Nora ANSELL-SALLES

vendredi 21 septembre 2012

Projet de microassurance pour les plus démunis en Afrique de l’Ouest

La confédération des Institutions Financières (CIF)/ Afrique de l’Ouest adopte le logiciel Solife de BSB pour l’Epargne pension, Prévoyance et Emprunteur

Luxembourg, le 19 septembre 2012 - La Confédération des Institutions Financières (CIF)/Afrique de l’Ouest, a choisi le progiciel Solife de BSB pour doter le mouvement coopératif d’un outil adapté au développement des activités de microassurance vie. La CIF a pu se valoir du soutien technique et financier de l’ONG luxembourgeoise ADA - Appui au développement autonome - active dans la microfinance. Le partenariat a été annoncé le 12 septembre dernier et la première compagnie de microassurance à se doter de l’outil, sera active d’ici la fin de l’année au Burkina Faso.

Cette initiative pionnière en Afrique endosse un défi majeur dans l’histoire de la microfinance de ce continent, celui de rendre accessible des produits de microassurance - Epargne pension, Prévoyance et Emprunteur - à des populations démunies. « C’est une réel privilège pour les équipes de BSB de coopérer sur un projet porteur d’autant d’espoir pour des populations fragilisées qui ont désormais l’opportunité de se prémunir et faire face à certains accidents de la vie » indique Jean Martin, CEO de BSB.

L’ensemble des fonctionnalités proposées par le logiciel Solife de BSB, couvrant le cycle complet des polices d’assurance, simplifiant et accélérant le lancement de nouveaux produits avec des coûts de gestion informatique et de gestion métier réduits, a su séduire l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus de sélection. A plus long terme, la CIF souhaite doter ses 5 coopératives d’épargne qui s’adressent à plus de 1,630,000 personnes, soit l’ensemble des clients et adhérents du réseaux d’Afrique de l’Ouest.

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CIF
La CIF est un mouvement régional de coopératives financières qui regroupe six fédérations agrées de mutuelles d’épargne: RCPB au Burkina Faso, FÉCÉCAM au Bénin, FUCEC au Togo, KAFO JIGINEW et NYÈSIGISO au Mali, et PAMECAS au Sénégal. Le siège de la Confédération est à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso.

ADA
Appui au Développement Autonome - est une ONG luxembourgeoise créée en 1994 et active dans le développement de la microfinance. L’ADA gère un budget annuel de plus de trois millions d'euros et collabore directement avec vingt-cinq institutions de microfinance situées sur trois continents (Afrique, Asie et Amérique latine).

BSB
BSB est un fournisseur de solutions métiers et de services informatiques pour les compagnies d’assurances, les banques privées, les gestionnaires de portefeuilles, les gestionnaires de fortune, les holdings, les conseillers en gestion indépendants et les fonds d’investissement. BSB compte plus de 100 clients dans 23 pays européens.

Les solutions proposées par BSB permettent aux utilisateurs d’accroître leur efficacité, d’augmenter le niveau d’automatisation, de standardiser les procédures, de réduire les coûts et de raccourcir les délais de commercialisation. Elles sont ergonomiques et s’intègrent aisément dans des environnements informatiques complexes.

Les produits phares de BSB sont Solife pour la gestion des produits assurance-vie et Soliam pour la gestion de portefeuilles et la gestion de fortune. Sa filiale Solfia propose des services en mode ASP et SaaS basée sur Soliam et Solife.

BSB existe depuis 1995, emploie près de 350 personnes et a son siège en Belgique. BSB possède des bureaux en Belgique, France, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas, Suisse et au Royaume-Uni.

BSB est cotée sur Euronext Alternext : symbole « BSB »


Monsieur le Premier ministre, y aura-t-il des représentants des usagers du système de santé au haut conseil du financement de la protection sociale ?

Y aura-t-il des représentants des usagers du système de santé  au haut conseil du financement de la protection sociale ?


Le décret qui vient de paraître au journal officiel prévoit que des personnes qualifiées peuvent être nommées par le Premier ministre pour prendre part à la composition du Haut conseil du financement de la protection sociale dont l’installation est annoncée pour imminente.

La question est donc posée de savoir si la société civile sera présente dans ce Haut conseil dont nous avons salué la création compte tenu des contraintes sur les dépenses et les recettes des différentes branches de la sécurité sociale.

