Nora ANSELL-SALLES

mardi 26 mars 2019

Vous habitez dans le 17ème arrondissement de Paris: ceci vous intéresse



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Chers amis,

Alors que les manifestations du samedi 16 mars ont une fois encore été émaillées de violences inouïes et de dégradations choquantes dans le 17e arrondissement notamment, j'ai demandé la création d'une commission d'enquête parlementaire permettant de faire toute la lumière sur les dispositifs de maintien de l'ordre instaurés à Paris depuis le début du mouvement des "Gilets Jaunes". Une demande relayée par Brigitte Kuster à l'Assemblée Nationale ainsi que par Catherine Dumas au Sénat.

Présent dans les rues du 17e arrondissement samedi dernier, j'ai pu constater une communication défaillante entre la cellule de crise de la Préfecture et celle de l'Hôtel de Ville lors de ma visite aux forces de l'ordre en début d'après-midi, c'est pourquoi je plaide pour la création d'une cellule de crise unique réunissant la Préfecture de Police et la Mairie de Parismettant ainsi fin au cloisonnement qui contrevient à la bonne diffusion d'informations essentielles pour les forces de l'ordre.

L'anticipation de tels événements nécessite un travail collectif en amont mais également une coordination renforcée entre les services municipaux et préfectoraux pendant les manifestations.
 
Geoffroy BOULARD
Maire du 17e arrondissement
Conseiller métropolitain
Secrétaire départemental Les Républicains de Paris

Très instructive visite avec Catherine Dumas et Jean-Francois Remond de la centrale de production de froid urbain Climespace située Place du Canada dans le 8e arrondissement.


Bravo aux lauréats du concours photo Instagram réservé aux nouveaux habitants.
Merci de contribuer à faire du 17e le plus bel arrondissement de Paris.


Aux cotés des agents au lendemain des violences en marge de l'acte 18 de la manifestation des gilets jaunes pour les remercier et faire le bilan des dégâts matériels (abribus, kiosques, banques...)


Avec mes adjoints Philippe Guerre, Hubert de Segonzac et Bertrand Lavaud pour rendre visite à un commerçant durement impacté par les manifestations du mouvement des gilets jaunes.

Mobilisés avec Agnès Toury aux cotés des habitants et riverains du 230 rue de Courcelles contre le projet de la Maire de Paris d'abattre des arbres pour créer un immeuble d'habitation dans une zone déjà densément peuplée


Troisième soirée Grand Débat national organisée par la Mairie du 17e à l'école Bessières avec des habitants venus nombreux pour présenter leurs propositions.


La sécurité des écoliers aux abords des établissements scolaires est prioritaire ! Pose pendant les vacances de ralentisseurs devant les écoles maternelles et élémentaires rue Ampère.


Visite avec Brigitte Kuster, Jean-Francois Remond et le services espaces verts pour constater les résultats des actions de la brigade citoyenne : dépôt de glace carbonique, pose d'un maillage d'acier comme observé à New-York.


Invité de France Bleu Paris le 22 mars
Ecouter le replayInvité du JT de France 3 IDF le 17 mars
Voir le replay

Les Républicains de Paris réunis autour de notre trio de tête pour les élections européennes :
Francois-Xavier Bellamy, Agnès Evren et Arnaud Danjean et le président du parti Laurent Wauquiez
Merci aux plus de 500 adhérents venus échanger sur notre vision de l'Europe.



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Santé à domicile : les prestataires prêts à se mobiliser...



COMMUNIQUE DE PRESSE


Santé à domicile:

Lesprestataires de santé à domicile se mobiliseront lemardi 16 avril 2019

A MOINS QUE LE GOUVERNEMENT NES'OUVRE AUX NÉGOCIATIONS...

