Nora ANSELL-SALLES

samedi 19 juin 2021

Communiqué de presse de Michel Gbagbo

COMMUNIQUÉ DU DÉPUTÉ MICHEL GBAGBO RELATIF A LA RÉPRESSION, A LA VIOLENCE ET AUX ARRESTATIONS ARBITRAIRES DU 17J JUIN 2021.

Abidjan, le 18 Juin 2021,

Le 17 juin 2021, après 10 ans de procès à la Cour Pénale Internationale, le président Laurent GBAGBO, retrait en Côte d’Ivoire après avoir été déclaré innocent. Son retour était très attendu, à cet effet des milliers d’Ivoiriens entendaient pouvoir exprimer leur joie et accueillir le président Laurent GBAGBO dans la sérénité sous la protection des forces de l’ordre Ivoirienne. Cet évènement historique pour la nation Ivoirienne, se serait donc inscrit dans une démarche d’apaisement et aurait posé les bases solides d’une réconciliation nationale indispensable si le gouvernement Ivoirien actuel avait coopéré à son bon déroulement. 

Au grand malheur de notre pays, une répression institutionnelle violente, a été organisée et infligée à tous les Ivoiriens désireux d’assister physiquement au retour du président Laurent GBAGBO. En effet, hier dès 7 heures du matin, un dispositif important des forces de police et de gendarmerie nationale a été déployé sur le territoire Ivoirien, ainsi, des convois notamment ceux en provenance du sud Comoé ont été interceptés et bloqués, empêchant ainsi des Ivoiriens de se rendre à Abidjan. Des quartiers tout entiers ont été assiégés par les forces de police et de gendarmerie nationale dans le même objectif. Des Ivoiriens, ont été agressés notamment à Yopougon et à Adjamé par des individus se réclamant comme étant des partisans du régime d’Alassane Ouattara. Des Populations non-armées ont été réprimées et dispersées par des bombes lacrymogènes, notamment sur l’axe Bassam-Abidjan et la place d’Akwaba. Même schéma dans la zone Aéroportuaire, où des Ivoiriens, ont été dispersés, et repoussés. Des membres du comité de l’organisation du retour du président Laurent Gbagbo, ainsi que des membres de mon cabinet ont été menacés voir violemment réprimés, alors qu’ils souhaitaient entrer à l’aéroport bien que muni de leurs badges d’accès à l’espace dédié à l’accueil du président Laurent GBAGBO, de même que des journalistes Ivoiriens. Des personnes non-armées se sont faites arrêter et conduites à la préfecture de police d’Abidjan. La répression est allée jusqu’à la fouille des téléphones portables et à la suppression de toutes prises d’image des évènements du 17 juin 2021. 
Des hommes politiques, notamment Monsieur Adama Bictogo lors de son intervention sur la chaîne France 24, ont même affirmé qu’ils ne souhaitaient pas que le retour du président Laurent GBAGBO se passe de manière triomphale par respect pour la mémoire des victimes, en parfaite connaissance de la déclaration d’innocence du président Laurent GBAGBO par la Cour Pénale Internationale, qui annule par conséquent tous liens entre lui et les crimes de guerre ayant causé des milliers de victimes en Côte d'Ivoire.

Aujourd’hui, je me suis rendu à la préfecture de police d’Abidjan, pour m’enquérir des états de santé et connaître les chefs d’accusation retenus contre tous ceux qui y sont détenus. Ni leurs états de santé, ni leur nombre, ni les chefs d’accusation ne m’ont été transmis, par contre il m’a été confirmé que des auditions se tiennent déjà alors que tous ne bénéficient pas encore de la présence d’un avocat. J’ai également rendu visite aux Ivoiriens dont un jeune homme voilement poignardé au flanc par des personnes se déclarant partisans d’Alassane Ouattara à Yopougon, pour leur exprimer toute ma compassion.

