MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
vendredi 1 mars 2024
Côte d’Ivoire🇨🇮 : Tidjane Thiam Pdt. du PDCI-RDA dévoile les noms de son bureau & missionne ses militants
lundi 19 juin 2023
🟥 EXCLUSIF : Interview de Michel GBAGBO 🟥
MICHEL GBAGBO :
La constance dans le respect de certaines valeurs. Et l’humilité au service du combat républicain ! Il faut être discret sans s'effacer. Il faut être présent à la bonne adresse sans se renier et c'est mon combat de tous les jours !
MICHEL GBAGBO :
Je suis Français et Ivoirien, je me sens autant Ivoirien que Français. Il ne faut pas renier une partie de soi-même ! Et je prône l’égalité entre Occidentaux et Africains noirs ! Cependant, mon ancrage politique est davantage situé ici, en Côte d’Ivoire, qu’en France, où je n’exerce aucune responsabilité politique.
MICHEL GBAGBO :
Cela se situe dans les années 1982-1983. J’en ai oublié le titre. Il débutait ainsi : « C’était pour lui un paradis… ». Il traitait avec nostalgie de mon départ de la Côte d’Ivoire pour la France afin d’y rejoindre ma mère et mon père parti, lui, en exil, un an plus tôt. Je devais avoir entre 12 et 13 ans.
MICHEL GBAGBO :
On pourrait peut-être appeler cela un acte syndical. J’ai participé dans les années 1985-86 (au moment de la cohabitation entre Chirac et Mitterrand) aux manifestations des élèves et étudiants. Un fait qui est resté gravé dans mon esprit à cette occasion fut le décès du jeune Malik Oussékine du fait des violences policières.
J’ai enrichi cette expérience par un engagement politique précoce à la fois dans des organisations politiques françaises de gauche et dans le MIDD (Mouvement Ivoirien pour les Droits Démocratiques), qu’on peut considérer comme l’ancêtre du FPI (le Front Populaire Ivoirien).
Tout cela, c’était avant de rentrer en Côte d’Ivoire dans les années 1987-1988.
MICHEL GBAGBO :
Mon premier combat personnel – personnel au sens d’un engagement fort susceptible de modifier le cours de mon existence - remonte, en Côte d’Ivoire, aux ‘’années 1990’’. Cette époque a vu la participation – au péril de leur vie - de nombreux jeunes Ivoiriens à l’avènement de la FESCI (Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire) et au mouvement de démocratisation politique conduit par Laurent Gbagbo et le FPI (Front Populaire Ivoirien). Ma première incarcération pour raison politique remonte à 1992.
MICHEL GBAGBO :
J’ai eu un bac G2 (Comptabilité). Mais j’étais personnellement davantage attiré par les Sciences humaines et l’enseignement. Alors, entre des études supérieures techniques et de Sciences sociales, notamment en psychologie, c’est finalement cette dernière filière qui m’a ouvert les bras à l’Université. Je peux donc dire que j’ai mené les études que je souhaitais et exercé, au final, le métier de mon choix.
MICHEL GBAGBO :
Au lycée puis à l’Université, je n’ai pas connu de chemin parallèle à la politique ; celle-ci a été très tôt présente dans mon existence. Il y a là peut-être une forme de déterminisme assumé, mon environnement ayant dû précocement exercer une pression morale sur moi. D’où mes choix, mon engagement. Je fus en effet un adolescent politisé, issu de milieux intellectuels au cœur de la contestation du Parti unique et de la dictature.
