MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
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ABCDent
Le groupe d'amitié France-Maroc se félicite...
Paris, le mardi 3 mai 2017
Communiqué de presse
Sahara Occidental : le groupe interparlementaire d’amitié France-Maroc se félicite des évolutions positives récentes en faveur d’une solution négociée
Au nom des membres du groupe d’amitié France-Maroc du Sénat, son président, M. Christian Cambon (Val-de-Marne, Les Républicains), salue le vote du Conseil de sécurité de l’ONU, à l’unanimité, le 28 avril 2017, de la résolution appelant à la reprise des négociations sur le conflit du Sahara occidental en prorogeant, jusqu’au 30 avril 2018, le mandat de la mission de maintien de la paix de l’ONU au Sahara «Minurso».
« L’accueil favorable de cette résolution par l’Algérie et le Maroc, de même que le retrait des troupes du Polisario de la zone contestée de Guerguerat, – un no man’s land de quelques kilomètres carrés à la frontière avec la Mauritanie – sont de bon augure pour la relance du processus de paix », s’est félicité M. Christian Cambon.
« Souhaitons que le Maroc et l’Algérie aboutissent au plus vite à une solution négociée, qui permette à cette région de retrouver une paix juste et durable pour la prospérité des populations locales » a conclu le sénateur.
Composition du groupe interparlementaire d’amitié France-Maroc :
http://www.senat.fr/groupe-interparlementaire-amitie/ami_598.html
Contact(s) presse : M. PierreALLEAUME
01 42 34 26 47 –p.alleaume@senat.fr
L' alcool fait-il bon ménage avec la sexualité ?
A l'occasion du troisième « Café des Chercheurs » organisé par la Fondation pour la recherche en alcoologie, le docteur Gonzague de Larocque, addictologue et sexologue, défait quelques idées reçues sur l'alcool et la sexualité chez les femmes. Celles-ci doivent faire preuve de vigilance, et donc de modération, pour éviter que la recherche de plaisir ne glisse insidieusement vers l'addiction.
Depuis toujours, l'effet aphrodisiaque de l'alcool est reconnu. Selon des études conduites aux Etats-Unis, 50 % des hommes et des femmes affirment avoir utilisé l'alcool pour faciliter les contacts et accroître leur plaisir sexuel. Le docteur Gonzague de Larocque précise que les hommes attendent de l'alcool une diminution de l'anxiété et de la culpabilité liée à la sexualité, et que les femmes attendent plutôt une augmentation du plaisir et une plus grande facilité à s'engager dans un rapport sexuel.
Pourtant, les effets physio pharmacologiques de l'alcool sur la sexualité peuvent être trompeurs chez les deux sexes :
chez l'homme, les études empiriques qui mesurent la rigidité pénienne et les études plus qualitatives sur le ressenti de la sexualité en fonction de l'alcoolémie vont dans le même sens. Il est exact que l'alcool à petites doses provoque une augmentation de l'excitation que ce soit la rigidité mesurée ou le ressenti déclaré de l'excitation...Toutefois, au-delà du quatrième verre, ce diamètre de la tumescence pénienne diminue considérablement tout comme la qualité et l'intensité du plaisir sexuel. Une alcoolémie élevée provoque même des difficultés pour parvenir à l'orgasme et pour éjaculer, ce que les hommes savent et reconnaissent très largement.
chez la femme, la situation est plus complexe. En effet, on retrouve les mêmes effets de l'alcool sur la sexualité mesurée empiriquement. Amélioration à petites doses et dégradation progressive lorsque l'alcoolémie s'élève (flux sanguin intra-vaginal diminué, lubrification moindre, déclenchement de l'orgasme plus tardif, intensité plus faible…). En revanche, lorsqu'elles sont interrogées sur ces effets de l'alcool sur leur sexualité, les femmes ont tendance à y voir une amélioration continue du ressenti sexuel quelle que soit l'augmentation des doses ce qui vient contredire l'effet mesuré. Preuve s'il en était besoin que le rapport psychologique des hommes et des femmes à leur sexualité n'est pas le même !