D’ores et déjà, il est assuré que les représentants des syndicats, des caisses et du parlement ainsi que de l’Etat en feront partie. Mais la société civile, et notamment les associations d’usagers du système de santé, sera-t-elle représentée?

Cela aurait du sens : il y a bien longtemps qu’une part non négligeable de la dépense de santé ne relève plus de cotisations sur le salaire mais de l’impôt, quand ce n’est de contributions des usagers à des complémentaires santé ou encore à des frais non pris en charge reposant directement sur le budget personnel de chacun… des frais souvent d’autant plus importants que les personnes sont atteintes d’une maladie chronique. Or un Français sur quatre vit aujourd’hui avec une maladie chronique : ils doivent donc, avec raison, pouvoir faire entendre leurs préoccupations notamment sur le reste à charge.

Le Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie, dont les associations d’usagers ont été membres depuis sa création, a permis grâce à leur implication l’élaboration de consensus sur les solutions à mettre en œuvre dans ce domaine.

Il n’y a pas de raison de penser que cette participation constitue une parenthèse. Au contraire, elle doit constituer un exemple à suivre pour la reconnaissance de la légitime participation de la société civile aux décisions qui la concerne.


Au moment où des arbitrages vont être nécessaires et que leur influence aura des conséquences sur le reste à charge des ménages autant que sur l’organisation des soins, nous réclamons donc, comme nous l’avons déjà écrit, que les associations d’usagers du système de santé soient représentées au Haut conseil du financement de la protection sociale.


Vivre, vieillir et mourir debout même avec la maladie d’Alzheimer !

Vivre, vieillir et mourir debout !

A l’occasion de la journée mondiale Alzheimer ce 21 septembre, l’association ASSHUMEVIE (Association Humanitude Evaluation et Milieu de vie) lance ce message d’espoir : il est possible de vivre, vieillir et mourir debout, dans la dignité, même avec la maladie d’Alzheimer !

Les établissements adhérents, pilotes de l’approche Humanitude, l’attestent.
Pour conserver son autonomie, sa liberté de choix, sa citoyenneté, éviter les pertes de chances, les soins « de force », la Méthodologie de soin Gineste-Marescotti®, qui repose sur la Philosophie de l’Humanitude, apporte des réponses expérimentées via des formations professionnelles continues spécifiques.

Une étude auprès de 111 malades Alzheimer
a montré une diminution de 80% des comportements jugés difficiles.
A l’hôpital gériatrique de Ballainvilliers dans l’Essonne, la consommation des neuroleptiques a été divisée par 7 en 4 ans, dans le service Alzheimer, formé à la Méthode.
L’association ASSHUMEVIE regroupe des établissements d’accueil et services à domicile, utilisateurs de cette Méthodologie de soin. Pour éviter le « grand écart » entre les valeurs affichées et la mise en pratique sur le terrain, les adhérents de l’association attestent que la Méthodologie de soin Gineste-Marescotti apporte ses techniques et ses outils (150 gestes et techniques), comme soutien concret de leur démarche éthique.
Convaincus que cette approche peut apaiser les réalités difficiles et quotidiennes des soignants et des familles, ils souhaitent qu’elle soit reconnue, plus largement répandue, intégrée dans les processus d’évaluations, et surtout dans la formation initiale des professionnels.
« Or, on attend toujours que les pouvoirs publics passent à l’action. Ils ont pourtant bien pris conscience de cette nécessité de formation des professionnels et d’évaluation scientifique de cette méthode» regrette Evelyne Gaussens, la présidente d’Asshumevie et directrice de l’Hôpital Les Magnolias à Ballainvilliers.
Les membres d’ASSHUMEVIE sont des acteurs responsables.
Sur le long terme, l’investissement de la formation proposée et des techniques enseignées est « rentable » économiquement et humainement.
Faire autrement aujourd’hui est possible!
Les membres ASSHUMEVIE veulent :
- être force de proposition auprès des pouvoirs publics : visites des expériences, réflexions sur les formations initiales, évaluations des pratiques professionnelles et des résultats,
- accompagner les professionnels en amont et en aval des formations,
- participer à l’évaluation scientifique de cette Méthodologie de soin,
- avancer vers une « labellisation Humanitude » des établissements et services.

