Nora ANSELL-SALLES

mardi 13 mai 2014

Académie de médecine : revoir le déremboursement de la vitamine D


ACADÉMIE NATIONALE DE MÉDECINE

Communiqué de presse, mai 2014

 

DOSAGE DE VITAMINE D
Ne plus rembourser les examens en routine
mais ne pas pénaliser la recherche des vraies carences
Le dosage de 25 OH-D sérique, un métabolite de la vitamine  D, qui permet d’apprécier  les carences ou les surcharges en cette vitamine, n’est pas nécessaire chez le sujet sain, quel que soit son âge, lorsqu’il mène une vie  normale. De même, ce dosage n’a aucune indication dans un grand nombre de situations cliniques. Un  apport de vitamine D chez le sujet normal, ne nécessite effectivement aucun dosage préalable, le risque d’effets toxiques aux doses recommandées (jusqu’à 4 000 UI/jour) étant nul.

 

Or, de 2005 à 2012, la demande de dosages de vitamine D sérique a décuplé, avec 8 millions d'examens remboursés pour un montant de 144 millions d'euros (1). C'est pourquoi la Haute autorité de santé (HAS) (2) a,  avec raison, mis fin à l'inflation de demandes de ces dosages en préconisant leur déremboursement partiel. Mais, si les indications du dosage sérique de la 25 OH-D doivent être soigneusement pesées, elles nous paraissent plus étendues que celles retenues par la HAS, à savoir le rachitisme et l’ostéomalacie, un   âge avancé associé à des chutes répétées, les suites de la  transplantation rénale  au delà de 3 mois et les suites du traitement chirurgical de l’obésité (chirurgie bariatrique). De plus, le prix de  remboursement  du dosage a nettement diminué passant de 24 euros 30 (c'est-à-dire B90) à 11 euros 34  (B42).


En sus des indications retenues par la HAS, Il serait préjudiciable de ne plus rembourser les dosages de vitamine D dans plusieurs circonstances bien identifiées où ils permettent de dépister une carence susceptible d’entraîner des conséquences  dommageables et  aussi  chaque fois qu’il parait nécessaire d’effectuer un bilan complet du métabolisme phosphocalcique pour mieux analyser une situation  complexe.

Il s’agit essentiellement  de toutes les situations de fragilité osseuse incluant le rachitisme chez l’enfant, l’ostéomalacie et l’ostéoporose chez l’adulte, mais aussi les maladies ou la surveillance des traitements (glucocorticoïdes, par exemple) pouvant induire un risque de fracture. Ce dosage est également très utile chez les patients atteints d’insuffisance  rénale chronique, qu’ils soient  dialysés ou non, ainsi que dans toute situation de malabsorption intestinale. Le dosage  reste utile    pour une interprétation correcte des troubles du métabolisme phospho-calcique,  à côté de  la mesure de l’hormone parathyroïdienne et garde un intérêt certain chez des patients dont l’état clinique peut évoquer une surcharge en vitamine D (coliques néphrétiques à répétition, néphrocalcinose).

 

C'est pourquoi l'Académie nationale de médecine, reprenant les conclusions de son dernier rapport sur les besoins en vitamine D (5), s'associe aux spécialistes qui, se basant sur les recommandations internationales, se sont récemment exprimés à ce sujet (3,4) et ont   demandé aux pouvoirs publics de revenir sur leur décision de ne plus rembourser  le dosage de 25 OHD sérique dans les situations énumérées ci-dessus.

B. SALLE* , E DELVIN

 membres de l’Académie nationale de médecine

 

1 – La biologie médicale.  Communication à la commission des affaires sociales du sénat Article 10.132-3-1 du code des juridictions financières Juillet 2013. In : www.senat.fr

2- La HAS ne reconnaît pas d’utilité au dosage de vitamine D en routine. Communiqué de presse du 30 octobre 2013. In : www.has.fr

3- Souberbielle JC, Benhamou CL, Cortet B, Rousière M, Roux C, Abitbol V et al. Rapport de la HAS sur les dosages de vitamine D : ne passons pas d’une situation extrême à une autre situation tout aussi extrême. Presse Med. 2014 ; 43 :5-8. Doi : 10.1016/j.lpm.2013.12.005 

4 - Ostéopathies fragilisantes, maladie rénale chronique, malabsorptions, anomalies biologiques du métabolisme phospho-calcique : les bonnes indications pour un remboursement raisonné du dosage de vitamine D. Jean-Claude Souberbielle1, Claude Laurent Benhamou2, Bernard Cortet3, Mickael Rousière4, Christian Roux5, et al. Sous presse dans : Annales de Biologie Clinique

5- B. Salle.  Statut vitaminique, rôle extra osseux et besoins quotidiens en vitamine D. Bull. Acad. Natle Med., 2012, 196, 1011-1015.