 

 
26 mars 2019 -Le lundi 18 mars dernier, le projet de loi de santé était présenté en séance publique à l'Assemblée nationale. L'ensemble des amendements déposés par les Prestataires de Santé à Domicile (PSAD), en vue de l'obtention d'un véritable statut d'acteur de santé, ont été jugés irrecevables...Parallèlement ce sont plus de 150 millions d'euros d'économies qui ont été demandées aux prestataires de santé à domicile pour l'année 2019, mettant en péril la viabilité du secteur de la santé à domicile...
Peu reconnus par les pouvoirs publics et confrontés à d'importants efforts économiques depuis ces dernières années, les prestataires de santé à domicile sont, aujourd'hui, dans l'impasse... Une première phase de mobilisation est donc prévue le mardi 16 avril 2019.
 
Un rôle non reconnu
 
Avec plus de 2 millions de patients pris en charge sur l'ensemble du territoire, les PSAD jouent un rôle central dans la coordination des soins du patient : ils restent en lien permanent avec les autres acteurs de santé etconstituent un moyen de lutter contre les déserts médicaux, grâce à la densité de leur maillage territorial (plus de 3000 agences implantées partout en France y compris dans les territoires les plus reculés). En ce sens, les prestataires sont un maillon indispensable du transfert de soins de l'hôpital vers la ville, souhaité par le gouvernement dans le cadre du plan « Ma Santé 2022 ».
 
Pour relever le défi de la modernisation de notre système de santé tout en développant le virage ambulatoire, la reconnaissance du rôle des PSAD semble pour le moinsindispensable...
 
Cette reconnaissancedevraitnotamment se traduire par la création d'un statut d'acteur de santé, à part entière pour :

leurpermettre d'être un acteur connu et identifié par les Agences Régionales de Santé afin de poursuivre efficacement le développement du virage ambulatoire


permettreaux professionnels du secteur d'accéder au Dossier Médical Partagé pour partager l'ensemble des données patients recueillies


Participer aux outils de coordination territoriale tels que les CPTS


favoriser, dans l'intérêt des patients, le développement de nouvelles prises en charge à domicile (dialyse et chimiothérapies à domicile) et ce, dans des conditions de sécurité optimales


 
C'était l'ambition portée par les amendementsproposés par la Fédération des PSAD, récemmentsoumis à l'exercice parlementaire, dans le cadre du projet de loi relatif à l'organisation et à la transformation du système de santé. L'ensemble de ces amendements ont été jugés irrecevables...

Lesprésentsamendementsvisent, dans un but de cohérence et de clarification des règles relatives aux prestataires de santé à domicile (PSAD), à adapter les dispositions de l'article L. 5232-3 du Code de la santé publique, tant à la réalité de l'activité des prestataires de santé à domicile, qu'aux évolutions législatives intervenues depuis lors. Il s'inscrit pleinement dans l'objectif du plan « Ma Santé 2022 » de développer les prises en charge à domicile nécessitant la coordination de tous les acteurs de santé intervenant auprès du patient, dans un véritable parcours de soins. (...) Il s'agit donc de les inscrire pleinement dans ce système de santé rénové.

Il vise également à instaurer une obligation de déclaration administrative de l'exercice des prestataires de santé à domicile afin de renforcer la transparence et l'encadrement de leur activité. Il vise enfin, dans un but de cohérence interne du Code de la santé publique, à faire évoluer la place des dispositions relatives aux « prestataires de santé à domicile » ainsi qu'à systématiser cette dernière dénomination.

Du fait des mêmes évolutions de l'activité des prestataires de santé à domicile, la dénomination actuelle de « prestataires de service et les distributeurs de matériels » est réductrice, ne correspond pas/plus à l'activité réelle de ces professionnels, et n'est pas utilisée en pratique. Le présent amendement vise, en conséquence, à remplacer la formule « prestataires de service et les distributeurs de matériels » par celle, utilisée en pratique, de « prestataire de santé à domicile » qui s'impose aujourd'hui à tous.


 
Un secteur en péril sur le plan économique
 
Malgré les espoirs portés par ce nouveau projet de loi de santé visant notamment à poursuivre le virage ambulatoire et le déploiement de la santé à domicile sur l'ensemble du territoire, les acteurs du domicile se trouvent mis à l'écart...
Parallèlement, le secteur doit faire face à des baisses budgétaires drastiques (plus de 150 millions d'€).
 
