Nora ANSELL-SALLES

jeudi 21 septembre 2023

#ÇaBouge_Paris17👍: Interview de Naïma Hoballah, Infirmière & Pdte FCPE école élémentaire Colonel Moll

"Je recommande vivement Naïma Hoballah, de loin la meilleure des infirmières du 17e".

AVANT PROPOS
A l'instar de cet avis  posté  sur le net, les patients  de Naïma Hoballah et leurs proches la décrivent comme une personne chaleureuse, souriante, sympathique, efficace, à l'écoute, très professionnelle, qui a su s'entourer de deux collaborateurs "à son image". 

La rédaction de "Mine d'Infos" a souhaité rencontrer cette jeune femme dynamique,  a l'aise dans sa vie et ses baskettes qui sillonne les rue du 17ème en trottinette. 

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Naïma HOBALLAH, maman d'un enfant de 8 ans, infirmière et Pdte FCPE de l'école  élémentaire Colonel  Moll 

👉Bonjour Naïma Hoballah, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis infirmière depuis 2006.

Infirmière libérale depuis novembre 2019.
Je suis mariée... et j'ai un garçon de 8 ans.

Avant d'exercer en libéral j'ai travaillé 7 ans en Ehpad à Maisons- Laffite (ma plus belle expérience).

Avant l'Ehpad j'étais à Lille, ville où je suis née et où j'ai fais toutes mes études.

J'ai travaillé en chirurgie générale (traumatologie, esthétique, urologie, cardiologie, etc.)


👉Quand avez-vous  décidé de devenir  infirmière et pourquoi ? 

Depuis toute petite je savais que j'aurais une blouse blanche... c'était une vocation...

👉Ce métier est très dur, vous ne regrettez jamais votre choix ?

Oui très dur métier...pas reconnu...je regrette souvent à cause des conditions de travail mais j'aime prendre soin de l'autre...


👉Depuis combien de  temps exercer-vous  dans le 17ème ?

J'exerce depuis novembre 2019 dans le 17ème en tant que libérale.  

👉Qu'est-ce qui a  motivé votre choix ?

La liiiiibertééééééééé...voilà ma seule motivation du libéral...


👉Depuis  combien de temps habitez-vous le 17ème  ?

J'habite le 17ème depuis mai 2014....lorsque que j'ai épousé mon mari...ou bien c'est lui qui m'a épousée? Ahahahha

👉Vous habitez à proximité de votre cabinet, n'est-ce pas compliqué parfois ? 

Habiter à proximité du cabinet est génial car je ne suis pas tributaire des transports donc un stress en moins.....

👉Qu'est-ce qui fait selon vous le charme du 17ème ?

Je trouve que le 17ème est un quartier Top pour les familles...

Nous avons des parcs...des écoles... des activités pour enfants 

Le quartier est très convivial...

S'il n'y avait pas tout ces rats ce serait parfait !


👉Êtes-vous impliquée  dans  la vie associative  de l'arrondissement ?

Non je ne suis pas impliquée dans la vie associative....je suis juste la Présidente de la FCPE association parents d'élèves de l'école Colonel Moll...

👉Votre métier vous laisse-t-il le temps d'avoir une vraie vie de famille ?

Alors oui j'ai le temps pour ma vie de famille car j'ai fait le choix, lorsque je me suis installée, de prendre 2 collaborateurs et donc de travailler 10 jours par mois en moyenne....

C'est un choix de vie car ma vie de famille passe avant tout...


👉Si vous aviez  la possibilité  de faire vous-même les  questions/ réponses...
Laquelle  vous seriez-vous  posée et qu'elle  aurait été votre réponse ?
🤔 Dans 5 ans serai-je encore infirmière libérale ?

Ma réponse : je ne pense pas si il n'y a pas de conditions meilleures et de revalorisation de nos actes :
7€ pour une injection ???
8.58€ pour une prise de sang ???
8.80€ pour un pansement ???
2.50€ pour le déplacement........???


ENCART 
Si vous aviez la possibilité  de poser une question  au maire... 

🤔Monsieur le maire, que pouvez-vous faire pour :

Les rats?

Les agressions?

Les postes d'enseignants non pourvus...avec des maîtresses qui viennent au pied levé...et qui veulent rester...et qui ne reviennent plus...on ne sait pas pourquoi.....

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- Concernant les rats🐀🐀🐀🐀🐀🐀🐀🐀🐀🐀

Face au problème de surpopulation des rats et à l'inaction de la Mairie de Paris, j’ai décidé de prendre le sujet à bras le corps, alors que je dispose de très peu de moyens ! Avec 2 piliers : une application innovante et participative de signalement (signalerunrat.paris) et une brigade citoyenne bénévole, qui intervient après évaluation sur place. Le résultat : 74% de signalements en moins entre 2018 et 2021

Les agressions😱😱😱

Nous avons longtemps réclamé la création d'une police municipale à Paris, nous l'avons enfin obtenue en 2022. Mais elle a encore bien trop peu de moyens et d'effectifs. Et nous demandons qu'elle soit armée, pour une dissuasion plus efficace. 

- Les postes d'enseignants non pourvus...avec des maîtresses qui viennent au pied levé...et qui veulent rester...et qui ne reviennent plus...on ne sait pas pourquoi 👨‍🏫👩‍🏫

J'ai alerté le rectorat, lorsque j'ai appris avec stupéfaction la réaffectation d'enseignants une semaine après la rentrée, parfois dans d'autres arrondissements, avec des élèves complètement déboussolés. On a vraiment l’impression que les professeurs sont des pions qu’on déplace à droite et à gauche. La plupart de ces problèmes ont été réglés suite à cette intervention, mais je reste vigilant.


👉Votre plus beau  souvenir d'infirmière ?

Mon plus beau souvenir 
Une superbe lettre d'une famille me remerciant des soins prodigués à leur maman...superbe lettre...

Propos recueillis par  Nora  Ansell-Salles  auprès de Naïma  Hoballah 

mardi 19 septembre 2023

🟥 INTERVIEW ESCLUSIVE de Patrick Chamboredon - Président de l’Ordre National des Infirmiers


AVANT PROPOS 
Patrick Chamboredon est infirmier en soins généraux et exerce en hémodialyse à l'Assistance publique des hôpitaux de Marseille.
 Il est depuis décembre 2017 président de l'Ordre national des infirmiers et depuis novembre 2020 président du Comité de liaison des institutions ordinales. 

Bonjour Patrick Chamboredon, les  membres de l'Ordre  connaissent peu l'homme derrière le président. 
Les spécialistes de la protection sociale suivent votre parcours avec intérêt. 
Le plus grand nombre des lecteurs* de "Mine d'Infos " ont découvert l'existence de l'ONI à l'occasion des derniers  articles consacrés à l'actualité de l'Ordre. 
Bref l'homme public, peu présent dans les médias intrigre... 