 


 
 
 
 
 
 
 
 


 
 
 

Pierre Fabre obtient l’AMM européenne pour Hemangiol®

 

le premier et seul traitement pédiatrique approuvé

dans le traitement des hémangiomes infantiles prolifératifs




Castres (Tarn) - France, le 5 mai 2014 –Les Laboratoires Pierre Fabre Dermatologie ont obtenu auprès de la Commission Européenne l’autorisation de mise sur le marché pour Hemangiol® (propranolol), le premier et seul médicament approuvé dans l’indication « hémangiomes infantiles prolifératifs nécessitant un traitement systémique ». Hemangiol® est une solution buvable spécifiquement développée pour un usage pédiatrique. Sa commercialisation débutera par la France et l’Allemagne et sera ensuite progressivement élargie à d’autres pays européens.

L’agrément de la Commission Européenne fait suite à celui de la Food and Drug Administration (FDA) obtenu le 14 mars dernier pour HemangeolTM, nom de la spécialité identique qui sera commercialisée à partir de juin aux Etats-Unis.

Cette AMM pédiatrique (ou PUMA pour Paediatric Use Marketing Authorization) est seulement la deuxième de ce type, toutes pathologies confondues, à être octroyée par l’Agence Européenne du Médicament (EMA) depuis la mise en place du dispositif en 2007.

De la découverte au médicament


L’efficacité du propranolol pour le traitement des hémangiomes infantiles a été découverte en 2007 par le Dr Christine Léauté-Labreze, Dermatologue au CHU de Bordeaux. « 12% des hémangiomes sont des formes sévères qui peuvent entraîner des complications comme une obstruction des voies aériennes, altérer la vue ou entraîner des défigurations irréversibles. Pourtant nous n’avions à notre disposition aucun traitement avec un profil d’efficacité et de tolérance satisfaisant pour cette pathologie. L’AMM apporte un cadre légal d’utilisation sécurisant pour l’enfant, l’entourage et le prescripteur. » souligne le Dr Christine Léauté Labreze Dermatologue CHU de Bordeaux.



C’est en 2009 qu’un partenariat a été conclu entre les Laboratoires Pierre Fabre Dermatologie et l’Université de Bordeaux pour rendre accessible cette découverte aux nourrissons atteints d’hémangiomes infantiles dans des conditions spécifiquement adaptées à l’usage pédiatrique. Dans ce cadre, Pierre Fabre Dermatologie a pris en charge le développement pharmaceutique, toxicologique, clinique et industriel, notamment :
Le développement d’une formulation adaptée aux nourrissons : sans excipient à effets notoires (notamment alcool et sucre) et aromatisée, pour faciliter l’acceptabilité du traitement,
La mise en place de 3 études cliniques dont une de Phase II / III, réalisée chez 460 bébés âgés de 5 semaine à 5 mois, pour confirmer le schéma thérapeutique approprié, l’efficacité et la tolérance de la formule,
La conception d’une présentation visant une utilisation sécurisée et facilitée avec notamment une seringue orale graduée en mg et un adaptateur non amovible sur le flacon,
La transposition industrielle et la fabrication selon les standards pharmaceutiques, afin de garantir la qualité et la reproductibilité du médicament.

« Chaque année, ce sont des milliers d’enfants qui vont pouvoir bénéficier de ce nouveau traitement de dermatologie pédiatrique spécifiquement formulé, développé, testé et produit pour un usage pédiatrique sécurisé » a déclaré le Dr Jean-Jacques Voisard, Dermatologue, Directeur Général Pierre Fabre Dermatologie.

« Les agréments obtenus de l’agence américaine puis européenne valorisent la capacité d’innovation de la recherche française et récompensent un partenariat public-privé entamé il y a six ans entre l’Université, le CHU de Bordeaux et les Laboratoires Pierre Fabre, avec le soutien de l’agence d’innovation Aquitaine Science Transfert,» a commenté Eric Ducournau, Directeur Général de Pierre Fabre Dermo-Cosmétique. « C’est un formidable encouragement à poursuivre nos efforts de recherche dans les domaines d’innovation thérapeutique prioritaires pour notre Groupe que sont l’oncologie, la dermatologie et la neuropsychiatrie » a déclaré Bertrand Parmentier, Directeur Général des Laboratoires Pierre Fabre.

À propos des hémangiomes infantiles consulter le site internet www.infantilehemangiomas.com

À propos d’Hemangiol® : Hemangiol® (propranolol base) est une forme pharmaceutique de propranolol spécifiquement adaptée et testée dans l’indication pédiatrique pour laquelle elle a été développée, permettant de meilleures conditions d’usage et d’administration pour cette population de patients. L'efficacité d’Hemangiol® chez l'enfant (âgé de 5 semaines à 5 mois lors de l'instauration du traitement) avec un hémangiome infantile prolifératif nécessitant un traitement systémique a été démontrée dans une étude pivotale adaptative de phase II/III, randomisée, contrôlée, en doses multiples, multicentrique.

