Nora ANSELL-SALLES

dimanche 5 novembre 2023

Colloque 2023 « Faire battre One Health au cœur de la France »


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Programme


8 novembre 2023 

8h30 : Introduction 
Anne-Cécile Violland

, députée et présidente du Groupe Santé Environnement interviendra pour présenter ses actualités et sa vision des leviers à l'application de One Health.  

10h00 : Comment donner vie à One Health dans les territoires ? 
En France, l'application de One Health, qui tient compte des enjeux liés à l'aménagement, aux transports, à l'éducation, à l'environnement et à l'action sociale, demeure limitée. Pour promouvoir cette philosophie, il est indispensable de renforcer et d'encourager la coopération intersectorielle, et de soutenir des initiatives locales. Quelles mesures concrètes peuvent être mises en place pour faciliter l'adoption de l'approche One Health dans les territoires ? 

■ Cécile Squarzoni Diaw, représentante du dispositif de recherche et d’enseignement en partenariat « ONE HEALTH OI » à La Réunion 
■ Caroline Bou Sala, chargée de projets en éducation pour la santé – Comité Départemental d’éducation pour la santé du Var
■ Anne-Laure Avizou, chargée de mission santé environnement One Health au Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine
■ Dr Arielle Brunner, Directrice de la Direction de la Promotion de la Santé de la Prévention et de la Santé Environnementale à l’Agence Régionale de Santé Grand Est 
■ Françoise Schaetzel, vice-présidente en charge de l’urbanisme opérationnel, politique du cadre et qualité de vie, qualité de l’air, santé environnementale de l’Eurométropole de Strasbourg 


9 novembre 2023 

8h30: Comment affirmer, au sein de l’Etat, un changement culturel en faveur de One Health ?  
En France, le dialogue interministériel autour de One Health s’établit difficilement et plusieurs raisons peuvent être invoquées : le manque de connaissance des décideurs publics sur cette nouvelle approche et une culture du silo qui prédomine largement. Comment pouvons-nous encourager une approche interministérielle et faciliter l'adoption de One Health par les acteurs de l'Etat ? 

■ Mariam Godde, cheffe de projet Institut One Health à l’Ecole Nationale des Services Vétérinaires – France Vétérinaire International (ENSV-FVI)
■ Thierry Lefrançois, conseiller auprès de la présidente-directrice générale du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD)
■ Gilles Salvat, directeur général délégué en charge du pôle recherche et référence de l’Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale (ANSES) 
■ Valery Lemaitre, directeur de programme « formation à la transition écologique » à la délégation interministérielle à l’encadrement supérieur de l’Etat 
■ Céline Couderc-Obert, cheffe de mission biodiversité, santé et activité anthropique au commisariat général au développement durable
■ Pierre Breton, conseiller Santé environnementale, Une seule santé et Planification écologique du système de santé auprès de la Ministre Agnès Firmin Le Bodo


9h30 : Comment adapter les pratiques professionnelles aux défis posés par One Health ?
One Health implique un travail intersectoriel et donc une ouverture du système de santé sur d’autres horizons. De là, naîtront de nouvelles pratiques adaptées aux défis posés par One Health. Quels leviers mobiliser pour faire évoluer les pratiques professionnelles avec One Health ? Comment surmonter les silos au sein desquels les professionnels exercent ?  

■ Gilles Pipien, administrateur d’Humanité et Biodiversité 
■ Dr Philippe Carenco, médecin hygiéniste, Centre d’appui et de prévention des infections associées aux Soins en Région Provence-Alpes-Côte d’Azue
■ Pr Jean Sibilia, Vice-président Politique hospitalo-universitaire et territoriale en santé de l’Université de Strasbourg, co-président santé de la Filière Santé Numérique 
■ Erwan Sachet, chef de projet au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad)
■ Pr Gérard Dubois, professeur émérite de santé publique, membre de l’Académie de Médecine 
■ Grand Témoin : Yana Dimitrova, responsable du service prévention à la Ligue contre le Cancer 

A propos de France For One Health
Créé à l’initiative de nile, France for One Health est un do-tank qui promeut la création de liens entre les acteurs de la santé animale, de la santé environnementale et de la santé humaine. Il a pour objectif d’informer et de porter des propositions pour développer One Health en France. Pour en découvrir davantage sur les missions et les membres de France For One Health, nous vous invitons à consulter son site internet : franceonehealth.org

Contact : secretariat.general@franceonehealth.org
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vendredi 3 novembre 2023

C'est à lire 📚 "La porteuse de mort" de Stark Holborn aux éditions Albin Michel

 #VendrediLecture 📖
"La porteuse de mort"
de Stark Holborn aux éditions  Albin Michel

✒️ Un space western sans temps mort, avec deux héroïnes en acier trempé.  Un roman idéal  pour vous accompagner dans les transports et vous aider à  patienter dans les salles  d'attente...
Nora

20,90€ sortie le 2 novembre 



Résumé 
Ancienne médecin militaire, elle répond au nom de Dix Low, car elle a passé dix ans en prison. Depuis la fin de la guerre, elle survit sur Factis.

jeudi 2 novembre 2023

La jeune Afghane Sonita Alizada, lauréate du Prix Liberté 2021, associe son talent de chanteuse à celui des jeunes normands pour créer une chanson originale dans le cadre du 80ème anniversaire du Débarquement et du Prix Liberté 2024


80ème anniversaire du D-Day 

Jeunesse & Libertés
 
 
La jeune Afghane Sonita Alizada, lauréate du Prix Liberté 2021, associe son talent de chanteuse à celui des jeunes normands pour créer une chanson originale dans le cadre du 80ème anniversaire du Débarquement et de la 6ème édition du Prix Liberté

Ayant échappé à deux mariages forcés, la jeune afghane Sonita Alizada a fui son pays pour changer son destin. La musique, et en particulier le rap, lui a permis d’exprimer son combat et de diffuser largement ses messages de tolérance ; c’est dans ce même esprit de liberté qu’elle a accepté de créer, à chaque étape du processus, une chanson en hommage au 80ème anniversaire du débarquement, associant des jeunes normands.
 

