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MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
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Paris, le 6 décembre 2019
Communiqué de presse
Santé mentale, psychiatrie et pédopsychiatrie : Agnès BUZYN annonce les résultats de deux appels à projets nationaux pour l’accompagnement et le soutien de l’offre en santé mentale et psychiatrie, dotés de 30 M€
S’exprimant dans le cadre du Congrès français de psychiatrie, Agnès BUZYN, ministre des Solidarités et de la Santé, a rendu public le résultat de deux appels à projets nationaux organisés dans le cadre de la feuille de route santé mentale et psychiatrie pilotée par le délégué ministériel Frank BELLIVIER.
Dotés de 30 M€, ces appels à projets viennent s’ajouter aux 80 M€ de nouveaux crédits déjà délégués début 2019 pour développer l’offre de psychiatrie dans les territoires.
Ces avancées concrètes témoignent de l’engagement tenu par la Ministre de donner une forte priorité à la psychiatrie et à la pédopsychiatrie, conformément à la feuille de route et à sa traduction dans le plan Ma Santé 2022 annoncé en septembre 2018 par le Président de la République.
Le premier appel à projet, doté de 20 M€, concerne le renforcement spécifique des ressources de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à la suite de la priorité fixée par Agnès BUZYN début 2019.
Il cible en priorité les départements non pourvus ou sous dotés au regard des besoins de la population, notamment en offre d’hospitalisation pour mineurs.
Les nombreux projets remontés par les ARS ont fait l’objet d’une analyse par un comité d’experts de la discipline. 35 projets ont été retenus sur un total de 92 projets remontés, ce qui témoigne du succès de l’appel à projets et de la forte mobilisation des acteurs de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent sur les territoires.
Les projets retenus viennent renforcer l’offre de pédopsychiatrie dans des territoires en grande difficulté, de la périnatalité jusqu’à la fin de l’adolescence et la transition vers l’âge adulte. Ils portent sur la création de lits d’hospitalisation dans les départements qui en sont dépourvus, de places de crise ou post-crise, d’évaluation et de prise en charge des situations urgentes, ainsi que de places d’hospitalisation de jour ou de nuit. Le renforcement de l’offre ambulatoire est largement mis en avant à travers le renforcement des CMP et le développement d’équipes mobiles.
Ainsi, l’appel à projets permet de renforcer, de manière structurante, l’offre en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent notamment dans les départements des Alpes-de-Haute-Provence, de Corrèze, de Creuse, des Côtes d’Armor, de l’Eure et de l’Indre.
Le deuxième appel à projets, doté de 10 M€, concerne le fonds d’innovation organisationnelle en psychiatrie créé en 2019.
Il vise à financer des projets innovants en psychiatrie tant dans l’organisation que dans la prise en charge, afin de répondre de manière plus efficace et complète aux besoins des patients. Une attention particulière est apportée aux projets élaborés au sein des Projets Territoriaux de Santé Mentale.
Sur la base des orientations nationales concertées avec le comité de pilotage de la psychiatrie, 42 projets (sur plus de 260 déposés auprès des ARS) ont été retenus par un jury national. Ils portent notamment sur la mise en œuvre de parcours facilité avec les acteurs de la ville et du médico-social ; la prévention et la gestion des situations de crise ; le développement de la télémédecine ; l’accès facilité des patients de psychiatrie aux soins somatiques.
Le succès de cet appel à projets et la qualité des projets remontés témoignent de la motivation et du dynamisme des équipes de psychiatrie sur les territoires, et montrent un mouvement de transformation important vers davantage d’ambulatoire, de partenariat et d’inclusion. Une large majorité de projets sont portés par des établissements publics de santé mentale, et environ 20% de porteurs sont des structures associatives ou privées.
Une deuxième vague d’appel à projet sera engagée au début de l’année 2020.
La liste complète des lauréats figure sur le site internet du Ministère des Solidarités et de la Santé.
