Nora ANSELL-SALLES

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mardi 31 mai 2016

Réformes, la méthode projetée par la droite

623 du 30 mai 2016
Réformes, la méthode projetée par la droite
A "chat échaudé craint la pluie" a t-on coutûme de dire. En l'occurence, les principaux leaders de droite, comme tous les Français, stupéfaits de la situation de blocage possible de l'économie nationale pour cause de conflit sur le projet de loi travail, vont mettre au point un dispositif type "Blitzcrig" en cas de victoire en mai 2017:
-Objectif, tout boucler avant juillet 2017.
-Le recours aux ordonnances plutôt que l'enlisement dans des projets de loi aux discussions sans fin.
-Une fois le président de la République installé, la nomination d'un gouvernement restreint et de "combat". Les élections législatives dans la foulée.
-Le dépôt d'un projet de loi d'habilitation à procéder par ordonnance au Sénat dans l'attente de la nouvelle Assemblée nationale avec une majorité conforme.
-La préparation, en amont, des projets d'ordonnance, avec les juristes du Conseil d'Etat, proches de l'opposition.
-Le vote de l'assemblée acquis dans la foulée du discours de politique générale.
-Une fois la loi adoptée et publiée, les ordonnances sont connues dans la foulée.
DECRYPTAGE : L'adoption au 49-3 du projet de loi travail ne pourra se faire avant le 7 ou 8 juillet prochain. Autant dire le calvaire qui s'aonnce pour tout le monde. A la différence de la droite, qui manifestement, prépare de façon professionnelle son programme et sa méthode, l'actuelle majorité (les députés PS sont épuisés et en colère) et le gouvernement réussissent le plus incroyable des fiascos possibles. Un exemple à méditer dans les cours magistraux de l'ENA sur tout ce qu'il ne faut pas faire...
CCMO et GSMC vers une fusion en 2017
Parfaitement informés depuis plusieurs semaines, nous confirmons la fusion de GSMC et de CCMO mutuelle. GSMC, présidée par Pascal Bouthemy et dont la direction générale est assurée par Guillaume Georges, est implantée dans le Nord-Pas-de-Calais. Elle compte 110 000 bénéficiaires et a confié sa gestion au groupe Henner. De son côté, la CCMO, présidée par Marie-Christine Lallemand et ayant pour DG Christian Germain, est présente en Picardie et en Île-de-France. Elle couvre 170 000 bénéficiaires et a mis en place son propre système de gestion, en toute autonomie. Ce projet de fusion est prévu pour 2017, concrètement CSMC intégrerait CCMO. Prudence néanmoins, à la fois sur le principe, le calendrier, et les personnes, les fusions sont toujours compliquées et bien plus lourdes qu'une UMG…
Aide à la complémentaire santé : pour l'Igas, pas de refonte globale
Confirmation de ce que nous avions écrit : pas de bouleversements en vue dans le rapport de l'Igas sur les aides sociales et fiscales à la complémentaire santé, commandé en octobre par le gouvernement. D'après Les Echos de vendredi le document ne préconise pas de refonte du système, toute "évolution d'ampleur" impliquant au préalable un "réel bilan de l'Ani". En outre, la piste d'un crédit d'impôt est écartée. Après analyse des 12 dispositifs, le montant global des aides est évalué entre 11 et 13 Mds €.
Projet social d'Alain Juppé, des précisions
Les candidats Les Républicains à la primaire partagent une "philosophie générale assez proche concernant les questions économiques et sociales" a souligné Benoist Apparu, devant l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis). Porte-parole d'Alain Juppé, il a apporté quelques éclairages sur le projet social de ce dernier. La retraite à 65 ans sera progressive, à un rythme de 2, 3, ou 4 mois supplémentaires par an. Le relèvement de 3 ans de l'âge légal s'appliquera à tous avec une extinction progressive des régimes spéciaux. La suppression du compte pénibilité est confirmée, et la sortie des 35 heures se fera "par la négociation d'entreprise" (à défaut la durée est fixée à 39 heures). S'il remporte la primaire, le maire de Bordeaux veut mettre à profit la période de campagne présidentielle pour une mise en route immédiate en cas de victoire (préparation de textes réglementaires, possibilité de faire voter des textes en première lecture au Sénat, … ).
L'Ondam 2016 devrait être respecté
Le Comité d'alerte a revu à la baisse, dans son dernier avis, le constat provisoire 2015. Les dépenses sont estimées à 181,7 Mds €, - 0,2 Md € par rapport à l'objectif fixé. Les dépenses de soins de ville sont supérieures de 0,2 Md € à l'objectif, en progression de 2,4% (contre 3% en 2015). Concernant les prévisions de dépenses 2016, le Comité "souligne la nécessité de réaliser l'intégralité du programme de maîtrise médicalisée de la Cnamts et que le rendement de certaines mesures d'économies sur les produits de santé ne soit pas inférieur aux attentes". Mais d'autres dépenses "moins importantes" devraient compenser, et les crédits de l'Ondam mis en réserve (558 Ms €) permettre de "faire face aux aléas". Une mise en garde toutefois, sur les prix des nouveaux anti-cancéreux en cours de négociation impactant les dépenses hospitalières.
Optistya, un an après être devenu un réseau ouvert, rassemble près de 7 600 opticiens partenaires, pour près de 5 millions de bénéficiaires (notamment avec l'arrivée de la MNT et Ociane). Le réseau a également lancé e-optistya pour les sites de vente en ligne.
20% des lycéens et 26 % des étudiants se déclarent fumeurs d'après la dernière enquête santé Smerep.
Harmonie Mutuelle tire un bilan positif de son premier accord d'entreprise en faveur des personnes handicapées, 3 ans après sa mise en place, avec un taux d'emploi globale de 6,62%.
60 ans et 10 mois, âge moyen de départ conjoncturel de départ à la retraite des fonctionnaires civils (Cor).
La Fnim et les Experts comptables et Commissaires aux Comptes de France ont déposé le 13 mai un recours en excès de pouvoir auprès du Conseil d'Etat contre l'ordonnance transposant la directrive européenne sur le contrôle des Entités d'intérêt Public (EIP) qui intègre les mutuelles dans son champ d'application "ce qui n'est pas prévu par le texte européen" précise un communiqué.
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vendredi 27 mai 2016