Pour en savoir plus sur la Philosophie de l’Humanitude et la Méthodologie de soin Gineste-Marescotti ® : - www.igm-formation.net
- www.cec-formation.net

Liste des membres de l'association Asshumevie :


Membres du Conseil d’administration :

- Présidente : Evelyne Gaussens, directrice de l’Hôpital Les Magnolias à Ballainvilliers (91)
- Vice-président : Olivier Gignon, directeur de Plénitude Senior à Saint Cyr sur Loire (37)
- Secrétaire : Yannick Séguy, directeur de l’EHPAD L’Océane d’Oléron à Le Grand-Village-Plage (17)
- Secrétaire adjoint : Marie-Claude Bath-héry, directrice de la Résidence La Matinière à Saint-Jean en Royans (26)
- Trésorier : Daniel Feix, de l’EHPAD Saint-Louis à Saint-Héand (42)
- Trésorier adjoint : Annie de Vivie, fondatrice d’Agevillage et coordinatrice du réseau des Instituts Gineste-Marescotti

Membres :

- Nicole Camboulive, directrice de la Maison de retraite de l’Amitié à Albi (81)
- Michel Agaesse, ex Directeur Général Doyennes et Medica France
- Yves Carteau, gériatre à l’EHPAD Sainte Catherine Labouré, Toulon (83)
- Dominique Yvan, directeur de la Maison de Retraite La Principauté à Orange (84)
- Evelyne Schall, directrice et Pierrick Chaplin, médecin coordonnateur à l’EHPAD Les Trois Fleurs, Holtzheim (67)
- Pascal Le Flem, directeur du Foyer Notre Dame, les Marches (73)
- Christian Bertin, directeur de l’EHPAD Les Grands Jardins à Montauban de Bretagne (35)
- Noelle CAVELLEC, IDEC à la Résidence l'Hesperie à Arradon (56)

Sites pilotes :

- Maison de l’Amitié à Albi (81)
- Hôpital privé gériatrique Les Magnolias à Ballainvilliers (91)
- EHPAD Les Grands Jardins à Montauban de Bretagne (35)
- Unité psychogériatrique USLD du Centre Hospitalier de Tonneins-Maramande (47)
- EHPAD Les Lavandines à Roquemaure (30)
- Hôpital d’Antrain (35)

Comité d’orientation et de stratégie :
- Yves Gineste et Rosette Marescotti, auteurs de la Philosophie de l’Humanitude et de la Méthodologie de soin Gineste-Marescotti

DIABESITE : Des cibles pharmacologiques à portée de la recherche

Des cibles pharmacologiques à portée de la recherche
Une présentation récente de F Lopez Jimenez (Mayo Clinic) au récent congrès de la Société européenne de Cardiologie à Munich, montre, dans une étude épidémiologique rétrospective, que le rapport des circonférences taille/hanche est bien plus prédictif de la survenue des troubles cardiovasculaires que l’indice de poids corporel.
Cette conclusion est en phase avec les informations présentées à l’Académie Nationale de Pharmacie par le Pr Max Lafontan (Toulouse), au cours d’une séance thématique intitulée « Diabésité et maladies cardio-cérébro-vasculaires », le 20 juin 2012, qui lui donne une base physiopathologique.
Décrivant les progrès accomplis ces dernières années dans nos connaissances sur le rôle respectif du tissu adipeux abdominal et du tissu adipeux d’autres localisations, le Pr Lafontan a rappelé que la réactivité métabolique et sécrétoire des dépôts adipeux est très variable selon leur localisation anatomique. L’expansion de la masse grasse abdominale s’accompagne d’un dysfonctionnement des adipocytes, dont les sécrétions endocrines sont modifiées et qui ne peuvent plus assurer comme normalement la séquestration des acides gras non estérifiés (dits libres) (AGME) plasmatiques. Ceux-ci deviennent alors cytotoxiques. Au contraire, les dépôts adipeux glutéo-fémoraux, notamment ceux de la femme, exercent des effets protecteurs, en séquestrant des AGME sous forme de triglycérides et en limitant leur action néfaste sur les autres tissus.
La meilleure compréhension des dysfonctions du tissu adipeux a attiré l'attention sur des cibles pharmacologiques potentielles pour des interventions affectant le tissu adipeux et ses relations avec les vaisseaux. Des interventions pharmacologiques à ce niveau pourraient revêtir un intérêt thérapeutique chez les patients une augmentation du tour de taille et des taux plasmatiques d'AGNE élevés.

