncles » : fistules et autres suppurations anales. - Pathologie de l’essuyage. - Toilettes, constipation et microbes. - Défécation et défécographies. - Constipation, transit et marqueurs. - Défécation et manométrie. - Traitements médicaux des constipations. - Traitement rééducatif de la constipation dyssynergique. - Appareillage


Fondation de l’Avenir



Depuis 4 ans la Fondation est invitée à Chaux-Neuves, petit village du massif jurassien de 250 habitants qui, l’espace d’un week-end, accueille 100 fois sa population.

Cette année, la ministre des Sports, de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et de la Vie associative, Valérie Fourneyron était présente et a largement salué l’engagement des bénévoles (plus de 400) qui font la réussite de cette manifestation.

Pour la Fondation de l’Avenir, c’est l’occasion de se retrouver avec la Mutualité Franche Comté, les Opticiens Mutualistes et Adrea Mutuelle, tous partenaires de l’évènement. Adrea mutuelle est aussi le partenaire de Jason Lamy Chappuis qui a mené l’équipe de France à la troisième place dans un final éblouissant.
Chaux-Neuves étant aussi le village d’attache de Paulette Guinchard (ancienne ministre des personnes âgées, Vice présidente de la fédération hospitalière de France), cela a permis de nombreux échanges avec elle qui devraient trouver leurs concrétisations dans l’année à

Optique : des PME dynamiques en danger


Un tissu économique vecteur d’emplois et d’innovations, mais une filière aujourd’hui menacée

  

Paris, le 16 janvier 2013,

Alors que s’organise mercredi 23 janvier un débat parlementaire sur « la place des PME dans l’économie », le Groupe ALL, représentant près de 2 000 opticiens indépendants français, s’inquiète quant à l’avenir de la profession et dresse un bilan contrasté du secteur de l’optique. Malgré sa bonne résistance dans une conjoncture économique pourtant difficile, le secteur est aujourd’hui clairement menacé par le projet de loi sur les réseaux de soins. Ce projet législatif, actuellement en cours d’examen au Parlement, pourrait profondément mettre à mal la profession et l’ensemble du tissu économique qui en dépend.

 

Le Groupe ALL est la plus importante centrale d’opticiens indépendants en France. Il fédère 1 971 adhérents, soit  plus de 15% de l’ensemble des opticiens français. En France, près de 6 000 opticiens sont des indépendants, représentant 55 % du marché en nombre de points de vente et plus de 35 % de part de marché en valeur. A ce titre, le Groupe ALL bénéficie d’une position privilégiée pour analyser et décrypter la situation du secteur de l’optique qui fédère plus de 11 000 PME (1) et 30 000 emplois en France (2).

 

Un secteur qui résiste bien, vecteur d’emploi et d’innovations…

 

Malgré un contexte économique général difficile, la filière de l’optique continue à afficher une bonne résistance tant en termes d’activité que d’emplois. Preuve en est la réalisation de 5,695 milliards de chiffre d’affaires en 2012 (+ 9,4 % sur 5 ans) (1) et la création de 1 550 nouveaux points de vente en 5 ans (1) pour répondre à la demande grandissante de la population.

 

Les opticiens indépendants regroupés autour du Groupe ALL confirment ces tendances. En 2012, le chiffre d’affaires réalisé par ce réseau s’est établi à 650 M€ environ représentant plus de 5 000 salariés. Alors que la situation de l’économie s’est dégradée dans la plupart des secteurs d’activité, ces évolutions constituent une illustration de la mobilisation des PME du secteur sur l’ensemble du territoire.

 

Au-delà de leur contribution à l’activité et à l’emploi, les opticiens sont également devenus des acteurs à part entière de la santé. Leur métier a profondément évolué pour pallier au réel manque d’ophtalmologistes. Ils peuvent ainsi désormais assurer des examens de vue et délivrer les équipements - lunettes ou lentilles - avec une correction adaptée. Cette évolution du métier est une réponse forte aux évolutions démographiques et à la demande croissante d’accompagnement et de proximité. L’opticien a donc aujourd’hui un rôle social indiscutable et inscrit son engagement dans la durée et la responsabilité auprès des français.

