Nora ANSELL-SALLES

jeudi 31 janvier 2019

C'est à lire avant d'aller faire vos courses aujourd'hui

Loi alimentation: ces produits dont le prix va flamber


Une mesure de la loi alimentation entre en vigueur le 1er février : pour les produits alimentaires, la hausse de 10 % du seuil de revente à perte va provoquer une hausse identique des prix des références des grandes marques.
Par Angélique Vallez-d'Erceville
Publié le 30/01/2019 à 20:29, mis à jour le 31/01/2019 à 09:03

Conséquence directe de la loi alimentation, les enseignes n'ont plus le droit de vendre à prix coûtant. 17951385/flashpics - Fotolia

La nuit prochaine, on ne change pas d'heure, on change de prix. Le 1er février, les étiquettes des produits alimentaires auront enflé de quelques centimes, voire un euro. Conséquence directe de la loi alimentation, les enseignes n'ont plus le droit de vendre à prix coûtant, le seuil de revente à perte est relevé de 10 %. Or, environ 20 % du chiffre d'affaires des distributeurs était jusqu'ici réalisé avec moins de 10 % de marge. «L'effet inflationniste varierait entre 14 et 38 euros par an et par ménage», estime l'Autorité de la concurrence. Chez Carrefour, la hausse de prix sera en moyenne de 35 centimes par produit. «Il y a environ 1 000 références qu'on vendait jusque-là avec des marges très faibles, entre 0 et 10 %, car ce sont les produits les plus bataillés», explique Élodie Perthuisot, directrice marketing et clients Carrefour. Chez Intermarché, 5 % de l'assortiment affichera des hausses, ce qui correspondrait à une inflation de 0,8 % sur le panier de la ménagère en 2019. Annoncé comme le grand perdant de cette inflation, Leclerc assure maîtriser la situation. «Environ 3000 produits auraient dû augmenter mais, au 1er février, on aura réussi à juguler l'essentiel de la hausse. Restent 1000 produits qui augmenteront de 3 %», assure Michel-Édouard Leclerc, président des Centres E. Leclerc.
» LIRE AUSSI - Loi alimentation: les supermarchés affinent leur stratégie pour maintenir des prix bas


À l'heure où la question du pouvoir d'achat est très sensible, cette hausse effraie les enseignes. Et même le gouvernement. «Ce que je demande aux grandes surfaces, c'est de trouver un moyen de répartir les marges différemment», insistait mercredi Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture. C'est une hausse de quelques centimes sur le litre d'essence qui a déclenché la crise des «gilets jaunes», on parle d'augmenter les prix des produits vedettes du chariot de courses.
Pour éviter le coup de frein, les enseignes ont pris les devants. Carrefour se pose en défenseur des familles et lance le 1er février une «Prime grandes marques» sur 200 produits, prévoyant de redonner l'argent sur la carte de fidélité. «Nous utilisons le programme fidélité Carrefour pour redonner du pouvoir d'achat au consommateur», assure Élodie Perthuisot. Les engagements pris avec les filières agricoles sont une autre part de la réponse. Certes, les prix vont augmenter mais parce que les distributeurs se sont engagés à rémunérer mieux l'éleveur laitier ou l'agriculteur.
En parallèle, la guerre des prix se déplace sur le terrain des marques de distributeurs (MDD). Les marges y sont plus importantes et les produits moins comparables entre enseignes. Leclerc a annoncé baisser les prix des 4600 références de sa Marque Repère en 2019, et promet que «dès mars, le jeu redeviendra vertueux».

« Notre objectif est que le jeu soit à somme nulle pour le consommateur. Nous allons baisser les prix sur nos marques distributeurs, faire des promotions là où on peut encore le faire »

Thierry Cotillard, président d'Intermarché


Intermarché assure à son tour des baisses sur toutes ses marques propres. «Notre objectif est que le jeu soit à somme nulle pour le consommateur. Nous allons baisser les prix sur nos marques distributeurs, faire des promotions là où on peut encore le faire, en hygiène-beauté et sur le non-alimentaire, et renforcer le cagnottage avec la carte de fidélité», explique Thierry Cotillard, président d'Intermarché. De quoi inquiéter les PME qui les fournissent. «Les enseignes vont augmenter leur masse de marge sur les marques nationales, ce qui va les encourager à favoriser ces mêmes marques en rayon, au détriment des PME qui risquent de perdre 4 % à 5 % en un an», s'inquiète Dominique Amirault, président de la Fédération des entreprises et entrepreneurs de France (FEEF). «Au contraire, c'est une opportunité pour les fabricants de MDD, car l'écart de prix avec les marques nationales va se renforcer. Cela va générer plus de volumes pour les MDD et les PME qui les fabriquent seront les grandes gagnantes», croit Thierry Cotillard.
Leclerc aussi veut les rassurer. «Les baisses de prix de la Marque Repère sont financées par une baisse de marge. Cela représente plusieurs dizaines de millions d'euros de pertes de marge pour les Centres Leclerc. On les rattrapera si on garde nos clients et si on augmente les volumes», assure Michel-Édouard Leclerc. Les grandes marques dont les prix montent auraient plus à perdre. «L'an dernier, quand les prix ont augmenté de 1 %, les volumes ont chuté de 1,7 %», confirme Daniel Ducrocq, chez Nielsen.