👉Si vous deviez faire votre auto portait que diriez-vous de vous ?

Il est difficile de parler de soi … mais vous m’interviewez en tant que titulaire de ma fonction. C’est donc en qualité de président du conseil national de l’Ordre des Infirmiers. C’est une fonction importante, que je suis fier d’assumer, et pour laquelle je suis pleinement mobilisé.


👉Par quel chemin détourné ou pas devient-on président de l'ONI ?

Mon engagement au sein de l’Ordre a été le prolongement naturel de mon engagement de toujours au service de ma profession. J’ai été représentant des élèves à l’IFSI, j’ai représenté les soignants au sein de l’hôpital. Il m’a dès lors semblé naturel de m’engager au sein de l’Ordre à sa création, dans le fil de mon engagement au service de ma profession. J’ai été président de l’Ordre régional pendant huit ans, avant de devenir président du conseil national.


👉Vous doutiez-vous lorsque vous avez succédé à Didier Borniche de l'ampleur de la tâche qui vous attendait ?

Absolument. J’étais déjà élu ordinal à l’époque, donc conscient des défis auxquels l’Ordre faisait face. Nous avions vécu le risque de disparition de l’Ordre au moment de l’examen de la loi Touraine ; la situation financière de l’Ordre était précaire ; l’Ordre ne comptait que 180 000 inscrits et avait peu de relations avec les infirmiers… Nous avons parcouru beaucoup de chemin depuis !


👉De quelle avancée êtes-vous le plus fier depuis le début de votre présidence ?

Grâce à la mobilisation de mon équipe au conseil national, mais surtout grâce au dévouement quotidien des infirmières et des infirmiers sur le terrain – qui a été mis en lumière et salué pendant la crise Covid – nous avons su renouer avec les pouvoirs publics, comme avec les autres professions de santé, et nous nous sommes battus pour faire advenir des textes importants pour l’évolution de la profession (IPA, vaccination par l’infirmier, ouverture des travaux sur le décret infirmier, etc.)
Mais surtout, nous avons su renouer avec la profession. L’Ordre compte aujourd’hui un demi-million d’inscrits, que nous consultons régulièrement lors de consultations sur leur exercice, sur la sécurité... C’est ce lien avec le terrain qui donne à l’Ordre toute la légitimité qui est la sienne aujourd’hui. Il est certain que nous pouvons toujours nous améliorer dans le soutien et l’appui que nous apportons à nos consœurs et nos confrères, à tous les échelons de l’Ordre. Tous les infirmiers élus ordinaux y travaillent sans relâche.



👉Si l'ONI est de plus en plus présent sur les réseaux sociaux. Vous demeurez en revanche pour votre part assez rare dans les médias, décrocher une interview relève parfois du parcours du combattant...

Ce qui compte n’est pas ma présence ou non dans les médias. Décrocher une interview ne relève pas du parcours du combattant. Je m’exprime auprès des journalistes, mais quand j’estime que c’est légitime et nécessaire. Ce qui m’importe, c’est de pouvoir faire entendre la voix de ma profession, quel que soit le moyen employé.



👉Quels défis identifiés vous attendent d'ici la fin de votre présidence ?

L’Ordre est entré, depuis le 28 août, dans un processus électoral. Ces élections constituent un temps fort dans la vie de notre profession : ce sont les seules élections infirmières regroupant tous les modes d’exercice : privé, public et libéral. Elles sont l’occasion pour tous les infirmiers de prendre la parole et de confirmer la représentativité de nos élus. 

J’invite donc tous les infirmiers à s’impliquer et à voter – car l’Ordre ne vit que par l’implication des infirmiers !

Au-delà de ça, nous resterons bien sûr extrêmement mobilisés sur les textes législatifs et réglementaires susceptibles d’avoir une influence sur l’évolution de notre profession : le PLFSS, le décret infirmier, la vaccination HPV, les certificats de décès, les enjeux de formation, etc.



👉Quel poids pèse concrètement l'Ordre face aux pouvoirs publics sur certains dossiers comme celui de la violence exercée sur les soignants ?

L’Ordre a joué le rôle de lanceur d’alerte, un rôle d’interpellation. Nous avons par ailleurs fait deux propositions concrètes : d’abord que toute agression contre un infirmier soit réprimée plus sévèrement ; et ensuite que l’Ordre puisse assurer la continuité des soins dans les territoires en organisant le remplacement de tout infirmier libéral victime de violences. Nous sommes aujourd’hui en attente du plan ministériel contre ces violences.

Par ailleurs, l’une des principales missions de l’Ordre est l’entraide, et il y a des référents entraide dans chaque département. Nous nous portons par ailleurs systématiquement partie civile en cas de plainte, aux côtés des infirmiers victimes de violences.


👉Dans quel cadre s'exerce le pouvoir disciplinaire de l'Ordre... [les motifs qui reviennent le plus souvent et l'échelle des sanctions appliquées] ?

Les chambres disciplinaires de l’Ordre relèvent d’une juridiction indépendante du conseil national de l’Ordre infirmier. Les motifs peuvent être par exemple le non-respect du devoir de bonne confraternité, la non-rétrocession des honoraires ou encore le non-respect du secret professionnel. L’éventail des sanctions qu’elles peuvent prononcer va de l’avertissement à la radiation (article L. 4124-6 du Code de la santé publique), mais ça n’est pas au conseil national de faire des commentaires à ce sujet.


👉A qu'elle sanction s'exposent les infirmiers libéraux qui abusent et réclament en toute illégalité des dépassements de 25€, voire plus, pour les prises de sang à domicile malgré les ordonnances mentionnant "à domicile" y compris pour les malades en ALD qui doivent faire parfois plusieurs prise sang par mois... Quelle démarche les patients concernés par ce type de pratique doivent-ils entreprendre ?

L’une des missions de l’Ordre est la protection de la santé publique, et les enjeux financiers peuvent restreindre l’accès aux soins. Nous sommes donc très vigilants, et invitons tous les patients qui s’estiment lésés de se rapprocher de leur conseil départemental de l’Ordre.

S’ils le souhaitent, les patients concernés par ce genre de pratiques, peuvent adresser une plainte par lettre recommandée avec accusé de réception au président du conseil départemental ou interdépartemental de l’Ordre des infirmiers auprès duquel l’infirmier mis en cause est inscrit. Il s’agit généralement de celui de son lieu d’exercice. Après la phase amiable, en cas d’absence de conciliation, la plainte du patient sera transmise à la chambre disciplinaire de première instance ou à la section des assurances sociales du ressort du conseil départemental ou interdépartemental de l’Ordre saisi de la plainte.


👉Les cotisations de près de 700 000 membres suffisent-elles à financer les missions de l'Ordre ?

