Nora ANSELL-SALLES

jeudi 15 décembre 2016

Une campagne nationale de lutte contre les incivilités


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COMMUNIQUE DE PRESSE
Paris, le mardi 13 décembre 2016
Les Allocations familiales lancent une campagne nationale de lutte contre les incivilités
Avec plus de 4500 signalement et 6000 actes déclarés par les agents depuis janvier 2016, les incivilités ne cessent d'augmenter dans les Caisses d'Allocations familiales (Caf). Afin de lutter contre toute forme de violence, la branche Famille de la Sécurité sociale lance une campagne nationale mardi 13 décembre à destination des allocataires.

Le phénomène des incivilités augmente dans les Caf, amplifiant le sentiment d'insécurité des agents d'accueil, comme en témoigne Estelle, conseillère de service aux usagers : « Un allocataire voulait comprendre pourquoi ses prestations avaient baissé. Je lui ai expliqué, mais mes explications ne lui convenaient pas. Il a commencé à hausser le ton en me disant que j'étais incompétente et qu'il voulait parler à mon responsable. J'ai donc appelé ma responsable et me suis dirigée vers la salle de retrait. L'allocataire me suivait en m'insultant. Il m'a poussé. J'ai réussi à rejoindre la salle de retrait. Il tapait sur la porte. Ma responsable et le vigile ont réussi à le calmer et il est parti » 

« Nous sommes conscients des difficultés auxquelles sont confrontés nos allocataires. Mais rien ne peut justifier la violence. Tous les agents de services publics méritent, a minima, un traitement correct de la part du public qu'ils reçoivent quotidiennement » déclare Daniel Lenoir, directeur général de la Cnaf.

Mieux mesurer le phénomène des incivilités pour mieux y répondre
La Caisse nationale des Allocations familiale a développé l'applicatif « Recit » qui permet aux agents des Caf de déclarer les incivilités auxquelles ils sont confrontés.

Entre janvier et fin novembre 2016, 4567 signalements ont été réalisés par les agents, avec une augmentation de 20% entre septembre et novembre. 1,86% de ces signalements ont conduit à des dépôts de plainte.
  • 79,51 % de ces signalements ont été qualifiés d'incidents peu graves et sans conséquence ;
  • 17,14 % ont été évalués d'incident grave avec conséquences éventuelles sur la santé ;
  • 3,35 % incidents très graves avec dommages psychologiques et corporels.
Entre janvier et fin novembre 2016, 6185 actes d'agression ont été enregistrés dans l'outil, avec une augmentation de près de 20% entre septembre et novembre.
  • 51,29 % ont concerné des cas de violences verbales (toute action, tout langage qui s'écarte d'une attitude raisonnable et se traduise par des paroles méprisantes, blessantes, injurieuses et/ou menaçantes envers le salarié) ;
  • 34,89 % des cas d'incivilité (tout acte traduisant une absence de respect d'autrui se concrétisant par des faits relativement bénins mais susceptibles de dégrader les conditions de travail ou de perturber le fonctionnement du service) ;
  • 7,36 % des cas de violences psychologiques (tout acte ou toute action démontrant une volonté de faire peur, une intention de nuire, traduisant une volonté de domination et suscitant effectivement chez autrui des sentiments de peur ou d'anxiété durables) ;
  • 3,99 % des cas de violences physiques (toute action, tout comportement portant atteinte à l'intégrité physique du salarié avec ou sans blessures) ;
  • 2,47 % des cas de violences envers les biens (acte de dégradation ou de destruction volontaire dirigé contre les biens de la Caf ou contre les biens personnels des salariés).
Une campagne nationale de lutte contre les incivilités pour agir sur les comportements
La campagne s'articule autour de deux slogans : « Qui reste poli est bien accueilli » et « Qui lance des menaces verbales risque des sanctions pénales ». Le premier invite au bon comportement, le second expose les pénalités encourues. 

Ils sont visibles dès mardi 13 décembre dans les Caf, depuis des visio-accueils, sur des affiches (sérigraphies, autocollants), des marquages au sol, et par le biais des agents qui portent des t-shirts et des badges anti-incivilités.

