MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
vendredi 21 juillet 2017
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Nora Ansell-Salles
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vendredi 7 juillet 2017
Coup de pouce....
Donnez un coup de pouce au projet d'Emilie en relayant sa recherche dans vos réseaux.
Merci d'avance pour elle
Campagne de financement participatif pour l'agrandissement de la ferme de spiruline.
APPEL de Emilie et Laurent :
Chers lecteurs de "Mine d'infos"
Il nous reste 10 jours de collecte et nous sommes à 50 % des 22 000 € visés.
Nous sommes donc dans la dernière ligne droite et nous avons besoin d’activer tous les soutiens possibles !
Le projet : https://www.miimosa.com/fr/projets/pour-une-spiruline-locale-et-vivant
Je vous laisse aller voir cette vidéo faite par Laurent hier. Il revient sur sa vision de la future ferme et l’origine de sa passion pour la spiruline !
https://www.facebook.com/Akalfood/
Merci d’avance de votre réponse et de votre temps,
Emilie
jeudi 6 juillet 2017
Garde d'enfant
Aujourd'hui, faire garder ses enfants relève du parcours du combattant. A chaque rentrée, de nombreux parents se demandent comment jongler entre le rythme scolaire des enfants et leurs horaires de travail...
Pour les y aider et en prévision de la rentrée scolaire 2017, Mouton Vole lance une campagne de recrutement : l'entreprise crée 55 nouveaux postes à pourvoir en septembre.
Ces emplois s'adressent aux étudiants, aux jeunes diplômés de la petite enfance souhaitant acquérir une première expérience professionnelle, aux personnes recherchant un complément de revenus ou encore aux retraités souhaitant rester actifs.
Et comme garder des enfants est une grande responsabilité, Mouton Vole accorde un soin tout particulier au recrutement de ses intervenants afin que tous les enfants puissent trouver leurs nounous, à eux.
Pour en savoir plus
Site web : http://www.mouton-vole.fr
Facebook : https://www.facebook.com/jobsmoutonvole/
Communiqué de presse
Agnes Buzyn
Ministre des Solidarités et de la Sante
Gérald Darmanin
Ministre de l’Action et des Comptes publics
Communiqué de presse
Communiqué de presse
www.economie.gouv.fr
Paris, le 6 juillet 2017
N°
COMMISSION DES COMPTES DE LA SECURITE SOCIALE
POUR 2016 ET 2017
Agnès BUZYN, Ministre des Solidarités et de la Santé et Gérald DARMANIN, Ministre de l’Action et des Comptes publics, ont présidé la commission des comptes de la sécurité sociale, consacrée aux comptes des exercices 2016 et 2017.
Ils ont rendu hommage, à cette occasion, à Simone VEIL, qui a institué en 1979 cette commission et lui a donné sa base législative par la loi du 22 juillet 1994 relative à la sécurité sociale.
A l’occasion de la présentation de son rapport, le secrétaire général de la Commission, M. Christian CHARPY, a souligné que le déficit du régime général et du fonds de solidarité vieillesse s’établissait pour l’année 2016 à 7,8Md€, en dégradation de 700M€ par rapport aux prévisions associées à la loi de financement de la sécurité sociale pour 2017.
Pour ce qui concerne l’année 2017, la prévision révisée du déficit s’établit à 5,5Mds€.
Les Ministres ont constaté que cette évolution certes favorable du solde du régime général et du Fonds de solidarité vieillesse de 2,3Md€, correspondait à une dégradation de 1,3Mds€ par rapport à la prévision établie en septembre 2016.
Principalement dû à un rendement moindre que prévu des recettes assises sur les revenus d’activité, cet écart ne fait que renforcer l’exigence de maîtrise des comptes de la sécurité sociale pour atteindre l’objectif de rétablissement de l’équilibre que s’est fixé le Gouvernement à horizon 2020.