L'inspection générale des Affaires sociales (Igas) a remis au gouvernement son rapport sur les aides fiscales et sociales à la complémentaire santé.



Aides à la complémentaire : l’Igas « réservée » sur une réforme d’ampleur

L'inspection générale des Affaires sociales (Igas) a remis au gouvernement son rapport sur les aides fiscales et sociales à la complémentaire santé.  Dans sa lettre de mission, rappellent Les Echos, cet organisme était chargé d'"évaluer l'efficacité et l'équité de l'architecture de ces différents dispositifs d'aide et [de] présenter plusieurs scénarios de refonte".

En conclusion, l'Igas se montre "réservée sur une réforme du grand soir", en raison de la multiplicité des "réformes structurantes" qui ont impacté la protection sociale. "Aussi paraît-il nécessaire de prendre le temps de faire un réel bilan de l'ANI et des réformes engagées ces derniers mois avant toute nouvelle évolution d'ampleur", estime cette inspection.

Après avoir analysé douze dispositifs d'accès à la complémentaire santé (contrat collectif, CMU-C, ACS…),  l'Igas évalue entre 11 et 13 milliards d'euros le montant global des aides. Mais celles-ci, poursuit-elle, ne seraient pas "redéployables en cas de suppression". Selon l'Igas, entre "1,75 milliard et 2,35 milliards" seraient " redistribuables dans le cadre d'une réforme globale. Cette enveloppe "rend toute aide universelle peu crédible, au vu du faible montant par assuré qui pourrait être redistribué".

Comme le soulignent Les Echos, ce montant serait de 50 euros, "dans le cas d'un crédit identique pour tous", et de 31 à 155 euros "si ce crédit était accordé sous condition de ressources et modulé selon l'âge et le revenu". Dès lors, en raison  de cette estimation, l'Igas ne se montre pas favorable à un crédit d'impôt, une proposition de la Mutualité Française.

Pas de refonte majeure donc, mais la proposition de "scénarios alternatifs plus modestes financés par un rééquilibrage entre aides aux contrats collectifs et aides aux contrats individuels et permettant, par exemple d'accroître la prise en charge sur certains secteurs où se concentre aujourd'hui les renoncements aux soins […]".

Dans son rapport, l'Igas analyse également l'impact de l'encadrement des contrats. Elle pointe "à la fois des avancées immédiates pour les assurés", comme l'élévation des niveaux de garanties, mais aussi "des risques à long terme", notent Les Echos.