 
Le Prix liberté est une initiative inédite qui permet aux 15-25 ans du monde entier de récompenser, chaque année, une personne ou une organisation pour son combat en faveur des libertés.
 
Lors de la quatrième édition, près de 6000 jeunes issus de 81 pays avaient désigné la jeune Sonita Alizada Prix Liberté 2021, pour sa lutte contre les mariages forcés en Afghanistan. La musique, avait été une planche de salut pour la jeune fille qui découvrit le rap grâce à Eminem.
 
Trois ans plus tard, dans le cadre du 80ème anniversaire du Débarquement, la Région Normandie a décidé de confier à la jeune Sonita la création d’une chanson originale en français et en anglais dédiée au D-Day et plus globalement à la liberté. Cette chanson fera l’objet d’un clip et sera interprétée sur la scène du Zénith le 4 juin 2024, lors de la cérémonie de remise du Prix Liberté 2024, en présence de Vétérans du Débarquement. 
 
Sonita Alizada a été heureuse d’accepter cette proposition, qu’elle souhaite aujourd’hui partager avec sa mère. Pourtant, il y a quasiment 10 ans, la mère de Sonita, effarée par sa pratique du rap, s’était rendue à Téhéran pour ramener sa fille en Afghanistan afin de la marier contre la somme de 9 000 dollars destinée à financer les études de son frère.
 
« Comme vous le savez peut-être, j’avais caché à ma mère que j’étais une rappeuse car elle était contre. Aujourd’hui, elle est ma plus grande fan et elle me soutient dans tous mes projets. Elle est heureuse que je sois associée avec vous tous à l’écriture de cette chanson, à la résonance si particulière. Ma mère est la preuve que la musique a le pouvoir de transformer les gens. J’aimerais qu’elle soit présente à la cérémonie de remise de prix liberté, pour lui offrir cette chanson en guise de cadeau. » précise Sonita Alizada
 
À l’instar du Prix Liberté, ce projet a pour particularité d’associer des jeunes de 15 à 25 ans, à chacune des phases du processus :
30 octobre au 3 novembre 2023 : résidence d’écriture à Asnelles (tout près d’Arromanches). La résidence réunira 10 jeunes (6 filles, 4 garçons, de 15 à 25 ans, lycéens ou étudiants), recrutés via un appel à candidature (52 candidatures reçues de toutes la Normandie, avec pour mission de produire un texte collectif à partir duquel travaillera Sonita Alizada pour créer la chanson. Cette résidence d’écriture sera encadrée par l’auteur slameur et rappeur Kalimat qui collaborera ensuite avec Sonita pour la création musicale. En vue de cette résidence à laquelle elle ne participera pas physiquement, Sonita a adressé une vidéo de présentation aux jeunes avec lesquelles elle communiquera aussi régulièrement par WhatsApp. Elle leur a aussi transmis différents « beats » en vue de « rythmer leur écriture. »
26 février – 2 novembre : enregistrement de la chanson dans le studio de la salle de musiques actuelles de Caen, le Cargö, par Sonita et quelques jeunes chanteurs de l’école de musique de Douvres la Délivrande. En marge de cette semaine, le Café des Images, cinéma d’Art et Essai d’Hérouville Saint-Clair accueillera Sonita le temps d’une soirée ciné-rencontre autour du documentaire « Sonita » que lui avait consacré en 2015 la réalisatrice iranienne Rokhsareh Ghaemmagham.
Fin avril (dates à préciser) : tournage du Clip notamment sur les plages du Débarquement en présence de Sonita et de jeunes danseurs.
4 juin : interprétation sur la scène du Zénith de Caen par Sonita et des jeunes (de l’école de musique de Douvres mais aussi de chorales lycées normands) dans le cadre de la cérémonie de remise du Prix Liberté 2024. (Répétitions à Caen : 1, 2, 3 juin).
 
🔎Zoom sur :
Sonita Alizada
Née à Hérat (Afghanistan) en1996, Sonita Alizada a elle-même échappé à deux reprises à un mariage forcé, une première fois à l’âge de 10 ans, puis une seconde fois à 14 ans alors qu’elle était réfugiée en Iran pour fuir les Talibans. Militante pour les droits humains, Sonita est aussi une artiste reconnue. Elle considère le rap, qu’elle a découvert avec Eminem, comme son « outil d’expression personnel pour raconter son histoire au monde entier. » En 2014, son clip « Brides for Sale » est vu plus de 600 000 fois et lui vaut d’être repérée par l’association Strong Heart qui lui permet de partir étudier aux Etats-Unis dans l’espoir de devenir avocate. 
A 27 ans, elle réside toujours aujourd’hui outre-atlantique. La réalisatrice iranienne Rokhsareh Ghaemmaghami lui a consacré en 2015 un documentaire intitulé « Sonita ». Sorti en salle, puis diffusé sur Arte, ce documentaire a reçu le Grand prix du jury au festival américain de Sundance en janvier 2016.

👉À propos du Prix Liberté
Manifestation originale en faveur de la Liberté dans le monde, créée en 2019 par la Région Normandie en partenariat avec l’Institut international des droits de l’Homme et de la paix, les Autorités académiques de Normandie et le réseau Canopé, le Prix Liberté met chaque année à l’honneur une personne ou une organisation engagée dans la défense des libertés dans le monde, désignée par des jeunes de 15 à 25 ans du monde entier.

👉Contacts Presse
Muze Communication
Lamia Bergamo : 
01 84 79 61 03 – 06 64 25 33 65
Paul Leray : 
06 03 13 29 89
 
Région Normandie
Emmanuelle Tirilly  
02 31 06 98 85 – 06 13 99 87 28


Déjà dix... un bien triste anniversaire pour la presse...