Nous vivons des heures graves, et je tiens à exprimer à tous les Ivoiriens ma plus grande peine et mon plus grand soutien moral. Ivoiriennes, Ivoiriens, restez serein et pacifique comme à notre habitude. Ne cédez ni à la violence, ni à la peur. Ensemble, dans la paix, nous ramènerons la liberté d’expression et la démocratie dans notre pays. Car en effet, tous ces gestes démontrent une nouvelle fois, de l’attitude antidémocratique du régime actuel, du non-respect de l’état de droit et des libertés fondamentales en Côte d’Ivoire. Les partisans du président Laurent GBAGBO ainsi que tous les Ivoiriens avaient le droit de vouloir célébrer son retour et son Innocence. Aucune Information officielle n’interdisait les convois de l’intérieur du pays à venir à Abidjan le 17 juin, ni n’interdisait le rassemblement des Ivoiriens. 

Je tiens donc à dénoncer les arrestations arbitraires et la violence inouïe exercée par de supposés partisans du régime actuel contre d’autres Ivoiriens. Je tiens à dénoncer la répression institutionnelle inutile et le comportement de certains agents des forces de l’ordre qui au lieu d’encadrer et de protéger les Ivoiriens, ont réprimé à coup de bombes lacrymogènes parfois tirées à bout portant sur des manifestants pacifiques en joie. Je tiens à rappeler que le président Laurent GBAGBO a été déclaré innocent et que tous propos insinuant le contraire s’inscrit dans une démarche diffamatoire. Aussi, je demande aux acteurs politiques Ivoiriens de bien vouloir prendre acte de cette répression qui fragilise considérablement la marche vers la réconciliation nationale et qui contribue à la crispation de l’atmosphère socio-politique en Côte d’Ivoire.  

Michel GBAGBO 
Député de la République de Côte d’Ivoire. 

#gbagbopourlareconciliation.

lance une chronique consacrée aux 1ers jours du retour de l'ancien président de Côte d'Ivoire (qui résidait, depuis son acquittement prononcé par la CPI, à Bruxelles).

1er discours de Laurent Gbagbo


Laurent Gbagbo a prononcé son premier discours, au quartier général du Front populaire ivoirien (FPI) à Attoba, quelques minutes après son retour en Côte d’Ivoire, ce jeudi 17 juin 2021. Afriksoir.net vous propose l’intégralité de cette intervention brève.
Je suis heureux de retrouver la Côte d’Ivoire et l’Afrique. On est de quelque part. Moi, je suis de la Côte d’Ivoire mais j’ai appris en prison que je suis de toute l’Afrique. Toute l’Afrique m’a soutenu. Tous les Africains m’ont aidé à tenir. Des chefs d’Etat m’ont aidé à tenir, les peuples m’ont aidé à tenir. Quand je suis arrivé de La Haye à Bruxelles, il y a des moments où on croyait que je suis Camerounais, tellement les Camerounais étaient mobilisés pour me soutenir. Je suis arrivé ici surtout avec les larmes aux yeux parce que je n’étais pas là, quand ma mère m’a quitté.
  
En 2011, quand on m’a arrêté, elle a fui aussi. Elle était en exil, au Ghana. Au bout de quelques années, quand elle a su que sa fin était proche, elle est rentrée en Côte d’Ivoire. Quelques années après son arrivée, en Côte d’Ivoire, elle est décédée. Je n’ai pas été là pour l’honorer une dernière fois, alors que c’est elle qui m’a fait. Sans elle, je ne serais pas aujourd’hui docteur en histoire. Je ne serais pas président de la République. Je n’ai pas pu l’honorer. J’ai demandé à un ami, un frère, Sangaré Aboudrahamane, à mon absence, d’organiser les obsèques de ma mère.
Il a organisé les obsèques de ma mère. Il s’est déplacé au pays Bété, à Blouzon où elle a été enterrée. Mon ami Sangaré n’a même pas attendu que je vienne lui dire merci. Avant mon acquittement, Sangaré est décédé. Donc, lui aussi m’a causé beaucoup de peine. Je suis venu, je demanderai au secrétaire général de me donner quelques jours pour pleurer mes morts. Je suis très heureux d’être avec vous. Je félicite les députés que je vois ici. Nous avons un Groupe parlementaire. Vous savez, j’étais là-bas et il y a des gens qui disaient que le Fpi n’a pas eu beaucoup de députés.
Il faut faire des comparaisons. Depuis que nous allons aux élections, sans être au pouvoir, c’est le plus grand nombre de députés que nous avons aujourd’hui. Messieurs les députés, chers camarades, je vous félicite, je vous remercie. Nous avons eu 100 députés, en 2000, mais j’étais président de la République. Ici, le peuple, pour les législatives, est légitimiste. Il vote pour le président de la République. Il élit les députés pour le président de la République. Le peuple est légitimiste en Côte d’Ivoire. Je vous remercie.
 