L'ANP demande aux pouvoirs publics de concentrer les moyens universitaires existants pour que la recherche française reste à l'avant- garde de la prévention et du traitement des maladies diabétiques et cardiovasculaires liées aux surpoids à travers la présence de cellules adipeuses au niveau de la taille (les adipocytes viscéraux).
Parallèlement, l'AnP demande le développement de techniques de diagnostic par des biomarqueurs qui permettront d'intervenir précocement dans les populations à risque, ce qui requérerait une coopération de tous les spécialistes qui agissent encore trop en ordre dispersé et que le médecin traitant ait les moyens et les capacités de servir de véritable pôle de prévention et de dépistage avec l'aide de la médecine du travail. Une campagne nationale de sensibilisation s'impose."

Séance thématique : « Diabésité et maladie cardio-cérébro-vasculaires : nouveaux médiateurs et nouvelles cibles » Mercredi 20 juin 2012

Harmonie Mutuelle et la Fondation de l’Avenir remettent

Une nouvelle approche pour traiter les troubles du comportement
Paris, le 21 septembre 2012   Avec  860 000 personnes souffrant  de la maladie d’Alzheimer en France - nombre qui devrait atteindre deux millions en 2020 -1 , ce trouble est devenu un enjeu médical, scientifique, social et économique majeur dans notre société.
La bourse « Harmonie Mutuelle Alzheimer » créée par la Fondation de l’Avenir et Harmonie Mutuelle a pour vocation de soutenir l’avancée de la recherche médicale et soigner cette maladie. Cette année, les deux entités se mobilisent à nouveau le 21 septembre 2012, à l’occasion de la Journée Mondiale contre la maladie d’Alzheimer, pour attribuer la bourse « Harmonie Mutuelle Alzheimer » au docteur Aurélie Mouton (INSERM2).
 

Le docteur Mouton récompensée pour sa recherche
sur les troubles du comportement liés à la maladie

Née en 2010 du partenariat entre Harmonie Mutuelle et la Fondation de l’Avenir, la bourse « Harmonie Mutuelle Alzheimer » soutient des projets de recherche sur la maladie d’Alzheimer.
Cet engagement est en cohésion avec les valeurs mutualistes d’Harmonie Mutuelle. L’absence de but lucratif de la mutuelle lui permet de réinvestir ses excédents au service de ses adhérents, de la solidarité et de la recherche médicale.

En 2011, le Professeur Guylène Page avait été récompensée pour son projet consistant à améliorer la protection des neurones par les propres cellules sanguines du patient.

Cette année, la bourse « Harmonie Mutuelle Alzheimer » sera remise à un projet qui devrait permettre d’améliorer nos connaissances sur la neurobiologie de l’agressivité, qui reste l’un des aspects comportementaux de la maladie les plus difficiles à prendre en charge, afin de trouver de nouvelles cibles de traitement.

La bourse « Harmonie Mutuelle Alzheimer » sera attribuée, le 21 septembre 2012, au docteur  Aurélie Mouton, neurologue et chercheur dans l’unité U955 de l’INSERM.

Cette  récompense lui permettra ainsi de démarrer une étude clinique afin de montrer par quels mécanismes la maladie peut augmenter l’agressivité.

Cette 3ème bourse « Harmonie Mutuelle Alzheimer » sera remise :

le 21 septembre 2012 à 14h
à l'Académie nationale de chirurgie3
Elle sera suivie d'un cocktail

La maladie d’Alzheimer est la première cause de démence. Elle associe une détérioration cognitive et des troubles du comportement.  Parmi ceux-ci, l’agressivité, définie comme un comportement qui menace ou qui porte atteinte à  l'intégrité physique et/ou psychique d'autrui, concerne un tiers des patients. L’agressivité est souvent associée à des déficits cognitifs sévères et une évolution grave imposant une institutionnalisation rapide, d’autant plus qu’elle alourdit considérablement le fardeau des aidants.
Plusieurs études ont étudié les mécanismes cérébraux de l’agressivité. Cependant, aucune étude ne s’est encore intéressée aux patients Alzheimer et il n’existe actuellement aucun traitement pour diminuer l’agressivité dans cette maladie.
Dans son projet, le docteur Mouton réalisera des examens d’imagerie cérébrale fonctionnelle à deux groupes de patients souffrant de la maladie d’Alzheimer, un groupe de patients non agressifs et un groupe de patients montrant des comportements agressifs, afin de comparer l’activation des diverses structures cérébrales qui peuvent être impliquées dans ces comportements. Son hypothèse principale est que l’agressivité serait liée à un défaut des mécanismes d’inhibition motrice.