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Un bien triste anniversaire pour RFI

#Dixans après l'#assassinat de #GhislaineDupont et 
#ClaudeVerlon au #Mali, où en est l'enquête ???
Les proches des deux #journalistes de #RFI connaîtront-ils un jour l'entière vérité ? Ghislaine Dupont et Claude Verlon, journalistes de #RFI, ont été enlevés puis tués près de #Kidal au Mali, le 2 novembre 2013. Pour leurs familles, les réponses sur les circonstances de leur #mort restent insuffisantes...
Nous n'oublirons jamais le sourire de nos deux confrères. puissent leurs #assassins être identifiés et jugés.

mercredi 1 novembre 2023

Révision des politiques de télétravail pour 2024 : les salariés s'inquiètent


En cette fin d’année, de nombreux accords de télétravail arrivent à échéance, les entreprises françaises commencent donc à réévaluer leurs politiques de travail à distance pour 2024. 

A travers cette réévaluation, les employeurs semblent vouloir reprendre un certain contrôle sur le travail à distance de leurs collaborateurs, tout en essayant de maintenir un équilibre avec leurs besoins. Cette transition suscite de nombreux débats, comme chez Publicis, qui a récemment annoncé le retour obligatoire au bureau dès janvier 2024, entraînant de vives réactions parmi ses employés. ¹

Depuis 2022, aux États-Unis, plusieurs grandes entreprises ont déjà renoncé au télétravail à 100 % pour « favoriser la cohésion d'équipe et la productivité ».

Aujourd’hui, les employeurs français souhaiteraient limiter le télétravail à 0,7 jour en moyenne par semaine, révèle l’étude internationale « EY Work Reimagined », publiée jeudi 26 octobre. Les collaborateurs Français, eux, préfèrent télétravailler en moyenne 1,4 jours par semaine.

Dans un contexte où les tensions sur le marché de l’emploi subsistent, comment trouver un équilibre entre attractivité et volonté de reprise de contrôle sur l’organisation de l’entreprise ? Les organisations françaises suivront-elles le mouvement initié par les entreprises américaines ?

Pour un éclairage sur l'impact de ces changements sur les organisations et les collaborateurs, Christophe Nguyen, fondateur du cabinet Empreinte Humaine, se tient à votre disposition pour une interview.

¹Source : Le Monde

À propos d’EMPREINTE HUMAINE :

Fondé en 2012 par Christophe NGUYEN (psychologue du travail et des organisations, enseignant) et Jean-Pierre BRUN (professeur de management à l’Université de Laval, Québec), Empreinte Humaine est un cabinet indépendant spécialisé dans la promotion de la Qualité de Vie au Travail (QVT) et la prévention des Risques Psychosociaux (RPS). Habilité Intervenant en Prévention des Risques Professionnel et organisme de formation, Empreinte Humaine s’appuie sur des bases scientifiques rigoureuses et des résultats tangibles auprès de nombreuses entreprises françaises et internationales, de toutes tailles et secteurs d’activité. Le cabinet compte sur une équipe de consultants internes et un réseau de consultants présents dans toute la France, au Canada et une vingtaine de pays dans le monde. Il travaille main dans la main avec des psychologues du travail, des cliniciens, des médecins du travail, des préventeurs, des psychosociologues, des ergonomes, coachs et professeurs de management. Le cabinet publie régulièrement des données scientifiques sur les enjeux de Qualité de Vie au Travail (QVT) et de prévention des Risques Psychosociaux (RPS) à travers des baromètres « État de santé psychologique des salariés français » et des publications dans des revues scientifiques internationales ou françaises.

Contacts presse :

Noémie Della Faille - 06 73 87 08 56 - ndellafaille@mediatiser.tv

Graziella Kongoubé - 06 30 33 62 35 - gkongoube@mediatiser.tv

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mardi 31 octobre 2023

Oral care : sommes nous inégaux ?

Bien au-delà d’assurer un sourire éclatant, disposer d’une bonne santé bucco-dentaire, c’est entretenir biofilm et microbiotes buccaux comme remparts à de nombreuses et douloureuses infections.

Sensibilisation et prise de conscience sur l’importance d’une bonne hygiène bucco-dentaire est donc primordial ! Explications avec le laboratoire français Biofilm Control !

Qu'est-ce que le Biofilm Buccal ?

Constitué de microbiotes, “ce biofilm buccal est l'ensemble des micro-organismes qui se trouvent dans la bouche des êtres humains” explique Stéphanie BADEL-BERCHOUX – Directrice Labo R&D chez Biofilm control. “Composé de bactéries, de champignons, de protéines salivaires, de cellules mortes et de particules alimentaires, le biofilm buccal se forme naturellement sur nos dents, nos gencives et nos muqueuses buccales. Certaines de ces communautés de bactéries vont aider à obtenir une bouche saine, là où d’autres peuvent provoquer de nombreux problèmes de santé”. Dans ce jeu d’équilibriste, la connaissance et le contrôle de ce biofilm est essentiel pour une santé bucco-dentaire optimale.

Quels sont les facteurs de déséquilibre du microbiote buccal ?

L’équilibre de la flore buccale est un enjeu quotidien que de nombreux facteurs peuvent venir rompre comme :

une insuffisance d’hygiène bucco-dentaire ;
une mauvaise alimentation ;
le grignotage ;
l’excès de sucre ou d’acide ;
la prise d’une antibiothérapie ;
le tabagisme
le stress
“A titre d’exemple, la consommation de sucre en dehors des repas illustre bien le processus. À chaque grignotage, les microbes présents dans la bouche se nourrissent des sucres pour produire des acides. Ces acides attaquent ensuite l’émail des dents et peuvent provoquer des caries” décrit Stéphanie BADEL-BERCHOUX.

Quels sont les dangers potentiels d’un déséquilibre du microbiote buccal ?

En cas de déséquilibre, plusieurs pathologies peuvent advenir comme :

Des caries : Les bactéries du biofilm buccal métabolisent les sucres et les transforment en acides qui attaquent l'émail dentaire.
Gingivites et Parodontites : Un biofilm mal contrôlé peut provoquer une inflammation des gencives, conduisant à des gingivites ou même des parodontites, pouvant entraîner la perte de dents.
Une mauvaise haleine : Le biofilm joue également un rôle dans la fraîcheur de l'haleine. Des bactéries en surabondance peuvent provoquer des odeurs désagréables.
Liens avec la santé générale : Des recherches récentes montrent des liens entre la santé bucco-dentaire et des problèmes de santé systémiques, comme les maladies cardiaques, le diabète et même certaines affections neurodégénératives.
Sommes-nous tous égaux face au biofilm buccal et comment maintenir son équilibre ?