Pour y remédier, la Fédération des PSAD aproposé de nouveaux outils de régulationdes dépensesfondés sur la performance de leurs services[1], et favorisant aussi bien la pertinence que l'efficience des soins délivrés aux patients.
Pour garantir la viabilité de l'ensemble du secteur, les prestataires ont égalementproposé d'établir l'ensemble des négociations budgétaires sur une base triennale.
 
Malgré les solutions proposées, les prestataires de santé à domicile n'onttoujours pas été entendus par les pouvoirs publics, en particulier par le CEPS...
 
Le secteur de la santé à domicile estaujourd'hui dans l'impasse. Si aucune solution concrète n'estleur est proposée d'ici les semaines à venir, l'ensemble des professionnels se tiendront prêts à organiser une mobilisation d'envergure, le mardi 16 avril 2019.
 
Pour Charles-Henri des Villettes, Président de la Fédération des PSAD, «D'ici au 16 avril prochain,la Fédération des PSAD  se tientnéanmoins prête à dialoguer, avec l'ensemble des parties prenantes, pour poursuivre la voie d'un développement pérenne, maitrisé et dont les objectifs premiers doivent rester le maintien de la qualité de la prise en charge et l'amélioration de la qualité de vie des patients. »


Qu’est-ce qu’un prestataire de santé à domicile ?
 
Les prestataires interviennent et suivent les patients tout au long du parcours de soins, dans le cadre des principales maladies chroniques (maladies respiratoires, diabète, perte d'autonomie), de pathologies lourdes (Parkinson, immunothérapie, oncologie, maladies rares), ou encore de pertes d'autonomie liées au vieillissement ou au handicap.
Les PSAD sont en capacité de mettre en œuvre, sur prescription médicale, des traitements associant la fourniture d'un dispositif médical complexe, la prestation de services techniques et administratifs, et l'accompagnement du malade, en lien avec les professionnels de santé de ville et les établissements de santé.
Les prestations sont, dans la quasi-totalité des cas, délivrées aux patients sur prescription médicale et font l'objet d'un remboursement par l'Assurance Maladie sur la base des tarifs de responsabilité définis par la Liste des Produits et Prestations Remboursables (LPRR).
Au-delà, les PSAD participent à l'accompagnement thérapeutique du patient et jouent un rôle clé dans l'adhésion du patient à son traitement médical. Ils aident également ce dernier à devenir plus autonome et à mieux vivre avec sa pathologie au quotidien. Ce rôle est d'autant plus facilité qu'il est mis en œuvre dans l'environnement habituel du patient, et s'adresse tout autant à lui qu'à ses aidants.
Quelques chiffres clés sur le secteur de la Prestation de Santé à Domicile :

Plus de 2 millions de patients recourent au service des PSAD chaque année.


3000 agences implantéessur l'ensemble du territoire.


Près de 25 000 salariés dont 4000 professionnels de santé (Pharmaciens, infirmiers, diététiciens...).


Entre 800 et 1000 emploiscréés chaque année



 
 
 

[1] Rémunération du prestataire à la performance, à savoir en fonction de l'adhérence du patient à son traitement. Ce dispositif a démontré son efficacité notamment dans la cadre du télésuivi de l'apnée du sommeil mené par les prestataires depuis le 1er janvier 2018. Avec plus de 700 000 patients suivis au quotidien, le télésuivide l'apnée du sommeil correspond à la plus grande opération de télésuivijamais menée en Europe.

 DOSSIER8PRESSE_PSAD_MARS_RSAD_19.pdf 
 CP_Manifestation_Sante_a_domicile_26032019.pdf 

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C'est à lire : Sida, la peine et le sursis

« Sida, la peine et le sursis » Le nouveau livre de François Gueroult (Editions Infimes) paraît le 11 avril prochain. C’est un roman historique concernant une histoire toute récente, le 1er procès du sida devant une cour d'assises, c'était à Orléans, en 2008. Postface rédigée par Éric Chapeau-Åslund.

lundi 25 mars 2019

Mieux comprendre la maladie de Lyme


COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Paris, le 25 mars 2019

MALADIE DE LYME :

