Nora ANSELL-SALLES

jeudi 23 mai 2024

Alerte presse conso & loi 100% santé : s'équiper en verres progressifs sans reste à charge !

🔷️ Depuis le 1er janvier 2021, le 100% Santé propose à tous les Français, bénéficiant d’une complémentaire santé responsable ou de la Complémentaire santé solidaire, des soins et un large choix d’équipements en optique qui sont pris en charge à 100%.

🔹️L’objectif : améliorer l’accès à des soins de qualité et renforcer la prévention.


Aujourd’hui, Droit de Regard est l’unique opticien qui permet de s’équiper en verres progressifs dans le cadre exclusif de la loi 100% santé, offrant un choix parmi 400 moutures artisanales.


Unique en France : Droit de Regard propose l’accès aux verres progressifs en combinant « reste à charge zéro » et les dernières technologies

Le 100% santé 100% remboursé, au meilleur de la santé visuelle, c’est la mission que s’est donnée l’entrepreneur Diego Magdelénat en lançant l’enseigne Droit de Regard en 2020. Convaincu que l’accès à la vue et aux meilleures lunettes est un droit fondamental, Droit de Regard propose 350 montures et les meilleures technologies de verre, en garantissant le remboursement intégral de son équipement, sans distinction de correction visuelle ou de complémentaire santé. Tout cela dans le cadre de la réforme 100% Santé, dans le panier A.

 

Chez Droit de Regard, toutes les options sont incluses sans aucun reste à charge pour le client :

- Des verres progressifs haut de gamme avec champ de vision XXL, offrant un confort visuel instantané et intégralement pris en charge pour tous

- Tous les traitements innovants des verres inclus : amincis, antireflets, anti-rayures, anti-traces, anti-poussière, anti-UV et anti-lumière bleue

- Des montures exclusives en titane ou avec clips solaires intégrés, le titane étant le matériau le plus léger et le plus résistant, donc souvent le plus cher. Chez Droit de Regard, pas de différence !

 

FOCUS VERRES PROGRESSIFS : de 400€ de « reste à charge » à 0€.

400€, c’est la moyenne de reste à charge pour des lunettes à verres progressifs en France. A partir de 45 ans, c’est pourtant un besoin pour de nombreuses personnes dont la vue baisse inexorablement. Aujourd’hui, 54% des clients des Droit de Regard demande un équipement avec des verres progressifs, qu’ils pourront renouveler tous les 2 ans. Les verres progressifs Droit de Regard bénéficient d’une géométrie dernière génération. Ces verres personnalisés sont fabriqués sur mesure avec une technologie « point par point », qui leur assure un champ de vision très élargi et un confort « sur-mesure ».

  

En complément de cette qualité et technicité, le client peut choisir parmi un large choix de montures, près de 400 modèles, tendances et dans les matériaux les plus nobles, des acétates de coton, de l’acier chirurgical et même du titane, totalement inédit dans l’offre 100% santé. Ces matériaux sont hypoallergéniques, garantis sans plomb, ni cadmium, ni nickel, et ont une résistance exceptionnelle.

 

L’enseigne propose un accès libre et égal, pour chacun, au meilleur de la santé visuelle et de l’innovation en optique. Droit de Regard entend lutter ainsi contre toutes les formes de renoncement aux soins visuels. L’enseigne, présente aujourd’hui à Paris, Toulon et au Havre et sur le web, accélère son développement par l’ouverture prochaine d’un magasin à Marseille puis à Metz. Au-delà de ses magasins physiques, les opticiens Droit de Regard se déplacent dans des structures trop éloignées des soins (EPHAD, ESAT, Campus étudiants …) pour garantir l'accès aux soins, pour tous. 


RENSEIGNEMENTS LECTEURS :




interview de Julien Hervieux pour fluide glacial

Bonjour,

Fluide Glacial publie une bande dessinée sur les folles anecdotes de l’histoire du sport.

Plus vite plus haut plus sport ! sortira le 5 juin.

Cette BD est scénarisée par Julien Hervieux, historien, scénariste et Youtubeur spécialisé dans les petites histoires de la Grande Histoire. Et dessinée par 10 illustres dessinateurs de l’écurie Fluide Glacial.