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mercredi 30 janvier 2019

Actualité africaine

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Une méthode surprenante pour sauver votre orchidée

https://youtu.be/fRfE4VtDSek

Actualité Afrique

Victimes de la crise ivoirienne: Trop c'est trop

Depuis 2002, lorsqu'on parle des victimes de la crise en Côte d'Ivoire on donne l'impression qu'elles sont seulement à Abobo, Anyama ou au nord. Et avec l'annonce de la libération de Gbagbo et de Blé Goudé, cela se confirme parce qu'il y a un petit groupe qui s'agite se présentant comme étant les victimes de la guerre post électorale et refusant la libération de Gbagbo et de Blé Goudé.
Soyons vrais et justes. Pour rappel, de 1999 jusqu'aujourd'hui il y a des millions d'ivoiriens de toutes ethnies qui ont subi les affres de la guerre. Les hommes et des femmes ont été tués dans la region de Duékoué, à Bouaké, à Anonkoua Kouté, à Sikensi, à Bassam, à Adzopé. Des fonctionnaires ont tout perdu, en abandonnant maison et tout à Bouaké. Des Ivoiriens ont AVC aujourd'hui parce qu'ils ont tout perdu. Ce n'est pas par peur qu'on ne parle pas. Mais il y a un moment dans la vie où on fait un pas vers ce qui est plus grand: la paix. Les victimes de la guerre en Côte d'Ivoire n'ont ni couleur, ni ethnie ce sont des hommes. Chaque ivoirien, de manière directe ou indirecte  a été victime de cette barbarie occasionnée par des rebelles soutenus par des pays occidentaux.
Aujourd'hui nous n'allons pas permettre à certains ivoiriens de jouer aux victimes et de faire une propagande contre la paix. Et d’ailleurs, quand le président Ouattara a libéré les prisonniers au nom d'une amnistie, ou étaient ces victimes d'Abobo et d'Anyama?
Pourquoi se plaindre et gesticuler lorsqu'on veut libérer deux ivoiriens à la CPI?
Trop c'est trop. Au nom de la vérité et de la justice nous ne pouvons pas permettre à des plaisantins et illettrés de travestir l'histoire récente de la Côte d'Ivoire.
Le silence des autres n'est pas une faiblesse. C'est par éducation, et du fait de leur foi que les autres se taisent et luttent pour la paix. Sinon, tout le monde voit en Côte d'Ivoire des tueurs se pavaner, et narguer les victimes en allant même dans leurs propres villages. Il y a des cœurs qui saignent lorsqu'on voit à la télévisions des bourreaux d'hier devenir vos chefs à qui vous devez servir. Si chaque ivoirien devait passer pour parler de ce qu'il a subi et perdu dans cette crise, on ne pourra plus jamais vivre ensemble.
Le mouton est pacifique mais il peut aussi être offensif. Nous luttons pour la paix. Nous voulons la paix et la réconciliation pour laisser à nos enfants et petits enfants un héritage qui sera une Côte d'Ivoire dans laquelle il n'y a plus de rattrapage ethnique et d'ivoirité identitaire.  Par conséquent nous invitons les autorités étatiques à œuvrer pour que la masse silencieuse ne soit pas considérée comme des imbéciles. Les ivoiriens ont trop souffert.
Dieu a tant aimé la Côte d'Ivoire qu'il donne toujours aux ivoiriens par des petits gestes l'occasion de fraterniser et de vivre ensemble dans la paix. Et la libération de Laurent Gbagbo et de Blé Goudé est la dernière porte de la réconciliation que Dieu ouvre pour nous. Ne la fermons pas. C'est pourquoi au nom de ma foi en Christ et de par ma mission de prêtre, prophète et roi, je serai parmi ceux qui, par la parole empêcheront les diablotins de fermer cette dernière issue de rassemblement et d'unité que Dieu nous offre.
"Partagez cet article sans peur"

Père Marius Hervé Djadji
Docteur en théologie dogmatique

Les produits qui augmentent au 1er février

Nutella, Pastis, Chocapic, Evian : pourquoi les prix de centaines de produits vont-ils flamber à partir de vendredi ?

Le pot de Nutella fait partie des hausses de prix annoncées Photo DR

Economie

Suite au vote en octobre dernier de la loi alimentation, un grand nombre de produits du quotidien vont voir leurs prix augmenter ce vendredi 1er février. Une augmentation en moyenne de 6,3% mais qui pour certaines denrées atteindra près de 10%. Explications.