QUATRE TABLES RONDES POUR COMPRENDRE

Sur le dépistage et le traitement de la maladie de Lyme, les tentatives pour actualiser les conclusions de la dernière conférence de consensus, qui datent de 2006, n’ont pas éteint les controverses sur la prise en charge de cette pathologie infectieuse dont l’incidence a augmenté dans la période récente.
Or le risque d’errance diagnostique et thérapeutique, qui donne parfois lieu à des traitements inadaptés et à une grande détresse psychologique et physique chez les patients, réclame un cadre de prise en charge solide et partagé par l’ensemble de la communauté médicale.
« Plusieurs de nos partenaires européens et outre-Atlantique se mobilisent contre la maladie de Lyme : ils se posent les mêmes questions que nous mais certains sont déjà parvenus à se mettre collectivement en ordre de marche. Nous devons faire preuve du même esprit de responsabilitéEn tant que parlementaires, il ne nous appartient pas de trancher mais d’approfondir le débat » a estimé M. Alain Milon, président de la commission des affaires sociales.
À cet effet, la commission organise une série de tables rondes sur le dépistage et la prise en charge de la maladie de Lyme :

mercredi 27 mars à 9h : cadrage épidémiologique et biologique ;


mercredi 27 mars à 11h : outils d’aide au diagnostic et dépistage ;


mercredi 3 avril à 9h : stratégie thérapeutique ;


mercredi 10 avril à 10h30 : rôle des autorités sanitaires.


Ces tables rondes, auxquelles participeront des représentants de l’ensemble des acteurs concernés, feront l’objet d’une captation vidéo retransmise en direct sur le site internet du Sénat et consultable en vidéo à la demande.

La commission des affaires sociales est présidée par M. Alain Milon (Les Républicains – Vaucluse).

à suivre en direct, et à revoir en vidéo  sur l'espace presse : 
http://www.senat.fr/espace_presse/actualites/201903/maladie_de_lyme.html

DIRECTION DE LA COMMUNICATION 
Juliette Elie  •  presse@senat.fr •

Lettre d'information de la Mutualité Française


25 mars 2019

Elections européennes : la Mutualité Française organise un événement en présence des têtes de liste





PLACE DE LA SANTÉ EUROPE


La Mutualité Française invite l’ensemble des têtes de liste à cet événement qui se déroulera le 11 avril à Paris. Sept candidats ont déjà confirmé leur participation : Manon Aubry (LFI), Jordan Bardella (RN), François-Xavier Bellamy (LR), Nicolas Dupont-Aignan (DLF), Raphaël Glucksmann (PS et Place publique), Benoit Hamon (G.s) et Yannick Jadot (EELV). LREM et le Modem ont annoncé que leur tête de liste commune (qui n’a pas encore été désignée) sera bien présente également.








Elections européennes : mobilisation citoyenne autour de l’Europe sociale





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Directeur de la publication : François Rauch
Rédacteur en chef : Jean-Michel Molins
Rédactrice en chef adjointe : Sabine Dreyfus
Editrice multimédia : Marie-Laure Gros
Photographe / vidéo (sauf crédit photo) : Nathanaël Mergui
Rédactrice photo : Anita Véron
Graphiste : Tianly Charpentier
Collaborent également les journalistes suivants :
Paula Ferreira, Frédéric Lavignette, Ghislaine Trabacchi

dimanche 24 mars 2019

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Place de la Santé - Europe

Bruno HUSS
La Mutualité Française invite l’ensemble des têtes de liste à cet événement qui se déroulera le 11 avril à Paris. Au 19 mars sept candidats ont déjà confirmé leur participation : Manon Aubry (LFI), Jordan Bardella (RN), François-Xavier Bellamy (LR), Nicolas Dupont-Aignan (DLF), Raphaël Glucksmann (PS et Place publique), Benoit Hamon (G.s) et Yannick Jadot (EELV). LREM et le Modem ont annoncé que leur tête de liste commune (qui n’a pas encore été désignée) sera bien présente également.