 
Vous avez mené une bonne bataille. Soyez-en remerciés. Monsieur le secrétaire général, voilà ce que je voulais dire pour aujourd’hui. A la prochaine fois, nous allons travailler. Vous allez me dire quand…Je suis votre soldat, je suis mobilisé. Merci.
Retranscrit par Elvire Ahonon  

lance une chronique consacrée aux 1ers jours du retour de l'ancien président de Côte d'Ivoire (qui résidait, depuis son acquittement prononcé par la CPI, à Bruxelles).

dimanche 13 juin 2021

17 juin retour de Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire




lance une chronique consacrée aux 1ers jours du retour de l'ancien président de Côte d'Ivoire (qui résidait, depuis son acquittement prononcé par la CPI, à Bruxelles).


📌Bon à savoir 
Contact presse officiel de Laurent Gbagbo 
 👉 Me Habiba TOURÉ 
📲 WhatsApp uniquement :
06 09 15 51 38  
📧: habiba_toure@hotmail.fr
📌Toute demande : d'interview, photo, film, rencontre etc. passe par elle.

vendredi 11 juin 2021

Alerte - Mercredi 23 juin 2021 – Webinaire "Santé mentale : présentation de Place de la santé – L’Observatoire"





Mutweb

10 juin 2021

ALERTE

Mercredi 23 juin 2021 – Webinaire "Santé mentale : présentation de Place de la santé – L’Observatoire"

Inscriptions ouvertes !

Séverine Salgado, directrice générale et Michel Couhert, directeur de l'offre de soins, de l'autonomie et des parcours vous proposent de découvrir en avant-première, le mercredi 23 juin de 9h30 à 10h30, les résultats de place de la santé – L’Observatoire sur la santé mentale en France.

 

Ce webinaire sera également l’occasion de présenter les propositions de la Mutualité Française pour améliorer l’accès aux soins des Français.

 

Venez nombreux !

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C'est à lire dans Espace social

Relance de la réforme des retraites : ce qu'en pensent les partenaires sociaux - Médecins libéraux: une solution de e-coordination - Prestations sociales et médiation préalable obligatoire- Lettre Espace Social Européen du 10/06/2021

ACADEMIE DE PHARMACIE / vaccination Covid-19 : pour une obligation "ciblée"


100 % des personnels de santé

doivent être vaccinés contre le SARS-Cov2

dans l’intérêt de tous les patients
 
Conformément à sa recommandation émise le 25 mars 20191, l’Académie estime que la vaccination contre la Covid-19  devrait être ajoutée à la liste des vaccinations obligatoires pour les personnels de santé et plaide pour une obligation « ciblée ». 
1 l'hépatite B, la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite; 2° Dans un laboratoire d'analyses  et de biologie médicale sans être immunisé contre la fièvre typhoïde.

Santé, besoins de protection, solidarité, nouvelles technologies… Le Groupe Matmut et OpinionWay dévoilent les enseignements de leur baromètre « Les transitions de la société française »

jeudi 10 juin 2021

Retrouver le goût de vivre après une épreuve... c'est possible !

