Nora ANSELL-SALLES

jeudi 26 septembre 2013

l'État doit d'autant plus renforcer les transferts de solidarité sur la couverture santé et prévoyance de ces agents qu'il vient de concéder 2 milliards d'euros d'exonérations de charges sociales pour généraliser la complémentaire santé à tous les salariés du secteur privé.

Plus de 90 % des agents des ministères économique et financier souscrivent volontairement à la MGEFI (Mutuelle Générale de l'Économie, des Finances et de l'Industrie). Serge Brichet, son président, estime que l'État doit d'autant plus renforcer les transferts de solidarité sur la couverture santé et prévoyance de ces agents qu'il vient de concéder 2 milliards d'euros d'exonérations de charges sociales pour généraliser la complémentaire santé à tous les salariés du secteur privé. A défaut, l'écart se creuserait entre le public et le privé en matière de protection sociale avec un risque de tensions sociales.





 

« L'État doit renforcer les transferts de solidarité sur la protection sociale de ses agents », Serge Brichet, MGEFI
 

Les clauses de désignation des opérateurs de la santé par les branches du secteur privé ont été censurées par le conseil constitutionnel. Pourrait-il en être de même pour le référencement qui s'applique dans la fonction publique d'État ?

La cour des comptes a eu l'occasion de contester le principe du référencement sans mesurer de mon point de vue les différences entre ce dispositif et celui des contrats collectifs auquel il ne peut être assimilé. La participation de l’État a pour but de financer les transferts de solidarité assurés entre les actifs et les retraités, entre les isolés et les familles et entre les niveaux de revenu. Nous aimerions bien que ces transferts de solidarité soient encore davantage valorisés lors du prochain référencement de 2016. Pour autant l’Etat a-t’il les moyens de prendre en charge 50 % du coût de la complémentaire santé et de la prévoyance de ses agents comme la loi y contraint le secteur privé ? La somme des transferts de solidarité octroyé dans le cadre des référencements est de l'ordre de 80 millions d'euros. On est loin des milliards que l'état employeur devrait mettre sur la table pour mettre en place d'un régime obligatoire. Ne pas renforcer la prise en comptes des transferts de solidarité contribuerait à creuser l'écart entre le public et le privé en matière de protection sociale et serait sources de potentielles tensions sociales.

 

En quoi considérez vous que vous contribuez à la cohésion sociale ?

Plus de 90 % des agents des ministères économique et financier souscrivent volontairement à la MGEFI.  D'une certaine façon, nous présentons les caractéristiques de mutualisation d'un régime obligatoire. Les cotisations des retraités n'explosent pas et les conditions d'adhésion sont aménagées pour les jeunes adhérents pendant les deux ou trois premières années. Ce sont finalement les 35 - 55 ans qui payent à la fois pour les jeunes et les retraités alors qu'ils consomment le moins de prestation. C'est naturellement cette tranche d'âge qui est la plus exposée à la concurrence. Or c'est sur elle que repose la cohésion sociale que l'état doit contribuer à assurer par une compensation des transferts solidaires. En quelle que sorte une aide aux aidants.

 

Est-ce uniquement financièrement que l'État peut contribuer à renforcer cette cohésion sociale ?

La reconnaissance d’un vrai statut mutualiste pour les militants permettant le  fonctionnement et la vie démocratiques de la mutuelle est également souhaitée. De notre côté, il nous appartient d'intensifier nos relations avec les organisations syndicales, qui sont nos partenaires privilégiés dans la défense des droits des fonctionnaires.

 

Qu'est ce qui explique que cette tranche critique des 35 - 55 ans continue de vous suivre ?

Une réelle fidélité à la mutuelle due certainement à la pertinence des garanties et la qualité de service rendu.  La MGEFI vient d’ailleurs d’être certifiée norme ISO 9001 pour sa relation à l’adhérent. Nous avons, en outre adapté notre offre. 50 % de nos adhérents ont opté pour une couverture qui ne complète pas systématiquement les remboursements de la sécurité sociale jugés non pertinents mais propose en revanche de l'ostéopathie ou encore de la chirurgie oculaire. Cette formule permet de faire baisser la cotisation de 15 %.

 

Comment parvenez-vous à limiter le siphonage d'une partie de vos adhérents par les contrats collectifs obligatoire de leur conjoint ?