Elections européennes : la Mutualité Française organise un événement en présence des têtes de liste le 11 avril 2019

Date : 11 avril, de 16 heures à 18h30 (accueil à partir de 15h) 
Lieu : Studio 104, Maison de la Radio, 116 avenue du Président Kennedy 75016 Paris
https://www.mutweb.fr/fr/elections-europeennes-la-mutualite-francaise-organise-un-evenement-en-presence-des-tetes-de-liste-le-11-avril-2019 
Pour tout renseignement complémentaire, n’hésitez pas à contacter Christine Jorez - 01 40 43 61 27 – christine.jorez@mutualite.fr 

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samedi 23 mars 2019

Place de la Santé

Découvrez le Tweet de @bruno_huss : https://twitter.com/bruno_huss/status/1109489477670588416?s=09

mardi 19 mars 2019

C'est à lire : le coup de griffe de Jacques Draussin



Infolettre n° 330
mardi 19 mars 2019Contact : Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com

Les gynécos et les tricoteuses

C’était la semaine dernière. Le conseil d’administration du Syngof [Syndicat national des gynécologues-obstétriciens de France] envoyait à ses adhérents un mail qu’on a eu du mal sur le moment à ne pas prendre pour une grossière infox.

Quel était le message de ces professionnels de santé dont on espère généralement que la pratique quotidienne est baignée d’empathie pour les femmes qui leur font confiance ? L’expression d’une exigence nettement plus emprunte de l’approche gilet jaune que de l’inspiration blouse blanche : « Pour nous faire entendre du ministère de la Santé[NDLR au sujet d’une revendication concernant le fonds de garantie de la profession], arrêtons la pratique des IVG ».

Ce qui aurait pu passer pour une - grosse – boulette de communication plus ou moins rattrapable avec un communiqué remettant les faits à leur place [par exemple, « C’était un artifice, destiné à attirer l’attention sur nos difficultés d’exercice, etc »], n’était hélas pas une menace en l’air mais un véridique mot d’ordre, parfaitement assumé.

L’actuel et l’ancien présidents du Syngof, Bertrand de Rochambeau et Jean Marty sont en effet connus pour leurs convictions anti-IVG ainsi que pour d’autres déclarations aux accents tout aussi féministes [notamment la défense enthousiaste du « point du mari », consistant à recoudre le périnée suite à une épisiotomie afin de rendre au chef de famille une compagne soigneusement rechapée après accouchement…].

La loi Veil du 17 janvier 1975 autorisant l’interruption volontaire de grossesse a fêté ses 44 ans cette année et le serment d’Hippocrate – interdisant l’avortement – avait déjà été révisé en 1966. Les docteurs Rochambeau et Marty semblent ainsi nous faire faire sans remord une sorte de saut dans l’histoire, aux temps des faiseuses d’anges et des tricoteuses.

Leur vision de la société ne les entraîne d’ailleurs pas si loin dans le passé. Il leur suffit de penser avec nostalgie à l’époque encore proche où l’avortement était déclaré Crime contre la Sûreté de l’État et passible de la peine de mort, sous le régime de Vichy en 1942.

Comme quoi, avec les dirigeants du Syngof, le point Godwin peut sans forcer rejoindre le point du mari.

Jacques DRAUSSIN

jeudi 14 mars 2019

Les Français et la lecture


CNL | BAROMÈTRE 2019
LES FRANÇAIS ET LA LECTURE


Le Centre national du livre (CNL) publie depuis 2015 un baromètre bisannuel portant sur les habitudes de lecture des Français. Les chiffres 2019, recueillis par Ipsos*, viennent d'être dévoilés. Retrouvez l'intégralité de l'étude ici :