Du haut de ses 45 ans, Fatima Tricoire a un parcours de vie des plus atypiques. À la suite d’une maladie rare et invalidante diagnostiquée à 37 ans, la Mahoraise fonde RNS coaching et vient d’inaugurer la Maison du Second Souffle à Paris pour proposer des ateliers aux plus démunis. Entretien.

Flash Infos : Le week-end dernier, vous avez inauguré la Maison du Second Souffle, qui vient en complément de votre société dénommée RNS Coaching. Quel est le concept de votre projet ?

Fatima Tricoire : Cela fait trois ans que j’ai ouvert mon cabinet à Neuilly-sur-Seine, où j’apporte principalement mon expertise à des cadres supérieurs qui traversent des grands défis, qu’ils soient d’ordre personnel, professionnel ou social. À travers ce public, l’objectif est d’attirer des entreprises pour les sensibiliser sur le handicap invisible. Avec la Maison du Second Souffle, un projet accompagné par le président de l’association des directeurs des organismes de mutualité francophone, Bruno Huss, qui en est aussi le parrain, je fonctionne avec des partenaires pour la subventionner et accueillir d’autres intervenants sans que les bénéficiaires n’aient à payer les ateliers. Cela marche comme du mécénat !

C’est un lieu que je loue une fois par mois pendant deux heures. Aujourd’hui, je cible le 93 car c’est là je réside et surtout là où des branches de la population sont oubliés, ce que l’on appelle les classes d’en bas. À titre d’exemple, lorsque je me rends dans les entreprises, de nombreux salariés m’accostent, notamment les femmes de ménage, pour me dire qu’elles n’osent pas parler de leur malaise. Ce sont ces personnes oubliées à qui s’adresse la Maison du Second Souffle. À termes, l’idée serait de réussir à essaimer ce type de maison un peu partout en France.


FI : Ce projet est intervenu à la suite d’une maladie rare et invalidante que l’on vous a diagnostiqué à 37 ans….

F. T. : Mon arrêt maladie a durée presque 14 mois ! Pendant la convalescence, je me suis retrouvée seule face à mes problèmes, même si heureusement j’étais entourée de mes proches. Mais je n’avais plus du tout de vie sociale ou professionnelle. Je me suis complètement renfermée dans ma maladie et me suis retrouvée en complet décalage avec le monde extérieur que l’on ne comprend plus. Cela a été une épreuve catastrophique… Au cours de ma cours réinsertion professionnelle, j’avais du mal à retrouver ma place, je ne parlais plus le même langage que mes collègues. Il y avait comme une cassure : les ambitions d’antan ne l’étaient plus. Cela a suscité une frustration incroyable, qui a provoqué des rechutes.

Suite à cela, je suis allée voir des psychologues. C’était la descente aux enfers… Jusqu’au jour où j’ai rencontre cette thérapeute qui m’a proposé du coaching et qui m’a rendu mon pouvoir. En d’autres termes, je suis redevenue actrice de ma vie ! J’ai alors décidé de me former et de me certifier dans la santé mentale, physique et sociale. J’ai suivi un parcours à l’institut Curry à Paris qui avait mis en place des ateliers à destination de personnes qui sortaient de la maladie.

Mais le coaching a un prix : il fallait compter 100 euros par semaine pendant trois mois ! Je me suis alors promis que quand je serais plus à l’aise avec RNS Coaching, je souhaitais créer un lieu chaleureux et ludique pour parler de la vulnérabilité et de la résilience. C’est désormais chose faite (rires).

FI : Vous avez quitté Mayotte très jeune, à l’âge de 19 ans pour poursuivre vos études. Or, de nombreux étudiants mahorais subissent une forme de stress et de dépression à ce moment-là et peuvent avoir besoin de coaching en raison de l’éloignement avec leur île natale. Cette Maison du Second Souffle pourrait-elle par exemple en accueillir certains ? Mais aussi s’exporter directement dans le 101ème département ?