Informations importantes de sécurité : Hemangiol® est contre indiqué chez les prématurés n’ayant pas atteint l’âge corrigé de 5 semaines, en cas d’hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients, d’asthme ou antécédent de bronchospasme, de bradycardie, de blocs auriculo-ventriculaires des second et troisième degrés, d’insuffisance cardiaque non contrôlée par un traitement, d’hypotension artérielle, ou de phéochromocytome.



Dans les essais cliniques conduits dans les hémangiomes infantiles prolifératifs, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez les enfants traités par HEMANGIOL ont été des troubles du sommeil, des infections respiratoires majorées telles que bronchite et bronchiolite associées à une toux et une fièvre, des diarrhées et des vomissements. Les effets indésirables les plus sévères rapportés au cours du programme d'utilisation compassionnelle et dans la littérature ont été des hypoglycémies (et les événements associés tels que des crises convulsives hypoglycémiques) et des infections respiratoires majorées associées à une détresse respiratoire.

A propos de Pierre Fabre rendez-vous sur www.pierre-fabre.com


C'est à lire : Prévoir sa retraite

VIENT DE PARAÎTRE,
dans la collection  Études et Résultats,
n° 880, avril 2014
Le 30 avril 2014
 


Prévoir sa retraite : une personne sur cinq épargne

Charline Laborde


Près de 20 % de la population de 18 ans ou plus détiennent au moins un produit d’épargne financière pour compléter leur retraite. Alors qu’elle ne lui est pas dédiée, l’assurance-vie est le placement préféré des ménages : 7 % des personnes contractent une assurance-vie pour disposer d’un complément de rémunération. Les produits de retraite supplémentaire sont moins diffusés et représentent des montants épargnés plus modestes.

Le recours à des actifs financiers en prévision de la retraite augmente avec l’âge jusqu’à 60 ans, et avec le niveau de vie.

20 % des personnes retraitées perçoivent une rente issue des produits de retraite supplémentaire, notamment des anciens cadres, artisans, commerçants ou chefs d’entreprise. Les hommes qui ont plus souvent occupé ce type d’emplois sont 22,5 % à disposer d’une rente, contre 13,7 % des femmes.


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Mission Publications-Diffusion
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Ministère des Affaires sociales et de la Santé
Ministère du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social
Pour accéder à l'ensemble de nos publications sur Internet :
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AGI-SON participe aux Trophées de la Fondation EDF et a besoin de votre soutien

AGI-SON a été sélectionné pour participer au Trophées des Associations organisées par la Fondation EDF en 2014 dans la catégorie
 
 
" Santé et prévention des comportements à risque "
 
 
Les Trophées des Associations de la Fondation d’entreprise EDF peuvent permettre de gagner des prix allant jusqu'à un montant de 40 000 €.
Pour les soutenir, rien de plus simple, cliquez sur le lien ci-dessous, votez et validez votre vote avec l'e-mail que vous allez recevoir!
 
 
 
N'hésitez pas à diffuser l'information!
 
 




 
 
 





La Mutualité Française se mobilise durant la campagne des élections européennes


Dans le cadre de la campagne pour les prochaines élections européennes qui auront lieu le 25 mai 2014 en France, la Mutualité Française a décidé de sensibiliser les candidats en France aux grands enjeux pour le monde de la santé et pour les entreprises mutualistes de la complémentaire santé en mettant à leur disposition son « mémorandum européen ».

Avec ce document et les réunions qu’elle organise avec les candidats dans leurs régions respectives, la Mutualité Française compte mettre plus particulièrement en avant son engagement pour la reconnaissance de l’économie sociale et solidaire au niveau européen par le biais du statut de mutuelle européenne.

Selon Etienne Caniard, Président de la Mutualité Française, « le mémorandum européen est l’occasion pour la Mutualité Française de sensibiliser les partis et leurs représentants aux spécificités des mutuelles, notamment dans le cadre de la mise en oeuvre de Solvabilité II ».

Elle souhaite aussi donner corps à une réelle politique de santé publique à l’échelle européenne en particulier dans les domaines de la prévention et de l’accès aux données de santé.


Texte du  Mémorandum de la Mutualité Française:
 

À propos de la Mutualité Française

Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc.

Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé. La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement. www.mutualite.fr

SPA : PORTES OUVERTES LES 17 ET 18 MAI 2014

PROVINCE

  « Les Portes Ouvertes de la Société Protectrice des Animaux mobiliseront nos 56 refuges partout en France les 17 et 18 mai prochains. Nous espérons ainsi permettre à de nombreux animaux de nos refuges de trouver un nouveau foyer et de démarrer une nouvelle vie. En 2013, plus de 1 000 chiens, chats, lapins (…) ont eu cette chance, alors faisons encore mieux cette année !»
Natacha Harry, Présidente de la SPA.
Aidez-nous !
 

Chaque adoption est une réussite, la chance d’une vie nouvelle.
Avec 63 millions d’animaux de compagnie (chiens, chats, poissons, oiseaux…), la France est le pays leader en Europe pour le nombre de ses animaux domestiques (étude Sofres- Facco).



Près d’un foyer sur deux possède un animal domestique !
Et savez-vous quel animal a la préférence de nos concitoyens ? Le chat ! La population féline croît de 200 000 chats par an contre 100 000 chiens. En 2013, on comptait plus de 11 millions de chats et près de 7 millions de chiens en France.
La Société Protectrice des Animaux en quelques chiffres :
- Créée en 1845, première association de protection animale en France,

- 40 000 animaux hébergés dans nos refuges chaque année,

- 56 refuges dans toute la France et 12 dispensaires,

- 600 salariés, 3 000 bénévoles,

- 29 500 animaux ont été adoptés en 2013, un chiffre en hausse de 8% par rapport à 2012.



Partout en France, dans nos 56 refuges, la Société Protectrice des Animaux se mobilise :
Retrouvez la liste de nos refuges sur www.spa.asso.fr/refuges
Des animations attendent les futurs adoptants :
Brocante, vide-grenier



• Tombola

• Concerts

• Parcours d’agility

• Maquillage enfants

• Photos maître-animal

• Educateurs canins, conseils vétérinaires


EN SAVOIR PLUS :
 
SOCIÉTÉ PROTECTRICE DES ANIMAUX – 39 boulevard Berthier 75017 PARIS Service Communication : Marie BASSET-CHERCOT – 01.43.80.97.10 m.bassetchercot@spa.asso.fr

Lutte contre le paludisme

Le film-témoignage de la réunion du 8 Avril 2014
 
est en ligne sur Youtube :
 


Un grand merci d'avance de le diffuser dans vos réseaux.
 
Pour en savoir plus :
 
Erick MAVILLE
 

La crise de la pilule en France : vers un nouveau modèle contraceptif ?

 
Les pilules de 3e et 4e génération ont fait l'objet d'une controverse importante fin 2012 - début 2013 à propos du risque de thrombose veineuse associé à leur utilisation. Quelles en ont été les conséquences sur la contraception en France ? Analysant l'enquête Fecond menée quelques mois après par l'Inserm et l'Ined, Nathalie Bajos, Mylène Rouzaud-Cornabas, Henri Panjo, Aline Bohet et Caroline Moreau ont examiné les évolutions récentes en matière de pratiques contraceptives et la contribution du débat médiatique à ces changements.




Le débat médiatique de fin 2012 - début 2013 sur les pilules n'a pas entraîné de désaffection vis-à-vis de la contraception : parmi les femmes concernées - ni stériles, ni enceintes, ayant des rapports hétérosexuels et ne voulant pas d'enfant - seules 3 % n'utilisaient aucun moyen contraceptif en 2013, soit la même proportion qu'en 2010. Près d'une femme sur cinq déclare toutefois avoir changé de méthode depuis le débat médiatique.





Le recours à la contraception orale a fortement baissé, passant de 50 % en 2010 à 41 % en 2013, une baisse qui concerne uniquement les pilules de 3ème et 4ème générations. Certaines femmes, notamment les plus jeunes, se sont reportées sur les pilules de seconde génération. Tandis que d'autres ont opté pour le stérilet (pour les plus diplômées), le préservatif ou des méthodes dites naturelles - abstinence périodique, retrait - (pour les plus précaires).


Les événements médiatiques et politiques semblent donc avoir contribué à une diversification des pratiques contraceptives mais aussi à une recomposition des inégalités socio-économiques autour de l'accès à la contraception.
 
 
 
Ci-joint Population & Sociétés n° 511 intitulé "La crise de la pilule en France : vers un nouveau modèle contraceptif ?".
 
 http://www.ined.fr/fr/ressources_documentation/publications/pop_soc/
 


Auteurs : Nathalie Bajos, Mylène Rouzaud-Cornabas, Henri Panjo, Aline Bohet, Caroline Moreau et l'équipe Fécond.