Pastis Ricard, les céréales Chocapic ou encore l'eau minérale Evian font partie de la liste des produits de grande consommation qui vont voir leurs prix augmenter d'ici le 1er février. La raison ? Selon l'UFC Que-Choisir, c'est la conséquence du vote de loi alimentation du 2 octobre dernier qui entre en vigueur ce vendredi 1er février. Ce texte prévoyait de redéfinir les relations entre les agriculteurs, les industriels et les distributeurs. En moyenne, l'augmentation des prix sera de 6,3% mais pour certaines denrées, la hausse atteint parfois les 10%.

Plus de 8% pour le Nutella

A titre d'exemple, le pot de Nutella de 750 grammes va passer de 4,05 euros à 4,39 euros (+8,4%), la bouteille d'un litre de Pastis Ricard voit son prix augmenter de 9,9 % ce qui fera grimper le prix d'achat à 20,61 euros au lieu de 18,75 euros auparavant. Le paquet de céréales Chocapic de la marque Nestlé reviendra à 2,35 euros contre 2,15 euros avant la hausse. 


Pour Mathieu Escot de l'UFC UFC-Que choisir interviewé dans le Parisien, les types de produits concernés par cette augmentation des tarifs sont principalement des denrées alimentaires de grandes marques, appelés également produits d'appel comme les marques de soda, de café ou encore d'eau minérale. 
Du côté des enseignes, toutes n'appliqueront pas forcément cette hausse des prix. "Pas dans les petits magasins de centre-ville ou les Monoprix parisiens, en tout cas, car les marges réalisées sur les produits y sont déjà supérieures à 10 %. En revanche, dans les hypermarchés qui se livrent à une guerre des prix – Leclerc, Géant Casino, etc. – comme chez les « hard discounters » (Leader Price, Netto, etc.), les hausses pourront être fortes. Or, ce sont ces magasins que fréquentent les Gilets jaunes. Ce sont donc bien les Français les plus modestes, avec un faible pouvoir d’achat, qui vont payer", argumente le responsable des études pour l'association de consommateurs UFC-Que choisir.
Parmi une liste de 25 000 références, 1 000 feraient l'objet de cette hausse des prix dans un hypermarché.

Comment expliquer ces nouvelles étiquettes de prix ?

C'est en fait le seuil de revente à perte qui a été modifié. Ce prix plancher est en fait le tarif en-dessous duquel un distributeur ne peut revendre un produit sous peine de sanctions. Pour établir ce montant, le coût des transports, les taxes...sont pris en compte. En résumé, si le distributeur paie un produit 100 en tarif seuil, il sera contraint de le vendre 110 aux consommateurs. 
Autre nouveauté, ce nouveau texte interdit également les promotions supérieures à 34% sur un produit. Les opérations de type « 1 produit acheté = 1 produit offert », qui sont donc une remise  de 50% ne seront donc plus autorisées. 


Coup de projecteur :
Découvrez le Tweet de @le_Parisien : https://twitter.com/le_Parisien/status/1090548085284130817?s=09

Finance et intérêt général

Découvrez le Tweet de @ciriecaa : https://twitter.com/ciriecaa/status/1088548371923640320?s=09

mardi 29 janvier 2019

Urgent avis de recherche

Découvrez le Tweet de @BeyerCaroline : https://twitter.com/BeyerCaroline/status/1090210022804602881?s=09

Histoire d'Afrique

https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=2352854168275846&id=1729142530647016

Refondation du contrat social avec la Fonction publique


COMMUNIQUE DE PRESSE


 
Alors que le Gouvernement a retardé, pour cause de Grand débat national, la présentation de son projet de loi de « Refondation du contrat social avec les agents publics », l'Association des DRH des grandes collectivités territoriales confirme plus que jamais son attachement à la modernisation et à la simplification de la fonction publique.
 
En tant qu’agents publics, notre action doit être au plus près des besoins et des attentes de nos usagers. Pour ce faire, nous plaidons depuis plusieurs années pour une simplification du statut, pour qu’il soit demain plus lisible, compréhensible par tous et opérationnel au quotidien.
 
Pour nous, DRH de grandes collectivités, la solution ne réside non pas dans sa simple suppression, mais bien dans son adaptation aux nouveaux enjeux de nos organisations. 
 
Si nous rejoignons certains axes du Gouvernement, d’autres nous semblent inopérants car ils tendent à délivrer des réponses simplistes à des problèmes complexes.
 
Aujourd’hui, il est plus que jamais nécessaire derenforcer l'attractivité des carrièrespubliques sous peine de pénurie de compétences, de faciliter les mobilités à l'échelle des bassins de vieen levant les freins juridiques et financiers, mais aussi en dotant les DRH publiques d’outils modernes permettant à la fois de gérer de façon prospective les emplois et les compétences et d’offrir des services RH accessibles et fiables.
 
Soutenir le développement de nouvelles pratiques managérialesdans les trois fonctions publiques est un autre enjeu fondamental que la réforme ne doit pas ignorer.
 
Force est de constater que jusque-là, les propositions du Gouvernement ne répondent que faiblement à ces enjeux et qu’elles ont de surcroît pu donner une image tronquée voire déformée de la réalité de nos besoins : généralisation du recours aux contractuels, rémunération au mérite, plans de départs volontaires, notamment.
 