F. T. : Complètement ! J’ai souhaité solliciter des partenaires à Mayotte par le passé, mais je ne savais pas à quelles portes toquer. Personne n’a pas pris la mesure de ce que le coaching pouvait apporter aux étudiants… Je suis alors rentrée en contact avec Bruno Huss, qui travaille beaucoup avec la chambre régionale de l’économie sociale et solidaire (Cress) de Mayotte, pour venir en aide aux jeunes, notamment sur Marseille où l’on touche des compatriotes comoriens et mahorais. La Maison est ouverte à tous ! Je peux organiser des ateliers spécifiques, que ce soit pour les Mahorais ou les autres habitants de l’Outre-mer. J’avais eu l’occasion d’être sollicitée par la délégation de Mayotte à Paris pour évoquer RNS Coaching à l’occasion de la journée de la femme, mais une semaine plus tard, on rentrait en plein Covid-19… Cela a mis un petit coup de frein à une éventuelle collaboration.

Mais je me déplacerai volontiers dans le 101ème département. Je suis ouverte à toutes propositions à partir du moment où j’accompagne et aide untel ou untel à aller mieux. Je demande juste que les choses soient bien organisées. Mon frère qui vit toujours sur le territoire m’a dit de rentrer en contact avec différents partenaires sur place, mais je n’ai pas encore eu le temps en raison de l’inauguration. Désormais, j’ai le temps de me consacrer à tous les projets qui pourront m’être proposés. Une femme m’a également appelé pour avoir plus d’informations sur la Maison du Second Souffle qu’elle aimerait mettre en place à Mayotte. Très bien, mais je souhaiterais garder la main, car j’ai tout de même une formation spécifique. Dans tous les cas, j’attends avec impatience de servir mon île !

Vous pouvez contacter Fatima Tricoire par téléphone au 06.09.33.93.11 ou par email contact@rns-coaching.fr ou en vous rendant directement sur son site Internet rns-coaching.fr


CONTACTS:

 👉 Mayotte hebdo :

Hebdomadaire d'information générale de Mayotte et actualité en continu : Économie, Société, Culture, Politique, ...

👉 ADOM - Association des Directeurs des Organismes de Mutualité francophone, inter-Livres et inter-Codes

Siège social : 255 rue de Vaugirard - 75015 Paris

Bureau : Maison de la Mutualité - 1 rue François Moisson - CS 30555 - 13236 Marseille cedex 2

Port. : 06 76 10 07 66 - Tél. : 04 91 23 41 63

Bruno HUSS

Président

www.asso-adom.fr - president@asso-adom.fr


🎬COUP DE PROJECTEUR

https://youtu.be/wRJIn_IFbZA

mercredi 2 juin 2021

ENTRETIEN AVEC : Bruno Caron

POINT D'ACTUALITE
Aujourd'hui, 4 juin ce déroule  l'Assemblée générale  de MFP Prévention dans des conditions particulières Covid-19 oblige...
47 délégués, représentant les 11 mutuelles de l'Union, votent les résolutions prévues à l'ordre du jour.
Bruno Caron réélu Pdt. Félicitations 👏
Bonne assemblée générale à tous. 

  https://vm.tiktok.com/ZMeToBk3R/

Bonjour Bruno Caron, comment allez-vous ?

Très bien et particulièrement occupé dans un contexte environnemental aux évolutions complexes, diversifiées et imprécises dans leurs organisations et impacts : la sortie du Covid et la question de la couverture à 100% par l’assurance maladie, la protection sociale complémentaire pour la Fonction Publique ou encore le développement de la prévention en santé.

              MFP Services
On en parle sur "Miroir Social"
https://www.google.com/url?rct=j&sa=t&url=https://www.miroirsocial.com/participatif/mfp-services-et-prevention-une-mue-plutot-bien-reussie&ct=ga&cd=CAEYACoTOTA1NTI1Mzc1NTkwMDE4NDkyOTIZNWRjNzNlNDVjNzkzOTk3ZDpmcjpmcjpGUg&usg=AFQjCNF-rzFNoSSKAQnvTFd3Tb3lnQ9lYQ

Pouvez-vous faire un point d'étape sur MFP Services ? Compte tenu des évolutions de ces dernières années et du contexte actuel, pouvez-vous nous dire où en est MFP Services aujourd'hui ?ses principaux champs d'intervention?

