Au coeur d'une petite ville de l'état de la Virginie, le portait de familles touchées par la crise des opiacés aux Etats-Unis. Les proches des toxicomanes se lancent dans une guerre auprès des lobbies pharmaceutiques. Les policiers et médecins luttent également au quotidien contre le fléau...
MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
jeudi 17 février 2022
A voir absolument : DOPESICK
Au coeur d'une petite ville de l'état de la Virginie, le portait de familles touchées par la crise des opiacés aux Etats-Unis. Les proches des toxicomanes se lancent dans une guerre auprès des lobbies pharmaceutiques. Les policiers et médecins luttent également au quotidien contre le fléau...
INTERVIEW DU DG INPHB YAMOUSSOUKRO
Lors d'une conférence de presse à Paris le samedi 05 févrie ,dans
l'enceinte de l'Ambassade de Côte D'Ivoire en France en présence de la
conseillère Mme Coulibaly représentante de l'Ambassadeur SEM.
Maurice Bandama , M. Moussa Kader Diaby a souligné
l'objectif de la signature de conventions avec la conférence des grandes
écoles françaises dont le but est de faire de l'INPHB de
Yamoussoukro , un établissement d'excellence de standard international .
Le DG veut hisser l'Institut National de Polytechnique de
Yamoussoukro au 50 eme rang dans 2 ans ,des universités
africaines .
En marge de cette conférence de presse voici
l'interview accordée à notre rédaction:
Qu’est-ce qui a suscité cette rencontre avec la
presse.
Cette conférence de s’inscrit
dans le cadre la vision que nous avons aujourd’hui au sein de l’INPHB qui
résulte d’ailleurs de la vision du Président de la République SEM. Alassane
Ouattara qui veut que l’INPHB soit le fleuron du système d’enseignement
supérieur national et puisse être un hub scientifique et technologique en CI
mais également dans la sous-région ouest africaine. Et fort de cela, INPHB a
amorcé une série de partenariats à l’étranger depuis quelques années et ces
partenariats ont débouché sur la création de l’ESPE ( Ecole Supérieure du Pétrole de l’Energie ) grâce au leadership de plusieurs autorités ivoiriennes
dont notamment le secrétaire
général de la Présidence M. Abdoudramane
Cissé , qui a vu le jour en 2019.
Et à la suite de la découverte du gisement de pétrole dénommé « balaine »
par le groupe ENI, INPHB va étendre son offre de formations des masters
spécialisés, qui étaient organisés avec Institut Français du Pétrole et aujourd’hui on
va les étendre avec le groupe ENI, qui permettront de former des ingénieurs
qualifiés et spécialisés qui vont travailler tout de suite sur les futures
plateformes qui vont être construites par le groupe ENI. Donc des formations
capitales.
Et un autre point majeur ;
la signature des conventions d’association entre l’INPHB et l’Ecole de Ponts et
Chaussée et puis la conférence de grandes écoles. Cette conférence permet à
l’INPHB d’être éligible afin d’intégrer la conférence de grandes écoles. Cela
est possible par le biais de sa formation, de master professionnel transport et
aménagement urbain que l’INPHB décerne depuis maintenant 3 ans en collaboration
avec l’école de ponts et chausssée . Cette convention fait de l’INPHB le premier
établissement d’enseignement
supérieur étranger à être dans le process
d’accréditation pour intégrer la
conférence de grandes écoles de France .
Quelles sont les retombées de cette convention ?
Cette convention permet à
l’INPHB d’intégrer le réseau de grandes écoles qui regroupe : Ecole polytechnique, Ecole de ponts et
chaussée, HEC et INSA de Lyon en somme toutes les grandes écoles françaises, qui
sont dans ce même réseau. En fait cela permet à l’INPHB de décerner lui-même
ses propres diplômes. A partir du moment que l’INPHB, lui-même donne ses diplômes,
est reconnu comme étant membre de la conférence de grandes écoles, ce diplôme vaut
pour la France également. Donc on a un diplôme labélisé par la conférence de
grandes écoles françaises. On profite du
réseau de la conférence de grandes écoles pour décerner ces diplômes.
A la suite de la signature de cette convention, cela dénote que nos équipes doivent
se mettent aux normes et puissent répondre au cahier de charges de la
conférence de grandes écoles pour que d’ici 1 an ou 2 ans maximum que l’INPHB soit officialisé enfin comme membre de la conférence de grandes écoles françaises.
Que peut-on retenir dans votre démarche
J’ai retenu la forte attente
du public sur les diplômes intermédiaires, on forme aux diplômes ingénieurs, aux
diplômes spécialisés et il faut une offre formation pour les diplômes
intermédiaires ; des techniciens hautement qualifiés et mais également, d’étendre
la formation aux non diplômés et d’en faire des personnes qui réintègrent le
tissu économique, stratégie dans laquelle l’INPHB est déjà engagé à travers ses
objectifs en termes de responsabilités sociétales.