Ci-joint le communiqué de presse, avec en page 2 une présentation de chacune des 10 histoires consacrées aux anecdotes incroyables mais vraies des jeux olympiques, du Tour de France, de Roland Garros…

Voici un lien de lecture (confidentiel SVP) : Plus vite, plus haut, plus sport (calameo.com)

Si vous êtes intéressé par une chronique ou un sujet, je peux vous envoyer la BD par courrier, et/ou vous mettre en contact avec Julien Hervieux, excellent client, qui répondra aux demandes d’interviews.

Au plaisir d’échanger avec vous,

Valentine

 



Valentine Véron

Responsable communication  

 

 Tél. 01 40 36 63 23

Port. 06 18 95 72 73

www.fluideglacial.com

Fluide Glacial - 19 bd de Magenta - 75010 Paris

 

Suivez Fluide Glacial sur Facebook, Instagram et Twitter !

 

Colloque « Justice restaurative : Promesses, pratiques et ambitions » mardi 4 juin, de 14h à 18h à l’Assemblée nationale

🔷️ CONFÉRENCE 
  « Justice restaurative : Promesses, pratiques et ambitions ».

             
          🎬 Clip vidéo

✒️ Chers amis, J’ai le plaisir de vous convier à un colloque, que j’organise en partenariat avec les Avocats de la Paix, sur le thème suivant : « Justice restaurative : Promesses, pratiques et ambitions ».
 Ce colloque, qui réunira divers d’intervenants (professionnels de la justice, personnels de l’administration pénitentiaire, chercheurs de différentes disciplines, représentants d’associations d’aide aux victimes, etc.) est l’aboutissement de mois de travail parlementaire, mené dans le cadre d’un groupe de travail transpartisan sur la justice restaurative et sa meilleure intégration au sein du système judiciaire français que j’ai initié en juillet 2023. 
 Le Garde des Sceaux et ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, nous fera l’honneur de sa présence.

 📆 À vos agendas !

🔷️ Le colloque se tiendra le mardi 4 juin, de 14h à 18h à l’Assemblée nationale (Salle Victor Hugo). 

 🔹️L’inscription est OBLIGATOIRE, En espérant vous voir nombreux, Fidèlement
Caroline  Yadan 





"Protection de vos données personnelles

Les informations recueillies à partir de ce formulaire ont pour objectif l'élaboration d'une liste d'inscrits pour participer à un événement. En acceptant de fournir vos coordonnées, vous autorisez la députée Caroline Yadan à vous contacter. Vos informations font l'objet d'un traitement informatique exclusivement réservé à l'usage de ladite députée. Elles ne pourront être communiquées qu'aux personnes habilitées de l'équipe de ladite députée qui n'agiront que sur instruction de cette dernière et seront soumises à une stricte obligation de confidentialité. En application des articles 38 et suivant la loi du 6 janvier 1978, vous bénéficiez des droits d'accès, de rectification et de suppression des données qui vous concernent et d'un droit d'opposition de traitement de vos données. Vous pouvez exercer ces droits en adressant votre demande à Caroline Yadan, à l'adresse électronique caroline.yadan@assemblee-nationale.fr ou postale 126 rue de l'Université, 75007 Paris.
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Droit à l'image

Nous attirons votre attention sur le fait que cet événement fera l'objet de captation d'images. Les images et éléments sonores pris durant cet événement sont destinés à être reproduits, représentés et/ou adaptés, en tout ou partie, s'il y a lieu, dans des prospectus, tracts, vidéos, photos numériques dans le cadre de la communication politique de Caroline Yadan. En vertu des articles 9 du code civil et 226-1 à 226-8 du code pénal, toute exploitation de votre image ne peut se faire sans votre autorisation. Cette autorisation gracieuse vaut pour le monde entier et pour une durée de 2 ans, période durant laquelle, ces images et éléments sonores seront conservés par Caroline Yadan.
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Je refuse"

lundi 20 mai 2024

« Santé bucco-dentaire : comment penser développement durable ? »

COMMUNIQUE
DE PRESSE

« Santé bucco-dentaire : comment penser développement durable ? »

Les actes du Colloque de santé publique UFSBD du 5 octobre 2023, sont disponible...
en version dématérialisée, bien sûr! 

Les actes


sans modération !


Les capsules vidéos


en boucle !