Nous comptons un demi-million d’inscrits, et nous sommes très attentifs au bon usage de leurs cotisations, dont je sais qu’elles ne sont pas une dépense anodine. Nos comptes sont certifiés chaque année par un commissaire aux comptes, dont le rapport est rendu public sur le site de l’Ordre, et nous nous efforçons, par une gestion consciencieuse, de remplir toutes les missions qui sont les nôtres de par la loi en respectant strictement ce budget.

POUR RAPPEL :

L'ordre national des infirmiers groupe obligatoirement tous les infirmiers habilités à exercer leur profession en France, à l'exception de ceux régis par le statut général des militaires, veille à maintenir les principes éthiques et à développer la compétence, indispensables à l'exercice de la profession.

Il contribue à promouvoir la santé publique et la qualité des soins. 

Il représente et promeut la profession d'infirmier dans son ensemble, quels que soient son mode d'exercice (privé, public, libéral), son type d'exercice (scolaire, en entreprise, sapeur-pompier, puéricultrice, anesthésiste, bloc opératoire, etc.) et son lieu d'exercice. 

Il est chargé par le législateur d'être la voix de la profession sur des sujets comme la réforme de la santé au travail, la réforme de la santé mentale, les réformes des études, les pratiques avancées, pour exemples. 

Il a également des missions de santé publique qui lui ont été confiées par la loi. 

Il maintient l'éthique et la déontologie de la profession d'infirmier en France et établit le code de déontologie de la profession.


😧Témoignage d'une infirmière retraitée :
"Lorsqu’en 1989 j’ai commencé mon exercice en libéral l’ordre n’existait pas.
L’inscription et la cotisation qui va avec sont rendues obligatoires en 2007. 
Je n’ai jamais eu besoin de l’ordre infirmier jusqu’en septembre 2021, date à laquelle j’ai pris ma retraite .
J’ai alors adressé un courrier à l’ordre demandant ma radiation.
Ce n’était pas la bonne façon de procéder, mais personne ne me l’a dit…
C’est après avoir reçu une lettre de mise en demeure que j’ai téléphoné à l’ordre.
On m’a alors envoyé par mail le document ad hoc…
Pour moi l’ordre n’a rien apporté à mon exercice d’infirmière libérale, juste bon à encaisser ma cotisation… quant au caducée envoyé une fois la cotisation réglée, mon fournisseur de matériel me l’offrait chaque année…"

A l'instar du témoignage  ci-dessus, il apparaît que l'adhésion à l'Ordre ne fait pas l'unanimité... loin s'en faut... Il ressort ainsi  des réponses**  qui reviennent le plus souvent que l'ONI est:

Impossible  à  joindre au téléphone,  répond avec beaucoup de  retard au mail,
Envoie  des documents  avec parfois plusieurs  semaines  voir mois de retard...
La contrepartie de la cotisation est faible...
Qu'il n'est pas nécessaire  d'être inscrit  à  l'ordre pour avoir un caducée... après  obtention du diplôme  inscription au fichier  central. On ne peut assister au  congrès si l'on est pas inscrit à  l'Ordre...
Bref si l'ordre national  infirmiers,  tout comme celui des médecins, n'existait  pas il ne faudrait surtout pas l'inventer.  Pas assez de retour au regard de la cotisation versée.


"Comme pour les médecins,  je suis pour le Conseil de l'ordre des infirmiers qui doit être une réponse déontologique à tout problème inhérent à la profession et à son exercice. 
Autrement dit ce Conseil, comme les autres, doit être apolitique. 
Ce qui revient à affirmer que la seule vocation du Conseil de l'ordre doit être le bien du malade. 
Et pour que le malade soit bien soigné,  encore faut-il que le praticien se sente soutenu et pas abandonné."

Certains infirmiers  mentionnent que l'ordre à répondu  présent  lorsqu'ils ont eu besoin de lui.

Qu'il ne faut pas jeter le bébé  avec l'eau du bain... 

Qu'il y a certes des choses à  améliorer, mais qu'un ordre qui les représentent  est nécessaire.  

Même si parfois pas assez entendu  des politiques. 
                 

👉S'il est toujours agréable de constater que nombre de personnes reconnaissent l'utilité l'Ordre...Entendez-vous pour autant les reproches formulés et comment pouvez-vous répondre ?

Nous sommes en permanence dans une démarche d’amélioration, alors que l’Ordre a connu une croissance exponentielle du nombre d’inscrits et que nos missions s’étendent.

Nous pouvons bien entendu toujours mieux faire – c’est ce à quoi nous travaillons, grâce à la mobilisation d’élus ordinaux qui sont, je le rappelle, des infirmiers de terrain élus.

C’est aussi pour cela que j’appelle tous les infirmiers à se mobiliser : c’est ensemble que nous relèverons les défis qui se posent à l’Ordre, qui est une émanation du terrain !


👉L'ensemble de vos lourdes responsabilités vous laisse-t-il du temps pour une vie privée ?

La fonction de président est extrêmement prenante mais je fais en sorte de garder un équilibre entre ma vie professionnelle et privée. Je vous réponds en tant que titulaire d’une fonction qui m’honore.


👉Si vous aviez la possibilité de faire vous-même les questions/réponses, quelle question vous seriez-vous posée et quelle aurait été votre réponse ?

🤔« Quel est le message que vous aimeriez transmettre aux infirmiers qui nous lisent ? »

Et je répondrais qu’encore une fois l’Ordre n’est rien sans les infirmiers. Il est donc essentiel qu’ils s’engagent pour une profession que nous travaillons, avec tout le bureau qui m’entoure, à valoriser. Nous nous battons au quotidien pour que soit reconnue sa juste place au cœur de notre système de santé, et les réussites que nous avons connues à cet égard sont collectives. Nous devons poursuivre ce combat commun, et notre légitimité pour le mener nous la tenons du terrain, et du fait que l’Ordre soit composé d’infirmiers qui ont aussi une activité professionnelle, de gens proches du terrain, qui connaissent le réel. Nous avons besoin de toutes les énergies pour continuer à défendre notre belle profession, dans toutes ses composantes. 


L’Ordre national des infirmiers a été créé par la loi du 21 décembre 2006, qui a modifié le code de la santé publique pour instituer un ordre professionnel regroupant obligatoirement tous les infirmiers habilités à exercer leur profession en France. 

Convaincu depuis longtemps que la profession devait se fédérer derrière une instance représentative, je me suis présenté aux premières élections départementales en 2008. 

En effet, La profession regroupe plus de professionnels que tous les autres paramédicaux réunies, environ 15 % sont libéraux et 85% sont salaries dans le public ou le privé. 