 

Enfin, le secteur de l’optique participe au développement et à la croissance de la filière du verre français, reconnu depuis de nombreuses années pour son excellence. Anti-reflet, anti-rayures, anti-buée, affiné, progressif, en polycarbonate…, les consommateurs bénéficient aujourd’hui des dernières innovations technologiques en matière d’équipement optique et de contactologie, grâce à l’expertise reconnue d’entreprises implantées en France. Or l’avenir de ces PME innovantes est étroitement lié à la préservation du dynamisme des opticiens.

 

 

… Mais un secteur menacé par le projet de loi sur les réseaux de soins

 

Cet équilibre de la filière et des PME qui l’animent pourrait être prochainement menacé si le projet de loi sur les réseaux de soins, en cours d’examen au Parlement, venait à être adopté.

 

En réformant le code de la mutualité pour autoriser les mutuelles à pratiquer des remboursements différenciés, ce projet législatif autoriserait ces plateformes de santé à imposer aux opticiens des critères tarifaires stricts et à promettre aux assurés des baisses de tarifs en optique de l’ordre de 30 à 40 %.

 

Or, pour respecter ces nouveaux tarifs forcés, sachant que les opticiens réalisent en moyenne un E.B.E. de 23,4%, ils seraient contraints de descendre en gamme ce qui les conduirait inévitablement à importer leurs produits depuis des filières low cost étrangères, au détriment de la filière française. De plus, ils ne disposeraient plus de la capacité de réaliser un équipement sur mesure, ni de la liberté d’assurer un conseil spécifique et indépendant en réponse aux besoins de ses clients : sous couvert de la promesse d’une baisse des prix de l’optique, ce serait finalement la qualité de la prestation globale qui viendrait à se dégrader, avec à des suppressions de postes inévitables. Et au-delà des suppressions de postes chez les opticiens, les entreprises innovantes françaises de fabrication de produits d'optique seraient aussi mises à mal.

 

Enfin, l’adoption de ce projet pourrait se traduire par un manque à gagner important pour l’Etat lorsqu’on sait que les recettes fiscales et de cotisations sociales prélevées auprès des opticiens peuvent être estimées à 1,3 milliards d’euros.

 

La liberté tarifaire est indispensable à l'innovation et à une optique de qualité.

 

Ainsi, c’est un projet de loi qui, s’il était adopté, coûterait cher à une filière et des PME françaises jusqu’ici relativement préservées par la crise…

 

Sources :

1   Etude GfK, juin 2012

2  Etude Drees, janvier 2012

Contact presse :

Actifin

Magalie Quet - 01 56 88 11 29


 

 A propos du Groupe ALL

 Né du rapprochement des centrales d'achat Alliance Optique et Rev en février 2010, le Groupe ALL - premier groupe national d'opticiens indépendants - est présidé depuis 1997 par Stéphanie Dangre. Le projet du Groupe est de défendre la santé visuelle et l’entreprise libérale nécessaire à la défense d’une optique de qualité.

 

En 2012, avec 1 971 adhérents et un chiffre d’affaires de 154 millions d’euros d’achat transités, le Groupe ALL est leader sur son marché. Plus qu’une simple centrale d’achat, le Groupe ALL s’engage dans un véritable accompagnement au quotidien des opticiens indépendants : conseils, services, formation, communication, marketing.

Le Doctorat à la Loupe,

le nouveau rendez-vous mensuel des acteurs du doctorat

Sous la forme de fiches mensuelles à télécharger, la Confédération des Jeunes Chercheurs et l’Association Nationale des Docteurs lancent le « Doctorat à la Loupe », pour accompagner les différents acteurs et diffuser les bonnes pratiques à chaque étape du doctorat.