Le dispositif de stérilisation tubaire ESSURE sous surveillance

COMMUNIQUE DE PRESSE
Le dispositif de stérilisation tubaire ESSURE est sous surveillance renforcée du Ministère de la santé qui a fortement encadré les pratiques de pose
Dès le mois de juillet 2015, des investigations ont été menées par l'ANSM en lien avec le ministère suite à des signalements d’effets indésirables liés à son utilisation. Ces travaux ont permis de déterminer que les complications signalées relevaient de la pratique de pose et non du dispositif ESSURE en lui-même.
En lien avec l’ANSM, la Haute autorité de santé (HAS) et les représentants des sociétés savantes concernées, le ministère de la santé a élaboré en novembre 2015 des critères d’encadrement de la pratique de pose du dispositif ESSURE.
Début 2016, l’ANSM a demandé au fabricant d’élaborer une notice destinée aux patientes à leur remettre avant chaque pose, afin de renforcer leur information en insistant sur la nécessité d’effectuer le contrôle à 3 mois et abordant les risques liés à cette technique de stérilisation.
En février 2016, le ministère a publié un arrêté pour accélérer la mise en œuvre des recommandations de bonne pratique proposées par les professionnels ; des règles ont été définies concernant la formation des professionnels réalisant l’acte de pose d’ESSURE et les conditions techniques dans lesquelles l’acte est effectué ; la pratique de l’acte de pose de dispositifs pour stérilisation tubaire par voie hystéroscopique a été limitée à certains établissements. Ce dispositif a été rappelé par un courrier du 20 octobre 2016 à la société de chirurgie gynécologique et pelvienne, en particulier concernant la limitation de cette pratique à certains établissements.
Le 27 avril 2016 l’ANSM a publié un point d’information visant à rappeler d’une part les précautions particulières devant entourer la pose du dispositif ESSURE, et, d’autre part les modalités de suivi des patientes après l’implantation.
Enfin, une étude épidémiologique menée par l'ANSM visant à décrire l'utilisation et évaluer la sécurité de l'implant ESSURE en comparaison à la ligature des trompes par voie coelioscopique à partir des données de l'assurance maladie a débuté en avril 2016. Les résultats sont attendus pour le premier trimestre 2017.
Bien que l’ANSM ne dispose pas d’élément, à ce stade, permettant de remettre en cause le rapport bénéfice/risques de ce dispositif, celui-ci fait bien l’objet depuis deux ans d’une surveillance renforcée de l’ANSM et du ministère de la santé.
Contact presse : presse-dgs@sante.gouv.fr / 01 40 56 84 00

Seniorsavotreservice.com : un site de référence


Ma mère est âgée et ne peut plus s'occuper de son courrier avez-vous une idée ou une piste...

Maisons de Retraite : Enfin un comparateur de prix !

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Marisol TOURAINE et Pascale BOISTARD présentent
le comparateur officiel des prix des maisons de retraite

Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, et Pascale BOISTARD, Secrétaire d'État chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie, ont présenté ce jour la nouvelle version du site pour-les-personnes-agees.gouv.fr, en présence de Geneviève GUEYDAN, Directrice de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA). Les personnes âgées et leurs proches peuvent désormais y comparer les prix des maisons de retraite et calculer ce qu’il leur restera à payer à la fin du mois, après déduction des différentes aides. Le comparateur simplifie leurs démarches et renforce la transparence sur les tarifs et les prestations pratiqués dans les établissements.

Les prestations et les tarifs de près de 7 000 établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), qu’ils soient publics, privés non lucratif ou privés commercial, sont désormais accessibles en quelques clics.

Le site permet de comparer le prix des chambres pour une sélection de deux ou trois EHPAD à la fois. Ce prix correspond aux prestations minimales d’hébergement que doivent proposer tous les établissements, c’est-à-dire les prestations d'accueil hôtelier, de restauration, de blanchissage, d’animation et enfin d'administration générale. Si l’établissement propose d’autres prestations pour le même tarif, il peut l’indiquer. L’établissement peut aussi signaler les prestations facturées en supplément du prix affiché. L’internaute sait alors précisément ce que recouvre le tarif indiqué et ce qui lui sera facturé en supplément. Il peut directement télécharger le dossier de demande d’admission.
La nouvelle version du simulateur de reste-à-charge permet aux personnes concernées de calculer ce qu’il leur restera à payer à la fin du mois, après déduction des différentes aides.