Nous pouvons travailler dans des hôpitaux, des cliniques, dans des établissements scolaires, dans des entreprises, des associations, des caisses d’assurances maladies, des mutuelles, les ARS …     

De plus, dans une même structure nous pouvons exercer pour exemple en tant que IADE, IBODE, IPA, Puéricultrice.  

Dès 2008, nous nous sommes organisés au sein du département en groupes de travail, ce qui nous a permis de nous connaître d’échanger et de former une véritable équipe.

Les élus départementaux ont pour mission de vérifier les diplômes français ou européens, la moralité via le casier judiciaire, la loyauté. 
Le conseil départemental délivre les autorisations de remplacement en libéral et les autorisations de cabinet secondaire, via son président il représente l’ordre auprès de l’ensemble des instances départementales comme la CPAM ou l’agence régionale de santé etc. 
Nous travaillons aussi en étroite collaboration avec les autres ordres départementaux ou régionaux.  

La profession n’est pas corporatiste étant donné qu’elle collabore avec les autres professions de santé ou celles du domaine médico-social. 

La prise en soins des patients est pluridisciplinaire et multi professionnelle. Nous défendons également la qualité et la sécurité des soins en relayant les bonnes pratiques.

Le CDOI veille également au respect du code déontologie des infirmiers, en cas de plainte il organise une conciliation entre les parties. 

Dans la moitié des cas les personnes trouvent un accord mais dans le cas contraire la plainte est transmise en chambre disciplinaire.

J’ai postulé à la présidence du conseil départemental en 2021. Le CDOI54 étant bien installé, la demande du Président Patrick Chamboredon a été de rendre l’ordre plus visible.

J’ai créé puis dirigé le centre départemental de vaccination anti-covid et le drive de dépistage covid à Nancy avec la collaboration de près de 200 infirmiers de janvier 2021 à mars 2022. 
L’Ordre a également accompagné une collecte solidaire de 140 m3 de matériel médical pour l’Ukraine avec la participation de nombreux infirmiers tant pour les dons que pour le tri et la manutention.    
Nous avons multiplié les évènements que ce soit par l’utilisation des médias ou par des colloques ou des conférences thématiques qui sont organisées avec l’ensemble des élus de notre conseil. 

Pour exemple, les 2 derniers colloques que nous avons réalisé ayant pour thème « Les violences envers les soignants » et « La prévention sous toutes ses formes ». Ils ont mobilisé une centaine de personnes allant du sous-préfet à la Direction Générale du CHRU en passant par le délégué de la FHF et de la FHP. 

Nous accompagnons également les professionnels ayant subit des violences et/ou des préjudices à la police ou gendarmerie et nous nous portons partie civile avec l’accord de l’infirmier ou bien nous déposons une plainte directe au pénal. 
Sans l’Ordre infirmier, ceci n’aurait pas été possible.

J’ai également été élu en région et au Conseil National depuis 2017, ce qui me permet de statuer sur des questions qui sont soumis notamment au ministère de la santé. 
Les décisions du conseil national ont toujours été soumises aux votes des 56 membres du conseil J’ai donc une connaissance actualisée du travail ordinal fourni à l’échelon national avec laquelle je suis en parfait d’accord.



Bonjour et merci de m’avoir donné la possibilité de m’exprimer.

Tout d’abord je tiens à présenter mon soutien à mes collègues et à ceux/celles qui vont rejoindre nos rangs.

L’année 2023 est une grande année pour moi, car il y a 10 ans j’étais diplômé avec la « nouvelle réforme » avec le portfolio – le grand créateur des céphalées.  10 ans remplie de l’efforts et de joie auprès des patients, des larmes face aux suicides de mes collègues , des longues nuits de ruminements pour faire face au palliatif ….  10 ans, durant lesquels lors de mon exercice dans le privé, dans le public en tant que infirmière du bloc pédiatrique et aujourd’hui libérale, je constate immense richesse et variété de notre métier, j’ai eu la chance de rencontrer des personnes exceptionnelles tant dans les établissements de soins que dans les organismes qui nous gouvernent comme ARS ou CPAM , dans les organisations représentatives comme syndicats ou l’Ordre des Infirmiers.

Parlons de l’Ordre des infirmiers – il est la seule organisation représentative qui parle au nom de tous les infirmiers et représentent les intérêts de la profession sur le plan déontologique. Les trois collèges forment une base pour exprimer les intérêts des grands types d’exercice. Mais est-ce que c’est suffisant pour défendre chaque partie ? Notre système de santé jouit d’une réputation d’offre de soins exceptionnel pour le patient mais pour ceux qui exercent est-ce le cas ? Lors de notre formation nous apprenons les facettes curatives, préventives et éducatives du métier infirmier mais l’application des acquis est toujours freiné en réalité. Le législateur est en retard et l’effet ciseau nous fait perdre certains de nos collègues dans la désillusion. Nous manquons cruellement des connaissances de la structure du système de santé, de la vision d’organisation et des missions cachés derrière chaque sigle. Je vois la place d’ordre des infirmiers qui n’est pas prise. J’interviens bénévolement auprès des étudiants – infirmiers et à chaque fois je démarre par l’état des lieux des connaissances. Pour être un bon joueur il faut connaitre les règles, les cours de droit ne doivent pas se limiter sur le secret professionnel et droit du patient mais inclure code de santé publique, le fonctionnement du pouvoir centralisé et décentralisé est essentiel. Ainsi nous serions des citoyens et professionnels acteurs de notre futur professionnel et pas seulement exécutant. Le rôle des ONI d’être garant d’application du code de déontologique et de la qualité de soins et ! de la mise à jour. Aucune surprise après les reportages comme celle de Lucie Ducet (je pense aux brebis galeuses qui tachent l’image de notre métier par les abus et de la triche) mais a contrario nous ne valorisons pas assez notre métier. Les élus peu nombreux sont débordés face aux litiges et manquent de présence pour la promotion de la profession. Nous sommes une profession la plus nombreuses parmi les professionnels de santé et nous occupons ¼  parmi les professions intermédiaires (https://www.clesdusocial.com/les-professions-intermediaires-plus-nombreuses-plus-diplomees)

Nous avons un socle de formation avec des multiples spécialités et une possibilité d’exercer avec près de 30 spécificités. L’évolution LMD (licence- master-doctorat) permet d’ouvrir les nouvelles possibilités mais font perdre certains nombres d’étudiants.

Je serai ravie qu’on sort de la salle avec 2 personnes du jury et qu’on présente nos mémoires devant nos pairs, qu’on débat au sujet des travaux de recherches, qu’on se rencontre, que l’ordre des infirmiers soit au rendez-vous avec les infirmiers lors des journées des infirmiers. Je suis à l’initiative de cet évènement qui est gratuit pour tous les professionnels de santé et les étudiants. C’est un moment d’être ensemble et avec les infirmiers qu’on représente, il ne faut pas oublier cette notion ! N’oublions pas que la crédibilité des représentants passe par la communication, dialogue et retour sur les interrogations.