1- Même s’ils ont le sentiment de lire de moins en moins et de manquer de temps pour la lecture, les Français sont toujours largement lecteurs.
Ils sont même plus nombreux à se déclarer spontanément lecteurs.
2- Les mangas-comics, les livres de SF et les livres sur le développement personnel progressent nettement.
De fortes disparités subsistent selon l’âge et le sexe : les mangas-comics et les livres de SF sont plus portés par les jeunes ; les livres sur le développement personnel sont plus portés par les femmes, les quadras, les CSP-.
3- Les achats de livres d’occasion, mais aussi sur Internet, se renforcent.
Les grands lecteurs et les plus de 65 ans achètent moins de livres neufs, au profit de l’occasion.
Le taux d’achat en librairie, notamment spécialisée, a progressé, mais le sentiment d’un manque de disponibilité des ouvrages en rayon et d’une difficulté à passer commande en magasin, tous deux facilités par internet, s’est accru sensiblement.
4- Les Français restent très attachés à l’objet livre.
La lecture de livres numériques évolue de manière marginale et ne cannibalise pas le format papier.
Les Français préfèrent lire des livres qui leur appartiennent et se tournent très volontiers vers le livre pour faire un cadeau.
5- Plaisir et découverte, deux grandes qualités que les Français associent toujours à la lecture.
Si les Français estiment, plus que jamais, que la lecture doit être une source de plaisir et de découverte de nouvelles choses, la recherche d’épanouissement personnel se révèle être une attente encore plus forte des Français.
 
POUR LES FRANÇAIS, LA LECTURE RESTE AVANT TOUT UNE ACTIVITÉ DE LOISIR, À LAQUELLE ILS SOUHAITERAIENT DAVANTAGE SE CONSACRER. D’AILLEURS, S’ILS AVAIENT PLUS DE TEMPS, LA LECTURE SERAIT L’UNE DES TROIS ACTIVITÉS QU’ILS PRIVILÉGIERAIENT.
Pour Vincent Monadé, président du CNL : 
« Les Français lisent autant, voire plus qu’en 2017, c’est une bonne nouvelle. Trois tendances se dégagent de cette étude : la hausse d’internet et de l’occasion, pour l’achat de livres ; la résistance du livre dans un emploi du temps de plus en plus dense ; la recherche accrue de plaisir et d’épanouissement personnel à travers la lecture. Plus que jamais, le CNL doit accompagner ces aspirations et poursuivre son action déterminée en faveur d’une lecture qui puisse rester un loisir. »
COMMUNIQUÉ DE PRESSE* Baromètre IPSOS pour le CNL : échantillon national représentatif des Français, 1000 interviews F/H 15 ans et plus. Mode de recueil : téléphone. Date du terrain : 11-22 janvier 2019.CONTACT PRESSE
Arnaud Labory 06 22 53 05 98 | arnaud@anneetarnaud.com
 Fwww.anneetarnaud.comSe désabonner de la newsletterCopyright © Agence Anne & Arnaud



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Recrutement : estimez le coût de l'embauche


Recrutement : estimez le coût de l’embauche d’un salarié en CDI, en CDD ou en apprentissage !

Quel va être le coût de votre embauche ? De quelles aides pouvez-vous bénéficier ? Simulez le coût du recrutement d’un salarié en CDI, en CDD ou en apprentissage. 

Tout savoir

Comment lutter contre les spams ?

Les spams continuent d’envahir votre boîte mail ? Comment vous en prémunir ?

Tout savoir

IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS OU IMPÔT SUR LE REVENU : QUELLE IMPOSITION POUR QUEL STATUT ?


Micro-entreprises, SAS, SARL… Quelle imposition selon votre statut ? Pouvez-vous choisir ? Quel est l’avantage de l’une ou l’autre ?

En savoir+

PROTECTION DES DONNÉES : TOUT SAVOIR SUR LE RGPD


Le RGPD, qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce qui relève des données personnelles ? Êtes-vous concerné par le RGPD ?


En savoir+

VOUS ÊTES FOURNISSEUR DU SECTEUR PUBLIC : ATTENTION, LES RÈGLES DE FACTURATION ÉVOLUENT


Tous les fournisseurs du secteur public qui emploient plus de 10 salariés doivent passer par la facturation dématérialisée depuis le 1er janvier 2019 ! Comment respecter cette obligation ? Quels sont ses avantages ?


En savoir+

RÉSULTAT FISCAL : QUELLES CHARGES POUVEZ-VOUS DÉDUIRE ?


Une entreprise peut déduire, sous conditions, certaines charges de son résultat fiscal. Quelles sont les règles ? Quelles sont les conditions de déduction ?