MICHEL GBAGBO :
Psychologiquement, je pense être devenu député par vocation de service ; car je suis venu à la politique par vocation de service. De manière plus concrète, j’aime à dire que chacun doit ‘’cultiver son jardin’’ ; autrement dit qu’il n’y a pas de parcours politique sans encrage local, sans base. La mienne, c’est ce que j’appelle la ‘’ville‘’ de Yopougon. Il s’agit en réalité d’un quartier populaire d’Abidjan mais vaste et peuplé comme une véritable ville. C’est là que je milite et là naturellement que mon Parti m’a désigné, avec d’autres, et en alliance avec le PDCI-RDA (Parti Démocratique de Côte d’Ivoire - Rassemblement Démocratique Africain) pour compétir contre la mouvance présidentielle aux législatives en mars 2021. Nous avons remporté cette première élection. Et nous avons maintenant, nous l’opposition, le regard tourné vers les élections municipales de septembre 2023. Le véritable chemin, selon moi, c’est celui de la présence continue sur le terrain.
MICHEL GBAGBO :
Toute mon école primaire, je l’ai faite en Côte d’Ivoire, aux côtés de mon père, séparé depuis longtemps de ma mère. Mon départ en France et mon retour en Côte d’Ivoire correspondent, peu ou prou, à sa période d’exil en France (de 1982 aux années 1988-1989).
Cela dit, son accession à la magistrature suprême n’a pas bouleversé mon existence, sauf à me faire bénéficier assez vite d’un certain confort. De façon ramassée, je me doutais un peu que les choses ne seraient plus comme avant. Puisque j’allais accéder à un autre statut, celui que les auteurs appellent par dérision celui du ‘’fils de Président’’. Heureusement, l’éducation que j’ai reçue m’a permis de garder la tête froide. Et j’ai pu continuer ma vie en vue d’atteindre mes objectifs personnels par le travail.
Cette accession a par contre souvent modifié, et je le regrette, le regard de certains vieux amis dont les attentes personnelles ont pu être déçues par mon manque d’engouement pour certaines pratiques ; moralement, il y a des choses que je ne sais pas faire.
Mon père, lui, fidèle à ses valeurs d’abnégation au travail, a, à cette époque, insisté, allant même jusqu’à en parler avec mon épouse, pour que je soutienne ma thèse de doctorat, thèse qu’il percevait comme le résultat de mon propre combat intellectuel. Il voulait – et je l’en remercierai toujours - que je sois ce que je suis. Que je me réalise.
MICHEL GBAGBO :
A de nombreux moments. Parfois cocasses. Comme sur mon passeport diplomatique où à la rubrique profession il était mentionné : ‘’fils du Président de la République’’. Puis plus tard ‘’Fils de l’ex-Président de la République’’.
Plus généralement, de nombreuses marques d’affection ou de désapprobation à mon endroit peuvent être comprises comme l’expression détournée de sentiments positifs ou négatifs à l’endroit d’un Laurent Gbagbo au nom parfois trop grand. Il y a de cela quelques jours d’ailleurs, un homme ne me disait-il pas, paraphrasant la Bible : ‘’Qui a vu le fils a vu le Père’’ ? Ce nom, je le porte avec fierté et m’efforce de le garder sans tâche.
Pour répondre avec plus de précision encore, je pourrais vous évoquer deux évènements.
Le premier est celui de ma première arrestation en 1992 pour ‘’flagrant délit de trouble à l’ordre public et destruction de biens d’autrui’’ alors même que j’étais simplement allé m’enquérir de l’état de santé de mon père détenu dans un camp de gendarmerie.
Le second se situe en 2011 où de la prison, dans le nord-est de la Côte d’Ivoire, j’entends à la radio le premier ministre, alors en conférence de presse, justifier mon incarcération par le fait que je sois le fils du Président Laurent Gbagbo et que l’on m'ait trouvé à ses côtés !
MICHEL GBAGBO :
Ce n’est pas forcement de moi seul que vous parlez là. En effet, chaque Parti, comme vous le savez, a des principes fondateurs. Les nôtres sont la démocratie, le socialisme, la souveraineté, le panafricanisme ; la solidarité entre camarades et entre citoyens du monde est une valeur presque naturelle chez nous, une attitude qui nous rassemble. Il est vrai que les contours idéologiques de notre nouveau Parti, le PPA-CI, peuvent paraître flous pour certains. Mais reste que la démocratie ou la lutte pour la démocratie est inscrite à son fronton. Le pouvoir doit être celui du peuple et non d’une caste. Il doit s’appuyer, y compris dans son contrôle, sur des Institutions fortes, et non exprimer la seule volonté d’un tyran ou d’un groupe de nervis à sa solde.