“Non, nous ne le sommes pas”, prévient Stéphanie BADEL-BERCHOUX. “Chaque individu a une composition de biofilm buccal unique. Les facteurs génétiques, l'alimentation, l'hygiène bucco-dentaire et même l'état de santé général influencent la formation et la composition du biofilm. Certaines personnes sont génétiquement prédisposées à avoir un biofilm plus agressif, tandis que d'autres peuvent avoir une composition plus favorable”, conclut-elle. Il est donc essentiel de comprendre que le biofilm buccal doit être géré de manière individuelle, et chacun peut agir pour préserver l’équilibre de son microbiote buccal.

Pour cela, les recommandations sont :

Brossage des dents deux fois par jour au minimum avec un dentifrice fluoré et utilisation d’accessoires de nettoyage interdentaire.
Attention aux bains de bouche : ces produits trop agressifs favorisent la disparition des bonnes bactéries et la réapparition de bactéries opportunistes. De plus, ils contiennent de l’alcool, facteur de déséquilibre du microbiote.
Réduire la consommation de sucre, (c’est le pire ennemi de la cavité buccale) !
En résumé, le biofilm buccal joue un rôle majeur dans notre santé bucco-dentaire et, par extension, dans notre bien-être général. La compréhension de sa formation, de son impact et de son contrôle est essentielle pour tous. Prendre soin de son biofilm buccal devrait être au cœur de notre routine d'hygiène bucco-dentaire. Un sourire radieux est un atout, mais une bouche saine est un trésor.

Pour plus d'informations ou expertise sur l'oral care et le biofilm buccal, n'hésitez pas à nous contacter.

Contacts Presse - Médiatiser.tv :

Antoine Monnier – amonnier@mediatiser.tv – 06 75 66 92 81
Constance Guillet de la Brosse -cdelabrosse@mediatiser.tv – 06 75 66 92 76
 A propos de BioFilm Control

Crée en 2005, BioFilm Control a développé une technologie propriétaire unique protégée par 10 brevets et 16 marques, utilisant des microbilles, permettant de détecter le comportement biofilm des microorganismes de manière automatisée. Cette technologie a donné lieu au test Antibiofilmogramme®, indiquant au clinicien les antibiotiques agissant également sur la formation de biofilm microbien.

BioFilm Control, qui est agréée au titre du Crédit d’Impôt Recherche, réalise également des prestations personnalisées de R&D en microbiologie afin de répondre aux problématiques liées aux biofilms dans tous les domaines d’application.

 

 



Rappel : Matinée ADOM du 30 novembre 2023






 
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INVITATION
Jeudi 30 novembre 20‌23
09.00
Washington Plaza, Paris
Investir dans un avenir durable : responsabilité, réglementation et recherche de rendement
 
Le changement climatique accélère : sur les 46 vagues de chaleur recensées en France depuis 1947, 22 ont eu lieu depuis 2010.

Ce phénomène bouleverse les mutuelles et les compagnies d’assurance en profondeur, tant pour leur activité d’assurance proprement dite – hausse de la morbidité, de la mortalité et des dommages aux biens assurés – que pour leurs placements – exposition aux risques de transition et aux risques physiques, exigences réglementaires, etc. 

Comment ces acteurs peuvent-ils influencer cette évolution ? Quelles stratégies mettre en place pour les placements, dans un contexte de taux élevés et d’incertitudes économiques et géopolitiques ?

Afin de dresser un état des lieux du marché et de la réglementation, et de vous apporter des clés de lecture pertinentes, nous avons le plaisir de vous convier à une conférence au Washington Plaza, le jeudi 30 novembre 2023. 
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Programme
0‌9:‌00 — Café d'accueil

09:30 — 
Début de la conférence
La durabilité en 2023, entre obligations réglementaires et engagement sociétal – Marie Niemczyk et Fabrice Sauzeau
Mise en pratique : investissements responsables dans un contexte économique changeant – Danièle Barthélemy et Camille Soufflet

12:30 — 
Cocktail déjeunatoire

Veuillez confirmer votre présence avant le vendredi 24 novembre.
Pour tout complément d’information, merci de contacter inscriptions@candriam.com.

Nos experts
Speaker
Fabrice
Sauzeau
Deputy Head of Pension & Insurance Relations
Speaker
Danièle Barthélemy
Global Head of Institutional Portfolio Management
Speaker
Marie
Niemczyk
Head of ESG - CPM
Speaker
Camille
Soufflet
Gérant mandats et investissements Neuflize Vie
Washington Plaza
29 rue de Berri, 75008 Paris
Plan
Jeudi 30 novembre 2023
09:00
Ajouter au calendrier
Sonia Aloui-Majri
Directeur Commercial - France & Monaco
T 00 33 1 53 93 40 94
M +33 6 73 66 36 33
sonia.aloui@candriam.com
Plus d'informations sur www.candriam.com
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lundi 30 octobre 2023

🟥 Interview exclusive de Olivier Falorni*, député et Président du groupe d’études parlementaires sur la fin de vie

       🎬 Cliptiktok

👉 Monsieur le Député, depuis votre élection en 2012 vous avez engagé un combat sur la fin de vie afin que chaque être humain ait le choix de mourir dans la dignité. Vous avez mobilisé votre équipe afin de bien recenser les choix des français tout en respectant les professionnels de santé. C’était l’engagement N° 20 du candidat François Hollande. Quel est le motif personnel de votre engagement sur ce thème ?