L'effet de l'amélioration de l'excitation mesurée avec des petites doses d'alcool doit être explicité. Les études qui ont trompé les croyances des individus ont montré que cette augmentation de l'excitation chez les hommes ou chez les femmes est identique que les sujets aient bu de l'alcool ou qu'ils aient bu une boisson non alcoolisée (alors qu'ils pensaient qu'il s'agissait d'alcool). En d'autres termes, l'effet aphrodisiaque de l'alcool ne s'explique pas tant par un impact direct de l'alcool sur la sexualité que par un effet « d'attente* ». Le fait de s'attendre à ce que la sexualité s'améliore suffit pour qu'elle s'améliore effectivement. Or, cet effet d'attente est d'autant plus important que les personnes sont culpabilisées par rapport à leur sexualité.
Le docteur Gonzague de Larocque donne ainsi l'alerte sur la perception erronée des femmes sur les effets physio-pharmacologiques de l'alcool et sur ses dangers. Il précise que ce phénomène de croyance positive, qui touche notamment les populations fragilisées (ex. : personnes ayant subi des traumatismes…) est un facteur prédictif de maladies addictives. En effet, utiliser l'alcool pour
Café des Chercheurs de la Fondation pour la recherche en alcoologie :
Alcool et sexualité : les femmes doivent rester vigilantes
Communiqué de presse
3ème Café des Chercheurs /27 avril 2017
Contact Presse : Cla@share-agency.com / 0684742800
La consultation médicale désormais à 25 euros
Consultation à 25€ : qui va payer et combien ?
Depuis le 1er mai 2017, la consultation chez un médecin généraliste coûte 2€ de plus, soit 25€ au lieu de 23€. Réclamée depuis plusieurs années par les médecins, cette revalorisation introduit également une hiérarchisation dans les consultations et donc de nouveaux tarifs pour les actes complexes. Comment vont évoluer les remboursements de la sécurité sociale et des mutuelles ? Quel coût final pour l’assuré ? Mutuelle-Conseil fait le point.
Pour l’instant le portefeuille de l’assuré n’en souffre pas
Signée en septembre dernier par l’assurance maladie et les syndicats de médecins, la nouvelle convention médicale instaure comme mesure phare l’augmentation de la consultation chez les généralistes qui coûte désormais 25€. Son prix n’avait pas bougé depuis 6 ans.
Sur ces 25€, la part de remboursement de la sécurité sociale demeure à 70% soit 17.50€ (16.10€ auparavant avec la consultation à 23€). En réalité, cette prise en charge est de 16.50€ puisqu’une participation forfaitaire de 1€ est toujours demandée au patient. Pour les 7.50€ restants, les assurés pourront compter sur leur complémentaire qui en principe couvre très bien les soins de ville dans le cadre du parcours de soins coordonnés.
Attention, les médecins, qui souhaitent un alignement des prix avec le reste de l’Europe où la consultation coûte en moyenne 40€, annoncent déjà se mobiliser pour la suite.
Jusqu’à 60 € pour une consultation
Cette revalorisation n’est pas la seule nouveauté tarifaire qui va toucher les Français. En effet, les praticiens réclamaient depuis longtemps une hiérarchisation de certains actes qui demandent plus de temps avec le patient et une formation spécifique.
L’accord, qui selon l’assurance maladie ferait baisser le recours aux dépassements d’honoraires, prévoit notamment qu’une visite pour un enfant de moins de 6 ans passe de 28€ à 30€. Par ailleurs, les consultations complexes pourront coûter jusqu’à 46€ (première consultation de contraception, suivi d’un diabète ou d’un cas d’obésité), voire 60€ quand il s’agira de patients atteints de pathologies graves type cancer ou VIH.
Là encore, l’assuré ne le sentira pas passer tout de suite car la sécurité sociale ne fait que revoir sa base de remboursement et continue à assumer 70% de ces actes. Les 30% restants font toujours partie de la prise en charge des mutuelles.
L’analyse de l’expert Julien Fillaud, DG de Mutelle-conseil.com
A court terme, cette augmentation sera indolore pour les patients qui bénéficient d’une mutuelle, soit 95% des Français. Pour les 5% non couverts, le reste à charge sur une consultation passera de 6.90€ à 7.50 €.
C’est en revanche à moyen terme, peut-être dès l’année prochaine, que les mutuelles pourraient répercuter cette hausse sur leurs tarifs. De fait, cette augmentation sera indirectement assumée par les assurés.
Si chaque organisme assureur aura sa propre politique tarifaire, il y a fort à parier que certains choisiront d’impacter les contrats en cours et d’épargner les nouveaux afin de rester attractifs.
Remettre en concurrence son contrat d’assurance sera plus que jamais pertinent. Ce sera aussi l’occasion de vérifier l’adéquation entre garanties et dépenses de santé.