Responsables scientifiques :

nathalie.bajos@inserm.fr, caroline.moreau@inserm.fr

Contacts presse Ined :

service-presse@ined.fr / Corinne LE NY-GIGON, Tél. : +33 (0)1 56 06 57 28 / Mimouna KAABÈCHE-SMARA, Tél. : +33 (0)1 56 06 20 11

Contact presse Inserm :

presse@inserm.fr / Priscille RIVIÈRE, Tél. : +33 (0)1 44 23 60 97


Vous recherchez une attachée de presse confirmée... Laurence Tankéré est la personne qu'il vous faut !

Attachée de Presse confirmée, Grande Consommation, spécialisée dans le secteur depuis plus de 15 ans (stratégie, lancement de produit, organisation d'événements, contacts journalistes...) souhaite vivement mettre ses compétences et sa motivation au service d'un annonceur ou d'une agence de communication.
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Nouveaux modes de rémunération : MG France lance l’alerte

Nouveaux modes de rémunération : succès de l'appel d'offre 2014 mais risque de détournement de la négociation, MG France lance l’alerte

Exercice en équipes de soins primaires. 147 projets en cours montrent l'efficience des acteurs de soins primaires. 233 nouveaux projets montrent le dynamisme d’une France de la santé de proximité qui innove. Quelle position défendra l’Assurance Maladie ? La sienne, ou celle des soins primaires ?
Avec les nouveaux modes de rémunération en équipe (NMR), les pouvoirs publics ont encouragé en 2008 la constitution d’équipes de soins de proximité pluri professionnelles, dynamique née sur le terrain avec les maisons de santé pluri professionnelles. 147 projets sont actuellement financés dans ce cadre expérimental, qui s’achèvera en décembre 2014, avec une évaluation positive.
Ces résultats ont incité le gouvernement à augmenter le nombre de projets, puis à pérenniser leur financement, objectif confié à la négociation pluri professionnelle avec l’Assurance Maladie.
Sur 233 nouveaux projets soumis aux ARS et au gouvernement en 2014, 168 seront retenus au lieu des 150 prévus, ce qui montre le dynamisme des professionnels qui attendaient ce retour avec impatience. C’est donc l’avenir de près de 400 équipes qui sera suspendu au résultat de la négociation qui commence fin mai.
Au-delà, l’enjeu est la modernisation du système de santé, basée sur des soins primaires organisés en équipes autour du médecin généraliste traitant, équipes à qui les pouvoirs publics demandent de mieux se coordonner pour répondre aux défis des maladies chroniques, du vieillissement et de la dépendance. Cette coordination doit être organisée et financée dans ses trois dimensions, centrée sur le patient, sur la patientèle des médecins traitants mais aussi sur la population d'un territoire. Cette dernière dimension est insuffisamment prise en compte dans l’appel d’offre 2014, ce qui devra être corrigé dans la négociation.
L'objectif politique est donc clair, les soins primaires sur chaque territoire de proximité. Le nouveau gouvernement saura-t-il le faire appliquer ? Car il heurte de plein fouet le mode d’organisation actuel, construit autour des pathologies ou par problème, dissociant soins, prévention, dépistage et éducation à la santé, privilégiant un exercice isolé sans coordination, et le recours inapproprié à l’hôpital.
La négociation pluri professionnelle constitue un marqueur fort de la capacité du gouvernement à mettre en œuvre une réforme structurelle cohérente et consensuelle du système de santé. Le choix politique de la Stratégie nationale de santé basée sur les soins primaires doit être pleinement assumé et ne doit pas conduire, comme en 2005 avec le médecin traitant, à un système a minima avec des moyens insuffisants. Car en face l’Assurance-Maladie et ses alliés, qui ont dénaturé la réforme du médecin traitant, construisent peu à peu un système qui contourne le principe des soins primaires en équipe.
PRADO par pathologie ou organisation d’équipes de soins primaires pour faciliter le retour à domicile ? SOPHIA, programme d’accompagnement des diabétiques par coaching téléphonique ou accompagnement en proximité de type ASALEE ? Prévention organisée par des structures extérieures ou par le médecin traitant en lien avec les infirmières, les pharmaciens, les kiné ?
Le travail en équipe de soins primaires est plébiscité par les professionnels des sites expérimentaux, par les jeunes professionnels de santé, par la population qui y trouve une réponse globale et coordonnée à ses besoins de santé et enfin, par les élus qui ont la garantie d’une organisation durable et visible pour leurs administrés. Aux maisons de santé s’ajoutent maintenant les groupes de professionnels de santé qui associent, sans regroupement sur un même site, de nombreux professionnels de santé sur des territoires plus vastes, tels ceux du pays de Beaune (21), de Val de Reuil (27), d'Ifs (14) ou de Mayenne (53).
MG France, largement à l’initiative de cette modernisation de l’exercice libéral, veillera à ce que chaque professionnel puisse librement choisir son cadre d’exercice et ainsi mieux organiser son activité professionnelle pour répondre aux besoins de santé de ses patients.
MG France demande maintenant à Marisol Touraine d’assumer ses choix, et de mettre en place les conditions d’une négociation pluri professionnelle qui réponde clairement à son objectif politique, l'organisation de soins primaires efficients en équipe sur chaque territoire.

