Nora ANSELL-SALLES

Affichage des articles dont le libellé est urgences. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est urgences. Afficher tous les articles

mercredi 30 septembre 2015

Une tragédie sanitaire se jourait à Mayotte selon le Dr Michel RAMI

Libres propos du Dr Michel RAMI


Selon les propos du Dr Michel RAMI:
"L'hôpital de Mamoudzou est aux normes françaises, mais dimensionné pour 200.000 habitants, alors qu'il y a environ autant de clandestins. Les urgences font la queue parfois 2 jours avant de passer au bloc car il faudrait doubler les salles d'opération."

Entretien avec Michel Rami, gynécologue-obstétricien de retour d'un mois de mission à Mayotte où le nombre de clandestins fuyant la République des Comores vo...
youtube.com

En savoir plus

 Hôpitaux de Mayotte (Mamoudzou) – Fédération ...
 Adresse : BP 04 97600 Mamoudzou - Téléphone : 02 69 61 80 00.Chirurgie Viscerale - ‎Chirurgie Orthopedique - ‎Anesthesie - ‎

vendredi 4 septembre 2015

Le coup de griffe hebdommadaire de Jacques Draussin est de retour

EDITO
Retourner à ses chères études
Dans le langage courant, « retourner à ses chères études » signifie qu'on revient à ses activités habituelles après s'être égaré sur des chemins improbables.
Dans le domaine scientifique, il s'agit plutôt d'un signe de constance, chaque discipline se nourrissant de ces études dont les résultats font l'objet – pour les plus sérieuses – de publications dans des revues prestigieuses faisant autorité.
Allez savoir pourquoi, des chercheurs américains ont trouvé pertinent de revenir sur une centaine de travaux de psychologie pour vérifier qu'ils arriveraient aux mêmes conclusions. Protocoles rigoureusement identiques, échantillons strictement conformes… mais boum, surprise, résultats différents dans près de la moitié des cas.
Evidemment, bien au-delà du milieu des lecteurs de Science où cette révélation a été faite, on se perd en conjectures. The New-York Times lui-même se risque à supputer que la course aux publications et la pression qui pèse ainsi sur les scientifiques pourraient être la cause de ces nombreuses conclusions erronées.
Que The Journal of Experimental Psychology et autres Psychological Science puissent être autant otages de la course au scoop et exposés aux mêmes travers que n'importe quelle chaîne d'info venue ne manque quand même pas d'inquiéter.
Si leurs résultats sont faussés, quel crédit accorder désormais aux enquêtes dont on nous rebat les méninges à longueur de journée pour faire appel à notre raison et motiver des comportements de prévention plus favorables à notre santé ?
Ingurgiter 5 fruits et légumes par jour ne multiplie-t-il pas en réalité nos risques de cancer colorectal ? Pratiquer 30' d'activité physique 5 fois par semaine ne nous mène-t-il pas tout droit à l'infarctus du myocarde ? La vaccination n'est-elle pas plus dangereuse que les maladies dont elle protège ?
Certes, ces questions valent peut-être d'être posées. Encore faudrait-il d'abord répondre à celle-ci : en quoi une étude scientifique mettant en cause les résultats d'une autre étude scientifique serait-elle davantage fiable… ?
Révérence gardée envers les chercheurs américains, la valeur de la conclusion que l'on peut tirer de leurs travaux est assez comparable à celle-ci qui, pour être absurde, n'en mérite pas moins d'être méditée : 62% des Français ne croient pas aux sondages.
Jacques DRAUSSIN