Bien sûr, les besoins d'assouplissements sont réels. Pour autant, cela ne saurait en aucun cas justifier une remise en cause des principes fondamentaux tels que l’égalité et l’équité, que garantissent l'accès par le concours ou encore la rémunération avec une grille indiciaire.
 
Comme toute autre sphère économique et sociale, la fonction publique a surtout besoin d’air, de prendre une nouvelle respiration : en simplifiant et en abandonnant des procédures inutiles, en veillant à être à l’image de la diversité de la société française et à garantir l’égalité des chances, en étant plus proche des besoins des citoyens ...
 
Les évolutions sociétales profondes et rapides nous imposent davantage de réactivité et de performance, de renforcer l’approche centrée usagers, tout en maintenant l’engagement individuel et collectif qui est au cœur du travail des agents publics.
 
Cette alchimie ne pourra se créer par à-coups, sans vision globale.
 
Elle nécessite d’innover, de sortir des a priori, en partant des expertises d’usages, plutôt que d’imposer des modèles théoriques voire hors sol qui se révéleront inefficaces et créeront de l’incompréhension et de la démotivation chez les agents.
 
Ainsi, nous regrettons queplusieurs chantiers importants sont, à ce stade, absents de la réforme en cours :
*l’introduction d’une dimension collective dans les régimes indemnitairesmodulables, pouvant aller jusqu’à la création d'un intéressement ;
*la simplification des procédures disciplinaires et du licenciement pour insuffisance professionnelle ;
*la rénovation des concourspar une révision des modalités d'organisation ;
*la mise en place de cessations progressives d'activité pour les métiers pénibles ;
*l'instauration d'un bilan de compétences à mi-carrière ;
*l’engagement d’un plan ambitieux et durable de lutte contre la précarité.
 
La loi sera porteuse d’un choix de société, tant sur le fond des évolutions qu’elle portera que sur la méthode employée pour y parvenir. C'est pourquoi, il ne peut y avoir de réforme réussie sans accompagnement au changement, lequel impose une confiance mutuelle et une écoute sincère des acteurs de terrain.
 
Contact presse :j.theuret@rennesmetropole.fr
 
 

C'est à lire : le coup de griffe de Jacques Draussin



Infolettre n° 323
mardi 29 janvier 2019Contact : Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com

Bonne grippe, mauvaise grippe *


Ce n’est certainement pas grâce à la puissance de son slogan - « Ne laissons pas la grippe nous gâcher l’hiver » - que la campagne de vaccination qui prend fin jeudi aura cette année connu un vrai succès.
Alors que l’épidémie, toujours aussi taquine, va atteindre son pic cette semaine, on attend avec impatiente les chiffres croisés de la couverture et ceux du nombre de cas de grippe recensés.
De son côté, la présidente du Conseil de l’Ordre des pharmaciens exulte déjà. Dans les officines des 4 régions tests où l’on pouvait piquer contre le méchant virus, 712.000 personnes classées comme « à risque » ont été vaccinées, dont 161.000 pour la première fois. Joli score qui devrait inciter Agnès Buzyn à tenter de généraliser la mesure dès l’automne prochain.
Si les planètes pasteuriennes veulent bien s’aligner, on pourrait assister grâce à la grippe à une inflexion des tendances face à la vaccination en général. Tout dépendra de l’ampleur de l’épidémie qui, à en croire les statistiques sur le long terme, peut toucher chez nous entre 2 et 6 millions d’individus en vitesse de croisière... et tuerdans le monde jusqu’à 20 millions de personnes comme en 1918 [plus de victimes que n’en a fait la 1ère guerre mondiale]. Avec ses 13 000 décès cent ans plus tard, la petite vague de grippe de l’an dernier aura quand même dépassé le bilan de la canicule de 2003. Ah oui, quand même...
L’alignement des planètes passe peut-être aussi par une vaccination systématique des personnels soignants qui ont encore le triste privilège de cumuler la plus faible couverture vaccinale [36 % vs 45,6 % pour l’ensemble des populations à risque ] et la capacité à distiller le doute sur l’intérêt de sa protection.
Il faut reconnaître que l’efficacité très limitée du vaccin sur les personnes âgées [25 à 35% au-delà de 85 ans] ne plaide pas pour sa popularité. Mais dans les EHPAD, où le taux de vaccination des personnels n’atteint pas 22 % et où on ignore celui des visiteurs, le virus se balade comme chez lui et a largement le temps d’aller saluer chaque résident. L’actualité récente vient de nous le rappeler et il y a fort à parier que ce sera encore le cas pendant deux bons mois, durée prévue de l’épidémie.
Jacques DRAUSSIN
*« Je me suis souvent demandé ce qui peut bien différencier une bonne grippe d’une mauvaise ». Pierre Dac

Grand âge et autonomie : les propositions de la Mutualité Française

Prévention /Santé : des entreprises s'engagent...