Le 24ème Colloque Annuel de Santé Publique de l’UFSBD qui s’est tenu le 5 octobre 2023, a été l’occasion de réunir et discuter d’un enjeu mondial crucial : le développement durable, et particulièrement dans le champ de la santé orale. Ce Colloque était placé sous le patronage du ministre de la Santé et de la Prévention, Monsieur Aurélien Rousseau.

La santé durable fait référence à un concept de santé qui englobe non seulement le bien-être actuel des individus, mais aussi la préservation de leur santé à long terme, tout en tenant compte des impacts sur l’environnement et la société. En d’autres termes, la santé durable vise à assurer la santé et le bien-être des générations actuelles sans compromettre la capacité des générations futures à maintenir leur propre santé.

 

La santé durable repose sur différents 8 principes clés que vous découvrirez dans ces actes :

la prévention des maladies et des problèmes de santé
l’environnement, considérant l’impact de l’environnement sur la santé et en veillant à ce que les actions prises pour promouvoir la santé n’aggravent pas les problèmes environnementaux
l’équité, en s’assurant que tous les individus, quel que soit leur statut socio-économique, aient un accès égal aux soins de santé et aux conditions qui favorisent une bonne santé
la participation communautaire, en impliquant les populations au niveau local dans la promotion de leur propre santé, en prenant en compte leurs besoins et leurs perspectives
une collaboration entre les acteurs de la santé, de l’environnement, de l’éducation et d’autres domaines pour aborder de manière holistique les problèmes de santé et les déterminants sociaux de la santé
en dernier lieu, la responsabilité sociale, en reconnaissant que la santé est un bien collectif qui nécessite une responsabilité sociale mais aussi individuelle pour la préserver
 

La santé durable cherche donc à créer un équilibre entre les besoins actuels en matière de santé, la préservation de l’environnement et le bien-être des générations futures. Elle prend en compte les dimensions économiques, environnementales, sociales, de santé publique, pour assurer un avenir sain et viable pour tous.

 

Notre Colloque s’est inscrit dans un contexte national marqué par la création d’un Comité de pilotage de la planification écologique dans le secteur sanitaire et médico-social, présidé par la Ministre Déléguée, Agnès Firmin Le Bodo, en charge de l’organisation territoriale et des professions de santé.

Notre colloque s’est articulé autour de trois axes principaux qui ont permis de faire le point sur les enjeux, de déconstruire certaines idées reçues et d’explorer les moyens d’agir

Santé bucco-dentaire durable : quels leviers au cœur des stratégies de santé ?
Santé bucco-dentaire et environnement
Santé bucco-dentaire : réduire l’empreinte écologique de l’activité de soins
 

Il est crucial que toute réflexion sur la santé bucco-dentaire durable s’inscrive dans un cadre garantissant un haut niveau de sécurité, notamment sanitaire, et de qualité de soins.

 

L’objectif de nos colloques de l’UFSBD, est de réunir divers acteurs

autour d’une problématique majeure afin de dégager,

à travers les échanges, une ligne directrice pour l’action.

Ces actes et nos capsules retranscrivent les échanges et les orientations

qui guident l’action de tous.

🦷Le colloque n’est donc pas une fin en soi :
il est le début d’une mobilisation et d’une action concrète !

En savoir + : 

Dr Christophe LEQUART- Dr.ChristopheLequart@ufsbd.fr

Dr Xavier BRAECKEVELT – Dr.XavierBraeckevelt.fr

Christine LECOINTE - ChristineLecointe@ufsbd.fr


 ufsbd@ufsbd.fr - 01 44 90 72 84



dimanche 19 mai 2024

🟥 EXCLUSIF: Interview de Marylise LEBRANCHU


🔷️ AVANT  PROPOS 

Née 25 avril 1947 à Loudéac, aujourd'hui "simple bénévole" au Secours Populaire, comme elle aime à le souligner, Marylise Lebranchu a été :


🔹️Au gouvernement
 Secrétaire d’État aux Petites et moyennes entreprises, au Commerce et à l'Artisanat;
Secrétaire d’État aux Petites et moyennes entreprises, au Commerce, à l'Artisanat et à la Consommation;
Garde des Sceaux, ministre de la Justice;
Ministre de la Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Fonction publique.


🔹️À l'Assemblée nationale
députée de la quatrième circonscription du Finistère;
Questeure de l'Assemblée Nationale.