Mon engagement, c’est le fruit de convictions qui se confrontent au réel. En l’occurrence, mes convictions ont été confortées (hélas) par la réalité de la fin de vie en France. Je vais vous citer un exemple marquant à mes yeux, parmi tant d’autres.
En avril 2005, Paulette Guinchard, qui fut secrétaire d’État chargée des personnes âgées, que j’ai bien connu au Parti socialiste et avec qui nous avions des désaccords sur le sujet, signait une tribune dans le Monde pour défendre le choix de la France d’écarter la légalisation de l’aide active à mourir.
Le 4 mars 2021, quelques jours avant que je ne défende ma proposition de loi sur la fin de vie dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, elle décidait de mettre fin à ses jours en recourant au suicide assisté. Elle était atteinte d’une maladie neurodégénérative. Sa maladie et ses souffrances l’on amenées à prendre une décision qu’elle n’aurait sans doute pas imaginée prendre quelques années plus tôt. J’avais beaucoup d’estime et d’amitié pour Paulette Guinchard et son choix, qu’elle a souhaité que l’on connaisse pour faire bouger les choses, a confirmé à mes yeux la nécessité de faire évoluer la loi.
J’ai reçu tant de témoignages comme le sien ces dernières années, connu tant de parcours douloureux, qu’il me semble maintenant nécessaire que soit enfin reconnu le droit à une aide active à mourir pour toute personne capable, majeure, en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable. Affection lui infligeant une souffrance physique insupportable qui ne pourrait être apaisée. Le malade exprimerait sa demande de manière libre, éclairée et réitérée.


👉Beaucoup de témoignages de personnalités sur leur choix de fin de vie, Charles Biétry, d’artistes, Françoise Hardy, Line Renaud vous soutiennent dans votre combat pour permettre de mourir dans la dignité. Avez-vous espoir d’y arriver cette année ?

Oui, l’ouverture d’un grand débat public sur la fin de vie a amené, depuis quelques années, beaucoup de personnes, connues ou inconnues, à témoigner sur le sujet et c’est très précieux. Mon amie Line Renaud est particulièrement impliquée dans cette cause et je la remercie du fond du cœur pour l’énergie et la détermination qu’elle y met. Je l’admire profondément pour son humanisme et son attention aux autres. D’autres personnalités ont aussi pris la parole, je pense ainsi au Dr Marina Carrère d’Encausse qui s’est exprimée de façon absolument remarquable sur ce sujet.
Je suis confiant, tout en restant vigilant, concernant l’avancée de ce texte qui devrait être débattu au début de l’année 2024 à l’Assemblée nationale. Et je continuerai bien sûr plus que jamais à m’y impliquer fortement.


👉 La convention citoyenne a terminé ses travaux le 2 avril 2023 et s’est déclarée très majoritairement favorable à l’ouverture d’une aide à mourir dans la dignité et à l’amélioration de l’accompagnement de la fin de vie. Quelle est votre analyse sur les travaux de cette commission et leurs conclusions ?

184 citoyens tirés au sort ont travaillé pendant 27 jours sur la fin de vie. Dans le rapport qu’ils ont rendu public, ils appellent à des « changements profonds » de la législation en vigueur. Ils ont produit un travail absolument remarquable. Ils ont dit clairement, à 76 %, qu’ils voulaient une loi sur l’aide active à mourir. C’est pour moi la lettre de mission donnée par la convention citoyenne au Parlement.


👉 Comment poser les bases délicates d’un débat ordonné, serein, et éclairé, tant les positions peuvent être éloignées entre ceux qui défendent la légalisation de l’euthanasie ou du suicide assisté, et les partisans d’une mort « naturelle » qu’ils appellent à accompagner grâce aux soins palliatifs ?

Chacun pourra choisir sa liberté ultime. Il s’agit de mettre en place cette possibilité pour celles et ceux qui le souhaitent. C’est un droit qui n’en retire aucun, à personne !  D’ailleurs, au sein de l’opinion publique, les choses sont très claires. De nombreuses études d’opinion faites depuis quelques années font état du même résultat. Plus de 3/4 des Français sont favorables à l’autorisation d’une aide active à mourir dans un cadre légal précis.


👉 Dans le cadre de la loi, quelle différence faites-vous entre sédation, euthanasie et suicide assisté ?

La sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès consiste à endormir définitivement les malades en très grande souffrance, si leur pronostic vital est engagé « à court terme » par leur maladie ou leur décision d’arrêter les traitements. Un produit est injecté en intraveineuse en combinaison avec l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation. La mort peut intervenir en quelques heures mais cela peut durer parfois plusieurs jours voire plus.
Le suicide assisté signifie que la personne elle-même accomplit le geste, en absorbant un produit létal préalablement délivré.
L’euthanasie est un acte pratiqué par un médecin, destiné à mettre fin à la vie d’une personne atteinte d’une maladie grave et incurable, à sa demande, afin de faire cesser une situation qu’elle juge insupportable.


👉 Plusieurs lois existent déjà : la loi du 9 juin 1999, « droits d’accès pour tous au soulagement de la douleur et à des soins palliatifs en fin de vie » ; La loi du 4 mars 2002 « droit au refus de traitement et droit à désigner une personne de confiance » ; La loi 2005 « Leonetti » introduit l’interdiction de l’obstination déraisonnable ; La loi 2 février 2016 « Claeys-Leonetti », les directives anticipées sont revalorisées, rôle de la personne de confiance renforcée ; possibilité pour le patient de demander l’accès à une sédation profonde et continue jusqu’au décès . Une nouvelle loi, quel intérêt et pour quoi faire ?

J’ai présidé la mission d’évaluation de la loi Claeys-Leonetti qui a rendu son rapport en avril dernier. Plusieurs constats ont été faits et de nombreuses recommandations ont été proposées. J’espère voir ces dernières reprises dans le futur projet de loi qui sera soumis au Parlement.
L’accès aux soins palliatifs demeure insatisfaisant car l’offre demeure insuffisante malgré leur développement progressif. Des disparités territoriales sont persistantes. 21 départements ne disposent toujours pas d’unités de soins palliatifs.
Les directives anticipées et la personne de confiance constituent des avancées mais leur portée est limitée dans les faits. L’enjeu est donc d’informer et de sensibiliser pour mieux faire connaître ces droits auprès de tous nos concitoyens.
Par ailleurs, si la sédation profonde et continue jusqu’au décès s’avère une évolution législative nécessaire, elle est en réalité très peu utilisée. Pourquoi ? Parce qu’il faut en clarifier les modalités d’application et accompagner au mieux les professionnels de santé dans sa mise en œuvre.