Le doctorat est l’un des thèmes forts de la concertation sur l’avenir de la recherche française, depuis les Assises de la Recherche jusqu’au rapport parlementaire publié ce lundi 14 janvier 20131.

Ces réflexions illustrent la nécessité de mobiliser tous les acteurs concernés autour de l’évolution du doctorat, sa réglementation et ses pratiques. La Confédération des Jeunes Chercheurs (CJC) et l’Association Nationale des Docteurs (ANDès) se réunissent pour publier une série de fiches thématiques sur les bonnes pratiques du doctorat.

La première fiche publiée aujourd’hui présente la diversité des acteurs impliqués : chercheurs doctorants, directeurs doctoraux, unités de recherche, écoles doctorales, établissement d’enseignement supérieur, organismes de recherche, entreprises, collectivités, associations, instances d’évaluation et responsables politiques. Chacun des acteurs y trouvera détaillé l’ensemble des problématiques et enjeux qui le concernent.

Les prochaines fiches mensuelles aborderont les différentes étapes de la préparation et du déroulement d’un projet doctoral, ainsi que l’après-doctorat.
 
Le site internet du “Doctorat à la Loupe” :



 
Contact : contact@cjc.jeunes-chercheurs.org et contact@andes.asso.fr.

MINE D'INFOS: Lancement du programme SHE, un programme européen ...

MINE D'INFOS: Lancement du programme SHE, un programme européen ...: Programme SHE : Aider les femmes séropositives   à retrouver une estime de soi et à devenir autonomes Quand annoncer sa séropositi...

Lancement du programme SHE, un programme européen de soutien aux femmes vivant avec le VIH


Programme SHE : Aider les femmes séropositives  à retrouver une estime de soi et à devenir autonomes

Quand annoncer sa séropositivité à sonpartenaire ? Comment gérer au mieux sa vie sexuelle ? Quels sont ses droits quand on est une femme vivant avec le VIH ?...
Les femmes infectées par le VIH pourronttrouver réponses à leurs questions dans un programme unique de soutien, SHE (Strong, HIV Positive, Empowered Women), consultable gratuitement sur le site internet :
www.sheprogramme.fr.
Le programme SHE a été élaboré par des femmes infectées par le VIH, des associations de patients et des médecins spécialisés dans le suivi de patients atteints du VIH ; il est soutenu par Bristol-Myers Squibb.   
SHE a vocation à aider les femmes et les jeunes filles atteintes du VIH à mieux vivre avec le VIH, à développer leur autonomie et à reprendre confiance en elles, grâce, entre autres, à la mise en place de groupes d’entraide.
« Les inégalités physiologiques, culturelles, sociales et économiques, parfois cumulées et vécues par les femmes, les placent dans des situations fragilisantes face au VIH/sida, elles se retrouvent souvent isolées du fait des difficultés à révéler et à gérer leur statut séropositif » témoigne Hélène Freundlich, coordinatrice de l’action « Femmes & Migrantes » à Sida Info Service.
Chaque seconde une femme est contaminée par le VIH dans le monde
[1]. En 2010 en France, les femmes représentaient 32% des personnes nouvellement dépistées séropositives, dont 13% ayant moins de 25 ans[2]. En 2009, en France 48 000 femmes étaient infectées par le VIH[3].

SHE : un programme de soutien dédié aux femmes séropositives

Associations de patients, médecins spécialisés dans la prise en charge de patients atteints de VIH et femmes séropositives ont collaboré ensemble en Europe afin de mettre au point un programme unique, SHE, destiné plus spécifiquement aux femmes porteuses du virus du sida, afin de répondre aux questions qu’elles peuvent se poser.

« Lors de ma participation à l’élaboration du programme SHE, j’ai été stupéfaite du peu d’intérêt et de données qu’il y avait dans la littérature sur la thématique des femmes séropositives. En effet, les thèmes de la recherche chez les femmes séropositives se limitent souvent à la procréation en oubliant les aspects sociaux, économiques, psychologiques et les effets secondaires des traitements… Ces différentes thématiques sont traitées dans le programme SHE et sont destinés aux femmes séropositives et au personnel de santé afin d’optimiser la prise en charge et la qualité de vie des patientes » indique le Dr Stéphanie Dominguez, PH Service d’Immunologie Clinique Hôpital Henri Mondor, Créteil.