🔹️Au conseil régional de Bretagne
Membre du conseil régional de Bretagne;
Première vice-présidente du conseil régional de Bretagne chargée de la politique territoriale et du développement de la démocratie régionale.

🔹️Au niveau municipal
Conseillère municipale de Morlaix;
Maire de Morlaix.

🔹️Au niveau intercommunal
Présidente de Morlaix Communauté.


👉 Si vous deviez faire votre auto portrait que diriez-vous de vous ?

Je suis d’abord une militante du socialisme, d’une sociale démocratie qui se soit affranchie de ses tentations du libéralisme économique ( comme disait Amade ) au 20 ème siècle, ensuite j’ai eu des responsabilités mais sans le vouloir, cela s’est fait comme avec une part de hasard.


👉Vous souvenez-vous de votre 1er engagement ?

Je me suis engagée très tôt, mes parents l’étaient pour l’école publique et la laïcité, j’ai suivi, étudiante, l’extrême gauche mais peu de temps, je ne suis pas perméable à la radicalité , cela me rend mal à l’aise surtout quand elle exclue l’échange. J’ai adhéré au PSU puis au PS en 1977, au PSU il y a avait trop de certitudes d’avoir raison autour de moi, pas assez de débats ouverts comme dans d’autres lieux.


👉 À quelle carrière vous destiniez-vous à 20 ans ?
 
Je voulais enseigner, je sortais de l’école normale d’institutrices de st Brieuc. Après le bac l’école m’a proposée pour des études supérieures, j’ai aimé même si en 1968 j’ai échoué à normale sup, et suis revenue à Rennes pour une maîtrise d’histoire géo avec une option aménagement du territoire.
Malheureusement quand j’ai suivi mon mari nommé à l’internat de l’hôpital de Morlaix en 1972 je n’ai pas eu de poste et j’ai été ravie au bout de 8 mois d’entrer dans une société d’économie mixte qui s’occupait d’aménagement du territoire, et l’éducation nationale m’a oubliée.


👉 À quelle époque et dans quelle circonstance le monde de la politique a-t-il croisé votre route ?

J’ai vécu proche du monde politique dès mon enfance, j’avais 12 ans quand mon père est devenu conseiller municipal d’opposition, et candidat battu d’avance dans ce bastion de la droite qu’était Loudeac à l’époque. J’ai aussi vécu très jeune avec intensité les débats sur l’Algérie, mon oncle était militaire là bas et à la maison on militait pour l’indépendance, j’entendais les deux positions.
Ensuite, militante au PS , j’ai décidé de quitter mon boulot, j’avais un désaccord politique avec mon Président de société ( Alexis Gourvenne ). Nous sommes en en 1978, je participe à la campagne électorale, Marie Jacq est élue et me propose de travailler avec elle . C’est une baisse de revenus et une augmentation d’heures de travail mais j’accepte l’inconnu, et là tout s’enchaîne.




  🔹️Marylise Lebranchu &     Martine Aubry : une   amitié  de longue date...

👉 Par quel chemin détourné, ou pas, devient-on ministre ?

Beaucoup de ministres sont parisiens, se connaissent via des réseaux. J’ai eu la chance de rencontrer Martine Aubry à Lorient en 1993 et nous sommes restées en contact, j’ai suivi son initiative « agir », j’étais une battue des élections législatives de 1993 mais avec une majorité de voix sur la ville de Morlaix et notre liste d’union a gagné en 1995. Du coup le PS a présenté ma candidature aux législatives, j’ai été élue en 1997, l’année de mes 50 ans ( les jeunes étaient plus patients à cette époque) et, contre mon avis, Martine Aubry a proposé mon nom à Lionel Jospin qui cherchait des non parisiens non énarques ayant une expérience locale. Je n’ai pas regretté même si c’est dur quand on habite loin de Paris, il faut vivre avec une valise et un éloignement difficile du conjoint, de la maison, l’impression d’être en pension.


👉 Membre du parti socialiste de longue date quelles sont, selon vous ses plus belles victoires ?