À propos d’Harmonie Mutuelle
Harmonie Mutuelle est issue du rapprochement des mutuelles Harmonie Mutualité, Prévadiès, Mutuelle Existence, Santévie et SPHERIA Val de France qui ont acté définitivement, à l’unanimité lors de leurs Assemblées générales respectives de juin 2012, le processus de fusion dans lequel elles étaient engagées. Harmonie Mutuelle devient ainsi la 1re mutuelle santé de France.
Elle représente :
- 4,5 millions de personnes protégées
- 35 000 entreprises adhérentes
- 4 300 collaborateurs
- Plus de 300 agences
- 2,3 milliards d’euros de cotisations santé

Sans intégrer ce nouvel acteur, la MNAM, la SMAR, la mutuelle Mare Gaillard et Cesare Pozzo conservent toute leur place au sein de l’Union Harmonie Mutuelles.


A propos de la Fondation de l’Avenir
Créée en 1987 par la Mutualité Fonction Publique et reconnue d’utilité publique, la Fondation de l’Avenir encourage et soutient la recherche médicale appliquée, passerelle indispensable entre la recherche fondamentale et l'application aux patients. Forte de ses 55 000 donateurs particuliers qui la soutiennent régulièrement et de ses partenaires  mutualistes, la Fondation a financé depuis sa création plus de 800 projets de recherche avec des avancées majeures à son actif, comme la stimulation cérébrale profonde pour les malades atteints de Parkinson. La Fondation de l’Avenir dessine, avec des équipes de recherche majoritairement publiques, les pratiques médico-chirurgicales de demain. Restée fidèle à ses origines, elle travaille aussi étroitement avec les établissements de soins mutualistes pour développer l’innovation soignante pour les malades d’aujourd’hui.
 
NDLR : MGEFI et Fondation de l’Avenir
 
Fondation de l'avenir                               
  • La Fondation de l'Avenir encourage et soutient la recherche médicale appliquée
  • Fondation de l'avenir                     
  • Fondation de l'avenir                     
  • Fondation de l'avenir                     
  • Nos partenaires                     
  • Internet           
  • Dr MOPS                      
  • Prévention 2013                     
  •  
     

    Concours TEN COLLECTION CONTEST

    Un grand merci de Sandrine*

    Merci déjà à tous ceux et celles qui ont voté et pour les autres continuer à cliquer "j'aime" via facebook pour chaque liens


    NOURRITURE :
    http://www.facebook.com/#!/photo.php?fbid=359688224111274&set=a.355034557909974.82958.351112034968893&type=1&theater



    STYLE LIFE :
    http://www.facebook.com/#!/photo.php?fbid=359359890810774&set=a.355034407909989.82957.351112034968893&type=1&theater


    BOISSON :
    http://www.facebook.com/#!/photo.php?fbid=359279840818779&set=a.353666454713451.82574.351112034968893&type=1&theater


    ABSTRAIT :
    http://www.facebook.com/#!/photo.php?fbid=358700670876696&set=a.355034204576676.82956.351112034968893&type=1&theater


    STREET ART:
    http://www.facebook.com/#!/photo.php?fbid=358251100921653&set=a.353667721379991.82578.351112034968893&type=1&theater


    et enfin  MOBILE :
    http://www.facebook.com/#!/photo.php?fbid=358202244259872&set=a.353667531380010.82577.351112034968893&type=1&theater


    * Sandrine est un jeune talent qui travaille à la MGEFI

    jeudi 20 septembre 2012

    Lutte contre la contrefaçon

    Lutte contre la contrefaçon :
    la norme internationale ISO 12931 va aider les entreprises à mieux protéger leurs produits
    La France, par la voix d’AFNOR, a fortement contribué au développement de la norme internationale ISO 12931. Elle apporte une méthodologie et des critères pour évaluer les différentes solutions d’authentification (hologramme, étiquette anti-effraction, nanoparticules…) d’un produit matériel.