Pas seulement de la Côte d’Ivoire. En effet, nous nous adressons à l’ensemble des Africains, y compris du Nord, en leur disant, comme Thomas Sankara, Kouamé N’Nkrumah, Gamal Abdel Nasser, Nelson Mandela, Patrice Lumumba, que tout est possible, que tout est toujours possible comme en témoignent la vie et les hauts faits de ces personnes. Et qu’en matière de justice sociale, d’indépendance économique, l’Afrique, encore aujourd’hui, dispose de ressources susceptibles de profiter à la communauté pourvu que des dirigeants imprégnés du sens de l’État et de la volonté de servir prennent les mesures appropriées et s’émancipent de leur tendance à la rapine. De façon plus précise, à notre Congrès constitutif, Laurent Gbagbo indiquait une piste de solution pour réaliser cette indépendance : le panafricanisme, autrement dit le rassemblement de nos nombreux micro-états en de vastes ensembles intégrés capables de mesures politiques et économiques courageuses et cohérentes.
MICHEL GBAGBO :
Eh bien, selon moi, la première des justices sociales serait que soit fondé un État démocratique dont les décisions reflèteraient la volonté des peuples. Dans cet État à bâtir en Côte d’Ivoire, et dans d’autres pays africains, il faudrait que la propriété privée, les opinions personnelles ainsi que les droits civiques soient inaliénables. L’alternance pacifique au pouvoir m’apparait être une norme fondamentale si l’on veut que le pouvoir qu’exerce l’ÉTAT émane du peuple dans sa diversité et que la violence soit bannie de l’arène politique. Quant à la justice sociale, au sens où on l’entend d’ordinaire, c’est-à-dire fondée sur l’égalité des droits pour tous et de la possibilité égale de bénéficier des fruits de la croissance, elle est inscrite dans notre ADN. Nous sommes innovateurs en la matière puisque par exemple l’école gratuite et laïque, l’assurance maladie universelle, la libéralisation de la filière agricole, la décentralisation, sont de nous. Ces projets phares de Laurent Gbagbo sont malheureusement aujourd’hui noyés dans de l’incertitude.
👉 On dit de vous que vous êtes très intelligent, communiquant hors pair, charismatique sous une apparence trop ou faussement modeste... effacé malgré un caractère volontaire … De même, les vieux amis de votre père se méfient de votre soudaine appétence pour la politique... se plaisent à dire que votre parcours est pâle (à âge égal) comparé au sien... la jeune garde jalouse votre influence auprès de votre père et la confiance qu'il vous accorderait... On vous soupçonne d'avoir pris goût à la politique... et d’avoir désormais des ambitions politiques dépassant le poste de député/maire... Bref, vous faites peur. Vous reconnaissez-vous dans ce portrait ?
MICHEL GBAGBO :
Si on prend en compte certaines réserves, je me reconnais dans certains traits précis. Notamment en ce qui concerne mon ‘’appétence’’, comme vous dites, pour la solidarité, la justice sociale, la démocratie, la souveraineté. Je l’ai d’ailleurs indiqué un peu plus haut. Par contre, et que cela soit en bien ou en mal, je m’efforce de ne pas commenter certaines appréciations sur ma personne. Je laisse courir … Cela se sait, mes ambitions politiques demeurent assez mesurées. J’ai depuis longtemps exprimé mon intention de me mettre au service de la commune de Yopougon. Je dispose d’un programme bien structuré, ambitieux, et d’une équipe motivée et compétente, capable d’apporter un mieux-être aux populations qui y vivent. Je n’ai jamais encore exprimé d’autre ambition. Il y a déjà beaucoup à faire en matière de voirie, de salubrité, d’emploi, de formation professionnelle, d’autonomisation de la femme et de lutte contre la drogue et l’insécurité dans ma chère circonscription.
