L’endométriose est une maladie gynécologique fréquente faisant chaque année l’objet d’une semaine européenne de sensibilisation (du 7 au 13 mars).
Cette maladie est responsable de stérilité dans 30 à 40% des cas et de douleur chez 10 % des femmes en période d’activité génitale. L’endométriose se caractérise par la présence de tissu utérin hors de l’utérus. C’est une maladie difficile à diagnostiquer car les symptômes sont très variés et peu spécifiques (irrégularités menstruelles, douleurs abdominales, ….) et inconstants d’une patiente à l’autre.
Le professeur Michel Canis est responsable du service de gynécologie-obstétrique au sein de centre hospitalier régional universitaire de Clermont- Ferrand. Il travaille depuis 2001 à de nouvelles méthodes de diagnostics, basés sur la présence de biomarqueurs caractéristiques de la maladie. Il a notamment publié plus de 92 articles sur le sujet ces 15 dernières années.
Les recherches du professeur Canis portent sur les gènes impliqués dans l’implantation et la progression des lésions d’endométriose. Les résultats obtenus en 2009 montrent qu’il est possible de trouver de nouveaux moyens de diagnostics en ciblant plusieurs gènes bien spécifiques.
La Fondation de l’Avenir a accompagné à quatre reprises le développement des travaux du professeur Canis consacrés à la physiopathologie de l’endométriose: en 2005, 2006, 2008 et 2009.
En voici deux exemples :
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