Ainsi, "l'arrivée de nouvelles aides conditionnées à des efforts tarifaires pour assurer les seniors va bouleverser l'économie globale des contrats individuels, avec le risque de devoir faire payer plus cher les plus de 80 ans. Résultat, les primes pourraient remonter pour beaucoup de monde", prévoit ce corps d'inspection.

mercredi 20 janvier 2016

Bilan démographique morose pour 2015

573 du 20 janvier 2016
Bilan démographique morose pour 2015
D'après les chiffres publiés hier par l'Insee, la France comptait 66,6 millions d'habitants au 1er janvier dernier. Pour 2015, le nombre de naissance est en baisse avec 800 000 (soit 19 000 de moins qu'en 2014). A l'inverse le nombre de décès augmente (+ 41 000) à 600 000, une hausse "liée principalement à des conditions épidémiologiques et météorologiques peu favorable". Le taux de fécondité régresse à 1,96 enfant par femme et l'âge moyen à l'accouchement est 30,4 ans.
Recul également de l'espérance de vie à la naissance qui s'établit à 85 ans pour les femmes (-0,4 an) et 78,9 ans pour les hommes (-0,3).
Vœux de la FHF : cap sur les GHT !
Le Président de la Fédération Hospitalière de France, Frédéric Valletoux, a profité des voeux à la presse pour présenter sa feuille de route pour 2016.
Au programme, la FHF accompagnera le déploiement de la loi Touraine notamment sur la constitution des Groupements Hospitaliers de Territoire. Pour l'occasion, Jacqueline Hubert et le Dr Frédéric Martineau (qui devraient conclure la mission qui leur a été confiée par la ministre d'ici quelques semaines) étaient présents pour présenter les grandes lignes de cette réforme qui a pour double ambition de favoriser l'accès aux soins via la réalisation d'un projet médical territorial pour chacun des groupements constitués et de rationaliser la gestion des établissements via la mutualisation d'un certain nombre de fonctions/outils (achats, SI, …). Ils ont par ailleurs précisé que la mise en place des GHT n'excluait pas une collaboration public/privé qui existe déjà dans certains territoires pour répondre à la demande de soins. Frédéric Valletoux a pour sa part indiqué que la réforme GHT est une étape dans la révolution "silencieuse" ayant pour finalité la fusion de certains établissements.
Autre temps forts prévus pour 2016 :
  • La mise en place d'une plateforme politique, à l'issue d'un tour de France des hôpitaux, permettant au Président de la FHF d'aller à la rencontre des futurs candidats à la Présidentielle de 2017 avec une série de propositions pour moderniser notre système de santé.
  • L'organisation de la Paris Healthcare Week du 24 au 26 mai prochain.
DMP : le projet de décret
La loi de Santé n'a pas encore été promulguée (dans l'attente de la décision imminente du Conseil constitutionnel) mais le gouvernement a déjà soumis à consultation un projet de décret sur les conditions de mise en œuvre du Dossier médical partagé (DMP). Il est défini comme "un dossier médical numérique destiné à favoriser la prise en charge coordonnée des patients" et "peut être créé pour tout bénéficiaire de l'assurance maladie après recueil de son consentement exprès ou de celui de son représentant légal". Ce support pourra être accessible par voie électronique depuis un site internet ou des logiciels "respectant les référentiels d'interopérabilité et de sécurité", la Cnamts, qui pilote ce chantier, est en charge des modalités techniques d'accès. Le dossier contient notamment des données relatives à l'identité du patient, à la prévention et l'état de santé, et aux directives anticipées. Le détenteur bénéficie également d'un droit de rectification et peut rendre certains contenus inaccessibles, sauf pour son médecin traitant et le professionnel à l'origine de l'information.
Convention médicale : les principales orientations de la Cnamts
La caisse nationale va adopter ses principales orientations sur la prochaine convention médicale. ESE 1082, daté de ce vendredi, y consacrera son événement. Retrouvez le document en pièce jointe à cette lettre.
Nominations
Christian Pasquetti, ancien directeur principal au sein du cabinet Ernst & Young, a pris ses fonctions de directeur général à la Mgefi le 4 janvier dernier.
Pierre-Louis Bras sera le président du futur Conseil d'administration du Fonds de financement du compte pénibilité.
Myriam El Khomri lancera demain le débat public sur le compte personnel d'activité (CPA).
Plusieurs rapports en vue (Igas, HCF-PS) sur la protection sociale des autoentrepreneurs.
L'ADF demande d'urgence une solution structurelle pour le RSA socle. Une prise en charge du RAC des collectivités départementales (3,3 Mds € sur 3 ans) et une renationalisation d'une part majoritaire de la prestation par l'Etat. Quid du financement ?
Le CAE (Conseil d'analyse économique) prône un nouveau partage du financement des dépenses de santé entre l'Etat, l'assurance maladie et les Ocam.
109 000 logements sociaux agréés en métropole en 2015, + 2,3% par rapport à 2014, a annoncé Sylvia Pinel, ministre du Logement.
Publication hier au Journal officiel d'un arrêté supprimant le formulaire de demande de rattachement à un assuré des ayants droits autres que les enfants pour les assurances maladie et maternité, dans le cadre de la PUMA.
Confirmation du "divorce" entre Smacl Assurances et Smacl Santé, lors de l'assemblée générale mixte de Smacl-Sgam du 14 janvier, suite à un désaccord concernant l'adaptation à Solvabilité 2. Pour rappel Smacl Assurances s'est rapprochée de la MNT pour proposer une offre affinitaire aux collectivités territoriales et à leurs agents.
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mercredi 11 février 2015