Une circulaire stipule qu’un fonctionnaire couvert par sa mutuelle professionnelle ne peut se voir opposer le caractère obligatoire du contrat collectif de son conjoint. Nous demandons à ce que cette circulaire soit sécurisée par un décret. Nous proposons par ailleurs aux fonctionnaires qui désirent rejoindre le contrat collectif de leur conjoint de conserver un pied dans notre couverture au travers d'une cotisation de maintien qui coûte environ 50 € par an. L'occasion de rester couvert au niveau de la prévoyance par exemple.

 

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mercredi 25 septembre 2013

MINE D'INFOS: Optic 2ooo revisite la 2ème paire

MINE D'INFOS: Optic 2ooo revisite la 2ème paire: Pour la rentrée 2013, Optic 2ooo innove en lançant « Les Inimitables ». Vingt-cinq ans après le lancement de l’offre « 2 paires pour le p...

MINE D'INFOS: Optic 2ooo revisite la 2ème paire

MINE D'INFOS: Optic 2ooo revisite la 2ème paire: Pour la rentrée 2013, Optic 2ooo innove en lançant « Les Inimitables ». Vingt-cinq ans après le lancement de l’offre « 2 paires pour le p...

Optic 2ooo revisite la 2ème paire


Pour la rentrée 2013, Optic 2ooo innove en lançant « Les Inimitables ». Vingt-cinq ans après le lancement de l’offre « 2 paires pour le prix d’1 », l’enseigne joue la carte de la mode et de l’ultra-personnalisation avec un nouveau concept de 2ème paire, tout simplement inimitable !




La nouvelle collection « Les Inimitables », qui vient enrichir l’offre 2ème paire existante, sera disponible dans les 1 200 magasins de l’enseigne à partir du 4 octobre 2013. Elle se compose de 5 faces en plastique injecté déclinées en 7 coloris tendance et de 60 branches différentes, pour plus de 1 600 combinaisons possibles ! Autant de possibilités pour les clients de créer leur propre monture, qui ne ressemblera à aucune autre. Et parce que la défense du pouvoir d’achat reste au cœur des préoccupations d’Optic 2ooo, « Les Inimitables » sont disponibles à partir d’1€ de plus dans le cadre de la 2ème paire (69€ s’il s’agit d’une 1ère paire).


Une 2ème paire solidaire

Pour chaque 2ème paire « Les Inimitables », 1€ est reversé à l’AFM-Téléthon pour soutenir la recherche, notamment sur les maladies génétiques oculaires. Cette opération s’inscrit dans le cadre du partenariat mis en place entre l’association et Optic 2ooo il y a un an, et qui a permis de récolter avec ses partenaires, plus d’1 million d’euros pour la seule année 2012.


Laurent Gerra présente « Les Inimitables »


Qui mieux que l’animateur le plus célèbre de France pour présenter cette nouvelle collection ?


C’est donc Laurent Gerra, qui compte parmi les humoristes préférés des Français, qui devient l’égérie des « Inimitables ». Inimitables car plus de 1600 combinaisons possibles. Le film vient compléter la saga publicitaire d’Optic 2ooo mettant en scène des personnalités qui n’étaient jusqu’alors jamais apparues dans une campagne de publicité, à l’instar de Maud Fontenoy et Yann Arthus-Bertrand.


Les dates de la campagne


® TV : du 4 octobre au 3 novembre

® Presse : du 4 octobre au 15 novembre

® Affichage national : du 9 au 16 octobre


Avec 1 200 points de vente au 1er janvier 2013, Optic 2ooo est le réseau leader de l’optique en France. Il constitue le premier client de la lunetterie française, mais aussi la première enseigne française de distribution dans le secteur des services à la personne.

La MGEFI, une nouvelle vision de l’optique avec Optistya                               


  • La MGEFI, une nouvelle vision de l’optique avec Optistya                               
  • Trouvez un opticien Optistya                     
  • Les opticiens du réseau Optistya                     
  • Fiches pratiques santé                     
  • La MGEFI, une nouvelle vision de l’optique avec Optistya                               
  • Prémi                     


  • NDLR : Optic 2000 et Optistya
    Environ près de 35 % des boutiques Optic 2000 sont dans le réseau Optistya

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    MINE D'INFOS: Communiqué de Presse du Syndicat des Opticiens Ent...