Les plus belles victoires du PS sont toutes ses victoires. À chaque fois des progrès ont été gagnés, après les congés payés avant la guerre, les avancées du conseil national de la résistance puis, les 39 heures, les minimas sociaux revus, l’aide aux plus fragiles, les 35 heures, le RMI puis le RSA, la CMU l’APA, la décentralisation honnie par la droite alors, le statut des conjoints de commerçants artisans puis d’agriculteurs, et dernièrement la baisse des impôts du travail en regard de ceux du capital. Même si les avancées du mandat Hollande comme le sauvetage de la sécu ont été obérées par la loi travail plus que la déchéance de nationalité, Il y a beaucoup à garder.


👉 Les faits les plus marquant de votre parcours ministériel ?

La découverte de la culture dominante de Bercy, quand la parole du monde bancaire a plus d’importance que celle de la Secrétaire d’État aux artisans commerçants PME… J’ai beaucoup aimé ce mandat sous Lionel Jospin, que ce soit la découverte de la DGCCRF bras armé de la protection des consommateurs mais la faible prise en compte de leurs représentants. En 1998 nous savions déjà le rôle des pesticides sur l’atteinte à la biodiversité et nous demandions déjà des études urgentes sur le round up !! Mais c’était aussi le début des OGM et Dominique Voynet portait ces dossiers, je l’aidais de mon mieux, mais on se souvient des attaques odieuses de la FNSEA et des chasseurs… Mais mon entrée au Ministère de la Justice a été un moment très fort, je rends hommage à tous ceux qui ont travaillé avec moi au passage aux 35 heures (que nous ne devions pas faire jusqu’au départ de Martine Aubry pour Lille) et qui a été réussi je crois dans  "la pénitentiaire" et moins à l’hôpital. Le dialogue social a été rude mais gagnant. Ce dialogue a été aussi porteur avec les avocats et les magistrats et tous les auxiliaires de justices. Mais le plus important pour moi a été la découverte de nos prisons et le décalage terrible entre ce que dit 
"l’opinion publique sur un soi disant laxisme de la justice" et la réalité. J'ai eu l’honneur de recevoir les syndicats de policiers Place Vendôme sur ce même sujet et avec Daniel Vaillant nous avons réussi une grande rencontre préfets procureurs à la Sorbonne. Bref dommage qu’il y a eu 2002, notre projet de loi sur le sens de la peine était prêt. Le virage vers la droite qui oublie les conditions du vote de Jacques Chirac a été violent. En revanche si le dialogue sociale a été fructueux avec les fonctionnaires pendant le gouvernement Ayraut, Manuel Valls m’a retiré la réforme de l’État puis a été content de ma sortie du gouvernement parce que pour lui, il l’a écrit j’étais comment dire "quantité négligeable".


👉 Et si c'était à refaire que changeriez-vous ?

Si c’etait à refaire je n’entrerai pas au gouvernement en 2012 j’accepterais  la Présidence de l’Assemblée Nationale, mais les militants voulaient garder un Ministre et un Député pour défendre la circonscription et moi j’étais d’accord pour préparer ma succession.


👉 La personne que vous êtes aujourd'hui a-t-elle réalisée ses rêves d'enfant ?

Mes rêves d’enfant oui, j’ai un époux trois enfants des beaux enfants et des petits enfants, ça c’est plus important que tout. Enfant je détestais la violence et je supportais mal que quelqu’un soit réprimandé , j’avais trouvé le moyen d’être en paix avec les parents : travailler a l’école et m’adapter à ce qu’on attendait de moi, d’où mon espoir d’un monde plus juste, c’est mieux mais pas gagné, Il nous manque une génération comme celle du Conseil nationale de la résistance, des politiques qui travaillent avec des scientifiques des chercheurs des artistes
 (comme Martine Aubry) qui se remettent en question tout le temps, aujourd’hui ces politiques dont je rêve sont loin du pouvoir .


👉 Si vous aviez la possibilité de faire vous-même les questions/réponses laquelle vous seriez-vous posée et quelle réponse y auriez-vous apportée ?
Ma question serait :

🤔 Comment travailler à lutter contre la folie des dominants, des dictateurs, des guerriers permanents ? 


...mais je n’ai pas la réponse, nonobstant le devoir de vigilance, les gens qui vont mal se réfugient chez ceux qui vendent des mots et utilisent les boucs émissaires comme les étrangers. Ce refuge est mortifère pour la démocratie et le justice sociale mais les réseaux sociaux ou les télévisions, CNews ou C 8 rêvent d’un monde dur.