En savoir+

Entreprise et administration fiscale : une nouvelle relation de confiance


Une série d'initiatives inédites va transformer en profondeur la relation entre l'entreprise et l'administration fiscale. Pour en savoir plus, suivez le colloque du 14 mars en direct !


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Objectif : santé 2030


SANTE 2030
 

Comment anticiper le futur de l’innovation pour être bien soignés en 2030 ?

Le Leem publie son analyse prospective pour relever les défis de la santé de demain

 

Jumeau digital pour tester les médicaments virtuellement avant de les prescrire à chaque patient, carte génétique de la tumeur en quelques secondes avant d’entrer dans le bureau du cancérologue, analyse de chaque cellule par l’intelligence artificielle… Lorsqu’on imagine la façon dont nous serons soignés en 2030, les images sont séduisantes. Sont-elles très éloignées de ce que sera la réalité ? Et comment adapter notre système de santé pour intégrer ces innovations ?
 

Pour le savoir, plus de 30 experts de renom ont apporté leur vision sur le nouveau monde de la santé qui émerge : un monde plus performant, certes, mais aussi plus complexe, plus connecté dans lequel la France globalement et les industriels du médicament en particulier, doivent se frayer un chemin pour donner à chaque patient la chance d’accéder aux meilleurs soins, mais aussi pour permettre à chacun de se prémunir contre la maladie.
Un exercice prospectif de grande ampleur « Santé 2030 » conduit par le Leem avec le think tank Futuribles, qui permet de présager des transformations majeures induites par l’accélération des innovations, non seulement dans les techniques utilisées pour nous soigner mais aussi dans l’organisation même du système de santé et dans la façon d’appréhender la santé et les soins dans notre société. 

Des révolutions annoncées 
En 2030, le visage de la France sera foncièrement différent : elle devrait être peuplée de 70 millions d’habitants, dont 80 % vivront en zone urbaine. Les plus de 65 ans représenteront un quart de la population et souffriront en moyenne de 4 à 6[1] pathologies. Notre système de soins devra accompagner et prendre en charge 1,4 à 1,7 million de personnes âgées dépendantes, et gérer une augmentation probable de 50 % du nombre de patients en ALD (affection longue durée) par rapport à aujourd’hui.
« Au moment où le gouvernement engage la transformation de notre système au travers du plan « Ma santé 2022 », ce travail prospectif montre que demain l’on guérira de plus en plus souvent des maladies chroniques et que l’on chronicisera des maladies mortelles. C’est tout l’enjeu transformationnel majeur de notre système de santé», affirme Philippe Lamoureux, Directeur Général du Leem .
Comment adapter le système de santé à ces révolutions majeures ?
Afin d’apporter des éléments de réponse, les experts de « Santé 2030 » ont pris en compte à la fois les progrès et besoins médicaux, les grands défis environnementaux, les évolutions sociétales et les bouleversements technologiques en cours. Ils ont structuré leurs réflexions autour de 12 grandes pathologies et 14 vecteurs d’innovation qui vont, selon eux, façonner les progrès de la recherche et du diagnostic.



Guérir les cancers et les maladies neurodégénératives : deux priorités des Français en 2030 
Pour les Français, selon un sondage réalisé par le Leem en août 2018, guérir du cancer et de la maladie d’Alzheimer sont les deux priorités pour 2030. En France, en effet, 400 000 cancers sont diagnostiqués chaque année et sont responsables de 161 000 décès. La maladie d’Alzheimer touche, quant à elle, aujourd’hui 900 000 personnes.
Au plan thérapeutique, la situation devrait évoluer favorablement. 2030 verra de nouveaux traitements et de nouvelles combinaisons de traitements issus des quelque 3 463[2] essais cliniques en cours dans le champ du cancer et des 129 essais dans le domaine des maladies neurodégénératives. Même dans l’hypothèse où seul un dixième de ces développements conduirait effectivement à un nouveau médicament disponible pour les patients, le rythme et le nombre des innovations seront exceptionnels dans les prochaines années.
Déjà aujourd’hui dans le traitement des cancers, les immunothérapies peuvent soigner certains cancers métastatiques (mélanome, poumon) et parvenir à des rémissions jusqu’alors inimaginables. De leur côté, les cellules CAR-T s’avèrent efficaces dans le traitement des lymphomes et des leucémies aiguës lymphoblastiques … Cela ne va pas s’arrêter là.
 