Le besoin de formation
pratique ; à travers l’apprentissage, l’alternance , mais aujourd’hui le
système ne nous permet pas de proposer cela aux grades licence et master mais
nous développons des offres de formations notamment les maters
spécialisés afin de mettre une dose d’alternance en collaboration la CEI ,
SODECI et d’autres grands groupes avec
lesquels nous travaillons.
La politique incitative de l’INPHB
Le premier élément incitatif ;
c’est la renommée de l’école, c’est d’abord décerner des diplômes équivalents que
ces étudiants africains iraient chercher ailleurs. Au lieu d’aller en France,
ils peuvent venir à quelques kilomètres de leurs pays, avec un coût de vie identique
à ce qu’ils vivraient chez eux et beaucoup plus faible que d’aller en France. Cela
va inciter nos frères africains à venir étudier sur nos campus.
Nos équipes vont faire une
tournée africaine pour présenter nos formations parce qu’on veut recruter. Notre objectif n’est pas à but mercantile, il
s’agit seulement d’un positionnement stratégique de l’établissement puisque les
conventions de l’UMOA nous obligent à accueillir nos frères de l’espace UMOA
dans des conditions identiques que les
nationaux , donc pas de coûts supplémentaires dans la formation. Les frais de
scolarité peuvent être différends hors UMOA. L’objectif est de repositionner
l’INPHB au cœur du système de formation au niveau international. Notre souhait c’est
de monter dans le classement des universités africaines. Car L’INPHB était classé 197ème sur 200 et puis quelques semaines
après 138ème et
notre objectif c’est d’être 100ème
et d’ici 2ans ,parmi les 50 premiers établissements africains.
Jean MOLIERE
Scanner dentaire : quelles indications ?
- Depuis combien de temps le scanner dentaire existe t-il ?
Le CBCT cone beam computed tomography existe depuis 1994
- Qui peut le prescrire le médecin traitant ou chirurgien-dentiste ?
Il peut être prescrit par les 2, de plus en plus de cabinets dentaires sont équipés de cone beam
- Quelles sont ses principales indications ?
Pour la pose d’implants pour connaître la hauteur et épaisseur d’os au niveau de la zone à implanter
Pour la pose d’implants pour connaître la position de certains éléments anatomiques comme par exemple au maxillaire les sinus
maxillaires et à la mandibule le nerf dentaire inf
Pour avulsion des dents de sagesse inférieures la position des racines par rapport au nerf dentaire inférieure
Pour diagnostiquer des fêlures ou fractures dentaires non visibles sur des radios 2D en fonction de leur localisation
Pour connaître la localisation spatiale c’est à dire dans tous les axes et le volume des granulomes
et/ou kystes au niveau des maxillaires
Pour examen des articulations temporo mandibulaires.
Pour diagnostiquer des pathologies des sinus maxillaires
Pour visualiser en 3 D l’anatomie endodontiques des dents c’est à dire le nombre position et forme des canaux on se trouve la pulpe dentaire.
📖 POUR EN SAVOIR PLUS:
Topographie volumique à faisceau conique
Justification, Optimisation & lecture
CONE BEAM COMPUTED TOMOGRAPHY
Commission des dispositifs médicaux de l' Association Dentaire Française
Nota: Retrouvez la collection des dossiers de l'ADF sur internet: www.adf.asso.fr
A lire régulièrement sur Mine d'infos désormais:
* UFSBD- Union française pour la santé bucco-dentaire.
Association pour la promotion de la santé bucco-dentaire.
mercredi 16 février 2022
La griffe de Jacques Draussin : décès de Luc Montagnier
Luc Montagnier ou la maladie du Nobel
Le Professeur Luc Montagnier, qui fut récompensé par un nombre impressionnant de prix scientifiques est mort la semaine dernière à l’âge de 89 ans.
Celui qui restera dans l’histoire comme le colauréat du prix Nobel de Médecine en 2008, découvreur avec son équipe de l’Institut Pasteur du virus du Sida en 1983, développait depuis le début des années 2010 des théories pour le moins controversées. Malgré son glorieux passé, cela lui avait valu d’être renié par l’Institut où il avait passé 30 ans de sa vie, évincé de l’Académie de Médecine, condamné par l’Ordre des médecins.
Il est vrai qu’il était devenu difficile pour les partisans de la rigueur scientifique de défendre celui qui prétendait, entre autres et avec la même incongruité, traiter l’autisme à l’aide d’antibiotiques, conseiller au Pape de traiter son Parkinson avec du jus de papaye fermenté ou attribuer à la vaccination des risques d’effets secondaires en pagaille.