    MINE D'INFOS: Communiqué de Presse du Syndicat des Opticiens Ent...: Les lunettes plus chères en France qu’ailleurs ? Non ! Les opticiens répondent aux idées fausse     A la veille de l’ouverture du SI...

    Communiqué de Presse du Syndicat des Opticiens Entrepreneurs :

    Les lunettes plus chères en France qu’ailleurs ? Non !

    Les opticiens répondent aux idées fausse
     

     
    A la veille de l’ouverture du SILMO, le salon international de la filière optique-lunetterie de Paris, les

    opticiens entendent démontrer que, contrairement à ce qui a été affirmé à tort, les lunettes ne sont

    pas plus chères en France qu’ailleurs en Europe et que des offres d’entrée de gamme permettent à

    tous d’accéder à ce dispositif médical que sont les lunettes correctrices.



    Des prix comparables dans toute l’Europe



    A produit comparable, les prix hors taxes sont identiques voire moins élevés que ceux constatés

    ailleurs en Europe.


    A titre d’exemple, le prix moyen hors taxes des montures est de 95 en France, 102 en

    Allemagne et 91 en Italie.



    Concernant le prix des verres, le prix d’un équipement Essilor Varilux Confort NE Orma Crizal Alize


    Plus est facturé 201 ht en France, 253 ht en Allemagne et 196 ht en Italie ; un verre Zeiss

    Clarlet 1.5 GT2 3D Lotutec est facturé 206 ht en France, 300 ht en Allemagne et 251 ht en



    Italie.


    Une augmentation des prix maitrisée et des marges limitées



    La marge nette moyenne des opticiens se situe entre 5 et 8% du fait d’une concurrence accrue et

    de prix maîtrisés sur les équipements distribués.

    Par conséquent et contrairement aux idées reçues, les prix de l’optique augmentent moins vite que

    l’inflation et ce depuis 10 ans ! Il est donc faux d’affirmer que les prix optique ont largement

    augmenté.


    Un taux de TVA maximum



    Les lunettes sont soumises à un taux de 19,6% de TVA en France, ce qui est beaucoup plus que

    les autres dispositifs médicaux qui sont imposés à 5,5%. Les taux de TVA sont généralement

    inférieurs dans les autres pays Européens (par exemple les verres correcteurs ne sont taxés qu’à

    8% en Italie).


    Des premiers prix très accessibles



    Il y des lunettes à partir de 29 dans nos réseaux, il y a donc des produits pour toutes les bourses



    et ce quel que soit le montant du remboursement.

    Par ailleurs, si le taux de renoncement global à des soins médicaux est de 15 %, seuls 4 % des


    patients indiquent avoir renoncé à des soins optiques1, preuve de l’accessibilité de ces derniers.




    Une concurrence transparente et la liberté de choix pour les patients



    Les patients français accèdent plus facilement à des lunettes à forte valeur ajoutée que chez nos

    voisins, les Français présentant un taux d’équipement en verres progressifs supérieurs à la plupart

    des autres pays.

    La dépense moyenne des Français est tout naturellement supérieure par rapport aux autres

    Européens en raison de leur accès facilité à ces produits de haute technologie. Si la dépense

    moyenne est supérieure, ce n’est pas parce que les prix sont plus élevés mais simplement parce

    que les Français font le choix d’un équipement à plus forte valeur ajoutée !

    Par ailleurs, les prix chez les opticiens sont clairs et transparents : l’affichage des prix sur les

    montures et la remise d’un devis détaillé avant toute vente, sont obligatoires, permettant ainsi aux

    patients de comparer les prix entre les différents magasins d’optique et de faire jouer la

    concurrence.


    Les opticiens sont des professionnels de santé dont le coût de la prestation est inclus dans

    le prix de l’équipement



    Les opticiens sont des professionnels de santé dont l’exercice est réglementé. Les opticiens doivent

    être titulaires d’un diplôme qui garantit service de qualité et sécurité de la chaîne de soin. On oublie

    souvent que l’opticien ne se contente pas de vendre un produit fini, il le transforme avant sa

    délivrance, réalise les prises de mesures, procède au montage, à l’ajustage, conseille le patient et

    effectue bien souvent toutes les démarches administratives lui permettant de bénéficier du tierspayant

    : l’ensemble de cette prestation représente en moyenne 2h30 de travail pour chaque

    équipement vendu.