Touchers vaginaux : pas touche....



Touchers vaginaux :
la recherche du consentement, un principe fondamental en panne !

Des faits désastreux
Le journal Métronews a révélé que des documents présents sur le site internet de l’Université Lyon-Sud recommandaient aux médecins stagiaires de s’exercer au toucher vaginal au bloc « sur patiente endormie ». Le document ne précise pas que le consentement de la patiente aura été préalablement recherché, au mépris des droits fondamentaux de la personne humaine. Pourtant depuis la loi du 4 mars 2002, dite loi Kouchner, l’article L. 1111-4 du code de la santé publique prohibe les actes médicaux sans consentement : « Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment ».
Les révélations de Métronews ont libéré la parole : de nombreux témoignages, notamment sur des blogs, ont donné à ces pratiques une réalité au-delà du seul cas lyonnais. 

Le renoncement aux fondamentaux de l’éthique
Ces pratiques révèlent que la médecine enseignée ne met pas suffisamment en exergue l’exigence de respect des droits fondamentaux des personnes. Pourtant le consentement est la pierre angulaire de l’éthique des soins. L’obligation de recueil du consentement, faut-il le rappeler, a été élaborée en réaction aux circonstances les plus noires de l’histoire du XXème siècle.
Il n’y a pas d’aménagement ou de concession à cette obligation fondamentale. Elle vaut pour les actes les plus importants comme les plus banaux, pour les plus intimes comme pour les plus interventionnels. La méconnaissance de cette obligation fondamentale jette un trouble sur les conditions dans lesquelles sont établies les recommandations professionnelles pour les stages de médecine, comme sur l’enseignement de l’éthique dans les facultés de médecine. Et il ne s’agit pas de nous promettre une information sur la présence de médecins-stagiaires dans les services de soins : la présence d’un stagiaire ne justifie aucun renoncement à l’obligation de rechercher le consentement. 

Une exigence de transparence et d’action
§ Ces faits révèlent plus largement la situation du recueil du consentement dans le domaine des soins. Ils justifient une inspection conjointe de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et de l’Inspection générale de l’administration de l’Education nationale et de la recherche (IGAENR).
§ Ces faits exigent aussi d’agir après que les faits auront été établis par la mission conjointe pour dégager les voies d’amélioration de la formation médicale pour une meilleure prise en compte de l’exigence de consentement dans les soins. Et pour que cet enseignement ne soit pas le seul fait des médecins mais opère avec la participation de juristes, d’éthiciens et des associations de patients, comme cela se fait dans les pays du Nord de l’Europe, en Grande-Bretagne ou au Canada.


Contact presse :Marc Paris
Tél. : 01 40 56 94 42 
mparis@leciss.org


vendredi 24 janvier 2014

Réseaux mutualistes conventionnés : la Mutualité Française satisfaite


La Mutualité Française prend acte avec satisfaction de la décision  du Conseil constitutionnel qui déclare la loi conforme à la Constitution
 
Le Conseil constitutionnel a rendu ce jour sa décision sur la saisine déposée le 26 décembre dernier contre la proposition de loi dite « Le Roux ». Cette loi, adoptée par le Parlement le 19 décembre 2013, met fin à l’interdiction pour les mutuelles d’améliorer le remboursement de leurs adhérents lorsqu’ils consultent un professionnel de santé avec lequel leur mutuelle a conclu une convention. Cette interdiction ne s’appliquait qu’aux mutuelles suite à un arrêt de la Cour de cassation de mars 2010.
 