Aujourd’hui la place sur les réseaux sociaux est incontournable, cher Patrick, prenez plus de voix car nous sommes avec vous, vous êtes élu pour nous représenter  et nous défendre. La force commune pèsera enfin quand les résistances à l’inscription se dissipera. J’aspire à croire d’un moment proche où les syndicats et ordre des infirmiers parlerons à l’unisson afin de nous représenter. Je tiens à souligner que l’engagement dans la représentation ordinale n’est pas un passetemps pour la retraite avec l’idée de « aucun intérêt d’être puéricultrice en libéral car de mon temps tout le monde soignait aussi bien les enfants que les adultes » ou dire « vous êtes en avance avec votre proposition et le législateur est débordé déjà ». Je vous cite les propos entendus au sujet des infirmiers puériculteurs qui manque toujours en encore de reconnaissance et de statut d’exclusivité d’exercice, c’est ahurissant ! De même pour les cas l’usage de la casquette ordinale en participant aux élections municipales – les retours par nos collègues et l’image donnée du métier n’est très positif. Il y a des personnalités politiques infirmiers de formation qui sont aux postes dans l’Assemblé Nationale ou Sénat, pourquoi ils ne sont pas notre / votre appui ordinale ? une vraie antinomie ….

Je conclus le sujet par :
Oui , cher ONI si tu n’existais pas les infirmiers existaient et existeront,
Oui , ta place être incontournable et nous n’avons pas à avoir honte de notre métier
Oui , nous attendons plus , plus sur le positionnement dans la scène politique, plus de défense et valorisation des intérêts de notre profession
Oui , de parler haut et fort que notre métier est tout d’abord une formation professionnelle et que le temps de vocation comme du cierge et prière sont révolus ( et oui , nous ne pouvons toujours pas payer nos factures d’électricité en applaudissements , nous ne portons plus de cornette et que nous sommes fières pour nos collègues qui sont des docteurs en sciences infirmiers).
Sur cette note je vous présente tout mon soutien pour
le rôle d’élu 🙂


Propos recueillis par  Nora Ansell-Salles  auprès de Patrick Chamboredon, Thierry  Pechey, Maryana Nobre, et du Dr Gérard Loison 


 * articles Mine d'infos

2.https://pressentinelle2.blogspot.com/2023/05/colloque-evolution-de-la-profession.html



 ** les réponses reçues  viennent  majoritairement d'adhérents exerçant en libéral, à l'hôpital,  au sein d'une association  ou du milieu scolaire. Mais aussi
de médecins en activité ou retraités, Généralistes ou Professeurs, et de quelques patients.

EN SAVOIR+
   
   
Cet article est libre de    droit et de reproduction  sous réserve  de le          sourcer.
 

Matinée ADOM du 5 octobre 2023

L’ADOM a le plaisir de vous convier à notre prochaine Matinée du 5 octobre 2023, qui se tiendra chez :
        Clip tiktok🎬

Boétie – St Augustin - 5 rue de la Boétie 75008 Paris, 2ème Etage
 
Nous y traiterons, avec notre partenaire CM.com, de :

L’IA au service de la connaissance : Quelles technologies et quelles applications pour le Secteur mutualiste ?

Ne tardez pas à vous y inscrire à : https://www.cm.com/fr-fr/lp/matinee-adom/

Dans l’attente de vous y retrouver, recevez nos meilleures salutations mutualistes.

Bruno HUSS
Président
Association des Directeurs des Organismes de Mutualité francophone, inter-Livres et inter-Codes

Siège social : 255 rue de Vaugirard - 75015 Paris

Bureau : Maison de la Mutualité - 1 rue François Moisson - 13002 Marseille

Port. : 06 76 10 07 66 - Tél. : 04 91 23 41 63


mardi 12 septembre 2023

Octobre rose : Possibilités et intérêt de l'homéopathie en soins de support


Cancer du sein
Possibilités et intérêt de l’homéopathie en soins de support
 
Le cancer du sein est le cancer féminin le plus fréquemment observé en France, en Europe et aux Etats-Unis. Pour le prendre en charge, plusieurs traitements existent : la chimiothérapie, la chirurgie, la radiothérapie, l’hormonothérapie, l’immunothérapie et les thérapies ciblées. Ces thérapies permettent d’améliorer de manière importante le pronostic et le temps de vie des patientes, mais peuvent également occasionner de nombreux effets indésirables. Pour les soulager et accompagner les patientes tout au long de leur maladie, des soins de support sont proposés dans de nombreux hôpitaux. L’homéopathie, avec son approche individualisée, l’absence d’effets secondaires connus et d’interaction médicamenteuse connue avec les traitements conventionnels, est une option intéressante.
 

L'HOMEOPATHIE POUR ACCOMPAGNER TOUT AU LONG DE LA MALADIE

Mieux supporter les effets de la maladie et des traitements, aider à améliorer l'état physique et psychologique, ainsi que la qualité de vie, sont possibles grâce à une prise en charge homéopathique.

Dans le cadre des soins de support, des traitements homéopathiques peuvent être proposés tout au long du parcours de la patiente.
 

Ils sont par exemple utiles pour faire face au choc provoqué par l’annonce du diagnostic, pour prendre en charge le stress et les troubles du sommeil. Avant et après une intervention chirurgicale, ils participent à une meilleure cicatrisation et à réduire les douleurs et les hématomes. La fatigue, les troubles digestifs (nausée, constipation, diarrhée), les troubles dermatologiques, comme les radiodermites entraînées par la radiothérapie, ou encore les aphtes et les mucites (inflammation des muqueuses de la bouche) peuvent être améliorés grâce à l’homéopathie. Tout comme les bouffées de chaleur et les douleurs articulaires que peut induire l’hormonothérapie.

Enfin, l’individualisation et l’approche holistique de la consultation en homéopathie sont des atouts dans l’accompagnement d’un parcours de soins conventionnels, lui-même personnalisé.
L’homéopathie en soins de support propose de passer d’une médecine centrée sur la maladie, à une médecine centrée sur le patient, permettant à chaque patient de mieux vivre chaque étape de sa maladie.
 

UNE THERAPEUTIQUE SURE ET ADAPTEE

Dénuée de risques d’interactions médicamenteuses délétères ou d’effets secondaires connus, l’homéopathie est tout à fait adaptée pour accompagner la malade tout au long de son parcours de soins. C’est la première médecine complémentaire utilisée par les patients atteints de cancer en France, en soins de support.

Prescrite ou conseillée par des professionnels de santé formés tels que les médecins (généralistes, homéopathes ou spécialistes tels que les oncologues, les gynécologues…) et les pharmaciens, elle offre un gage de sécurité pour les patients particulièrement fragiles face à cette épreuve.
 