Ce comparateur vient compléter les services offerts par le site pour-les-personnes-agees.gouv.fr. Sous forme d’articles, dossiers ou vidéos, ce portail centralise l’information sur les aides disponibles (allocation personnalisée d’autonomie, aide sociale à l’hébergement…) et apporte des réponses aux besoins les plus courants des personnes âgées et de leurs proches, pour faire face à une situation de perte d’autonomie, comme des conseils pour choisir une maison de retraite.

Une campagne d’information sera lancée début 2017 pour faire connaître le comparateur.

Contacts presse :
Cabinet de Marisol TOURAINE : 01 40 56 60 65 - cab-ass-presse@sante.gouv.fr
Cabinet de Pascale BOISTARD : 01 40 56 75 78 - cab-pa-presse@sante.gouv.fr
Direction de la communication de la CNSA : 01 53 91 21 75 - aurore.anotin@cnsa.fr

Marisol Touraine clôture le congrès de la FEHAP

Intervention de Marisol Touraine
Ministre des Affaires sociales et de la Santé
Clôture du 41ème congrès de la FEHAP
Mercredi 14 décembre 2016
Monsieur le président, cher Antoine DUBOUT,
Monsieur le délégué général, cher Yves-Jean DUPUIS,

Mesdames, messieurs,
Je suis heureuse d’être avec vous pour la 41ème édition de votre congrès. Cette année, c’est un moment particulier : nous célébrons les 80 ans de la fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne privés non lucratifs, la FEHAP. A travers l’histoire de votre fédération, de sa création en 1936 à aujourd’hui, se dessine celle de tout un pan de notre protection sociale : le secteur privé non lucratif de la santé et des solidarités, mal connu, mal identifié plutôt par nos concitoyens. La FEHAP a su inscrire son engagement dans le grand projet collectif de solidarité nationale en défendant les valeurs humanistes du partage et du service public. La culture de la FEHAP, c’est la solidarité, qui vous vaut, depuis 80 ans, la reconnaissance des usagers, des familles, des professionnels.

Le profil des adhérents de votre fédération est à l'image de ce que doit être un parcours de soins et d’accompagnement, de la ville à l'hôpital, de l'hôpital au domicile, du SSR au médico-social et au champ social de l’enfance et de l’exclusion. Cette diversité fait toute votre spécificité. La FEHAP est un interlocuteur à part, à bien des égards en avance sur les transformations nécessaires de notre organisation sanitaire et médico-sociale.

I. Il était important pour moi d’être avec vous aujourd’hui parce que vous êtes un acteur incontournable de la solidarité et du service public hospitalier, que j’ai eu à coeur de renforcer
Depuis près de 5 ans, nos échanges ont toujours été riches, positifs, constructifs, notamment lors de la préparation de la loi de modernisation de notre système de santé. Votre large participation a prouvé que le secteur privé non lucratif, dans sa dimension sanitaire comme dans ses dimensions médico-sociale et sociale, constitue un acteur essentiel de toute politique de santé.

Cette loi a permis de revaloriser le service public hospitalier et mieux reconnaître celles et ceux qui y travaillent. Le rétablissement du service public hospitalier, dont vous constituez l’une des pierres angulaires, était l’une de vos plus grandes revendications. J’ai tenu cet engagement. Et puisque nous évoquons votre rôle au sein du service public, je veux saluer la réactivité, le courage et le sang-froid avec lequel les professionnels de l’hôpital Lenval, de la Clinique des Sources, du Centre Hospitalier Sainte-Marie et de l’Institut Arnault Tzanck de Nice ont réagi pour accueillir les victimes de l’attentat du 14 juillet dernier. Le service public, c’est aussi, comme ces professionnels l’ont montré, faire front en toutes circonstances.