La « mue » de MFP Services est plutôt bien réussie, l’Union est devenue une structure dont l’activité est exclusivement consacrée à la prévention à destination des assurés sociaux des périmètres ministériels couverts par MFP Services. Des accords-cadres sont signés avec la plupart desdits Ministères, ils visent à organiser au sein des services de l’Administration des actions de prévention de proximité ciblées pour les populations concernées avec la mise en œuvre partagée entre les Administrations et notre Union avec la collaboration des mutuelles.

Les actions de prévention sont construites avec l’aide d’un comité scientifique propre à MFP Services, pluridisciplinaire et composée de personnalités scientifiques de haut niveau. Nos accès aux données de santé, en tant que délégataire de l’assurance maladie, permettent de déterminer les besoins en accompagnement de nos populations et de créer certaines actions spécifiques.

 

- Quels en sont les principaux acteurs?

Comme je le précisais, les professionnels de santé du comité scientifique sont les acteurs « pivots » et « sources » de notre activité. Ils permettent de réfléchir et projeter nos actions de prévention en analysant leurs pertinences sur des temps déterminés. Les services médicaux de l’assurance maladie sont des interlocuteurs de premier niveau sans  lesquels nous ne mettrions aucune action en œuvre, leurs remarques et accords sont des préalables incontournables à toute nouvelle mise en œuvre d’action de prévention. Et, bien entendu, les Secrétariats Généraux des Ministères sont les structures avec lesquelles nous œuvrons pour atteindre la meilleure couverture possible des agents en activité par un phénomène de proximité, au sein des services. Et, au-delà des personnels de MFP Services ( chefs de projets, analystes, responsables de communication, …), il convient de souligner l’implication des militants de nos mutuelles membres à nos côtés.


- Comment envisagez vous l'avenir de cette structure à l'horizon 2024 ?

L’horizon pour notre Union est l’année 2022 lors de laquelle nous échangerons avec le Directeur Général de l’assurance maladie pour arrêter notre prochaine convention pluriannuelle de gestion (CPG). Ce sera l’occasion de faire un point exhaustif sur le CPG en cours et positionner encore mieux l’acteur prévention de l’assurance maladie que nous sommes comme étant l’interlocuteur des Ministères et des assurés sociaux fonctionnaires pour le compte et au nom de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM).

             MGEFI
Vous êtes président de la MGEFI depuis la dernière assemblée générale, quelle est votre ambition pour cette mutuelle de fonctionnaires ?
Le Conseil d’Administration de la MGEFI a souhaité me porter à la Présidence de la Mutuelle en octobre 2020. Par cette investiture, c’est une grande responsabilité qui m’incombe dans un contexte d’évolution importante sur notre environnement immédiat qu’est celui du groupe VYV et de celui de notre champ d’action historique qu’est la Fonction Publique d’Etat, avec des perspectives nouvelles pour la protection santé complémentaire (PSC) des fonctionnaires. L’ambition d’un Président dans ce champ est d’affirmer encore plus la légitimité de la MGEFI comme étant un acteur complémentaire santé d’importance dans la Fonction Publique d’Etat, historique et référencé sans faille sur son Ministère affinitaire de l’Economie et des Finances. La position de la mutuelle au sein du groupe VYV sera réaffirmée comme telle avec une perspective de champs de développement en accord avec les autres mutuelles du groupe. La recherche constante de la MGEFI est de faire vivre et de sécuriser l’accompagnement et la protection de ses adhérents dans un esprit solidaire et social.