83%
des patients atteints de cancer sont satisfaits
de la prise en charge homéopathique
« Il est crucial de suivre les traitements conventionnels prescrits par l’oncologue. L’homéopathie viendra en accompagnement car elle ne guérit pas le cancer. Elle est en effet utile pour améliorer la qualité de vie d’une patiente, diminuer les effets secondaires indésirables du traitement conventionnel ou soulager la souffrance psychologique. De plus en plus de services hospitaliers en oncologie y ont recours et constatent que leurs patientes se sentent mieux. »
Francois Roux, pharmacien spécialisé en soins de support en homéopathie
 
PLUS D’INFORMATION SUR LES SOINS DE SUPPORT EN HOMEOPATHIE
Vous pouvez consulter le site de la Société Homéopathique Internationale de Soins de Support en Oncologie : https://www.shisso-info.com
 

TROUVER UN PROFESSIONNEL DE SANTE FORME A L’HOMEOPATHIE
Pour trouver un professionnel de santé qui prescrit de l’homéopathie ou pratique l’homéopathie, vous pouvez :
> Solliciter gratuitement le Service Information Boiron, au 0 800 10 10 20 du lundi au vendredi ou en ligne : https://www.boiron.fr/contact
> Consulter l’annuaire des professionnels de santé : https://www.boiron.fr/annuaire-des-professionnels ou le site internet du syndicat national des médecins homéopathes français : www.snmhf.net
> Interroger votre pharmacien

dimanche 10 septembre 2023

L'Ordre national des infirmiers dans le regard des lecteurs de "Mine d'Infos"


🖋 Un grand merci aux lecteurs qui ont répondus nombreux à l'appel lancé par "Mine d'Infos" 
Nora Ansell-Salles 

Vous avez été très nombreux  à  transmettre  vos témoignages et questions à la rédaction de "Mine d'infos" dans le cadre de la préparation  de l'interview du président  de l'Ordre national  des  infirmiers. 


Vos commentaires ont été transmis à Patrick Chamboredon. 

Les témoignages arrivés  depuis seront transmis au président  de l'Ordre en respectant  le souhait des auteurs de rester anonymes ou pas.


🖋Merci à Patrick Chamboredon d'avoir  accepté  de répondre "à  bâtons rompus" aux commentaires & questions des lecteurs de "Mine  d'Infos"  [posés nominativement ou sous couvert d'anonymat].

Qu'importe ce n'est pas la question  qui compte  mais sa réponse... 

vendredi 8 septembre 2023

C'est à lire 📚 "Professions de santé ou les blessures de l’âme" de Raphaël Pace aux éditions du Panthéon

#VendrediLecture📖

🖋 Je vous recommande  la lecture de ce livre ho combien réaliste...
Nora Ansell-Salles 

Résumé 

« Pour certains employeurs, ces responsabilités n’existent pas. À l’embauche, vous êtes disponible, alors pour éviter les malentendus, il faut prévenir l’employeur dès la signature si des obligations familiales se présentent.
Par expérience, en entretien, un titulaire, Rouen rive gauche, me félicitant d’être un homme, car l’homme a l’avantage de ne pas tomber enceinte et contribue à un temps plein assuré. J’ai eu mal aux oreilles soudainement ! »

Longtemps idéalisées, les professions de santé sont depuis quelques années sous le feu des projecteurs dès qu’il est question d’épuisement professionnel. Si la pression dans l’exercice de ces métiers a toujours existé, la crise sanitaire a encore accru les tensions sur les intervenants. Le stress au travail est aujourd’hui tel qu’ils sont nombreux à envisager de rendre leur blouse.
L’auteur analyse, éléments chiffrés à l’appui, les raisons de ce désamour et évoque également les moyens psychosociologiques, pour les soignants, de se réapproprier confiance et sérénité.

PRIX PAPIER :
(PRIX TTC)
19,50 

jeudi 7 septembre 2023

C'est à lire 📚 "Mon cahier de remèdes et recettes au miel" de Sophie Lacoste aux Editions Mosaïque Santé


Source d’énergie riche en enzymes, en minéraux et en vitamines,
le miel est à la fois antiseptique, tonique, cicatrisant...

Appliqué pur sur la peau, ajouté dans une tisane, étalé sur une tartine, on adapte son utilisation selon ses besoins ! Nourrissant, adoucissant, antirides, il est aussi la base idéale de produits cosmétiques à préparer chez soi pour la beauté de la peau et des cheveux.
Ce cahier rassemble 120 recettes et remèdes de santé et de beauté pour mettre à profit les bienfaits du miel, et l’utiliser pour soigner toute la famille.
Classés par affection pour s’y retrouver facilement, plus de 50 maux du quotidien peuvent ainsi être facilement soulagés.
En bonus : réaliser ses aromiels maison, des préparations mêlant huiles essentielles et miel pour une efficacité encore plus concentrée.


🔎ZOOM SUR L'AUTRICE 

Sophie Lacoste est rédactrice en chef du magazine Rebelle-Santé. Elle est l’autrice de plusieurs livres sur la santé au naturel, devenus des ouvrages de référence, notamment Et si vous appreniez à vous soigner vous-même ?, Mon cahier de tisanes, Plantes sauvages médicinales aux éditions Mosaïque-Santé.

Disponible le 12 septembre 2023 – 64 pages – 16,5 x 24 cm – 9 € – Coll. Cahiers – éd. Mosaïque-Santé






Je me tiens à votre disposition si vous souhaitez recevoir le livre.
Si vous avez déjà reçu ce mail, votre précédente demande a bien été prise en compte.
Bonne journée,
Claire Jovanovic

:: claire@mosaique-sante.com
:: 01 64 01 69 29

 

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Lancement CBD by Boiron Nouvelle gamme cosmétique



 

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COMMUNIQUÉ  DE  PRESSE* 

Aujourd’hui, 80 % des Français ont déjà entendu parler du CBD¹. Parmi les Français âgés de 30 à 50 ans, ils sont 59% à le percevoir comme une réelle solution de santé².

Parce que chaque consommateur doit pouvoir bénéficier des propriétés reconnues du CBD en toute sécurité, les Laboratoires Boiron lancent CBD by Boironune nouvelle gamme de produits cosmétiques à base de CBD naturel. Découvrez les premiers soins associant les bienfaits du CBD naturel à l’expertise pharmaceutique, grâce à la technologie de l’encapsulation.

 

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>> Gel crème, assouplit et apaise 

Concentré en CBD naturel, ce gel crème aide à retrouver de la souplesse et du confort articulaire.

 

>> Gel, répare et relaxe 

Enrichi en actifs de CBD naturel, ce gel a 3 actions : relaxer les muscles, favoriser la détente physique et aider à la récupération après l’effort.

 

>> Fabriqués en France et disponibles en pharmacie depuis le 5 septembre 2023.

