Nora ANSELL-SALLES

jeudi 12 mai 2016

1ère évaluation des relations des établissements de santé privés MCO avec leur ARS



1ère évaluation des relations
des établissements de santé privés MCO avec leur ARS 


A l’occasion de sa convention annuelle, la FHP-MCO a présenté les résultats de la 1ere année de son baromètre sur les relations des établissements de santé privés MCO avec leur ARS, mené par l’institut IPSOS*. S’inscrivant dans la durée, ce baromètre a pour but d’objectiver le discours syndical basé sur les remontées des cliniques et hôpitaux privés, d’améliorer la transparence et l’équité de traitement dans le fonctionnement des ARS, et de faire progresser le dialogue entre les établissements et leur tutelle.

« Les établissements de santé privés croulent sous les textes réglementaires, les enquêtes, les contrôles, et ce avec une certaine redondance et sans recherche d’efficacité. Ils ressentent une vraie discordance entre ce que la tutelle exige d’eux et le non-respect de la réglementation par certaines ARS. C’est pourquoi il nous a paru nécessaire de mener une évaluation de notre tutelle afin d’objectiver ce ressenti, avec des nuances régionales, et de la renouveler sur la durée, une première en France… » explique Ségolène Benhamou, Présidente de la FHP-MCO.
9 établissements de santé privés sur 10 non satisfaits de leur situation dans le système de santé
Le baromètre met en évidence une insatisfaction massive des établissements de santé privés. 9 établissements de santé privés sur 10 ne sont pas satisfaits de leur situation dans le système de santé, et près de l’ensemble des établissements (96%) se disent pessimistes quant à l’évolution de la situation dans l’année à venir. Ce pessimisme persiste quand ils se projettent dans les 5 ans à venir (88%).
Seulement 4 établissements de santé privés sur 10 ont une image positive de leur ARS
Les établissements de santé privés ont une image globalement négative des ARS. Elles sont perçues pour une majorité comme bureaucratiques (66%), inéquitables (51%), chronophages (50%) et opaques (40%). Seul 1 établissement de santé privé sur 4 perçoit leur ARS accessible et 1 sur 5 ouverte au dialogue. Seulement 3 % trouvent leur ARS objective.

2 établissements de santé privés sur 3 s’accordent à dire que leur ARS a une bonne connaissance des activités de l’établissement. Cependant, 3/4 établissements de santé privés affirment que leur ARS ne représente pas un soutien au développement de leur établissement.

Les cliniques et hôpitaux privés pointent également du doigt le fait de ne pas bénéficier du même traitement de la part de leur ARS que les établissements de santé publics concernant les autorisations (pour 87%), ou encore les subventions (pour 92%).
Un climat morose avec les ARS, dont l’utilité est questionnée
Le niveau de satisfaction des établissements de santé privés vis-à-vis des ARS est globalement très moyen (note moyenne de 5,8 sur 10) avec une disparité en fonction des établissements. Alors qu’un établissement sur 3 note leur ARS entre 0 et 4, ils ne sont que 12% seulement à évaluer sa satisfaction entre 9 et 10. On note également des relations meilleures avec la délégation territoriale (63%) qu’avec le siège de l’ARS (49%).

Pour une grande majorité des établissements de santé privés, les actions réalisées par l’ARS n’ont pas d’impact ou font régresser la qualité et la sécurité des soins apportés aux patients (57%), l’efficience des soins apportés aux patients (78%), l’innovation médicale et organisationnelle (83%) ou encore les coopérations entre l’établissement et la médecine de ville (84%).

Près d’1 établissement de santé privé sur 3 (28 %) affirme que les actions de l’ARS font régresser les coopérations entre l’établissement et les établissements de santé publics.
Equité de traitement et transparence pointées du doigt par les établissements
L’équité de traitement par rapport aux établissements de santé publics (note de 4,2/10) et la transparence des décisions (note de 3,7/10) sont particulièrement critiquées. Les variations en fonction des régions laissent à penser que le traitement des établissements de santé privés n’est pas le même en fonction des ARS.

« La démocratie sanitaire, chère aux institutions, n’est hélas pas respectée par toutes les ARS. Celle-ci passe notamment par la publication et la transparence des décisions (de financement, d’autorisations…). Or aujourd’hui, nous avons identifié 6 ARS qui n’ont pas publié en 2015 leurs décisions de financement : l’Auvergne, la Champagne-Ardenne, la Franche-Comté, le Limousin, la Lorraine et l’Océan Indien. C’est contraire à leurs obligations légales ou réglementaires. » conclut Ségolène Benhamou.