 

Contacts :
Dr Claude LEICHER - Tél : 06 25 20 01 88
Dr François WILTHIEN - Tél : 06 13 60 54 31
Dr Jacques BATTISTONI - Tél : 06 62 61 09 99
Référence du communiqué de presse : N° 313 (à rappeler en cas de demande d'info complémentaire)

Hypertendus : prenez vos consultations en main !

A l'occasion de la Journée Mondiale Hypertension du mercredi 13 mai, vous trouverez ci-joint le communiqué de presse "Hypertendus: prenez vos consultations en main!".


Plus de 41 millions de consultations en médecine générale par an en France1

1 ABARTHE G., 2004, « Les consultations et visites des médecins généralistes, un essai de typologie », Études et Résultats, n° 315, juin, Drees.
2 FLAHS 2012 (French League Against Hypertension Survey) : baromètre de l’hypertension en France réalisé par Kantar Health à la demande du CFLHTA – échantillon de 3 462 personnes âgées de 35 ans et plus – mai à juin 2012.

3 Didier DUHOT, Luc MARTINEZ, Pierre FERRU, Olivier KANDEL, Bernard GAVID, « Prévalence de l’hypertension artérielle en médecine générale », La revue du praticien - médecine générale, tome 16, n° 562, février 2002.



4 www.comitehta.org
Journée Nationale de Lutte contre l’Hypertension Artérielle
Mardi 17 décembre 2013
A l’occasion de la Journée Nationale de Lutte contre l’Hypertension Artérielle (HTA), le 17 décembre, le Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle (CFLHTA) et la Fondation de Recherche sur l’Hypertension Artérielle (FRHTA) lancent la campagne « Hypertendus : prenez vos consultations en main ! », relayée sur le site www.comitehta.org. Cette campagne a pour objectif de sensibiliser les patients aux différents types de consultations qu’ils sont amenés à suivre tout au long de leur vie - consultations de dépistage, d’annonce, d’adaptation du traitement, de suivi à long terme… - et à l’importance de s’impliquer dans la prise en charge de leur maladie.

D’après la dernière étude FLAHS 2012 sur l’hypertension en France réalisée par Kantar Health à la demande du CFLHTA, 30 % de la population française âgée de plus de 35 ans, soit 11,4 millions, est traitée par un médicament antihypertenseur². Il y a 10 ans, ce nombre s’élevait à 8,2 millions². Pour autant, seulement 54% des hypertendus traités suivraient parfaitement leur traitement2. « Les instants de rencontre entre médecin et patient sont les éléments fondateurs de la réussite de la prise en charge d’une maladie chronique comme l’HTA. Malheureusement, ils sont encore trop souvent source de non-dits et d’incompréhension mutuelle » explique le Docteur Bernard Vaïsse, Président du CFLHTA, cardiologue à l’hôpital de la Timone à Marseille.


L’hypertension artérielle : première maladie nécessitant une consultation en médecine générale3
L’hypertension artérielle (HTA) est une maladie chronique qui touche près de 12 millions de Français ; 3 millions ne seraient toujours pas diagnostiqués. « Elle est la maladie la plus fréquente en France » indique le Pr Xavier Girerd, Trésorier du CFLHTA et cardiologue au CHU de la Pitié-Salpêtrière, Paris. Chaque année, 120 000 infarctus du myocarde4 et 130 000 accidents vasculaires cérébraux (AVC)4 sont favorisés par l’HTA dans notre pays constituant une des premières causes de handicap.

La prise en charge de l’hypertension artérielle (HTA) est le premier motif de consultation en médecine générale³ et nécessite des visites régulières chez le médecin portant à plus de 41 millions le nombre de consultations annuelles concernées par l’HTA en France¹. « Une personne souffrant d’HTA consulte son médecin généraliste 6 à 10 fois par an, soit pour renouveler son ordonnance, soit pour soigner les maladies fréquemment associées à l’hypertension » précise le Pr Jean-Jacques Mourad, Past Président du CFLHTA, hypertensiologue à l'hôpital Avicenne, Bobigny.



Automesure, « la règle des 3 »
Dans la semaine qui précède une visite médicale pour le suivi de l’HTA, il est conseillé d’effectuer au calme, après un repos de quelques minutes, en position assise :

– 3 mesures avant le petit-déjeuner

– 3 mesures le soir avant le coucher

– 3 jours de suite.
Relation patient-médecin : vers une meilleure prise en charge de l’HTA
Automesure, suivi de règles d’hygiène de vie, traitement... En 2012, seulement 2% des hypertendus traités et possédant un appareil d’automesure ont pris leur pression artérielle convenablement avant une visite médicale² suivant ainsi les recommandations médicales se fondant notamment sur « la règle des 3 ».