👉 Comment articuler l’existence et le développement des soins palliatifs avec votre projet de loi sur la fin de vie ?
 
Il y a beaucoup de choses à faire !
Il faut poursuivre le développement de l’offre palliative dans les établissements sanitaires et médico-sociaux ainsi qu’à domicile, afin de garantir l’accès aux soins palliatifs à tous les malades.
Nous devons aussi revoir le modèle de financement des soins palliatifs (supprimer la T2A), généraliser les formations à la fin de vie et à l’approche palliative pendant les études des professionnels de santé et pendant leur carrière, en associant cultures palliative et curative, mais aussi développer et valoriser la filière palliative comme discipline autonome (création d’un DES).
Il n’y a aucune opposition à mes yeux entre soins palliatifs et aide active à mourir. Au contraire, ils doivent s’inscrire dans un parcours d’accompagnement de fin de vie le plus adapté à la situation différente de chaque malade.

✒️ "Monsieur le député, permettez-moi de vous remercier de m’avoir consacré beaucoup de temps malgré votre activité débordante, j’espère sincèrement que vous réussirez dans votre projet de loi sur la fin de vie"  Serge Roché 

Olivier Falorni

est Député de la Charente-Maritime & Président du groupe d'études parlementaire sur la fin de vie

Contact 📧  ofalorni@assemblee-nationale.fr


Propos recueillis par Serge Roché auprès du député Olivier Falorni. 

samedi 28 octobre 2023

INTERVIEWS/PORTRAITS D'AMBASSADEURS : Armand Guy Zounguere-Sokambi ancien ambassadeur de Centrafrique


Diplomatie multilatérale … Diplomatie financière et Diplomatie environnementale  
      
COUP DE PROJECTEUR
sur la trajectoire  atypique de l'Ambassadeur Zounguere-Sokambi

Avant-Propos 

Le parcours de l’Ambassadeur Armand Guy Zounguere-Sokambi  a été dès son enfance marqué par ses rencontres avec des hommes politiques, des diplomates chevronnés et par son intérêt pour la Nature.  
Cela n’a pas été facile de lui faire accepter de répondre à nos questions sur sa personnalité et sur son parcours de diplomate, tant l’homme est discret. Un parcours de vie et un cursus universitaire où s’entremêlent stratégie et prospective ont renforcé ses prédispositions d’observateur. 
L’homme vous met à l’aise d’entrée de propos mais demeure prudent et son sens de discernement en action. Diplomate de toute instance, il demeure alerte. 
Faisant de l’industrie du savoir et des connaissances son credo et préoccupé à faire le plaidoyer pour la biodiversité en Centrafrique et en Afrique centrale. Il est cofondateur du Groupe Kara (Fonds d’investissement et Société de Conseil en Investissement) et de Kara Nature, une association constituée en laboratoire d’idées pour la sauvegarde de la chaîne de valeur des biens et services des aires protégées en Centrafrique et de la Forêt et bassin du Congo. 
Il est Grand Officier dans l’Ordre National de la Dignité centrafricaine et Commandeur dans l’Ordre de la reconnaissance Communautaire (CEMAC). 

👉 Bonjour Ambassadeur Sokambi, si vous deviez faire votre auto portrait que diriez-vous de vous ?

Je ne suis pas dépourvu de sourcils et de cils comme Monna Lisa, La Joconde pour qu’un auto portrait puisse être attrayant. Laissons Léonard de Vinci parler de son œuvre (rires). Un auto portait venant de la même personne a le risque être ostentatoire.  

✒️Mon auto portrait : 
Il est libre dans ses propos. Il déteste l’exploitation de l’ignorance du savoir et des connaissances, toujours prompt à dénoncer les abus de pouvoirs -il en a souvent payé le prix-. Il prône les valeurs humanistes et intellectuelles pour l’amélioration de l’Homme et de la société. Il s’avoue pugnace...


👉 À quelle carrière vous destiniez-vous à 20 ans ?

C’est l’âge des choix incertains, je rêvais de faire médecine tout en admirant le métier de Diplomate qu’incarnait pour moi un de mes oncles, l’Ambassadeur Simon-Pierre Kibanda. 
     
Comme beaucoup d’étudiants, j’ai travaillé pour faire face aux frais de mes études, une formation d’aide-soignant m’ayant permis de travailler de nuit à l’Hôpital de Meulan (Yvelines). Concilier études et travail n’est pas chose aisée pour satisfaire un rêve de s’inscrire en 1ère année de médecine. L’idée d’emprunter le chemin de la profession de kinésithérapeute m’a quelque peu effleuré l’esprit. 

J’obtiens mes diplômes de Licence et Maîtrise en Administration des Entreprises ; mon mémoire de fin d’étude portant sur les Perspectives de Développement économique en Pologne (L’époque de Lech Walesa). Le processus de l’adhésion de la Pologne à l’Union européenne m’incite à suivre un cursus de formation qualifiante en économie du développement ainsi approfondir mes connaissances en politique externe de l’Union européenne et sur les relations Union européenne/Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). 

Des rencontres vont dessiner ma carrière, une rencontre avec l’Association pour la Fondation France-Pologne et ensuite avec M. Ange-Félix Patassé en exil en France. La première me donnera l’opportunité de découvrir les mécanismes des décisions européennes et la complexité des relations multilatérales de la Pologne, découvrir la Pologne pour la collecte des matériaux de ma recherche et le second m’offrira l’opportunité de m’impliquer des questions du partenariat au développement ACP/Ue ; conventions de Lomé ainsi que des FED. Ceci sans le vouloir me ramènera vers un rêve caché. Être diplomate. Diplomate comme un de mes oncles, Tonton KIBANDA. 


👉 Comment s’est traduit par la suite, vos relations avec M. Ange-Félix Patassé ?

A la date des résultats des élections présidentielles en Centrafrique, par lesquelles, Ange-Félix Patassé fut élu Président de la République centrafricaine, je me trouvais en Pologne pour une mission de l’Association de la Fondation France Pologne. 