La Mutualité Française prend acte de cette décision avec satisfaction. Elle souligne que la Cour des comptes, l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), l'Inspection générale des finances (IGF) et l'Autorité de la concurrence avaient d’ailleurs recommandé en leur temps de légiférer en ce sens.
 

Sans perdre de vue que le champ du conventionnement ne s’applique qu’aux professionnels de santé dont le financement de l’assurance maladie est inférieur à 50%, Etienne Caniard, Président de la Mutualité Française, déclare que « les mutuelles vont désormais s’attacher à mettre en valeur les bénéfices du dispositif proposé par la loi pour les adhérents comme pour les professionnels de santé concernés afin de démontrer son utilité pour tous les acteurs ».

 
Ce texte permettra en effet d’améliorer la qualité des prestations, de réduire le reste à charge pour les patients, de réguler les tarifs et ceci dans le cadre de contrats signés avec les professionnels de santé qui le souhaitent.

 

À propos de la Mutualité Française
 
Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc.
 
Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé. La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement. www.mutualite.fr

lundi 28 octobre 2013

La Mutualité Française est favorable à l’ouverture des données de santé et demande à être associée aux travaux sur ce sujet


Le 3 octobre 2013, Pierre-Louis Bras, inspecteur général des affaires sociales (IGAS), a remis à Marisol Touraine, Ministre des affaires sociales et de la santé, un rapport sur « la gouvernance et l’utilisation des données de santé ». Ce rapport préconise l’ouverture des données du Système d’information interrégimes de l’assurance-maladie (Sniiram) ainsi qu’une évolution de la gouvernance de l’accès aux données de santé s’appuyant sur un Haut conseil des données de santé doté d’un conseil scientifique et placé sous l’égide du ministère de la santé.

 

A la réception de ce rapport, la Ministre a pris la décision de confier au Directeur de la DREES la mise en œuvre de ses recommandations, tout en appelant à l’ouverture d’un débat public.

 

Dès 2003, la Mutualité Française a régulièrement pris position pour l’ouverture des données de santé assortie du strict respect de leur confidentialité et d’une exploitation non mercantile. Ces données du Sniiram qui concernent l’offre et la consommation de soins des assurés sociaux, leur montant comme leur description, donnent en effet une vision globale du recours de la population à notre système de santé et renseignent avec précision sur la nature des dépenses de santé des Français.

 

Dans l’intérêt des patients et de la collectivité dans son ensemble, la Mutualité Française considère de ce fait que le partage et l’exploitation de ces données sont essentiels pour disposer d’outils capables de mieux prévenir les crises sanitaires, d’améliorer la qualité des soins et de réguler les dépenses.

C’est à cet effet que l’Institut des Données de Santé (IDS) a été créé en 2007. Indépendant du Sniiram et doté d’un pouvoir de contrôle, cet institut a organisé avec succès l’accès aux données du Sniiram dans un environnement sécurisé. Il a également contribué à une meilleure lecture des données de santé en produisant des tableaux de bords conçus comme des outils d’aide à la décision pour l’ensemble de ses membres (pouvoirs publics,  régimes d'assurance maladie obligatoire, Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, Union Nationale des Professionnels de santé, Collectif Interassociatif sur la Santé, Union Nationale des organismes d’assurance maladie complémentaire  et Fédérations hospitalières). L’IDS est aussi à l’origine de la mise en commun de données entre l’Assurance maladie obligatoire et les complémentaires santé pour améliorer la connaissance des restes à charge pour les patients, tout en préservant leur anonymat. 

 

C’est pourquoi, plutôt que la création d’une nouvelle instance de gouvernance dont les contours restent à définir, la Mutualité Française préconise une évolution de l’IDS préservant son indépendance et son ouverture à toutes les parties prenantes aux côtés des pouvoirs publics tout en renforçant ses moyens d’action pour accélérer et sécuriser l’accès aux données de santé.

 

Favorable à un débat public sur l’ouverture des données de santé, la Mutualité Française souhaite y prendre toute sa part, tout en étant associée aux travaux à venir.

 

 

 

A propos de la Mutualité Française

 
Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

 
Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

 
Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.