MICHEL GBAGBO :
La question de la langue vernaculaire est plus large. Je n’ai pas eu l’opportunité de faire l’apprentissage du Béthé à mon jeune âge. D’ailleurs, nombreux sont les enfants de la nouvelle génération dont les parents, habitants de la ville, parlent de moins en moins leur langue maternelle à leurs enfants. Hélas. Que deviendront ces langues dans un siècle ? Il me parait important que leur enseignement soit institué à l’école, et que soit créé un Institut spécial des langues ivoiriennes destiné aux adultes, comme moi désireux de s’imprégner encore plus de leur patrimoine culturel local. Au plan politique, je n’ai heureusement pas à pâtir de cette situation, mon électorat étant urbain et assez diversifié.
MICHEL GBAGBO :
Comme dans le sport, mon crédo est d’avancer match après match. Une fois élus, mon équipe et moi ne ménagerons pas nos forces afin de répondre au mieux aux préoccupations réelles de nos mandants. Comme il s’agira certainement d’une coalition, nos Partis verront par la suite le format à adopter pour les futures joutes électorales. A la question de savoir si j’envisagerai de me représenter dans cinq ans, quel que soit le score obtenu aux municipales de septembre 2023, je répondrai le moment venu.
MICHEL GBAGBO :
Tous les jeunes Ivoiriens d’ici et de la diaspora, tous les Africains, qui rencontrent les idées et le combat du Président Laurent Gbagbo pour la souveraineté de l’Afrique, ont du Laurent Gbagbo en eux. Cette question dépasse donc le cadre biologique. Elle relève d’une problématique politique. Le bombardement de sa résidence afin d’y installer son rival, ami de la FrançAfrique, son procès historique à la CPI aux Pays-Bas, dont il est revenu vainqueur, lui ont valu une aura jamais égalée en Afrique, sinon par Nelson Mandela. Des millions d’âmes ont été impactées par son leadership et sa vision précoce pour une Afrique souveraine. Ce sont ces millions d’âmes-là qui sont ses ‘’traces’’. Car la victoire psychologique qu’il a remportée, restera longtemps encore gravée dans l’Histoire. En ce sens, nous sommes nombreux à avoir, selon votre expression, ‘’un bout de Laurent Gbagbo’’ en nous. Car en l’espèce, c’est l’engagement politique qui crée le lien de famille.
MICHEL GBAGBO :
Il ne suffit pas de posséder des traits de ressemblances avec certains personnages célèbres pour en être l’incarnation. Combien de Johny Halliday, d’Elvis Presley ou de Michael Jackson n’aurions-nous pas sinon ! J’essaie plutôt d’apprendre à travers l’expérience des autres. De m’enrichir de leur enseignement. De capter ce qui en eux me parait bon. Je pense au plus profond de moi que les actes doivent être motivés par des valeurs, surtout quand l’on se veut au service de la communauté. Comme député aujourd’hui, et peut être comme maire demain, comme enseignant, ou simplement comme homme, j’essaie de nuire le moins possible à mon semblable, de bannir la vénalité, et de mettre la solidarité et la tolérance au-devant de tout. Et c’est heureux que ces valeurs rencontrent celles du Président Laurent Gbagbo. Vous savez, ‘’l’’être humain est la plus précieuse des richesses’’. Penser ainsi, c’est exprimer selon moi une envie de dignité pour les autres, et pour soi-même.
MICHEL GBAGBO :
En tant qu’enseignant, quand je me rase le matin, je pense au savoir que je vais dispenser. C’est ma contribution quotidienne à l’effort de développement de ce pays. Le faire et bien le faire. Le travail est le meilleur moyen, selon moi, de servir sa foi. Après je pense aux pauvres, aux sans-abris, aux démunis. Et plus globalement, au scandale que constituent nos États, assis sur des richesses inestimables, quand périssent ses populations. La vénalité et la méchanceté des hommes me surprennent encore aujourd’hui, malgré l’âge. Mais je ne désespère pas. Je continue à vouloir contribuer, aussi modestement soit-il, à faire avancer les choses.