ACTUEXPRESS
Avastin vs Lucentis: la foire d'empoigne
L'Avastin pourra être prescrit pour la DMLA
L'Avastin, 30 € pourra être prescrit à la place de Lucentis, 30 fois plus cher. Mais la guerre n'est pas finie >>
Sanofi et Google ensemble contre le diabète
Le numérique consacré stratégique
Le labo français a annoncé un partenariat avec Google Life Sciences dans le domaine du diabète >>
Urgences: des services en voie de fermeture?
10% des services d'urgences menacés
Un rapport réalisé par le directeur de l'ARS Nord-Pas de Calais préconiserait une réorganisation >>
Espérance de vie: la France est bien conservée
Le Japon encore médaille d'or
78,38 ans pour les hommes et 84,9 ans pour les femmes: c'est l'espérance de vie des Français aujourd'hui >>
allergie et sport: allons z'enfants !
88% des enfants allergiques sont pratiquants
La période de la rentrée scolaire est aussi celle de l'inscription aux activités sportives. Pour les petits allerg >>
Le p'tit dèj'boit la tasse
Les profs se plaignent des ventres vides
47% des enseignants constatent que leurs élèves arrivent en classe le ventre vide le matin >>
e-cigarette: les médecins anglais vont la prescrire
Outre Manche, on est moins frileux qu'en France sur le sujet
Les autorités britanniques viennent de se prononcer favorablement pour la e-cigarette, jusqu'à évoquer la possibil >>
Démences: la stabilisation suprise
Le nombre de démences type Alzheimer freine
Alors que nous sommes submergés de prévisions catastrophiques, le nombre de cas de démences se stabilise en Europe >>
Médicaments remboursés: ça va valser...
Le remboursement à 15% est sérieusement mis en question
La ministre de la Santé devrait prochainement se voir proposer de supprimer le taux de remboursement à 15% >>
L'information nutritionnelle va prendre des couleurs
Le HCSP se déclare favorable à l'instauration d'un code
Un code couleur à 5 échelles pourrait être rendu obligatoire sur le packaging des aliments >>
Grippes: vers un vaccin universel?
2 études prometteuses
Pourra-t-on un jour se protéger contre toutes les grippes, de la grippe aviaire à la grippe saisonnière? Oui... peu >>
Modafinil, le médicament qui booste la scolarité
Nouvelle vedette des étudiants en mal de réussite
Au Royaume Uni, le Modafinil est consommé pour doper les performances scolaires. Sans danger parait-il... >>


Rédaction: Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com
Publicité : Laurence LANSAC laurence@biensur-sante.com

lundi 4 août 2014

C'est à lire : Urgences la moitié des patients restent moins de 2H

 
 
de Bénédicte Boisguérin  et Hélène Valdelièvre - Editions DREES

 

La prise en charge aux urgences dure moins de deux heures pour la moitié des patients, hormis ceux ayant séjourné en unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD) dont le passage est plus long. Ces résultats sont issus de l’enquête nationale menée auprès des 52 000 patients qui se sont présentés dans les 736 points d’accueils des urgences de la France métropolitaine et des DOM, le 11 juin 2013.

 

Dans six cas sur dix, la venue dans un service d’urgences résulte de l’initiative du patient ou du conseil d’un proche. Les patients arrivent pour les deux tiers de leur domicile et se rendent majoritairement aux urgences par leurs propres moyens. Ils sont moins souvent transportés par les sapeurs-pompiers ou par une ambulance.

 

Le recours aux urgences est plus élevé pour les nourrissons et les personnes âgées de 75 ans ou plus, avec des motifs de recours plus variés que pour les autres classes d’âges. Les lésions traumatiques constituent toujours la principale cause de venue aux urgences (36 % des patients) et sont à l’origine de sept passages sur dix pour les 10-14 ans. Après un passage aux urgences, les trois quarts des patients rentrent chez eux et 20 % sont hospitalisés.

 

En savoir plus : Pour accéder à l'ensemble de nos publications sur Internet : http://www.drees.sante.gouv.fr.

jeudi 6 mars 2014

e-docteur : un lancement prometteur avec près de 30 000 analyses en un mois


Un mois après le lancement du nouvel outil d’analyse de symptômes d’e-santé.fr, il est l’heure de faire le premier bilan. Au total, c’est environ 1 000 analyses par jour qui ont permis aux internautes d’exprimer leurs symptômes pour identifier les diagnostics envisageables et surtout connaître le degré de gravité (appeler le 15, appeler le médecin, se rendre aux urgences, prendre rendez-vous chez le médecin ou s’auto-surveiller).

 

Des débuts prometteurs et des internautes satisfaits

« Nous sommes très contents des débuts d’e-docteur : son utilisation prouve que le besoin est réel » explique Arnaud Julien, directeur général d’e-santé.fr. Le Docteur Loïc Etienne, concepteur de l’outil, est également très positif : « Les médecins se sont emparés du sujet et nous avons beaucoup échangé avec eux pour améliorer e-docteur. Ceci est la première version de l’outil et le parfaire est un travail collaboratif que nous avons à cœur de mener avec le corps médical ».

Côté utilisateurs, les avis sont effectivement positifs. Une fois les symptômes exprimés et l’analyse achevée, les internautes ont la possibilité de donner une note et de laisser un commentaire. Avec une moyenne de 3,7 / 5, l’outil plaît : « C’est une bonne initiative, qui permet d'éviter de lire tout et n'importe quoi en proposant un outil sérieux et fiable » écrit un internaute. « La présentation est réellement très claire. La qualité du rapport a dépassé mes attentes. Un très bon outil donc, qui vient de rejoindre la liste de mes liens favoris » témoigne un autre.