🔹️Marylise Lebranchu reste fidèle  au Secours populaire où  elle intervient désormais en qualité de simple  bénévole...


👉 Il n'y a pas qu'une vie dans la vie... Militante un jour, militante toujours quelle forme revêt le votre aujourd'hui ?

Je suis bénévole "de base" au Secours populaire, J’ai une admiration sans borne pour ceux qui donnent de leur temps, de leur vie pour aider ceux qui en ont besoin et moi qui ait été une privilégiée de la vie, je rends un peu de ce que j’ai reçu. J’ai la même admiration pour ceux qui militent dans des parties politiques (sauf les extrêmes droites c’est certain parce qu’ils ne sont pas humanistes ou se trompent gravement) sans espoir de retour ni comme élus, ni pour leurs carrières. J’ai eu la chance d’avoir dans les cabinets des militants qui n’espéraient rien pour leur devenir professionnel, mais je vois trop les réseaux, les fonctionnaires qui saisissent l’occasion de partir dans les grosses boîtes gagner 10 fois plus, le petit monde Bercy / grands groupes/MFEF/ et banques, qui portent une culture dominante de la dépense publique excessive, ceux aussi qui ne font confiance qu’aux grands corps au grand dam des ministres qui ne sont pas de chez eux. Une partie importante du monde politique s’est refermé sur son réseau, trop peu viennent d’ailleurs.
Je milite pour toutes les élections si comme je peux, parce que malgré tout cela je veux rester l’optimiste qui écrivait dans sa chambre "de ne rien désirer de ce que tu ne peux avoir" même si cette recette du bonheur épicurien n’est pas celle du militantisme qui désire le progrès social.


REGARDS CROISÉS  
SUR MARYLISE LEBRANCHU



Ancienne Sénatrice de Paris, ministre déléguée au Logement et au Cadre de vie dans le gouvernement de Pierre Bérégovoy, Secrétaire d’État au Logement dans le gouvernement de Lionel Jospin. 

✒️ J’ai eu l’occasion de partager avec Marylise beaucoup de combats politiques comme responsables du Parti Socialiste même si nous n’étions pas toujours dans le même courant au sein de cette organisation. Mais cela ne constituait jamais une tension. D’abord parce que Marylise a toujours été une militante, respectueuse des autres, de la diversité des approches, une femme ouverte attachée à la fraternité. En permanence, elle a été préoccupée par la question sociale, la lutte contre la pauvreté, la défense des salariés. Dans ces responsabilités ministérielles, je l’ai toujours connue soucieuse de venir sur le terrain, d’être à l’écoute des élus et des acteurs locaux. Je me souviens particulièrement de sa venue comme ministre des PME, à Athis-Mons dont j’étais la Maire, pour inaugurer une agence locale d’aide à la création d’entreprise. Elle soutenait avec force l’idée qu’il fallait absolument permettre la concrétisation des initiatives et des projets des habitants de banlieues de tous âges, mais en particulier des jeunes. Nous avions en commun un attachement aux idées autogestionnaires même si ces dernières ont pu être oubliées ou parfois détournées et à l’idée de décentralisation. Mais là, nous n’étions pas forcément d’accord sur la forme qu’elle devait prendre. On ne peut pas se fâcher avec Marylise car c’est une femme de gauche sincère !



Ancien ministre de l'Économie sociale

✒️Marylise Une femme militante,courageuse et restée simple et sincère ! Nous nous sommes rencontrés dans le cercle d'amis autour de Martine Aubry ! Je me souviens d'elle, la bretonne, sur le port de Sauzon à Belle-Île-en-mer. Une belle personne : c'est de plus en plus rare en politique !



Ancien Secrétaire général de Force ouvrière de 2004 à 2018

✒️ Simplicité, écoute, fidélité, une sociale démocrate comme on aimerait en voir plus souvent aujourd’hui. 


Membre actuel au CCFP pour l’UNSA territoriaux 
EX membre du CSFPT
SG UNSA CD13

✒️ J’ai eu l’honneur de rencontrer Madame La ministre dans le cadre des négociations PPCR pour la fonction publique en 2014/2015 de mémoire.
C’est une personne d’une grande simplicité, accessible et qui ne considérait pas les fonctionnaires comme une variable d’ajustement comme cela peut-être le cas aujourd’hui.