Engagement des entreprises pour la prévention des conduites addictives (alcool, tabac et stupéfiants)


RAPPORT

Publié le

 

lundi 14 janvier 2019

Le 24 mai 2018, Nicolas Prisse, président de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA), a demandé à la Plateforme RSE de proposer des mesures susceptibles d’encourager les entreprises à s’engager dans des démarches volontaires visant à prévenir et à réduire les consommations à risque d’alcool, de tabac et de stupéfiants.

Installée à France Stratégie, la Plateforme RSE réunit depuis 2013 les parties prenantes de la RSE en France : entreprises, partenaires sociaux, organisations de la société civile, réseaux d’acteurs, chercheurs et institutions publiques.
Pour élaborer ses recommandations, elle a constitué un groupe de travail en septembre 2018, identifié les pratiques des entreprises et les outils disponibles, et organisé seize auditions. Elle a remis ses recommandations à Nicolas Prisse le 14 janvier 2019.
 

 

De l’usage à la dépendance, les consommations addictives concernent plus de 20 millions d’actifs parmi les 29 millions en France (salariés du privé ou agents de la fonction publique, en CDI comme en CDD)

 

Alcool :

49 000 décès par an sont liés à l’alcool ;


86 % des personnes âgées de 15 à 75 ans déclarent avoir bu de l’alcool au cours des douze derniers mois. Près de la moitié des 15-75 ans consomment de l’alcool au moins une fois par semaine, un sur dix en consomme quotidiennement ;


si la consommation quotidienne d’alcool est en baisse continue, les situations d’ivresse (« alcoolisation ponctuelle importante » ou « binge drinking ») augmentent sensiblement chez les 18-25 ans ;


le chiffre d’affaires global de la filière alcool française représente 30 milliards d’euros en 2017 ;


les coûts sanitaires et sociaux liés à l’alcool s’élèvent à 120 milliards d’euros par an. Ce calcul prend en compte la perte de qualité de vie, les pertes de production, les dépenses de prévention, de répression et de soin, et intègre les recettes des taxes prélevées sur l’alcool ou encore les économies de retraites non versées.


 

Tabac :

73 000 décès par an sont liés au tabac ;


28,7 % des personnes âgées de 15 à 75 ans déclarent fumer quotidiennement ;


depuis vingt-cinq ans, les ventes de cigarettes déclinent, passant de 97,1 milliards d’unités en 1991 à 44,3 milliards d’unités en 2017 ;


e chiffre d’affaires de l’industrie du tabac en France est estimé à 18,2 milliards d’euros en 2017 ;


les coûts sanitaires et sociaux liés au tabac (calculés selon la même méthodologie que pour l’alcool) s’élèvent à 120 milliards d’euros par an également.


le chiffre d’affaires de l’industrie du tabac en France est estimé à 18,2 milliards d’euros en 2017 ;


les coûts sanitaires et sociaux liés au tabac (calculés selon la même méthodologie que pour l’alcool) s’élèvent à 120 milliards d’euros par an également.


 

Drogues illicites :

la proportion d’usagers réguliers de cannabis (au moins dix fois par mois) atteint 3,6 % des 18-64 ans en 2017 ;


la part des 18-64 ans ayant expérimenté la cocaïne a été multipliée par quatre en vingt ans, passant de 1,2 % en 1995 à 5,6 % en 2017.


 

Médicaments psychotropes :

depuis 2010, la consommation de médicaments psychotropes a globalement diminué, bien que le nombre de consommateurs reste très élevé : 13,4 % de la population française en a consommé dans l’année.


L’engagement des entreprises pour la prévention et la réduction des consommations à risque peut trouver un écho dans les normes d’application volontaire, les référentiels, nationaux et internationaux, et les outils de pilotage de la RSE : norme ISO 26 000, Objectifs du Développement Durable (ODD), Global Reporting Initiative, travaux de l’Organisation internationale du travail (OIT) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), principes directeurs des Nations unies pour les entreprises et les droits de l’homme, etc.

 

Les consommations à risque en milieu professionnel

Bien que l’activité professionnelle soit un facteur de protection des conduites addictives, plusieurs études ont mis en lumière le lien entre des difficultés rencontrées quotidiennement dans le monde professionnel et une augmentation de la consommation de substances psychoactives sur le lieu de travail.
À ce titre, on distingue généralement trois vecteurs pouvant expliquer cette consommation :

l’« importation » : une consommation importée de la vie privée du salarié ;


l’« acquisition » : la consommation résulte de sollicitations et facilitations du milieu professionnel (ex. : présence de SPA lors des pauses de l’équipe, de pots, etc.) ;


l’« adaptation » : l’idée de « dopage » pour tenir au quotidien, faire face au stress, à des douleurs récurrentes, pour tenir le rythme, etc.