*Enquête quantitative menée par IPSOS auprès de 201 responsables d’établissements de santé privés (directeurs, vice-directeurs, mandataire social), interrogés en ligne du 22 mars au 26 avril 2016

VOGALONGA 2016 : l’extraordinaire défi sportif de 11 patients

COUP DE PROJECTEUR : sur une très belle initiative


COMMUNIQUE DE PRESSE – Fédération Nationale CAMI Sport et Cancer
11 mai 2016, Neuilly-sur-Seine
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Le dimanche 15 mai 2016, 11 patients atteints d'un cancer participent à la célèbre
course de bateau VOGALONGA 2016 : un événement sportif mondial dans la lagune
de Venise. Un objectif ambitieux pour aider les patients à dépasser la maladie et se
réapproprier leur corps, valoriser leur courage et changer notre regard sur le cancer !
 

QU'EST-CE QUE LA COURSE VOGALONGA ?
 
La Vogalonga est une course en bateau à rames, non compétitive, qui se déroule dans la lagune de Venise sur un tracé de 32 km environ.

Ce dimanche 15 mai 2016 à 9h, sonnera le départ de la 42ème édition. Le succès est tel que ce sont désormais plus de 1 500 bateaux et plus de 6 000 participants qui se retrouvent chaque année sur la Lagune Nord de Venise pour participer à cette course devenu mythique. L'une des raisons du grand succès de la Vogalonga est que cette course est ouverte à tous les pays mais aussi à tous les types d'embarcations à rames.


QU'EST-CE QUE LE DEFI VOGALONGA 2016 DE LA CAMI ?
 
Le Défi Vogalonga, porté par la CAMI Sport et Cancer Dordogne, est la participation d'un équipage pagayant dans un bateau rabaska de 15 places. Il s'adresse à 11 patients atteints d'un cancer, de 32 à 65 ans, en cours de traitement et en rémission, sur la base du volontariat, leur permettant de réaliser un défi qu'ils n'auraient pas fait seuls.

La méthode de préparation est le Médiété® qui permet de développer la souplesse, la force, la coordination et la respiration afin de rechercher le geste juste. Chaque séance dure 2h, soit 45 minutes de Médiété® et 1h15 de bateau.

L'encadrement de l'équipage est composé de 2 médecins, 2 éducateurs (un de la CAMI et un du club Périgueux Canoë).
 

CLIP OFFICIEL du Défi Vogalonga 2016 : https://youtu.be/wrVfr9UDPfI

Retrouvez toutes les informations complémentaires ici.

La CAMI Sport et Cancer Dordogne remercie tous les partenaires et les acteurs qui ont contribué à la réussite de ce projet.

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CONTACT

FEDERATION NATIONALE CAMI SPORT & CANCER
Antoine DARTIGUES
Responsable Développement, Partenariats et Communication
+ 33 6 52 96 31 99
antoine.dartigues@sportetcancer.com

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FÉDÉRATION NATIONALE CAMI SPORT ET CANCER
Maison des Associations
2bis, rue du Château
92200 Neuilly sur Seine
Tél : 09 54 72 12 73
Mail : info@sportetcancer.com

www.sportetcancer.com
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BALLET VS BEATBOX : LA RENCONTRE DU CLASSIQUE ET DU HIP-HOP

mercredi 11 mai 2016

Polnareff, Cannes et l'avenir de la santé

L'éditorial de Vincent Fromentin

Polnareff, Cannes et l'avenir de la santé

Éric Le Boucher n'avait certainement pas tort la semaine dernière quand il confessait vouloir voter pour l'intelligence artificielle lors des prochaines présidentielles. Si Manuel Valls fait la une de Society et bat sa coulpe ("On a fait des erreurs"),on apprend dans le Challenges de cette semaine qu'Emmanuel Macron, quant à lui, pour …
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La Lettre de Galilée

"Chic planète", le grand looping !

Titanic, Prince, Grand Prix de Paris, Antoine de Saint-Exupéry, Solar Impulse, mais quel lien peuvent-ils bien entretenir avec notre santé ?
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29 et 30 juin 2016 - CAEN : La MGEFI au rendez-vous de son histoire

Contact presse : 
Nora ANSELL-SALLES
nansellsalles@mgefi.fr
06 70 74 15 42

Le déroulé du programme de l'Assemblée générale sera prochainement communiqué sur cette page.

Les parties ouvertes à la presse seront mentionnées par une *

Pour tout complément d'information, demande d'interview et ou de photos merci de revenir vers moi.
 