Grâce à la loi de modernisation de notre système de santé, les établissements de santé privés d'intérêt collectif (ESPIC) sont donc habilités de plein droit au nouveau régime du service public hospitalier. Le maintien de la qualité d’ESPIC découle directement de nos échanges et je suis heureuse qu’ensemble nous ayons pu avancer dans une direction favorable à nos concitoyens. Au fond, entre le secteur public et le secteur privé à but lucratif, vous incarnez une troisième voie, originale, qui se caractérise par un modèle privé, au service de l’intérêt général. Cette originalité, c’est une richesse pour notre système de santé, et, ensemble, nous l’avons préservée.

Prendre en compte votre spécificité, c’est aussi le sens du crédit d’impôt sur la taxe sur les salaires (CITS) que vous avez mentionné Monsieur le président. Ce dispositif était très attendu, je le sais. L’effort est important puisque cela représente pour l’Etat 595 millions d’euros en 2017. C’est un signal fort à destination du monde associatif, des fondations et des mutuelles. Concrètement, cela permettra de réduire les barrières fiscales et sociales qui perduraient au sein du secteur privé non lucratif sanitaire, social et médico-social. Vous pouvez compter sur moi pour veiller à la mise en oeuvre de cette évolution majeure pour votre secteur. Et je veux vous rassurer : il n’y aura pas de reprise sur les tarifs dans le cadre de la campagne tarifaire que nous allons préparer ensemble pour 2017.

En matière de financement, j’ai également mis un terme à la convergence tarifaire public-privé. Initiée par le Gouvernement précédent, certains aimeraient aujourd’hui la réactiver. Ce serait un véritable retour en arrière, qui nierait la différence fondamentale entre des secteurs qui ne partagent ni les mêmes missions ni les mêmes contraintes.

Dans le même souci d’équité, j’ai souhaité aller plus loin en faisant évoluer le modèle de financement des établissements hospitaliers. Vous avez été moteur dans un certain nombre de réformes que j’ai pu porter. Je pense notamment au dispositif dit des activités isolées, ou encore à la réforme des hôpitaux de proximité.

Plus encore, nous travaillons ensemble en ce moment-même à la réforme du financement des soins de suite et de réadaptation, que j’ai engagée en 2016. C’est une réforme particulièrement importante, pour laquelle 2017 constituera une année de transition. Ce nouveau modèle introduit davantage d’équité dans le financement des établissements, en tenant mieux compte de leur activité et de leur degré de technicité. Là aussi, nous avons travaillé en partenariat avec vous pour aboutir à un financement plus juste pour les différents acteurs, en trouvant le juste équilibre entre le volontarisme nécessaire à la réussite de toute réforme, et le pragmatisme qui demeure indispensable pour tenir compte des spécificités du SSR.

En matière de financement toujours, j’ai annoncé la semaine dernière que nous allons remettre à la disposition des établissements de santé 100 millions d’euros sur les réserves prudentielles qui avaient été constituées en début d’année. Malgré le contexte budgétaire difficile de cette fin d’année, j’ai tenu à faire cet effort en direction des établissements car ils ont contribué au retour à l’équilibre des comptes de la sécurité sociale. Certains éprouvent des difficultés à comprendre ce « dégel » de crédits : c’est pourtant simple, la totalité des crédits restant sur les réserves constituées en début d’année a été remis à la disposition des hôpitaux. Je dis bien, la totalité.

Je voudrais par ailleurs vous rassurer sur les groupements hospitaliers de territoire que j’ai instaurés pour mieux structurer l’offre de service public en matière de soins sur les territoires. Là encore, nous allons avancer de manière pragmatique : je veux d’abord rappeler que les établissements privés ont toute leur place dans ces groupements, en tant qu’établissements associés ou partenaires. Il ne s’agit en aucun cas de remettre en cause les coopérations qui fonctionnaient très bien entre établissements publics et établissements privés. Je fais pleinement confiance aux acteurs pour pérenniser les coopérations qui ont prouvé leur efficacité et en inventer d’autres.

Je voudrais également rappeler le soutien apporté aux établissements et services médico-sociaux, auquel le projet de loi de financement de la sécurité sociale, qui vient d’être adopté, consacre 21.5 milliards. Cela représente une progression – très soutenue - de 3.2% par rapport à 2016.