Contact Service de presse :
sec.presse.solidarites-sante@
Voir la version en ligne
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Infolettre n° 360 mardi 3 decembre 2019 | |
Contact : Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com | |
Le sida, connais pas…Si l’on parle encore du sida à l’occasion du 1er décembre, journée mondiale qui lui est dédiée depuis 1988, force est de constater que la pandémie qui terrifiait tant alors ne fait quasiment plus peur aujourd’hui. Doit-on le regretter ? Si l’on met en perspective les dramatiques prévisions de développement de transmission du VIH au milieu des années quatre-vingt et la réalité constatée dès 1996 avec l’arrivée des trithérapies, certainement pas. De même que la mise sur le marché en 2015 d’autotests de dépistage fiables a progressivement permis de faire oublier l’obligation de passer par les Centres de dépistage anonymes et gratuits ou les laboratoires de biologie [5,8 millions de tests ont quand même été pratiqués en laboratoire l’année dernière]. Mais c’est la PrEP [Prophylaxie pré-exposition] qui aura été, toujours hélas en l’absence de vaccin, la véritable révolution dans la prévention du sida. Disponible depuis 2016 en France, non seulement le traitement est efficace dans presque 100 % des cas pour combattre les effets du virus mais il bloque également sa transmission. Aujourd’hui, une personne séropositive diagnostiquée précocement a la même espérance de vie qu’une personne séronégative. Encore faut-il connaître son statut sérologique et c’est là que le bât blesse car, chez les 18 – 24 ans, plus de la moitié des hommes et près d’un tiers des femmes n’ont jamais réalisé de test. C’est le revers de la médaille. Il y a une trentaine d’années, lorsque l’on faisait l’expérience de l’amour physique, le VIH était un enjeu majeur : une question de vie ou de mort. L’efficacité de la PrEP et son action préventive [on ne meurt plus du sida, on ne le transmet plus] ont évidemment effacé la dimension dramatique et inéluctable que revêtait la maladie. Le sida est devenu une pathologie chronique. Et une pathologie qui se chronicise est toujours une maladie qui se banalise. En l’occurrence, davantage encore aux yeux de la génération Millenials 2.0 : une vieille maladie de vieux. Jacques DRAUSSIN | |
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COMMUNIQUE DE PRESSE
Paris, le 3 décembre 2019
Les chiffres de l'accueil du jeune enfant
La Lettre de l'Onape, disponible sur www.caf.fr, livre les premières données sur l'évolution en 2018 de l'accueil des enfants de moins de 3 ans, ainsi que les données définitives 2017 sur l'offre disponible.
En 2017, les modes d'accueil proposent 58,9 places pour 100 enfants de moins de 3 ans. Cette hausse (57,7%en 2016) s'explique par une baisse des naissances plus importante que le nombre de places d'accueil créées.
En tout, 1,36 million de places sont proposées aux parents principalement par les assistants maternels et les structures d'accueil collectif*.
En 2018, l'offre d'accueil collectif* continue de progresser, avec 8 900 places supplémentaires, liées principalement au développement des micro-crèches. Le nombre d'heures facturées aux parents par enfant et par mois auprès des accueils collectifs ou individuels indique également une hausse de la durée du recours de 0,8%.
La carte des capacités d'accueil par département présentée dans La Lettre et interactive sur cafdata.fr, montre que la Bretagne et les Pays de la Loire détiennent le record des capacités d'accueils toutes supérieures à 75%, contre 10% en Guyane. En Ile-de-France, l'écart passe de
74% à Paris à 32% en Seine-Saint-Denis.
Comment les contraintes professionnelles des mères pèsent sur le choix du mode d'accueil de leur enfant ? 17,4% des mères ayant des horaires de travail plutôt souples utilisent uniquement la crèche alors que 10,7% de celles qui ont des contraintes horaires plus rigides y ont recours comme mode de garde exclusif.
*Depuis plus de 10 ans, le rapport annuel de l'Onape publie l'état et l'évolution de l'accueil du jeune enfant en France. La Lettre de l'Onape a pour but de compléter cette publication en mettant en exergue à la rentrée de chaque année des données stratégiques issues du rapport, fournir des données provisoires et informer des travaux en cours.
** crèches, micro-crèches, crèches familiales et parentales
Paris, le 2 décembre 2019
PLF pour 2020 : le Sénat a adopté sans modification les crédits de la mission « Défense »
Lundi 2 décembre 2019, dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances (PLF) pour 2020, le Sénat a adopté sans modification les crédits de la mission « Défense », ainsi que l’article 75 ter rattaché.