La crise sanitaire a t-elle impactée les dernières campagne de mutualisation ?
La crise sanitaire que nous connaissons a de multiples impacts tant sur l’organisation des soins que sur la structure de la consommation. Le gouvernement a décidé la prise en charge à 100% par l’assurance maladie des soins relatifs au Covid. Des prises en charge de certains soins n’ont pu être effectuées et ont été reportées. Aussi, la sous-consommation en régime complémentaire du fait de ces éléments conjugués font que des effets de rattrapage de soins seront inéluctables, posséder une complémentaire santé est donc primordial . Or, des actions de confinement et de télétravail ont altéré les contacts entre collègues et ont eu immanquablement des effets délétères en mutualisation. Les chiffres de la campagne 2020 sont en régression comparativement aux années précédentes, des actions « distancielles » sont opérées pour tenter d’atténuer cet impact négatif.


Comment assurer la pérennité de la MGEFI face à la baisse annoncée des recrutements au sein l'Administration dans les années à venir ?
Comme précisé ci-avant, cela passe par une confirmation de la MGEFI comme étant un acteur de la complémentaire santé reconnu par la Fonction Publique d’Etat, tout particulièrement sur son périmètre historique de l’Economie, des Finances et de l’Industrie. Au-delà, des nouvelles orientations de développement devront être prises pour combler les absences de recrutement des Fonctionnaires et ainsi équilibrer la population actifs/retraités. C’est le sens du plan stratégique « MAGELLAN » voté par les délégués de la mutuelle lors de l’assemblée générale de mon élection à la Présidence.


👉POINT D'ACTUALITE 

Comment va la santé des fonctionnaires ?  A quand le prochain baromètre santé des fonctionnaires ?
Avec MFP Services, nous travaillons sur l’étude des consommations des populations que nous gérons pour bien appréhender les besoins en prévention, en cas de spécificités par rapport aux assurés sociaux du régime général. Nous avons, par exemple,  constaté que les Fonctionnaires consommaient plus de benzodiazépines que la moyenne nationale. Le recours plus importants aux anxiolytiques et aux somnifères sur des durées parfois longues, voir très longues, est un vrai sujet dont nous nous sommes emparés pour mieux prévenir ce phénomène. Mais, nous ne voulons pas nous arrêter à la simple étude de nos données de consommation médicales, nous faisons, tous les deux ans, un baromètre santé des Fonctionnaires, la notion de « ressenti » vis-à-vis de sa santé est également importante et peut apporter des éclairages sur lesdites consommations médicales. Nous verrons comment la santé est ressentie par les Fonctionnaires au prochain automne lorsque les résultats de notre nouveau baromètre « post Covid » paraîtra.

Dans le contexte de réforme de la PSC des fonctionnaires et les interrogations que celle-ci sucite: Quels sont vos rapports avec l'Administration... et les syndicats ?
La réforme PSC des fonctionnaires est un sujet de très grande importance pour les mutuelles de fonctionnaires. Elle déterminera le cadre des futurs appels d’offre de la Fonction Publique pour proposer aux Fonctionnaires des couvertures santé obligatoires ou optionnelles selon des schémas qui restent à définir, à l’heure à laquelle je réponds à vos questions. Si le premier réflexe communément partagé a été celui d’apprécier l’aide pécuniaire accordée par l’Etat aux Fonctionnaires, il n’en demeure pas moins que de très nombreuses inconnues existent, et pourraient mettre à mal les systèmes solidaires et mutualisés portés aujourd’hui par les mutuelles de fonctionnaires. Pour éviter que cela ne se produise, autant que cela puisse se faire, nous échangeons avec les syndicats de notre Ministère et avec les mutuelles membres de la Mutualité Fonction Publique pour parfaire l’encadrement de ce que serait la PSC en préservant les solidarités intergénérationnelles (entre actifs et retraités) et familiales, tout en assurant une couverture santé et prévoyance minimale d’un niveau suffisamment correct. Les interlocuteurs naturels des pouvoirs publics sont les syndicats, nous travaillons ensemble, nous nourrissons l’espoir que le gouvernement entendra les principes solidaires et de couverture de bons niveaux que nous portons depuis toujours.