Nouvelles du Sénat
DÉLÉGATION SÉNATORIALE AUX OUTRE-MER
Communiqué de presse
Paris, le 6 juillet 2017
CONFLITS D’USAGE EN OUTRE-MER
Un foncier rare et sous tension
___
Le 6 juillet 2017, la Délégation sénatoriale aux outre-mer présidée par Michel MAGRAS(Les Républicains – Saint-Barthélemy) a adopté à l’unanimité le rapport d’information élaboré par M. Thani MOHAMED SOILIHI(La République En Marche - Mayotte), rapporteur coordonnateur, et MM. Daniel GREMILLET (Les Républicains – Vosges) et Antoine KARAM (La République En Marche, apparenté – Guyane), rapporteurs, sur les conflits d’usage et la planification foncière dans les outre‑mer. Ce rapport constitue letroisième et dernier volet d’une enquête triennale sur le foncier dans les outre-mer, après la publication d’un premier tome relatif à la gestion des domaines public et privé de l’État en juin 2015 et d’un deuxième tome sur la sécurisation des titres de propriété en juin 2016.
À la croisée des politiques d’aménagement, du logement, de développement de l’agriculture et d’implantation des entreprises ou des activités industrielles et minières, le foncier est le point de convergence de toutes les rivalités. Dans un contexte d’exiguïté de la superficie globale disponible, qui caractérise la quasi-totalité des territoires ultramarins à la configuration insulaire et souvent archipélagique mais aussi la Guyane où, en dépit de l’immensité, les activités sont essentiellement concentrées sur la bande littorale et le long des fleuves, l’optimisation de la mise en valeur des terres et la maîtrise des prix du foncier sont des enjeux déterminants du développement.
Sur la base d’une information dense recueillie auprès des acteurs locaux, responsables politiques, administratifs et économiques, par le biais notamment de visioconférences réalisées successivement avec la Guyane, La Réunion, la Guadeloupe, la Polynésie française et Mayotte, soit plus de 70 personnes auditionnées, le rapport d’information analyse le phénomène des conflits d’usage dans les outre-mer et souligne l’importance de véritables stratégies territoriales s’appuyant sur des outils de planification et de gestion qui se mettent progressivement en place. La Délégation sénatoriale aux outre-mer formule10 recommandations qui complètent les mesures préconisées par les deux précédents rapports, notamment pour préserver les espaces agricoles de l’urbanisation rampanteet pour faire face à deux situations d’urgence foncière, en Guyane et à Mayotte.
Le lien vers le rapport d'information :http://www.senat.fr/notice-rapport/2016/r16-616-notice.html
Pour tout renseignement complémentaire :http://www.senat.fr/commission/outre_mer/index.html
Contact : Tina Miquel : 01 42 34 25 38 –presse@senat.fr
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Un été studieux pour Bercy...
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Politique
Pour tenir le déficit public, l'été sera studieux à Bercy
Par David Bensoussan (Lire tous ses articles) et Gaëlle Macke (Lire tous ses articles)
Publié le 02.07.2017 à 12h00
Mettre en oeuvre les réformes voulues par Emmanuel Macron, tout en tenant l’engagement des 3 % de déficit public. La tâche est lourde pour les responsables de la politique économique. D’autant qu’ils ne sont que trois.
Gérald Darmanin et Bruno Le Maire, à l’Elysée, le 18 mai.Les deux ministres de droite, l’un chargé des Comptes publics, l’autre de l’Economie, forment l’équipe la plus resserrée de la V e République à Bercy. Même avec le renfort d’un secrétaire d’Etat macroniste, Benjamin Griveaux.
PHILIPPE LOPEZ/AFP
Changement d’ère à Bercy. Alors que, sous le mandat de François Hollande, jusqu’à trois ministres et quatre secrétaires d’Etat se partageaient la tâche - non sans chocs d’ego et couacs de com -, les nouveaux responsables de la politique économique de la France se sentent moins à l’étroit. Le tandem de droite, nommé au lendemain de la présidentielle, a de très larges attributions. L’économie, les finances, l’industrie, les PME, le commerce et l’artisanat pour Bruno Le Maire, installé au 6e étage de la citadelle. Le budget, la réforme de l’Etat et, en plus, la fonction publique (sans ministère propre) pour son collègue Gérald Darmanin, qui a pris ses quartiers au 5e.
Dix conseillers pas plus
Une répartition similaire à celle de 2007, du temps de Christine Lagarde et Eric Woerth. Sauf que le nouveau duo a beaucoup moins de collaborateurs à disposition. L’Elysée et Matignon ont donné une consigne stricte : pas plus de dix conseillers par ministre quand leurs prédécesseurs en comptaient jusqu’à trente. Et, après le remaniement postlégislatives, un seul secrétaire d’Etat a été attribué au ministère de l’Économie, Benjamin Griveaux, un proche d’Emmanuel Macron (dont il a repris l’ex-bureau, au 3eétage). Sans portefeuille, il aura pour tâche de seconder le ministre dans tous les domaines et sera doté d’un cabinet (cinq conseillers au maximum), permettant d’étoffer les effectifs. Au final, il n’y a jamais eu, dans l’histoire de la Ve République, une gouvernance aussi resserrée à Bercy.