Cette consommation à risque peut prendre différentes formes en milieu professionnel :

occasionnelle, le plus souvent conviviale : pots, apéritifs, rites d’admission dans un groupe ;


répétitive et collective : instituée dans certains collectifs de travail où il est difficile de ne pas « faire comme les autres » ;


occasionnelle ou répétitive pour tenir au travail ;


individuelle : en lien avec une relation difficile voire pathologique à un ou plusieurs produits.


Si toutes les entreprises sont concernées par les addictions, certains secteurs sont particulièrement touchés : la construction, l’hébergement, la restauration, et les arts, spectacles et activités récréatives.

 

L’entreprise, un lieu de sensibilisation, d’information et d’actions pour prévenir et réduire les consommations à risque des salariés

L’injonction législative faite à l’employeur d’assurer la sécurité et de protéger la santé physique et mentale des travailleurs doit l’encourager à mettre en place une démarche de prévention des conduites addictives.
La réussite de cette démarche repose sur l’implication de tous les acteurs de l’entreprise : service de santé au travail, services sociaux, encadrement, représentants du personnel, salariés. Elle passe par une formation de la médecine du travail mais aussi par la sensibilisation et l’information des manageurs, employeurs et salariés.
Son élaboration doit se faire dans un esprit de concertation, d’accompagnement, de soutien, et ne pas rester dans une logique répressive ou de sanction. Il est essentiel de clarifier le discours de l’entreprise sur ce sujet et de montrer que l’addiction sera traitée comme toute autre pathologie. Enfin, la mise en œuvre d’une telle démarche de prévention doit être adaptée à la taille ainsi qu’à la culture de chaque entreprise.

 

Le cas des entreprises produisant et distribuant de l’alcool et du tabac

Les entreprises produisant ou commercialisant le tabac ou l’alcool, dans le cadre de leur responsabilité sociétale, se sont engagées dans la mise en œuvre de pratiques visant la prévention et l’information des consommateurs :

généralisation ou renforcement de différentes formations de prévention et d’information à destination des responsables de vente d’alcool et de tabac ;


élaboration de règles éthiques, dépassant les dispositions prévues par la loi, en matière de marketing et de publicité ;


diffusion de modes de consommation dits « responsables » et outillage des acteurs professionnels ;


développement d’offres commerciales alternatives visant à proposer des produits dits « à risques réduits ».


 

La Plateforme RSE a formulé une quinzaine de recommandations aux différents acteurs afin de promouvoir une approche globale de prévention et de réduction des risques

 

Au gouvernement :

veiller à ce que, dans les politiques publiques de lutte contre les addictions, la prévention prime sur la répression, et que cette orientation s’applique aussi aux obligations du monde de l’entreprise ;


mener à bien la réforme de la médecine du travail et mettre en place des dispositifs de dialogue entre la médecine du travail et la médecine de ville ;


intégrer la lutte contre les conduites addictives dans la formation initiale des futurs managers (écoles de commerce, de gestion et d’ingénieurs), ainsi que dans la journée de formation suivie par les futurs responsables d’un point de vente d’alcool ou de tabac avant l’obtention du KBIS ;


intégrer des cas concrets du monde professionnel dans les campagnes de santé publique contre les addictions.


 

À toutes les entreprises :

porter une attention particulière à la qualité de vie au travail (QVT) de leurs salariés et à la vulnérabilité des jeunes – stagiaires, apprentis, alternants –, particulièrement exposés à ce risque ;


associer les parties prenantes internes (salariés, médecine du travail, Comité social et économique, DRH, manageurs) à la définition et à la mise en œuvre de leurs actions d’information et de prévention ;


veiller à la sensibilisation et à la formation du personnel médical des services de santé au travail et associer des tiers (associations de patients, etc.) aux actions menées dans l’entreprise ;


relayer dans l’entreprise les messages des campagnes nationales de prévention et participer aux programmes d’action proposés par les organismes de protection sociale ;


faire figurer leurs politiques de prévention des consommations à risque dans la valorisation de leurs politiques de responsabilité sociétale.


 

Aux entreprises productrices ou distributrices d’alcool ou de tabac :

mettre en œuvre la « recommandation alcool » de l’Agence de régulation professionnelle de la publicité et relayer les messages des campagnes nationales de prévention sur les unités de conditionnement de leurs produits ;


mettre à disposition des entreprises des outils (guides, éthylotests, etc.) afin de prévenir les consommations à risque dans le cadre du travail ;


former les professionnels au contact des consommateurs, et notamment les personnels de caisse, sur l’interdiction de la vente aux mineurs ;


faire figurer dans leur déclaration de performance extra-financière le montant des dépenses consacrées aux actions de lobbying auprès des élus et décideurs publics, ainsi que les positions fournies au débat.


 

Aux fédérations professionnelles :

renforcer l’accompagnement et la sensibilisation de leurs adhérents, rendre publiques les initiatives menées avec eux pour lutter contre les conduites addictives, et établir une charte d’engagement à destination des opérateurs de filières productrices ou distributrices d’alcool et de tabac.