MICHEL GBAGBO :
Je reconnais que j’écris moins souvent qu’avant ; mais j’écris quand même car l’écriture reste pour moi une passion et un exercice intellectuel dont je ne peux me passer. Je dirais que j’écris plus pour moi-même maintenant qu’en vue d’une éventuelle publication. Mais cela viendra.
MICHEL GBAGBO :
La vie privée est indissoluble de ma vie tout court. Mes enfants, mon épouse, sont en vérité le fondement de mon existence. Malgré toutes mes occupations, je parviens toujours à trouver du temps pour ma famille et certains loisirs partagés.
MICHEL GBAGBO :
Quelques-uns, et pas tous évidemment. Je suis sur le chemin et j’apprécie ce qui a été déjà fait et je travaillerai à réaliser ce qui reste à faire. Au-delà cependant de cette ‘’comptabilité’’ des échelons que l’on peut gravir un temps, de ce que l’on peut gagner puis perdre, je me rends compte, aujourd’hui, que ce sont les enseignements qui constituent la véritable richesse et le véritable gain de l’existence. En ce sens, on ne finit jamais de vivre sa vie, on ne peut que l’améliorer. Ou s’en accommoder de mieux en mieux. Si vous me demandiez quel projet j’ai en réserve, je vous répondrai par contre que j’ai une espérance : ma plus grande espérance aujourd’hui serait que mes enfants trouvent le bonheur. Cela me donnerait, je pense, un sentiment de complétude.
MICHEL GBAGBO :
Ma question : Que faut-il pour un monde sans conflit ?
Ma réponse : L’ Amour, car seul l’amour entre les hommes permet la tolérance, l’égalité de tous et la paix. Je suis un homme simple vous savez. Mais un homme qui aime la vérité, et qui aime écouter, entendre. Il est vrai que notre monde est plein de conflictualités. Mais si chacun accepte ce que l’autre a à dire, dans la dignité, la tolérance, un mot important, et la justice évidemment, je pense que notre monde serait meilleur.
dimanche 22 janvier 2023
RENCONTRE avec l'écrivain✒️ Éric Bohème
En bon bohémien, Éric Bohème partage son temps entre le Berry, la Côte d’Ivoire et… bien d’autres lieux et pays.
Son premier roman Zone 4, a rencontré un vive succès auprès du public.
Revisitant ses racines berrichonnes, ses textes ultérieurs renvoient à un univers provincial qu'il décrit avec originalité et sensibilité. A l'occasion de la sortie de son dernier roman " le café du Centre" Mine d'Infos lève un coin du voile du parcours d'un écrivain atypique.
https://pressentinelle2.blogspot.com/2023/01/cest-lire-le-cafe-du-centre-de-eric_16.html
- Quel est le fil conducteur de votre parcours d'écrivain ?
Raconter des histoires sans manichéisme, dans lesquelles je n’oppose pas un « bon » et des « méchants » : mes personnages ont leurs défauts, leurs faiblesses et en ce sens, ils sont profondément humains.
- De quel livre avez-vous eu le plus de mal à accoucher ?
Aucun ! J’ai plus d’idées de livres à écrire que de temps à leur consacrer.
- Comment choisissez-vous le thème de vos livres ?
Je ne choisis pas, il vient à moi. Dernier exemple : je séjournais en Thaïlande cet hiver et une trame romanesque m’est apparue. Peut-être verrez-vous un jour publié : « Le mirage thaï »
Idem pour les personnages : ils se mettent très vite à vivre dans l’histoire « sans mon autorisation ».
- Comment organisez-vous vos journées pendant l'écriture d'un livre ?
Je ne les organise nullement. Quand j’ai de la disponibilité, j’écris, à n’importe quel moment. Simplement, quand j’écris un roman je me coupe des réseaux sociaux qui sont chronophages.