Je garde également en souvenir un échange rapide pour les 30 ans du statut de la fonction publique avec Madame Lebranchu et Anicet Le Pors (ancien sénateur et créateur du statut), Madame la ministre confirmait son attachement au statut et louait le rôle des fonctionnaires dans notre pays.



À l 'époque militant PS sur Marseille et secrétaire général de l'association " Innovons pour Marseille Métropole " I2M
Et en 2014 candidat sur la liste PS du 6/8 pour Marseille ainsi qu’à la fonction de conseiller communautaire pour la future métropole

✒️Je l'ai croisé lorsqu'elle était ministre de la réforme de l’État et que le projet de la métropole Aix-Marseille-Provence a démarré .
Elle fut très responsable et professionnelle face aux égoïsmes et joutes politiques locales essayant toujours d'élever le débat au-delà des visées partisanes.
Une période d'incroyables tensions avec les maires du département qui y étaient hostiles sous influence pour beaucoup de JN Guérini opposé à JC Gaudin.
Elle n'a cependant ni cédé ni reculé juste temporisé et au final quelques années plus tard la Métropole même si cela n'a pas toujours ete optimal a pu se mettre en route et c'est bien face à sa volonté !
J'ai beaucoup d'admiration pour elle même si politiquement il y a parfois eu des divergences. 


Propos recueillis  par  Nora  Ansell-Salles 

samedi 18 mai 2024

Soirée Portes Ouvertes le 22 mai à partir de 18h à l'IMM (42 Bd Jourdan, 75014 Paris).



Venez rencontrer et échanger avec les équipes sur les nombreux avantages qu'offre l'IMM à ses soignants lors de la Soirée Portes Ouvertes le 22 mai à partir de 18h à l'IMM (42 Bd Jourdan, 75014 Paris).

Inscriptions sur ce lien : docs.google.com/forms/d/e/1FAI

vendredi 17 mai 2024

Agenda « Lutte contre la désinformation et l'ingérence étrangère » jeudi 23 mai - 9H 22 Bd de Courcelles 75017 Paris

👉Langue de l'événement: anglais

Les participants de la discussion débattront autour de la résistance de la démocratie et de nos sociétés face à la manipulation de l'information, à la désinformation et aux autres tactiques qui sont utilisées pour interférer dans les processus démocratiques dans l'UE et au-delà. Ce sujet est particulièrement d'actualité à l'approche des élections du Parlement européen.

La conférence de haut niveau a pour but de contribuer aux efforts européens visant à accroître la vigilance des autorités publiques, des ONG et des médias, à sensibiliser la société et à renforcer sa résilience face aux pratiques malveillantes.

🔹️Intervenants :

  • Mme Věra JOUROVÁ, Vice-présidente de la Commission européenne
  • M. Jonas SURVILA, Vice-ministre des Affaires étrangères de la République de Lituanie
  • M. Charles THÉPAUT, Chef de l’unité de la veille et de la stratégie, Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères
  • M. Thibaut BRUTTIN, Adjoint au Directeur général, Reporters sans frontières
  • M. Nerijus MALIUKEVIČIUS, Expert en guerre de l'information et en communication stratégique, Institut des Relations Internationales et des Sciences Politiques, Université de Vilnius
  • Mme Samira EL GADIR, Journaliste à TF1, responsable du service de fact-checking

Modérateur : M. Antoine BERNARD, Directeur du plaidoyer et de l'assistance, Reporters sans frontières

*Inscription en ligne obligatoire:

INSCRIPTION

👉 La conférence se déroulera en deux parties 

  1. Panel de haut niveau sur la politique de lutte contre les ingérences étrangères malveillantes.
  2. Renforcement de la résilience à l'ingérence étrangère malveillante : partage d'expérience


🔹️Cet événement fait partie du cycle de débats, organisé par l’Ambassade de Lituanie en France, en Prélude à la Saison de la Lituanie en France 2024. La Saison de la Lituanie se déroulera du 12 septembre au 12 décembre 2024.

(*) La discussion est organisée sous le patronage de la Commission européenne et en coopération avec Reporters sans frontières et l'Institut des Relations Internationales et des Sciences Politiques de l'Université de Vilnius