 

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 Avis RSE - Engagement des entreprises pour la prévention des conduites addictives (alccol, tabac et stupéfiants) (PDF - 1.32 Mo)

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Engagement des entreprises pour la prévention des conduites addictives (alcool, tabac et stupéfiants)


Engagement des entreprises pour la prévention des conduites addictives (alcool, tabac et stupéfiants)

RAPPORT

Publié le

 

lundi 14 janvier 2019

Le 24 mai 2018, Nicolas Prisse, président de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA), a demandé à la Plateforme RSE de proposer des mesures susceptibles d’encourager les entreprises à s’engager dans des démarches volontaires visant à prévenir et à réduire les consommations à risque d’alcool, de tabac et de stupéfiants.

Installée à France Stratégie, la Plateforme RSE réunit depuis 2013 les parties prenantes de la RSE en France : entreprises, partenaires sociaux, organisations de la société civile, réseaux d’acteurs, chercheurs et institutions publiques.
Pour élaborer ses recommandations, elle a constitué un groupe de travail en septembre 2018, identifié les pratiques des entreprises et les outils disponibles, et organisé seize auditions. Elle a remis ses recommandations à Nicolas Prisse le 14 janvier 2019.
 

 

De l’usage à la dépendance, les consommations addictives concernent plus de 20 millions d’actifs parmi les 29 millions en France (salariés du privé ou agents de la fonction publique, en CDI comme en CDD)

 

Alcool :

49 000 décès par an sont liés à l’alcool ;


86 % des personnes âgées de 15 à 75 ans déclarent avoir bu de l’alcool au cours des douze derniers mois. Près de la moitié des 15-75 ans consomment de l’alcool au moins une fois par semaine, un sur dix en consomme quotidiennement ;


si la consommation quotidienne d’alcool est en baisse continue, les situations d’ivresse (« alcoolisation ponctuelle importante » ou « binge drinking ») augmentent sensiblement chez les 18-25 ans ;


le chiffre d’affaires global de la filière alcool française représente 30 milliards d’euros en 2017 ;


les coûts sanitaires et sociaux liés à l’alcool s’élèvent à 120 milliards d’euros par an. Ce calcul prend en compte la perte de qualité de vie, les pertes de production, les dépenses de prévention, de répression et de soin, et intègre les recettes des taxes prélevées sur l’alcool ou encore les économies de retraites non versées.


 

Tabac :

73 000 décès par an sont liés au tabac ;


28,7 % des personnes âgées de 15 à 75 ans déclarent fumer quotidiennement ;


depuis vingt-cinq ans, les ventes de cigarettes déclinent, passant de 97,1 milliards d’unités en 1991 à 44,3 milliards d’unités en 2017 ;


e chiffre d’affaires de l’industrie du tabac en France est estimé à 18,2 milliards d’euros en 2017 ;


les coûts sanitaires et sociaux liés au tabac (calculés selon la même méthodologie que pour l’alcool) s’élèvent à 120 milliards d’euros par an également.


le chiffre d’affaires de l’industrie du tabac en France est estimé à 18,2 milliards d’euros en 2017 ;


les coûts sanitaires et sociaux liés au tabac (calculés selon la même méthodologie que pour l’alcool) s’élèvent à 120 milliards d’euros par an également.


 

Drogues illicites :

la proportion d’usagers réguliers de cannabis (au moins dix fois par mois) atteint 3,6 % des 18-64 ans en 2017 ;


la part des 18-64 ans ayant expérimenté la cocaïne a été multipliée par quatre en vingt ans, passant de 1,2 % en 1995 à 5,6 % en 2017.


 

Médicaments psychotropes :

depuis 2010, la consommation de médicaments psychotropes a globalement diminué, bien que le nombre de consommateurs reste très élevé : 13,4 % de la population française en a consommé dans l’année.


L’engagement des entreprises pour la prévention et la réduction des consommations à risque peut trouver un écho dans les normes d’application volontaire, les référentiels, nationaux et internationaux, et les outils de pilotage de la RSE : norme ISO 26 000, Objectifs du Développement Durable (ODD), Global Reporting Initiative, travaux de l’Organisation internationale du travail (OIT) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), principes directeurs des Nations unies pour les entreprises et les droits de l’homme, etc.

 

Les consommations à risque en milieu professionnel

Bien que l’activité professionnelle soit un facteur de protection des conduites addictives, plusieurs études ont mis en lumière le lien entre des difficultés rencontrées quotidiennement dans le monde professionnel et une augmentation de la consommation de substances psychoactives sur le lieu de travail.
À ce titre, on distingue généralement trois vecteurs pouvant expliquer cette consommation :

l’« importation » : une consommation importée de la vie privée du salarié ;


l’« acquisition » : la consommation résulte de sollicitations et facilitations du milieu professionnel (ex. : présence de SPA lors des pauses de l’équipe, de pots, etc.) ;


l’« adaptation » : l’idée de « dopage » pour tenir au quotidien, faire face au stress, à des douleurs récurrentes, pour tenir le rythme, etc.