 

La boîte à outils du programme SHE - divisée en sept modules - permet aux femmes séropositives désireuses de venir en aide aux autres femmes et adolescentes malades d’organiser des groupes de paroles pour aborder toutes les questions qu’elles se posent et ainsi essayer de vivre mieux avec le VIH.
« La richesse du programme SHE est l’ensemble de ses thématiques qui nous permet de mener la discussion, d’abord entre les accompagnatrices, ce qui est très enrichissant, puis avec le groupe. Cette boite à outils officie comme un guide et nous permet de cadrer les échanges » affirme Bernadette Rwegera, directrice de l’association Ikambere.

Des échanges entre pairs, bénéfiques aux femmes et jeunes filles atteintes de VIH pour améliorer leur qualité de vie

Discrimination, rejet, violence, précarité, isolement…., sont le lot de nombreuses femmes atteintes du VIH. « La grande majorité des femmes qui viennent à Ikambere souffrent de discrimination liée à leur séropositivité. Certaines ont été exclues par leur mari ou leur famille ; d’autres ont été licenciées. Ces femmes se trouvent plongées dans une grande précarité et dans une profonde détresse émotionnelle. Nous les aidons avec nos partenaires à trouver un logement puis on commence le travail de soutien », témoigne Bernadette Rwegera.

Différents groupes de discussion entre pairs sont organisés dans les associations de patients ou à l’hôpital. Les participantes échangent sur une thématique du programme SHE et font part de leur expérience, des difficultés rencontrées, de leurs peurs, de leurs succès. « A l’annonce de sa séropositivité, la femme pense que sa vie est terminée. En venant à ces groupes de paroles où elle rencontre des femmes malades comme elle, elle échange, pose toutes les questions qu’elle souhaite même les plus dérangeantes. En participant à ces différents groupes de soutien, elle se reconstruit et imagine une vie après l’annonce de la maladie. Notre objectif est que les femmes atteintes de VIH retrouvent une estime de soi et deviennent autonomes » explique la directrice d’Ikambere, Bernadette Rwegera.

 

Une optimisation de la prise en charge

Contraception, grossesse, ménopause... Les femmes ont des spécificités dont il faut tenir compte dans leur prise en charge médicale. Le programme SHE permet aux professionnels de santé d’être sensibilisés à ces problématiques.

« Les réunions et les outils du programme SHE m’ont déjà fait changer d’attitude sur des questions liées à l’annonce du diagnostic, le dépistage, les traitements… Par exemple, je suis plus exigeante sur les questions gynécologiques. Je réclame le compte-rendu de consultations gynécologiques pour connaître le contraceptif employé afin d’éviter les interactions médicamenteuses avec les traitements que je prescris. SHE est un programme de sensibilisation dont les médecins ont besoin » assure le Docteur Stéphanie Dominguez.

 

[1]ONUSIDA2011. Disponible sur  www.unaids.org/en/resources/infographics/20120608gendereveryminute/ dernier accès janvier 2013.
[2]
Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire – InVS.  L’infection à VIH-sida en France en 2009-2010 : découvertes de séropositivité, admissions en ALD et pathologies inaugurales de sida. 29 novembre 2011. Disponible sur www.invs.sante.fr/content/download/23800/134355/version/15/file/BEH_43_44_2011.pdf. Dernier accès janvier 2013
[3]
Rapport ONUSIDA/OMS 2010. Disponible sur

 

Retrouvez toutes les thématiques de la boîte à outils, de plus amples informations et des vidéos gratuitement sur :


 

Association ayant participé pour la France à l’élaboration du Programme SHE :
Sida Info Service,
www.sida-info-service.org/

 
A propos de Bristol-Myers Squibb
Bristol-Myers Squibb est une entreprise biopharmaceutique globale, dont la mission est de découvrir, développer et mettre à disposition des médicaments innovants pour aider les patients à vaincre des maladies graves. Pour plus d’information, visitez www.bmsfrance.fr

mercredi 16 janvier 2013

MINE D'INFOS: Avec Respir@dom, la télémédecine devient une réali...