- Quelle est votre plus beau souvenir d'écrivain ?
Lorsque des hôtesses de bars de la Zone 4, à Abidjan, m’ont remercié d’avoir témoigné avec justesse de leur environnement et de leur vie.
- Avez-vous des regrets sur un projet qui n'a pas vu le jour ?
Non
- Vous partagez votre temps entre le Berry, la Côte d’Ivoire et bien d’autres pays. Comment vous organisez vous ?
Je planifie trois voyages à l’étranger par an, très variés : la Pologne, le Sénégal, la Thaïlande, Oman, la Norvège… Et j’ai parfois des « crises » qui me font soudainement partir en France, à l’aventure ; par exemple à la recherche de toutes les gares d’une voie de chemin de fer.
- Quand est née votre passion pour la Côte d’Ivoire ?
En 2002. Le lendemain de mon arrivée s’y déclenchait un coup d’Etat : ambiance !
- Pourquoi avoir choisi de vous installer dans le Berry ?
Mes parents y habitaient, j’y ai passé, enfant, mes vacances ; et j’étais las des contraintes de la vie parisienne.
- Quelles sont vos activités en Berry ?
Je suis correspondant local d’informations pour le quotidien régional et pour des municipalités.
- Quel regard portez-vous sur le métier d’auteur aujourd'hui ?
Il donne l’impression d’une course d’obstacles dont on semble ne pas voir la fin : convaincre un éditeur de vous publier, faire en sorte que le livre soit distribué partout, qu’il soit présent sur les tables des libraires, obtenir des « papiers » dans la presse, participer à des Salons du livre…
- Pour conclure : et si c'était à refaire, que changeriez-vous dans votre vie ?
J’aurais aimé commencer à écrire plus tôt : j’ai encore tant de livres dans la tête !
Propos recueillis par Nora Ansell-Salles auprès de Éric Bohème
samedi 21 janvier 2023
Pass - Lettre d'informations n°95 - Janvier 2023
Voir la version en ligne
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dimanche 9 octobre 2022
Retour sur le 2ème congrès AIDF
vendredi 25 mars 2022
Exclusif.: Réconciliation ivoirienne
jeudi 24 mars 2022
Côte d'Ivoire : ALERTE INFO
COMMUNIQUE DE PRESSE
https://vm.tiktok.com/ZMLu1Q6vt/
Abidjan – 23 mars 2022 – A la suite de son discours à Songon, le 19 mars 2022, des adversaires politiques, aidés en cela par une certaine presse telle que Jeune Afrique, ont grossièrement tenté de faire passer les propos du Président Laurent GBAGBO
comme étant « éthnicistes » et visant à une « manipulation des masses » pour « un repli identitaire ».
Ces allégations prêteraient à sourire si l’histoire récente de la Côte d’Ivoire n’avait pas été aussi dramatique.
L’urbanisation sauvage de la ville d’Abidjan a eu des conséquences sociales et environnementales graves. Cela est un fait que le Président Laurent GBAGBO a tenté d’expliquer sous un angle historique.
Qui peut sérieusement feindre d’ignorer la surpopulation à Abidjan, la paupérisation des habitants, et l’explosion de la délinquance ?
L’enjeu est de savoir quelle solution y apporter et non pas de s’enfermer dans un « tout va très bien » appuyé par
une « émergence » illusoire pour la plupart des ivoiriens.
Le Président Laurent GBAGBO a donc invité le PPA-CI à faire un travail en profondeur d’analyse sur le développement de la ville d’Abidjan, pour ne plus reproduire les mêmes erreurs dans les autres villes du pays, et d’y apporter des solutions concrètes.
Cette préoccupation n’est pas ethnique mais environnementale et sociale.
Le développement du pays ne peut se faire sans ses populations. Tenter de le faire et poursuivre cela est dangereux. Tel est le message que le Président Laurent GBAGBO a lancé lors de son discours.
L’environnement doit être une préoccupation nationale et non une question ethnique.