Le 4 novembre 1993, j’effectue le déplacement à Bangui et avais été reçu en audience par le Président de la République. Sous mandat de chargé de mission auprès de l’Association pour la Fondation France Pologne, je faisais périodiquement des déplacements à Bangui et traitais en informel les dossiers de coopération au développement du Fonds FED.

Je fus nommé Représentant Permanent Adjoint de la République centrafricaine auprès de la Commission européenne à l’Ambassade de Centrafrique (Belgique). 
Deux années plus tard, le Président de la République me confia la charge de représenter la République centrafricaine en qualité de chef de mission et d’Ambassadeur près du Royaume de la Belgique, du Grand-duché de Luxembourg, des Pays Bas, de la Norvège, du Danemark et l’Union européenne.

La charge de chef de mission, Ambassadeur de Centrafrique en Belgique me sera confiée durant plus d’une dizaine d’années. Cette longévité me donnera la position de Vice-Doyen du Corps Diplomatique du Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP).  


👉 A la fin de votre mission d’Ambassadeur de Centrafrique en Belgique, vous avez été nommé Ambassadeur, Représentant Permanent de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC)... 

Effectivement, le 15 janvier 2013, j’ai été nommé Ambassadeur, Représentant Permanent de la Région Afrique centrale (CEEAC) avec résidence à Bruxelles (Belgique) auprès de l’Union européenne, de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), de l’Organisation Internationale de la Francophonie et du Secrétariat général du Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Une première pour la CEEAC, c’est sans doute la traduction d’une vision multilatérale de M. Nassour Guelengdouksia Ouaïdou (Secrétaire Général de la CEEAC (2012-2013, Ancien Premier ministre du Tchad de 1997 à 1999). 


👉 Quels souvenirs conservez-vous de votre carrière de diplomate multilatéral ?

Les souvenirs... je pourrais vous en citer deux ou trois. 


Le premier est le dialogue politique entre la délégation ACP et Cuba à la Havane, conduit par la République centrafricaine assurant la présidence en exercice du Groupe des États ACP. Fidel Castro, Président de Cuba nous accorda une audience de 1h du matin à 4 heures. 
Un personnage ! De ces échanges, il vous reste des leçons d’humilité devant les grands problèmes du monde. Il fallait tenir ce défi d’organiser un dialogue politique ACP/Cuba face à la réticence du Comité des Ambassadeurs de la Commission européenne.


Le second souvenir fut la signature de l’Accord de Cotonou -Accord de Partenariats ACP-CE, le 25 juin 2000 à Cotonou (Bénin) sous la présidence en exercice de la République centrafricaine. 
Une fierté de contribuer en tant qu’Ambassadeur à la visibilité de son Pays et de voir son drapeau flotter à la Présidence du Groupe des États ACP. 

Le troisième souvenir me ramène à la présentation de mes lettres de créances à Sa Majesté, le Roi Harald V de Norvège. En pleine audience dans le salon d’apparat du Palais à Oslo, mon épouse et moi apercevons des passants traversant le jardin royal … le Souverain lut notre surprise et étonnement, il s’interrompit et me dit  « M. l’Ambassadeur, il n’y a pas de barrière autour du Palais royal. C’est un lieu public ». Quelle belle leçon du bien public commun. 


👉 Nous avons lu que vous aviez été chargé de cours à Lille 2, où 
trouviez-vous le temps pour vous consacrer à l’enseignement ? 

Après une dizaine d’années en poste en tant que Chef de mission diplomatique, mon attrait pour le savoir intellectuel me fait reprendre en parallèle le chemin de la faculté des Sciences juridiques, section Sciences Politiques (Université Lille 2 - France). 
J’ai encore à l’esprit l’interrogation du Doyen de la Faculté, « M. l’Ambassadeur, vous avez coché toutes les cases des Sciences politiques, qu’attendez-vous des cours en Sciences Po ». Je lui ai répondu que je savais jouer la musique politique mais pas lire les notes de musique en Sciences Politiques … et revenais à l’université pour apprendre à lire les notes.
Il fallait répondre aux exigences du système LMD (Licence, Master, Doctorat) pour prétendre à une inscription en année de Doctorat. Chiche !! c’est parti… je m’inscris à la faculté de Sciences Politiques à Lille 2 et obtiens mon Master 1 et 2 - spécialité Action Humanitaire et crises - et ensuite un doctorat avec comme sujet de thèse : les influences multilatérales dans le Golfe de Guinée.
Je bénéficiais de l’autorisation de Monsieur le Secrétaire Général de la CEEAC pour être chargé de cours en Master 2 à l’Université Lille 2 (France). Mes cours ont porté sur les questions de relations extérieures de l’Union européenne et de l’Architecture paix et sécurité de l’Union africaine. 
Ces mêmes thèmes m’amèneront à intervenir sur l’invitation de M. Christian Deblock, Professeur titulaire, chercheur à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), département de sciences politiques, à des conférences/causeries. 


👉 Vous reste t-il du temps pour une vie privée ?

C’est en prenant du temps pour une vie personnelle qu’on peut avoir de l’énergie pour une vie professionnelle. Le diplomate peut avoir une vie personnelle.  Les occasions sont multiples pour qu’il profite du temps pour le sport (marche, le golf), pour la culture (visites de musées, des rencontres universitaires), et pour la musique. 
Le diplomate a également le privilège et l’opportunité de voyager. C’était parfois pour moi l’occasion de voyager en famille en période de vacances scolaires, un plaisir d’embarquer les enfants avec soi.  


👉 Dans quel domaine vous êtes-vous reconverti ?  

En 2015, j’ai occupé les fonctions de Vice-Président de la Banque de Développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) et Président ad intérim après la nomination du Président Abbas Mahamat Tolli au poste de gouverneur de la BEAC (Banque des États de l’Afrique centrale).


Le 21 juin 2017 à Rabat, j’ai signé une convention avec M. Mohammed Boussaid, Ministre de l’Économie et des Finances du Royaume du Maroc pour la prise de participation du Royaume du Maroc au capital de la BDEAC. 
Le 31 décembre 2017, j’ai achevé le mandat de la République centrafricaine au poste de Vice-Président à la BDEAC.