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Pour plus de détails, consulter :
· le suivi détaillé sur l’Espace presse ;
· le calendrier de la discussion budgétaire au Sénat ;
· les comptes rendus (analytique et intégral) et la vidéo des débats en séance publique ;
· le rapport budgétaire de M. Dominique de LEGGE (Les Républicains – Ille-et-Vilaine), fait au nom de la commission des finances ;
· l’avis « Environnement et prospective de la politique de défense » de MM. Pascal ALLIZARD (Les Républicains – Calvados) et Michel BOUTANT (Socialiste et républicain – Charente), fait au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées ;
· l’avis « Préparation et emploi des forces » de M. Jean-Marie BOCKEL (Union Centriste – Haut-Rhin) et Mme Christine PRUNAUD (CRCE – Côtes-d’Armor), fait au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées ;
· l’avis « Soutien de la politique de la défense » de MM. Joël GUERRIAU (Les Indépendants - République et Territoires – Loire-Atlantique) et Gilbert ROGER (Socialiste et républicain – Seine-Saint-Denis), fait au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées ;
· l’avis de M. Cédric PERRIN (Les Républicains – Territoire de Belfort) et Mme Hélène CONWAY-MOURET (Socialiste et républicain – Sénateur représentant les Français établis hors de France), fait au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées.
Contact presse :
Clothilde Labatie
01 42 34 25 38 – presse@senat.fr
Paris, le 26 novembre 2019
PLF pour 2020 : le Sénat a adopté avec modifications la première partie
Mardi 26 novembre 2019, le Sénat a adopté, par 195 voix pour et 19 voix contre (voir les résultats du scrutin public), la première partie du projet de loi de finances pour 2020.
Au cours de l’examen des articles de la première partie, le Sénat y a apporté des modifications :
en faveur du pouvoir d’achat des ménages · le relèvement du quotient familial de 1 567 € à 1 750 € par demi-part pour l’impôt sur le revenu 2020. Cette mesure devrait bénéficier à 1,4 millions de ménages avec enfants (amt I-56 – art. 2) ; · l’augmentation de 31 865 € à 70 000 € du montant de l’abattement fiscal sur la part des donations aux petits-enfants. Cette mesure vise à encourager la circulation anticipée du patrimoine vers les jeunes générations (amt I-61 – art. add. après art. 2 nonies) ;
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| en faveur des entreprises
en matière de fiscalité énergétique · l’élargissement aux propriétaires bailleurs du bénéfice du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) (amt I-64 – art. 4) ; · l’inclusion dans le champ du CITE des dépenses dites de « rénovation globale » (bouquet de travaux) réalisées en 2020 pour une maison individuelle par les ménages des neuvième et dixième déciles (amt I-65 et I-172 – art. 4) ; · l’augmentation des montants pouvant être déduits par les entreprises de l’impôt qu’elles acquittent au titre de l’amortissement de leurs véhicules à faibles et très faibles émissions (amt I-174 – art. 18) ; · la création d’un mécanisme de suramortissement fiscal pour les investissements réalisés par les compagnies aériennes désireuses de s’engager dans la transition énergétique de leur flotte (amt I-502 – art. 20) ;
en matière de logement
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en faveur du patrimoine · l’exonération pour le loto du patrimoine des contributions et prélèvements sur le produit brut des jeux dans le cadre des jeux de loterie (amt I-1224 – art. add. après art. 6 quinquies),
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en matière de fiscalité locale
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en faveur d’une fiscalité plus efficace
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Le Sénat poursuivra l’examen du projet de loi de finances pour 2020, avec la seconde partie consacrée aux crédits des missions, du 27 novembre au 10 décembre 2019.
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Pour plus de détails, consulter :
· le suivi détaillé sur l’Espace presse ;
· le calendrier de la discussion budgétaire au Sénat ;
· les comptes rendus (analytique et intégral) et la vidéo des débats en séance publique ;
· le rapport général de M. Albéric DE MONTGOLFIER (Les Républicains – Eure-et-Loir), rapporteur général, fait au nom de la commission des finances :
o Tome I : Le budget de 2020 et son contexte économique et financier ;
o Tome II, fascicule 1, volume 1 : Les conditions générales de l'équilibre financier (article liminaire et première partie de la loi de finances) ;
o Tome II, fascicule 1, volume 2 : Les conditions générales de l'équilibre financier (article liminaire et première partie de la loi de finances) ;
o Tome II, fascicule 2 : Affaires européennes ;
· les amendements du rapporteur général sur la première partie du projet de loi de finances, adoptés par la commission des finances ;
· rapport budgétaire par commission et par thème.
Contact presse :
Clothilde Labatie
01 42 34 25 38 – presse@senat.fr