Cette consommation à risque peut prendre différentes formes en milieu professionnel :

occasionnelle, le plus souvent conviviale : pots, apéritifs, rites d’admission dans un groupe ;


répétitive et collective : instituée dans certains collectifs de travail où il est difficile de ne pas « faire comme les autres » ;


occasionnelle ou répétitive pour tenir au travail ;


individuelle : en lien avec une relation difficile voire pathologique à un ou plusieurs produits.


Si toutes les entreprises sont concernées par les addictions, certains secteurs sont particulièrement touchés : la construction, l’hébergement, la restauration, et les arts, spectacles et activités récréatives.

 

L’entreprise, un lieu de sensibilisation, d’information et d’actions pour prévenir et réduire les consommations à risque des salariés

L’injonction législative faite à l’employeur d’assurer la sécurité et de protéger la santé physique et mentale des travailleurs doit l’encourager à mettre en place une démarche de prévention des conduites addictives.
La réussite de cette démarche repose sur l’implication de tous les acteurs de l’entreprise : service de santé au travail, services sociaux, encadrement, représentants du personnel, salariés. Elle passe par une formation de la médecine du travail mais aussi par la sensibilisation et l’information des manageurs, employeurs et salariés.
Son élaboration doit se faire dans un esprit de concertation, d’accompagnement, de soutien, et ne pas rester dans une logique répressive ou de sanction. Il est essentiel de clarifier le discours de l’entreprise sur ce sujet et de montrer que l’addiction sera traitée comme toute autre pathologie. Enfin, la mise en œuvre d’une telle démarche de prévention doit être adaptée à la taille ainsi qu’à la culture de chaque entreprise.

 

Le cas des entreprises produisant et distribuant de l’alcool et du tabac

Les entreprises produisant ou commercialisant le tabac ou l’alcool, dans le cadre de leur responsabilité sociétale, se sont engagées dans la mise en œuvre de pratiques visant la prévention et l’information des consommateurs :

généralisation ou renforcement de différentes formations de prévention et d’information à destination des responsables de vente d’alcool et de tabac ;


élaboration de règles éthiques, dépassant les dispositions prévues par la loi, en matière de marketing et de publicité ;


diffusion de modes de consommation dits « responsables » et outillage des acteurs professionnels ;


développement d’offres commerciales alternatives visant à proposer des produits dits « à risques réduits ».


 

La Plateforme RSE a formulé une quinzaine de recommandations aux différents acteurs afin de promouvoir une approche globale de prévention et de réduction des risques

 

Au gouvernement :

veiller à ce que, dans les politiques publiques de lutte contre les addictions, la prévention prime sur la répression, et que cette orientation s’applique aussi aux obligations du monde de l’entreprise ;


mener à bien la réforme de la médecine du travail et mettre en place des dispositifs de dialogue entre la médecine du travail et la médecine de ville ;


intégrer la lutte contre les conduites addictives dans la formation initiale des futurs managers (écoles de commerce, de gestion et d’ingénieurs), ainsi que dans la journée de formation suivie par les futurs responsables d’un point de vente d’alcool ou de tabac avant l’obtention du KBIS ;


intégrer des cas concrets du monde professionnel dans les campagnes de santé publique contre les addictions.


 

À toutes les entreprises :

porter une attention particulière à la qualité de vie au travail (QVT) de leurs salariés et à la vulnérabilité des jeunes – stagiaires, apprentis, alternants –, particulièrement exposés à ce risque ;


associer les parties prenantes internes (salariés, médecine du travail, Comité social et économique, DRH, manageurs) à la définition et à la mise en œuvre de leurs actions d’information et de prévention ;


veiller à la sensibilisation et à la formation du personnel médical des services de santé au travail et associer des tiers (associations de patients, etc.) aux actions menées dans l’entreprise ;


relayer dans l’entreprise les messages des campagnes nationales de prévention et participer aux programmes d’action proposés par les organismes de protection sociale ;


faire figurer leurs politiques de prévention des consommations à risque dans la valorisation de leurs politiques de responsabilité sociétale.


 

Aux entreprises productrices ou distributrices d’alcool ou de tabac :

mettre en œuvre la « recommandation alcool » de l’Agence de régulation professionnelle de la publicité et relayer les messages des campagnes nationales de prévention sur les unités de conditionnement de leurs produits ;


mettre à disposition des entreprises des outils (guides, éthylotests, etc.) afin de prévenir les consommations à risque dans le cadre du travail ;


former les professionnels au contact des consommateurs, et notamment les personnels de caisse, sur l’interdiction de la vente aux mineurs ;


faire figurer dans leur déclaration de performance extra-financière le montant des dépenses consacrées aux actions de lobbying auprès des élus et décideurs publics, ainsi que les positions fournies au débat.


 

Aux fédérations professionnelles :

renforcer l’accompagnement et la sensibilisation de leurs adhérents, rendre publiques les initiatives menées avec eux pour lutter contre les conduites addictives, et établir une charte d’engagement à destination des opérateurs de filières productrices ou distributrices d’alcool et de tabac.




 

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