Si la vieillesse est un naufrage, alors, celle du Professeur Luc Montagnier aura été une catastrophe maritime.
Peut-on l’expliquer seulement par l’addition des années ? Ses positions totalement irrationnelles, compte tenu de ses succès passés dans la recherche, relèveraient en fait du syndrome que l’oncologue américain David Gorski a nommé « la maladie du Nobel ».
Cet étrange syndrome frapperait, comme son nom l’indique, certains anciens lauréats du prix, de préférence dans les domaines de la médecine, de la chimie ou de la physique. Ainsi,
Linus Pauling, prix Nobel de chimie en 1954 et de la paix en 1962 qui, en 1970, affirmait avoir démontré l’efficacité de la vitamine C dans le traitement de certains cancers.
Et le phénomène de la maladie du Nobel ne date pas d’hier puisqu’elle semble avoir également frappé une autre de nos gloires nationales, Pierre Curie, nobélisé en 1903 pour ses travaux sur la radioactivité et curieusement devenu un chantre de la parapsychologie. Un travers dans lequel ne tombera pas sa colauréate de femme,
Marie, qui obtiendra, comme par ironie, un nouveau Nobel en 1911 [et qui répondait à la question : « Qu’est-ce que ça fait d’avoir épousé un génie ? » par un lapidaire : « Je ne sais pas, demandez à mon mari »].
Luc Montagnier est mort à Neuilly [pas à l’Ehpad Orpea, à l’Hôpital américain] et il nous avait tant habitués à ses calembredaines que l’annonce de son décès par le site complotiste France Soir n’a pendant deux jours pas été prise au sérieux…
Une occasion rêvée pour ses aficionados antivax de s’émouvoir du « silence des media » et de rendre ainsi un vibrant hommage à la vérité
alternative.
Jacques DRAUSSIN
Contact : Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-
Objectif Santé 2022...
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Tribune libre du Dr Françoise Pariente Ichou sur l'AVC
Premier volet: PRÉVENTION et MISE en œuvre RAPIDE des SOINS les 2 clés pour tirer le CÔTÉ PILE.
Les lecteurs de MINE D’INFOS ont découvert récemment (2ème article le plus lu de la semaine-Dimanche 16 janvier), la femme de passion, engagée, la femme médecin, microbiologie qui se bat au quotidien pour la GREGORY PARIENTE FOUNDATION et pour que les ADOLESCENTS ASTHMATIQUES vivent mieux leur maladie
MAIS CETTE SEMAINE, face à vous, la femme de passion qui se
bat pour TOUTES LES FEMMES et faire mieux connaître 3 petites lettres AVC qui
tuent au point d’être la PREMIÈRE CAUSE de MORTALITÉ de la FEMME en FRANCE, la
première cause de HANDICAP ACQUIS et la deuxième cause de DÉMENCE
Le saviez-vous ?
AVC c’est l’Accident Vasculaire Cérébral mais c’est aussi
Agir Vite pour le Cerveau
Oui ! Le temps est compté avec un AVC. C’est l’urgence parmi
les urgences de Santé Publique. Il faut permettre aux secours d’atteindre une
unité neuro-vasculaire ( UNV) aussi vite que possible.
L’AVC, c’est un nouveau patient atteint toutes les 4 MINUTES
en France.
Pour un patient atteint, c’est 4 MILLIONS de neurones
détruits à chaque seconde perdue.
Et l’AVC ce n’est pas une fatalité.
Si nos politiques parlent plus et mieux en France de
PRÉVENTION dans le prochain quinquennat on peut gagner des vies dans de très
nombreuses maladies.
Aujourd’hui, je me bats pour que chacun apprenne par cœur
ces 3 questions simples à poser à une personne pour suspecter un AVC
⁃
Voulez- vous me sourire ?
⁃
Pouvez-vous relever les deux bras ?
⁃
Demandez de répéter « Il fait beau
aujourd’hui ».
Si à une de ces trois questions, une réaction vous paraît incorrect
ou bizarre parce la personne a un sourire avec une asymétrie du visage ou
n’arrive pas à lever les deux bras à la même hauteur ou à du mal à parler,
URGENCE, URGENCE !
Appelez le 15 ( Le SAMU) en France ou le 112 en Europe,
c’est peut-être un AVC et il faut permettre aux secours d’Agir Vite pour le
Cerveau .
J’ai eu cette chance, j’ai fait un AVC sévère à l’âge de 50
ans. L’AVC n’est pas qu’une maladie des
sujets âgés. 25% des patients atteints ont moins de 65 ans.