    En conclusion, les lunettes ne sont pas plus chères en France, elles sont vendues à leur

    juste prix dans le cadre d’un marché très concurrentiel. Le prix moyen constaté et largement

    dénoncé par certains s’expliquant simplement par une haute qualité de l’équipement moyen

    vendu et par un taux de TVA élevé. De plus, et même en partant de ce prix moyen constaté,


    le coût d’une lunette représente 0,24/jour2 pour un équipement en verres unifocaux et

    0,49/jour pour un équipement en verres progressifsPeut-on véritablement considérer ce



    prix comme cher ?

    En savoir plus :

    www.synope.org

     
     
    1 Rapport DRESS 2012

    2 Prix moyen constaté sur un équipement en verres unifocaux : 290/ 40 mois (durée moyenne de conservation de


    l’équipement avant renouvellement) / 30,5 jours = 0,24 centimes d’euros/jour. ; Prix moyen constaté sur un équipement


    en verres progressifs : 589soit 589/40 mois / 30,5 jours = 0,49 centimes d’euros – Sources GFK 2012
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

     




     


     

    Réguler le système de santé par la qualité et l'efficience :


    la HAS présente son projet stratégique 2013-2016

     

     

     

    La Haute Autorité de Santé (HAS) publie son projet stratégique 2013-2016. Cette feuille de route présente pour les 3 ans à venir les ambitions de la HAS, ses orientations stratégiques et les moyens qu'elle compte mettre en œuvre.

     

     

    Dans un contexte de réflexion sur la cohérence et l'organisation du système de santé, la Haute Autorité de Santé formule des propositions sur l'amélioration des pratiques professionnelles, sur l'accès à l'information du public et sur sa mission d'aide à la décision des pouvoirs publics.

    La HAS doit aujourd'hui prendre en compte les défis majeurs auxquels le système de santé est confronté (vieillissement de la population, hausse du nombre de malades chroniques, coût croissant du progrès technique...) dans un cadre budgétaire de plus en plus contraint.

    Pour y parvenir, la HAS s'engage dans un nouveau projet stratégique pour les années 2013-2106 dont l'ambition est double : asseoir pleinement sa position d'autorité d'expertise scientifique indépendante et de référence, et affirmer son rôle dans le champ de la régulation par la qualité et l'efficience. Le projet stratégique publié ce jour constituera une « feuille de route » pour l'ensemble des équipes de l'institution.

     

    Cinq axes stratégiques de la HAS pour une régulation par la qualité et l'efficience :

     

    1- Recentrer le programme de travail sur les principaux enjeux de santé publique

    La HAS entend notamment se positionner sur des thématiques durables et majeures de santé, répondre à la demande croissante d'indicateurs d'évaluation du système de santé mais également participer au développement de l'utilisation et de la mise à disposition de données de santé.

     

    2- Développer la dimension comparative dans l'évaluation des produits et technologies de santé

    La HAS s'est dotée de méthodes et s'est organisée pour pouvoir évaluer l'efficience des produits et stratégies de santé (médicaments, dispositifs médicaux, technologies de santé...) à compter du 3 octobre prochain. Pour cela, elle a mis en ligne à destination des industriels tous les documents nécessaires et a publié les critères d'entrée dans cette évaluation. Sont ainsi concernés les produits de santé qui ont « un impact significatif sur les dépenses de l'assurance maladie compte tenu de [leur] incidence sur l'organisation des soins, les pratiques professionnelles ou les conditions de prise en charge des malades et, le cas échéant, de [leur] prix. ». Les premiers avis d'efficience seront disponibles sous 90 jours, soit en début d'année 2014.

     

    3- Renforcer l'impact des productions de la HAS auprès de ses cibles (pouvoirs publics, professionnels de santé, patients et usagers)

    Pour cela, la HAS souhaite développer des méthodes de travail collaboratives avec les parties prenantes en les sollicitant par exemple dans l'élaboration de recommandations, dans la définition d'indicateurs de mesure de l'impact de ses productions, la mise en place de programmes pilotes et organisation de retours d'expérience pour tester et faire évoluer les productions de la HAS.