A propos de Mutuelle-conseil.com
Créé en 2007, mutuelle-conseil.com propose un comparatif objectif et représentatif de l’ensemble des acteurs du secteur de l’assurance santé. Aujourd’hui le site compare plus de 200 garanties santé et confirme sa position de leader sur le marché des comparateurs d'assurance santé indépendants.
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Presidentielle 2017
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Communiqué de Presse
A Paris, le 2 mai 2017
Les victimes, grandes oubliées de la campagne présidentielle
De nombreuses populations, en plus ou moins grandes difficultés, se sont invitées dans la campagne présidentielle. Chômeurs, paysans, pêcheurs, enseignants, policiers, travailleurs immigrés, migrants…Chacun a fait valoir ses revendications. Certains ont reçu la visite des candidats, d’autres celles des médias. Tous ont trouvé une petite place dans les promesses et les programmes électoraux.
Dans ce grand concert démocratique, le sort des oubliés est d’autant plus frappant. Qui s’est soucié de tous ces hommes et ces femmes qui, chaque année, voient leur vie saccagée par un accident ? Pas un candidat ne les a évoqués. Pas un programme n’a répondu à leurs attentes. Inaudibles, invisibles, les victimes sont, comme le redoutait Albert Camus, « parvenues au bout de leur disgrâce ».
Même le nom de « victime » n’a plus très bonne presse. Quiconque les évoque se voit aujourd’hui reprocher d’abuser du pathos, d’alimenter d’obscurs ressentiments ou de favoriser je ne sais quel populisme. Les voilà devenues l’objet de bien des fantasmes.
Il faut les côtoyer au quotidien pour saisir que leur condition est sans rapport avec un quelconque sentimentalisme ou populisme revanchard. Les victimes ne veulent ni larmes, ni statues. Elles ne rêvent que d’oublier leur destin, de retrouver la communauté dont l’accident les a exclues. Elles demandent seulement qu’on les y aide en supprimant quelques anachronismes de notre société française.
Le premier de ces anachronismes concerne la vérité. Toutes les victimes veulent d’abord connaître la vérité sur leur accident. Elles se heurtent alors au principe qui veut que l’enquête pénale soit secrète. Elles supportent mal d’attendre des semaines ou des mois pour être informées. Et pour disposer des éléments de base pour faire valoir leurs droits. Certains policiers et gendarmes, certains magistrats en ont conscience et trouvent les moyens de remédier à des situations parfois critiques. Ils sont encore trop peu nombreux.
Le deuxième obstacle majeur réside dans le strapontin qu’occupent encore les victimes dans le processus judiciaire français. Désignées comme « parties civiles », elles ne sont tolérées au procès que pour leur demande d’indemnisation. Elles n’ont aucun droit d’appel de la décision pénale. Ce déséquilibre face aux droits du responsable de l’accident ne peut que nourrir l’incompréhension et la colère.
Les difficultés culminent avec les procédures d’indemnisation. L’étape est essentielle pour qu’une victime retrouve toute sa place dans notre société. Surtout lorsqu’elle est gravement handicapée. Or, quand elles ne sont pas flouées par des assureurs peu scrupuleux, les victimes sont confrontées à des magistrats plus ou moins formés, des jurisprudences qui varient du simple ou double selon les tribunaux ou les régions. Notre pays qui a imaginé les lois les plus protectrices pour les accidentés est encore incapable d’instaurer les chambres spécialisées capables de les appliquer avec cohérence.
Ces anachronismes font qu’un grand nombre des 75.000 accidentés de la route, des 450.000 victimes d’accidents médicaux ou pharmaceutiques, ou des 500.000 accidentés de la vie courante vivent, chaque année, un véritable déni de justice. Un déni que renforce la maladresse des médias qui, dans leur traitement quotidien, s’intéresse davantage aux victimes de catastrophe ou du terrorisme, oubliant l’immense majorité des autres. Un déni qui enferme les accidentés dans leur condition de victimes. Un déni qui ne peut que nourrir frustration et colère, minant ainsi les principes de notre démocratie.
Le nombre de personnes concernées, l’ampleur du désarroi que je constate chaque jour, me persuade qu’il y a là, malgré le silence assourdissant de cette campagne présidentielle, urgence politique et démocratique.
Maitre Jehanne COLLARD, Avocate
www.collardetassocies.org