Parmi les AVC, 80 % sont ischémiques : une artère se bouche,
le plus généralement chez des sujets qui ont des facteurs de risque cardio-vasculaire.
On parle d’artériosclérose et subitement la circulation sanguine diminue voire
s’arrête (les autres causes d’AVC sont d’origine hémorragique, un vaisseau
sanguin se rompt dans le cerveau)
Les règles de prévention en 10 points, chacun peut mieux
faire (facteurs modifiables)
- Contrôler la tension
- Perdre du poids si nécessaire
- Faire de l’activité physique
- Réduire et mieux : stopper de fumer
- Lutter contre l’obésité abdominale
- Équilibrer son alimentation
- Réduire la quantité d’alcool
- Contrôler diabète, lipides, cholestérol
- Contrôler le stress
- Connaître la fibrillation Auriculaire (voir son
cardiologue)
Mon AVC est le plus fréquent chez le sujet jeune, 40 à 45
ans en moyenne. Il est dû à une « dissection carotidienne »,, une
déchirure d’une artère principale, la carotide et un caillot de sang ( la
bulle, comme je l’appelle) remonte peu à peu dans un faux chenal qui se
constitue dans cette artère du cou jusqu’au cerveau et quand il le touche c’est
une paralysie de toute la moitié du corps, une HÉMIPLÉGIE massive et brutale.
Une bouche qui tombe en plus de la voix perdue et pour moi, la paupière d’un
œil qui est tombée (un CLAUDE BERNARD HORNER)
« Je vis avec un trou dans le cerveau » et je vis
bien avec la passion en moi. Ce trou, ce sont tous ces neurones qui se sont
détruits en trois heures mais grâce à Gregory, (un jeune asthmatique, mon
neveu, MON SAUVEUR (chaque lecteur connaît aujourd’hui la Gregory Pariente
Foundation, gpfd.fr) je suis en vie mais
lui n’est plus avec nous, sa famille les PARIENTE. Il est décédé d’une crise
d’asthme aiguë grave (AAG). Gregory n’est pas le seul, Un ADOLESCENT décède en
France toutes les 3 à 4 semaines en FRANCE d’ASTHME
Alors Oui, je vis avec une double passion et une certitude :
grâce à la PRÉVENTION, on sauve des vies.
Mesdames et Messieurs qui voulaient être Président de la
République Française, nous vous attendons tous aussi sur le sujet de la
PREVENTION très insuffisamment considérée ; Le CURATIF c’est bien, la
PRÉVENTION en plus, c’est mieux.
Ma passion je l’exprime par la poésie. On peut apprendre et
comprendre un problème de Santé avec quelques mots en vers et rythmés.
Maintenant que vous connaissez ces 3 lettres AVC, je termine
par « mon histoire » en poésie
La bulle a éclaté
Flocon de temps
Tel un flocon de neige
Tu m'as pris au piège
Me glaçant en un instant
Je t'ai à peine vu
Que déjà tu as disparu
Sans me donner de choix
En me laissant sans voix
Bulle de temps
Qui m'éclate en pleine figure
Comme un oiseau de mauvaise augûre
Tu as fixé le moment
Côté pile, temps de vivre
Côté face, temps de mourir
Tu es tombé sur la tranche
Moi, le côté pile. J'ai saisi ma chance
A paraître prochainement:
Deuxième Volet: L’ AVC n’est pas une FATALITÉ
Même si La VIE POST AVC est difficile, à chacun de mettre la chance de son côté en ayant joué le CÔTÉ PILE
Le Docteur Françoise Pariente Ichou est née à Paris en 1956
Elle est médecin, microbiologiste, diplômée de lInstitu Pasteur et du MBA d’HEC
Elle se consacre dorénavant à apporter son expertise médicale à la Gregory Pariente Foundation ( Fondation / Association familiale dédiée à l’Asthme de l’Adolescent et à la réalisation d’articles « grand public » sur les accidents Vasculaires Cérébraux ( AVC), à sa famille, a l’écriture de romans et de poèmes
Déjà parus aux éditions Atlantica-Séguier:
JE VIS AVEC UN TROU DANS LE CERVEAU - Témoigne sur l’AVC
POEMES- recueil de poèmes
Déjà paru ÉDITIONS SOCIÉTÉ Des Écrivains
- Gregory au Sourire d’un ange- Un enfant asthmatique - Ouvrage dédié à la GPFD
- Envolées Poétiques- recueil de poèmes et photos pour Gregory
- Poèmes à quatre mains
- Images intérieures - poèmes illustrés - peintures
accompagnées
mardi 15 février 2022
Une femme une voix...
- Bonjour Marie-Line, pourriez-vous nous brosser en quelques lignes votre portrait ?