    La nouvelle norme offre aux entreprises un ensemble de critères d’analyse pour mettre en œuvre la meilleure solution d’authentification pour leurs biens matériels. L’ISO 12931 donne, tout d’abord, des repères en les informant sur les typologies d'outils d’authentification existants et sur les questions à se poser pour choisir le mieux adapté. Afin d’évaluer et apprécier ces solutions, la norme délivre une méthodologie et précise les critères de performances à considérer à partir d’une analyse des risques.
    Sans définir un moyen unique d’authentification, l’ISO 12931 propose une approche adaptable à tous types d’organisations afin qu’elles définissent « leur » propre  méthode pour lutter contre la contrefaçon de leurs produits et qu'elles puissent évaluer et comparer les solutions du marché.
    Sur la base du projet français, les experts internationaux réunis au sein de l’ISO ont travaillé à l’élaboration de cette norme depuis 2009. La version française référencée NF ISO 12931 est disponible depuis du 15 septembre 2012.

    Donner confiance aux professionnels et aux consommateurs
    Avec la mise à disposition de cette norme, les entreprises qui l’adopteront pourront générer de la confiance, renforcer la sécurité des chaînes de distribution et aider les autorités publiques à concevoir et mettre en œuvre des politiques préventives, dissuasives et répressives.

    Les grands acteurs français qui ont travaillé à l’élaboration la norme NF ISO 12931 : Advanced Track and Trace, BNAE (Bureau de Normalisation Aeronautique et Espace), CCFA (Comité des Constructeurs Français d'Automobile), DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes), DG des douanes et droits indirects, FIEEC (Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication), Gendarmerie Nationale – SAP, GIFO (groupement des industriels et fabricants de l’optique), Hologram Industries, Imprimerie Nationale, INPI (Institut national de propriété industrielle), Pôle traçabilité, Prooftag, Thalès Security systems SAS et MINEFI/ DGCIS (Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services)/ SCD/ SQUALPI (Sous-Direction de la qualité pour l’industrie et de la normalisation).
    La commission AFNOR qui a travaillé sur la norme ISO 12931 poursuit ses travaux sur des sujets connexes pour renforcer la capacité de lutte contre la contrefaçon et les fraudes. La contribution de tous les acteurs concernés est nécessaire.

    Données sur l’impact économique de la contrefaçon
    La contrefaçon est une des principales activités du crime organisé. A première vue identiques aux produits originaux, les produits contrefaits ne répondent pas aux exigences de sécurité et de réglementation. Ils sont un danger réel pour le consommateur et pour l’environnement. Selon une étude de l’OCDE, la contrefaçon aurait pour conséquence directe la suppression de 200 000 emplois dans le monde, dont 100 000 en Europe et 30 000 en France. Une entreprise sur deux s’estime confrontée au problème. Par ailleurs, la contrefaçon coûterait aux pays du G20 plus de 100 milliards de dollars par an (environ 71 milliards d’euros) selon un rapport de l’UNIFAB, remis au ministère de l’économie en 2010. La même année, Bercy évalue une perte directe du chiffre d’affaires pour les entreprises françaises liées à la contrefaçon à hauteur de 6 milliards d’euros par an.

    Qu'est-ce qu'une norme ?
    Etablie par un organisme reconnu, une norme est un document de référence qui fournit des caractéristiques et des règles pour les activités ou leurs résultats. Consensus entre l’ensemble des parties prenantes d’un secteur, elle est d’application volontaire dans 98% des cas. Les normes permettent d’harmoniser les pratiques et de définir un niveau de qualité et de sécurité, notamment des produits ou services.

    A propos d’AFNOR
    L'association AFNOR et ses filiales constituent un groupe international au service de l'intérêt général et du développement économique. Il conçoit et déploie des solutions fondées sur les normes, sources de progrès et de confiance.
    Les missions d'intérêt général sont assurées par l'association dans le cadre d'un décret qui lui confère l'animation et la coordination du système français de normalisation, la représentation des intérêts français dans les instances européennes et internationales de normalisation, l'élaboration et la diffusion des normes. Ses filiales - formation, évaluation et certification, réseau international - quant à elles, exercent des activités de marché dans un environnement concurrentiel et en respectent strictement les règles. La direction générale du Groupe est assurée par Olivier Peyrat.