Nous avons souhaité porter de nouvelles ambitions : par une progression plus dynamique des dépenses médico-sociales par rapport aux autres dépenses d’assurance-maladie, par des évolutions structurantes – je pense notamment à la loi d’adaptation de la société au vieillissement. Nous avons veillé au financement des mesures nouvelles, notamment pour la loi ASV. Pour autant, vous le savez, ce sont de nouveaux besoins qui appellent nécessairement une réflexion sur leur financement. C’est ce chantier que nous devons conduire ensemble et pour lequel vous avez élaboré des propositions. J’y serai très attentive pour nous permettre de poursuivre ensemble cette réflexion.

II. Ce congrès-anniversaire est l’occasion de faire un bilan bien sûr, mais aussi et surtout de regarder vers l’avenir. Et j’aimerais parler de votre formidable capacité à innover pour améliorer la prise en charge de l’ensemble des publics
Cette capacité à innover, vous l’exprimez d’abord dans le champ sanitaire.

Je veux saluer la dynamique avec laquelle vous avez engagé le virage ambulatoire. Le développement des prises en charge ambulatoires, ce n’est pas un concept, ce n’est pas seulement un objectif d’efficience : c’est un mouvement historique, généré par les progrès médicaux, qui permet à nos concitoyens de bénéficier des meilleures techniques tout en restant moins longtemps à l’hôpital. Je n’ai eu de cesse de promouvoir ce mode de prise en charge, en en faisant une orientation essentielle de la stratégie nationale de santé et de la loi de modernisation de notre système de santé. J’avais fixé pour 2016 l’objectif d’une opération sur deux réalisée en ambulatoire. Cet objectif est atteint et la FEHAP n’y est pas étrangère. Le taux de chirurgie ambulatoire des établissements à but non lucratif a ainsi progressé de 8,5 points entre 2010 et 2015, soit une progression assez nettement supérieure à la moyenne nationale (qui est de 7 points). En 2016, vous affichez le taux de chirurgie ambulatoire le plus important parmi les établissements publics et privés d’intérêt collectif. Pour poursuivre dans cette voie, j’ai fixé un objectif de 66% de chirurgie ambulatoire pour 2022 : je suis certaine que vous saurez relever ce défi.

En matière d’innovation, je pense aussi à votre engagement vis-à-vis de la télémédecine. Elle a récemment bénéficié de nouvelles avancées dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2017 dont les établissements adhérents de la FEHAP pourront se saisir.
Je l’ai dit, votre force, c’est votre diversité : vous êtes un acteur majeur des différents champs de la santé publique, dans le sanitaire, le social et le médico-social. C’est donc tout naturellement que votre capacité à innover se retrouve, aussi, dans les champs du social et du médico-social.
En ce qui concerne le médico-social, d’abord la progression des dépenses que j’ai évoquée va vous permettre d’innover en faveur des personnes âgées.

Vous avez exprimé, Monsieur le Président, votre volonté de développer l’hospitalisation à domicile (HAD). La semaine dernière, j’ai annoncé que je levais les dernières restrictions qui freinent le développement de l’HAD dans les EHPAD. Il ne s’agit pas d’une simple mesure technique ou réglementaire : le secteur du médico-social représente un potentiel de développement important pour l’HAD. Et désormais, plus aucun frein ne viendra entraver ce développement. C’est une étape essentielle pour les personnes hébergées dans ces structures qui pourront y rester même lorsqu’elles sont hospitalisées.

Votre capacité à innover s’exprime également en faveur des personnes en situation de handicap. Vous agissez au quotidien pour rendre la société plus inclusive et offrir un accompagnement adapté à chaque handicap, notamment en développant les services d’aide à domicile. Je vous soutiens dans cette démarche, notamment en consacrant de nouveaux financements pour développer des solutions innovantes tournées vers le domicile, tels que les accueils temporaires, et les équipes mobiles.

En matière de handicap toujours, la démarche « réponse accompagnée pour tous », que j’ai lancée il y a un an porte l’ambition de ne laisser personne sans solution d’accompagnement et d’accueil. Elle permet déjà à 24 départements pionniers d’expérimenter des solutions adaptées à la singularité des besoins de chaque personne handicapée. Vous y participez également, notamment grâce à la feuille de route « Une réponse accompagnée pour tous » que vous avez élaborée. Pour vous soutenir dans sa mise en œuvre, les plateformes de compétences et de prestations externalisées que nous avons créées permettent aux personnes handicapées que vous accueillez de bénéficier de l’intervention des professionnels qui ne sont pas remboursés par la sécurité sociale.