 

Un outil évolutif collaboratif

Actuellement, e-docteur est capable d’identifier 511 pathologies. Il va progressivement s’enrichir pour en recenser à terme 1 500 à 2 000. Les médecins à l’origine du système expert d’e-docteur suivent l’outil au quotidien pour l’adapter aux nouvelles données scientifiques et aux retours des praticiens de santé. A ce titre, les utilisateurs - particuliers et professionnels de santé - sont invités à donner leur avis en page de réponse pour permettre une amélioration de l’outil.

En un mois, près de 300 commentaires ont été laissés par des utilisateurs et 80 par des professionnels de santé. Grâce à ces retours, des modifications ont déjà été faites sur l’outil : « Quand e-docteur a été lancé, l’internaute avait le choix entre des symptômes “datant de moins de 2 jours“ ou “datant de plus de 2 jours“. L’analyse des commentaires et des statistiques nous a permis d’identifier une ambiguïté sur cette description. Dorénavant, on a le choix entre “dure depuis quelques heures ou quelques jour“’ et “dure depuis plus d’une semaine (ou problème chronique)“.

« Les données sont suivies en continu par l’équipe médicale. Des travaux seront publiés dès que les données seront scientifiquement significatives. L’importance actuelle de l’utilisation de l’outil devrait nous permettre de publier les premiers résultats avant l’été » explique Pascal Gleyze, directeur de Persomed et porteur du projet.

 

En savoir plus : www.e-sante.fr/e-docteur

 

 
 
 
 

lundi 7 octobre 2013

Pas d'hésitation, vaccination !

Aujourd’hui on constate qu’une baisse de la couverture vaccinale entraine des recrudescences des maladies que l’on souhaitait éradiquer. La rougeole pour ne citer qu’elle connaît des pics d’épidémies qu’elle n’a jamais atteints depuis 10 ans ! Il est donc primordial de faire un point sur la vaccination, départager le vrai du faux, redéfinir les urgences, savoir que la recherche sur la vaccination permettra un jour de soigner les pires maladies de notre siècle (sida et cancers), c’est ce que nous propose Jacques Draussin rédacteur en chef de Bien sûr santé, le magazine gratuit de la santé, disponible dans les salles d’attente des médecins.


C’est la rentrée Il est temps de se mettre au sport

mardi 16 octobre 2012

Marisol Touraine lance le chantier des urgences


Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, a réuni ce jour le Conseil national de l’urgence hospitalière (CNUH), pour évoquer la mise en œuvre de ses deux priorités :

 

1 - La garantie pour chaque Français d’un accès aux soins urgents en moins de 30 minutes :

Afin de concrétiser l’engagement de François Hollande de rendre accessibles pour chaque Français des soins d’urgence à moins de 30 minutes, et sur la base du diagnostic mené par les agences régionales de santé (ARS) et les urgentistes, la Ministre a annoncé trois axes de travail :

 

- la mise en place de nouveaux services mobiles d’urgence et de réanimation (SMUR) ou antennes de SMUR,

 

- la rénovation du statut de « médecins correspondants du SAMU », pour inciter des médecins généralistes à rejoindre le dispositif,

 

- la coopération entre services d’urgence pour conserver le maillage du territoire et la qualité des

prises en charge.

 

Marisol Touraine a indiqué que ces mesures seraient concertées avec les représentants des élus locaux en novembre, pour une mise en oeuvre concrète au début de l’année 2013.

 

2 - Le désengorgement des services d’urgences : Marisol Touraine a annoncé vouloir agir à 2 niveaux :

· Avant de se rendre aux urgences : faciliter la consultation d’un médecin de ville.

L’organisation en équipes des médecins de villes permettra d’accroitre les horaires d’ouverture, de prendre en charge les demandes de soins dans des délais raisonnables et d’éviter ainsi tout passage inutile aux urgences. Le PLFSS 2013, en valorisant le travail en équipe dans la rémunération des médecins qui répondront à ces engagements, constitue une 1ère étape de cette politique.

 

· Une fois aux urgences : la réorganisation des services au sein de l’hôpital doit être engagée

pour réduire le délai d’attente des patients. Marisol Touraine a indiqué « ne plus vouloir voir des patients attendre des heures sur des brancards dans les couloirs ». Elle a notamment annoncé la priorité donnée à la gestion de lits au sein de l’hôpital.

 

La Ministre a demandé à l’ensemble de la communauté hospitalière de se mobiliser à ses côtés pour élaborer, avant la fin de l’année, un plan d’action pour les urgences.