    Suivez l’actualité d’AFNOR dédiée à la presse sur Twitter : @AFNOR_RP
    Pour toute interview, n'hésitez pas à nous contacter :

    Vaccins pandémiques grippe A (H1N1) et narcolepsie

    Résultats de l’étude européenne et de l’étude cas-témoins française

     En août 2010, plusieurs cas de narcolepsie ont été signalés en Finlande et en Suède, chez des personnes ayant été vaccinées contre la grippe A (H1N1) avec Pandemrix®, seul vaccin utilisé dans ces pays durant la campagne de vaccination pandémique 2009-2010. L’Agence européenne des médicaments (EMA) a immédiatement engagé une réévaluation du bénéfice/risque du vaccin Pandemrix®. Elle a conclu, en juillet 2011, que le bénéfice du vaccin restait supérieur au risque. En parallèle, des investigations épidémiologiques ont été menées. Les premiers résultats de l’étude européenne multicentrique « VAESCO[1] » financée par le Centre Européen de Prévention et de Contrôle des Maladies (ECDC) sont en faveur d’une association entre vaccination et narcolepsie chez les enfants et les adolescents dans les deux pays lanceurs d’alerte (Finlande et Suède). Dans les autres pays participant à l’étude VAESCO, aucune association n’a été retrouvée quelle que soit la tranche d’âge, à l'exception d'une augmentation du risque de narcolepsie chez l'adulte, à partir de l’analyse des données françaises de cette étude européenne. Par ailleurs, dans l’étude cas-témoins menée spécifiquement en France (étude NarcoFlu-VF), une association significative est apparue, aussi bien chez les adultes que chez les enfants et les adolescents.


    Qu’est ce que la narcolepsie ?

    La narcolepsie est un trouble du sommeil qui se caractérise par une somnolence excessive au cours de la journée, avec des accès de sommeil incontrôlables. Elle peut s’accompagner, à la suite d’une émotion, de pertes soudaines du tonus musculaire (cataplexie). Chaque année, environ 900 nouveaux cas de narcolepsie sont dénombrés en France, le plus souvent chez des adolescents ou des adultes jeunes.


    Dès l’émergence du signal de survenue de cas de narcolepsie chez des personnes ayant été vaccinées avec le vaccin Pandemrix®, l’EMA a engagé une réévaluation du bénéfice/risque (B/R) du vaccin.
    En juillet 2011, l’EMA a conclu que la balance bénéfice/risque du Pandemrix® restait positive mais, qu’en raison de très rares cas de narcolepsie survenus chez les personnes âgées de moins de 20 ans, le vaccin ne devait être utilisé qu’en l’absence d’autres vaccins disponibles (trivalents). Parallèlement à ce processus de réévaluation, l’ECDC (European Centre for Disease prevention and Control) et l’EMA ont mandaté le réseau d’investigateurs européen VAESCO afin d’étudier ce signal. En France l’ANSM a contribué à ce projet européen, en collaboration avec l’Inserm.

    L’étude VAESCO a reposé sur deux axes :
    -                 la comparaison des taux d’incidence de narcolepsie dans la population générale avant et après la campagne de vaccination dans 7 pays (voir ci-après),
    -                 la réalisation d’une étude européenne cas-témoin multicentrique afin d’étudier une éventuelle association entre vaccination pandémique et narcolepsie dans 8 pays dont la France (voir ci-après).

    En France, les effets indésirables de Pandemrix® font l’objet d’un suivi de pharmacovigilance renforcée. A ce jour, un total de 51 cas de narcolepsie (dont 38 associés à des épisodes cataplexiques) a été rapporté chez des personnes vaccinées par Pandemrix® (47 cas pour 4 100 000 personnes vaccinées), Panenza® (3 cas pour 1 600 000 personnes vaccinées) et un vaccin grippal A/H1N1 dont le nom de spécialité n’a pas été identifié (1 cas). Dans l’ensemble de ces cas, l’analyse des résultats issus des tests d’enregistrement du sommeil a permis de confirmer le diagnostic de narcolepsie.
    Parmi ces 51 cas français de narcolepsie observés après vaccination, 22 concernent des personnes âgées de 16 ans et plus et 28 des adolescents âgés de 8 à 15 ans[2]. Le début des symptômes est intervenu entre 2 jours et 15 mois après la vaccination. Huit patients (6 adultes et 2 adolescents) présentaient toutefois des facteurs de risques (antécédents médicaux et/ou familiaux de narcolepsie) pouvant expliquer la survenue de ces événements.