Quel regard portez-vous sur la gestion de la crise sanitaire ?
Cette crise sanitaire est exceptionnelle dans sa soudaineté, sa portée et sa durée. Son amplitude est énorme, avec plus de 3,5 millions de morts dans le monde à ce jour et un diagnostic encore difficile à poser sur le nombre et la nature des Covid-longs. Il était difficile d’anticiper une telle pandémie et de déterminer les bons plans médicaux et de sécurisation des populations. Il suffit de regarder les solutions et les divers accompagnements que les pays ont pu mettre plus ou moins en œuvre. Entre ceux qui plaidaient pour l’atteinte naturelle de l’immunité collective et les adeptes du confinement total, les réactions ont été différentes et plus ou moins adaptées aux cultures et autres forces politiques et scientifiques de chaque nation. Il ne s’agit donc pas de qualifier la ou les gestions de tel ou tels pays, mais de participer à l’éradication de ce virus en se vaccinant et en facilitant les actions de vaccination, ce que fait MFP Services avec ses administrations.


Vous avez la double casquette de président de MFP Services et de la MGEFI ... Quelles sont les mesures  prises au sein de ces deux structures  pour préservez la santé des collaborateurs et des visiteurs ? La Covid-19 a t-elle touchée des élus et collaborateurs ?
Pour chaque structure, et de façon identique, nous avons rapidement mis en place le télétravail, tous nos collaborateurs ont été équipés en conséquence. Les consignes sanitaires de distanciation et de comportements ont été appliquées dans les locaux pour ceux qui devaient se rendre sur leurs lieux de travail. Nous n’avons pas eu à déplorer une atteinte significative de collaborateurs au Covid.


Avez-vous une idée  du nombre d'adhérents touchés plus ou moins gravement par le coronavirus ?
Nous n’avons pas fait d’étude spécifique à la Fonction Publique. A ce stade,ces études relèvent plutôt de Santé Publique France.

Quelles répercussions la crise sanitaire a-t-elle sur l'équilibre nécessaire  Prestations / Cotisations ?
La prise en charge par l’Etat des dépenses de santé relatives à la Covid, les effets des confinements et des reports de soins font que les complémentaires santé ont versé moins de prestations santé en comparaison avec des années « normales ». Cela étant, l’Etat a décidé de demander aux complémentaires santé de participer à l’effort sanitaire national en versant 1,5 milliard à l’Etat par l’instauration d’une taxe Covid en 2020 et 2021. Celle-ci pourra éventuellement être révisée (à la hausse) en 2021. L’équilibre P/C est donc impacté à la baisse avec toutefois la compensation de la taxe Covid et les effets de rattrapage de consommation médicale envisageable.

Une hausse des cotisations est-elle inévitable ?
Pour les raisons évoquées ci-avant, la Covid ne justifie pas de prévoir une augmentation particulière, sauf peut-être pour certains cas particuliers, notamment pour les contrats collectifs qui connaitraient des difficultés de recouvrement des cotisations dues aux difficultés économiques rencontrées par certaines entreprises. Cela étant, des augmentations de cotisations raisonnables couvrant la dérive naturelle des dépenses de santé par l’accroissement de la consommation médicale peut être envisageable à hauteur estimée de celle-ci


Vos fonctions actuelles vous laissent-elles du temps pour un violon d'Ingres ?

La gestion de l’emploi du temps est un réel exercice difficile, la variable d’ajustement sur le temps « personnel » est naturelle, tout ceci se fait dans un bon état d’esprit et pour servir l’accompagnement social et solidaire de notre société.

Propos recueillis par Nora Ansell-Salles auprès de Bruno Caron

 


#OsezJoséphine

PÉTITION #OsezJosephine nthéon cette héroïne de la résistance qu'est Joséphine Baker.

11 mai 2021 — Cinq femmes au Panthéon, contre 75 hommes. Pour Laurent Kupferman, Joséphine est « une ...
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Vidéo pour "#ozez josephine au panthéon"
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