De plus, parmi les patients traités, à savoir ceux qui prennent un ou plusieurs médicaments hypertenseurs, seulement 54% suivent bien leur traitement².

85% des hypertendus ont fait prendre leur dernière mesure de pression artérielle par le médecin généraliste².

« Les patients manquent d’informations et de conseils pour prendre en charge convenablement leur pathologie. Un travail d’éducation est à faire par le médecin. Les consultations sont les moments opportuns pour aborder les différentes étapes de la prise en charge de l’HTA ainsi que toutes les questions que se posent les patients » explique le Docteur Bernard Vaïsse.


6 mois pour contrôler5 efficacement l’HTA
5 La pression artérielle est inférieure à 135 mm de mercure pour la pression systolique et inférieure à 85 mm de mercure pour la pression diastolique dans les conditions d’une mesure en automesure.

Après la confirmation du diagnostic, le médecin généraliste dispose de 6 mois pour contrôler l’hypertension artérielle de son patient. Si des règles d’hygiène de vie (pratique d’une activité physique, arrêt du tabac et/ou de l’alcool…) et une alimentation équilibrée ne suffisent pas à régulariser la pression artérielle, un traitement médicamenteux est alors mis en place par le médecin. Ce dernier peut comporter un, deux, trois, ou plusieurs médicaments. En moyenne, en 2012², une monothérapie est prescrite chez 47 % des hypertendus, 35 % des patients reçoivent deux médicaments² et 18 %, trois et plus².

« Si le patient se trouve en échec thérapeutique au bout de 6 mois, le médecin généraliste doit l’orienter vers un spécialiste qui prendra le relai » indique le Dr Bernard Vaïsse. « Les médecins prescrivent à l’heure actuelle encore trop de monothérapies alors que les bi et trithérapies s’avèrent plus efficaces pour contrôler l’HTA qui est une maladie souvent multifactorielle » précise-t-il.



« Hypertendus : prenez vos consultations en main ! » : un nouveau livret d’information du CFLHTA
Consultations de dépistage, d’annonce, d’adaptation du traitement, de suivi à long terme… Les hypertendus vont suivre tout au long de leur prise en charge différents types de consultations à des fréquences variables. « Il ne faut pas que chaque consultation soit un éternel recommencement et le patient doit savoir au devant de quoi il va », explique le Pr Jean-Jacques Mourad.

La nouvelle brochure du CFLHTA téléchargeable gratuitement sur le site www.comitehta.org présente les types de consultations, leur fréquence ainsi que tous les conseils nécessaires pour qu’une consultation soit réussie. L’ambition de ce livret est de permettre aux patients de comprendre l’intérêt des consultations d’hypertension, de bien les préparer et de les appréhender sereinement. « Les patients doivent être acteurs de leur prise en charge pour que celle-ci soit efficace » affirme le Docteur Bernard Vaïsse.



Retrouvez le livret « Hypertendus : prenez vos consultations en main » téléchargeable gratuitement à partir du 17 décembre sur www.comitehta.org
A propos du Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle (CFLHTA)
Créé en 1972, le Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle (CFLHTA) est une association régie par la loi de 1901 dont les missions sont de :
mieux faire connaître les problèmes de l’hypertension artérielle au grand public et, plus particulièrement, au corps médical et au corps pharmaceutique,

entreprendre toutes les actions de formation et d’information pour atteindre cet objectif. Les actions de formation menées par le CFLHTA reposent sur les travaux de la Société Française d’Hypertension Artérielle, filiale de la Société de Cardiologie, ainsi que sur les travaux de la Ligue Mondiale contre l’Hypertension.



www.comitehta.org
A propos de la Fondation de Recherche sur l’Hypertension Artérielle (FRHTA)
La fondation de recherche sur l’HTA (FRHTA) a pour vocation d’initier et de soutenir des programmes de recherche sur l’HTA en France. Reconnue d’utilité publique, la FRHTA fait appel à la générosité du public et est habilitée à recevoir les dons.

www.frhta.org
  

ALLERGIES AUX ACARIENS :



  UNE LITERIE QUI FACILITE LA VIE




Jusqu’à présent, les personnes allergiques aux acariens n’avaient qu’une unique solution : celle d’utiliser des housses et taies antiacariens et d’effectuer un double « emballage » de leurs oreillers et couettes (housse antiacariens+housse de literie classique).

Avec les oreillers et couettes antiacariens ACASTOP, cette corvée est maintenant terminée.