Ces préoccupations environnementales ne se limitent pas à la ville d’Abidjan. En effet, il est regrettable que l’industrie mondiale du chocolat, par exemple, soit le premier facteur de déforestation en Côte d’Ivoire.
Il est regrettable qu’un grand nombre de parcs nationaux et d’aires protégées de Côte d’Ivoire aient été entièrement ou presque défrichés, et remplacés par des exploitations de cacao.
Il est dramatique que l’éléphant, symbole de notre pays, ait vu son espèce ainsi que d’autres, décimés, en raison de la conversion des forêts à d’autres fins.
Aujourd’hui, la couverture forestière est presque inexistante.
Parmi les causes de la déforestation, il est dénoncé « l’application insuffisante des lois ».
L’incapacité du gouvernement ivoirien à lutter efficacement contre cette déforestation aurait même été fortement critiquée, dans une lettre adressée au Premier Ministre de la Côte d’Ivoire, par notamment l’Union Européenne et la France.
Compte tenu de cette situation, le Président Laurent GBAGBO a nommé Monsieur LOKROU Vincent-Pierre, au sein du Conseil Stratégique et Politique, avec une mission particulière sur les questions environnementales.
Les effets d’annonce et les nouvelles politiques qui n’existent que sur papier ne permettront
pas la reforestation de nos forêts, la hausse du pouvoir d’achat, et la lutte contre la précarisation de nos populations.
Il est vraiment temps de cesser ces vaines manipulations journalistiques et politiciennes.
La Côte d’Ivoire mérite mieux, et ne saurait se voir privée du vrai débat sur les questions notamment sociales et environnementales par une loi de Godwin tropicalisée.
Me Habiba TOURE
Porte-Parole du Président du PPA-CI
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jeudi 24 juin 2021
Côte d'Ivoire : bon à savoir et faire savoir
Communiqué
de Presse
Abidjan, le 23 Juin 2021 – Depuis quelques temps, des propos sont attribués au Président Laurent GBAGBO sur des comptes Facebook, twitter et autres.
Nous tenons à rappeler que le Président Laurent GBAGBO ne dispose d’aucun compte sur les réseaux sociaux. Il ne disposait que d’une page internet qui est actuellement en maintenance.
Au moment opportun, nous lui créerons des comptes officiels sur les réseaux sociaux, et nous le ferons savoir.
Pour l’heure, nous saisissons Facebook et Twitter pour faire fermer tous les comptes usant abusivement du nom du Président Laurent GBAGBO.
Maître Habiba TOURE
vendredi 3 juin 2016
Atelier sur l’articulation entre mutuelles et Couverture Maladie Universelle à Abidjan du 25 au 27 mai 2016
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Zoom sur l’agence de régulation de la mutualité sociale du Niger (2ème agence de la Zone UEMOA)
L’article
23 du règlement communautaire de l’UEMOA sur les mutuelles sociales
prévoit la création d’un organe administratif de la mutualité sociale
chargé de la régulation et du contrôle des mutuelles sociales, en plus
de délivrer les agréments, dans chaque Etat membre de la zone ...Lire plus
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Axa « en 2015 le chiffre d’affaire des activités d’AXA en Afrique s’est élevé à 676 millions d’Euro »
C’est
un signal fort pour le marché de l’assurance. Pour l’année 2015, AXA a
élevé son chiffre d’affaire en Afrique à plus de 600 millions d’euro ...
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Le
Pass, programme géré par expertise France, vous propose de revenir sur
l’interview du Directeur Général d’Expertise France, Sebastien
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Burkina Faso : A la rencontre de la Mutuelle des agents de la chambre de Commerce et d’Industrie
De
passage à Abidjan (du 15 au 20 Mai 2016) pour des sessions de formation
et de partage d’expérience, des membres de l’équipe dirigeante de la
mutuelle des travailleurs de la Chambre de Commerce et d’Industrie du
Burkina Faso (MT/CCI-BF) ont rencontré le programme PASS ... Lire plus
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