Ce n’est pas le travail qui manque. A peine nommé, Le Maire était déjà débordé par des dossiers industriels brûlants laissés en souffrance. Certes, le sauvetage financier du verrier Arc International était déjà en cours, de même que les procédures pour la reprise de l’usine d’électroménager Whirlpool promise à la fermeture. Mais le nouveau ministre de l’Économie a dû se démener pour trouver un repreneur pour l’équipementier automobile creusois GM&S. Et il est allé voir à Rome son homologue Carlo Calenda pour démêler les conditions du rachat des chantiers navals STX par le constructeur italien Fincantieri, qui devrait être bouclé mi-juillet. Au-delà des urgences, Le Maire a aussi enchaîné les rendez-vous avec les grands patrons d’entreprises publiques (Orange, EDF, Areva, La Poste) pour faire le tour de leur actualité, alors qu’il est prévu de vendre certaines participations de l’État pour financer le grand plan d’investissement de 50 milliards d’euros dans la transition énergétique et les filières d’avenir.
Agenda européen ambitieux
Le Maire est aussi mobilisé sur les dossiers internationaux. Ainsi, Macron lui a demandé de jouer les VRP de l’attractivité de la France, notamment pour tirer profit de l’effet du Brexit. Du coup, le nouveau ministre devait s’envoler pour New York les 28 et 29 juin pour y rencontrer des banquiers et autres dirigeants de la finance américaine afin de les inciter à relocaliser leurs activités européennes dans la capitale française.
Le Maire va surtout être accaparé par l’agenda européen : il sera le négociateur en chef du président pour la mise en oeuvre de son ambitieuse feuille de route d’une plus forte intégration économique de la zone euro. Il a déjà eu l’opportunité de faire ses preuves sur le délicat dossier de la Grèce. En un mois, il a rencontré la directrice du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, le président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, s’est déplacé à Berlin, pour négocier avec le ministre des Finances Wolfgang Schäuble, et à Athènes, pour s’entretenir avec le Premier ministre Alexis Tsipras. A l’arrivée, le nouveau ministre a réussi à faire bouger les lignes, poussant les Allemands et le FMI à des concessions. Ainsi, l’Eurogroupe s’est montré moins inflexible, s’engageant «si nécessaire» à des allégements de l’énorme dette grecque, considérant même l’idée française d’indexer à l’avenir les remboursements sur la croissance du pays. Et le FMI a enfin consenti à participer au plan d’aide, envoyant là un signal positif aux marchés financiers.
C’est un premier exemple de la relance du moteur franco-allemand. Au-delà, Le Maire, germanophone et reconnu outre-Rhin, s’emploie à discuter avec Schäuble d’une coopération économique renforcée, d’une convergence fiscale, d’investissements en commun. Ils discutent même de doter la zone euro d’une gouvernance (Parlement et ministre des Finances) et d’un budget propres. Les deux ont initié, il y a un mois, un groupe de travail ad hoc, qui doit présenter des propositions concrètes pour le Conseil des ministres franco-allemand prévu le 13 juillet.
Maîtrise des comptes publics
Mais pour être écouté à Berlin, Paris doit pouvoir parler d’égal à égal... et donc respecter sa promesse de passer sous les 3% de déficit public cette année. «La maîtrise des comptes publics est une condition de notre souveraineté, elle est donc impérative», a d’ailleurs assuré Bruno Le Maire, dans un entretien au Figaro le 24 juin, qui dit faire des 3% «un symbole de notre crédibilité retrouvée auprès de nos partenaires européens». Le précédent gouvernement avait prévu d’atteindre 2,8 % fin 2017, mais l’audit des finances publiques de la Cour des comptes, qui doit être publié le 29 juin, devrait réserver de mauvaises surprises. Le Premier ministre Edouard Philippe a déjà anticipé, parlant d’un « risque de dérapage extrêmement fort». «Selon mes calculs, il manque 5 à 6 milliards d’euros pour tenir l’objectif de 3%», confirme François Ecalle, ex-magistrat de la Cour, fondateur du site spécialisé Fipéco.