A l’instar de ces deux pathologies, les experts ont réalisé l’exercice prospectif sur 10 autres pathologies majeures. D’ici 2030, un flux continu d’innovations dans le champ du médicament, des dispositifs médicaux et des technologies révolutionnera le pronostic de maladies redoutables. Les premiers médicaments contre la Nash (maladie du foie gras humain) sont attendus, les premières thérapies cellulaires contre la DMLA dans la vision, de plus en plus de thérapies géniques dans le champ des maladies rares, les traitements sur mesure pour enrayer la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson, peut-être le premier vaccin contre le Sida…

Afin d’accueillir dans les meilleures conditions, les futures avancées thérapeutiques qui s’annoncent, le système de santé devra se transformer en profondeur et dans toutes ses composantes : parcours, partenariats, évaluation, financement, métiers… sans négliger les aspirations du patient et de l’usager du système de santé à plus de qualité et à une prise en compte personnalisée de sa santé. Nourri des mesures de son smartphone, de ses informations génétiques et de ses données médicales, le patient de demain - comme l’usager du système de santé - s’attendra à toujours plus de précision, voire l’exigera.
L’analyse « Santé 2030 » du Leem permet de préciser les enjeux de cette transformation, d‘en définir les jalons, les obstacles à franchir et surtout les chantiers à ouvrir pour que la France s’inscrive dans la santé du futur.
 
Pour permettre un accès durable et équitable des patients aux traitements
et aux solutions de santé de demain, l’étude du Leem a mis en exergue dix transformations :
 

Permettre l’accès le plus précoce possible des patients à l’innovation en adoptant une approche plus individualisée de la recherche clinique


Mieux anticiper l'arrivée des innovations pour permettre l’adaptation la plus efficace du système de soins,


Transformer les mécanismes d’évaluation et gagner en efficacité administrative pour permettre aux patients d’accéder plus vite aux traitements innovants,


Mener la bataille de l’efficience indispensable à la pérennité du système de santé,


Mesurer la qualité et prendre en compte le retour des patients pour mieux les soigner,


Diversifier les mécanismes de fixation des prix des médicaments innovants pour s ’adapter aux profils des innovations et pour concilier accès et efficience


Créer le modèle du «médicament service» pour placer le patient au cœur du système de santé,


Réussir le mariage entre données de santé et intelligence artificielle pour améliorer la qualité du diagnostic et des soins,


Mettre les technologies de rupture au service de la production des médicaments
innovants issus du vivant pour préserver l’indépendance sanitaire française,


Placer les questionnements éthiques au cœur de l’innovation pour concilier enjeux de recherche et interrogations de la société.


 
« Ces chantiers sont les briques nécessaires à la transformation du système de santé, conclut Philippe Lamoureux. C’est le grand message de ce travail prospectif : montrer à quel point l’innovation thérapeutique va impacter l’organisation des soins et combien il est urgent de transformer le système de santé. En effet, cette vague de progrès thérapeutique, source d’espoir pour les patients, est un révélateur des rigidités structurelles de notre système de santé et des difficultés actuelles à absorber ces innovations.  Nous avons encore le choix : subir ou choisir la révolution thérapeutique. Mais le plus grand défi que nous devrons relever d’ici 2030, c’est de piloter avec tous les acteurs de l’écosystème - chercheurs, cliniciens, autorités de santé, patients, médecins, pharmaciens, industriels et start-up - la mutation du système de santé vers plus d’efficience, de qualité et surtout d’égalité d’accès aux traitements innovants. Ce ne sera plus au patient de s’adapter au système de santé mais au système de s’adapter au patient. ».


 
L’analyse prospective Santé 2030 est disponible et téléchargeable sur www.leem.org
 
 
 
 
 
 
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