Je m’appelle Marie linpp Prosper, j’ai 57 ans, je suis née à Paris, originaire des Antilles , la Martinique, j’ai fait toute ma scolarité à Paris, je travaille à la DGFIP , j’ai été détachée pendant plus de 10 ans à la MAI, puis Mgefi, et j’ai une passion dans la vie, la musique et le chant chorale
- Comment le chant est-il arrivé dans votre vie
?
Autant que je m’en souvienne, j’ai toujours aimé la musique, et plus particulièrement la musique classique, j’étais très intriguée par les voix graves ou aiguës, qui arrivaient à former un ensemble harmonieux, nous avions beaucoup de disques classiques à la maison entre autre, mais j’écoutais toutes sortes de musiques, variétés, jazz, airs anciens, j’étais musique...
Avril 2005
Je me rappelle que toute petite, je devais avoir 7 ou 8 ans ma première représentation sur scène était lors d’un spectacle musical pour enfant, le chef je m’en rappelle s’appelait Monsieur GOUDOUMINE, mes soeurs et moi participions toutes les trois au spectacle, c'était une histoire de chevaliers, de dragons et princesses, troubadours et lutins ect… c’était très coloré, mais pour ma mère le chant ne devait être qu’un passe temps.
Je réaliserais à 22 ans mon rêve, chanter de la musique classique dans une chorale…
- Quel est votre parcours dans le monde musical
?
C’est en 1995, qu’à la lecture d’un prospectus déposé sur des pares brises de voiture, que j'intègre l’école de choeur et d’orchestre de Paris XIII de Pierre Molina, ( je répétais dans une école métro glacière…).
Un choeur gigantesque rassemblant plus de 700 choristes amateurs, avec 3 niveaux débutants, élémentaires, confirmés, qui afin d’optimiser la qualité vocale, donnait des cours de chant et de solfège, la méthode s'avérait efficace puisque de débutante j'intégrais le choeur des confirmés, Mozart, Verdi, Brahms, Faure, Haendel ou Cherubini, Bach, Connesson, et tant d’autres ont régaler mes cordes vocales, sauf pour la 9ème de Beethoven, un tue soprano que je suis, des oeuvres magnifiques du baroque, classique au contemporain, je chantais sur des grandes scènes comme Mogador, Palais des congrès, mais le nombre ne fait pas toujours l’émotion , c’est ainsi que je suis partie avec des amies choristes, pour un choeur à taille humaine, (50 à 60 choristes amateurs), le Choeur symphonique de Paris, et puis une énième audition m'a permis d'intégrer le Choeur de l’orchestre Colonne, au Conservatoire national de Paris, toujours en amateur avec un chef merveilleux Patrick Marco, tout allait crescendo et pourtant…..
Le chef de choeur Patrick Marco
Le chef de choeur Jean-Claude Casadesus
Oui , j’ai fait de belles rencontres avec des chefs de renom
dans toutes les plus belles salles de Paris et dans quelques provinces .
- Quels
sont vos plus beaux souvenirs ?
Que dire, je ne pensais pas que mon parcours dans le monde lyrique allait m’amener à participer à des spectacles extraordinaires en tant que choriste amatrice:
- 1998 avec 300 choristes des choeurs Molina, nous
partageons la scène au stade France avec …,
Johnny hallyday, lors de l’annonce de la nouvelle par notre chef de
choeur, on a cru à une blague, et lorsque nous avons eu l”équipe
d'organisation, le choc, sans être une fan, j’ai vécu un moment d’exception.
- 2004 ,restant dans mon registre de prédilection, 8
représentations à Bercy des contes d’hoffmann avec des solistes de renoms,
comme Patricia PETITBON ,avec l’orchestre de Paris dirigé par Jean claude
Casadesus, mise en scène Jérôme SAVARY., les costumes, les décors, tout était
grandiose.
- en 2004, mon choeur partager la piste du Cirque
Alexis GRUSS, vivre en osmose avec les chevaux, pour une série de
représentations de l’opéra de Mozart, La flûte enchantée , magique.
- il y aurait tant d’autres souvenirs à vous raconter,
mais je n’écris pas un livre...ah quand même les ciné concerts des seigneurs des
anneaux.
et oui j’ai touché à tout….
Mes concerts "coup de coeur" :
J’ ai aussi organisé avec des amis choristes des minis concerts dans des maisons de retraite, et des hôpitaux (services des enfa nts malades ou enfants autistes).
Notre plus grande joie à l'époque :
monter des spectacles chantés avec des chansons appropriées à chaque publics, du classique, à Bobby Lapointe en passant par Disney... de purs moments de bonheur que de voir notre public reprendre les chansons avec nous, et surtout de lire le bonheur dans leurs yeux!