C’est là qu’entre en scène Gérald Darmanin, maître d’oeuvre du budget, qui a lui aussi du pain sur la planche. Le gouvernement n’a pas prévu (comme c’est souvent l’usage lors d’un changement de majorité) de budget rectificatif à l’été, car il ne veut pas combler l’écart par des hausses d’impôts. Pour cette année, Darmanin n’aura donc d’autre option que d’«annuler des dépenses qui devaient être engagées, comme sur les équipements militaires, et espérer que la charge de la dette soit plus faible que prévue», estime Ecalle. Le grand argentier a déjà demandé aux ministres, dans les lettres de cadrage qu’il leur a envoyées début juin, de réfléchir à des gels de crédit.
Équation budgétaire complexe
Mais le ministre des Comptes publics phosphore surtout sur l’élaboration, pour fin septembre, du budget 2018, car c’est là que les économies sérieuses devront entrer en vigueur. Dans son programme, Emmanuel Macron avait fixé la barre à 60 milliards sur le quinquennat, mais sans trop donner de détails. De premières pistes concrètes seront listées lors d’un séminaire gouvernemental organisé à Nancy les 30 juin et 1er juillet. Le tenant des cordons de la bourse rencontrera ensuite les ministres un par un. Néophyte en matière de finances publiques, Darmanin devra faire un apprentissage accéléré tant l’équation budgétaire s’annonce complexe.
Il va falloir d’abord financer les engagements de campagne du candidat Macron. D’un côté, le président a promis plusieurs baisses d’impôts dès 2018: la suppression de la taxe d’habitation pour 80% des ménages (10 milliards d’euros), l’abrogation des cotisations salariales maladie et chômage, compensée par une hausse d’1,7 point de la CSG, la taxation forfaitaire à 30% des revenus du capital. L’application de l’ISF aux seuls actifs immobiliers pourrait, elle, attendre 2019 et la baisse de l’impôt sur les sociétés à 25% sera étalée tout au long du mandat.
Dépenses supplémentaires
De l’autre, le président a aussi prévu des dépenses supplémentaires, comme la première tranche du plan d’investissement (5 milliards) ou la montée en charge du budget de la Défense, qui doit atteindre 2% du PIB en 2025 (soit une hausse de 6 milliards). Un point critique reste en suspens : la transformation du crédit d’impôt CICE en allégements de charges va créer un «trou» dans le budget l’année où il faudra à la fois payer 20 milliards de crédit d’impôt au titre de l’année antérieure et le même montant en baisse de charges pour l’année en cours. Cette transition pourrait n’avoir lieu qu’en 2019. Darmanin et Le Maire vont essayer de convaincre Bruxelles de sortir cette dépense exceptionnelle du calcul des 3%.
Le bouclage du budget est, de plus, compliqué par les bombes à retardement laissées par le précédent gouvernement, comme la création de crédits d’impôt pour l’emploi à domicile des retraités (1 milliard) ou en faveur de l’économie sociale (600 millions). Autre mesure «Hollande» dont l’impact financier va grimper en 2018 : la revalorisation des grilles salariales des fonctionnaires.
Négocier avec les fonctionnaires
En charge de la fonction publique, Darmanin a déjà pris soin de recevoir un par un les syndicats. Il doit s’exprimer sur le sujet le 10 juillet à l’occasion d’un conseil commun de la fonction publique. S’il a aussi promis d’organiser un rendez-vous salarial à l’automne, il semble d’ores et déjà exclure une revalorisation du point d’indice. Il s’est aussi engagé à mener une réflexion sur le périmètre des missions de l’administration sans que l’on sache si elle précédera les suppressions de postes, dont 50.000 sont prévues au sein de l’Etat en cinq ans, et 70.000 dans les collectivités locales.
Enfin, le jeune ministre bûche sur une autre promesse de campagne, moins médiatisée mais très attendue du patronat : le droit à l’erreur dans les démarches administratives. Le projet de loi, qui devrait sortir dans les prochaines semaines, se traduirait, par exemple, par la suppression des amendes en cas d’erreur de bonne foi auprès du fisc ou des Urssaf. Autant de chantiers qui ne devraient laisser que peu de vacances à Bruno Le Maire, Gérald Darmanin et Benjamin Griveaux.