 
La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement. www.mutualite.fr

jeudi 17 octobre 2013

LIBRES PROPOS signés Luis Godinho Président Syndicat National des Audioprothésistes - UNSAF

 L’IGAS souligne le rôle des audioprothésistes dans la prise en charge des personnes âgées dépendantes et des personnes handicapées

 

L’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) a fait paraître le 2 octobre un rapport1 intitulé « Evaluation de la prise en charge des aides techniques pour les personnes âgées dépendantes et les personnes handicapées ». Il y est constaté « la triple distinction (…) entre maladie, handicap et vieillesse avec, pour principales conséquences, une complexité considérable dans la mise en oeuvre, des délais de prise en charge particulièrement longs et des inégalités de traitement marquées entre des utilisateurs ». Le Collège National des Audioprothésistes (CNA) et le Syndicat National des Audioprothésistes (UNSAF) s’associent à ce constat.

 
 

Un risque majeur de dé-médicalisation du handicap auditif
 
Le CNA et l’UNSAF souhaitent alerter l’ensemble des acteurs de la santé et du champ médico-social sur le risque majeur de dé-médicalisation du handicap auditif. Ce risque avait déjà été souligné en février dernier alors que l’Académie de Médecine avait fait le même constat2.

 

A l’heure où certains communiquent sur des offres « low cost » avec un suivi « allégé » par un audioprothésiste, où les vendeurs d’« assistants d’écoute » veulent faire croire à la possibilité de délivrer des appareils sans services associés, ce rapport rappelle le rôle primordial des audioprothésistes auprès des personnes fragiles, handicapées et âgées dépendantes.

 

L’impératif d’une négociation avec les Pouvoirs Publics
 
 Le CNA et l’UNSAF demandent aujourd’hui le soutien des pouvoirs publics afin de faire cesser ces dérives et d’adopter les solutions qui permettront d’améliorer la prise en charge de tous les malentendants de notre pays sur des bases équitables, solidaires et universelles.

 

Nous proposons une offre de qualité à prix fixe, qui pourrait co-exister avec des prix libres. Un consensus devra s’établir entre les prix des solutions d’entrée de gamme (850€) et le prix moyen du marché (1535€).
 
L’UNSAF promeut aussi un tarif social pour les bénéficiaires de la CMU-C, avec une revalorisation à 850€ par appareil, et un délai de 4 ans entre deux prises en charge. Par ailleurs, le syndicat a aussi proposé une opposabilité de ce tarif pour les bénéficiaires de l’Aide à l'acquisition d'une couverture maladie complémentaire (ACS). 2
 
 
 
Les recommandations du rapport de l’IGAS sont en ligne avec nos propositions :
« Renforcer le rôle de la sécurité sociale et de l’assurance maladie dans le pilotage et le financement »

Transférer à l’assurance maladie les dépenses actuellement consacrées au financement des prothèses auditives par les autres acteurs que l’assurance maladie en direction des personnes handicapées et âgées (recommandation n° 12)
Clarifier le système de prise en charge par ce transfert et supprimer les coûts de gestion liés aux financements complémentaires des aides techniques (la Prestation Compensation Handicap (PCH) et le Fonds Départemental de Compensation (FDC) notamment)3
 
Mettre en place de nouvelles modalités de prise en charge par l’Assurance Maladie
 
 Elaborer un référencement des prothèses qui lie les capacités attendues aux compensations nécessaires et suffisantes pour labelliser un type d’appareil et un tarif de remboursement en conséquence (recommandation n° 45)
 
Réviser le panier de soins CMU-c pour l’audioprothèse
 
 Fixer un tarif de responsabilité pour la prise en charge à 100% des audioprothèses des titulaires de la CMU équivalent au prix d’entrée de gamme de deux prothèses après négociation avec la profession, et augmenter la périodicité de renouvellement à 5-6 ans sauf dégradation exceptionnelle de l’audition (recommandation n° 49)
 
« L’aide technique n’est pas un bien de consommation » mais « un instrument de prévention de la dépendance »
 « Le recours aux aides techniques est donc utile non seulement face à une situation de dépendance pour en limiter les effets mais aussi en amont de la dépendance pour la prévenir et retarder sa survenue. »4.
 