Je peux vous dire que ces minis concerts m'ont laissés des souvenirs à la hauteur de bien des concerts dans de grandes salles prestigieuses.
C'est aussi cela pour moi l’amour du chant et du partage.
- Comment
vous est venue l’idée de faire “chanter” vos collègues ENFIP/MGEFI ?
et non l ‘idée ne vient pas de moi, enfin pas en ce qui concerne pour l'ENFIP, l’association culturel de l'école , voulait créer une section chant et fit appel à une professionnelle du genre, mais le programme proposé ne plaisait pas aux élèves (chants grégoriens) ups ça n’a pas marché, et là, la responsable de l’ association des élèves me propose le poste, je n’ai pas dit oui tout de suite, chanter est une chose, mais transmettre en est une autre, et je me suis laissé convaincre et je ne l’est jamais regretté, j’ai vécu des moments merveilleux de partage avec mes élèves et d'émotion , j’en ai vu s'épanouir sans me vanter, nous étions sur un répertoire de variétés internationales, et puis lorsque j’ai intégré le siège de la MGEFI, j’ai proposé à mes collègues une séance de chant une fois par semaine, ils m’ont tous beaucoup apportés et j’en profite pour les remercier, j’ai adoré cette expérience, car la musique vous apporte les endorphines du bonheur, il m’avait donné un surnom "Happy face", bon je leur disait cela souvent. j’ai vraiment adoré ces moments.
Chorale MGEFI
- Que
vous apporte le chant ?
Quand j’échange avec d’autres chanteurs et que je leur demande pourquoi ils chantes , j’ai souvent comme réponse “parce qu'après je me sens bien” et bien voilà , le chant me détend et m’apporte la sérénité et du bien être, et je crois que faire chanter les autres m’apporte encore plus. de joie.
- Quelle est votre actualité ?
Je vis à présent en Loire Atlantique, et j’ai retrouvé un chœur, nous donnerons plusieurs concerts lors d’un festival italien qui se déroulera à Vérone.
- Des projets ?
Ah j’aimerais bien me mettre à chanter du gospel, car plus jeune, je me suis fait recaler, voix trop lyrique, drôle non!
Le chant est est une bonne façon d’oublier le quotidien, de lâcher prise et d'évacuer le stress, je le prescris à tous et à toutes sans modération, tout le monde peut chanter, moi je le pense, alors allez y ,......
dimanche 13 février 2022
Découvrez les 3 articles les plus lus cette semaine sur Mine d'Infos...
vendredi 11 février 2022
Mutuelles : Mgefi, un divorce... et un ralliement...
mutuelle rouennaise plus naturelles qu’elles n’y paraissent.
À l’aube de son tout nouveau plan stratégique « Vyv 2025 », le premier groupe mutualiste français se serait sans doute bien passé d’un tel rebondissement…
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Sur le même sujet :
http://pressentinelle2.blogspot.com/2022/02/quelle-mgefi-demain.html
Le coup de griffe de Jacques Draussin...
Lucy in the Sky with Diamonds
Alors que l’ambiance depuis le début de l’année n’est pas particulièrement planante et que l’épreuve du Dry january vient de s’achever, on apprend que des chercheurs canadiens pensent pouvoir utiliser le LSD comme médicament contre l’addiction à l’alcool.
L’étude, dont les résultats viennent d’être publiés dans le média universitaire The Conversation ayant été réalisée sur des poissons zèbres, on pourrait évidemment être tenté de croire que les scientifiques étaient eux-mêmes placés sous l’emprise de drogues psychédéliques.
Or, il n’en est rien. Il se trouve que le LSD, banni depuis les années soixante-dix du monde de la recherche y fait un retour en force. Le
Lysergsäurediethylamid chanté en 1967 par les Beatles au cœur de leur période Sergent Pepper’s lonely hearts club band, confirme des vertus thérapeutiques soigneusement masquées jusqu’ici.
Le bon docteur Hofmann qui, en 1938, avait découvert la substance dans son laboratoire de Bâle en cherchant un traitement contre la migraine, était loin de se douter de la place que prendrait plus tard le LSD dans la contre-culture américaine, la beat generation et les palais de justice.
Son potentiel en psychothérapie et en addictologie, en regard des effets hallucinatoires que ses célèbres usagers ont largement
expérimentés, pourrait cependant rester confiné dans les laboratoires. Du moins en France, où le bad trip que suffit encore à provoquer le cannabis thérapeutique chez nos ministres de l’intérieur ne laisse pas augurer d’un avenir médical radieux au LSD.
Jacques DRAUSSIN
Contact et abonnement à l'info lettre: Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-
Ado et asthmatique... la galère!