Vous l’avez compris, ce que je veux mettre en avant aujourd’hui à l’occasion des 80 ans de la FEHAP, ce n’est pas seulement votre expérience, votre bilan ; c’est aussi votre engagement indéfectible en faveur de l’innovation, du changement, de l’amélioration continue pour que les Français que vous accueillez bénéficient de prises en charge de qualité. Ce dynamisme vous honore. Il est indispensable pour accompagner les progrès médicaux, qui sont générateurs de changement dans les organisations.

Ces changements peuvent être sources d’inquiétudes et de difficultés pour les professionnels. C’est pourquoi j’ai voulu faire de la qualité de vie au travail pour les professionnels de santé une priorité politique des prochains mois. C’est le sens de la stratégie nationale que j’ai présentée la semaine dernière et qui concerne tous les professionnels des différents secteurs. Mon ambition, c’est de porter ce sujet au plus haut niveau, de donner une impulsion nationale pour améliorer, partout et dans tous les établissements de santé, les conditions d’exercice et la qualité de vie au travail. Je souhaite que cette stratégie fasse l’objet d’une appropriation au niveau local, avec des initiatives nouvelles, mais aussi à partir de démarches que vous avez déjà mises en oeuvre au sein de vos établissements et qui ont porté leurs fruits.

Mesdames et Messieurs,

Je veux vous dire à nouveau ma reconnaissance pour ce que vous représentez au sein de notre système de santé depuis 80 ans. 80 ans d’histoire, 80 ans d’engagement social et solidaire en faveur de nos concitoyens qui vous donnent une légitimité importante pour vous projeter dans l’avenir. En particulier, je veux remercier Yves-Jean DUPUIS, prochainement amené à quitter ses fonctions, pour son engagement sans faille au service de l’intérêt général. Il a toujours été un interlocuteur de confiance lors de nos échanges sur la modernisation de notre système de santé.
Le sujet de la santé a fait l’objet de discussions, voire de controverses ces derniers jours dans le cadre des échéances électorales à venir. Il s’agit ni plus ni moins de choisir le modèle que nous voulons pour l’avenir : un modèle fondé sur la solidarité ou sur l’assurance privée. Vous pouvez compter sur moi pour continuer à porter avec force les principes de solidarité, valeur que je sais centrale pour votre fédération. J’étudierai à ce sujet avec la plus grande attention vos propositions pour « La santé et la solidarité de demain » et je ne doute pas que vous saurez les porter pour qu’elles soient au coeur des débats à venir.

Je vous remercie.

Hôpital universitaire Grand Paris Nord

COMMUNIQUE DE PRESSE
Marisol TOURAINE valide le projet « Hôpital universitaire Grand Paris Nord », un investissement hospitalier de 650 millions d’euros à Saint-Ouen 

Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, valide le projet « Hôpital universitaire Grand Paris Nord » de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP). D’un montant total de 650 millions d’euros, ce projet voulu par le Président de la République consiste à reconstruire sur un site unique, au cœur d’un campus hospitalo-universitaire, les sites de Bichat et de Beaujon. Il permettra de renforcer l’attractivité de l’établissement et le dynamisme de ses activités de soins et de recherche. 

Ce nouvel hôpital, qui totalisera 816 lits et 173 places, sera construit sur un terrain situé au nord de la commune de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis. 

Le projet bénéficiera d’un soutien financier national important, dont le montant sera prochainement annoncé, et traduit l’engagement de l’AP-HP à garantir les meilleures conditions de prise en charge aux patients et un environnement de travail de qualité aux personnels. C’est l’hôpital universitaire de demain, plus accueillant, adaptable, fluide et ouvert sur la ville, qui est lancé à travers ce projet.

L’hôpital universitaire Grand Paris Nord est conçu en parfaite complémentarité avec le projet « Nouveau Lariboisière », annoncé en juillet 2015 et également soutenu par l’Etat.