>> Prix public conseillé :

Gel crème, assouplit et apaise : tube de 40 gr à 13,90€ / tube de 120 gr à 19,90€

Gel, répare et relaxe : tube de 70 gr à 16,90€ / roll-on de 45 gr à 13,90€

En savoir plus :
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Dossier de presse complet disponible sur simple demande.


 1 Etude quantitative online sur le CBD, réalisée en juillet 2022 par Boiron via le panel Toluna Start, en France, sur un échantillon de 903 adultes, national représentatif en termes de genre, âge, région et catégorie socio-professionnelle

2 Etude consommateurs online sur le CBD, réalisée en janvier 2021 par Expansion Consulteam, auprès de 300 consommateurs de produits OTC – CPAL - phytothérapie



mercredi 6 septembre 2023

Journées des Infirmiers de Paris

COMMUNIQUÉ DE PRESSE JDI

Nous organisons chaque année dans plusieurs villes de France les Journées des Infirmiers, qui sont deux journées totalement gratuites pour les infirmiers(ères) que nous invitons à se rassembler pour partager leurs expériences, leurs témoignages et échanger sur des sujets de santé au coeur de leur profession (l'évolution de la profession, la reconversion, le burn-out..). 

Pour les soutenir, on a créer des journées rien que pour eux, pour les mettre en lumière et porter leur message ! 

Nous leur proposons formations, conférence sur les innovations du métier ainsi que des ateliers sur les évolutions professionnelles possibles. 


Nous créons une édition EXCEPTIONNELLE à Paris cette année ! RDV à l'Université Paris Cité, site Necker Medecine, les 14 et 15 novembre 2023. 

Une édition particulière puisqu'il s'agit de la première réalisée à Paris, et que nous proposons deux fois plus d'ateliers et conférences, pour toucher autant les infirmiers libéraux que salariés et y compris les étudiants. 

Il s'agit de créer un véritable dialogue au sein de la communauté infirmière, qui est la profession la plus représentée de France ! L'idée est d'enclencher des débats et de  des solutions aux problématiques soulevées, amener des revendications, et enfin créer une réelle communauté d'infirmiers soudés !

EN SAVOIR ➕️ 
Alice Floriani
Chargée de communication pour les Journées des Infirmiers
📧alice.floriani@mppfrance.fr
☎️ 07 83 86 819


Dans le cadre de ce dossier, la rédaction de "Mine d'Infos" donne la parole au Président de l'ONI ainsi qu'à ses adhérents. 
📧 :
pressentinelle2@gmail.com 

#ÇaBouge_Paris17👍: Interview de Élodie Peskine Chevallier, coach professionnel et parental


AVANT PROPOS

Ils sont connus comme Brigitte Zuster, moins connus
Sylvain Clama, ou inconnus...

Ils ont tous en commun, d'habiter, de travailler, (parfois les deux) dans le 17ème. 

 #ÇaBouge_Paris17👍 

Ils aiment Paris17ème🫶
et témoignent pour  "Mine d'Infos" des raisons de leur choix.

Dans le cadre de ses pages consacrées au 17ème arrondissement, la rédaction  de "Mine d'Infos" donne un "coup de projecteur" aux personnes [plus ou moins connues] qui habitent ou travaillent dans le 17ème et leur offre l'opportunité de poser une question, ou de faire  remonter une suggestion au maire, ou à l'un des élus de l'arrondissement.




👉 Bonjour Élodie Peskine Chevallier pouvez-vous vous présenter en quelques mots?

J’ai un parcours un peu atypique. 

Après 12 ans en tant qu’avocate spécialisée en Droit public des affaires dans un grand cabinet international, j’avais le sentiment qu’il me manquait quelque chose dans mon accompagnement auprès de mes clients.

J’ai pris conscience, qu’au-delà de la dimension juridique, ce qui m’animait dans mon métier c’était « l’autre », la relation, l’importance et les clés de la communication, l’impact de notre histoire et de nos émotions sur nos interactions.

Nous choisissons nos professions jeunes, sans avoir vécu, parfois plus sur l’idée que l’on s’en fait que sur la base de nos aspirations profondes et des valeurs qui nous animent. 
À 18 ans, savons-nous vraiment qui nous sommes et ce pour quoi l’on est fait?

D’une manière ou d’une autre la réalité m’a rattrapée, j’ai aimé mon métier, je me suis épanouie, j’étais là où je voulais être à l’instant T puis j’ai grandi, j’ai mûri, j’ai vécu, je suis devenue Maman et j’ai changé!

J’ai donc fait un virage à 360 degrés et me suis lancée dans un projet de reconversion professionnelle pour devenir Coach. Attachée aux diplômes de par ma profession initiale j’ai fait le choix d’un double cursus de formation me permettant d’acquérir à la fois des connaissances sur le fond mais également un diplôme reconnu par l’État. Je dispose donc d’une certification RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) ce qui est un gage de confiance pour mes clients à l’heure où cette profession n’est pas encore réglementée. 


👉Depuis combien de temps habitez-vous le 17ème ?

J’habite dans le 17ème depuis 2009. 

Originaire de Montpellier, j’ai quitté cette ville du sud ensoleillée pour le travail en 2009 avec un grand pincement au coeur. Mais j’ai eu la chance en arrivant à Paris de pouvoir habiter dans le 17ème que j’ai adopté pour ne plus le quitter depuis.




👉Qu'est-ce qui fait selon vous le charme du 17ème ?


Il y une multitude de raisons qui pour moi font le charme du 17 ème:

- en premier lieu, je dirais ses commerçants ! Quand je suis arrivée dans le quartier j’ai beaucoup apprécié l’accueil fait par les commerçants tant de la rue des acacias que des alentours et du quartier des Ternes,

- ensuite son côté vivant, animé où règne une ambiance sympathique,

- un quartier familial, qui fait l’effet d’un petit village où tout le monde se connaît. Il n’y a pas un jour où je sors sans croiser un visage familier dans le quartier,

- ses promenades, notamment du côté de Pereire,

- et enfin pour notre côté du 17ème, la proximité avec le 8ème et le 16ème qui nous permet de belles ballades au Parc Monceau, avenue Hoche, avenue Victor Hugo et bien d’autres magnifiques endroits encore...




👉Quelles étaient les raisons de votre choix ?

J’ai connu ce quartier car la famille de mon mari y a habité, nous y avions également des amis et nous avons été séduits tant par l’ambiance du quartier que par son emplacement central par rapport à nos métiers respectifs et bien desservi en termes de transports.


👉Vous avez décidé de vous installer professionnellement dans le même arrondissement, par facilité de transport uniquement ?

Non absolument pas. Il est certain que c’est un avantage très important mais ce n’est pas la raison qui m’a poussée à m’installer dans ce quartier. 