Élysée 2022 – INÉGALITÉS SOCIALES DE SANTÉ : UNE PREUVE DE PLUS...
C'est à lire : Le billet du Dr Philippe Leduc reproduit avec son aimable autorisation.
Bonne lecture & bon week-end à tous.
"La double voire la triple peine"
Une question avant tout politique qui devrait intéresser toutes les politiques publiques
Think Tank Economie Santé - Blog - Ph Leduc
jeudi 10 février 2022
Etienne Caniard côté jardin...
Chez Etienne Caniard, l'arbre cache parfois la forêt...
Bonjour Etienne Caniard, les lecteurs de "Mine d'infos" connaissent bien le militant engagé, l'homme d'action, bref l'homme public, beaucoup moins l'homme privé... et sa passion pour les bonsaïs...
- Comment est née votre passion pour les bonsaïs ?
En fait j’ai toujours été fasciné par les arbres, gamin je prélevais déja de jeunes arbres dans la forêt et essayais de les faire pousser sur le rebord de la fenêtre de ma chambre à coté de tout ce que je plantais … graines de haricots dans de la ouate, noyaux de fruits … Autant dire que cela ne ressemblait pas à grand chose et que la mortalité y était élevée, mais probablement était ce le début de ma passion pour les arbres quelle que soit leur taille. Je n’ai jamais eu la chance d’avoir un terrain pour y planter des arbres ( sinon peut être aurais je fait comme « L’homme qui plantait des arbres », ce très beau récit de Giono ) et les voir pousser. Aussi, très
naturellement je me suis contenté de petits arbres dans des boîtes jusqu’à ce que je réalise que cette imitation de la nature, cherchant à la reproduire avec les contraintes de la culture en pot était une vieille tradition chinoise, « bon-sai » pouvant être traduit littéralement par « planté dans un pot » C’est ensuite très progressivement que j’ai découvert le plaisir de marier des techniques horticoles et la recherche de l’esthétique. J’ai longtemps cultivé des bonsaïs comme Monsieur Jourdain faisait de la prose … sans le savoir!
- A quelle occasion
votre 1er bonsaï a-t-il franchi la porte de votre appartement ?
Aucune idée, les premiers étaient evidemment
le fruit de mes plant
ations, j’ai attendu longtemps avant d’avoir de « vrais » bonsaïs, des achats ou des cadeaux … parfois aussi des bonsaïs récupérés chez des amis qui ne savaient ou ne voulaient se donner la peine de s’en occuper.
- Combien en avez-vous aujourd'hui ?
Une cinquantaine peuvent être considérés comme des bonsaïs, suffisamment anciens avec une mise en forme bien démarrée, certains ayant plusieurs dizaines d’années, un ou deux probablement plus âgés que moi, c'est dire!
Mais si j'y ajoutent tous les plants qui ont entre 1 et 10 ans, prélevés dans la nature ou issus de graines que j’ai moi même semées. Il y en a peut être entre 150 et 300 … beaucoup ne survivront pas très longtemps mais peut être faudrait-il que j’arrête de les multiplier … je ne m’y suis pas encore résolu
- Que vous apporte cette passion ?
D’abord le plaisir de tailler un bonsaï, d’essayer de se projeter dans le futur en imaginant quelles branches doivent être préservées, lesquelles doivent être enlevées ou raccourcies. C’est une occupation qui permet de faire le vide, d’oublier nos préoccupations, nos soucis nos problèmes. Ensuite le plaisir purement esthétique de regarder un bonsaï
qui a trouvé un équilibre, une silhouette élégante, le pot qui lui convient. Et peut être aussi une dimension plus « intellectuelle » celle de la perception du temps. Qui n’a jamais imaginé devant un arbre multicentenaire celles et ceux qui l’ont vu jeune, les générations qui se sont succédées à l’ombre de ce témoin. C’est encore plus fascinant pour un bonsaï parce que si un arbre peut traverser les siècles sans intervention humaine un bonsaï a besoin de soins constants et c’est extraordinaire de penser à la transmission opérée sur plusieurs générations pour pouvoir admirer aujourd’hui des bonsaïs de 2 ou 300 ans.
C’est une belle leçon qui nous rappelle que nous ne sommes que de passage … en l’occurrence un passage plus rapide que des plantes en pot!!
- Quelle part occupe t-elle dans votre vie ?
C’est une vraie passion mais qui n’est pas dévorante. Je passe du temps à m’occuper de mes bonsaïs mais beaucoup moins que ce que l’on pense tout simplement parce que je ne suis qu’un modeste amateur. Ce qui est important c’est de les regarder, de les connaître pour deviner un défaut d’arrosage, l’apparition d’un parasite parce que leur mode de culture les rend evidemment plus rapidement vulnérables.