Bercy dans le radar de l’Elysée
C’est la seule nouveauté du remaniement à Bercy: Benjamin Griveaux débarque comme secrétaire d’Etat à l’Economie, sans attribution précise. Alors qu’Édouard Philippe avait exigé d’avoir deux hommes de droite à Bercy, Griveaux fait contrepoids à gauche. Cet ancien élu local strausskahnien avait participé à la campagne de François Hollande avant de conseiller Marisol Touraine à la Santé. C’est surtout l’un des plus fidèles lieutenants de Macron, qu’il a rejoint dès les débuts d’En marche!, dont il est devenu porte-parole.
Sera-t-il l’oeil de Moscou de l’Elysée? L’entourage de Bruno Le Maire assure que c’est lui qui a réclamé un secrétaire d’Etat «polyvalent, pour pouvoir le seconder sur tous les dossiers, car il y a beaucoup de travail et la nécessité d’aller vite».
Il n’empêche, sa nomination montre que Macron ne veut pas trop lâcher la bride à ses ministres de droite. Il a aussi imposé que l’Elysée et Matignon partagent quatre conseillers économiques, dont deux sont des proches, passés par les cabinets Hollande. Cédric O, qui était trésorier d’en Marche!, est chargé des participations de l’Etat et du numérique. Le second, Laurent Martel, très impliqué dans la campagne de Macron, suivra les réformes fiscales. Pour autant, il ne devrait pas y avoir de guéguerres entre les « marcheurs » et les ex-LR. Le plus proche collaborateur du président, le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, très porté sur l’économie, a posé sa patte sur les recrutements des technos, y compris à droite. Emmanuel Moulin, le directeur de cabinet de Bruno Le Maire, est un ami depuis Sciences Po, où ils ont aussi croisé le Premier ministre. Kohler et Moulin ont ensuite travaillé ensemble au Trésor, où ils se sont liés à trois autres collaborateurs clés : Alexis Zajdenweber, conseiller économie, finances, industrie à l’Elysée, Antoine Saintoyant, son homologue à Matignon, et Bertrand Dumont, le dircab adjoint de Bruno Le Maire. Cette petite bande devrait limiter les couacs économiques au sein de l’exécutif.
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Lancement du Plan Climat
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Le Jeudi 6 juillet 2017
Nicolas Hulot, ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire a lancé aujourd’hui le Plan Climat pour accélérer la transition énergétique et climatique.
Préparé à la demande du Président de la République et du Premier ministre, il vise à mobiliser l’ensemble du Gouvernement sur les mois et années à venir pour faire de l’Accord de Paris une réalité pour les Français, pour l’Europe et pour l’action diplomatique de la France.Nicolas Hulot, ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire a lancé aujourd’hui le Plan Climat pour accélérer la transition énergétique et climatique. Préparé à la demande du Président de la République et du Premier ministre, il vise à mobiliser l’ensemble du Gouvernement sur les mois et années à venir pour faire de l’Accord de Paris une réalité pour les Français, pour l’Europe et pour l’action diplomatique de la France.
Avec la volonté de contenir le réchauffement climatique en dessous de 2°C, l’Accord de Paris fixe un cap ambitieux pour lequel la France a le devoir de montrer la voie de la mise en œuvre. Avec le Plan Climat, lancé aujourd’hui par Nicolas Hulot, la France accélère l’application opérationnelle de l’Accord de Paris et dépassera ses objectifs initiaux à travers six axes :
- Rendre irréversible la mise en œuvre de l’Accord de Paris ;
- Améliorer le quotidien de tous les Français ;
- En finir avec les énergies fossiles et s’engager dans la neutralité carbone ;
- La France n°1 de l’économie verte ;
- Encourager le potentiel des écosystèmes et de l’agriculture ;
- Intensifier la mobiliser internationale sur la diplomatie climatique.
« Les enjeux climatiques sont la pierre angulaire de la solidarité universelle. Il est de notre devoir de dépasser nos objectifs, d’aller plus loin, plus vite. Je souhaite que la transition écologique et solidaire, cette formidable opportunité tant économique, environnementale que sociétale, puisse améliorer le quotidien de tous Français. Et cette solidarité, nous devons aussi la partager à l’international. » a déclaré Nicolas Hulot.
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