    La HAS s'impliquera également dans le développement de l'outil numérique et l'amélioration de la lisibilité de ses productions.

     

    4- Organiser les soins en parcours

    Dans la continuité de ses travaux et en cohésion avec les orientations de la stratégie nationale de santé, la HAS a initié plusieurs travaux destinés à organiser les soins en parcours au bénéfice des patients. Plusieurs thématiques sont ciblées, comme la remise obligatoire de document visant à assurer la continuité des soins à la sortie de l'hôpital, des référentiels  pour l'organisation et la qualité des parcours (fiches points-clés), et des recommandations pour prévenir la dépendance des personnes âgées repérées comme fragiles et gérer les comorbidités.

     

    5- Développer des approches centrées sur le patient

    Deux grands domaines vont être adaptés afin de partir du patient et de lui garantir une meilleure qualité et une meilleure sécurité des soins. Ainsi la HAS a fait évoluer sa procédure de certification des établissements de santé. Cette dernière débutera à partir du premier semestre 2015. La HAS va mettre en place la méthode du « patient-traceur » (les établissements et leur fonctionnement seront évalués à partir de dossiers patients réellement hospitalisés afin de voir les points forts et les points d'amélioration de l'organisation des soins). Elle ouvrira aussi un « compte-qualité » par établissement, lieu unique de centralisation des informations sur un établissement.

    La HAS investit également dans la sécurité des patients avec la création d'une mission dédiée à ce sujet qui mène de nombreux travaux comme par exemple le programme expérimental d'amélioration continu du travail en équipe.

     

    Enfin, dans le cadre de sa mission de « coordination de l'élaboration et de diffusion d'une information adaptée sur la qualité des prises en charge dans les établissements de santé à destination des usagers et de leurs représentants », la HAS lancera dans les prochains mois la mise à disposition d'un nouvel espace internet spécifique grand public. Des travaux sont en cours de finalisation pour rendre plus lisibles les résultats de la certification des établissements de santé.

    Il reste 16 Jours aux internautes pour proposer LE slogan Maladies Rares Info Services !


    Plus que 16 jours pour proposer le slogan du Forum maladies rares à l’occasion de son premier anniversaire !


    Ce service offre des communautés en ligne à toutes les personnes touchées par une maladie rare.

    La date limite pour y participer est fixée au Jeudi 10 Octobre à minuit !


     
    Nous comptons vivement sur vous pour nous aider à faire connaître cette opération…


     
    Lancé en octobre 2012 par Maladies Rares Info Services, ce nouveau service rencontre un franc succès : 43 pathologies, 8 thèmes généraux et 120 sujets sont proposés suite aux demandes des internautes.


    Plus de 400 personnes sont déjà inscrites et ce sont 12 000 pages qui sont consultées chaque mois.

    Les internautes sont invités à proposer leur slogan en ligne sur le site www.maladiesraresinfo.org <http://www.maladiesraresinfo.org>

    Parmi toutes les idées, une sera retenue par l’équipe de Maladies Rares Info Services comme le slogan du Forum maladies rares.

    Son ou ses auteurs, ainsi que leur histoire face à la maladie, seront présentés sur le site internet, s’ils en sont d’accord.

    Le slogan sera ensuite utilisé sur tous les supports de communication du Forum : site internet, affiches, flyers.

     
    Plus de 7000 maladies rares sont aujourd’hui identifiées

    3 millions de personnes sont touchées en France, soit 1 personne sur 20 Il reste aux internautes pour proposer LE slogan Maladies Rares Info Services !

    MINE D'INFOS: C'est à lire : interview de Serge Brichet dans Mir...

    MINE D'INFOS: C'est à lire : interview de Serge Brichet dans Mir...: « L'État doit renforcer les transferts de solidarité sur la protection sociale de ses agents », Serge Brichet, MGEFI     Ser...

    News Sécu


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     Le communiqué

     

    « Une mutuelle pour tous »

    La Fédération des Mutuelles de France et le magazine Viva ont lancé le 19 septembre 2013 une campagne d'opinion sur la protection sociale intitulée "Une Mutuelle pour tous", afin que "tous les Français puissent accéder à des soins de qualité".