Pourras-ton suivre les travaux de l'Assemblée sur les réseaux sociaux ? 


Oui en partie...
RV sur twitter @pressentinelle2, mais aussi facebook,viadéo, et linkedin et retrouvez des photos de l'AG sur instagram : REGARDdeFonctionR

Parlons audition pour mieux nous entendre

Conférence du 9 juin 2016 - « Parlons audition pour mieux nous entendre »
Le Comité départemental accueillera Laurent Vergnon ancien Chef de Service ORL et président de l'association GRAP santé (Groupe de Recherche Alzheimer Presbyacousie) ainsi que Séverine Leusie, Docteur en neurosciences et cognition. Ils interviendront pour évoquer un sujet qui touche 12 millions de personnes en France : la déficience auditive. Avec un diagnostic souvent tardif et en l'absence d'une prise en charge multi modale (évaluation, appareillage, orthophonie,...), la perte de l'audition a de forts retentissements sur la vie des personnes : isolement, dépression, troubles cognitifs.... Pourtant, des solutions existent pour éviter la survenue de ces effets délétères et préserver la qualité de vie des personnes atteintes de déficience auditive. 

Cette conférence, destinée aux adhérents MGEFI retraités de Paris, aura lieu dans le Grand Amphithéâtre de la MGEN (Paris 15) de 14h00 à 16h30.
Inscription : vblazquez@mgefi.fr

 Inscription presse :
Nora ANSELL-SALLES
nansellsalles@mgefi.fr/ 06 70 74 15 42

 EN SAVOIR PLUS

Dr VERGNON
ORL, ancien Chef de service à l'Hôpital Simone Weil

Plus de 90% des surdités sont des presbyacousies, c'est-à-dire des surdités de la personne âgée. Or on ne s’occupe actuellement que des 10% restants. Plus grave encore, comme le presbyacousique ne sait pas qu’il est sourd et prétend que ce sont les autres qui parlent mal, très peu sont dépistés et soignés. D’un autre côté, nous n’avons reçu aucune formation sur l’audition à l’école et à la faculté, elle est pratiquement ignorée de tous. Or, s’il est une maladie redoutable, pleine de complications (telles que des troubles de la communication, de l’isolement, de la dépression, des troubles du caractère et des troubles de la cognition), c’est bien cette surdité.

Notre propos va consister d’une part à vous dresser le tableau de la situation de ces malheureux presbyacousiques en France, en particulier dans les EHPAD et ma collègue Séverine Leusie vous dira tout ce qu’on peut faire pour eux et qu’on ne fait malheureusement pas. Il y a beaucoup de changements à adopter, c’est sans doute difficile, mais ça n’est pas impossible, il suffit de répondre « aux besoins du presbyacousique ».


Le GRAPsanté est en train de créer des antennes dans toutes la France comportant des « Centres Entendre et Comprendre (CEC) » qui gèrent des circuits de l’audition comprenant 6 acteurs indispensables à la prise en charge des presbyacousiques, elle vous en parlera.




 
Séverine LEUSIE  
Docteur en neuroscience et cognition, orthophoniste et audioprothésiste

Aujourd’hui, nous n’avons aucun traitement curatif pour la presbyacousie mais nous pouvons la compenser presque parfaitement avec 2 aides auditives et une rééducation. Il faut savoir qu’aucun des professionnels de l’audition n’est capable à lui tout seul de répondre « aux besoins du presbyacousique ». 
Malheureusement il n’est pas dans les habitudes des professionnels de s’unir pour offrir cette prise en charge en équipe, ce qui est indispensable.
La dernière étude que j’ai faite
avec le GRAPsanté montre que, pour faire court, sans traitement la presbyacousie évolue inexorablement vers les complications. Les patients qui ne bénéficient que de deux appareils ont une amélioration souvent insuffisante, surtout dans le temps. En revanche, ceux qui ont reçu le traitement complet en équipe au sein d’un circuit du GRAPsanté ont une très bonne audition, stable et pour longtemps.

Un circuit du GRAPsanté comprend le généraliste ou le gériatre qui dépiste la surdité, l’ORL qui diagnostique la maladie, l’audioprothésiste qui fait Entendre grâce aux aides auditives et l’orthophoniste qui fait Comprendre grâce à un travail de rééducation qu’elle enseigne à un « Aidant » qui accompagne toujours le patient. Ces 6 protagonistes forment une équipe inséparable et d’une grande efficacité.


Nous sommes aujourd'hui capables d’aider de manière tout à fait satisfaisante une population de sourds qui souffrent énormément alors qu’on a tout pour les aider.