Marisol TOURAINE a déclaré : « L’aboutissement de ce projet est une preuve supplémentaire de l’investissement du quinquennat en faveur de l’hôpital public en Ile-de-France. C’est une avancée importante pour les patients et les personnels hospitaliers franciliens. Ce projet vient accompagner la très forte mobilisation des équipes médicales, soignantes et administratives, en lien étroit avec l’ARS Ile-de-France, l’AP-HP et la Ville de Paris. »

Grippe : Marisol TOURAINE rappelle l’importance de la vaccination

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
L’épidémie de grippe débute en Bretagne et en Île-de-France :
Marisol TOURAINE rappelle l’importance de la vaccination pour se protéger
et protéger son entourage

Chaque hiver, la grippe saisonnière touche de 3 à 6 millions de personnes en France. Ce virus, très contagieux, peut être grave, en particulier chez les personnes fragiles. En ce début d’épidémie, Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, rappelle que la vaccination reste le meilleur moyen pour se protéger, protéger son entourage et limiter les risques de complications qui peuvent entraîner une hospitalisation, voire le décès chez les personnes les plus fragiles. 

La vaccination : le meilleur moyen de se protéger contre la grippe
La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière a débuté le 6 octobre 2016 et s’achèvera le 31 janvier 2017. Il est encore temps de se faire vacciner. 

Plus de 11 millions de personnes vulnérables (personnes âgées ou atteintes de certaines maladies chroniques, femmes enceintes, personnes obèses ou nourrissons) sont concernées et peuvent retirer gratuitement le vaccin en pharmacie, sur présentation du bon de prise en charge envoyé par l’Assurance maladie. 

La ministre appelle par ailleurs les professionnels de santé en contact avec ces personnes fragiles à se faire vacciner pour réduire la transmission du virus. Cette recommandation s’adresse également à l’entourage de ces personnes.

Les bons gestes pour limiter la transmission du virus
Si la vaccination reste la meilleure protection, des gestes simples contribuent à limiter la transmission de la maladie de personne à personne. Dès le début des symptômes grippaux, il est recommandé de :
  • limiter ses contacts avec d’autres personnes, en particulier à risque, ou porter un masque chirurgical en leur présence ;
  • se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon, ou avec une solution hydroalcoolique ;
  • en cas de toux ou d'éternuement, couvrez ou masquez votre nez ou votre bouche ;
  • utiliser des mouchoirs en papier à usage unique et les jeter.
Pour l’entourage des personnes grippées, il est recommandé :
  • d’éviter les contacts rapprochés avec la personne grippée et en particulier si l’on est soi-même fragile ;
  • de se laver régulièrement les mains, notamment après tout contact avec le malade.
Enfin, les proches de personnes fragiles, notamment âgées et isolées, sont appelés à prendre régulièrement de leurs nouvelles.
« Contrairement aux idées reçues, la grippe n'est pas une infection saisonnière banale ! Le virus tue chaque année, notamment des personnes fragiles. La mobilisation de tous les Français et de tous les acteurs de santé est un facteur indispensable à la réussite de la campagne de vaccination » a déclaré Marisol TOURAINE.

Contact presse :
Cabinet de Marisol TOURAINE : 01 40 56 60 65 - cab-ass-presse@sante.gouv.fr

La solitude ce fléau qui gagne du terrrain...



 
Savez-vous combien de personnes souffrent en France de solitude...
1 personne sur 10

En 2016, en France, 1 personne sur 10 souffre de solitude. Et ce chiffre est en constante progression...

La solitude est un fléau qui peut toucher n'importe qui, peu importe l'âge ou la catégorie sociale.

Face aux accidents de la vie tels que la perte d'emploi, le décès d'un proche, une séparation... auxquels chacun est un jour exposé, il n'est pas toujours évident de trouver une oreille attentive.

C'est pourquoi l'association Astrée reconnue d'utilité publique s'emploie à lutter contre la solitude quels qu'en soient la cause et le lieu en lançant une campagne de sensibilisation, avec l'aide de l'agence de publicité FCB Paris.

Lancée en novembre 2016, cette campagne est aujourd'hui mise en évidence par l'étude réalisée par le Credoc pour la Fondation de France, publiée en décembre 2016, et qui fait état des situations dramatiques rencontrées par plus de 5 millions de Français.