    A cet effet, Viva a lancé le site unemutuellepourtous.com qui donne la parole à une vingtaine d'acteurs sociaux et de parlementaires à travers des interviews vidéo. Pour le président des Mutuelles de France, Jean-Paul Benoît, cette initiative a pour but d'interpeller le gouvernement sur ses intentions concernant la généralisation de la complémentaire santé, notamment sur le bon usage des aides à la complémentaire santé, ciblées sur les actifs et qui laissent sur le côté les populations les plus fragiles : étudiants, retraités et chômeurs. Le président de la Mutualité Française, Etienne Caniard, rappelle que "plus que jamais, l'accès aux soins et la régulation sont devenus une priorité". Le débat se poursuit sur la page Facebook de Viva. L'accès à une couverture complémentaire de qualité fait partie des engagements pris par le président de la République en octobre 2012 devant le congrès de la Mutualité Française.
    Le site

     

    Santé Pratique Paris. Le blog d'information de la CPAM de Paris

    La CPAM de Paris rappelle dans un communiqué du 20 septembre l'existence d'un blog d'information sante-pratique-paris.fr dédié au thème de la santé et à l'information à caractère pratique autour de cette thématique à Paris.

    Ce webzine, qui existe depuis novembre 2012, s'adresse principalement au grand public qui désire se tenir au courant de l'actualité de l'Assurance Maladie à Paris. Les assurés parisiens peuvent retrouver des informations sur des sujets locaux de prévention, des bons plans santé qui les concernent (Santé Active, services d'accompagnement des pathologies chroniques, service de retour à domicile après un accouchement, examens périodiques de santé adulte et enfant, etc.), des conseils pour faciliter les échanges avec la caisse et des informations sur des actions menées par l'Assurance Maladie de Paris vers les assurés. Le blog donne aussi la parole aux assurés, aux professionnels de santé et à ses partenaires dans des rubriques dédiées (« L'avis du pro », « Paroles d'assurés »). D'ici la fin de l'année, sante-pratique-paris.fr se déclinera en page Facebook, en compte Twitter et en chaîne Youtube pour diffuser encore plus largement ces informations utiles aux parisiens.
    Le blog

     

    Sources : Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale. Vos commentaires ou suggestions sont les bienvenus, contactez-le

    mardi 24 septembre 2013

    MINE D'INFOS: Cour des Comptes : les audioprothésistes n'ont pas...

    MINE D'INFOS: Cour des Comptes : les audioprothésistes n'ont pas...: Cour des Comptes : les audioprothésistes n’ont pas été entendus Le 19 Septembre 2013   Lors de la préparation du rapport sur  l...

    Cour des Comptes : les audioprothésistes n'ont pas été entendus


    Le 19 Septembre 2013

     

    Lors de la préparation du rapport sur  le Syndicat National des Audioprothésistes – UNSAF a été audité par la Cour des Comptes. Visiblement, il n’a pas été entendu. Bien que reconnaissant des éléments positifs, l’UNSAF souhaite faire part de certains points qui sont cruciaux pour comprendre le problème de la prise en charge des .

     

    L’amalgame entre l’optique et l’audioprothèse est intellectuellement malhonnête

    _ Bien qu’étant des activités différentes, l’optique et l’audioprothèse ont été associées dans le rapport de la cour des comptes, ce que l’UNSAF regrette.

     

    _ L’UNSAF note que toutes les références à des études, citées dans le rapport, ne concernent que l’optique ; notamment en ce qui concerne « l’opacité des prix », les « marges des intervenants » et la « phase de distribution ».

     

    _ Cet amalgame a été très souvent repris, qui met au même niveau l’optique et l’audioprothèse, générant ainsi une confusion auprès des patients.

     

    _ L’UNSAF rappelle que l’audioprothésiste est un professionnel de santé prescrit, dont les prestations s'appuient sur le matériel qu'il choisit, adapte et délivre1. L'audioprothèse est un acte fortement "opérateur-dépendant" à la différence de l’optique.

     

    Des modèles de prise en charge non comparables : la Suède, le Royaume-Uni et la France

    _ Financé entièrement sur des fonds publics, le modèle de prise en charge de l’audioprothèse en Suède et au Royaume-Uni diffère du modèle français.

     

    _ Les enquêtes internationales2 montrent que le taux de satisfaction des usagers est bien supérieur en France qu’en Suède et au Royaume-Uni.