Il y a deux raisons principales:

- j’ai eu une très belle opportunité professionnelle d’intégrer un cabinet pluridisciplinaire (kinésithérapeutes, ostéopathe, psychologue) avec des professionnels que je connaissais et que j’apprécie tant humainement que professionnellement,

- la dimension familiale du quartier qui correspond à une grande partie de mon activité.




👉Pouvez vous nous parler de votre profession?


Je dirais en quelques mots que ma profession consiste à accompagner le changement! 

Comme dirait un proverbe que j’aime beaucoup :

"la vie est un changement permanent et la seule chose qui ne change pas c’est que tout change tout le temps".

Quel que soit le domaine de vie dans lequel on se place (familial, personnel, professionnel) nous sommes sans cesse confrontés au changement. 

Certains changements sont plus faciles que d’autres à traverser, certains nous paraissent acceptables quand d’autres nous poussent à résister.

Il me paraît important de pouvoir être accompagné dans notre parcours de vie lorsqu’un changement, petit ou gros, nous chahute, nous malmène, nous pousse à nous remettre en question et parfois même nous empêche d’avancer.

Sur le chemin de la parentalité, qui est un domaine qui me tient particulièrement à coeur, cet accompagnement peut se révéler précieux tant pour les parents que pour leurs enfants. 

Devenir parents n’est pas toujours un long fleuve tranquille, la route est parfois semée d’embuches. Nous vivons dans une société où l’on nous demande d’être parfait partout, tout le temps mais ce n’est pas si simple et c’est surtout épuisant! 
Le changement est partout: l’arrivée d’un enfant, d’un petit frère ou d’une petite soeur, le manque de sommeil, l’entrée à l’école, un deuil, une séparation, les différents stades du développement de l’enfant (de la naissance à l’adolescence), l’apprentissage des émotions, l’apparition d’un trouble ou d’une difficulté, un cas de harcèlement scolaire, les écrans, etc.
En tant que parents, nous pouvons être confrontés à des difficultés, des doutes, une perte de confiance, de l’épuisement et si nous ne prenons pas soin de nous-même nous ne sommes plus en mesure de prendre correctement soin de nos enfants.

Nos enfants aussi peuvent avoir besoin d’être accompagnés. N’oublions pas que ce sont les adultes de demain! Il me semble fondamental de pouvoir les aider à comprendre et apprivoiser leurs émotions et celles des autres, à savoir comment détecter leurs besoins et comment en prendre soin, déterminer leurs valeurs, développer leur confiance en eux afin de leur donner des bases solides pour affronter la vie au sens large (scolaire, personnelle, familiale, professionnelle).

D’un point de vue professionnel et personnel: là encore le changement est partout (évolution de carrière, reconversion professionnelle, conciliation vie pro/vie perso, gestion du stress, confiance en soi, traverser une épreuve difficile comme une séparation ou un deuil) et nous avons parfois besoin d’un petit coup de pouce pour passer à l’étape d’après.

Ce que je propose: un accompagnement personnalisé avec des outils adaptés et étudiés avec chaque client en fonction de sa problématique, de ses possibilités et de son environnement en vue de (re) trouver la sérénité à laquelle il aspire.


👉Êtes-vous impliquée dans la vie associative ?

Pas pour l’instant de manière officielle mais j’ai un projet en cours dont j’aurais j’espère le plaisir de pouvoir vous parler bientôt.


👉Que pensez-vous de la fête des voisins ?

Je pense que c'est une belle occasion de se retrouver autour d’un bon moment et de faire plus ample connaissance. 

Pour l’instant, aucune fête des voisins n’a encore été organisée dans notre immeuble. C’est un sujet que nous avons d’ailleurs abordé avec des voisins lors d’un déjeuner organisé le 14 juillet par une de nos charmantes voisines. A nous de mettre en mouvement ce projet!


Je saisie bien volontiers  l'opportunité que vous m'offrez pour :
poser deux questions à Geoffroy  Boulard* et lui faire une suggestion.

🤔 Les habitants du quartier constatent une dégradation de la sécurité du quartier Ternes/Porte Maillot depuis plusieurs mois notamment le soir...

👉Que pensez vous de cette situation ?

👉Quelles sont les actions qui peuvent être mises en place par la Mairie du 17ème?

🌳Suggestion
La création de petits espaces verts supplémentaires serait bienvenue dans notre quartier (comme par exemple,  plus de végétalisation devant les écoles qui sont devenues des rues piétonnes, etc.)

        Clip tiktok🎬
Concernant la dégradation de la sécurité du quartier Ternes/Porte Maillot 😱😱😱😱
Il faut relativiser cette dégradation : en juillet 2023, on a constaté un peu moins d'atteintes aux personnes (-4%) que l'année passée. Mais c'est bien sûr toujours trop ! Les principales causes de nuisances et d’insécurité dans ce quartier sont bien connues et suivies par la Mairie du 17ème.

La mairie d’arrondissement n’a pas de prérogatives en matière de sécurité, qui est du ressort de la Ville de Paris et du Préfet de Police. Néanmoins, dans le cadre du contrat de prévention et de sécurité renouvelé l’an dernier, nous remontons l’information et les signalements des riverains, et nous sollicitons des interventions aux différents acteurs concernés : police municipale, police nationale, GPIS, bailleurs… 

J'interviens par ailleurs régulièrement en Conseil de Paris pour demander des moyens supplémentaires à la Ville ou à la Préfecture, qu’ils soient humains ou matériels. J'ai ainsi demandé le renforcement du réseau de caméras de surveillance notamment dans le secteur de la porte Maillot, et nous avons réussi à obtenir 6 caméras i supplémentaires.


👉Quels sont vos projets pour 2023/2024 ?

- Mon installation professionnelle  dans le 17ème : je reçois dès à présent 14 rue Denis Poisson pour tout consultation individuelle, de couple ou en famille,

- l’organisation d'ateliers à destination des élèves de l’école primaire (à partir du CE1) en vue de développer leurs compétences émotionnelles et confiance en eux pour faire face aux petits ou gros tracas de la vie scolaire (dates à venir),

- l’organisation de trois conférences ayant pour thématique les émotions de nos enfants, le harcèlement scolaire et la prévention du burn-out parental (dates à venir),

- la poursuite de mon engagement auprès des entreprises qui mettent en place une politique parentalité en vue d’accompagner leurs salariés et collaborateurs sur le chemin de leur parentalité parce qu’un parent serein est un salarié plus efficace et épanoui.



* Les questions d'Élodie Peskine Chevallier, ont été transmisent au maire du 17ème, les réponses de Geoffroy Boulard seront publiées sur cette même page dès qu'elles parviendront à la rédaction.

Propos recueillis  par  Nora  Ansell-Salles  auprès de Élodie Peskine Chevallier