C’est la seule contrainte … qui
n’en est pas une lorsque l’on prend plaisir à passer les voir en rentrant du travail … c’est comme un jardin un très bon sas entre deux dimensions de nos vies.
- Vous devez vivre dans une forêt miniature... Comment gérez-vous l'espace ... d'ailleurs qui habite chez qui ? eux ou vous ?
Détrompez vous il n’y a qu’un seule bonsaï dans mon appartement. J’ai la chance d’avoir toujours eu, depuis que je suis parti de chez mes parents, un balcon, plus récemment une petite terrasse et maintenant un petit jardin. Il faut bien comprendre que les arbres vivent rarement en appartement et tous ou presque supportent des températures hivernales, du moins à Paris, dés lors que leurs racines sont protégées.
Seules les espèces tropicales ne supportent pas l’hiver dehors mais pour ma part … sauf une exception sur laquelle je reviendrai, j’ai toujours préféré les arbres qui peuvent rester dehors, les ormes de chine, les charmes, les ginkgos, les érables, les genévriers, j’ai même un tilleul offert par un ami proche qui est décédé en début d’année dernière et avec qui nous partagions cette passion … un exemple de la transmission dont je parlais au début de notre entretien.
Évidemment le nombre de bonsaïs a varié selon la taille des balcons … et aujourd’hui ils peuvent s’étendre dans le jardin … ce qui explique leur nombre
- Votre femme partage t-elle votre passion et a-t-elle le droit de toucher aux bonsaïs ?
Elle est sensible à l’esthétique des bonsaïs mais ne s’en occupe pas vraiment … la question est évidemment posée de savoir si cela vient de moi, en clair si je délègue facilement cette responsabilité ou si j’ai du mal à faire confiance!! Un début de réponse quand même, mon petit fils qui va avoir 7 ans cet été adore les bonsaïs et les taille avec une telle application et un tel soin que je lui fait totalement confiance … il a aussi commencé à semer des graines pour ses futurs bonsaïs!!
- Il y a t-il de la place pour d'autres plantes dans votre appartement ?
Vous avez eu la réponse il n’y a qu’un seul bonsaï très peu d'autres plantes dans l'appartement.
- Pouvez-vous nous parler du plus ancien de vos bonsaïs ?
Celui que j’ai depuis le plus longtemps ou le plus vieux? J’ai un bonsaï qui a probablement connu la fin du 19ème ou au moins le début du 20eme siècle que j’ai acheté il y a quelques années, beaucoup ont quelques dizaines d’années, souvent des cadeaux, quelques uns moins vieux, entre vingt et trente ans que j’ai fait moi même. Mais chacun a une histoire comme ce petit cèdre qui a une dizaine d’années et qui vient du Liban. J’y étais avec Thierry Beaudet et nous avons eu la chance de monter dans la réserve naturelle du Chouf où nous avons eu l'autorisation de prélever deux minuscules plantuel es sous le cèdre planté par Lamartine en 1833... voilà ce qu'il est devenu aujourd'hui :
- Comment va le bonsaï offert par les équipes de la Mutualité pour votre départ ?
C’est celui qui est dans notre appartement puisque c’est un ficus refusa qui ne supporterait pas de passer l’hiver dehors … il va bien comme on peut le constater.
- Quel bonsaï
représente le Graal pour vous ?
Il existe des bonsaïs fantastiques d’une beauté extraordinaire … mais rien à voir avec les miens la différence est peut être encore plus grande que si je comparais mon tennis à celui de Federer ou de Nadal.
Ce sont de bonsaïs qui exigent des soins constants, une attention continue c'est un vrai travail de professionnel...
Comme ces photos en témoignent:
- Quels conseils donneriez-vous aux lecteurs tentés par l'achat d'un bonsaï ?
De ne pas hésiter mais en commençant modestement avec des espèces plutôt résistantes comme les ormes de Chine qui ont en outre naturellement des feuilles de petite taille ce qui les rend plus élégants. Penser à les arroser, les laisser dehors ou sur un balcon, ne plus les bouger lorsqu’ils ont trouvé l’endroit où ils se plaisent en terme d’exposition, d’ombre, de vent … et à m’envoyer rapidement une photo s’ils ont l’impression qu’il ne va pas bien!!!
Comme Georges Brassens, Étienne CANIARD, vit heureux près de son arbre...
ou plutôt de ses bonsaïs!
https://vm.tiktok.com/ZML24AxC7/
Merci à lui d'avoir accepté de lever le voile sur une partie plus personnelle de sa vie.
📧: pour tout conseil sur l'entretien de votre bonsaï, envoyez un mail à Etienne Caniard, sans oublier de joindre une photo :
e.caniard@wanadoo.fr