     

    _ Malgré un fort reste à charge en France, le taux d’appareillage est seulement de 20% inférieur à l’Allemagne et de 50% au Royaume-Uni. Plus de 500 000 appareils sont délivrés chaque année en France et environ un million au Royaume-Uni par le NHS (où le reste à charge est nul).

     

    _ Alors que l’optique est remboursée à hauteur de 3,64% par l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et 68,4% par l’Assurance Maladie Complémentaire (AMC) soit 20 fois plus, l’audioprothèse 1D’après le Code de Santé Publique (Article L 4361-1), l’audioprothésiste procède à l’appareillage des déficients de l’ouïe, ce qui comprend le choix, l’adaptation, la délivrance, le contrôle d’efficacité et également l’éducation prothétique. Le prix de l’acte comprend ainsi le coût de l’appareil lui-même, la prestation initiale (analyse, adaptation de l’appareil et réglages) et enfin le suivi prothétique étalé sur 4 à 6 ans.

     

    2 http://www.anovum.com/publikationen/EuroTrak_LasVegas_Dec%202012.pdf 2 est elle remboursée à hauteur de 13,68% par l’AMO et 29,92% par l’AMC, soit seulement deux fois plus. Les restes à charges sont très différents (respectivement 27, 96% pour l’optique et 56,

    22% pour l’audioprothèse).

     

    L’audioprothèse : « une priorité de santé publique » d’après la Cour des Comptes

     

    _ L’UNSAF se félicite que la Cour des Comptes reconnaisse pleinement l’audioprothèse comme « une priorité de santé publique »3.

     

    _ Au-delà de l’inconfort quotidien, la perte auditive accroît les risques de démence chez les personnes âgées et accélère le déclin cognitif. L’impact en termes de santé public est réel et ne peut que s’accentuer avec le vieillissement annoncé de la population.

     

    Des recommandations en ligne avec les propositions de l’UNSAF

    _ La Cour des Comptes recommande4 de rendre les contrats responsables plus exigeants et sélectifs en fixant des plafonds aux dépenses prises en charge de l’audioprothèse, ce qui s’inscrit pleinement dans le souhait de l’UNSAF. Elle propose en effet aux pouvoirs publics de mettre en place des tarifs négociés accessibles au plus grand nombre.

     

    _ Une offre de qualité à prix fixe pourrait être proposée à côté des prix libres. Un consensus devra s’établir entre les prix planchers de certains réseaux (700€) et le prix moyen du marché (1535€).

     

    _ L’UNSAF promeut également un tarif « social » pour les bénéficiaires de la CMU-C, avec une revalorisation à 850€ par appareil. Par ailleurs, le syndicat a aussi proposé une opposabilité de ce tarif pour les bénéficiaires de l’Aide à l'acquisition d'une couverture maladie complémentaire (ACS).

    _ Le rapport met en avant5 la nécessite d’encadrer plus strictement les réseaux de soins par un cahier des charges commun.

     

    _ Dans la suite des débats afférents à la proposition de Loi Leroux, relative aux réseaux de soins, l’UNSAF demande un conventionnement national avec l’Assurance Maladie et l’UNOCAM pour la prise en charge de l’audioprothèse et des prestations compétentes qui l’accompagnent.

     

    Le Syndicat National des Audioprothésistes - UNSAF, un acteur clé au service des malentendants

     

    _ Issu de la fusion des trois syndicats historiques, l’UNSAF représente depuis 1985 les audioprothésistes. Il est présidé depuis Juin 2012 par Luis Godinho.

     

    _ Avec 2 625 audioprothésistes et 519 994 appareils vendus en 2012, l’audioprothèse est un secteur clé. 6,3 millions de personnes sont atteintes d’une déficience auditive en France, soit près de 10% de la population.

    _ Le Syndicat national des audioprothésistes - UNSAF représente la profession auprès des instances nationales en charge de la santé et siège notamment au sein de l’Union nationale des professionnels de santé (UNPS) et du Haut conseil des professions paramédicales (HCPP).

     

     
    Contact : Luis Godinho, Président de l’UNSAF l.godinho@unsaf.org 01 43 22 38 40 / 06 88 88 07 83
    3 Rapport sur l’Application des Lois de Financement de la Sécurité Sociale de la Cour des Comptes, Septembre 2013, p 594
    4 Recommandation 59
    5 Recommandation 60

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