« La mission estime que le délai d’obtention de l’aide technique nécessaire doit être le plus court possible, s’agissant de la compensation du handicap ou de la perte d’autonomie. (…)
 
Ainsi les personnes malentendantes appareillées trop tardivement ou avec un appareil inadapté voient décroître leurs capacités cérébrales de traduction des sons amplifiés. » 5
 
Le Collège National d’Audioprothèse veille à la qualité technique, scientifique et pédagogique de l'enseignement de la profession d'audioprothésiste et assure la représentation et la défense des intérêts déontologiques et moraux des audioprothésistes. Dans ses formations, le CNA organise un enseignement post-universitaire auquel participent plus de 900 professionnels.
  L’UNSAF représente la profession auprès des instances nationales en charge de la santé et siège notamment au sein de l’Union nationale des professionnels de santé (UNPS) et du Haut conseil des professions paramédicales (HCPP). Il est présidé depuis Juin 2012 par Luis Godinho. .
Luis Godinho
Président
Syndicat National des Audioprothésistes - UNSAF

 
 1 IGAS, rapport « Evaluation de la prise en charge des aides techniques pour les personnes âgées dépendantes et les personnes handicapées » établi par Philippe Blanchard, Hélène Strohl - Maffesoli, Bruno Vincent- Avril 2013 2 Communiqué de presse "L’UNSAF rejoint le constat de l’Académie Nationale de Médecine", 19 Février 2013
3Recommandation 8 - p 34 4 Annexe 3 : Financement des aides techniques aux personnes âgées dépendantes – les aides techniques, un instrument de prévention à la dépendance (2.1.1) 5 Annexe 3 : Financement des aides techniques aux personnes âgées dépendantes - l’efficacité de l’aide technique est liée à la rapidité de sa mise à disposition (4.1)
 
 

 
 
Contacts :
Eric Bizaguet, Président du CNA / College.Nat.Audio@orange.fr
Luis Godinho, Président de l’UNSAF / l.godinho@unsaf.org
 

NDLR : MGEFI et audioprothèse

 


www.myopticien.com/audistya-et-optistya-deux-reseaux-de-istya-pour...

... le groupe Istya proposera aux adhérents de bénéficier de deux réseaux d’opticiens et d’audioprothésistes ... Les adhérents de la MGEFI et de la MCF1 ...


www.groupe-istya.com/system/presses/pdfs/10/20130110_DP_Audist… · Fichier PDF

- « Mon audioprothésiste et moi » en 3 questions page 5 ... respectives, les adhérents de la MGEFI et de la MCF2 devraient en bénéficier courant 2013.


www.audiology-infos.eu/...reseau-d-audioprothesistes-article-3216.html

Le groupe de mutuelle Istya a lancé le 23 octobre un appel à candidatures pour l’adhésion à son nouveau réseau audioprothèse, ... et européennes). La MGEFI ...


www.mgen.fr/fileadmin/user_upload/Accueil/Communiques_de_press… · Fichier PDF

deux réseaux d’opticiens et d’audioprothésistes partenaires, ... adhérents de la MGEFI et de la MCF. 1. bénéficieront également du réseau Optistya et, ...


pressentinelle2.blogspot.com/2012/11/istya-et-mgefi-revue-de...

20/11/2012 · Ce premier appel à candidatures court jusqu'au 26 novembre, via audioprothesistes.mgen.fr. C'est sur le site que les candidats découvriront dans le ...


www.groupe-istya.com/espace-presse/Audistya-Optistya.html

« Mon audioprothésiste et moi » en 3 questions; Des services adaptés : zoom sur… les « primo-appareillés ...


www.acuite.fr/articles.asp?REF=8050

Portail de l'optique présentant toutes les informations pour les opticiens professionnels et ... de la MGEFI et de ... et des audioprothésistes, ...


www.miroirsocial.com/actualite/7830/audistya-et-optistya-deux...

Le groupe Istya souhaite être particulièrement exigeant concernant l’accompagnement et le service. Les audioprothésistes ... Les adhérents de la MGEFI et ...


www.limousin.mutualite.fr/Actualites/La-Mgefi-rejoint-le-groupe-Istya

Les délégués de la Mutuelle générale de l’Economie, des Finances et de l’Industrie (Mgefi) ont voté, le 27 juin, en faveur de l’intégration, en janvier ...


www.mgen.fr/fileadmin/user_upload/documents/newsletter/1210/index.html

... le groupe Istya proposera aux adhérents de ses mutuelles de bénéficier de deux réseaux d’opticiens et d’audioprothésistes ... MGEFI et de la MCF ...