Produits sans traitement acaricide, les éléments de literie antiacariens ACASTOP, ont fait l’objet d’études par un laboratoire indépendant qui a démontré leur efficacité. Ils sont également recommandés par l’AFPRAL et par de nombreux médecins.

OREILLERS ET COUETTES ANTIACARIENS : DES PRODUITS UNIQUES QUI SIMPLIFIENT LA VIE

Fabriqués dans un tissu technique hautes performances, les oreillers et couettes ACASTOP sont des produits sains qui ne contiennent pas de produit chimique acaricide. Le barrage aux poussières d’acariens est assuré par le tissu de manière mécanique. Plus pratiques que la taie d’oreiller ou la housse antiacariens pour le patient, ils évitent une manipulation en se mettant directement dans une housse/taie de literie classique.

Cela évite également d’augmenter la température de la literie avec une couche de tissu supplémentaire.

Grâce aux produits ACASTOP®, les acariens sont définitivement isolés et ne provoquent plus de nuisances : plus de possibilités de passage des acariens vers la literie dans l’environnement du dormeur.

L’oreiller antiacariens ACASTOP

L’oreiller antiacariens ACASTOP est confortable et non bruyant grâce à son tissu en tricot polyester enduit de polyuréthane qui laisse passer l’air et la vapeur d’eau afin de respecter le processus naturel de transpiration. Son complexe mousse et fibres offrent un confort maximal, de même, sa structure ergonomique ventilée grâce à 2 aérateurs permet une adaptation parfaite à la morphologie et la position du dormeur. Contact Presse : Brigitte Lescure – brigitte.lescure@mediflux.fr – 01.60.93.90.60



Couette

Unique sur le marché, la couette antiacariens ACASTOP régule la température hiver comme été grâce à sa fibre qui capte la chaleur et la restitue.

ACASTOP : RECOMMANDE PAR L’AFPRAL

Garantie pour les patients : les produits ACASTOP® sont « recommandés par l’AFPRAL », l’Association Française pour la Prévention des Allergies*, qui a reconnu leur efficacité à faire barrage aux acariens grâce à un tissu technique sain et confortable.

ALLERGIE ET ACARIENS

Il ne fait plus de doute que les acariens sont à l’origine du caractère très allergisant des poussières de maison. Bien que leur durée de vie soit courte (2 à 3 mois), ce sont les poussières qu’ils produisent (déjections, acariens morts) qui sont les plus préjudiciables à l’allergique car elles entretiennent ou développent son hypersensibilité.

Un taux de 2 mg d'acariens par gramme de poussière peut sensibiliser une personne allergique, et 10 mg par gramme de poussière provoquer une crise d'asthme.

Les acariens sont responsables de 65 à 90 % des asthmes et des rhino-conjonctivites chez l’enfant et l’adulte jeune. Les symptômes sont "per-annuels " c'est à dire qu'ils peuvent survenir toute l'année puisque les acariens sont présents toute l'année dans l'environnement.

Bien que les techniques de désensibilisation aient beaucoup évolué ces dernières années, la première recommandation des allergologues aux patients allergiques aux acariens reste les mesures d’éviction. En effet, l’allergène acarien se caractérise par sa permanence et l’allergique est à son contact toutes les nuits et tout au long de l’année.

La désensibilisation donne de bons résultats mais le risque de re-sensibilisation existe. Dans la mesure où l’on peut éviter le contact avec l’allergène, on optimise dans tous les cas les chances de succès.

Cependant ils sont plus nombreux en septembre-octobre quand le chauffage est rallumé dans les maisons, une atmosphère chaude et humide favorisant leur développement. Les crises d'asthme sont donc plus fréquentes en automne et hiver chez l'allergique aux acariens



LITERIE ET ACARIENS

Les acariens trouvent dans notre literie les conditions idéales à leur propagation: température, humidité et nourriture, à savoir les squames que nous perdons quotidiennement. Un adulte perd 1 g de peau par jour, de quoi nourrir 10 000 acariens pendant 6 mois, ce qui favorise leur implantation dans la literie.

Les acariens trouvent donc dans les matelas, oreillers, couettes et traversins, des conditions de vie idéale.

Ils constituent une colonie qui est en croissance démographique permanente et qui, par ses déjections, produit une importante quantité de poussière contenant les allergènes.

Le dormeur en s’asseyant sur son lit ou en remuant pendant la nuit se trouve auréolé d’un nuage invisible de particules allergisantes qu’il respire pendant son sommeil.

LE DORMEUR DOIT ÊTRE ISOLE DE CES PARTICULES QUI ENTRETIENNENT L’ETAT ALLERGIQUE ET LA LITERIE EST UN ELEMENT CRUCIAL POUR SA SANTÉ

www.acastop.fr

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