Source : Site web : http://www.astree.asso.fr

Sport et Cancer : un beau projet associatif

 
Vu pour vous :
Le projet associatif de la CAMI Sport & Cancer continu de cheminer parmi les nouveaux enjeux de santé publique !

Nous travaillons ardemment pour faire reconnaître et intégrer la pratique de l'activité physique dans les parcours de soins en cancérologie en la rationalisant par une approche professionnelle sécurisée et mutualisée entre les acteurs issus du monde de la santé, sportif et universitaire.

Loin d'être un épiphénomène ; c'est un enjeu de prévention, de thérapeutique, d'économie de santé,.........de vie.

Ce concours porté par la Présidence de la République où nous sommes aujourd'hui finaliste peut garantir un tremplin majeur afin d'accélérer cette innovation à destination de toutes les personnes touchées par ce fléau qu'est le Cancer.

365 000 nouveaux cas par an en France, le combat sera très long.
Engagez-vous à nos côtés en nous soutenant ! 

Pour cela il vous suffit de cliquer dès maintenant pour voter pour la CAMI sur le lien ci-dessous mais aussi et surtout de faire partager ce lien à tous vos proches.



Un vote par jour et par personne est possible ! Jusque ce vendredi 16 décembre !
Nous sommes déjà mercredi, nous avons déjà perdu deux jours...et le temps est contre nous dans ce combat.

Les logements sont-ils trop chers en France ?



La France du #logement trop cher @Abbe_Pierre


Source: Fondation Abbé Pierre

Se loger correctement reste un objectif inatteignable pour une large part des ménages des couches populaires et moyennes.

La France n’est pas sortie du logement hors de prix. Malgré le tassement des prix depuis 2011, à l’achat comme à la location, se loger correctement reste un objectif inatteignable pour une large part des ménages des couches populaires et moyennes, notamment dans les grandes villes.

La Fondation Abbé Pierre a testé, dans douze agglomérations françaises de diverses tailles, ce que différents ménages-types pouvaient concrètement s’offrir, à la location ou à l’achat, dans le neuf ou dans l’ancien, dans le privé ou dans le parc social.

Résultat : en dehors du logement vraiment social (PLAI et PLUS), les prix proposés sont souvent trop élevés pour la plupart des ménages, et pas seulement en région parisienne.

Les ménages les plus modestes ne sont pas les seuls touchés. Par exemple, un couple gagnant 2 200 € par mois avec un enfant ne pourra pas, à Nice, Lyon, Ivry, Bordeaux ou Montpellier, acheter un T3 à la mesure de ses moyens, sauf à subir un taux d’effort excessif ou à choisir un logement dégradé.

> Lire la suite….

mercredi 14 décembre 2016

Quid des chiffres de l'entreprenariat fémin ?

L’entrepreneuriat féminin en hausse

cci normandie logo
Source : www.cci.fr

Créer son entreprise, une passion avant tout

CCI Observatoires

Observer pour comprendre, comprendre pour agir, telle est notre ambition, au service des entreprises et des territoires. Dans cette optique, CCI Normandie fédère ses outils d’observation et de connaissance sous la bannière « CCI observatoires ».
> Télécharger CCI Observatoires n° 11 – Entrepreneurs normands : de l’idée à l’action
La création d’entreprise est une composante essentielle du dynamisme économique d’un territoire en assurant un renouvellement du tissu productif. Pour assurer la pérennité de ces jeunes entreprises, un accompagnement et un suivi spécifique, en amont de la création, est nécessaire. Et un accompagnement de qualité est souvent gage de pérennité comme le démontre le taux de survie des entreprises suivies par le réseau des CCI qui est supérieur à celui du reste de l’économie.
En moyenne, les hommes sont, encore aujourd’hui, davantage enclins à vouloir créer ou reprendre une entreprise que les femmes : 54 % pour contre 46 %. Cet écart n’a que très peu évolué sur les dernières années (55 % et 45 % en 2011) en Normandie comme en France.
>De Leblogdesinstitutionnels




Quid des femmes en mutualité ?

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mardi 13 décembre 2016

Quand la curée menace

 
«Il a pris le sujet par le mauvais prisme, mais au moins on en discute, lâche Etienne Caniard, ancien président de la Mutualité française, ...