MINE D'INFOS: Avec Respir@dom, la télémédecine devient une réali...:   Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) touche 5 à 7% 1 de la population des pays occidentaux. En Fra...

MINE D'INFOS: L'INED présente le 24 janvier deux études récentes...

MINE D'INFOS: L'INED présente le 24 janvier deux études récentes...: LE POINT PRESSE DE L'INED Jeudi 24 janvier 2013 à 09H30 salle Sauvy à l'Ined 133, boulevard Davout 75020 PARIS (Métro Porte de Bagnole...

MINE D'INFOS: MINE D'INFOS: LE CHIFFRE : 95,19 %

MINE D'INFOS: MINE D'INFOS: LE CHIFFRE : 95,19 %: MINE D'INFOS: LE CHIFFRE : 95,19 % : C’est le taux de mutualisation de la MGEFI en 2012

MINE D'INFOS: LE CHIFFRE : 95,19 %

MINE D'INFOS: LE CHIFFRE : 95,19 %: C’est le taux de mutualisation de la MGEFI en 2012

LE CHIFFRE : 95,19 %


C’est le taux de mutualisation de la MGEFI

en 2012

L'INED présente le 24 janvier deux études récentes


LE POINT PRESSE DE L'INED
Jeudi 24 janvier 2013 à 09H30 salle Sauvy à l'Ined

133, boulevard Davout 75020 PARIS
(Métro Porte de Bagnolet ou Porte de Montreuil, tramway : arrêt Marie de Miribel)
 
 
L'Institut national d'études démographiques présentera, dans un point presse le jeudi 24 janvier à 9h30, deux études récemment parues.

 
I. Depuis plus de 50 ans, des enquêtes menées en France montrent que l'on ne rencontre pas son conjoint n'importe où. Entre les années 1960 (moment où paraît Le Choix du Conjoint d'Alain Girard, récemment réédité chez Armand Colin) et les années 2000-2010, beaucoup de choses ont changé. Le conjoint n'est plus le premier partenaire sexuel. L'union libre puis le Pacs se sont installés dans le paysage, de même que de nouveaux modes de communication. L'enquête Contexte de la sexualité en France, réalisée par l'Ined et l'Inserm pour aborder les transformations de la sexualité, permet aussi de décrire la formation des couples. Les lieux où les jeunes rencontrent leur premier partenaire sexuel et leur premier conjoint ont-ils changé depuis les années 1960 ? Y a-t-il toujours des différences entre les milieux sociaux ? Les femmes et les hommes connaissent-ils les mêmes expériences ? L'étude présentée par Michel Bozon et Wilfried Rault (Ined) aborde toutes ces questions.

 
II. En seconde partie, René Levy (Directeur de recherche au CNRS/Cesdip) analysera les discriminations selon l'apparence. Des chercheurs du Cesdip ont mené une enquête, de 2007 à 2008, sur les contrôles d'identité à Paris qui souvent sont accusés d'être des contrôles au faciès. Cette enquête a été menée dans cinq emplacements : plusieurs localisations à la gare du Nord, à la station Châtelet-Les-Halles, à la place de la Fontaine des Innocents ainsi que dans le centre commercial des Halles. Les auteurs expliqueront la méthodologie de cette enquête et les principes du recueil des données. Qui est contrôlé ? Y a-t-il une discrimination liée à la couleur de la peau, à l'âge, à l'habillement, au fait de porter un sac, au lieu, etc. ? Et pourquoi cette enquête ouvre de nouvelles voies à la mesure de la discrimination.

 
Pour assister au point presse: service-presse@ined.fr

 

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