En 2018, je suis devenu Président du Conseil d’Administration du Fonds Kara Investment Fund, Fond d’Investissement domicilié au Luxembourg (Grand-Duché) et Administrateur de Kara Capital, société de Conseil en Investissement (Belgique). 


👉 Il n’y a pas qu’une vie dans la vie… pensez-vous déjà à la prochaine étape ?

Les vies adultes d’aujourd’hui sont devenues plus longues, plus connectées et plus mobiles qu’autrefois. La plupart des adultes vivent plusieurs vies en une. Profitons-en pour partager les valeurs humanistes, le savoir et les connaissances.
L’État centrafricain a promulgué le 30 novembre 2020, la loi portant code de gestion de la faune et des aires protégées en République centrafricaine notamment la création d’une agence nationale de gestion des aires protégées. Une opportunité pour le plaidoyer de cette réappropriation par la jeune génération des savoirs et connaissances fauniques et de la biodiversité.  
Préoccupé à promouvoir la connaissance et le savoir sur les aires protégées, j’ai cofondé KARA NATURE, une association de droit centrafricain pour la réappropriation du patrimoine de la biodiversité.
La prochaine étape, c’est un défi à relever :  créer les conditions de la réappropriation culturelle des aires protégées par la jeune génération et constituer par le groupe de travail thématique des forces de propositions pour la mise en œuvre de l’Agence Nationale de Gestion des Aires Protégées. 
KARA NATURE est membre de réseau des Experts de développement des Territoires et du Tourisme en Afrique Centrale (RETAC). Une association à vocation sous régionale qui travaille dans le cadre de la valorisation des secteurs de l’économie verte en Afrique centrale 
KARA NATURE a accompagné l’association Éco-cités pour l’organisation d’un séminaire sur l’économie circulaire /Africa 21 du 24 au 27 octobre 2022 à Orléans (France) ; cela a donné l’opportunité de partage d’expériences entre les collectivités de la région Centre-Val de Loire et les institutions des secteurs public et privé d’Afrique sur le traitement, la gestion et la valorisation des déchets. Partage d’expériences entre les collectivités de la Région Centre.


👉 La situation des Parcs nationaux en Centrafrique vous préoccupe, Comment imaginez-vous les actions de l’Agence Nationale de Gestion des Faunes et Flores ? 

J’ai découvert la richesse de la faune et de la flore du parc national du Manovo-Gounda St Floris dans les années 90. Il y a de cela 2 ans, j’ai lu un rapport du Bureau régional pour l’Afrique de l’UNESCO sur les patrimoines en péril dont le parc national de Manovo du fait des braconnages. Après avoir procédé à des échanges avec une association de juristes sur le corpus juridique relatif au droit international public des faunes, des parcs nationaux et des aires protégées ainsi que pour l’intégrité territoriale de la faune et de la communauté locale, j’ai élaboré une note de cadrage sur la réappropriation des savoirs et des connaissances de la biodiversité et l’éco-tourisme en Centrafrique.
Cette note de cadrage fut envoyée aux instances dirigeantes de la COMIFAC et l’équipe du Bureau régional pour l’Afrique de l’UNESCO. Ces institutions ont été accessibles à nos suggestions. 
Depuis le réseau de réflexion s’agrandit avec d’autres associations et agences nationales des aires protégées. 
KARA NATURE est invitée par l’Agence Nationale des Aires Protégées d'Albanie du 30 octobre au 2 novembre prochain à Tirana pour des visites de sites et échanges sur d’éventuels partenariats.  

Le défi majeur de cette agence nationale serait de mener une politique de réappropriation culturelle par la population africaine de la biodiversité, de leur proximité avec la nature et la sauvegarde des droits inaliénables de la population autochtone ainsi que de la place de l’Homme dans cette politique. 
Elle devrait s’inscrire dans l’utilisation des outils et des méthodes à hautes technologies de surveillance et de suivi écologique pour les parcs nationaux.  
L’Agence Nationale de Gestion des Faunes et Flores serait également un outil de diplomatie environnementale et financière pour la République centrafricaine. 
Une réflexion prospective permettrait de tracer des pistes de formulation des propositions sur le système de gestion et de ressources financières permettant à l’Agence nationale de se doter d’un mécanisme durable d’autonomie administrative et financière. 


👉 La personne que vous êtes aujourd’hui a-t-elle réalisé ses rêves d’enfant ?

Les rêves d’enfant nous accompagnent tout au long de notre vie. Je pense qu’il me faudra plus d’une vie pour réaliser mes rêves. 
J’ai la faiblesse de croire que nous devons accompagner cette jeunesse africaine qui rêve de se réapproprier son histoire et son environnement naturel. Les politiques publiques devraient accroître les conditions d’accompagnement et de mesures incitatives pour la réalisation de ces rêves. 
J’ai sans doute eu l’opportunité de rencontrer de bonnes étoiles qui ont aidé ce parcours de vie. 
Propos recueillis par Nora Ansell-Salles  Legrand auprès  de l'Ambassadeur Armand Guy Zounguere-Sokambi 

Ndlr : le morceau  musical Sky🎶  est signé de White Corbeau qui n'est autre que le fils de l'ambassadeur.
C'EST À  LIRE 📰
Précédent paru dans la galerie de portraits  d'ambassadeurs de "Mine d'Infos" :

mercredi 25 octobre 2023

Etude : les avis salariés deviennent aussi importants que les avis clients pour déterminer le choix des consommateurs

Avant de choisir un produit ou un service, les internautes consultent de plus en plus l’avis des salariés qui travaillent pour l’entreprise concernée. Ce critère compte désormais pour 21% des critères de choix, soit autant que les avis concernant le produit ou le point de vente.


Telles sont les conclusions de l’étude que Custplace, spécialiste du recueil de l’avis de salariés et de clients, vient de mener en analysant plus d’un million de requêtes Google en France, portant sur les dix plus grandes marques de chaque secteur.