    En complément de ce suivi de pharmacovigilance français, l’ANSM a financé une étude de type cas-témoin, menée par l’Inserm (étude « NarcoFlu-VF »). Bien qu’associée à l’étude VAESCO, cette étude reposait uniquement sur les données françaises.

    Plusieurs résultats émergent de l’ensemble de ces trois études :
    ·           Les études européennes VAESCO ont confirmé, chez les enfants/adolescents âgés de 5 à 19 ans :
    o               d’une part l’augmentation du taux d’incidence de base de la narcolepsie en Finlande et en Suède après la mise en place de la campagne de vaccination (automne 2009) par rapport à la période précédente (période 2000-2009),
    o               d’autre part, une augmentation du risque de narcolepsie chez les sujets vaccinés par rapport aux non vaccinés dans ces mêmes 2 pays.
    ·           L’analyse globale des données des six autres pays (Danemark, France, Italie, Norvège, Pays-Bas et Royaume-Uni) de l’étude cas-témoin européenne n’a pas retrouvé d’augmentation significative du risque de narcolepsie chez les sujets vaccinés, ni chez les enfants et ni chez les adultes.
    ·           L’analyse spécifique et complète[3] des données françaises (étude cas-témoins française « NarcoFlu-VF ») fait apparaître une association significative entre la vaccination anti-H1N1 et la survenue de narcolepsie, aussi bien chez les sujets jeunes et atteints de narcolepsie avec cataplexie, que chez les sujets âgés de 19 ans et plus. Cette augmentation du risque de narcolepsie a été retrouvée en utilisant essentiellement les données d’exposition concernant le Pandemrix®, puisque peu de sujets inclus avaient été vaccinés par Panenza®.

    La France est le seul pays où l’on retrouve une association entre vaccination anti H1N1 et narcolepsie chez l’adulte. Les raisons de cette particularité ne sont pas connues à ce jour.

    Pour mémoire, les vaccins pandémiques dont le Pandemrix®, ne sont plus commercialisés depuis la fin de la pandémie.

    Au total, les données actuellement disponibles confirment l’existence d’un signal chez l’enfant et l’adolescent en Finlande et en Suède. Cette association a été également retrouvée en France. Une étude menée parallèlement en Irlande va d’ailleurs dans le même sens.
    Par ailleurs, les données françaises sont en faveur d’une association entre vaccination contre la grippe A (H1N1) et narcolepsie chez l’adulte. Une analyse approfondie doit toutefois être menée afin d’investiguer davantage ce signal.
    L’ANSM rappelle que, sur la base des données existantes, une relation de causalité entre la vaccination contre la grippe A (H1N1) et la survenue de narcolepsie n’a pas été établie à ce jour; d’autres causes ne peuvent en effet être écartées (génétiques et environnementales).
     


    Quelques points clés sur le dossier :


    1.                  Quelle est l’incidence habituelle de la narcolepsie, c’est-à-dire le nombre de nouveaux cas par an ?

    Dans la population générale, pour la plupart des cas, l’âge de survenue se situe entre 15 et 25 ans.
    En France, l’incidence annuelle est estimée à environ 0,5 pour 100 000 chez les enfants et environ 1,5 pour 100 000 chez les sujets de plus de 16 ans. Il semble y avoir une légère prédominance masculine.
    Ceci correspondrait à environ 900 nouveaux cas de narcolepsie par an en France.

    2.                  Combien de cas de narcolepsie au décours de la vaccination contre la grippe A (H1N1) ont-ils été notifiés en Europe ?

    Après actualisation des données de pharmacovigilance au mois de juin 2012, on observe en Europe plus de 450 cas de narcolepsie rapportés après la vaccination contre la grippe A (H1N1). Ces cas sont, pour l’essentiel, rapportés par les autorités finlandaises et suédoises, plus d’une centaine de cas ayant été rapportés dans chacun de ces pays, après vaccination par Pandemrix®, seul vaccin utilisé dans ces deux pays lors de la campagne de vaccination pandémique 2009/2010.



    [1] Réseau de surveillance des effets secondaires des vaccins (Vaccine Adverse Event Surveillance & COmmunication).
    [2] Les informations concernant une personne, et notamment le nom du vaccin ou son âge, ne sont pas connues.
    [3] Analyse portant sur l’ensemble des cas et des témoins inclus sur la période allant du 01/10/2009 au 30/04/2011.


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